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Blog - Page 1754

  • Une rescapée de l'Holocauste juge Benoît XVI et ne le trouve pas sympathique

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    Une rescapée, Sarah Montard, chez elle à Tremblay-sur-Mauldre (Yvelines)
    A l’époque où Joseph Ratzinger était dans les Jeunesses hitlériennes, Sarah Montard, d’un an sa cadette, vivait cachée sous un faux nom avec sa mère, couturière dans une petite chambre du XIème arrondissement parisien. Jusqu’à ce matin du 24 mai 1944 où la police française, sur dénonciation des voisins, est venue arrêter ces deux femmes juives d’origine polonaise.
    Après cinq jours à Drancy, Sarah et sa mère sont expédiées dans « le convoi du 30 mai 1944, n°75 », direction Auschwitz-Birkenau. Soixante-cinq ans après, l’octogénaire n’a pas oublié ce que lui ont dit les gardiens à son arrivée : « Ici, on entre par la porte ; on sort par la cheminée. » Après un passage au camp de Bergen-Belsen où elle se souvient « avoir souri à Anne Frank », elle sera « libérée par les Anglais le 15 avril 1945 » et retrouvera sa mère saine et sauve.

    De sa maison du Tremblay-sur-Mauldre, près de Montfort-l’Amaury (Yvelines), Sarah suit avec beaucoup d’intérêt le voyage de Benoît XVI en Terre sainte à travers les journaux télévisés. Et apprécie qu’il s’entretienne avec les deux parties, « Israéliens et Palestiniens ». Tout en rappelant que « le pape est allemand », elle souligne : « Je n’ai pas la haine du peuple allemand mais celle des Nazis », et se dit « traumatisée par le silence de Pie XII pendant la guerre ». « La béatification, c’est une récompense. Je ne sais pas si Pie XII la mérite », soupire cette grand-mère, qui voit dans la visite de Benoît XVI à Yad Vashem un signe positif : « Aller au Mémorial de la Shoah signifie peut-être qu’il veut rattraper l’erreur qu’il a commise en levant l’excommunication de Williamson ».

    Le pape actuel n’a pour autant pas sa sympathie : « Je le trouve un peu rétrograde, pas aussi ouvert que l’était Jean-Paul II… »

    Leparisien.fr - 11 mai 2009
     

  • Ce que Elie Bankhalter pense de Benoît XVI

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    Elie Bankhalter, un juif parmi d'autres

    Père de deux étudiants, Elie Bankhalter, 52 ans, attend avec intérêt la visite de Benoît XVI en Terre sainte. Mais ce juif « pas très pratiquant », qui habite avec son épouse à Clamart (Hauts-de-Seine), fait aussitôt la moue : « Que le chef de l’Eglise catholique refuse de visiter le musée du Mémorial de Yad Vashem au motif que la légende de la photo de Pie XII* ne lui convient pas, c’est très regrettable.

    "J’y vois une forme de négationnisme. Ça donne l’impression que le pape fait un pas en avant et aussitôt un demi-pas en arrière." Et que pense-t-il de la béatification de Pie XII ? « Je ne comprends pas ce projet. Au moins, celle de mère Teresa en qui chacun voit un modèle de vie, est porteuse de sens », répond ce Francilien qui travaille dans le milieu du spectacle.

    En tout cas, il s’interroge : « Jean-Paul II avait mis la barre très haut en demandant pardon au nom de l’Eglise pour les souffrances infligées au peuple juif. Benoît XVI saura-t-il aller encore plus haut ? » Tout en regrettant que « ce pape véhicule un certain nombre d’ambiguïtés qui jettent une part d’ombre sur un voyage lumineux », Elie apprécie que Benoît XVI se soit présenté comme un « pèlerin de la paix » au Proche-Orient...

    * Cette légende fait état du silence de Pie XII lors de l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Leparisien.fr - 11 mai 2009

     
  • Pour Marine le Pen, Dieudonné a le "droit de se présenter" même si elle ne partage pas ses convictions

    Marine Le pen 11 mai 09.jpg

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, a affirmé lundi n'être "pas d'accord" pour une éventuelle interdiction des listes de Dieudonné aux Européennes, pour "des raisons de respect de démocratie", jugeant qu'il a "le droit de se présenter".

    "Nous sommes dans un Etat de droit. Je ne veux pas laisser à un gouvernement quel qu'il soit le soin d'interdire a priori une liste quelle qu'elle soit", a estimé Mme Le Pen sur Canal +.

    "Il y a des tribunaux dans notre pays, il y a des lois, il y a des inéligibilités d'ailleurs qui parfois sont prononcées, mais en aucun cas, un gouvernement ne peut dire "nous considérons que a priori vous n'aurez pas le droit de vous présenter", a jugé la député européenne sortante.

    Et les lois contre l'antisémitisme? "Il faut les appliquer mais pour l'instant, elles ne s'appliquent pas à la liste de M. Dieudonné", a-t-elle répondu.

    "Ils ont le droit de se présenter, a jugé Mme Le Pen "même si je ne partage pas leurs convictions".

    Pour les Européennes où le FN avait fait quelque 9% aux dernières élections, Mme Le Pen compte faire "au moins aussi bien". "On va démontrer que nous sommes de retour", après une "séquence électorale difficile" aux législatives où "on nous a totalement enterrés", a-t-elle assuré.
    AFP. 11/05/09
  • Cinq policiers blessés à Villiers-le-Bel: "aucun jeune n'a été interpellé"

    Cinq policiers ont été blessés samedi soir à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) par des projectiles lors de deux incidents distincts avec des jeunes, a-t-on appris dimanche auprès de la police et des pompiers.

    Dans un premier temps, à 22H30, une trentaine de CRS qui effectuaient une patrouille boulevard Salavador-Allende, ont été pris à partie par une trentaine de jeunes encapuchonnés et encagoulés qui leur ont jeté des bouteilles de verre et des pierres, selon la police.

     Deux membres des forces de l'ordre ont alors été légèrement blessés, l'un au niveau de la pommette droite et l'autre au dessus de l'oreille gauche, blessure nécessitant deux points de suture. Un véhicule de police a été dégradé.

    Dix minutes plus tard, à 22H40, d'autres agents, appelés pour "tapage nocturne", ont été encerclés, allée des Bleuets, par une centaine de jeunes qui leur ont lancé des bouteilles, des pavés et des éléments de barbecue, a-t-on expliqué de source policière.

    Trois fonctionnaires ont cette fois été blessés. L'un d'eux, blessé à la cuisse, à l'épaule et au pied, a été transporté au centre hospitalier de Gonesse, où il s'est vu prescrire trois jours d'arrêt de travail. Deux véhicules de police ont été dégradés avec des vitres brisées.

    Selon la police, vers 21H25, une trentaine de CRS avaient déjà été pris à partie par une trentaine de jeunes lors d'une patrouille sur la place du Midi. Les forces de l'ordre ont recouru à un tir de dispersion sans faire de dégâts ni de blessés.

    Aucun jeune n'a été interpellé.

    Leparisien- 10 mai 2009

  • Des croix gammées sur la basilique de Saint-Denis

    Une demi-douzaine de croix gammées ont été dessinées dans la nuit de vendredi à samedi sur plusieurs colonnes de la basilique de Saint Denis (Seine-Saint-Denis), a indiqué samedi soir le ministère de la Culture.

    Dans un communiqué, la ministre de la Culture Christine Albanel a fait part de «sa très vive émotion et de son indignation».

    «Elle condamne avec fermeté cet acte de vandalisme» et «prend toutes les mesures nécessaires pour que ces inscriptions intolérables soient retirées le plus vite possible», ajoute le texte.

     La majorité des colonnes dégradées avaient pu être masquées ou nettoyées en début de soirée, a-t-on précisé au ministère.

    Leparisien.fr - 10 mai 2009

     

  • Une famille juive refusée par un hôtel autrichien au Tyrol

    Tyrol.jpg
    Paysage du Tyrol en été
    " Pas de chambres pour les Juifs"

    Les propriétaires d'un hôtel ont répondu par e-mail à une famille juive qu'en dépit de places disponibles, il ne souhaitaient pas accueillir de Juifs, arguant de "mauvaises expériences" par le passé


    VIENNE. Un hôtel tyrolien se retrouve au centre d'une polémique après que ses propriétaires ont refusé d'accueillir une famille juive, a rapporté dimanche le quotidien Tiroler Tageszeitung.

    Une famille juive de Vienne de sept personnes s'était adressée à l'hôtel Haus Sonnenhof, dans le village de Serfaus, afin de se loger. Les propriétaires ont répondu par e-mail qu'en dépit de places disponibles, il ne souhaitaient pas accueillir de Juifs, arguant de "mauvaises expériences" par le passé.

    Au cours des dernières années, la région de Serfaus est devenue populaire auprès des Juifs orthodoxes et plusieurs hôtels du coin ont commencé à offrir de la nourriture casher. Interrogée par l'agence DPA, la responsable de l'un de ces établissements a estimé que l'affaire était "mauvaise pour l'image" de Serfaus. L'incident pourrait porter atteinte aux efforts déployés par toute l'industrie touristique locale, a-t-elle souligné.

    La communauté juive est quant à elle choquée par cet incident, de même que la famille concernée. Le père a décidé de passer ses vacances ailleurs. "Je ne veux pas passer mes vacances dans ce coin raciste, et je vais informer tous mes amis de ce qui se passe au Tyrol", a-t-il déclaré au Tiroler Tageszeitung.

    © La Dernière Heure.be - 10 mai 2009

  • A Washington, on parle ouvertement de la bombe nucléaire israélienne

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    La capacité nucléaire israélienne était jusqu'à présent quelque chose que l'on n'évoquait pas à Washington pour ne pas donner des arguments à ceux qui en Iran et dans le monde arabe exigent que la question nucléaire soit abordée sur un pied d'égalité absolue dans la région.

    Cela a changé cette semaine. "Une adhésion universelle au TNP - y compris par l'Inde, Israël, le Pakistan et la Corée du Nord - demeure un objectif fondamental des Etats-Unis", a déclaré mardi Rose Gottemoeller, déléguée de l'Administration Obama à une session préparatoire pour la conférence mondiale sur le Traité de Non Prolifération nucléaire qui se tiendra en mai 2010 à New York.

    Cette petite phrase se veut anodine mais elle peut augurer d'un changement majeur dans les relations entre les Etats-Unis et Israël. La référence à la bombe israélienne constitue peut-être le principal levier dont va user Obama pour faire plier le gouvernement de Netanyahu qui persiste à refuser la création d'un Etat palestinien, allant ainsi à l'encontre de toute la communauté internationale.

    En Israël, l'inquiétude est grande. Aux Etats-Unis, un article fort documenté, publié hier par le Washington Times (journal proche des milieux néoconservateurs), se fait l'écho de l'inquiétude suscitée par la menace d'un changement de position de l'administration Obama.

    Selon cet article, un accord secret conclu entre Richard Nixon et Golda Meir en 1969 engage les deux pays à ne jamais reconnaître publiquement la détention par Israël de l'arme nucléaire.

    "Les Israéliens redoutent, à juste titre, qu'Obama veuille faire quelque chose avec l'Iran et que cela puisse concerner une nouvelle approche du programme israélien", affirme dans l'article du Washington Times Henry Sokolski, directeur d'un institut sur la non prolifération nucléaire à Washington.

    En 2000, lorsque Bill Clinton avait lancé l'idée d'un traité interdisant la production de matières fissiles pour la production d'armements, idée reprise par Obama, Netanyahu s'y serait fermement opposé.

    Le débat lancé cette semaine à Washington ne manquera pas d'alimenter la rencontre qu'auront Barack Obama et Benyamin Netanyahu le 18 mai à la Maison Blanche.

    Le Figaro - 10 mai 2009

  • Esclave en Mauritanie... au XXème siècle!

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    Yahia Ould Brahim, la trentaine, était esclave en Mauritanie dès l'âge de 5 ans

    La France célèbre aujourd'hui, comme tous les 10 mai, l'abolition de l'esclavage. Des esclaves, il y en a pourtant encore beaucoup dans le monde, comme Yahia Ould Brahim, qui s'est enfui de Mauritanie.

    Il est libre. Mais avec son air perdu, sa voix à peine audible, il semble toujours captif. Il y a quelques années, Yahia Ould Brahim, la trentaine, était esclave dans son pays, la Mauritanie. Vers l'âge de 5 ans, il a été arraché à sa famille. « Mes parents étaient esclaves d'un maître maure, raconte-t-il, les yeux rivés sur la forêt de tours que lui offre cet étage élevé d'un immeuble de Clichy-sous-Bois, à des années-lumière des déserts de Mauritanie. Ils vivaient au sud-est du pays, à Ouidimagha. Ils cultivaient, le maître venait chercher les récoltes. »

    Un jour, c'est lui que le maître vient chercher. « Je gardais les chèvres, et je vivais avec elles. Il me bastonnait, me disait de ne pas le regarder dans les yeux, de ne pas crier ! Il a pris ma soeur, mon frère. » Ould Brahim n'aurait jamais eu l'idée de se révolter. Mais un jour, il perd des chèvres. « Je n'ai pas osé retourner chez le maître. » Le jeune homme s'enfuit à Nouadhibou en 1999.

    Il est libre, mais ne s'en rend pas compte. « J'avais peur que le maître me reprenne ! Des associations aident les esclaves mais il faut porter plainte. Et les gendarmes peuvent vous ramener... Je suis parti en Europe en bateau. Tout valait mieux que cette vie-là. »

    Yahia Ould Brahim, qui tente d'obtenir le statut de réfugié, a laissé derrière lui des centaines de milliers de frères et soeurs d'infortune. L'esclavage colle à la peau de la Mauritanie. Pendant des siècles, les Maures, ou Arabo-Berbères, qui dominent le pays, se sont servis en esclaves noirs. L'esclavage a été aboli en 1905, au temps de la colonisation française, et de nouveau en 1980, sous la pression internationale. Mais les traditions, l'illettrisme, la misère, les croyances religieuses lient les anciens esclaves aux maîtres plus solidement que des chaînes. « Certains, que l'on appelle Haratine, ont été affranchis, d'autres non. De toute façon ça ne change rien, s'indigne Mohamed Yahia Ould Cire, président de l'Association des Haratine de Mauritanie en Europe. Les maîtres disent aux Haratine qu'ils ont une dette devant Dieu, puisqu'ils les ont affranchis. Alors les Haratine leur versent de l'argent, travaillent pour eux. » La moitié des 3,5 millions de Mauritaniens seraient esclaves ou Haratine.

    Les Haratine, sans documents prouvant qu'ils sont libres, reproduisent la domination qu'ils ont toujours vécue. L'esclavage reste ancré dans les mentalités. Mohamed Yahia Ould Cire, 59 ans, le sait: lui est allé à l'école pendant la colonisation. Il est devenu diplomate. « À l'ambassade, je faisais le travail dont les Maures ne voulaient pas ! Mon statut d'ancien esclave me suivait. » Il a dû fuir en 1998, parce qu'il tentait de faire appliquer les lois anti-esclavagistes. « Les Haratine n'ont jamais raison devant la justice. » Pour que la situation évolue, il faudrait que les esclavagistes arrêtent d'instrumentaliser l'Islam, et que le gouvernement cesse de mettre la tête dans le sable. « Sinon, déplore Ould Cire, nous serons éternellement considérés comme des sous-hommes. »

    Florence PITARD. LCI.fr - 10 mai 2009

  • Benoît XVI dénonce la mauvaise influence de "l'industrie du divertissement"

    Le pape Benoît XVI a dénoncé samedi la mauvaise influence de l'industrie du divertissement sur les enfants et les personnes vulnérables, lors de vêpres célébrées dans la cathédrale grecque-melkite catholique Saint-Georges à Amman.

      "Qui, en tant que parent , pourrait ne pas être troublé par les influences néfastes si présentes dans notre monde globalisé, notamment les facteurs destructeurs présents dans l'industrie du divertissement qui exploite sans coeur l'innocence et la sensibilité des jeunes et des personnes vulnérables", a dit le pape lors de sa première homélie de son pèlerinage, au deuxième jour de son voyage en Terre sainte.

    Le pape a souligné que certaines "préoccupations" et certains "soucis" dépassent les frontières culturelles et religieuses, notamment "les espoirs et les aspirations des parents pour leurs enfants".

    Lors de cette célébration en rite grecque-melkite, Benoît XVI a également salué le "trésor antique et vivant des traditions des Eglises orientales" qui ne devrait "jamais être compris uniquement comme un objet à préserver".

    AFP. 09/05/09

  • Ils sont chez nous pour ne pas crever de faim chez eux: merci la France!

    Marche antiraciste et décoloniale 8 mai 09 Paris.jpg
    La "Marche antiraciste et décoloniale" le 8 mai 2009 à Paris
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Plus d'un millier de personnes selon les organisateurs, 300 selon la police, ont défilé vendredi à Paris à l'appel du Mouvement des Indigènes de la République (MIR) pour réclamer la reconnaissance du "massacre de Sétif le 8 mai 1945" et dénoncer les discriminations en France.

    Le cortège s'est ébranlé du boulevard Barbès (XVIIIe arrondissement) à la Place de Clichy (XVIIe), derrière une banderole dénonciatrice: "Si nous sommes ici, c'est que vous étiez là-bas".

    Cette marche est la cinquième organisée par le MIR. Créé en 2005, ce mouvement dit vouloir "combattre les inégalités raciales qui cantonnent les Noirs, les Arabes et les musulmans à un statut analogue à celui des indigènes dans les anciennes colonies".

    "Le 8 mai 1945 est le jour de la fin du régime de Vichy et du rétablissement de l'Etat de droit mais le même jour il y a eu le massacre de Sétif", a rappelé la porte-parole du mouvement, Houria Bouteldja.

    La répression par les forces françaises des manifestations pro-indépendantistes à Sétif, Guelma et Kherrata, trois villes de l'est algérien, a fait des milliers de morts. Alors que les Algériens parlent de 45.000 victimes, du côté français, les chiffres varient, selon les sources, entre 1.500 et 20.000 morts, dont 103 Européens.

    Pour la sénatrice Alima Boumediene-Thiery (Verts), qui refuse que "la France ait des trous de mémoire", "l'Etat doit reconnaître (c)es massacres". "

    Pour Mme Bouteldja, "les contradictions de la République existent toujours": "l'Etat tient un discours "droits de l'hommiste", égalitaire mais les personnes d'origines africaine et maghrébine sont victimes de discriminations à l'emploi, pour trouver un logement et dans leur vie quotidienne".

    AFP. 08/05/09

    Leurs pays ne sont  plus depuis longtemps sous administration coloniale, ce sont des Etats indépendants. Pourquoi  ne retournent-ils pas y vivre, loin de cette France qu'ils haïssent?

  • VIDEOS "Happy birthday to you..."

    http://www.dailymotion.com/video/x97on6_lagarde-fait-sa-marilyn_news

    Reportage enregistré à la salle Gaveau au cours de la petite sauterie organisée par l'UMP pour fêter avec force discours et champagne les 2 ans de Nicolas Sarközy à la présidence de la République.

     Le 19 mai 1962, directement du Madison Square Garden (New-York) Marilyn Monroe chante "Happy Birthday, Mr President" au Président John F. Kennedy

     http://www.dailymotion.com/video/x188do_marilyn-monroe-happy-birthday

  • Sarközy fait ses commémorations

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    Aux Champs-Elysées devant la statue de De Gaulle - 8 mai 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    La Nartelle Sarközy.jpg
    Discours vibrant sur la plage de La Nartelle
     Avec Fillon à La Nartelle 8 mai 09.jpg
    Avec Filllon à La Nartelle avant de rejoindre Carla au cap Nègre
    Nicolas Sarközy ne se lasse pas des cérémonies de commémoration de la Seconde Guerre mondiale.
     Le 30 avril dernier, il était aux Glières pour célébrer la Résistance, et déclarer : "La fatalité, l'impuissance, ça n'existe que pour ceux qui ont décidé de renoncer. Il ne faut pas renoncer." Aujourd'hui, sur la plage de la Nartelle, à Sainte-Maxime (Var), il a célébré la capitulation allemande. Elle s'est produite en deux temps : 7 mai 1945 à Reims, puis deux jours plus tard à Berlin.
    Le débarquement de Provence s'est, pour sa part, produit le 15 août 1944, voyant des soldats américains et des troupes françaises issues pour l'essentiel des colonies africaines et asiatiques. Dans son discours, Nicolas Sarközy n'a pas manqué de saluer les Spahis, les Tabors marocains, les Tirailleurs sénégalais... Il a également déclaré que les Français devaient "ne rien oublier, mais ne plus haïr", avant de conclure : "Ne plus haïr, mais ne rien oublier... Pour demain, ne pas subir". Il a rappelé l'importance historique du débarquement de Provence, postérieur de deux mois à celui de Normandie : "En débarquant sur ces plages sous le feu meurtrier de l'ennemi, en incorporant dans leurs rangs, au fur et à mesure de leur progression, les Forces françaises de l'intérieur, en rétablissant partout l'autorité de l'État et la souveraineté de la Nation, ils étaient davantage que des soldats victorieux : ils étaient la France qui rentrait chez elle, qui retrouvait son honneur et sa dignité."
    Le Point- 8 mai 2009

  • Des jeunes avaient torturé un vieil homme de 82 ans à Ivry - arrestations

    Roger est toujours entre la vie et la mort. Ce retraité de 82 ans est hospitalisé depuis le 12 avril. La nuit du dimanche de Pâques, il a reçu la visite de trois jeunes, qui l’ont sauvagement battu pour le voler. Trois suspects âgés de 18 à 20 ans plus une jeune fille de 17 ans ont été arrêtés cette semaine.

    Le calvaire de Roger a duré plusieurs heures.

     Ses agresseurs ont forcé la serrure de son pavillon, rue Pierre-Galais à Ivry. Ils l’ont surpris dans son sommeil, puis ils l’ont ligoté avant de s’acharner. Une pluie de coups pour lui subtiliser une carabine, quelques centaines d’euros, sa carte bancaire. Ils ont redoublé de violence pour obtenir le code confidentiel, lui occasionnant un hématome très important à la tête. Puis, le trio est parti.


    Vers 4 heures du matin, Roger a pu se libérer et appeler les secours. Patricia, la voisine, n’a rien entendu. Mais elle a vu le retraité chez lui juste après. « Quand je suis entrée dans la pièce, il y avait du sang partout, ils se sont servi d’un rasoir pour le couper, raconte, encore choquée, cette mère de famille. Lui était totalement déshabillé, ses mains étaient menottées et il avait un sac sur la tête. Ils ont même mis un lit, une table et d’autres meubles sur lui pour ne pas qu’il bouge. Le pire, c’est que des traces de nourriture ont été retrouvées sur la table : ils ont pris un repas après avoir séquestré leur victime. »

    Roger est entendu sur son lit d’hôpital dans la foulée, puis sombre dans le coma. Il n’a pas repris connaissance et les médecins se montrent très pessimistes.

     Mais les agresseurs vont faire usage de sa carte bleue, pour acheter des vêtements au centre commercial Thiais Belle-Epine. Un jeune homme et une jeune fille apparaissent sur les images de vidéosurveillance. Le premier est identifié. C’est un tout jeune majeur, connu pour des peccadilles. Lundi matin, à l’aube, la police judiciaire de Créteil, épaulée par la BRI (brigade de recherche et d’intervention) pour faire sauter une lourde porte blindée, est allée le cueillir à Ivry. Sur son ordinateur, les enquêteurs ont découvert une série de photos d’objets qui pourraient provenir d’autres vols. Le jeune homme a été écroué mercredi. Le même jour, ses deux complices présumés et la jeune fille ont été arrêtés à leur tour. Elle a été placée sous contrôle judiciaire tandis que les deux jeunes gens, qui nient, devaient être incarcérés hier dans la soirée. Ils pourraient être mêlés à une autre agression, il y a dix jours, dans la ville voisine de Vitry-sur-Seine. Chez un couple de personnes âgées.
     

    Leparisien.fr - 8 mai 2009

  • Dieudonné remercie Claude Guéant et présente sa liste antisioniste

    Dieudonné 19 mars XY.jpg
    L'humoriste  Dieudonné a présenté vendredi 8 mai sa très hétérogène liste anti-sioniste pour les européennes en Ile-de-France, remerciant le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, d'avoir popularisé son initiative en lançant la question de son interdiction.
    Très en verve, Dieudonné, qui tenait une conférence de presse sur la scène de son théâtre parisien de la Main d'Or devant de nombreux supporteurs, a d'entrée annoncé qu'il entendait "répondre à M. Guéant, notre ami Guéant, M. Guéant notre attaché de presse".

    Dimanche, le secrétaire général de l'Elysée avait annoncé que les pouvoirs publics étudiaient la possibilité d'interdire les listes "anti-sionistes" que Dieudonné, plusieurs fois condamné pour des propos sur la Shoah et les juifs, veut présenter aux européennes.

    En agissant de la sorte, "Guéant nous a placés au coeur du débat sur les élections", s'est félicité Dieudonné, qui s'est déclaré "étonné" par l'écho rencontré par la polémique.

    Interrogé sur le fait de savoir si la déclaration de l'Elysée n'était pas en réalité une "stratégie" pour faire diversion dans la campagne, Dieudonné a répondu: "si c'est le cas, c'est jouer avec de la nitroglycérine".

    Attablé avec ses deux principaux colistiers, l'écrivain ex-membre du Front national Alain Soral et le président du "Parti anti-sioniste de France", Yahia Gouasmi, Dieudonné a également donné la parole à chacun des autres membres de la liste, venus d'horizons extrêmement différents.

    Nombre d'entre eux ont affirmé avoir milité dans des organisations aussi diverses que les syndicats CGT et Sud, le PCF, les Verts ou le Front national jeunesse (FNJ).

    "C'est un mouvement de tous les horizons, de toutes les régions", s'est félicité Dieudonné. "

    Mais malgré la multiplicité des parcours, l'ennemi était bien le même pour tout le monde: le sionisme.

    "Le seul ennemi de cette République, c'est le sionisme, qui est là et qui nous divise depuis toujours, qui organise en fait les guerres un peu partout, dans le monde et en France", a-t-il déclaré.

    Claude Géant.jpg

    Alain Soral, qui a quitté le FN en février après que sa candidature eut été écartée pour conduire la liste en Ile-de-France, s'en est également violemment pris à Claude Guéant.

    "Guéant a dit que M. Dieudonné était antisémite "tout le temps". Ce n'est même pas français comme phrase. Je rappelle que même Adolf Hitler quand il caressait son chien avait des petites baisses d'antisémitisme", a-t-il lancé sous les rires de l'assemblée.

    Les trois principaux membres de la liste ont annoncé qu'ils déposeraient leur liste mercredi à 11H00 au ministère de l'Intérieur. Ils s'y rendront à bord d'un car, baptisé le "Dieudonné bus", avec lequel ils entendent faire campagne.

    AFP. 08/05/09

  • VIDEO Tout ce que l'on doit savoir sur la loi HADOPI

    http://www.dailymotion.com/video/x8vhnm_french-connection-v2_news

    Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet ou "HADOPI" 

  • La jeune fille retrouvée morte dans un ruisseau à Angres a été assassinée

    L'autopsie de Céline Récollet, lycéenne de 17 ans et demi, retrouvée morte mercredi dans un ruisseau à Angres (Pas-de-Calais) a révélé qu'elle avait été noyée par un tiers, et les enquêteurs ont placé son ancien petit ami en garde à vue jeudi soir.

    Elle étudiait au lycée Henri-Darras. Son corps se trouvait à quelques centaines de mètres de l'établissement, dans un petit ruisseau en contrebas d'une prairie. 

    «L'autopsie a confirmé nos doutes sur l'homicide et exclu la noyade accidentelle», a indiqué le parquet de Béthune, selon qui les examens ont révélé une «striction au niveau du cou» qui montre que la tête de la jeune fille a été maintenue sous l'eau, provoquant la noyade et donc la mort.

     L'ancien petit ami de la jeune femme, avec qui cette dernière aurait rompu une semaine auparavant, est semble-t-il «la dernière personne à l'avoir rencontrée avant sa mort», selon cette source.

    L'homme, d'une dizaine d'années plus âgé que la jeune femme, et qui aurait "mal vécu" cette séparation, a été placé jeudi soir en garde à vue au commissariat de Lens (Pas-de-Calais).

    Le corps sans vie de l'adolescente, à semi-immergé dans 50 à 60 centimètres d'eau, avait été découvert dans la Souchez mercredi, en fin d'après-midi par des promeneurs.

    Le corps -habillé- ne présentait pas de traces de coups apparentes permettant d'expliquer le décès. Un couteau avait été retrouvé à proximité mais l'examen du corps n'avait révélé aucune trace de coups de couteau.

    La jeune fille n'était pas signalée disparue.

    La Brigade criminelle de Lens a été chargée de l'enquête.

    Leparisien.fr 7 mai 2009

     

  • Roman Polanski toujours poursuivi aux EU pour viol d'une mineure de 13 ans en 1977

    Roman Polanski pédophile.jpg
    Le cinéaste Roman Polanski, de son vrai nom Raymond Roman Liebling, est né à Paris en 1933

    Un juge de Los Angeles a rejeté jeudi une requête du cinéaste franco-polonais Roman Polanski de voir abandonner les poursuites qui le visent depuis trois décennies pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans, en raison de l'absence du réalisateur à l'audience.

    Le juge Peter Espinoza avait suspendu sa décision jusqu'à l'audience de jeudi, afin de donner à Roman Polanski la possibilité de se présenter en personne devant la Cour, estimant que le cinéaste n'avait pas le droit d'obtenir satisfaction tant qu'il resterait en "fuite".

    Les avocats de Polanski avaient indiqué lundi que la présence du cinéaste à cette audience n'est "ni nécessaire ni utile".

    En décembre dernier, les avocats du réalisateur de "Rosemary's baby" avaient déposé une demande pour obtenir l'abandon des poursuites.

    Ils affirmaient avoir mis au jour de nouvelles preuves montrant que le réalisateur, aujourd'hui âgé de 75 ans, n'avait pas bénéficié à l'époque d'une procédure pénale équitable.

     Roman Polanski avait plaidé coupable de "relations sexuelles illégales" après avoir été arrêté en 1977 à Los Angeles à la suite de la plainte des parents d'une adolescente de 13 ans.

    Envoyé en "évaluation" en prison pendant trois mois, M. Polanski y avait passé 47 jours. Fin janvier 1978, au lendemain d'une réunion entre ses avocats et un juge lors de laquelle ce dernier avait laissé entendre qu'il allait le renvoyer sous les verrous, Roman Polanski avait pris un avion pour la France d'où il ne peut être extradé, étant de nationalité française selon le droit du sol.

    La procédure courant contre lui à Los Angeles n'a jamais été annulée et le cinéaste n'a pas remis les pieds depuis plus de 30 ans sur le sol américain.  AFP. 07/05/09

    En 1977, Polanski est accusé de viol sur une jeune fille de treize ans : Samantha Geimer. Cette dernière avait été choisie par le cinéaste pour une campagne de photos sur les adolescentes commandée par l'édition française du magazine Vogue. Pendant la séance, sur les hauteurs de Los Angeles, aux abords de la propriété de Jack Nicholson, le 10 mars, il l'aurait saoulée avec de l'alcool et droguée avec un anxiolytique. Il aurait ensuite procédé à des pénétrations sexuelles vaginales et anales de l'adolescente malgré le refus de cette dernière. À la suite d'un procès extrêmement médiatique, il plaide coupable aux principaux chefs d'accusation retenus contre lui par le tribunal californien où il était assigné à comparaître. (Wikipedia)