Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1752

  • Plus de la moitié des Français renoncent à prendre des vacances cet été

    Carnon Hérault.jpg
    Plage de Carnon (Hérault)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Plus de la moitié des Français (52%) ne comptent pas partir en vacances cet été, et plus d'un tiers parmi eux y renoncent pour des raisons financières, selon une étude du cabinet Protourisme pour Europe 1 publiée mercredi.

     

      Le taux de départ des Français ne cesse de baisser: ils étaient 51% à prendre des vacances l'été dernier, contre 55% en 2003. L'an dernier, 32% des non partants ont mis en avant le manque d'argent, contre 37% cette année.

    Ce sont surtout les employés et les ouvriers qui resteront à la maison. Pour les foyers avec des revenus entre 1.200 et 2.000 euros nets par mois, le taux de non partants atteint 62%.

    A l'autre bout de l'échelle sociale, les 20% de Français aux revenus les plus élevés partent de plus en plus. Le taux de départ pour les foyers dont les revenus mensuels sont supérieurs à 5.000 euros atteint 82%, contre 77% en 2008.

    La baisse des départs est liée à la brusque montée du chômage: "chaque fois qu'une personne se retrouve au chômage, six personnes en moyenne dans son entourage sont affectés", a déclaré à l'AFP Didier Arino, l'auteur de l'étude.

    La chute du taux de départ "est particulièrement sensible dans l'Est de la France, avec la multiplication des plans sociaux".

    Près du quart des vacanciers envisagent de réduire leurs dépenses cet été. Les principaux postes d?économies sont les achats de souvenirs (66%), les en-cas et rafraîchissements dans les bars (52%), les sorties au restaurant (50%) et les activités de loisirs (37%).

    L'étude a été effectuée auprès d'un échantillon représentatif de 1.319 Français, par téléphone ou en face à face, entre le 27 avril et le 11 mai. L'enquête a aussi été menée auprès de 295 opérateurs du tourisme.

    AFP. 20/05/09

  • VIDEO Européennes: la liste "Cannabis sans frontières"

    http://www.dailymotion.com/video/x9a2qj_campagne-europeennes-2009_news

    Lancement de la campagne pour les élections européennes 2009 de la liste "Cannabis sans frontières", le 9 mai, place de la Bastille.

    Ecoutez le pourrisseur Sitbon et ses amis, admirez leur habileté pour promouvoir la drogue en vente libre sous couvert de vertus thérapeutiques...

    Le but à terme étant de banaliser l'usage de la drogue chez les jeunes Européens en LEGALISANt la vente libre des stupéfiants, de toutes les saloperies qui rongent le cerveau et annihilent la volonté!

  • "Si la police m'avait écouté, Ilan aurait pu être sauvé"

    Michael Douïeb - affaire Ilan Halimi.jpg
    Mickael Douïeb, le père de Jimmy
    Mickael Douïeb attend ce moment avec impatience. Aujourd’hui, devant la cour d’assises des mineurs de Paris, face aux membres du « gang des barbares », son fils Jimmy prendra la parole. Et demain, Mickael racontera à son tour son calvaire.
    Quelques jours avant l’enlèvement d’Ilan Halimi, Jimmy avait été approché par Fofana et sa bande.
    Mais ces derniers s’en étaient finalement pris à Mickael. Ce dernier, qui s’en est sorti de justesse, a gardé de lourdes séquelles et un regret immense : d’après lui, si les enquêteurs avaient pris davantage au sérieux sa propre agression, Ilan Halimi, séquestré et torturé en janvier 2006, serait peut-être toujours en vie.

    Comment avez-vous été approché par le « gang des barbares » ?
    Mickael Douïeb. Une jeune femme, qui disait s’appeler Melvina, avait pris contact avec mon fils Jimmy en décembre 2005. Il avait 20 ans et disposait d’un studio d’enregistrement de musique chez nous. Un an plus tôt, un rappeur d’une cité de Bagneux (Hauts-de-Seine) était venu, en compagnie de Jérémy Pastisson (NDLR : l’un des accusés) . Ce dernier avait été « très impressionné » par notre demeure. Fofana y a donc envoyé un « appât », cette Melvina, en réalité Alexandra S. Elle disait être chanteuse, elle a demandé à mon fils de la produire. Mais Jimmy n’a pas eu confiance. Il n’allait pas à ses rendez-vous.

    C’est pour cela qu’ils ont jeté leur dévolu sur vous ?
    Oui, j’ai été leur « plan B ». Le 5 janvier 2006, Jimmy ne s’est pas présenté à un énième rendez-vous. Melvina s’est rendue chez moi, pour pleurnicher. Elle a demandé à ce que je la raccompagne, ce que j’ai fait, en lui promettant que je parlerai d’elle à mon fils. Le lendemain, elle m’a rappelé, m’a déclaré devoir me parler à tout prix. Et rebelote. Je l’ai raccompagnée où elle disait habiter, à Bagneux. A l’endroit où Ilan a été séquestré… Elle a insisté pour que je la suive dans le hall de l’immeuble. Là, ils me sont tombés dessus. Ils étaient quatre, dont Fofana, j’ai reconnu ses yeux. Ils m’ont frappé à coups de barre de fer, de crosse de pistolet. La police m’a retrouvé menotté aux mains et aux chevilles, dans une mare de sang. Si des voisins n’avaient pas entendu le vacarme, Fofana m’aurait tué. En s’enfuyant, l’un d’eux s’est exclamé : Il est mort, c’est pas la peine de l’emmener.

    S’en sont-ils pris à vous parce que vous êtes juif ?
    C’est évident. Ils m’ont insulté en me donnant du crève sale juif ! sale youpin ! Ils étaient juste en train de m’exécuter. Melvina regardait faire et me fixait en ricanant.

    Aujourd’hui, vous dites être en colère. Pourquoi ?
    Parce que je suis intimement persuadé que si on m’avait écouté, Ilan Halimi aurait pu être sauvé.

    C’est-à-dire ?
    J’ai donné beaucoup d’éléments à la police, dès le lendemain de mon hospitalisation. J’ai donné le numéro de téléphone de la fille, qui a servi à d’autres reprises aux membres du gang. J’ai même donné celui de Jérémy Pastisson, l’un des bras droits de Fofana ! Ils n’ont jamais pris la peine de les convoquer. Par ailleurs, je leur ai dit que, comme je m’étais défendu lors de mon agression, il y avait forcément des traces ADN de mes agresseurs sur les lieux. Ils m’ont répondu qu’ils savaient ce qu’ils avaient à faire, mais n’ont procédé à aucun relevé. S’ils l’avaient fait, ils disposaient de l’ADN de Fofana et ils l’auraient trouvé, il était fiché.

    La police a fini par faire le lien entre les deux histoires...
    Oui, mais trop tard. Mon dossier a mis une semaine pour arriver chez la juge d’instruction à Paris ! Peut-être la semaine de trop. Pendant ce temps, Ilan Halimi mourait dans sa cave.

    Le parisien- 19 mai 2009

     

  • Trois proches de Julien Coupat arrêtés, dont le fils de l'ancien ministre Huguette Bouchardeau

    L’enquête sur Julien Coupat, soupçonné des dégradations sur les lignes TGV de l’automne dernier, est menée tous azimuts. Trois personnes qui lui sont liées ont été arrêtées en Seine-Maritime : deux hommes et une femme ayant participé avec lui à une réunion rassemblant plusieurs mouvements dits autonomes à Thessalonique (Grèce) en septembre 2008.

    Des affrontements violents avec les forces de l’ordre avaient suivi.
    Ils ont été placés en garde à vue, transférées dans les locaux de la sous-direction antiterroriste à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Ces trois proches de Julien Coupat, âgés de 25 et 26 ans, étaient avec lui en Grèce entre le 6 et le 14 septembre 2008. C’est à cette date et lors de rencontres entre divers groupes d’extrême gauche que Julien Coupat aurait rencontré Sandra Gobe, une militante allemande antinucléaire présentée par les services antiterroristes comme une spécialiste de la pose de crochets sur les lignes électriques ferroviaires où circulent les trains de transport de déchets nucléaires. Un pacte d’entraide aurait pu être scellé entre Français et Allemands à cette époque.

    Arrestation du fils d’un ancien ministre socialiste

    Par ailleurs, hier également, quatre proches d’un comité contre l’antiterrorisme à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) ont été arrêtés et interrogés à Marseille par la police judiciaire. C’est la diffusion d’un tract indiquant l’adresse d’une résidence secondaire de Bernard Squarcini, le directeur du renseignement intérieur dont les services mènent les investigations sur le groupe de Julien Coupat, qui a conduit à l’arrestation de ces quatre personnes. La police judiciaire a arrêté hier matin à leur domicile de Forcalquier, François Bouchardeau, le fils de l’ancienne ministre socialiste de l’Environnement Huguette Bouchardeau, qui avait repris la société d’édition créée par sa mère en 1995, HB Editions. Son épouse a été arrêtée elle aussi. Un autre éditeur, Samuel Autexier, et sa soeur Héléna, les créateurs de la « Revue de littérature et de critique sociale », très impliqués dans le soutien au groupe Coupat, figurent parmi les interpellés. Ils sont donc tous soupçonnés d’avoir divulgué dans un tract l’adresse personnelle du patron de la lutte antiterroriste.

    Le parisien - 19 mai 2009

     

  • Deux policiers homos se plaignent de harcèlement moral

    Policiers homos.jpg
    Alain Marty et Nicolas Persec
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    A Cannes deux policiers ont porté plainte contre d'autres policiers pour "harcèlement moral". Alain Marty, 38 ans, et Nicolas Persec, 34 ans, se disent en effet victimes depuis plusieurs mois de discrimination de la part de plusieurs de leurs collègues en raison de leur homosexualité.

    «Certains agents et gradés ont d'abord souhaité ne plus travailler sur la voie publique avec les plaignants et ces derniers se sont trouvés peu à peu isolés tandis que se multipliaient à leur encontre allusions et brimades», indique la plainte déposée vendredi devant le Parquet de Grasse.

     
    Video : «Des insultes inscrites sur mon casier»
     
     
     

     

    «Tout a commencé pour moi en 2007 lors d'un long congé maladie durant lequel la rumeur a commencé à courir que j'avais le sida, ce qui est faux. A mon retour, j'ai été mis à l'écart et complètement isolé par certains collègues», raconte Alain Marty. «Lors des tournées de nuit, j'étais toujours relégué à l'arrière du véhicule et les deux agents à l'avant ne m'adressaient pas la parole. Il y a un mois et demi, un collègue a refusé de me serrer la main en me disant qu'il avait peur de choper une saloperie», poursuit le plaignant. Face à cette situation «usante physiquement et psychologiquement», il avoue avoir fait une tentative de suicide en juin 2008.

    «Certains refusaient de me serrer la main»

    Nicolas Persec explique, lui, être victime d'une «mise à l'écart» de la part de certains collègues depuis le début de l'année 2008. «Certains agents refusent de travailler avec moi, de me parler ou de me serrer la main», a-t-il affirmé, précisant avoir une fois retrouvé sur son casier l'inscription «100% tarlouze».

    Si les deux agents ont tenté à plusieurs reprises de prévenir leur hiérarchie et la mairie de Cannes, ils déplorent n'avoir reçu aucune réponse. «J'ai écrit cinq courriers en deux ans et personne n'a réagi», regrette Alain Marty. Le maire de Cannes, Bernard Brochand (UMP), les recevra mercredi. 

    Plusieurs associations ont apporté leur soutien à l'action des deux policiers: FLAG Police, Gay Lib, SOS Homophobie, indique un communiqué du Syndicat national des policiers municipaux.

    L'avocat des deux policiers, Me Gilbert Collard, réclame que l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) se saisisse de cette affaire. «La hiérarchie de la police a fermé les oreilles sur cette affaire. Il n'est pas acceptable que des fonctionnaires se comportent de manière homophobe. Je demande que l'IGPN ouvre une enquête», a-t-il déclaré en marge d'une conférence de presse.

    Le parisien - 18 mai 2009

  • Images pédophiles: un élu PS parisien poursuivi

    De nombreuses photographies ont été retrouvées dans les ordinateurs de cet adjoint au maire du Xe arrondissement de Paris, notamment chargé de s'occuper des affaires scolaires. Il a démissionné.

    L'adjoint au maire (PS) du Xème arrondissement de Paris, Julien Bobot, a été renvoyé jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour détention d'images à caractère pédopornographique, a-t-on appris dimanche de source judiciaire, confirmant une information parue dans le Journal du Dimanche.

    Une collection importante de photographies a été retrouvée sur ses ordinateurs personnel et professionnel. Un délit d'autant plus compromettant que ce père de famille de 34 ans, chargé de mission à la Ligue de l'enseignement, est délégué aux affaires scolaires.

    Placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'exercer une activité en lien avec des mineurs, il a été convoqué devant le tribunal à une date ultérieure non précisée pour l'instant.

    Dans un communiqué publié dimanche, la mairie du Xe arrondissement a annoncé que l'élu avait démissionné de son mandat électif. «Le maire, Rémi Féraud, a accepté sa démission, qui prend effet immédiatement», affirme la mairie, qui n'a pas souhaité donner plus de précisions.

        Le Figaro - 19 mai 1009
  • VIDEO Européennes: un clip contre l'abstention ou pour faire voter UMP?

    http://www.wat.tv/video/elections-europeennes-7-juin-1ibj2_dnxs_.html

    Pour Benoît Hamon, c'est tout simplement "un mélange des genres scandaleux". Et la vidéo diffusée pour inciter les Français à aller voter lors du scrutin du 7 juin "n'est ni plus ni moins qu'un clip UMP". Elle "ne comporte aucune image du Parlement européen et se termine par des images du G20 et de Nicolas Sarkozy sans aucun rapport avec l'élection elle-même".

    Voilà pourquoi, dénonçant un détournement à des fins électorales en faveur de la majorité, le Parti socialiste a réclamé lundi la suspension de ce clip télévisé gouvernemental sur les élections européennes. "Additionné au fait que dans sa campagne, l'UMP ne distingue pas l'action du gouvernement avec les déplacements des ministres candidats ou encore les meetings du président, trop c'est trop. Ce clip publicitaire est déplacé et ne doit plus être diffusé", a affirmé le porte-parole du PS lors d'un point-presse.

    Sans être du tout socialiste, ce clip vidéo me semble être de la pure propagande en faveur de Sarközy et de l'UMP! Mais ne ne sommes pas à un scandale près avec avec la maffia de l'Elysée!

    Chez tout citoyen français normal, ce clip ne peut donner envie que de s'abstenir!

    Ni UMP ni PS! Votons national aux européennes! 

     

     

     

  • Le maréchal Bugeaud chassé de Lyon au profit de "Lalla N'Soumer"!

    Bugeaud maréchal de france.jpg
    « L’as-tu vue, la casquette, la casquette / L’as-tu vue, la casquette du Père Bugeaud… ». Voilà une chanson de naguère que l’on ne chantera plus à Lyon. Où la rue Bugeaud, située dans le VIe arrondissement de la ville, vient d’être débaptisée.

    Thomas Robert Bugeaud (1784-1849), marquis de la Piconnerie, duc d’Isly, maréchal de France, ancien vélite de la garde impériale, vainqueur d’Abd el-Kader à Sikkah (6 juillet 1836), vainqueur de la bataille d’Isly (Maroc, 14 août 1844), gouverneur de l’Algérie (1841-1847), est donc finalement tombé sous les coups du « politiquement correct ». En raison de son passé de conquérant et pacificateur de l’Algérie libérée du joug otttoman. Paradoxe si l’on veut bien se souvenir que, avant de faire son devoir de soldat, il fut hostile à la conquête de l’Algérie, « possession onéreuse dont la nation serait bien aise d’être débarrassée »…

    Mais il ne suffisait pas de chasser Bugeaud de sa rue lyonnaise. Encore fallait-il remplacer son nom par celui d’un — en l’occurrence d’une – ennemi de la France. A savoir l’obscure Lalla N’Soumer. Les organisateurs d’une « Semaine anticoloniale » – sur le thème : « Débaptisons les rues de Lyon des noms horribles » – expliquent, sans que personne ne leur claque le beignet : — On renomme la rue Bugeaud, militaire tortionnaire pendant la colonisation française de l’Algérie, en rue Lalla N’Soumer, "résistante" de la même époque.


    Qui est Lalla Fatma N’Soumer ? De son vrai nom Fatma Sid Ahmed, elle serait née vers 1830 à Ouerja, sur la route de Aïn El-Hammam (ex-Michelet), vers le col de Tirourda, des œuvres du cheik Ali ben Aissi et de Lalla Khlidja. Suivant les traditions musulmanes, on voulut la marier très jeune. Ce qu’elle refusa.

    Décrétée « folle », elle va être enfermée plusieurs semaines dans un cachot. Quand elle en sort, elle accepte d’épouser son cousin, mais refusera de consommer le mariage. Renvoyée à sa famille, elle est mise au ban du village.

    Elle sera ainsi tenue pour une sorte de possédée jusqu’à ce jour de 1852 où elle dira avoir eu une révélation d’Allah lui commandant de faire la guerre aux Français… A ce titre, elle participera à quelques combats dont celui d’Ouad Sebaou (1854). En 1857, elle sera capturée lors de la bataille d’Icherridene et emprisonnée aux Issers, puis à Tablat. Libérée, elle mourra en 1863.

    Voilà l’« héroïne » qui, avant d’avoir eu mailles à partir avec les méchants soldats français, avait surtout eu à subir – au point d’y laisser sa santé mentale – l’obscurantisme musulman. Mais ça, ça passe à l’as. Et Lalla Fatma N’Soumer aura sa rue à Lyon au détriment de Bugeaud. Et au détriment d’une véritable héroïne, la Kahina, la « Jeanne d’Arc des Aurès ». Infréquentable celle-là : avec les Kabyles, elle s’opposa jusqu’à la mort aux envahisseurs arabo-musulmans, bourreaux du Maghreb.

     (Lalla est un titre honorifique. N’Soumer signifie « de Soumer », nom du village où son père tenait une école coranique)

    ALAIN SANDERS
    Article extrait du n° 6843 de Présent, du mardi 19 mai 2009
    NPI - 19 mai 2009
  • Israël "se défendra contre l'Iran": une déclaration de guerre?

    Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré aujourd'hui, après un entretien avec le président américain Barack Obama, qu'"Israël se réserve le droit de se défendre contre l'Iran".

    AFP - Le Figaro - 18 mai 2009 - 21h.49

    Comme l'Iran n'a pas encore attaqué militairement l'Etat hébreu, le "droit de se défendre" revient à dire "le droit d'attaquer".

    Le président iranien Ahmadinejad n'avait pas tort de dénoncer la violence des Sionistes et leur désir d'un conflit qui pourrait devenir mondial.

    Israël a déjà l'arme nucléaire, ce n'est plus un secret pour personne, tandis que l'Iran ne l'a pas encore, semble-t-il.

    Il est évident que Netanyahu veut forcer la main à Obama pour une attaque "préventive" contre l'Iran...

     

  • Woody Allen reçoit 5 millions de dollars d'une marque ayant exploité son image en juif hassidique

    Allen hassidique 18 mai 09.jpg
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    ALeqM5iomlxRMY5OyVPS8ek4mS9T_hwvYA.jpg
    Woody Allen, de son vrai nom Stewart Königsberg, né en 1935 à New York (Brooklin), est issu d'une famille juive d'origne russo-autrichienne
    Le réalisateur américain Woody Allen a accepté lundi dans un tribunal de New York 5 millions de dollars de la marque de vêtements American Apparel, qu'il accusait d'avoir exploité son image illégalement.
    Woody Allen reprochait à la marque, connue pour ses campagnes publicitaires osées, d'avoir utilisé son image sans autorisation sur des affiches publicitaires, et réclamait 10 millions de dollars. Le fondateur d'American Apparel, Dov Charney, un chef d'entreprise excentrique et controversé d'origine canadienne, affirmait n'avoir rien fait de mal en utilisant cette photo qui présente Woody Allen en juif hassidique.

    Woody Allen, 74 ans, a déclaré que le juge avait reconnu la responsabilité d'American Apparel, et rejeté l'argument de la liberté d'expression présenté par Dov Charney.
    Le litige avait commencé il y a deux ans, après que la marque eut brièvement utilisé sur des panneaux d'affichage à New York et Los Angeles une photo tirée du film Annie Hall représentant le cinéaste et acteur déguisé en juif hassidique, barbe fournie et chapeau à larges bords.
    Le Point 18 mai 2009

  • Carla Bruni: de quoi se mêle-t-elle et à quel titre?

    Carla Bruni à ouagadougou.jpg

    Carla Sarközy a demandé lundi la libération de Aung San Suu Kyi, dans une "lettre ouverte au gouvernement de Birmanie", dont une copie a été transmise par l'Elysée aux agences de presse.

    "Nous savons désormais qu'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix, risque d'être condamnée à nouveau à une peine d'emprisonnement qui, compte tenu de son état de santé, menace sa vie même", écrit la première dame de France, dans cette lettre datée de lundi et portant comme entête "Carla Sarkozy".

    "Au-delà de la situation politique en Birmanie, je profite de la position qui est la mienne et de l'écho dont cette lettre pourrait bénéficier pour me faire le porte-parole de tous ceux, dans mon pays, qui trouvent intolérable le sort réservé à cette femme", écrit-elle.

    Mme Sarközy rappelle que l'opposante birmane "n'a jamais connu de violence. Simplement, elle n'a jamais cessé de lutter, pacifiquement, pour la liberté", ajoute-t-elle.

    "L'assignation à résidence d'Aung San Suu Kyi, persécutée depuis 1990, devait venir à son terme dans quelques jours. L'emprisonner, elle et tous les opposants au régime, c'est étouffer l'espérance de la démocratie en Birmanie", affirme-t-elle également.

    Selon Mme Sarközy, "c'est une question de simple humanité que de permettre à une femme malade d'être libre pour être soignée en toute confiance, alors que sa vie est clairement en danger".

    Privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années, Mme Suu Kyi, dirigeante de l'opposition birmane et prix Nobel de la Paix en 1991, devait voir sa période d'assignation à résidence expirer le 27 mai.

    Mais depuis lundi, elle est de nouveau jugée, à huis clos dans une prison au nord de Rangoun, pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des termes de son assignation à résidence.

    Aung San Suu Kyi est passible de trois à cinq ans de prison si elle est condamnée pour cette affaire, ce qui l'excluerait du paysage politique pendant les élections controversées que la junte entend organiser en 2010.

    L'armée est au pouvoir depuis 1962 en Birmanie.

    AFP. 18/05/09

    Ingérence intolérable dans les affaires intérieures de la Birmanie, Etat souverain et indépendant

  • Turquie: une jeune femme grièvement mutilée parce que soupçonnée d'infidélité conjugale...

    La jeune femme a été retrouvée dans un terrain vague. Le nez et les oreilles tranchées. Une Turque de 23 ans a été grièvement mutilée parce que sa famille la soupçonnait de tromper son mari. Ce crime d'honneur est rapporté "avec indignation" ce dimanche dans la presse turque.
     
    Les faits se sont produits samedi à Agri, (Mont Ararat), une province turque peuplée majoritairement de Kurdes. La victime, qui a également été blessée au ventre a été immédiatement hospitalisée. La jeune femme se trouve dans un état critique.


    Selon les journaux Milliyet et Hürriyet, des membres de la famille de l'époux de la victime ont torturé la jeune femme et lui ont infligé des mutilations "atroces" avant de l'abandonner à la mort. Huit suspects ont été interpellés par la police. Le mari de la victime est en cavale.
     
    Ces dernières années, le gouvernement et les associations turques ont accru leurs efforts pour éradiquer la pratique des crimes d'honneur qui fait de nombreuses victimes chaque année. Mais les sondages montrent que ces violences jouissent encore d'une large tolérance dans le sud-est anatolien à majorité kurde, où elles sont le plus souvent commises.

    carte-turquie-ankara-2361983_1378.jpg

    La pratique a parfois pris une telle ampleur que des femmes ont été tuées pour avoir discuté avec des étrangers, demandé la diffusion d'une chanson à la radio ou même pour avoir été les victimes d'un viol...

    La Turquie, sous la pression de l'Union européenne, a renforcé les peines contre les auteurs de crimes d'honneur qui peuvent désormais être condamnés à la prison à vie...

    LCI.fr - 17 mai 2009

    Une preuve de plus que la Turquie ne doit pas faire partie de l'Europe

  • Portrait d'un trans - "Fier de l'être et bien dans sa peau" mais...

    Il est né avec des chromosomes XX (femme) mais vit en homme dans la vie de tous les jours.

    R., 28 ans est un "trans". "Fier de l'être et bien dans sa peau", précise-t-il. Bien loin des images sensationnalistes véhiculées dans les médias où le terme est, selon lui, trop souvent associé à la prostitution, au porno, au mal-être ou à telle personnalité du show bizz exubérante.
     
    R. est enseignant en banlieue parisienne. Petit, il ne s'est jamais senti ni garçon, ni fille. A l'adolescence, profondément féministe, il joue sur les deux tableaux "pour provoquer des réactions", "pour sortir des clichés du rose ou du bleu", s'habillant super sexy et assumant les tâches traditionnellement dévolues au "sexe fort" comme porter les choses lourdes. Et puis, R. entend parler des "trans".

     
    Il a suivi un traitement hormonal mais ne s'est pas fait opérer. Aujourd'hui, il se considère comme masculin, c'est un trans "F to M", comprendre femme devenue homme. Physiquement, et dans la tête. Même si ses papiers d'identité disent le contraire. Pour la République, R. est toujours une femme. "Si je suis contrôlé, je me retrouve face à de gros problèmes", explique-t-il. Les exemples affluent. Dernier en date : prouver que le chèque de caution qu'il signait pour le bail de sa location n'avait pas été volé. "J'ai dû expliquer au propriétaire quelle était ma situation. Il a été relativement compréhensif mais a quand même appelé ma mère une heure durant pour lui demander qui j'étais...", raconte-t-il. 
     
    Pourquoi ne pas changer d'identité ? "Parce que c'est cher, c'est long et qu'on doit passer devant une cohorte d'experts médicaux qui devront vérifier les modifications corporelles et si on colle à l'image qu'ils se font d'un trans". Des procédures vécues comme des humiliations.

    Sur la liste des maladies mentales
     
    Première étape dans le processus de "transition" d'un sexe vers l'autre : aller consulter un psy : pour commencer une prise d'hormones, pour décider d'une opération chirurgicale. "Nous voudrions que le passage par le psy ne soit plus une étape obligée pour entamer notre parcours", revendique R. C'est comme si une femme qui souhaite avoir un enfant devait consulter un psy pendant des années avant d'avoir le droit de tomber enceinte !",* compare-t-il. La transexualité ne devrait bientôt plus figurer sur la liste des maladies mentales, comme c'était le cas pour l'homosexualité jusqu'en 1992.

    Dans son discours, revient toujours ce droit à la diversité. Sous-jacent, omniprésent. "De la même façon que les blancs ont décidé de la vie des noirs, lors de l'apartheid notamment, les bios (les hétéros, NDLR.) décident aujourd'hui de la vie des trans", déplore-t-il. R. ne veut pas être intégré dans la société. Il est déjà "dans la société".

    LCI.fr - 17 mai 2009

    * Comparaison des plus douteuses...

  • John Demjanjuk restera en prison - Camp de Sobibor en Pologne

    SobiborMuseum construit en 1993.jpg
    Camp de Sobibor - Musée construit en 1993
    chapelle de Sobibor.jpg
    Chapelle du village de Sobibor
    Gare de Sobibor.jpg
    Gare terminus du village de Sobibor
    Le camp, construit près de la gare en mars 1942, a été utilisé par les Nazis de mai 1942 à octobre 1943.  
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    De nombreux criminels de guerre nazis ont échappé à la justice allemande en raison d'un relâchement de la traque à partir des années 1970. Mais John Demjanjuk, lui, attendra son éventuel procès en détention.

    Tous les obstacles sont désormais levés. La justice allemande a estimé que John «Yvan» Demjanjuk, ancien gardien du camp nazi de Sobibor pendant la Seconde Guerre mondiale, était apte à rester en prison en attendant son éventuel procès pour son implication dans la mort de 29 000 Juifs. À moins d'une subite dégradation de sa santé physique ou mentale, ce qui sera sans doute le dernier grand procès de criminel nazi devrait donc avoir lieu en Allemagne. Cependant, de nombreux Nazis recherchés sont passés au travers des mailles de la justice allemande, qui n'a pas toujours fait preuve d'une grande diligence.

    «Ces dernières années, les poursuites judiciaires contre les criminels nazis en Allemagne ont souffert d'un manque de volonté», estime Efraim Zuroff, directeur de centre Wiesenthal de Jérusalem et l'un des derniers grands chasseurs de nazis encore en activité.

     

    90 % des criminels de guerre nazis non jugés

     

    Dans l'après-guerre immédiate, les forces d'occupation de l'Allemagne organisent à Nuremberg le procès des 24 principaux responsables du régime nazi. En 1952, lorsque la pression des alliés occidentaux pour pourchasser les criminels s'émousse, la justice allemande s'endort. Jusqu'en 1958, lorsque dix responsables de la Gestapo sont jugés à Ulm. La même année est créé le centre de Ludwigsburg, chargé d'élucider les crimes nazis. Les années 1960 sont marquées par plusieurs grands procès, dont ceux des crimes commis à Auschwitz, Treblinka et Majdanek. L'Allemagne fait son examen de conscience à travers ces procès spectaculaire. Mais peu à peu elle renonce à la traque systématique et sans relâche des auteurs des crimes.

    Le nombre des criminels traduits devant les tribunaux décline d'année en année. Depuis 1945, la justice allemande a condamné quelque 6 500 criminels de guerre nazis à des peines plutôt sévères mais, pendant la même période, les enquêteurs ont lancé 106 000 procédures : 90 % des criminels n'ont pas été traduits en justice. « Ils ont tranquillement élevé des lapins et des truites aux États-Unis ou en Amérique latine, écrit le grand juriste de la Süddeutsche Zeitung, Heribert Prantl. «La compréhension pour les criminels nazis était plus grande que la disposition à leur faire assumer la responsabilité de leurs crimes.»

    Le Conseil central des juifs en Allemagne se félicite que Demjanjuk soit enfin traduit en justice. Il y voit l'une des dernières occasions d'établir des faits concrets pour nourrir la mémoire des générations futures. Cependant, Charlotte Knobloch, sa présidente, déplore «l'indulgence» des enquêteurs à l'égard des criminels qui a coûté un temps précieux à la justice. «Une grande partie de la population de l'Allemagne d'après-guerre a enfoui la vérité effrayante des crimes nazis en estimant que l'on avait suffisamment œuvré pour la justice avec les grands procès», affirme Knobloch. Kurt Schrimm, enquêteur en chef du centre de Ludwigsburg et fer de lance d'une nouvelle génération de juristes plus motivés, rejette les accusations de lenteur. Schrimm se dit persuadé qu'il obtiendra la condamnation de Demjanjuk.

    Le Figaro - 14 mai 2009

  • Berlusconi ne veut pas d'une Italie multiethnique!

    Des clandestins refoiulés arrivent en Libye.jpg
    Des clandestins refoulés d'Italie manifestent leur colère à Tripoli - 7 mai 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les propos de Silvio Berlusconi, qui a rejeté l'idée d'une Italie multiethnique pour justifier des reconduites en Lybie, suscitent la polémique.

    Fram est désespéré. Cet adolescent gambien de 17 ans a dépensé toutes les économies que sa tante lui avait données pour gagner l'Angleterre. Vendredi, avec 226 autres clandestins, il a été ramené en Libye par des ­garde-côtes italiens. Leur embarcation avait été arraisonnée en haute mer, sur indication des autorités maritimes libyennes. C'était la première fois que Tripoli acceptait de reprendre des immigrés partis de son territoire. En deux jours, plus d'un demi-millier de clandestins interceptés en mer ont été refoulés vers ce pays.

    Ces opérations ont suscité une vive polémique. Le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni (Ligue du Nord) parle de «décision historique»: pour la première fois, Tripoli applique l'accord bilatéral sur la régulation des flux d'immigration. De Charm el-Cheikh où il se trouvait mardi, Silvio Berlusconi a affirmé que ces arrivages massifs de clandestins par voie maritime en Italie «ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d'une stratégie délibérée de bandes criminelles planifiant ces transferts de manière scientifique». Il refuse que l'Italie, avec 7 % de population immigrée, ne devienne multiethnique.

    Sur les 26 800 clandestins entrés l'an dernier en Italie, 23 000 étaient arrivés par la mer. Quelque 6 000 l'ont fait depuis le début de l'année : 85 % d'entre eux ont débarqué sur l'île de Lampedusa.

    Le pays consacre un effort important pour contrôler ses côtes. Plus d'un demi-millier de garde-côtes, vedettes et unités de la marine patrouillent en permanence dans le canal de Sicile.

    Lundi soir, le patrouilleur Spica a débarqué à Porto Empedocle (Sicile) 69 immigrés - dont seize femmes - recueillis la veille dans les eaux sous juridiction maltaise, mais dont ni La Valette ni Tripoli n'avaient voulu.

    Le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini a transmis à Bruxelles un dossier accablant sur l'internement dans les camps de transit maltais, dans des conditions d'une dureté sans équivalent en Italie. Il réclame une réunion extraordinaire de l'Union européenne pour endiguer l'afflux d'immigrés et «ne pas laisser l'Italie seule».

    Silvio Berlusconi de son côté en discutera avec Mouammar Kadhafi lors de sa venue en Italie, les 11 et 12 juin.

        Le Figaro - 12 mai 2009
  • Journée mondiale contre l'homophobie

    Homophobie.jpg
     Des transgenres à Paris, le 16 mai 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    La journée internationale contre l'homophobie, lancée à l'origine à l'initiative d'une organisation québécoise, est célébrée dans une cinquantaine de pays ce week-end pour rappeler que si "l'homosexualité n'a pas de frontières" la discrimination n'en a pas non plus.

    Cette journée intervient au lendemain de l'annonce en France que la transsexualité ne sera plus classée comme une maladie mentale, une décision gouvernementale qualifiée d'"historique" par les associations concernées.

    "Il y a 192 pays à l'ONU et, dans la moitié, l'homosexualité est encore interdite, notamment sur l'essentiel du continent africain, dans les pays arabes et en Asie", souligne Laurent McCutcheon, président de la Fondation Emergence, à l'origine de la journée contre l'homophobie.

    La première journée contre l'homophobie a été organisée au Québec en 2003 et, depuis, l'idée a été reprise dans d'autres pays.

    "Ces trois dernières années on voit des initiatives un peu partout", a indiqué M. McCutcheon à l'AFP, précisant que des manifestations devaient avoir lieu dans une cinquantaine de pays ce week-end.

    Le 17 mai a été choisi pour cette journée (International Day Against Homophobia, en anglais, connue sous l'acronyme IDAHO), car c'est un 17 mai que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales.

    "Il y a encore beaucoup de travail à faire", souligne toutefois le président d'Emergence. Soixante-sept pays seulement ont signé la déclaration relative aux "droits de l'homme et à l'orientation sexuelle et l'identité de genre", présentée l'an dernier à l'Assemblée générale de l'ONU à l'initiative de la France et des Pays-Bas. "Le Vatican n'a pas voulu la signer", relève M. McCutcheon.

    "La Russie semble être un noyau dur", a-t-il aussi estimé à propos des violences dont sont victimes des membres des communautés, gay, lesbienne ou transgenre dans ce pays.

    La Russie a maintenu vendredi son veto à la "gay pride" prévue pour coïncider samedi avec la finale du concours de l'Eurovision à Moscou, laissant ainsi planer un risque d'incidents. Lors de précédents défilés interdits en 2006 et 2007, de jeunes ultra-nationalistes avaient violemment agressé des militants gay.

    Emergence a indiqué avoir reçu des demandes de matériel promotionnel ou des annonces d'initiatives émanant d'organisations de pays comme l'Albanie, l'Allemagne, l'Australie, la Belgique, la France, l'Italie, la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis.

    En France, où plusieurs manifestations étaient prévues et où un congrès se tenait vendredi sur le respect des droits des homosexuels, le thème cette année est la "transphobie", ou refus des personnes transgenres.

    Une centaine d'homosexuel(le)s, bi- et transsexuels ont participé samedi à Paris à la première cérémonie nationale en hommage aux victimes de l'homophobie.

    Un sondage rendu public vendredi par Emergence montre que les enfants d'immigrants ont une conception nettement plus positive de l'homosexualité que leurs parents. "C'est rassurant de voir que les immigrants de la deuxième génération adhèrent aux valeurs de la société québécoise", a jugé M. McCutcheon au cours d'une conférence de presse.

    Il a indiqué que son organisation comptait s'attaquer l'an prochain à l'homophobie dans le monde du sport. "C'est tout un défi", a commenté la ministre québécoise de l'Immigration Yolande James qui assistait à la présentation.

     

  • Allocution de Ban Ki-Moon censurée par la presse

    Allocution de ban ki moon censurée par la presse.jpg
    Allocution de Ban Ki-Moon lors de la 63ème cession de l'Assemblée générale pour le 60ème anniversaire de l'admission d'Israël [à l'ONU]
    11 mai 2009

  • OLIVIER MESSIAEN - Quatuor pour la fin du temps - 4ème mouvement: intermède

    O.Messiaenjpg.jpg
    Olivier Messiaen, compositeur français (1908- 1992)

    podcast
    Ce Quatuor a été écrit pendant la captivité d'Olivier Messiaen dans le camp de Görlitz (Silésie) et créé dans ce camp le 15 janvier 1941 avec trois autres prisonniers de guerre.
    Cet extrait est le quatrième mouvement du "Quatuor pour la fin du temps" (qui en comporte huit), intitulé "Intermède".
    Envoi de G.R. que nous remercions

  • Les transsexuels ne sont plus des malades mentaux à partir du 16 mai 2009

    Trans ne sont plus des malades mentaux.jpg
    Manif de prostituées et de transsexuels en 2007 à Paris
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La transsexualité ne sera plus classée en France comme une maladie mentale, une décision gouvernementale qualifiée samedi d'"historique" par les associations concernées, à la veille de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie.

     La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a saisi "ces derniers jours" la Haute autorité de santé en vue d'un décret sortant la transsexualité de la catégorie des affections psychiatriques, a déclaré une porte-parole du ministère.

    Jusqu'à présent, les transsexuels bénéficiaient d'une exonération du ticket modérateur pour leur prise en charge médicale au titre d'une affection de longue durée classifiée ALD23 pour "troubles récurrents ou persistants".

    Pour le ministère de la Santé, il s'agit d'un "signal fort envoyé à l'ensemble de la communauté", les transsexuels ressentant "cette admission en ALD23 comme stigmatisante".

     

    Cette classification, découlant de celle de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), était aussi liée au fait que la transsexualité figurait sur la liste des pathologies recensées dans le manuel médical DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) auquel se réfère le corps médical, tout comme l'était l'homosexualité il y quelques années.

    Dans une tribune parue dans Le Monde daté de dimanche-lundi, de nombreuses personnalités dont la première secrétaire du PS Martine Aubry, la communiste Marie-George Buffet, le Vert Daniel Cohn-Bendit ou encore les Prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi (médecine) ou Elfriede Jelinek (littérature), ont demandé à l'OMS "de ne plus considérer les transsexuels comme atteints de troubles mentaux".

    C'est parce que l'OMS avait décidé le 17 mai 1990 de sortir l'homosexualité de la liste des maladies mentales, que cette date a été retenue pour la Journée mondiale contre l'homophobie, célébrée dimanche et dès samedi dans de nombreux endroits.

    Il est donc symbolique que la France choisisse ce moment-là pour être "le premier pays au monde" à "supprimer la transidentité de la liste des maladies mentales", a commenté le Comité IDAHO (International Day Against Homophobia and transphobia).

    Cette "décision historique" est aussi "une explosion d'espoir pour toutes les personnes trans du monde", a estimé Joël Bedos, secrétaire général du Comité IDAHO.

    L'association Homosexualités et Socialisme (HES) a "salué" également cette annonce qui répond "à une revendication portée de longue date" de la communauté lesbienne, gay, bi et trans de France (LGBT). Pour HES, il est "temps, à présent, de passer du symbole aux actes concrets, en luttant contre les violences et les discriminations qui pèsent sur les trans".

    Car au-delà de "cette mesure de déclassification, il reste encore beaucoup à faire pour que le transsexuels (...) soient pleinement reconnus comme des citoyens de première zone", a insisté pour sa part la coordination Inter-LGBT.

    AFP. 16/05/09

  • Suicide d'Amaury, 15 ans, handicapé physique: "certains élèves se moquaient de lui"

    Amaury suicide collège.jpg
    L’ambiance était pesante hier au collège privé Haffreingue de Boulogne-sur-Mer, les élèves restaient sous le choc après l’annonce de la mort d’un de leurs camarades. Amaury, 15 ans, en classe de 3ème , s’était jeté la veille du troisième étage de l’établissement. Vers midi, ce jeudi, il aurait quitté sa classe de cours et a gagné l’escalier de service.
    A environ 12 mètres du sol, il aurait enjambé une rambarde puis serait tombé dans le vide avant de chuter, la tête la première, dans la cour de récréation sous les yeux de nombreux témoins. Il a été transporté d’urgence dans un état critique à l’hôpital où il est décédé dans la soirée.

     

    Selon certains amis, il supportait mal ses problèmes de santé à la hanche qui le handicapaient. Se déplaçant avec des béquilles, il devait régulièrement s’absenter pour des examens. « J’ai vu le corps à terre, raconte Anne-Charlotte, on reste sous le choc. Il était un peu diminué physiquement et certains élèves se moquaient de lui.

      Fils de médecins, Amaury n’aurait pas laissé de lettre, selon les autorités, pour expliquer son geste désespéré. « Il ne parlait pas beaucoup, il était souvent devant son ordinateur. En apparence, rien ne laissait présager une telle issue », confie un proche de la famille.


    Sur les grilles de l’établissement, proche du centre-ville, plusieurs adolescents ont accroché des roses blanches avec des mots de condoléances.

    (Leparisien.fr- 16 mai 2009)