Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1761

  • Les juifs iraniens ne sont pas persécutés - "Ce que disent les juifs d'Iran"

    Juif d'Iran en train de prier synagogue de Shiraz 1999.jpg
    Juif iranien en train de prier à la synagogue de Shiraz - 1999
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les juifs d’Iran sont l’objet de tous les fantasmes, fantasmes alimentés par les déclarations du président Ahmadinejad niant le génocide ou le minimisant. Une exposition de caricatures sur la Shoah, largement négationniste, s’était tenue à Téhéran en décembre 2005. Il est surprenant, dans ces conditions, que les juifs d’Iran soient la principale communauté juive au Proche-Orient (après celle d’Israël, bien évidemment).

    Roger Cohen, journaliste au New York Times, a séjourné en Iran. Il en a rapporté plusieurs articles très intéressants dont l’un, publié le 22 février 2009 sur le site du journal, s’intitule « What Iran’s Jews Say ». Extrait.

    " Ispahan. Sur la place de la Palestine, en face d’une mosquée appelée Al-Aqsa, il y a une synagogue où les juifs de cette ancienne cité se rassemblent à l’aube. Sur le portique, une bannière : “La communauté juive d’Ispahan salue le 30e anniversaire de la révolution islamique”.

    Les juifs d’Iran enlèvent leurs chaussures, attachent les phylactères autour de leur bras, et prennent place. Le murmure des prières en hébreu s’élève à travers la synagogue encombrée de beaux tapis et de plantes tristes. Soleiman Sedighpoor, un marchand d’antiquités au magasin plein de trésors, conduit le service sous un chandelier.

    J’avais rendu visite à Sedighpoor, 61 ans, les yeux clairs, le jour précédent dans sa petite échoppe poussiéreuse. Il m’avait vendu, avec réticence, un bracelet de perles avec des miniatures perses. Les pères achètent et les enfants vendent, a-t-il murmuré, avant de m’inviter à la synagogue. J’avais accepté et lui avais demandé ce qu’il pensait des slogans “Mort à Israël” (“Mag bar Esrael”) qui ponctuaient la vie en Iran.

    “Laissez-les dire ‘mort à Israël’, a-t-il répondu. Je suis dans cette boutique depuis 43 ans et je n’ai jamais eu de problèmes. J’ai rendu visite à des proches qui habitent en Israël, mais quand je vois ce qui s’est passé à Gaza, je manifeste comme un Iranien.”

    Le Proche-Orient est une région inconfortable pour les minorités. Pourtant, 25 000 juifs environ vivent en Iran, la plus grande minorité juive avec celle de Turquie dans le Proche-Orient musulman. Il y a plus d’une dizaine de synagogues à Téhéran. Ici, à Ispahan, quelques-unes accueillent une communauté de 1 200 juifs, descendants d’une communauté vieille de 3 000 ans.

    Durant les dernières décennies, depuis la création de l’Etat d’Israël et la révolution islamique de 1979, le nombre de juifs a diminué de 190 000. Mais l’exode n’a pas été comparable à celui des pays arabes, dont 800 000 juifs ont émigré en Israël. En Algérie, en Tunisie, en Egypte et en Irak – des pays où vivaient plus de 485 000 juifs en 1948 –, il en reste moins de 2 000.

    Bien sûr, le cycle inachevé des guerres d’Israël se sont déroulées contre des Arabes, non des Perses, ce qui explique en partie cette différence. Et pourtant, un mystère persiste au sujet les juifs iraniens. Il est important de décider ce qui est le plus important : les invectives d’annihilation anti-israéliennes, le déni de l’holocauste et autres provocations, ou le fait que la communauté juive vit, travaille, prie dans une relative tranquillité.

    Je préfère sans doute les faits aux mots, mais j’affirme que la réalité de la civilité des Iraniens à l’égard des juifs nous dit plus sur l’Iran – sa sophistication et sa culture – que la rhétorique enflammée.

    C’est peut-être parce que je suis juif et que j’ai été traité avec tant de chaleur en Iran. Ou peut-être parce que j’ai été impressionné par le fait que la fureur provoquée par Gaza et relayée par les affiches et la télévision ne se soit jamais transformée en insultes ou en violences contre les juifs.

    Ou peut-être parce que je suis convaincu que la caricature du “mollah fou” et le parallèle entre tout compromis avec l’Iran et Munich (1938) – une position populaire dans certains cercles américains – sont trompeurs et dangereux."

    (Source: Alain Gresh - Nouvelles d'Orient - Blogs DIPLO - 26 février 2009)

     

  • L'Iran comparée à l'Allemagne nazie pour avoir critiqué la colonisation sioniste

    Silvan Shalon vice prmeir Ministre Auschwitz.jpg
    Silvan Shalom, vice-Premier ministre israélien, à Auschwitz le 21 avril 2009

    Silvan Shalom, vice-Premier ministre d'Israël, a comparé l'Iran à l'Allemagne d'Adolf Hitler, au lendemain d'une diatribe anti-israélienne du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Genève, mardi sur le site de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne.

    "Ce que l'Iran essaie de faire maintenant n'est pas du tout éloigné de ce que Hitler avait fait avec le peuple juif il y a 65 ans", a déclaré M. Shalom devant la presse, à l'entrée du camp d'Auschwitz où devait débuter une Marche des Vivants annuelle en hommage aux victimes de l'Holocauste.

    "L'Iran n'abandonnera jamais son ambition de faire revivre l'empire persan. Ils veulent contrôler tout le monde musulman, ils veulent contrôler les champs pétroliers et dominer la région pour y créer une nouvelle superpuissance", a-t-il ajouté sous le célèbre portail d'Auschwitz frappé de l'inscription "Arbeit macht frei" (Le travail rend libre).

    Plusieurs milliers de jeunes d'Israël et de la diaspora juive dans le monde se sont réunis mardi pour une Marche des Vivants, sur le site du camp d'Auschwitz-Birkenau installé en Pologne par les Nazis allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus de 1,1 million de personnes, dont un million de juifs, ont péri dans ce camp, devenu symbole de l'Holocauste.

    "Israël ne pourra jamais accepter l'idée de voir l'Iran se doter d'une bombe nucléaire, puisque nous entendons le président iranien et les autres leaders dire qu'Israël n'a pas le droit d'exister, qu'il doit disparaître des cartes, et qu'ils vont tout faire pour détruire Israël", a martelé M. Shalom.

    AFP 21/04/09

  • Récession: le géant allemand de l'acier va supprimer plus de 4000 postes

    Ekkehard Schulz président ThyssenKrupp.jpg
    Ekkehard Schulz, président de ThyssenKrupp

    Le géant allemand de l'acier, ThyssenKrupp, aussi connu pour ses ascenseurs, envisage de supprimer plus de 4.000 emplois pour faire face à la crise, affirme le journal Welt am Sonntag dimanche.

    2.000 emplois sont menacés dans la division acier ainsi que 2.000 emplois commerciaux, selon le journal qui cite des sources proches de l'entreprise.

    A ces quelque 4.000 suppressions de postes devraient s'en ajouter d'autres, liées à un plan d'économies déjà annoncé fin mars, ajoute WamS.

    Le conseil de surveillance de ThyssenKrupp a approuvé fin mars une réorganisation du groupe en deux grandes divisions au lieu de cinq, censée permettre de mieux affronter la crise et d'économiser au total jusqu'à 500 millions d'euros par an.

    Selon WamS, la moitié de ces 500 millions d'euros d'économies sera obtenue via des suppressions de postes. Des experts cités par le journal estiment qu'il faudra supprimer "des milliers" d'emplois pour économiser 250 millions.

    ThyssenKrupp souffre notamment des difficultés du secteur automobile (il fabrique notamment des lignes d'assemblage) et des chantiers navals, victimes de la récession.
    Le groupe employait fin 2008 environ 197.000 salariés dans le monde, dont 84.500 en Allemagne.
  • Arrestations de migrants à Calais avant la venue d'Eric Besson

    Migrants interpellés à Calais 21 avril.jpg
    Dans le port de Calais le 21 avril 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Près de 200 migrants ont été interpellés entre lundi soir et mardi matin dans la région de Calais lors d'une importante opération de police visant les passeurs selon les autorités, à 48 heures d'une visite sur place du ministre de l'Immigration Eric Besson.

    Près de 500 policiers et gendarmes, dont près de 300 rien qu'à Calais, sont intervenus sur quatre sites. Près de 150 migrants, essentiellement des Afghans, ont été interpellés à Calais, et 44 sur des aires d'autoroute de la région, selon la préfecture du Pas-de-Calais.

    "Nous avons constaté ces dernières semaines que, loin de se calmer, la pression, à Calais notamment, s'amplifiait avec une augmentation du nombre de migrants et le développement d'une assez grande agressivité contre les riverains, contre les forces de sécurité. Je souhaitais donner un coup d'arrêt à ce développement", a déclaré sur place le préfet Pierre de Bousquet de Florian.

    "Les gens veulent tellement flatter M. Besson qu'ils en rajoutent avec une opération de "nettoyage" pour faire croire que tout va bien, tout est propre, qu'il y a moins de migrants", a déploré Jean-Claude Lenoir, vice-président de l'association d'aide aux migrants Salam.

    "Les associations essayent d'apporter leur contribution, mais on voit qu'aujourd'hui en France, la seule communication est la répression", a-t-il ajouté, tout en précisant n'avoir vu aucune violence policière lors de cette opération.

    Le préfet a réfuté le terme de nettoyage : "On a interpellé des gens qui étaient identifiés. On n'a pas pris tout le monde. C'est une opération judiciaire et pas administrative".

    Cette intervention n'est, selon le préfet "pas mécaniquement liée à la visite d'Eric Besson, même si elle est cohérente avec les instructions que nous avons reçues".

    "Il ne peut être dit que passeurs et trafiquants font la loi. Les valeurs de base ont été mises en doute, il fallait réaffirmer que force doit rester à la loi", a justifié Eric Besson à Paris.

    Le ministre doit se rendre jeudi à Calais où il était déjà venu le 27 janvier. Il s'était alors engagé à "exposer des solutions" au problème des migrants d'ici le 1er mai.

    La ville "est prise en otage par la Grande-Bretagne" a estimé la maire de Calais Natacha Bouchart (UMP) en demandant à M. Besson de reprendre les négociations des accords internationaux (la Grande-Bretagne ne figure pas dans les accords de Schengen).

    Mme Bouchart estime à plus de 800 le nombre de migrants actuellement à Calais, une situation "ingérable".

    Harlem Désir, membre de la direction du PS, a qualifié l'opération policière de "mise en scène médiatique déplorable destinée à faire oublier l?échec du gouvernement sur la question de l?immigration".

    Les quelque 200 personnes au total arrêtées ont notamment été placées en garde à vue à Calais, Coquelles, Boulogne-sur-Mer et Lille.

    Débutée peu après 07H00, l'opération à Calais autour du principal campement de fortune des migrants, appelé "la Jungle", s'est terminée vers 10H30.

    Depuis la fermeture en novembre 2002 du centre de la Croix-Rouge à Sangatte, des centaines de migrants (entre 600 et 800, Afghans, Erythréens, Somaliens, Soudanais, Iraniens, Nigérians, Kurdes...) errent dans le Calaisis dans l'espoir de gagner clandestinement l'Angleterre, notamment en montant à bord de camions embarquant dans des ferries.

    Près de 200 migrants ont été interpellés entre lundi soir et mardi matin dans la région de Calais, dans le nord de la France, point de passage quasi obligé de centaines de clandestins.

    AFP 21/04/09

    Et après, qu'est-ce qu'on en fait?

  • Viol collectif dans le RER A

    Agression et viol dans un train de banlieue.jpg

    Les policiers de la sûreté départementale des Yvelines mènent, depuis hier matin, une enquête "délicate" sur une affaire de viol collectif. Une lycéenne de 18 ans a déclaré avoir été violée, samedi matin, dans un train entre les gares de Poissy et des Mureaux (Yvelines) par deux ou trois jeunes hommes. Traumatisée, la victime a déposé plainte, quelques heures après l’agression, au commissariat de Poissy.

    Devant la gravité des faits décrits, le parquet de Versailles a saisi, hier, la sûreté départementale des Yvelines. La jeune fille doit être à nouveau entendue aujourd’hui.

    Samedi à l’aube, de retour d’une soirée parisienne, la lycéenne prend le RER A à la station Châtelet, à Paris, et s’arrête en gare de Poissy pour rejoindre un train de banlieue et regagner le domicile de ses parents. Selon son témoignage, vers 7 heures du matin, elle monte dans la dernière rame où se trouvent six ou sept jeunes âgés d’une vingtaine d’années. Elle s’assied sur une banquette et branche son lecteur MP3. L’un des jeunes se serait alors approché d’elle avant d’essayer de lui arracher les oreillettes de son baladeur. Après cet incident, la jeune fille veut descendre à l’arrêt suivant pour changer de compartiment.

    Mais, toujours selon ses déclarations, un membre du groupe se serait interposé puis l’aurait attrapée par le col. « Il m’a dit : Tu fais quoi ? Et on s’est embrouillés. Il m’a saisie à la gorge », déclare-t-elle sur procès-verbal aux policiers. La victime aurait alors porté des coups de pied à son agresseur pour lui faire lâcher prise. En vain. C’est à ce moment que ses complices l’auraient rejoint avant de donner des gifles à la jeune fille immobilisée au sol. « Toujours selon ses propos, ses agresseurs lui ont arraché ses vêtements, précise une source proche de l’affaire. Deux ou trois hommes l’auraient ensuite violée. » Lorsque le train arrive aux Mureaux, la petite bande descend, en prenant soin d’emporter le lecteur MP3, le téléphone portable et les papiers de leur victime.

    « C’est une affaire gravissime », souligne le parquet de Versailles qui prend très au sérieux les déclarations de la victime présumée. Trois préservatifs ont été retrouvés dans la rame dans laquelle l’agression aurait eu lieu. La jeune femme, qui se serait beaucoup débattue, porte des ecchymoses sur plusieurs parties du corps. L’expertise médicale, pratiquée le jour des faits, établit qu’elle a subi des rapports sexuels très récents.


    Les bandes de vidéosurveillance de la gare des Mureaux ont déjà été étudiées mais elles ne permettraient pas d’identifier les agresseurs... A quoi servent alors ces caméras?

    Les enquêteurs de la sûreté, qui gardent à l’esprit l’agression antisémite inventée de toutes pièces, en juillet 2004, par une jeune femme dans le RER D, devaient aller récupérer, hier, d’autres vidéos à la gare Saint-Lazare à Paris. Par ailleurs, la police recherche tout témoin qui se trouvait dans le train au moment de l’agression ou qui aurait aperçu un groupe d’individus à la gare des Mureaux aux alentours de 7 heures du matin.


    « Il nous arrive d’être abusés par des femmes déclarant avoir été violées alors que ce n’est pas le cas, confie un enquêteur. 

     Jointe hier, la mère de la jeune fille a sobrement confié que « son enfant voulait se reconstruire ». « C’est une épreuve très difficile. On la protège énormément, précise la maman. Elle essaie de positiver en se disant qu’elle est encore en vie… »

    Le Parisien 21 avril 20O9

    Elle a été violée et on ne la croit pas à cause d'une fausse agression antisémite!

  • VIDEO C'est un ami du fils de Sarközy, Pierre alias "Mosey" dans le showbiz...

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJan2.html

    Un rappeur «hardcore» proche du fils Sarközy ? A première vue, cela paraît surprenant... Et pourtant, il y a cinq ans, Poison a fait ses premiers pas dans le rap, parrainé par Pierre Sarkozy, alias Mosey, producteur de hip hop. Actuellement, il n'est plus produit par le fils du président mais les deux hommes sont toujours amis. Poison vient de sortir son album baptisé «Vue d'ici». Nous l'avons rencontré dans le quartier de la Goutte- d'or à Paris. Il nous raconte son parcours...

     

  • Le coup du Kärcher - Sarközy annonce une lutte renforcée contre "les bandes" pour tromper, une fois de plus, les électeurs à la veille des européennes

    Nouvelles promesses contre l'insécurité.jpg
    A Nice, le 21 avril 2009 avec Christian Estrosi
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Nicolas Sarközy a détaillé mardi à Nice son nouvel arsenal contre les bandes violentes et promis de faire passer la lutte contre l'insécurité "à la vitesse supérieure", malgré les critiques de ses détracteurs sur la reprise de ce thème à des fins politiques à la veille des européennes.

    Dans la foulée d'une série récente de faits divers violents impliquant des groupes de jeunes immigrés, le chef de l'Etat a longuement justifié sa décision controversée de renforcer la législation contre ce phénomène.

    Devant le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, chargé de rédiger une proposition de loi les reprenant, Nicolas Sarközy a redit sa volonté de faire de "l'appartenance consciente à une bande un délit", ainsi qu'il l'avait annoncé il y a un mois à Gagny (Seine-Saint-Denis).

    "Je ne suis pas homme à accepter ce qui se passe, je ne laisserai pas se développer le phénomène des bandes, c'est clair", a-t-il asséné en retrouvant les airs martiaux du ministre de l'Intérieur qu'il fut.

    Au passage, il a raillé "ceux qui commentent au lieu d'agir" et qui ont dénoncé cette mesure "liberticide" et "inefficace". "Faut savoir", a-t-il moqué, "soit c'est inefficace, dans ce cas-là ce n'est pas liberticide. Soit c'est liberticide et dans ce cas ça doit avoir un début d'efficacité".

    Sur le même ton, le président a défendu sa volonté de faire de l'intrusion dans un établissement scolaire un délit. "L'entrée de la violence dans les écoles, c'est un scandale, je n'ai pas l'intention de laisser nos établissements scolaires ouverts à tous vents", a-t-il promis.

    Fermeté encore lorsque Nicolas Sarközy a soutenu, sous les applaudissements d'une salle pleine à craquer de policiers et de gendarmes, l'interdiction de la cagoule dans les manifestations, après les violences survenues en marge du sommet de l'Otan à Strasbourg.

    Plus généralement, il a défendu sa politique pénale depuis 2002, des peines plancher à la rétention de sûreté, s'attribuant les lauriers d'une baisse "de 15%" de la délinquance.

    Montre sarközy.jpg

    Une très belle montre

    Mais surtout, Nicolas Sarközy a tenu à désamorcer les critiques de tous ses adversaires, à droite comme à gauche, qui lui reprochent d'avoir sciemment réenfourché le thème de l'insécurité à des fins politiques, à moins de deux mois des européennes.

    "On m'en a tellement fait des reproches sur ce qui était qualifié d'obsession sécuritaire. Voilà maintenant qu'on vient dire que j'étais plus obsédé du tout", a raillé le président. "Depuis 2002, sept ans, il n'y pas un jour sans que je me sois préoccupé de cette question".

    Dénonçant dans la foulée la "naïveté" de l'ex-Premier ministre Lionel Jospin, il a même promis de "passer à la vitesse supérieure" dans "la lutte contre les voyous et les délinquants". Notamment en instituant, au profit des victimes, un droit à un avocat "dès la minute de l'agression".

    AFP. 21/04/09

  • Besancenot ne peut pas entrer dans Gaza sous blocus israélien

    En tournée en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, Olivier Besancenot s'est vu refuser l'entrée de la bande de Gaza par les autorités israéliennes. "On a été reconduits par les autorités israéliennes", explique le dirigeant du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), précisant avoir attendu deux ou trois heures en vain au point de passage d'Erez, entre Israël et le territoire palestinien. "La raison invoquée, c'est que les délégations politiques n'ont pas le droit de rentrer à Gaza", contrairement aux délégations humanitaires et diplomatiques, ajoute-t-il.

    Pour obtenir l'autorisation d'entrer à Gaza, une demande doit être déposée plusieurs jours à l'avance auprès de l'armée, qui décide en dernière instance.
    Israël maintient un blocus de ce territoire administré par le Hamas, théâtre d'une opération israélienne ayant fait plus de 1.400 morts palestiniens fin 2008-début 2009. Le dirigeant du NPA a rencontré samedi des militants d'extrême gauche, israéliens et palestiniens, juifs et arabes, engagés "dans la lutte contre l'occupation israélienne". Il s'est entretenu dimanche à Naplouse avec Hussein Khader, député du parti Fatah de Mahmoud Abbas. Le leader anticapitaliste a prévu de se rendre dans le camp de réfugiés de Bethléem, en Cisjordanie, avant de s'entretenir avec le militant pacifiste israélien Uri Avneri...
    Le Point - 20/04/09
    Tout le monde sait qu'on ne peut pas faire du tourisme à Gaza... Mais, apparemment, le petit facteur l'ignorait... Quelle  comédie qui ne peut tromper que les naïfs!

  • VIDEO Scandale à Genève! Le président iranien fait tomber les masques

    http://www.dailymotion.com/video/x91jfn_ahmadinejad-tappe-dans-le-mille-et_news

  • Que font ces Tamouls en France?

    Manif Tamouls.jpg
    Manifestation des Tamouls en plein Paris - 20 avril 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les vitres de trois autobus de la RATP, de deux voitures et d'un camion ont été brisées lundi en début de soirée lors d'une manifestation regroupant plusieurs centaines de Tamouls dans le secteur de la gare du Nord à Paris. Deux cent dix personnes ont été interpellées, dont 164 placées en garde à vue, selon un bilan communiqué à 23h30 par la préfecture de police.



    Au début de la manifestation, les Tamouls criaient «Peuple français, réagis» ou «M. Sarkozy, aidez-nous, aidez-nous» et distribuaient des tracts annonçant que «1496 civils tamouls, dont 476 enfants» ont été tués lundi par l'armée du Sri-Lanka, qui a intensifié son offensive contre les rebelles.

    Puis des incidents ont éclaté, des manifestants ont renversé des poubelles au milieu de la rue et certains d'entre-eux ont jeté des bouteilles sur les forces de police, ont constaté les journalistes.

    Vers 21 heures, les manifestants étaient dispersés et le quartier retrouvait son calme.

     

     Le conflit au Sri Lanka a fait plus de 70.000 morts en 37 ans. La rébellion des Tigres tamouls est très affaiblie, et va probablement perdre la guerre. Lundi, le gouvernement du Sri Lanka a adressé un ultimatum aux rebelles, les sommant de se rendre dès mardi. Trente-cinq mille civils ont fui ces derniers jours la dernière zone encore aux mains de la guérilla séparatiste.

    D'après des experts, la guerre au Sri Lanka s'explique en partie par le ressentiment de la majorité cinghalaise à l'égard de la minorité tamoule soupçonnée d'avoir été favorisée par le colonisateur britannique jusqu'à l'indépendance de l'ex-Ceylan en février 1948. Confronté à un régime sri-lankais dominé par des Cinghalais, des Tamouls radicaux avaient fondé en 1972 les Nouveaux tigres tamouls devenus le LTTE en mai 1976.

    Le Parisien - 20/04/09

  • Un phénomène historique ancien

    Israël a commencé en début de soirée à commémorer la "journée de la Shoah", lors d'une cérémonie à la mémoire des six millions de juifs tués par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

    Le début de cette commémoration a eu lieu quelques heures après que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui avait qualifié par le passé la Shoah de mythe, eut provoqué un tollé pour des propos prononcés à la conférence sur le racisme de "Durban II" à Genève.

    Le président israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont assisté à une cérémonie au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, où les survivants de la Shoah ont allumé six bougies à la mémoire des victimes.

    "L'antisémitisme est un phénomène historique ancien. Si quiconque pensait qu'après ces événements atroces de la Shoah, ce phénomène disparaîtrait, il est évident aujourd'hui qu'il a tort", a déclaré M. Netanyahu dans un discours.

    Le Figaro - 20 avril 2009

  • Sarközy et Kouchner appellent l'UE à "la plus grande fermeté"...

    Kouchner pas de compromis possible.jpg

    La France a appelé lundi l'Union européenne à faire preuve d'une "extrême fermeté" après le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la conférence de "Durban II" sur le racisme à Genève, qualifié par Paris d'"appel intolérable à la haine raciste".

    Le discours prononcé par le président iranien constitue "un appel intolérable à la haine raciste" et "il bafoue les idéaux et les valeurs inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme", a déclaré dans un communiqué le président Nicolas Sarkozy.

    Le chef de l'Etat, "qui avait déjà rejeté des propos inacceptables tenus en d'autres circonstances par le président iranien, condamne totalement ce discours de haine", dit le communiqué de la présidence française.

     M. Sarközy "appelle à une réaction d'une extrême fermeté de l'Union européenne", ajoute le texte.

    Bernard Kouchner a affirmé de son côté qu'"aucun compromis n'est possible" face aux déclarations anti-israéliennes du président iranien. Ce dernier a critiqué la création d'Israël après 1945, l'assimilant à un "gouvernement raciste", lors de son discours lundi devant les participants à la Conférence de l'ONU sur le racisme à Genève.

  • Coup de colère d'israël contre la Suisse: la neutralité a des limites!

    Hans-Rudolf Merz 19 avril 09.jpg
    Le président suisse Hans-Rudolf Merz rencontre Ahmadinejad le 19 avril 2009

    Israël a rappelé lundi pour consultations son ambassadeur en Suisse pour protester contre la conférence de "Durban II" sur le racisme qui s'est ouverte à Genève en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, bête noire de l'Etat hébreu.

    Après avoir multiplié les critiques contre un forum qu'il juge anti-israélien et antisémite, Israël, excédé par la présence de M. Ahmadinejed et sa rencontre, dimanche soir, avec le président suisse Hans-Rudolf Merz, a décidé de rappeler "immédiatement" son ambassadeur à Berne, Ilan Legari, pour consultations.

    La décision a été prise par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman pour "exprimer le mécontentement (d'Israël) sur la tenue de la conférence de Durban II à Genève à laquelle participe un raciste, négationniste de la Shoah, qui déclare publiquement son intention de rayer Israël de la carte", selon un communiqué des Affaires étrangères.

    Parallèlement, le ministère israélien des Affaires étrangères a convoqué la diplomate en charge de l'ambassade de Suisse à Tel-Aviv, Monika Schmutz-Kirgoz, pour lui faire part de sa protestation, selon le communiqué.

    Parlant à l'ouverture de la séance hebdomadaire du gouvernement, M. Netanyahu a accusé le président iranien d'être lui-même un "raciste".

    "Au moment où nous nous apprêtons à commémorer les victimes de la Shoah, une conférence qui prétend lutter contre le racisme accueille un raciste et un négationniste de la Shoah qui ne cache pas son intention de rayer Israël de la carte", a-t-il déclaré.

    "Je félicite les pays qui ont décidé de boycotter ce festival de haine", a-t-il ajouté, en allusion aux nombreux pays --dont les Etats-Unis-- qui ont décidé de ne pas participer à Durban II.

    Israël commémore à partir de lundi soir le jour annuel du souvenir de la Shoah, l'extermination de six millions de juifs par les nazis.

    "Je suis profondément peiné et indigné qu'en un tel jour s'ouvre une conférence raciste à Genève avec comme principal intervenant personne d'autre que Mahmoud Ahmadinejad, un homme qui appelle à rayer Israël de la carte et qui nie l'Holocauste", a déploré dans un communiqué le président israélien Shimon Peres.

    "Tout doit avoir une limite, même la neutralité de la Suisse", a-t-il ajouté.

    Le prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, interrogé par la radio publique israélienne de Genève, a affirmé lundi que "la place du président iranien est en prison et non dans une conférence contre le racisme".

    "Il faut l'arrêter pour crime contre l'humanité car il appelle à la destruction d'un peuple entier et ainsi met en danger toute l'humanité", a-t-il ajouté.

    Israël et les Etats-Unis avaient claqué la porte de la première Conférence de Durban en 2001 en Afrique du sud pour protester contre le ton antisémite de la réunion.

    Avigdor Lieberman, lui-même accusé d'être un raciste pour sa rhétorique contre la minorité arabe d'Israël, a affirmé dans un communiqué que "l'invitation à cette conférence internationale d'Ahmadinejad, un raciste connu pour ses appels à la destruction d'Israël, révél(ait) clairement les objectifs réels de ce forum".

    Pour sa part, le Hamas, qui administre Gaza, s'en est pris aux pays ayant décidé de boycotter la conférence, les accusant de "cautionner les crimes" commis par Israël contre les Palestiniens.

    AFP 20/04/09

     

     

  • Le président iranien critique Israël, l'UE quitte la salle

    Conférence racisme européens quitent la salle pdt discours.jpg
    L'UE quitte la salle pendant le discours du président iranien  - 20 avril 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié Israël de "gouvernement raciste" lundi à Genève lors du premier jour de la Conférence de l'ONU sur le racisme, provoquant le départ des Européens présents.

    "Après la fin de la Seconde guerre mondiale, les Alliés ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive", a expliqué M. Ahmadinejad.

    "Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée", a-t-il lancé dans une claire allusion à Israël.

    "Des efforts doivent être fait pour mettre un terme aux abus des Sionistes et de leurs partisans", a poursuivi le président iranien, provoquant le départ de la salle du siège de l'ONU des 23 représentants européens présents sous les huées des participants.

    "Dès lors qu'Israël était stigmatisé à la tribune par le président iranien, nous en avons tiré les conséquences en nous retirant de la salle pour bien marquer notre rejet absolu de tels propos", a expliqué l'ambassadeur de France Jean-Baptiste Mattéi.

    "Nous devions être vigilants sur tout dérapage", a-t-il ajouté. "Cette conférence ne doit pas devenir une tribune anti-israélienne. Nous l'avons dit depuis le départ", a-t-il encore souligné.

    A l'issue de ce discours de plus de 30 minutes, l'ONU a dénoncé "le langage" utilisé par le président iranien.

    "Nous déplorons fortement le langage utilisé par le président iranien. De notre point de vue, le discours était totalement déplacé pour une conférence destinée à faire fleurir la diversité et la tolérance", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navi Pillay.

    Quelques heures avant, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait mis en garde M. Ahmadinejad contre tout amalgame entre sionisme et racisme, lors d'une rencontre en tête-à-tête.

    Les pays européens présent avaient prévenu qu'ils quitteraient la salle si M. Ahmadinejad, connu pour ses diatribes anti-israéliennes, proférait "des accusations antisémites".

    La Conférence de l'ONU sur le racisme qui doit assurer le suivi de celle organisée en 2001 à Durban en Afrique du Sud s'est ouverte lundi à Genève dans un climat tendu en l'absence d'une dizaine de poids lourds occidentaux dont les Etats-Unis, le Canada, Israël, l'Allemagne, l'Italie, l'Australie et la Pologne.

    AFP. 20.04.09

  • Miracle en Allemagne

    Un enfant de cinq ans a fait une chute de cinq étages dont il s'est tiré quasi indemne, souffrant seulement de quelques contusions, a indiqué dimanche la police locale.

      L'enfant jouait avec d'autres enfants samedi sur le balcon d'un immeuble à Dietzenbach, dans l'ouest de l'Allemagne, lorsqu'il a perdu l'équilibre, a chuté et atterri sur une pelouse cinq étages plus bas, selon la police.

    Il a été transporté aussitôt à l'hôpital, où le personnel a constaté qu'il ne souffrait de quasiment rien, juste quelques contusions.

    AFP. 19/04/09

  • En cours d'expulsion, John Demjanjuk obtient un sursis jusqu'au 23 avril - Barbarie contre un vieillard grabataire

    Demjanjuk sorti de chez lui à Seven Hills le 14 avril 09.jpg
    John Demjanjuk est sorti de chez lui, à Seven Hills, le 14 avril 2009

    Les services de l'immigration américains sont venus chercher mardi chez lui John Demjanjuk , un ancien garde de camp nazi de 89 ans, pour l'expulser vers l'Allemagne, mais la justice lui a accordé un sursis in extremis.

    L'ex-gardien de camp d'extermination d'origine ukrainienne a été emmené de son domicile de Seven Hills (Ohio, nord), en vue de son expulsion vers Munich où il doit être jugé pour sa participation présumée à l'assassinat de 29.000 juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L'ancien gardien de camp, le visage ridé et hagard, gémissant de douleur, a été porté sur le perron de sa maison en chaise roulante par cinq agents des services de l'immigration et des douanes.

    Son épouse Vera, en larmes, a protesté en ukrainien: "c'est comme du temps des communistes lorsqu'ils venaient prendre un membre de votre famille et que vous ne revoyiez jamais". "Il n'a rien fait. Et votre pays le traite comme cela", a-t-elle encore protesté.

    Alors qu'il était emmené dans un minibus vers l'aéroport de Cleveland, l'ancien gardien obtenait un sursis in extremis de la part de la cour d'appel fédérale de Cincinnati (Ohio, nord). "La requête du demandeur pour un référé est accordée en attendant d'examiner les éléments de la demande", selon la décision de la cour d'appel.

    "Le gouvernement américain a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement allemand pour procéder à l'expulsion de M. Demjanjuk", a déclaré à l'AFP Pat Reilly, une porte-parole des services de l'immigration américains. "Nous n'aurons pas d'autre commentaire avant que cela ne soit fait".

    Le département de la justice américain "va continuer à poursuivre l'affaire devant les tribunaux", a précisé pour sa part une porte-parole du ministère, Laura Sweeney.

    Cette tentative d'expulsion intervient après un feuilleton judiciaire de plus d'un mois, depuis que Berlin a délivré le 11 mars un mandat d'arrêt.

    Depuis vendredi, l'octogénaire, qui vit dans la banlieue de Cleveland depuis plus de 50 ans, était expulsable après le rejet d'un appel précédent.

    Mardi matin, sa famille et son avocat américain, John Broadley, ont déposé un ultime référé, mettant en avant sa santé précaire.

    Il souffre notamment "de syndrome myélodysplasique (affections de la moelle osseuse), d'insuffisance rénale chronique, d'hyperoxalurie (déficit hépatique), d'anémie et d'arthrite", a affirmé son avocat qui assimile cette expulsion à de la torture.

    Né en Ukraine en 1920, John (Yvan) Demjanjuk, soldat dans l'Armée rouge, avait été capturé par les Nazis au printemps 1942.

    Il a ensuite été formé au camp de Treblinka, en Pologne avant de servir deux ans dans les camps de Sobibor et Majdanek, en Pologne et Flossenburg, en Bavière.

    M. Demjanjuk a toujours affirmé avoir été forcé à travailler pour les Nazis et avoir été confondu par des survivants avec d'autres gardiens.

    "L'heure de son jugement a sonné", a réagi le rabbin Marvin Hier, fondateur du centre Simon Wiesenthal, qui est certain que l'ancien auxiliaire des camps de la mort perdra son appel et sera envoyé en Allemagne.

    "Je n'ai pas de pitié pour le fait qu'il ait 89 ans parce que je pense que les victimes qu'il a aidées à pousser dans les chambres à gaz auraient aimé atteindre les 89 ans", a ajouté le rabbin.

    AFP 15/04/09

  • VIDEO Faire les marchés ou faire le trottoir pour Sarközy?

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJoaR.html

    Sur un marché du 12ème arrondissement de Paris