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Blog - Page 1760

  • Sarközy promet 1,3 milliard d'euros pour l'emploi des jeunes - Où va-t-il prendre prendre tout cet argent en pleine crise? Chez les contribuables français!

    Emploi des jeunes Sarkozy salue un technicienchicien.jpg
    C'est l'Afrique noire qui a besoin de techniciens! Pas la France! (24 avril 2009 chez Veolia)
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    Avec Henri Proglio, le patron de Veolia... (24 avril 2009)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     

    Nicolas Sarközy a dévoilé vendredi dans le Val-d'Oise un "plan d'urgence" de 1,3 milliard d'euros pour favoriser l'emploi et la formation des moins de 26 ans, premières victimes de la forte remontée du chômage causée par la crise.

    Devant les stagiaires et l'encadrement d'un centre de formation du groupe Veolia Environnement à Jouy-le-Moutier, Sarkozy a présenté une série de mesures centrées sur la formation en alternance qui doivent permettre, a-t-il dit, "d'aider 500.000 jeunes à trouver un emploi ou une formation".

    Alors que selon les prévisions les plus pessimistes 650.000 jeunes seront au chômage à la fin de l'année, Sarkozy a affirmé sa volonté de remettre en cause la "très mauvaise habitude française" du chômage structurel des jeunes, plus élevé que dans les autres pays riches.

    "Si on ne fait rien, ce sont entre 170.000 et 220.000 jeunes de plus qui pourraient se retrouver au chômage d'ici fin 2010", a-t-il prévenu. "Cela, a-t-il souligné, je ne peux l'accepter".

    Le chef de l'Etat a donc choisi de faire "le pari de l'apprentissage" en accordant des avantages financiers aux entreprises pour qu'elles recrutent davantage d'apprentis ou de jeunes en contrats de professionnalisation, dont le nombre a chuté ces derniers mois.

    Sarközy a ainsi fixé un "objectif très ambitieux" de recruter 320.000 apprentis entre juin 2009 et juin 2010, soit 35.000 de plus qu'en 2008, en étendant l'exonération totale de charges sociales à toutes les entreprises et en y ajoutant une prime de 1.800 euros pour celles de moins de cinquante salariés.

    Pour les contrats de professionnalisation, il a fixé la barre à 170.000 d'ici juin 2010, soit 30.000 de plus que l'année dernière, en versant pour chaque nouveau recrutement une prime de 1.000 euros aux entreprises, portée à 2.000 euros pour les jeunes qui n'ont pas le niveau Bac.

    Pour donner un coup de pouce aux stages,  Sarkozy a par ailleurs annoncé que leurs bénéficiaires devraient dorénavant être rémunérés à partir de deux mois de stage, contre trois aujourd'hui. Il a également promis le versement d'une prime de 3.000 euros aux entreprises qui embaucheront en CDI un jeune stagiaire avant la fin septembre.

    Le président a enfin confirmé le recours aux contrats aidés, longtemps honnis par la droite, en annonçant une enveloppe complémentaire de 30.000 euros, financés à hauteur de 90% par l'Etat pendant un an.

    Défendant une stratégie "simple et ambitieuse", il a rejeté les "usines à gaz" ou les "fausses solutions", dénonçant notamment le "mensonge" selon lequel les départs en pré-retraite feraient de la place aux jeunes.

    Lançant une pique à l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, il a écarté le recours aux "contrats truqués où les jeunes auraient moins de droits que leurs aînés", allusion au CPE rejetéen 2006.

    A l'adresse de la gauche, il a enfin critiqué le recours au "traitement social du chômage", affirmant préférer "de beaucoup mobiliser l'argent public pour l'investir dans la formation  plutôt que dans l'assistanat social".

    Le Medef a approuvé "sans réserve" le plan présenté par le chef de l'Etat. Du côté des syndicats de salariés, FO se dit "sceptique", la CFDT parle de "pistes nécessaires" mais qui "ne suffiront pas" tandis que la CGT déplore un plan qui favorise "les entreprises sans contrepartie en termes d'embauche".

    Première organisation étudiante, l'Unef a déploré un plan "ni ambitieux, ni efficace" et le Parti socialiste "une simple opération de rafistolage".

    AFP 24/04/09

    Voilà de quoi satisfaire ses amis les patrons pro-immigrationnistes!

     

  • VIDEO Douce France

    http://www.dailymotion.com/video/xohgb_extreme-droite-antiarabe_news

    L'auteur de cette vidéo s'est tiré une balle dans le pied! Mais comme on disait chez nous, "le diable porte pierre"...

  • Le maire de Rome, Gianni Allemano, exige que Delanoë lui fasse des "excuses immédiates"

    Delanoë doit s'excuser auprès du maire de Rome.jpg
    Bertrand Delanoë croit pouvoir se moquer du"salut à la romaine"

    Les ministres italiens des Affaires étrangères et des Affaires européennes ont exigé jeudi des "excuses immédiates" du maire de Paris Bertrand Delanoë après ses propos sur des "responsables politiques" de la mairie de Rome qui "font le salut fasciste".

    Evoquant les très bonnes relations entre Paris et Rome lorsque la ville était dirigée par la gauche à l'époque de Walter Veltroni, M. Delanoë a déclaré qu'il "ne pouvait pas garantir que cette relation perdure en l'état alors que Rome est aujourd'hui animée par des responsables politiques qui font le salut fasciste en entrant au Capitole", la mairie de Rome.

    Il a fait cette déclaration lors d'une rencontre à Paris avec des représentants du Parti démocrate (PD), la formation de gauche dont M. Veltroni est l'ancien secrétaire.

    "Le maire de Rome n'a jamais fait le salut romain (fasciste, ndlr), ou d'autres gestes ou actes qui glorifient le fascisme. Le maire de Paris dit des choses fausses", indique le communiqué commun des ministres italiens, Franco Frattini (Affaires étrangères) et Andrea Ronchi (Affaires européennes).

    "Le gouvernement italien déplore les déclarations du maire Bertrand Delanoë et espère, au nom de l'amitié historique entre les Romains et les Parisiens, que des excuses officielles immédiates seront présentées par le premier citoyen de Paris afin de surmonter" l'incident qui, dans le cas contraire, "serait un geste extrêmement grave d'offense envers Rome et l'Italie", conclut le communiqué.

    Le maire de Rome, Gianni Alemanno, 51 ans, qui est un ancien membre actif du parti post-fasciste MSI, a lui-même jugé les propos de son homologue parisien "faux, offensants et intolérables".

    "On ne peut pas pour des raisons de propagande, inventer des faits qui n'existent pas et encore moins interrompre les relations institutionnelles entre les villes de Paris et Rome qui sont marquées par un jumelage ancien", a-t-il ajouté dans un communiqué publié par ses services.

    M. Alemanno a précisé avoir demandé à l'ambassadeur d'Italie à Paris d'intervenir "pour clarifier" la situation et avoir cherché, en vain, à joindre le maire de Paris.

    AFP 23/04/09

  • Perpignan: Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP, contrait de quitter la mairie pour fraude électorale

    Alduy sénateur-maire de Perpignan UMP 23 4 09.jpg
    Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan, le 23 avril 2009

    Le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation des municipales 2008 à Perpignan, jeudi, à la suite d'une "fraude à la chaussette", qui va contraindre le sénateur-maire Jean-Paul Alduy (UMP) à céder la place à une "délégation spéciale" nommée par le préfet, avant de nouvelles élections.

    Le Conseil d'Etat a entériné le jugement rendu par le tribunal administratif de Montpellier le 7 octobre, malgré le recours de M. Alduy.

    Le préfet des Pyrénées-Orientales Hubert Bousiges a dit que le conseil municipal serait dissous dès que le ministère de l'Intérieur lui notifierait la décision du Conseil d'Etat "d'ici un à deux jours".

    Il a nommé une délégation spéciale de "sept sages" qui remplacera alors M. Alduy et son équipe pour administrer la ville en attendant de nouvelles élections, qui seront convoquées dans les deux mois suivant la dissolution du conseil municipal par arrêté préfectoral.

    Pour la première fois depuis 1959 la mairie ne sera plus occupée par un membre de la dynastie Alduy, Jean-Paul Alduy, 56 ans, ayant succédé en 1993 à son père Paul Alduy.

     Le 16 mars 2008, M. Alduy avait obtenu 45,48% des suffrages exprimés, contre 44,11% à la liste d'union de la gauche et du Modem conduite par Jacqueline Amiel-Donat (PS), tandis que la liste conduite par Louis Aliot (FN) obtenait 1O,42%.

    Lors du dépouillement du second tour, le président d'un des 66 bureaux, frère d'un colistier de M. Alduy, avait été trouvé en possession de bulletins et d'enveloppes dissimulés dans ses poches et ses chaussettes.

    M. Alduy a dit jeudi qu'il se donnait une semaine environ avant de décider s'il se représenterait aux élections.

    "Ce n'est pas une décision qu'on prend à chaud", a-t-il déclaré, tout en affirmant qu'il ferait "tout pour que le couple infernal Bourquin - Amiel-Donat ne puisse avoir, et le département et la mairie", évoquant sa rivale et le président PS du conseil général, Christian Bourquin.

    "Le Conseil d'Etat a spécifié qu'il y avait eu une fraude massive organisée en faveur d'un candidat et au détriment des autres. Une page est tournée", a réagi Mme Amiel-Donat. Le Parti socialiste a évoqué à Paris "une victoire pour la démocratie".

    La juridiction administrative suprême a estimé que le résultat des opérations de vote dans le bureau N°4 de Perpignan "ne pouvait être considéré comme sincère eu égard à la manoeuvre frauduleuse" constatée le jour du scrutin.

    Le Conseil d'Etat a relevé que 825 bulletins exprimés avaient été comptabilisés dans le bureau litigieux. Il a souligné que compte tenu du faible écart - 574 voix d'avance pour la liste Alduy sur un total de 41.983 suffrages exprimés - il n'était pas sûr "qu'en l'absence de fraude, la liste élue l'aurait emporté".

    Placé en garde à vue au soir de l'élection, le président de bureau litigieux a été mis en examen pour fraude électorale. Deux autres personnes, dont la deuxième adjointe au maire, Marie "Mimi" Tjoyas, ont ensuite été poursuivies pour complicité.

    Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Alain Marleix (UMP) s'est "étonné" de l'annulation, qui selon lui "introduit un risque d'imnombrables contentieux pour l'avenir", car "on généralise à l'échelle d'une ville des incidents qui se sont produits dans un bureau seulement".

    AFP 23/04/09

  • Sarközy est-il le parrain ou le père de Zohra Dati?

    Dati et Sarkozy parrain.jpg Dans son livre sur Rachida Dati publié aujourd'hui, "Du rimmel et des larmes", Jacqueline Remy raconte comment Rachida Dati aurait demandé à Nicolas Sarközy d'être le parrain de sa fille Zohra.
    Le Point publie les bonnes feuilles du livre et notamment l'extrait qui relate cette demande:

    "En janvier, après la naissance de Zohra, elle [Rachida Dati, ndlr] met en scène l'un de ses plus jolis petits coups. Sans prendre rendez-vous, pour éviter de se faire refouler, elle fait irruption à l'Elysée, le bébé dans les bras. Elle vient présenter sa petite fille au président, cet homme à qui elle doit tant, comme si elle ne savait pas qu'il voyait dorénavant en elle davantage un problème qu'un atout. Elle sourit, Rachida. Nicolas Sarkozy admire le bébé. Alors, elle le prie tout à trac d'être le parrain de Zohra. Il ne peut qu'accepter. Carla sera furieuse en l'apprenant. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Le destin sarkozien de Rachida Dati est scellé."

    Le Figaro 23 avril 2009

    "Parrain": elle n'est pas catholique et elle compte faire baptiser sa fille?

  • VIDEO Dati bourrée?

    http://www.dailymotion.com/video/x92i2h_europeennes-rachida-dati-sembourbe_news

    Malaise mercredi soir 22 avril à la convention des Jeunes UMP pour les élections européennes, organisée dans une salle de l'Assemblée nationale.

    Arrivée une heure et demi après le début du meeting, Rachida Dati a donné une piètre prestation lors d'une séance de questions-réponses intitulée "Sur le grill". Première question sur l'énergie nucléaire. "Alors, je récite. 77 % de notre énergie (rire de Dati) provient du nucléaire. C'est ça ? Électricité ? On m'avait dit énergie", répond-elle, hilare, mais visiblement embrouillée dans ses fiches.

    Rebelote quelques questions plus tard. "L'Europe s'occupe-t-elle trop des affaires nationales ?", lui demande-t-on. "Elle s'occupe de ce qu'on lui donne à s'occuper. Et puis elle s'occupe de ce qu'on lui donne à s'occuper avec les personnes qui peuvent porter ces affaires à s'occuper. Je l'ai bien fait là ?", répond-elle face à un public médusé. "Oui, c'était pas mal", enchaîne le président des Jeunes UMP Benjamin Lancar, qui sent immédiatement la nécessité de passer à autre chose...

    Quelques instants plus tard, un membre de l'entourage de la garde des Sceaux vient "dédramatiser la situation" auprès des journalistes présents dans la salle, comme le fait remarquer le reporter d' Europe1. Impossible en revanche, à la fin de la convention, d'obtenir une réponse de la ministre, qui évite les micros l'interrogeant sur son implication dans cette campagne européenne.

    Le Point 23/04/09 

  • Racisme antiblanc - Viol collectif dans le RER A - Les derniers doutes sont levés sur la réalité de ce crime

    La lycéenne de 18 ans, qui a déclaré avoir été victime d’un viol collectif dans le train, a été entendue hier matin par les enquêteurs de la sûreté départementale des Yvelines. Son audition a duré près de trois heures dans les locaux du commissariat de Poissy. La jeune fille a raconté, dans le détail, son agression par trois jeunes hommes, samedi matin, dans un train de banlieue entre Poissy et Les Mureaux.

    Une audition qui a levé les derniers doutes sur la réalité de ce crime, commis sans témoin.
    « Il n’y a plus de doute possible. Nous sommes affirmatifs : elle a bien été victime d’un viol collectif », confie un haut fonctionnaire de la police. « Ses déclarations correspondent aux constatations médicales ainsi qu’aux éléments matériels en notre possession », confirme une source judiciaire.

    Des préservatifs et un bout de vêtement déchiré appartenant à la jeune femme ont notamment été retrouvés dans le train dans lequel la lycéenne a été agressée. « Ce train est resté à quai après l’agression et des éléments matériels ont pu y être récupérés sans difficulté », confie un proche de l’affaire. « Les traces de coups relevées sur différentes parties du corps de la victime témoignent de l’agression extrêmement violente dont elle a été victime », ajoute une source judiciaire. Une nouvelle expertise médicale a été effectuée, hier après-midi.

    A moitié nue sur le quai

    Comme nous le révélions dans notre édition d’hier, la jeune fille a été abusée alors qu’elle regagnait le domicile de ses parents, samedi vers 7 heures. De retour d’une soirée parisienne passée avec des amis de son lycée, elle monte dans la dernière rame d’un train de banlieue à Poissy.

    A l’intérieur, elle remarque la présence de six à sept jeunes âgés d’une vingtaine d’années. Mais ces derniers semblent calmes, certains sont même assoupis. La jeune fille s’isole et décide d’écouter de la musique avec son lecteur MP3. L’un des jeunes vient alors l’importuner.

    Apeurée, elle cherche à descendre du train au prochain arrêt pour changer de compartiment. Mais son agresseur lui barre le passage. Elle se débat et reçoit plusieurs gifles. Regroupés autour d’elle, plusieurs jeunes la maintiennent au sol, lui déchirent ses vêtements du haut tandis que trois d’entre eux la violent. Ces derniers prennent la fuite à l’arrivée du train en gare des Mureaux.
    « Sous le choc », selon une source proche de l’enquête, la jeune femme se retrouve à moitié nue sur le quai, tente de se rhabiller puis réalise que son téléphone portable et des effets personnels lui ont été volés. La voyant en train de pleurer, un homme s'est, selon ses déclarations, approché d’elle pour lui proposer un mouchoir qu’elle aurait refusé.

     Elle est ensuite rentrée au domicile de sa mère avant d’aller déposer plainte.


    Hier, les enquêteurs de la sûreté départementale ont récupéré les bandes de vidéosurveillance de la gare Saint-Lazare à Paris, lieu de départ du train. Les policiers des Yvelines vont également étudier plusieurs enregistrements vidéo du métro parisien dans l’espoir de repérer le trajet du groupe d’agresseurs avant leur rencontre avec la lycéenne.

    Le Parisien - 22 avril 2009

     

  • Molex: les deux dirigeants séquestrés racontent et accusent

    Cadres de Molex séquestrés.jpg
    Marcus Kerriou et Coline Colboc: c'est un acte criminel
    Vingt-six heures de séquestration n’ont pas entamé leur détermination et n’ont en rien émoussé l’indignation de Marcus Kerriou et Coline Colboc, respectivement cogérant et DRH de l’usine Molex de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne). Alors que 300 salariés sont menacés par la fermeture de ce site spécialisé en connectique pour l’automobile, les deux patrons veulent croire à une sortie de crise négociée, tout en fustigeant le comportement des « meneurs », selon eux « manipulés ».

    Comment s’est déroulée votre séquestration ?
    Marcus Kerriou.
    Les premières heures, on ne réalise pas trop. Nous n’avons pu dormir que deux heures.
    Les salariés tapaient sur les cloisons. Sous les flashs des photographes, je me sentais comme un singe dans un zoo. C’était très humiliant de devoir demander la permission d’aller aux toilettes. Et en même temps, il nous fallait une escorte pour des raisons de sécurité. Le matin, on se sent sale.
    Coline Colboc. Je savais que ça pouvait nous arriver, mais pas à ce stade des discussions. C’était prémédité. Ils prétendaient discuter, mais leurs revendications, qu’il s’agisse des 100 millions d’euros d’indemnités, du rapatriement des stocks de pièces de l’étranger ou du maintien de l’activité, étaient surréalistes. A un moment, j’ai craqué. Le pire, c’était la sortie. On nous a abreuvés d’insultes. Marcus a été légèrement blessé. Il doit se rendre à l’hôpital.

    Avec le recul, comment analysez-vous ce type d’action ?

    M.K. C’est tout simplement criminel. Je ne vois aucune excuse pour ces atteintes à la liberté personnelle. Ce n’est rien d’autre que de la prise d’otages. J’envisage de déposer plainte. Ces actes donnent une image catastrophique de la France dans le monde des affaires.

    C.C. On ne peut pas négocier sous la contrainte. Ça nous braque, alors que les gens pourraient partir dignement, c’est-à-dire en paix avec l’entreprise, et en poursuivant un projet de reclassement identifié.

    Comprenez-vous la colère des salariés ?
    M.K. Mais tout cela est piloté de l’extérieur ! Il y a un décalage entre le professionnalisme avec lequel est gérée la communication, et le niveau intellectuel de certains salariés. Clairement, ça veut dire que, derrière tout ça, il y a les centrales syndicales, à commencer par la CGT, et des éléments radicaux déconnectés de la réalité économique. Au final, c’est l’anarchie totale et ça ne va ni dans l’intérêt des salariés ni dans celui du bassin d’emploi.
    C.C. Nous avons pris une décision industrielle dans le respect de la légalité. En cherchant à gagner du temps, les syndicats empêchent la mise en place du reclassement. Du coup, les gens sont abandonnés, désespérés, et tout se concentre dans le rejet de l’entreprise et la haine du patron.

    François Fillon accuse Molex de délit d’entrave…
    C.C.
    Alors, non seulement on est séquestrés, mais en plus, maintenant, il faudrait qu’on aille en prison ? Un défaut d’information au CE, si tant est que nous soyons condamnés, ce n’est pas non plus criminel.
    M.K. Depuis juillet 2008, nous avons perdu quatre millions d’euros sur ce site. Tous nos marchés s’effondrent. Nous fermons d’autres usines en Europe, vers lesquelles nous avions prévu au départ de délocaliser. Avec l’arrêt de la production de Villemur, les lignes de PSA étaient sur le point de stopper en fin de semaine dernière. Ça aurait coûté 1,2 million d’euros de pénalité par jour à Molex, et pénalisé plusieurs milliers de salariés.

    Comment abordez-vous les semaines à venir ?
    C.C.
    C’est l’incertitude. L’équipe de management a peur. Nous allons sécuriser le site. Je trouvais ces mesures de protection disproportionnées, mais quand je vois le directeur recevoir par courriel des menaces de mort, je me dis que c’est nécessaire. J’espère que la production va reprendre. Sinon les salariés seront livrés à eux-mêmes, et on risque de se retrouver face à une véritable Cocotte-minute. Je crains l’acte d’un désespéré isolé. Maintenant, je vais prendre du recul, dépasser l’émotionnel, et gérer la situation dans le respect des personnes.
    M.K. Je suis déterminé, dé-ter-mi-né. Et je ne me laisserai pas intimider.

    Le Parisien  23 avril 2009

     

     

  • De quoi énerver notre Naborigène!

    Barack en short de bain rouge.jpg
    La pin-up  du Washingtonian pour mai 2009

    Certains apprécient, d'autres crient au scandale: la photo de Barack Obama simplement vêtu d'un short de bain, publiée en Une du prochain numéro du magazine Washingtonian avec la légende "Notre nouveau voisin est chaud", ne laisse pas indifférent.

    La photo, prise à Hawaii peu après l'élection présidentielle, le montre plutôt à son avantage: on y voit le président américain, l'allure athlétique, en train de marcher vêtu d'un maillot de bain rouge, lunettes de soleil sur le nez.

    Il n'en fallait pas davantage pour enflammer les Américains. "Entre les courriers électroniques, les coups de téléphones, les commentaires sur les blogs, nous avons des réactions par centaines", explique à l'AFP le journaliste politique du magazine, Garrett Graff.

    "Les commentaires sont très partagés: un grand nombre de personnes pensent que c'est une chouette photo pour célébrer le président, d'autres ne sont pas d'accord", ajoute-t-il.

     Cette couverture n'a pourtant rien de choquant selon M. Graff: "Nous avons essayé de capter  ce qu'il y avait de sympa à être ici en ce moment", a-t-il dit. Quant à la légende "Notre nouveau voisin est chaud", c'est du "second degré", dit-il.
    AFP 23/04/09
  • Le Patriarcat de Moscou solidaire du Vatican

    Icône russe Mère de Dieu.jpg

    Icône russe Mère de Dieu “Igorevskaja”

    Le Patriarcat de Moscou est solidaire avec la position du pape Benoît XVI sur les moyens de lutter contre le SIDA et le fait que les préservatifs ne peuvent pas être considérés comme un remède contre cette maladie.

    "Il est faux de considérer les préservatifs comme un moyen d'enrayer la propagation du SIDA", a déclaré le 20 mars l'archiprêtre Vsévolod Tchapline, vice-président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, en commentant la polémique suscitée par les propos du pape de Rome en voyage en Afrique. Selon le père Tchapline, ce ne sont pas les moyens extérieurs de contraception qui peuvent diminuer la propagation du SIDA, mais une éducation juste et un mode de vie raisonnable.

    "Si une personne mène une vie peccamineuse, débauchée, se drogue, n'a pas de sens ni de modération dans son existence, elle périra de toute façon d'une maladie ou d'une autre. Aucun préservatif et aucun médicament ne pourront l'en sauver". Selon le père Tchapline, "la propagation du SIDA ne peut être arrêtée que par une éducation éthique de la population concernée et non par le recours aux préservatifs".
    Source: Eglise Orthodoxe Russe - 23 avril 2009
  • Ainsi finissent les Blancs afrikaners qui n'ont pas vu venir le danger...

    Blancs pauvres à Pretoria.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Ils sont une petite centaine à vivre dans un bidonville à quelques kilomètres de Pretoria. Ils sont tous Blancs et rendent responsable de leur malheur le programme gouvernemental conçu pour favoriser l'emploi des Noirs après des années d'apartheid.

    C'est une route poussiéreuse qui semble ne devoir mener nulle part. Elle file, à peine visible derrière une station-service miteuse, à une trentaine de kilomètres de Pretoria, la capitale de l'Afrique du Sud. Au bout on trouve un «sonkinhoekie», qui signifie le «coin ensoleillé» en afrikaner.

    Il n'y a de poétique que le nom dans cet ensemble de cabanes de bois branlantes, de vieux bancs sales et de linge très fatigué qui sèche en plein vent. Le «coin ensoleillé» n'est autre qu'un de ces bidonvilles qui constellent l'Afrique du Sud. L'étrangeté des lieux est ailleurs. Dans la couleur de peau des 75 habitants : blanche. «Ici, les Noirs et les Blancs n'ont en commun que d'être la cible des criminels», sourit Hans, le maître des lieux. Ses mains racontent son amour pour le travail manuel.

     

    L'histoire de Hans est identique ou presque à celle des autres habitants. «J'ai perdu mon boulot de maçon il y a 4 ans. Ils ont dit que j'étais trop vieux.» En quelques mois, l'ouvrier a tout perdu avant de se retrouver à la rue. Comme ses camarades, pourtant, Hans ne rejette pas la faute sur la crise économique mais sur l'«Affirmative action», ce programme gouvernemental conçu pour favoriser l'emploi des Noirs après des décennies d'apartheid. «Ils m'ont chassé de mon travail pour mettre un Noir à ma place, assure Hans. Maintenant, je ne peux que faire la manche, mais je ne le veux pas. Alors j'attends que les Églises me donnent quelque chose pour survivre.»

    La misère a gagné la prospère communauté blanche d'Afrique du Sud comme une maladie honteuse. «C'est une misère cachée», affirme Dirk Hermann, le directeur de Solidarity. Selon ce syndicat de mineurs, près de 400 000 des 4,2 millions de Blancs que compte le pays seraient pauvres. Dirk Hermann se défend de tout racisme. «Les Noirs restent massivement plus touchés que les Blancs.» Il ne nie pas la crise économique qui ravage le pays. De fait, selon une étude de l'Institute For Race Relation, la population vivant avec moins d'un dollar par jour est passée de 1,9 million en 1996 à 4,2 millions en 2005. Pourtant le syndicaliste Dirk, comme Hans, n'en démord pas : l'Affirmative Action est le grand responsable du malheur des Blancs.

    Le docteur Dawie Theron, qui se consacre aux plus démunis, sourit de ces attaques. «Le pays nous rend la monnaie de notre pièce. Pendant plus de cent ans, les postes dans les usines, les administrations, la police ou l'armée étaient réservés aux Afrikaners. Même les Blancs d'origine anglaise étaient rejetés», rappelle-t-il. L'effondrement du régime de l'apartheid a mis fin à cette préférence tout comme aux confortables programmes sociaux qui venaient en aide à la communauté. Les membres les plus faibles, souvent Afrikaners et illettrés, ont alors sombré, s'enfonçant dans une rancœur sans fin et de moins en moins cachée.

    Dans une banlieue de Pretoria, Sharan de Lange accueille dans son asile 120 de ces exclus. Derrière sa maison, elle a construit au fil des ans de petits logements où s'entassent vieillards et paysans à la dérive. De ses yeux bleu vif, la vieille dame couve chacun de ses pensionnaires. Le lieu a été baptisé Oncle Ben's Den. Le nom ne doit sans doute rien au hasard.

    Ici aucun Noir n'est autorisé à passer la porte. «Tous les malheurs qui arrivent dans le pays sont la faute des Noirs, martèle-t-elle sans la moindre gêne. Autrefois, tout le monde allait à l'école, avait des logements, un travail. Maintenant les Blancs sont chassés. Nous sommes victimes d'une ségrégation sauvage.» Elle balaie sèchement les remarques interloquées de ses visiteurs. «Vous ne pouvez pas comprendre, vous n'êtes pas d'ici.»

    Le Figaro 21 avril 2009

     

  • Trois homosexuels rossés: Delanoë s'affole!

    Trois hommes âgés de 27 à 46 ans, affirmant avoir été victimes d'une violente agression physique à «caractère homophobe» à Paris (IIIe) lundi soir, ont déposé plainte auprès de la police qui a ouvert une enquête.

    Dans un communiqué, le Centre lesbien, gai, bi et trans (LGBT), situé dans cet arrondissement, indique que les victimes présumées «ont été victimes d'une violente agression physique à caratère homophobe» alors qu'ils se promenaient devant la mairie du IIIe.



    Le «groupe d'agresseurs était composé de quinze individus» qui les ont «traités de sales pédés» et «leur ont porté des coups de poing et de pied». «Seule l'intervention d'une patrouille de policiers leur a permis de s'en sortir sans plus de dommages que des hématomes et arcades sourcilières fendues», a précisé ce communiqué.

     

    Les agresseurs activement recherchés

    Les trois hommes ont déposé plainte auprès de la police, et une enquête a été ouverte. La préfecture de police de Paris (PP) a précisé que «l'intervention de la police a fait fuir» les présumés agresseurs qui «sont activement recherchés dans le cadre d'une enquête de flagrant délit».

    «Ce n'est pas le premier témoignage d'agressions à caractère homophobe» dont LGBT a eu connaissance, selon le communiqué du centre LGBT, citant le quartier du Marais à cet égard. Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a exprimé mercredi, dans un communiqué, son «indignation» et sa «vive préoccupation» à la suite de cette «agression homophobe».

    Il a souhaité que les «coupables soient sanctionnés à la hauteur de la gravité de leurs actes».

    Le Parisien 22 avril 2009

    A quoi reconnaît-on une agression "à caractère homophobe"?

  • Des milliers de foyers privés de courant ou de gaz en Ile-de-France

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    Grévistes EDF et GDF-Suez manifestent le poing tendu au pied de la Tour EDF

    Plusieurs centaines de foyers en Seine-Saint-Denis, plus de 2 500 dans le Val-d’Oise, plusieurs milliers dans les Yvelines... Des coupures sauvages d’électricité ou de gaz sont encore intervenues hier toute la journée en Ile-de-France. La veille, plus de 5 000 foyers du Val-de-Marne s’étaient également retrouvés privés de courant de minuit à 1 heure du matin.

    Le résultat d’actions de plus en plus intenses de la part des agents grévistes des filiales d’EDF et de GDF Suez. En lutte depuis trois semaines, ces derniers réclament notamment une prime de 1 500 € et une augmentation mensuelle de 5 %. « Certains jeunes vivent avec 1 100 € net par mois, précise Michel Dumazeau, délégué régional CGT. Ils ne supportent plus cette situation au regard des bénéfices de l’entreprise. La direction prend des risques à jouer sur le pourrissement de la situation. »

    Car le mouvement ne semble pas prêt de cesser. Les discussions entre les syndicats et les directions des filiales d’EDF et de GDF Suez sont au point mort. Hier matin à La Défense (Hauts-de-Seine), la manifestation qui réunissait quelque trois cents grévistes au pied de la tour EDF en marge de ces négociations a tourné court.
     « Au cours d’une suspension de séance, nous sommes descendus rendre compte aux grévistes des propositions de la direction, explique Michel Dumazeau, délégué régional CGT. L’énervement était tel qu’une poignée de militants, dont certains étaient effectivement cagoulés, ont voulu pénétrer dans le bâtiment. C’est là que les forces de l’ordre sont intervenues. » Bilan : deux manifestants et trois policiers légèrement blessés, des grévistes dispersés par des gaz lacrymogènes et... la suspension des négociations.

    Les coupures d’électricité et de gaz chez les particuliers devraient donc se poursuivre. Ainsi que d’autres formes d’actions plus populaires. Hier, un magasin Carrefour a été privé d’électricité dans les Yvelines. De même, une dizaine de radars ont été coupés en Seine-et-Marne. Le basculement des compteurs en heures creuses en pleine journée est également favorisé. D’après la CGT, près de 350 000 clients d’EDF de la région parisienne sont ainsi passés en tarif heures creuses hier matin. Seul problème, les bénéficiaires ne peuvent pas s’en rendre compte et donc faire tourner à plein régime les appareils ménagers. Les actions visant à rétablir le courant chez ceux qui « ne peuvent plus payer » pourraient aussi se multiplier.

    Pascal Bombardier, directeur territorial d’ERDF sur le Val-de-Marne, réplique au nom d’ERDF Ile-de-France : « On condamne fermement ces actes de malveillance, intervient-il. Ça va à l’encontre de notre mission de service public et nous déposons plainte à chaque fois. » Et il déplore les problèmes de sécurité entraînés par les coupures de gaz. Par ailleurs, le ministre des Relations sociales, Brice Hortefeux, a appelé les « victimes » à porter plainte. Côté syndical, l’assemblée générale de ce matin décidera de la suite à donner aux actions des grévistes. Une nouvelle rencontre syndicats-direction est prévue demain.
    Le Parisien - 22 avril 2009
    C'EST SCANDALEUX!
    Pourquoi ne pas couper le courant à l'Elysée? Ce serait plus courageux et beaucoup plus efficace!

     

  • RER A: un conducteur agressé et frappé

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    Le trafic du RER A  a été perturbé toute la journée à cause d'arrêts de travail. Un conducteur a été agressé à Marne-la-Vallée-Chessy en Seine-et-Marne mardi soir. Il a été pris à partie et frappé par trois jeunes à qui il reprochait de traverser les voies.

     Pour protester contre l'insécurité, ses collègues ont observé deux heures d'arrêt de travail en début et fin de service.

    Le  trafic revient  ce soir à la normale. La ligne A est gérée à la fois par la RATP et la SNCF. Le tronçon RATP Paris - Marne-la-Vallée a été très touché par le mouvement.

  • Taoufik el-Madroussi, le lycéen condamné pour vol avec violence et expulsé, est revenu en France - Immigration: des lois pour rire!

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    Voir la vidéo

    « Je commence à réaliser que je suis rentré .» Il est 22 heures hier, quand Taoufik el-Madroussi , les larmes aux yeux, pénètre dans le salon d’honneur de l’aéroport d’Orly. L’émotion emplit la salle. A cet instant, le lycéen entame une seconde existence. Son expulsion vers le Maroc en août 2008 avait déclenché un énorme élan de solidarité dans tout Malakoff.

     

    Un élan qui ne s’est pas affaibli au fil des mois, au contraire. Elus, militants associatifs, enseignants du lycée Louis-Girard, tous avaient fait le déplacement hier pour accueillir celui qui était devenu un symbole. « Je suis heureux, lâche Taoufik. Je rentre enfin. Pendant ces longs mois passés au Maroc, j’ai beaucoup réfléchi. Il y a eu des moments difficiles, mais jamais je n’ai perdu espoir. Ce soir, je commence une nouvelle vie. »

    Taoufik était arrivé en France en 2002. L’année dernière, il a oublié de renouveler son titre de séjour. Les autorités s’en rendent compte au printemps quand il est condamné pour vol avec violence. La procédure d’expulsion est lancée et aboutit le 26 août. Le jeune homme n’a pourtant jamais été seul. Sa famille, des amis, le Réseau éducation sans frontières (RESF), des parents, des élèves et des enseignants de son lycée s’élèvent alors contre cette expulsion. Ils créent un blog. Au fil des mois, courriers et manifestations devant le ministère de l’Immigration se multiplient. Son ancienne prof de français, Elise Brutley, mène la fronde. Les autres lui envoient des devoirs, puis les corrigent. A chaque vacances scolaires, deux enseignants se rendent au Maroc pour soutenir Taoufik et le préparer à ses examens.


    Le ministère a finalement décidé d’accorder un visa à Taoufik fin mars, juste avant que les enseignants ne mettent leurs menaces de grève à exécution. « Je ressens beaucoup de bonheur. C’est la preuve que les seules batailles qu’on perd sont celles qu’on ne commence pas », résumait Elise Brutley qui était dans l’avion avec Taoufik hier. « Cela montre qu’on peut faire reculer le gouvernement si on y met les moyens, martèle Richard Moyon de RESF. Une mobilisation massive, construite, organisée, a permis cette grande victoire. » Le jeune homme n’a manifestement pas l’intention de se laisser griser par cette liberté retrouvée : « Dès demain, je me remets à mes révisions. Mon objectif n o 1, c’est décrocher le bac ! »

    Le Parisien - 22/04/09

    Ses copains de prison portent une cagoule!

    Cette information illustre parfaitement le double langage tenu par le gouvernement pour berner les Français et affaiblir leurs capacités de résistance face à l'invasion de leur pays

  • "Ce ne sont pas des casseurs, mais des gens en colère!"

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    Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental-Clairoix 

    Les salariés de Continental à Clairoix (Oise) qui ont saccagé des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne mardi «ne sont pas des casseurs mais des révoltés au bord de la dépression», explique Xavier Mathieu, délégué CGT de l'usine, présent lors du saccage.

    Pourquoi des salariés ont-il commis des actes de violence mardi ?

    «Vous n'avez pas vu des "casseurs" hier, mais des gens en colère, des gens révoltés, au bord de la dépression. On nous parle de carreaux cassés, des ordinateurs, mais c'est quoi à côté des 1.100 vies qui vont être brisées? C'est rien du tout. Ca fait six semaines que les gens sont sous pression, qu'ils ne dorment pas, qu'ils ne mangent pas, qu'ils attendent des réponses, qu'on leur fait des promesses, qu'ils entendent tout et son contraire.

    Ceux qui parlent de sanctionner les gens qui ont cassé la sous-préfecture sont les mêmes qui disaient il y a six semaines qu'ils allaient sanctionner les patrons-voyous. On verra s'ils feront la même chose avec Continental qu'avec nous».

    François Fillon dénonce «une minorité très violente» et des syndicats qui ont «du mal à jouer leur rôle». Que répondez-vous ?

    «Il annonce qu'il y a une trentaine de personnes sur ce site qui empêchent les syndicats de s'exprimer: je fais partie d'un syndicat, on est en intersyndicale, depuis le début tout a été signé par les cinq syndicats (CGT/FO/CFDT/CFTC/CFE-CGC, ndlr). Il annonce qu'il y avait une trentaine de personnes en sous-préfecture : il doit avoir du mal à compter puisque la sous-préfecture était pleine, il y avait eu moins 200 personnes, plus 300 dehors».


    Que demandez-vous à l'Etat et à Continental ?

    «On n'a plus le choix. On est parti dans un système où on n'a plus que 28 jours pour vivre. On demande à l'Etat qu'il soit garant de l'application de tout ce qui sera dit et signé sur le protocole. Nous, on veut que Continental suspende la procédure de fermeture de l'usine pendant trois mois, le temps des négociations (tripartites). Ils peuvent dire : "vous ne serez pas floués, vous aurez des primes conséquentes": qu'ils le prouvent, qu'ils suspendent le plan social, après on verra. A chaque fois qu'on demande quelque chose, le directeur (de l'usine de Clairoix, Louis Forzy; ndlr) prend son téléphone et s'isole dans une pièce pour consulter le directeur du groupe. Nous, on veut discuter avec le mec qui est au bout du fil, pas avec des pantins».

    Le Courrier picard - 22 avril 2009

  • Les "casseurs" de Continental en cours d'identification

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    Saccage des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne par des salariés de Continental le 21 avril 

    La police judiciaire, chargée de l'enquête après le saccage mardi de bureaux à la sous-préfecture de Compiègne (Oise) par des salariés de Continental, procède à "l'identification des casseurs" avant leur audition, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Compiègne.

    L'enquête de flagrance ouverte pour "dégradations volontaires graves commises en réunion sur biens d'utilité publique" a été confiée à l'antenne de Creil (Oise) de la police judiciaire (PJ) de Lille.

    "L'objectif premier est l'identification des casseurs, et lorsque ce sera fait, l'audition des intéressés" interviendra "dans les prochains jours", a déclaré à l'AFP le procureur Eric Boussuge, selon qui "il y aura des poursuites".

    "La PJ va entendre les témoins, les gens qui étaient sur place, et extraire des plans photos, des images d'individus qui sont sur les enregistrements vidéos", notamment à l'aide de réquisitions judiciaires faites auprès des médias présents au moment des faits, a-t-il ajouté.

    Selon le procureur, "une petite minorité d'une quinzaine de casseurs" a dégradé au premier étage du bâtiment notamment les bureaux de la sous-préfète, absente à ce moment-là, et de son directeur de cabinet. "On dépasse les 30.000 ou 40.000 euros de dégâts", a-t-il ajouté.
  • Londres: procès de deux monstres

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    Photo anthropométrique de Daniel Sonnex et portrait d'audience de Nigel Farmer 
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    Les étudiants français Gabriel Ferez (g) et Laurent Bonomo (d)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le procès des deux Britanniques accusés d'avoir sauvagement tué deux étudiants français en les poignardant plus de 240 fois débute mercredi 22 avril en Grande-Bretagne.

    Le procès des deux hommes accusés d'avoir tué sauvagement deux étudiants français l'été dernier commence mercredi à Londres. Presque un an après les faits, les parents de Gabriel Ferez et de Laurent Bonomo vont peut-être enfin comprendre pourquoi leurs deux fils ont été soumis à des tortures dont la barbarie avait choqué non seulement l'opinion publique mais aussi les policiers en charge de l'enquête.

    Le 29 juin 2008, la police avait découvert les corps des deux étudiants, calcinés par l'incendie du studio de l'un d'eux, dans le quartier populaire de New Cross, dans le sud de la capitale britannique. Gabriel et Laurent avaient reçu un total de plus de 240 coups de couteaux, à la tête, au cou, au torse et dans le dos. Un acharnement incompréhensible qui avait poussé les médias anglais à qualifier l'affaire de «meurtres à la Tarantino».

    Gabriel Ferez et Laurent Bonomo, étudiants sans histoires à l'école d'ingénieurs Polytech de Clermont-Ferrand, étaient venus passer l'été à Londres pour un stage de trois mois à l'Imperial College, l'une des plus prestigieuses institutions scientifiques de la capitale. Ce qui leur est exactement arrivé ce terrible dimanche 29 juin 2008 après-midi n'est pas encore très clair, mais les quelques éléments connus laissent à penser qu'ils ont été victimes de ce qui n'aurait pu être qu'un banal cambriolage. Profitant de leur week-end libre, les deux jeunes s'étaient retrouvés dimanche dans le studio de Laurent. Ils ont apparemment été surpris par des cambrioleurs, qui les ont ligotés, bâillonnés et torturés à coups de couteaux.

    En plus des meurtres des deux Français, Daniel Sonnex et Nigel Farmer sont aussi accusés de cambriolage et du vol de deux téléphones, de deux cartes de crédit et de deux consoles de jeux portables. Le premier, «Dano» Sonnex, est un jeune délinquant de 23 ans, qualifié de «dangereux» par la police. Nigel Farmer est un SDF de 33 ans.

    «Ce sont des monstres»

    D'après des journaux anglais, les assaillants auraient tenté de soutirer les codes des cartes bancaires aux deux jeunes Français avant de leur voler les deux consoles de jeux. Une hypothèse qui reste incompréhensible pour Françoise Villemont, mère de Gabriel, d'après Le Journal du dimanche  : «On ne peut pas perpétrer un tel massacre pour deux consoles ! Les meurtriers ne sont pas des humains, ce sont des monstres, des bêtes, des psychopathes sans remords ni culpabilité !»

    Lors de leur première comparution devant la justice en novembre 2008, les deux accusés, Daniel Sonnex et Nigel Farmer, avaient nié les faits qui leur sont reprochés, et annoncé qu'ils plaideraient non-coupables. Les faits semblent pourtant accabler les deux hommes : Nigel Farmer s'était rendu de lui-même à la police, avec des brûlures aux mains et aux avant-bras, alors qu'on sait qu'un homme répondant à son signalement a été vu s'éloignant en courant de l'appartement en flammes de Laurent Bonomo le dimanche 29 juin. Daniel Sonnex aurait pour sa part été filmé en train de tenter de retirer de l'argent avec l'une des cartes de crédit volées. Le procès pourrait durer entre cinq et six semaines, et les deux hommes risquent la prison à vie.

    Le Figaro 22 avril 2009

  • Le jardin magique en un clic!

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    Cliquez sur ce lien... puis laissez le doigt appuyé sur la souris... ou cliquez autant de fois que vous voudrez!

  • Le terrible drame de Douchy-les-Mines: retour sur les faits

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    Dernier hommage au jeune couple abattu pour avoir stationné devant la maison d'un forcené
    Six cents personnes ont assisté à Condé-sur-l'Escaut, à l'église Saint-Wasnon, aux funérailles d'Audrey Verpoorte, 18 ans, et de son compagnon Xavier Dubray, 24 ans, ce jeune couple abattu lundi dernier à Douchy-les-Mines en laissant un bébé de dix-sept jours.

    Le procureur de Valenciennes s'est adressé à la presse cet après-midi sur les circonstances du drame qui a coûté la vie à Audrey, 19 ans, et son compagnon Xavier, 23 ans, à Douchy-les-Mines.

    Retour sur les faits à Douchy

    Lundi, le jeune couple, qui habite à Quiévrechain, se rend à Douchy (près de Denain) pour présenter Cyprien, leur bébé né le 26 mars dernier, à des proches. En arrivant, ils se garent devant la maison d'Ahmed Assous.


    M. Assous sort de chez lui et fait savoir qu'il ne veut pas que les jeunes se garent à cet endroit. Mais Xavier et Audrey ne déplacent pas leur véhicule car il n'y a pas d'autre endroit proche pour se garer.

    Un peu plus tard, Xavier ressort de la maison de ses amis pour prendre un biberon dans la voiture. Il voit alors qu'un pneu de sa voiture est crevé. Il soupçonne immédiatement le voisin et décide d'aller frapper à sa porte, avec sa compagne. Quand Ahmed Assous leur ouvre, il a la carabine à la main et abat le jeune homme « quasi immédiatement », selon les mots du procureur de Valenciennes. Audrey s'agenouille auprès de Xavier et reçoit un coup de carabine dans la tête. M. Assous tire un troisième coup, en direction d'un jeune voisin, sans l'atteindre, mais un impact de balle a été relevé sur une voiture.

    Une instruction pour assassinat

    Le tireur était connu des services de police pour des violences. Une querelle de stationnement en 1996, au cours de laquelle il a frappé un voisin, et des violences conjugales en 2005, sur la femme dont il est divorcé depuis un an.

    Au moment des faits, lundi après-midi, Ahmed Assous avait 1,75 gramme d'alcool dans le sang. Sa garde à vue a été prolongée et il sera déféré devant le parquet de Valenciennes demain. Un juge d'instruction devrait être saisi pour assassinat. La préméditation sera retenue car le tireur a pris le temps « d'aller chercher sa carabine et de la charger, avant d'ouvrir la porte ».

    Chez lui, la police a trouvé un fusil 22 long rifle, des munitions, et une Winchester 30/30, avec calibre militaire, qui est l'arme du crime. Ces deux armes étaient déclarées en préfecture et lui servaient à « chasser les nuisibles dans son jardin ».

    Pour l'instant, le tireur n'a exprimé aucun regret et affirme que le premier coup est parti accidentellement.

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    Xavier et Audrey sont tombés au pied de ce portail

    Source: La Voix du Nord - 14, 16 et 19 avril 2009

    Ndb: On peut facilement imaginer que si un forcené de souche avait tué un jeune couple maghrébin, MAM se serait déplacée jusqu'à Douchy-les-Mines pour fustiger la "haine raciale"... Et on aurait craint des émeutes et des manifestations violentes...

    Malheureusement, des forcenés qui tuent avec sauvagerie, il y en a de toutes les couleurs et dans tous les pays, particulièrement, semble-t-il, aux Etats-Unis où de jeunes Blancs sont fréquemment les auteurs de fusillades démentes dans les écoles et sur les campus...