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Blog - Page 1766

  • L'agressé du bus a peur de passer pour un "raciste"...

    Très posé, âgé de 19 ans et élève en première année à Sciences Po Paris, F. G. n'a rien oublié de son agression, lors de la nuit du 6 au 7 décembre : pris à parti dans le bus Noctilien à Paris, il a été frappé par quatre voyous. La scène, filmée par une caméra de vidéo protection, a circulé sur Internet avant de déclencher la polémique. Un policier, soupçonné de l'avoir mise en ligne, a été suspendu.

    F.G. revient sur les événements. Dans une brasserie de gare parisienne où il s'apprête à prendre un TGV, il se livre «en exclusivité pour Le Figaro qui m'a retrouvé le premier. Après quoi, je ne dirai plus rien. Je veux passer à autre chose…»

    LE FIGARO. - Que s'est-il vraiment passé dans le Noctilien, cette nuit ?

    Je passais une soirée avec des amis et je m'apprêtais à rentrer chez moi dans le XVIIe arrondissement. Je prends le Noctilien gare de l'Est, tout seul. Je tourne le dos à quatre jeunes hommes. Pendant que l'un me demande une cigarette, l'autre me fait les poches. Lorsque je me retourne, je vois l'un d'eux qui manipule mon portefeuille. À l'instinct, je tente de le récupérer. C'est alors qu'a commencé l'affrontement…

    Votre agression, très violente,a dû vous sembler interminable…

    D'un point vu spatial ou temporel, j'ai beaucoup de mal à évaluer ce que j'ai vécu. En voyant la vidéo, cela m'a permis d'ancrer mon agression dans le réel. Je me souviens juste qu'ils me poussent vers l'arrière du bus, que j'ai été frappé à terre. Dans une seconde phase, je suis revenu vers le conducteur avant de recevoir des coups de pied et de poing. Comme en témoigne la vidéo, d'autres voyageurs aussi ont été molestés, notamment un jeune homme tentant de me porter secours.

    Et le chauffeur, qui reste assis ?

    Je ne lui en veux pas. C'était très difficile pour lui de réagir. Il est intervenu à sa façon, observant les consignes : il a arrêté tout de suite le bus et a téléphoné aux policiers. Très vite sur place, ils ont arrêté deux personnes tandis que leurs complices présumés l'ont été quelques jours plus tard.

    Des sites Internet affirment que des injures raciales auraient été proférées à votre encontre…

    Personnellement, je n'ai rien entendu de la sorte. Ces propos, s'ils ont été dits, interviennent dans un contexte où mes agresseurs étaient drogués ou ivres. Par ailleurs, ils n'étaient pas tous issus de l'immigration. La vidéo de mon agression apparaît comme très stéréotypée car, ce soir-là, je suis habillé de façon bourgeoise et je suis face à quatre jeunes qui faisaient beaucoup de bruit. En aucun cas, je ne veux pas passer pour l'incarnation d'une certaine image sociale qui aurait été prise à partie par des étrangers. Je ne l'ai pas ressenti comme cela. L'un des assaillants en survêtement, rasé, avait d'ailleurs une couleur de peau très pâle…

    Comment se sort-on d'une telle épreuve ?

    Hormis un hématome à l'œil et des bleus, aucune séquelle n'a été décelée. Deux jours après les faits, je suis allé consulter un psychiatre de l'Hôtel-Dieu de Paris qui m'a dit que j'avais l'air de bien vivre cette histoire. Depuis, je reprends les transports en commun, et même le Noctilien…

    Cette histoire vous est revenue tel un boomerang par Internet…

    Oui, le 6 avril dernier, un ami me dit qu'une vidéo a été mise en ligne sur Facebook. En voyant le lien, je m'apprêtais à demander à l'internaute qui l'avait postée de la retirer. Je ne me suis pas rendu compte qu'elle allait être diffusée à une telle échelle…

    Cette diffusion semble vous avoir autant perturbé que l'agression ?

    Il est vrai que la situation est très difficile, très délicate. Beaucoup d'amis ont été choqués par cette diffusion qui me blesse. Diffuser ces images sur Internet est très grave car elles remettent en cause une partie de nos principes juridiques. Il y a eu un grave amalgame entre la réalité de cette scène et sa représentation. Cette vidéo a circulé sur des sites extrémistes et a été exploitée par des politiques. Or, je ne veux pas être instrumentalisé. Le sujet est propice aux idées radicales et je n'ai aucune envie de nourrir cela. Il me fallait sortir de cette réductrice caricature. Le fait d'apparaître brutalement au centre d'une polémique de cette ampleur n'est jamais très agréable. Cela me blesse beaucoup alors que j'avais réussi à dépasser le fait en lui-même. Je quitte Paris sans haine, pour me retrouver au calme avec mes proches.

    Interview exclusive du Figaro - 10/04/09

  • Un beau geste: Berlusconi offre de loger des sans-abri dans ses villas

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    La villa Certosa à Porto Rotondo en Sardaigne

    Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a offert vendredi ses villas pour héberger des sans-abri du terrible séisme qui a fait au moins 289 morts et détruit ou endommagé quelque 10.000 bâtiments dans la région de L'Aquila (centre).

    "Beaucoup de personnes ont déjà offert leurs maisons pour aider les sans-abri du tremblement de terre, et moi aussi je vais faire ce que je peux en offrant certaines de mes demeures", a déclaré M. Berlusconi, en déplacement à L'Aquila, où il a assisté aux funérailles nationales des victimes.

    Le nombre de sans-abri est estimé à 28.000 dont près de 18.000 hébergés dans de grandes tentes bleues dans des conditions difficiles en raison du manque d'eau chaude, de douches, de toilettes chimiques et d'électricité.

    Homme d'affaires richissime, Silvio Berlusconi possède au moins quatre villas luxueuses, dont une sur le lac de Côme (nord) et une propriété de 50 hectares en Sardaigne, à l'ouest de la Péninsule.

    AFP. 10/04/09

  • URGENT: Pétition à signer pour le policier ayant diffusé la vidéo de l'agression dans un bus RATP

    http://www.mapetition.ch/signature-petition.html

    Je viens de la signer.

    Le lien a été rétabli par l'Institut pour la Justice.

  • Vendredi Saint - Jésus montré par Ponce Pilate à la foule de Jérusalem

    Ecce homo tableau.jpg
    Ecce homo - Antonio Ciseri  (1821-1891)
    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

  • Rejet de la loi Hadopi: Sarközy désavoué

    Le rejet d’une procédure d’exception et de la double peine

    Surprise au Parlement, jeudi 9 avril. L’Assemblée nationale a rejeté le texte “protection de la création sur internet” qui prévoyait de contrôler Internet au prétexte de sanctionner le téléchargement privé. Ce filtrage légalisé était confié à une instance aux mains du pouvoir élyséen et des majors du disque. Le pouvoir politique entendait ainsi instaurer une procédure quasi d’exception mi pénale-mi civile qui ignorait le principe du contradictoire.

    Il assortissait ce contrôle d’une double peine pour les « contrevenants »: la coupure d’internet pour un an et l’obligation de payer son abonnement malgré la coupure.

    A main levée, une majorité de députés viennent de rejeter le texte issu de la commission mixte paritaire (CMP) de mardi dernier, alors qu’il avait été voté plus tôt dans la matinée au Sénat.
    Le résultat a été de 21 voix contre (dont Nicolas Dupont-Aignan) et 15 pour.

    Le grand bug parlementaire: erreur fatale

    Ce rejet est un échec politique majeur pour le Président de la République qui s’était engagé directement en acceptant explicitement le principe d’un procureur privé à sa botte et d’une justice parallèle aux mains du lobby des distributeurs et des «majors ».

    C’est également un échec personnel pour Mme Albanel qui, après Jego, Darcos et les autres rejoint la liste, décidément très longue, des ministres incompétents.

    Aujourd’hui, il appartient au Président de tirer les conséquences de ce désaveu parlementaire cinglant et de couper la connexion ministérielle de Christine Albanel...

     Jean Guiraud -AMI-France -09/04/09

  • La Mairie de Paris sombre dans l'anticléricalisme primaire...

    La Mairie de Paris a voté mardi matin l’interdiction de la messe publique de la Fraternité Saint Pie X, célébrée traditionnellement en clôture du pèlerinage Chartres-Paris au pied de Montmartre le lundi de Pentecôte. Un arrêté va être prochainement signé par Bertrand Delanoë.

    Au nom du groupe socialiste, Daniel Vaillant, maire du XVIIIe arrondissement, a donc soumis au vote un «voeu» visant à interdire au pèlerinage Chartres-Paris de se réunir dans aucun «espace public municipal»!

    Pour Daniel Vaillant, la Fraternité Saint-Pie X est… «Une secte chrétienne» qui «prône le retour du Christ-Roi» et compte parmi les siens «Mgr Williamson». Autant de raisons qui font que Daniel Vaillant réclame que le square Louise-Michel soit interdit aux pèlerins ainsi que tout «autre espace public municipal», «afin que des propos racistes et antisémites ne puissent» y être tenus. Ce «voeu» lui a été soufflé par le groupe Verts et particulièrement par l’anticlérical Sylvain Garel.

    En septembre, après la venue de Benoît XVI à Paris, il a exigé des explications du préfet de police sur les mesures de sécurité ayant été prises pour la visite d’un simple «chef religieux». De même, lorsque, en 2006, la mairie de Paris a décidé de donner le nom de Jean Paul II au parvis de la cathédrale Notre-Dame, Sylvain Garel s’y est violemment opposé, affirmant que le pape aurait du être «traduit devant le Tribunal pénal international pour complicité de crimes contre l’humanité» pour ses prises de positions «anti-avortement et anti-contraception»! Et en 2003 ce Sylvain Garel avait organisé, le 8 décembre 2003, l’occupation de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet par des clandestins.

    Seuls quelques élus du groupe Centre et Indépendants ont défendu au Conseil de Paris la liberté religieuse (contrairement au groupe UMP qui s’est abstenu). Yves Pozzo di Borgo a dénoncé le climat de christianophobie :

    “Des militants politiques, dont certains élus de la Ville, sont délibérément venus perturber la sortie de la messe dominicale à Notre-Dame le 22 mars dernier […] Considérant que déjà, en juin 2005, l’archiprêtre de la cathédrale avait été blessé par des activistes appartenant à l’une des associations présentes le 22 mars devant Notre-Dame [...] les élus du groupe Centre et Indépendants demandent que le Maire de Paris garantisse la liberté de culte dans notre ville. Ils demandent également que soit mis fin aux débordements et aux provocations délibérées aux abords immédiats des lieux de culte, conformément au respect et à la liberté dont chacun a droit dans l’exercice de sa religion”.

    Comme le souligne Minute, on se croirait revenu aux persécutions anti-chrétiennes du début du XXe siècle.

    MICHEL JANVA   - Source Europea Gentes - 9 avril 2009

  • "Talents" invite Rokhaya Diallo...

    http://www.dailymotion.com/video/x8vtvt_talents-rokhaya-diallo-partie-1_news

    "Talents ", c'est le magazine de la diversité de demain.TV présenté par Samira Ibrahim. Invitée: Rokhaya Diallo présidente de l'association Les Indivisibles.

  • Le drapeau national a été profané dans la nuit du 4 au 5 avril près de Salon-de-Provence

    drapeau-national-profane-300x199.jpg
    Dans la nuit de samedi à dimanche, des individus ont décroché le drapeau tricolore qui venait d’être hissé dans le cadre de la cérémonie de commémoration du 19 mars 1962, à côté de la stèle des anciens de la Première Armée française, au rond-point de la Sainte à Cabannes (au nord du département des Bouches-du-Rhône), avant de le brûler et de le remplacer par le drapeau algérien. L’acte n’a pas été revendiqué.

    L’association cabannaise, qui compte une quarantaine de membres actifs, a aussitôt porté plainte, tout comme la mairie.

     La brigade de recherches de la gendarmerie de Salon-de-Provence a été chargée de l’enquête. Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée.

    Source: La Provence

  • Le maire d'Hénin-Beaumont placé en détention

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    Le maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Gérard Dalongeville, a été placé jeudi 9 avril en détention après sa mise en examen pour détournement de fonds, annonce la cour d’appel de Douai.

    Il est sous la menace d’une suspension que le préfet pourrait demander prochainement.

    Le Parti socialiste s’était regroupé autour de sa candidature lors des élections municipales de l’an dernier pour faire barrage, au nom de la morale républicaine, à la liste du Front national conduite par Marine Le Pen et Steeve Briois .

  • VIDEOS Maurice et les banlieues

    http://www.youtube.com/watch?v=-v7kYtfRyNg  1

    http://www.youtube.com/watch?v=CcCR3sS5Bl0 2

     Diffusée sur Daylimotion, cette vidéo a été censurée aujourd’hui. Elle est pour l’instant disponible sur You Tube… Dépêchez-vous!

     AMI-France - 09 avril 2009

  • Policier suspendu après diffusion de la vidéo "agression dans un bus"

    Agression/RATP: policier suspendu

    AFP
    09/04/2009 

    Le policier qui avait été placé en garde à vue hier à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) après la diffusion sur Internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un bus de la RATP puis remis en liberté, a été suspendu, selon la préfecture de police.
    Il comparaîtra prochainement devant le conseil de discipline.
    Le fonctionnaire, qui appartient au Service régional de la police des transports (SRPT), avait été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête du parquet de Paris sur la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise le 7 décembre dans un bus de nuit Noctilien. Il avait été remis en liberté dans la soirée.

  • Jean Sarközy n'aura pas ses 2000 € de dommages et intérêts...

    M'Hamed Bellouti ne versera pas 2000 euros de dommages et intérêts à Jean Sarkozy. Certes, la cour d'appel de Paris a débouté jeudi l'automobiliste qui accuse Jean Sarkozy de l'avoir percuté avec son scooter en 2005. Mais le tribunal a considéré, contrairement aux magistrats de première instance, que le plaignant n'avait pas agi abusivement. A ce titre, la 20e chambre de la cour d'appel a annulé la condamnation de M'Hamed Bellouti à payer 2 000 euros au fils aîné de Nicolas Sarkozy pour "procédure abusive".
     
    Jean Sarkozy n'encourait pas de condamnation pénale, le parquet n'ayant pas fait appel de sa relaxe prononcée le 29 septembre 2008 par le tribunal correctionnel de Paris. Le différend remonte au 14 octobre 2005. M'Hamed Bellouti accusait le fils du président d'avoir percuté ce jour-là l'arrière de sa BMW avec son scooter, place de la Concorde à Paris, puis d'avoir pris la fuite. Il avait par ailleurs expliqué avoir, avec un ami, relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable. Mais cette version a toujours été contestée par Jean Sarkozy qui dit avoir été en cours au même moment.

    LCI.fr - 09/04/09

  • Italie: 300 morts, la terre tremble encore

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    Dans les décombres d'un immeuble à L'Aquila

    Le bilan du terrible séisme de lundi dans le centre de l'Italie pourrait approcher les 300 morts, dont au moins 16 enfants, alors que la terre continue de trembler et qu'il ne restait pratiquement plus d'espoir jeudi de retrouver des survivants.

    Le président de la République Giorgio Napolitano s'est rendu dans la matinée à L'Aquila, épicentre du séisme, alors que se préparent les funérailles nationales des victimes vendredi.

    "Je suis là par devoir et par affection", a déclaré M. Napolitano, qui s'est recueilli devant les cercueils, en particulier ceux de couleur blanche contenant les corps des enfants, alors qu'un prêtre et des scouts étaient en prière.

    Il est ensuite allé visiter deux lieux symbole de la catastrophe, le foyer des étudiants qui s'est écroulé lundi comme un château de cartes et dont deux corps sans vie ont encore été retirés cette nuit, et le village martyr d'Onna qui a perdu 40 de ses habitants.

    Les rescapés du tremblement de terre ont difficilement émergé d'une nuit passée dans le froid, l'inconfort et le stress, rythmée par de fortes répliques.

     

    Selon les carabiniers, le bilan s'est alourdi à 278 morts jeudi matin, quatre jours après le séisme qui a frappé les Abruzzes (centre) dans la nuit de dimanche à lundi, le plus meurtrier dans le pays depuis 30 ans.

    Entre vingt et trente personnes sont toujours portées disparues et le nombre des blessés est de 1.170, dont 179 dans un état grave. Le nombre de sans-abri est estimé à 28.000.

    De nouvelles répliques se sont produites au cours de la nuit et dans la matinée.

    La plus forte secousse, ressentie par les journalistes de l'AFP mais aussi perçue à Rome et dans d'autres grandes villes, a été enregistrée à 02H52 (00H52 GMT) et a atteint une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter.

    Au total 17.772 personnes ont passé une nouvelle nuit dehors dans les 2.962 tentes fournies par les autorités ou dans les centaines de voitures qui remplissent les parkings de la ville.

    Les conditions de vie sont difficiles en raison du manque d'eau chaude dû à la coupure du gaz, de douches, de toilettes chimiques et d'électricité, ce qui complique notamment le rechargement des mobiles.

    Dans un camp de fortune installé sur une piste d'athlétisme, un volontaire déguisé en clown, distribue des oeufs de Pâques aux enfants.

    "Les enfants ont subi un choc brutal, mais ils peuvent jouer et oublier.  En réalité, ce sont les personnes âgées qui ont vraiment besoin d'aide, elles sont le plus traumatisées", confie Nicola Tudisco.

    Plus loin, des moines franciscains installent une chapelle pour célébrer la messe du jeudi saint, en mémoire du dernier repas du Christ, selon la tradition catholique.

    L'espoir de retrouver des survivants est extrêmement ténu, les nouvelles secousses compliquant la tâche des sauveteurs en rendant encore plus instables les décombres des habitations. Les recherches doivent se poursuivre jusqu'à dimanche.

    Les deux premières victimes du séisme ont été enterrées mercredi. Les funérailles nationales, jour du vendredi saint qui commémore la passion du Christ, auront lieu en présence du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, et de nombreux officiels. Les drapeaux de tout le pays seront en berne.

    Le pape Benoît XVI a annoncé qu'il "espérait" se rendre "dès que possible" sur place où 8.500 secouristes sont à pied d'oeuvre.

    Alors que 10.000 bâtiments et maisons ont été détruits, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a suggéré que la reconstruction soit divisée en 100 projets dont chacun serait pris en charge par l'une des 102 provinces italiennes.

    AFP.09/04/09

  • Premières "divergences" d'Israël avec Obama...

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    Ce n'est pas lui le Maître du monde... (Istanbul le 7 avril 2009)
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    Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères - 7 avril 2009

    Une semaine après la formation d'un gouvernement israélien de droite, des divergences apparaissent avec Washington sur la finalité d'un règlement de paix avec les Palestiniens, au risque d'une confrontation diplomatique entre alliés.

    Par delà le malaise suscité par des déclarations controversées du ministre israélien des Affaires étrangères, l'ultra nationaliste Avigdor Lieberman, un désaccord de fond se dessine sur la question clé de la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël.

    Alors que le nouveau gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu rejette l'option de "deux Etats pour deux peuples", le président américain Barack Obama proclame très haut à quel point il lui est attaché.

    Pour l'heure, les deux parties évitent de hausser le ton.

    "Il y a certes des divergences mais pas de frictions", a assuré mercredi à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.

    Cet ancien ambassadeur à Washington, député du parti de M. Lieberman, a estimé que l'administration américaine comprendrait qu'un nouveau gouvernement en Israël "se donne le temps de réévaluer sa politique, d'autant que les négociations avec les Palestiniens n'ont mené à rien en quinze ans".

    Dans la même veine, le chercheur Eytan Gilboa, de l'université Bar Ilan près de Tel Aviv, écarte des "pressions américaines sur Israël", à moins qu'Obama "ne cherche à se gagner du crédit dans le monde arabe aux dépens d'Israël".

    En revanche, le quotidien israélien Haaretz présente mercredi un tableau beaucoup plus alarmiste de l'évolution des rapports entre Israël et son principal allié.

    Il fait état à ce propos d'une campagne de l'administration Obama auprès du Congrès pour contrer à l'avance des pressions du lobby pro-israélien aux Etats-Unis.

    "Pour l'heure, Netanyahu et Obama se sondent mutuellement. Mais nul doute qu'on va vers une confrontation. La question est de savoir si Washington utilisera le gant de velours ou la main de fer", estime un analyste du journal, Akiba Eldar.

    M. Lieberman a rejeté mardi les "interventions extérieures" dans la politique d'Israël, apparemment en allusion aux déclarations du président Obama.

    "Nous ne nous sommes jamais immiscés dans les affaires des autres. Et nous attendons des autres qu'ils n'interviennent pas dans les nôtres", a-t-il déclaré.

    "J'attends des autres qu'ils donnent le temps à Israël de mettre au point un programme politique responsable et qu'ils n'aient pas un chronomètre en main", a poursuivi le chef de la diplomatie israélienne.

    Lundi, le président Obama avait affirmé devant le Parlement turc que "les Etats-Unis soutenaient fermement l'objectif de deux Etats, Israël et la Palestine, cohabitant dans la paix et la sécurité. C'est l'objectif que les parties concernées ont convenu d'atteindre dans la Feuille de route et à Annapolis".

    M. Lieberman avait choqué le 1er avril la communauté internationale en affirmant qu'Israël n'était plus lié par la conférence d'Annapolis de 2007 et uniquement par la Feuille de route, le dernier plan international d'un règlement du conflit israélo-palestinien, largement resté lettre morte .

    Un autre ministre, Gilad Erdan (Environnement) avait ajouté lundi qu'Israël "ne prenait pas ses ordres auprès du président Obama".

    AFP. 08/04/09

  • Israël: Netanyahou peut détruire Obama grâce à l'Iran

    Netanyahu Obama et l'Iran - drapeaux mêlés.jpg
    L’arrivée au pouvoir de Benjamin « Bibi » Nétanyahou a fortement accru la possibilité d’attaque israélienne contre l’Iran. Mais qu’on ne s’y trompe pas : si Israël lance une attaque, ce ne sera pas pour éliminer le programme de fabrication d’armes nucléaires en Iran, mais bien plutôt pour porter un coup à la politique étrangère que l’administration Obama a commencé à mettre en place, centrée sur l’élaboration d’un plan de paix entre Israéliens et Arabes et l’ouverture d’un dialogue avec l’Iran.

     

    Le 23 mars, Lyndon LaRouche mettait en garde contre le danger d’un scénario d’« allié en rupture de ban », qui verrait l’Etat hébreu lancer une guerre contre l’Iran. « Nous avons un allié, Israël, qui n’est plus capable de se comporter rationnellement, dit-il. C’est un cabinet de guerre qui s’est constitué en Israël, avec [l’ancien ministre de la Défense Ehoud] Barak, du Parti travailliste – celui-là même qui dirigea l’attaque contre Gaza. »

    LaRouche compare l’attitude à adopter vis-à-vis du gouvernement israélien avec les précautions qu’on prendrait avec un malade mental appartenant à la famille. Le scénario d’attaque contre l’Iran est également promu par l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

    Sans perdre une minute, Bibi menaça l’Iran dès l’investiture de son gouvernement à la Knesset israélienne, le 30 mars. Après quelques sophismes sur « une paix durable », il délira : « Le plus grand danger pour l’Etat d’Israël et toute l’humanité viendra d’un régime radical essayant de s’équiper d’armes nucléaires. »

    Le lendemain, le journaliste Alouf Benn s’interrogeait ainsi dans Ha’aretz : « Son retour au poste de Premier ministre signifie-t-il forcément qu’Israël est plus proche d’une guerre contre l’Iran ? Dans les cercles politiques, la réponse est oui. Nétanyahou au poste de Premier ministre rapproche Israël d’une guerre contre l’Iran. Des hommes politiques en relation avec lui disent qu’il a déjà décidé de détruire les installations nucléaires iraniennes. »

    Alouf Benn ajoute que « Nétanyahou compte sur Barack Obama et sur leur rencontre le mois prochain, où il lui dira que l’histoire jugera de sa Présidence à la façon dont il aura traité le programme nucléaire iranien ».

    Dans les jours précédant l’investiture d'Obama, les médias israéliens et internationaux répercutaient la nouvelle d’une attaque qu’Israël aurait menée en janvier dernier contre un convoi de camions au Soudan, soupçonné de transporter des armes fournies par l’Iran et destinées au Hamas dans la bande de Gaza. Bien qu’aucun gouvernement (y compris celui d’Israël) n’ait officiellement confirmé le raid, la couverture médiatique a fait résonner les tambours de guerre contre l’Iran, au moment précis où une délégation iranienne était accueillie à La Haye, pour une grande conférence internationale organisée par les Etats-Unis sur la question de l’Afghanistan.

    Citant des sources israéliennes restées anonymes, le magazine Time rapportait que « des douzaines d’avions » avaient participé à l’opération, à 1600 km de Tel Aviv. Le fait que cette distance soit identique à celle qui sépare Tel Aviv de Téhéran n’est pas passé inaperçu, en guise d’avertissement à l’Iran.

    Alors que Bibi a formé une improbable coalition réunissant pas moins de six partis et un cabinet de trente ministres, la politique en matière de guerre sera déterminée par le cabinet de sécurité, qui est le vrai cabinet de la guerre. Si les noms ne sont pas encore officiellement connus, le Ha’aretz du 1er avril estime qu’il sera sans doute composé de Nétanyahou, du ministre de la Défense Ehoud Barak, du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, tenant de la ligne dure, et de l’ancien chef d’état-major général de Tsahal et actuel ministre aux Affaires stratégiques Moshe Yaalon, autre ardent défenseur d’une attaque contre l’Iran.


    AMI-France -08 Avril 2009
  • VIDEO Gad Elmaleh, juif marocain, nous invite à aimer Israël

    http://www.dailymotion.com/video/x8x1y7_gad-elmaleh-lhumoriste-dun-peuple-a_webcam

    Dans un récent entretien, Gad Elmaleh a confié l’intensité du lien affectif qui le lie à Israël, une terre et une patrie, dont la seule évocation déclenche immédiatement la ferveur enthousiaste et admirative de l’un des humoristes préférés des Français.

    Ne tarissant pas d’éloges sur ce pays qui renforce en lui une irrépressible fierté d’appartenance, culturelle et cultuelle, ce polyglotte d’origine judéo-marocaine se fait un ambassadeur rêvé pour l’Etat Hébreu, jouissant d’une notoriété qui s’étend bien au-delà des frontières européennes jusqu’au Maghreb et au Canada, dont il a acquis la nationalité depuis plusieurs années.

    Alors qu’Israël est taxé de crimes de guerre par de nombreuses ONG, et au moment même où un gouvernement d’ultras se forme sous la houlette de Benjamin Netanyahou, l’influence sympathique et charmeuse du célèbre comique est une manière des plus habiles de redorer une image gravement ternie.

    « Mes amis ont été très surpris par Israël, car ils allaient au-delà des images de télévision et de la vision des medias à travers lesquels ils imaginaient un autre Israël, les empêchant de cerner et d´entrevoir la réalité du pays. C´est une chose que nous tous, devons faire : inciter les gens à voyager pour ressentir et aimer ce pays. J´en parle tous les jours à mes amis et forcement aux artistes que je côtoie, notamment Gérard Depardieu qui raffole d´Israël et de Tel Aviv ».

    « Moi-même, je suis très attaché à Tel Aviv où j´ai beaucoup d´amis israéliens, notamment des artistes et humoristes dont le recul et l´auto-dérision me stupéfient. Ce qui prouve bien que la société israélienne, ne serait-ce que par le regard acerbe et créatif que ses artistes portent sur elle, est une société très saine, équilibrée et vivante ».

    Aucune agence de voyage ne pourrait rivaliser avec un tel porte-parole ! Qui mieux que Gad Elmaleh pouvait vanter avec autant de conviction les atouts touristiques et de convivialité de la terre promise, tout en rassurant sur ses vertus démocratiques et d’ouverture.

    Mais au fait, Gad Elmaleh, la folie meurtrière de la bande de Gaza qui met aujourd’hui Israël au ban des Nations pour génocide, était-ce là l’empreinte d’une « société très saine, équilibrée et vivante » ?

    AMI-France - 8 avril 2009

  • Tel Aviv fête ses cent ans!

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    Quelque 250.000 personnes ont assisté samedi soir à un concert de musique pop sur la place Rabin, dans le centre de Tel-Aviv, pour le lancement des festivités du centenaire de la métropole israélienne, a annoncé la télévision publique.

    Ce grand rassemblement, auquel participaient notamment l'orchestre philharmonique d'Israël et de nombreux artistes israéliens et étrangers, a marqué le début de festivités qui se poursuivront pendant neuf mois.

    Tel-Aviv, la "colline du Printemps", a été créée près de la ville arabe de Jaffa au second jour de la Pâque juive en 1909, quand une loterie a été organisée pour attribuer des lotissements à 66 familles juives.

    Aujourd'hui, cette ville très animée compte 400.000 habitants et plus d'un million d'âmes au total avec ses faubourgs.

    Contrepoids à l'austère Jérusalem, elle se veut le symbole d'une "normalité" israélienne et a pris comme slogan "la Ville sans interruption".

    Elle se fait aussi appeler "la Ville blanche" en raison de ses quartiers de style Bauhaus, qui lui ont valu d'être inscrite au patrimoine de l'Unesco.

  • Eric Besson: "ceux qui aident de bonne foi un sans-papier ne risquent rien"

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    Fossoyeur de la France... ministre de Sarközy

    Le ministre de l'Immigration Eric Besson a réaffirmé mercredi sur France Inter que "le délit de solidarité n'existe pas en France" et que "tous ceux qui aident de bonne foi un étranger en situation irrégulière doivent savoir qu'ils ne risquent rien".

    "Ce ne sont pas des mots, ce sont des faits, a déclaré Eric Besson. En 65 ans, depuis qu'existe l'article L622-1 -du Code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile-, personne n'a jamais été condamné pour avoir simplement hébergé, donné à manger ou transporté en voiture en auto stop un étranger en situation irrégulière".

    "Deux bénévoles ont été condamnés avec dispense de peine en 65 ans pour être entrés dans la chaîne des passeurs : en clair, ils avaient transporté des fonds, pris de l'argent à des étrangers en situation irrégulière pour le porter à des passeurs", a-t-il poursuivi.

    "Le délit de solidarité n'existe pas, c'est un mythe. Ceux qui vont manifester ce matin doivent être rassurés", a-t-il lancé à ceux qui s'apprêtent mercredi à répondre à l'appel à manifester d'un collectif d'associations, dont Emmaüs et la Cimade.

    Le ministre a par ailleurs démenti qu'il y ait "un flou" dans la loi, car, a-t-il assuré, "il y a un autre article, le L622-4, qui dit que l'article L622-1 ne s'applique pas à ceux qui aident une personne en détresse".

    "En ce moment, il y a trois ou quatre affaires dont des juges d'instruction ont été saisis, je n'ai pas le droit de les commenter", a-t-il ajouté.

    Eric Besson a par ailleurs souligné que le gouvernement "non seulement laisse travailler les associations qui aident les étrangers mais encore leur apporte une assistance financière en leur donnant 20 millions d'euros".

    AFP. 08/04/09