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Blog - Page 1776

  • Les "vendeuses-glaneuses" - la grande misère à Paris

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    Les supermarchés jettent, les nouveaux pauvres récupèrent

    http://www.rtl.fr/fiche/3774740/de-plus-en-plus-de-vendeurs-de-nourriture-a-la-sauvette-a-paris.html

    RTL + - Reportage audio - 11 mars 2009

  • "Ivan le Terrible" - Sobibor ou Treblinka?

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    John Demjanjuk serait "Ivan le Terrible"...

    John Demjanjuk, 88 ans, qui vit aux Etats-Unis, est soupçonné d'avoir collaboré à l'assassinat d'au moins 29.000 juifs en tant que gardien du camp. S'il est extradé, il sera jugé en Allemagne.

    C'était l'un des criminels de guerre nazi les plus recherchés encore en vie. Trois mois après que la Cour suprême allemande a autorisé la tenue de son procès en Allemagne, la justice d'outre-Rhin a délivré mercredi un mandat d'arrêt international contre John Demjanjuk. Ce vieil homme de 88 ans, ukrainien de naissance puis ayant acquis la nationalité américaine, est soupçonné d'avoir été un des gardiens les plus effroyables du camp d'extermination nazi de Sobibor, en Pologne, lors de la seconde guerre mondiale. Y ayant travaillé de mars à septembre 1943, il aurait contribué à l'assassinat de 29.000 déportés juifs, ce qui lui vaut 29.000 chefs d'inculpation pour complicité de meurtres.

    Son transfèrement serait l'aboutissement d'un imbroglio judiciaire commencé il y a plus de trente ans, en 1977 à Cleveland. John, né Ivan, Demjanjuk émigre en 1951 aux Etats-Unis dans l'Ohio pour y travailler comme mécanicien automobile.

    Mais à la fin des années 1970, l'ancien nazi est reconnu par d'anciens déportés comme «Ivan le Terrible», un des pires bourreaux du camp d'extermination de Treblinka en Pologne. Alertés, les Etats-Unis le déchoient de sa nationalité et l'extradent, en 1986, vers Israël, où il est condamné à mort.

    Il passera plus de six ans dans le couloir de la mort israélien avant que dans un premier retournement de situation, la Cour suprême de l'Etat hébreu ne l'acquitte en 1993. Des archives du KGB identifient alors un autre homme, Ivan Marchenko, comme étant «Ivan le Terrible». La trace de ce dernier a été perdue en Yougoslavie après la guerre...

     

    Demjanjuk prétend avoir servi dans l'Armée Rouge pendant la guerre

     

    Demjanjuk, qui a toujours clamé son innocence et prétend avoir servi dans l'armée russe et avoir été fait prisonnier par les Allemands en 1942, retourne donc dans l'Ohio. Sa nationalité américaine lui est restituée. Mais de nouveaux documents vont bouleverser à nouveau sa retraite en 2002. Des originaux d'archives allemandes, tombées aux mains de l'Armée Rouge, prouvent que Demjanjuk a bel et bien participé à l'assassinat de prisonniers non dans le camp de Treblinka mais à Sobibor.

    Des témoins racontent l'y avoir vu pousser des juifs à coups de pied et de crosse de fusil, pour les faire descendre plus rapidement des wagons qui les convoyaient. Les Etats-Unis lui retirent alors pour une seconde fois sa nationalité américaine en 2002.

    «On espère que ce bourreau va finalement recevoir la punition qu'il mérite pour ses crimes. C'est une journée importante pour la justice», s'est félicité le chasseur de nazis Efraïm Zuroff, directeur du Centre Simon Wiesenthal de Jérusalem. Ce mandat d'arrêt et la comparution prochaine de Demjanjuk devant le tribunal de Munich est une consolation pour le centre Wiesenthal.

    Le mois dernier, les médias allemands ont révélé la mort en 1992, en toute impunité au Caire, d'Aribert Heim, coorganisateur de la solution finale et un des anciens criminels nazis les plus recherchés de ces 40 années.

    Le fils de John Demjanjuk a lui annoncé à l'AP que son père continuerait de contester les faits qui lui sont reprochés. «Mon père n'a jamais blessé quiconque avant ou après la guerre. C'est une personne admirable pour ses enfants et petits-enfants. Dans ce triste dossier, il n'y a aucune preuve concrète de son implication». «Souffrant d'insuffisance rénale et d'une maladie du sang, il n'est pas apte à être extradé», a ajouté John Demjanjuk Junior.

    Vendredi, la femme de John Demjanjuk, Vera Demjanjuk, a déclaré au quotidien Bild qu'elle et son mari "voulaient désormais seulement mourir en paix". "Il a déjà été si souvent condamné: il est resté six ans dans le couloir de la mort en Israël", a-t-elle ajouté.

    Le Figaro - 11/03/09

    La traque impitoyable des grands vieillards...

  • C'est Bush qui devrait être jugé et condamné!

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    L'ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein, Tarek Aziz, a été condamné pour la première fois par la justice irakienne, écopant mercredi de 15 ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de 42 commerçants en 1992.

    Deux demi-frères de Saddam Hussein, Ouotbane Ibrahim al-Assan et Sebaaoui Ibrahim, respectivement ministre de l'Intérieur et chef de la police politique lors des faits, ont pour leur part été condamnés à la peine capitale.

    Ali Hassan al-Majid, alias "Ali le Chimique", déjà condamné à mort dans trois autres procès, a également écopé de 15 ans de prison.

    En tout, huit responsables de l'ancien régime étaient jugés par la Haute cour pénale d'Irak située dans la "zone verte" -- le secteur ultra-protégé du centre de Bagdad, où sont concentrées les administrations irakiennes et les représentations occidentales -- et étaient passibles de la peine de mort.

    En 1992, 42 commerçants de Bagdad coupables d'avoir spéculé sur les prix de produits alimentaires, alors que l'Irak était soumis à des sanctions de l'ONU, avaient été exécutés.

    Le juge Raouf Rachid Abderrahmane a déclaré sept des huit accusés coupables de "meurtres prémédités" et de "crimes contre l'humanité".

    Seul Issam Rachid Houayech, l'ancien gouverneur de la Banque centrale, a été acquitté.

    Mezbane Khadhr Hadi, un haut responsable de l'ancien parti Baas, a écopé de 15 ans de prison, tandis que l'ex-ministre des Finances, Ahmed Hussein Khoudheir, a été condamné à six ans de prison et Abd Homoud, l'ex-secrétaire de Saddam, à la prison à vie.

    Unique chrétien du cercle étroit des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz, qui a occupé les postes de ministre de l'Information, de chef de la diplomatie et de vice-Premier ministre, n'a pas réagi à l'énoncé du verdict.

    Sebaaoui a lui crié: "Vive l'Irak, à bas l'occupant! Je suis fier de rejoindre mon frère, le martyr Saddam Hussein", pendu en décembre 2006.

    Depuis Amman, l'avocat de Tarek Aziz a estimé que la condamnation était "extrêmement sévère".

    "Le verdict est extrêmement sévère. Je m'attendais à ce que le tribunal reconnaisse son innocence", a affirmé à l'AFP Me Badea Aref, ajoutant que son client était "hors d'Irak quand ces commerçants ont été exécutés".

    Il s'agit d'une décision "politique, rendue pour justifier le maintien en détention de (Tarek) Aziz", a-t-il ajouté.

    Fin décembre, M. Aziz avait écrit au président du tribunal pour clamer son innocence. Il avait indiqué avoir "assisté à toutes les audiences et entendu tous les témoignages, mais n'avoir noté aucune récrimination ou témoignage contre" lui.

    Tarek Aziz, né en 1936, a déjà été blanchi le 2 mars dans un premier procès. Le jugement de ce mercredi est sa première condamnation. Mais il doit encore être jugé pour deux autres affaires.

    Ali le Chimique, âgé d'une soixantaine d'années, a lui été condamné à mort pour la troisième fois le 2 mars. Il avait été reconnu coupable d'implication dans la mort de dizaines de chiites en 1999, tués dans le quartier de Sadr City à Bagdad et dans la ville sainte de Najaf (sud).

    Cousin de l'ancien président Saddam Hussein, "Ali le chimique" avait été reconnu coupable d'avoir "prémédité les meurtres".

    Ex-ministre de l'Intérieur et gouverneur militaire du Koweït envahi par l'Irak en août 1990, il avait auparavant été condamné deux fois à la peine capitale.

     

     
     AFP. 11/03/09
  • Les Sarközy chez le señor Ramirez...

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    Au Palais national de Mexico le 9 mars 2009

    Pour leur séjour privé, le Président et sa femme ont résidé dans l'hôtel d'un milliardaire accusé d'être un « narco-banquier ».

    Dans le journal de 8 heures ce mercredi matin, RTL se pose la question :  « Un milliardaire mexicain a-t-il payé le séjour du couple Sarkozy ? » Difficile de savoir si c'est le cas :  alors que l'Elysée affirme que c'est l'Etat mexicain qui a pris en charge l'ensemble du séjour du couple présidentiel français, une source -« un haut diplomate mexicain“- a affirmé à RTL que ‘ce n'est sûrement pas la présidence du Mexique qui a payé pour un séjour hors d'une résidence de l'Etat mexicain’...

    Si la version de l'Elysée est la bonne, on peut s'étonner que le contribuable mexicain ait dû payer pour la partie privée du séjour des Sarkozy. La question du financement des vacances du Président se pose encore, comme elle s'était posée pour le yacht Paloma de Vincent Bolloré, le jet prêté par le même Bolloré pour un séjour en Egypte, la magnifique villa des vacances à Wolfeboro ou, il y a trois semaines, ce petit scoop de Rue89 passé inaperçu sur les 4X4 que les Sarkozy auraient ‘empruntés’ à Nissan pour leur séjour à Megève.

    Mis en cause dans un journal mexicain

    Ce qui est certain à en croire nos confrères, c'est que le couple Sarkozy a séjourné dans un hôtel appartenant au milliardaire en question, Roberto Hernandez Ramirez, une des plus grosses fortunes du Mexique. L'hôtel, El Tamarindo Beach and Golf Resort, abrite une suite présidentielle à 3500 dollars la nuit, où aurait dormi le couple, selon Mediapart.

    Interrogé par RTL, un conseiller de l'Elysée n'a pas démenti, mais n'a pas confirmé non plus. Dans un autre genre, le site Purepeople.com l'affirmait aussi, dès dimanche soir.

    Mais personne n'a relevé que le banquier Roberto Hernandez Ramirez, ancien PDG de la banque Banamex et membre du conseil d'administration de Citigroup (une des plus grandes institutions financières de la planète), souffre d'une réputation pour le moins sulfureuse. Dans les années 1990, il a été soupçonné au Mexique de faire transiter par ses propriétés de la cocaïne sud-américaine et de participer au blanchiment de l'argent de la drogue.

    Dans le Boston Phoenix, en 1999, le journaliste Al Giordano résumait ainsi une enquête menée par le journal mexicain Por Esto : 

    "D'après le journal et ses sources, les propriétés côtières acquises par Hernandez à la fin des années 80 et au début des années 90 étaient le point d'entrée de quantités massives de cocaïne livrées dans des vedettes rapides colombiennes".

    De là, des tonnes de drogues étaient chargées dans des petits avions et envoyées vers le nord depuis l'aérodrome privé de Hernandez. Hernandez, écrivait le journal, blanchissait l'argent de la drogue à travers des installations hôtelières d''éco-tourisme' vides.

    L'enquête de Por Esto a été un tour de force journalistique, aboutissement de 26 mois d'investigation sur les 43 kilomètres de propriétés en front de mer de Hernandez -un secteur surnommé par les habitants 'le triangle de la cocaïne'.

    Le journal est même allé plus loin : il a déposé des plaintes pénales contre Hernandez pour trafic de drogue, vol de trésors archéologiques nationaux , et pour les dégâts environnementaux causés par les opérations de trafic de cocaïne sur une réserve naturelle. 

    Banamex déboutée au Mexique et aux Etats-Unis

    Titré "Clinton et ses copains narcos mexicains", cet article d'Al Giordano a été attaqué par la banque Banamex (dont des employés ont été impliqués, en 1998, dans la fameuse opération antiblanchiment ‘Casablanca’), dirigée à l'époque par Hernandez.

    La cour suprême de New York et la justice mexicaine ont débouté Banamex.

    En 2007, Al Giordano, spécialiste mondialement reconnu du trafic de drogues en Amérique latine (il a écrit aussi pour le Washington Post et le San Francisco Chronicle), publiait sur son site Narconews un nouvel article sous ce titre : Un "narco-banquier" accusé d'héberger la rencontre Bush-Calderon au Yucatan.

    Le "narco-banquier" était Roberto Hernandez Ramirez, qui avait déjà organisé, toujours dans son hacienda de Temozon Sur dans le Yucatan, une rencontre entre les précédents présidents Clinton et Zedillo. C'est d'ailleurs en tant qu'ami du président Calderon que Ramirez a accueilli le couple Sarkozy.

    Rue89 -11 mars 2009

    Ca pue la drogue...

  • 2 VIDEOS L'expédition "punitive" au lycée Jean-Baptiste Clément à Gagny

    Au lendemain de l'expédition punitive qui a fait 12 blessés légers au lycée Jean-Baptiste Clément de Gagny (Seine-Saint-Denis), le calme est revenu dans l'établissement où quelques dizaines d'élèves seulement étaient présents. Le préfet de Seine-Saint-Denis, Nacer Meddah, et le recteur d'académie, Jean-Michel Blanquer, sont passés dans chaque classe. Une cellule psychlogique a été mise en place. MAM a exprimé, comme d'habitude son "indignation"...

    L'agression a marqué les esprits. Une des victimes, Amandine, 18 ans, se trouvait dans la salle où les agresseurs ont surgi, mardi matin, armés de barres de fer, bâtons et couteaux. Elle témoigne avec sa mère.

    Enzo, lui, ment pour minimiser l'attaque commando des racailles et parle d'un simple "manque de respect"!

    Pauvre, pauvre France où les bandes "ethniques" se déchaînent sous l'oeil complaisant des pro-immigrationnistes et du corps enseignant!


    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJxmJ.html

    Et: http://actu.orange.fr/articles/videos/Lycee-de-Gagny-les-eleves-sous-le-choc.html

    Des statistiques cachées!

    Les derniers chiffres sur la violence scolaire avaient été publiés en août 2006 par l’hebdomadaire « le Point ». La parution de ces chiffres avait créé un tollé dans le monde enseignant et entraîné la "mort" du logiciel Signa qui recensait les actes de violence . C’est un autre système, le Sivis, qui vient d’être mis en place.

    Mais les données qu’il contient ne proviennent que d’un échantillon de collèges et lycées et sont « anonymes ».
    Faute de recul, le Sivis ne peut pas encore fournir d’indications précises. Il faut par conséquent s’en tenir aux chiffres de Signa pour l’année 2005-2006.

    A l’époque, 1 884 « intrusions de personnes étrangères à l’établissement » avaient été comptabilisées, ainsi que 1 607 « violences physiques avec arme ou arme par destination ».

     

  • Les salaires des footballeurs du PSG

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)
    Le quotidien Le Parisien - Aujourd'hui en France a dévoilé mardi en exclusivité les rémunérations que perçoivent les footballeurs du Paris-St-Germain.

    Les chiffres sont élevés: 285.000 euros brut par mois pour le capitaine Claude Makelele, 260.000 euros pour Ludovic Giuly et 250.000 euros pour Mateja Kezman. Le joueur le moins bien loti, le défenseur Larrys Mabiala, ne touche tous les mois "que" 7.000 euros.

    Des chiffres qui font rêver ou tourner la tête, qui agacent voire qui choquent… Avec cet article, la polémique autour du salaire des footballeurs est relancée.

    Alors que l'Observatoire des inégalités compte 13% de la population française au-dessous du seuil de pauvreté de 880 euros par mois et que plus de 3 millions de salariés sont payés au Smic, ces sommes astronomiques mensuelles paraissent indécentes aux yeux de beaucoup.

    Même le président de l'UEFA Michel Platini a récemment plaidé pour l'instauration d'un plafond de salaire, affirmant que le foot est menacé "d'implosion financière".

    Mais si les salaires sont si élevés, c'est aussi parce qu'il y a des spectateurs, des supporters et des sponsors pour alimenter ce marché. "Un club de football n'est pas une entreprise comme les autres, rappellent les journalistes du Parisien. Les rémunérations sont le fruit de la société du spectacle."

    En outre, la carrière des joueurs ne dure toujours que quelques années.

    Et puis les joueurs du PSG sont loin d'être les mieux payés. Dans d'autres clubs français comme à l'étranger, les salaires grimpent encore plus haut! Et dans le show-business, les acteurs empochent parfois des millions d'euros pour un film, à l'instar de Dany Boon pour Bienvenue chez les Ch'tis.
    AFP. 11/03/09

  • Les Sarközy ont plaidé pour Florence Cassez dont la culpabilité ne fait aucun doute pour les victimes du gang

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    Sarközy et Felipe Calderon signent quelques accords commerciaux

    Vendredi après-midi, en marge de leur luxueuse escapade privée sur la paradisiaque côte pacifique du Mexique, Nicolas et Carla Sarközy ont longuement téléphoné à Florence Cassez, condamnée à une peine de soixante ans en appel il y a une semaine pour enlèvement et séquestration. Depuis le centre carcéral de Tepepan, la jeune femme de 34 ans leur a confié qu’elle ne se pourvoirait pas en cassation, renonçant ainsi à être innocentée et ouvrant la voie à son transfert dans une prison française.

    Un contact tenu totalement secret par l’Elysée jusqu’à hier. Et pour cause : l’hypothèse d’un rapatriement de celle que les journaux mexicains baptisent la « kidnappeuse » ou la « diabolique » a déclenché la colère dans un pays où les rapts (quelque 8 000 par an) sont un fléau national.

    Attaqué par l’opposition et les associations de victimes, Calderon sait qu’il devra affronter en juillet des législatives à risques…
    Conscient que le dossier est explosif, Sarközy, tendu et agacé, en a fait des tonnes pour calmer le jeu lors d’une conférence de presse avec son homologue. Non, il ne se fait pas l’avocat d’une possible kidnappeuse ! Non il ne s’ingère pas dans les affaires mexicaines ! « Je ne suis pas venu ici pour contester la décision de la justice mexicaine, je ne suis pas magistrat », a-t-il lâché. Avant d’ajouter : « Je ne suis pas l’homme de l’impunité ! »
    Il s’est d’ailleurs bien gardé de se prononcer sur l’innocence ou la culpabilité de Florence Cassez. Et avant de repartir pour Paris, il a reçu cinq associations de victimes… Quant à ceux qui craindraient une hypothétique amnistie ou réduction de peine de Florence Cassez une fois en France, Sarközy a été clair. Ce n’est pas lui qui décidera, mais la justice française : « La France est un Etat de droit, on n’y fera pas n’importe quoi ! »
    C’est donc avec une immense prudence que le président français et son homologue mexicain Felipe Calderon ont officiellement engagé hier la procédure de transfèrement, en vertu de la convention de Strasbourg de 1983. Une commission de juristes des deux pays réglera les derniers détails « dans les trois semaines ». Une manière de gagner un peu de temps pour laisser la polémique retomber alors que l’opinion mexicaine est ulcérée...



    Reste la question : que se passera-t-il une fois Florence Cassez rentrée en France, où elle demande à purger sa peine ? Selon le Code pénal français, la sanction serait ramenée à vingt ans de réclusion. Son père, Bernard Cassez, rêvait d’un scénario « à la tchadienne », où Calderon accorderait sa grâce comme le président tchadien Idriss Déby le fit avec les membres de l’Arche de Zoé. Mais le Mexique n’est pas le Tchad, et Calderon a douché ses espoirs: « Il n’y aura pas d’impunité pour Florence Cassez ni pour d’autres ! » a-t-il martelé, visage fermé, évoquant « ces hommes et ces femmes qui ont vécu enfermés, ces enfants menacés de se faire amputer un doigt, un bras ».
  • La racaille attaque!

    Une violente attaque a eu lieu ce mardi peu avant 10 h et 30, dans un lycée de Gagny, en Seine-Saint-Denis, selon la station de radio RTL. Une vingtaine de personnes armées de barres de fer, bâtons et couteaux ont pénétré mardi dans les locaux du lycée Jean-Baptiste Clément, un établissemement d'enseignement professionnel .

        Douze personnes ont été blessées : quatre ont été hospitalisées, dont une enseignante éraflée par un couteau, un élève blessé à la lèvre, un autre pour une possible fracture et une assistante d'éducation victime d'un malaise. Les huit autres sont commotionnées. Elles se trouvaient dans la salle de permanence lorsque qu'elles ont été agressées par un groupe de «20 à 25 individus non identifiés», a précisé la préfecture.

    L'intrusion du groupe a donné lieu à une rixe et des affrontements dans la salle entre les agresseurs et certains élèves présents, selon la source judiciaire. Le motif de l'intrusion reste à éclaircir. Il pourrait s'agir d'un différend avec un autre lycée, comme cela s'est déjà produit dans le passé.

    Les individus étaient cagoulés et trois mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Gagny en fin de matinée. Le lieu et le moment de leur interpellation n'ont pas été précisés. 

     La préfecture indique qu'un «renfort de sécurité» a été mis en place aux abords de l'établissement...

    Le parisien.fr avec AFP - 10 mars 2009

    Mais que fait MAM? Du tricot dans sa Loge?

  • VIDEO Le Régiment de Sambre et Meuse - Enrico Caruso

    http://www.youtube.com/watch?v=86y4QCDAiXo

    Enrico Caruso (1873-1921)

    Enregistré le 6 janvier 1919

  • VIDEO Division Charlemagne - Musique militaire

    Icône de chaîne
    DivisionCharlemagne0

    "Vidéo ayant été faite pour des raisons historiques et apolitiques s'adressant à toutes personnes intéressées par l'engagement des volontaires français de la Waffen SS. Je tiens à préciser que tout commentaire déplacé et injurieux sera automatiquement supprimé."

    "Musique militaire "Sambre et Meuse" réutilisé par la 33.Waffen-Grenadier Division der SS "Charlemagne", pour toutes ces représentations officielles et cérémonie."


  • Riga: interdiction aux anciens Waffen SS lettons de rendre hommage à leurs morts le 16 mars

    Riga Waffen SS lettons.jpg

    RIGA 9 mars 2009 - RIA Novosti. Le parlement de la ville de Riga a interdit d'organiser le 16 mars prochain toute manifestation en hommage aux morts de la légion lettone des Waffen SS, a-t-on appris lundi auprès des autorités municipales.

    Les processions d'ex-légionnaires des Waffen SS sont régulièrement organisées le 16 mars en Lettonie, et le président Valdis Zatlers a publiquement déclaré en mars dernier qu'il ne considérait pas les Waffen SS lettons comme des nazis. Des accrochages avec les mouvements antinazis sont fréquents ce jour-là.

     


  • VIDEO Grande misère en Haïti

    http://www.youtube.com/watch?v=SSWJmq4XC2s

    Haïti est une République indépendante depuis le 1er janvier 1804. L'esclavage y est donc aboli depuis cette date.

    Sa devise est Liberté. Egalité. Fraternité.

    Langue: Français et créole haïtien 

  • Yazid Sabeg relance le débat sur le "comptage ethnique" avec un luxe de précautions...

    En proposant de doter la France d'outils de mesure de la diversité, Yazid Sabeg relance le débat très sensible sur les "statistiques ethniques".

    Interrogé par Le Monde, le commissaire à la diversité annonce qu'il proposera à Nicolas Sarközy de soumettre au Parlement un projet de loi "visant à rendre licite la mesure de la diversité". Ce sera l'une des mesures clés du plan d'actions que M. Sabeg entend soumettre le 20 mars au président de la République.


    Si le chef de l'Etat suit son avis, députés et sénateurs s'empareront alors d'un sujet propre à déclencher de vives polémiques, à droite comme à gauche. Distinguer les Français en fonction de leurs origines ? Les "républicains" des deux camps s'opposent farouchement à tout ce qui pourrait aller dans cette direction, au nom de la défense du principe constitutionnel d'égalité devant la loi. Ceux qui, à l'inverse, sont partisans d'avancer dans cette voie, estiment qu'il est indispensable de disposer d'un outil de mesure pour lutter efficacement contre les discriminations.

    Longtemps partisan de la discrimination positive – une politique née aux Etats-Unis dans les années 1960, qui a consisté à favoriser l'accession des Noirs aux universités et à certains emplois –, M. Sarközy a également défendu son outil le comptage ethnique.

    Lors d'un discours prononcé le 17 décembre 2008 – dans lequel il annonçait la nomination de M. Sabeg –, le chef de l'Etat avait estimé que la question d'une "action publique volontariste fondée sur des critères ethniques ou religieux doit être close". Pour autant, M. Sarkozy avait jugé nécessaire que la France se dote "d'outils statistiques" qui, "sans traduire une lecture ethnique de notre société", "permettent de mesurer sa diversité, pour identifier précisément ses retards et mesurer ses progrès". "L'égalité des chances doit cesser d'être théorique pour devenir réelle", avait insisté le président.

    "IL NE S'AGIT PAS D'ÉTABLIR DES FICHIERS"

    M. Sabeg a saisi la balle au bond mais en prenant beaucoup de précautions. Il propose la mise en place d'un comité de réflexion, "très pluraliste", chargé de définir les modalités d'application du dispositif de mesure.

    Selon M. Sabeg, les enquêtes seront fondées sur l'autodéclaration, le volontariat et l'anonymat.

    Le "ressenti": il ne sera pas question de ranger les personnes interrogées dans des catégories raciales, comme cela se pratique aux Etats-Unis, par exemple. "Il s'agit de demander aux personnes comment elles se définissent, ce qu'elles ressentent", explique le commissaire à la diversité. "Il ne s'agit pas, insiste-t-il, d'établir des fichiers mais de mesurer les facteurs discriminants autres que sociaux".

    Cela exclut, selon lui, toute référence au lieu de naissance, à la nationalité des parents ou au patronyme. "A l'heure où l'on se soucie de la cohésion nationale, il n'est pas pertinent de renvoyer constamment les individus à leurs origines", relève M. Sabeg.

    Voyant une "vraie avancée des socialistes" dans le dépôt d'une proposition de loi autorisant des enquêtes sur la base du "ressenti d'appartenance" à une communauté, il se dit convaincu que "nous allons vers un consensus"...

    Le Monde - 06/03/09

    On planche dans les Loges!

  • LE CHOC DU MOIS

    Couverture Le Choc du mois.gif
    N°29 - Février 2009
    en vente dans tous les kiosques
    L'interview d'AYMERIC CHAUPRADE est particulièrement intéressante

  • Bling-bling! Hôtel El Tamarindo Beach au Mexique!

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    L'hôtel El Tamarindo Beach

    Niché entre Puerto Vallarta et Manzanillo, sur la côte Pacifique de Jalisco, El Tamarindo Beach & Golf Resort compte parmi ces lieux d’escapade reculés et exclusifs qui se font de plus en plus rares au Mexique. Avec plus de trois kilomètres de plage privée s’étendant au milieu de 800 hectares de nature sauvage, il n’est pas difficile de remarquer que cette étendue idyllique toujours préservée n’a pas été envahie.

    Dans un décor d’une telle beauté, les chambres au toit de chaume offrent une intimité exquise et naturelle. Isolées les unes des autres, elles abritent un intérieur contemporain et sont toutes équipées de douches en marbre, de chaises longues d’extérieur et de bassins privés. Certaines offrent une vue imprenable sur le front de mer, il est même possible d’admirer la plage de votre lit grâce aux panneaux coulissants. D’autres sont plus reculées, dissimulées au milieu des jardins ou de la jungle de palmiers, pour une intimité encore plus grande.

    Comme le laisse deviner son nom, l'hôtel donne sur une plage à la beauté époustouflante et un généreux parcours de golf. Sans oublier le spa qui propose une gamme complète de service tels que les soins en plein air, la piscine, les deux courts de tennis et les équipements pour la plongée libre, le kayak ou le windsurf. La renommée de Mexico et de ses environs n’est plus à faire : si l’on sait où chercher, il est toujours possible d’assouvir une envie d’évasion et de luxe. Pour cela, il vous suffit de dépasser l'autoroute et de vous rendre à environ une demi heure au nord de Colima.

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    Depuis vendredi, avant de rencontrer dimanche le président mexicain pour discuter notamment du sort de Florence Cassez, Nicolas et Carla Sarközy se sont en effet accordés un séjour privé de deux jours au Mexique dans un complexe luxueux proche du port de pêche de Manzanillo, au sud. Au menu: "plage privée protégée par la marine mexicaine et bungalows luxueux au coeur d'une réserve naturelle", précise RTL.be

    Le couple Sarkozy a pris pratiquement "ce qu'il y a de plus cher", selon Médiapart, bénéficiant "avec plage de rêve, golf, piscines et jacuzzi, restaurants"... Coût: "3.900 dollars la nuit", selon Mediapart.

    Sur l'agenda de l'Elysée, le voyage du couple au Mexique ne commence que le dimanche pour se poursuivre le lundi. Les 8 et 9 mars, il est écrit: "Déplacement de M. le Président de la République pour une visite d'Etat au Mexique".

    L'Elysée voulait-il cacher ce séjour privé du couple Sarközy?

    Selon RTL, "l'Elysée avait tout fait pour que les jours de bronzette du président passent inaperçus". Depuis que l'info a fuité, les conseillers auraient "pris peur" dans le contexte d'explosion du chômage en France, selon la radio.

    Qui a payé ce séjour?

    Le responsable de la communication de l'Elysée, Franck Louvrier, s'est empressé de déclarer que le couple Sarkozy avait effectué ce séjour privé "à l'invitation du président Calderon". Sous-entendu: cela n'a rien coûté à l'Etat français. D'après Médiapart, le coût total du séjour s'élèverait à "50.000 euros".

    "La version de l'Elysée n'a pas été confirmée par les autorités mexicaines", précise RTL, qui ajoute que cette version "ne convaint personne"...

    Le Post - 09/03/09

     

  • Et même si la porte était "ouverte"... Une totale inconscience de la part des jeunes supporteurs lillois

    Lieu de l'accident RER B.jpg
    Saint- Denis, 8 mars - Le lieu où s'est produit l'accident inévitable: on voit nettement les rails

    Les premiers éléments de l'enquête ouverte après la mort samedi soir de deux supporteurs lillois heurtés par un RER sur un pont ferroviaire contredisent en partie les affirmations de la SNCF sur la sécurisation de cette zone interdite aux piétons.

    Dimanche, Jean-Pierre Farandou, directeur Transilien à la SNCF avait affirmé que le groupe n'avait pas respecté le chemin balisé et pénétré dans une zone interdite au public protégée par des barrières et un portail fermé.

    Il s'agit d'une "porte grillagée de 2 mètres de hauteur de couleur verte" permettant d'accéder à un escalier, précise-t-on.

    Les premiers rescapés interrogés "disent qu'ils se sont perdus", a précisé la source judiciaire. Ils ont longé la voie ferrée jusqu'au pont après avoir manqué de tourner rue Francis de Pressensé, au bout de laquelle se trouve la passerelle piétonne qu'ils auraient dû prendre.

    La tante du supporteur du LOSC de 10 ans tué samedi et qui marchait en compagnie du groupe heurté par un RER, a raconté dans un interview au quotidien La Voix du Nord que pour elle, la voie ferrée était alors "fermée à la circulation des trains"...

    Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, avait évoqué sur Europe 1 la possibilité de "surveiller à distance par des caméras ou des caméras infrarouges cette zone autour du Stade de France pour que si jamais quelqu'un franchit le grillage, on puisse couper automatiquement la circulation".

    Le groupe d'une douzaine de personnes a été percuté sur le pont par un RER B circulant à vide. L'accident a fait deux morts, deux garçons de 10 et 18 ans, et onze blessés, dont le père du plus jeune supporteur, Jordan, qui se trouvait encore lundi dans un état très grave, et deux autres personnes hospitalisées pour des blessures aux pieds.

    Le grand-père de Jordan s'est dit lundi "en colère contre la SNCF" et a demandé des "excuses" à son président. "Je ne dis pas, rétrospectivement, que ce n'était pas dangereux de marcher près des voies. Mais le danger, ils ne l'ont pas vu. "Les barrières étaient ouvertes", a déclaré à l'AFP Christian Duminy, joint par téléphone à Armentières (Nord) et qui "attend les conclusions de l'enquête avant de décider de porter plainte".

    Le groupe marchait sur le pont ferroviaire pour regagner un bus stationné de l'autre côté du canal de Saint-Denis, sur un emplacement réservé sous l'autoroute A 86, à 800 mètres du stade. Il aurait dû emprunter une passerelle proche.

    La tante de Jordan, qui faisait partie du groupe, a raconté au quotidien La Voix du Nord que le groupe avait voulu prendre un raccourci car "le chauffeur du bus nous avait mis "la pression" en nous disant que si nous n'étions pas là à 23H15, le car partirait sans nous".

    A la fin du match, le groupe s'est empressé de quitter le stade sans assister au feu d'artifice. Les deux garçons de 10 et 18 ans, qui fermaient la marche, ont été les premiers touchés, percutés par le train arrivant par-derrière. "

    Quelque 38.000 nordistes (sur 78.000 spectateurs) avaient fait le voyage jusqu'à Saint-Denis où environ 350 cars se sont garés sur les emplacements réservés à proximité du stade, de part et d'autre du canal.

    AFP. 09/03/09

  • La NASA a lancé avec succès la sonde Képler

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    Johannes Kepler (1571-1630)
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    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

    La Nasa a lancé avec succès vendredi soir Kepler dédiée à la recherche de planètes soeurs de la Terre hors du système solaire pouvant abriter la vie et qui orbitent des étoiles plus ou moins lointaines dans notre galaxie la Voie Lactée, a confirmé l'agence spatiale.

     
    Le lancement de ce télescope de 1,03 tonne est intervenu comme prévu à 22H49 locales (03H49 GMT samedi) depuis la base militaire de Cap Canaveral en Floride à bord d'une fusée Delta II de trois étages par une nuit noire avec des conditions météorologiques quasi parfaites.

    Il s'agit de la première mission de l'agence spatiale américaine conçue pour détecter des planètes rocheuses comme la Terre, en orbite autour d'étoiles, dont elles ne sont ni trop éloignées ni trop proches, de manière à ce que les températures puissent maintenir l'eau liquide à la surface, condition essentielle au développement de la vie.

    "Ce n'est pas seulement une mission scientifique mais une mission d'importance historique conçue pour répondre à une question que l'humanité se pose depuis toujours, à savoir s'il y a d'autres planètes comme la nôtre dans l'Univers", avait dit jeudi Ed Weiler, responsable des missions scientifiques de la Nasa.

    "Le recensement planétaire que doit effectuer Kepler sera d'une grande importance pour savoir si des planètes de la même catégorie de taille et de masse que la Terre sont fréquentes dans notre galaxie (la Voie Lactée)", avait expliqué récemment Jon Morse, directeur de la division d'astrophysique de la Nasa.

    Elle permettra ainsi de "préparer de futures missions qui détecteront directement et établiront les caractéristiques de telles planètes en orbite autour d'étoiles proches", avait ajouté l'astrophysicien.

    Kepler a été baptisée en l'honneur de l'astronome allemand du XVIIe siècle, Johannes Kepler.

    Cette mission de 600 millions de dollars au total doit scruter pendant au moins 3 ans et demi plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre soleil, plus chaudes ou moins chaudes situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre.

    La sonde y trouvera probablement des centaines de planètes de la taille de la Terre, ou plus grandes, et plus ou moins éloignées de leur étoile, selon la Nasa.

    Si des planètes de type terrestre sont nombreuses dans la zone dite habitable, Kepler pourrait en découvrir des dizaines.

    En revanche s'il n'en trouve pas, cela pourrait signifier que la Terre est une exception dans l'Univers, a relevé William Borucki, responsable scientifique de la mission, selon lequel il faudra attendre la fin de la mission pour répondre à toutes ces questions.

    Depuis 1995, 337 exoplanètes ont été découvertes autour d'étoiles mais elles sont toutes beaucoup plus grandes que la Terre et situées en des endroits où la vie est impossible.

    Le satellite franco-européen Corot, lancé en 2006 pour rechercher des exoplanètes en scrutant 90.000 étoiles, a découvert la plus petite jamais observée à ce jour - près de deux fois le diamètre de la Terre - très proche de son étoile et très chaude, avaient annoncé des astronomes en février.

    Il sera capable de détecter de très faibles changements lumineux indiquant le passage d'une planète devant son étoile.

    Cette intensité lumineuse plus ou moins grande et la fréquence du passage permettront de calculer la taille de la planète, sa masse et sa durée de rotation autour de son astre après que les données recueillies auront été intégrées dans de puissants télescopes terrestres.

    AFP. 08/03/09

  • Elles aussi appellent au secours Sarközy!

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    Arrêtées le 14 juin 2008 en République dominicaine

    Le 14 juin dernier, Céline Faye et Sarah Zaknoun, 19 ans à l’époque, sont arrêtées en République dominicaine alors qu’elles s’apprêtent à regagner la France après une semaine de vacances. De la poudre blanche suspecte est découverte dans les sacs de ces deux jeunes filles de Besançon (Doubs). Les deux amies crient leur innocence.

    En vain. En décembre, elles sont condamnées à huit ans de prison. Jeudi dernier, la cour d’appel de Puerto Plata a confirmé la peine de Céline Faye. Le procès en appel de Sarah se déroulera le 31 mars. Jointe par téléphone dans sa prison, Céline témoigne.

    Comment allez-vous ?
    Céline Faye .
    Je n’en peux plus. J’ai du mal à croire à ce qui m’arrive. Je pense que c’est un cauchemar, que je vais me réveiller, reprendre mes études… Ils sont en train de gâcher huit ans de ma vie. Je ne peux pas imaginer que je vais rester ici tout ce temps. Je n’en serai pas capable.

    Qu’attendiez-vous de l’appel ?

    Tout le monde m’avait dit que ma peine serait réduite. Mais le procès a duré vingt minutes ! Ils n’ont pas cherché à comprendre. Je suis innocente, mais pour eux, je suis coupable. Ils sont persuadés que la drogue était à moi. Il n’y a quasiment eu aucune enquête.

    Comment s’est passée votre arrestation ?

    A l’aéroport, on avait enregistré nos bagages et passé la douane. Deux hommes de la sécurité sont venus nous voir, on croyait s’être trompées de salle d’embarquement. Ils nous ont emmenées dans une pièce où il y avait nos deux sacs. Ils les ont ouverts mais ils avaient déjà été fouillés auparavant : les habits n’étaient pas à leur place. C’est là qu’ils ont découvert ces sachets de poudre. Ils nous ont forcées à les toucher pour mettre nos empreintes, mais on a refusé. Il n’y a aucune preuve contre nous.

    Qu’attendez-vous désormais ?

    J’espère que la France pourra m’aider. C’est ma dernière chance. Ici, je n’attends plus rien. J’en appelle au président de la République, au ministre des Affaires étrangères, à tous les parlementaires et à tous ceux qui peuvent me venir en aide. Je veux rentrer dans mon pays. Quitte à rester en prison, mais je veux revenir en France.

    Comment se déroule votre détention ?

    Je m’ennuie. Je viens de débuter les cours de couture, histoire de m’évader. Dans la bibliothèque, il n’y a que des livres en espagnol, que je ne sais pas lire. Il n’y a qu’une télévision pour quarante personnes et il ne passe que des séries sans intérêt. J’en ai marre de manger du riz et des haricots rouges. Je suis dans une toute petite chambre avec trois autres détenues et un bébé. Heureusement, il n’y a pas de violence.

    Recevez-vous des visites ?

    Je n’ai pas vu ma mère depuis neuf mois. J’arrive à avoir quelques conversations téléphoniques avec la France mais c’est compliqué. Une religieuse française vient régulièrement me voir. Ça me fait du bien.

    Avez-vous des nouvelles de votre amie Sarah ?

    Ça fait un mois et demi qu’on est séparées et je n’ai pu lui parler que deux fois au téléphone. J’ai demandé à la directrice de la prison si on pouvait être à nouveau réunies. Avec elle, j’arrivais à tenir le coup. Sans elle, c’est dur.
    Le Parisien - 08/03/09
    Quel intérêt avait-on à les arrêter et à les mettre en prison?