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Blog - Page 1788

  • Mgr Vingt-Trois: "Ces mots suscitent l'horreur!"

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    Floriano Abrahamowicz, prête intégriste italien, parle, lui,  de "chambres de désinfection"...
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    Hier, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim qui sera investi dans ses fonctions cet après-midi a qualifié de « propos abjects » les propos négationnistes de Williamson. Dans une interview exclusive accordée à notre journal, le cardinal-archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, explique la décision de réintégrer les dissidents intégristes prise par Benoît XVI, qui a par ailleurs nommé hier un évêque auxilliaire ultraconservateur en Autriche. Mais il affirme aussi partager « le trouble et l’indignation » des Français.

    Comprenez-vous le trouble et l’indignation que suscite chez les catholiques l’annulation de l’excommunication des quatre évêques intégristes, dont celle de Richard Williamson ?
    Mgr André Vingt-Trois. Bien sûr, et je les partage. Mais ce que je trouve indigne, ce n’est pas que le pape lève une mesure disciplinaire pour ouvrir une porte à une évolution, si possible, des personnes concernées. Ce que je trouve inacceptable, ce sont les propos négationnistes de Richard Williamson. Ces mots suscitent l’horreur ! Mais la décision du pape ne concerne pas les idées de Williamson. Elle est une mesure pour ouvrir une discussion.

    Que pensez-vous des « regrets sincères » exprimés vendredi par Williamson, qui n’a toutefois pas retiré ses propos ?
    Je ne suis pas juge des consciences pour savoir si ses regrets sont sincères ou non. La question n’est d’ailleurs pas celle de sa sincérité mais de la vérité historique. On attend de lui et de ses semblables qu’ils reconnaissent la réalité historique des camps d’extermination et qu’ils le disent.

    Partagez-vous l’inquiétude de très nombreux catholiques qui ne comprennent pas que le pape tende la main à des schismatiques réputés proches de l’extrême droite ?
    Le schisme n’est pas un choix politique. C’est une attitude religieuse. La décision du pape n’est pas une main tendue vers des choix politiques, et encore moins leur approbation. Sa mission est de travailler à l’unité de l’Eglise. En levant les excommunications, il supprime un barrage et rend possible un travail sur le fond. C’est maintenant aux intéressés de dire s’ils sont décidés à retrouver leur place dans l’Eglise.

    Aujourd’hui, diriez-vous au pape que Vatican II (liberté religieuse, dialogue interreligieux…) n’est pas négociable face aux intégristes qui émettent toujours des « réserves » sur ce sujet ?
    Je n’ai pas besoin de dire au pape que le concile Vatican II n’est pas négociable. Il en est assez convaincu lui-même et il l’a dit à nouveau mercredi. Mais si cela peut l’aider, je suis tout disposé à lui dire que nous partageons son avis. Le concile Vatican II, qui a rajeuni et revigoré l’Eglise, a été un grand moment.

    Pourquoi l’intervention de Benoît XVI — qui a dit mercredi sa « solidarité » avec les juifs — n’a-t-elle pas suffi à apaiser la polémique ?
    Je n’ai pas d’explication particulière. Peut-être que nous nous trouvons devant un emballement et un climat passionnel dans lequel les arguments raisonnables ne sont pas reconnus. Les propos du pape, mercredi dernier (sur la condamnation de la négation de la Shoah) étaient clairs et sans ambiguïté. Il faut sans doute laisser du temps pour qu’ils soient entendus et compris.

    Vous êtes le successeur du cardinal Jean-Marie Lustiger, dont la mère est morte à Auschwitz. Qu’aurait-il pensé de cette affaire ?

    Je n’aime pas faire parler les morts. Je suis convaincu qu’il n’avait que dégoût pour tout ce qui touche au négationnisme de près ou de loin.

    Quel message adressez-vous à la communauté juive de France, qui investit aujourd’hui son nouveau grand rabbin, Gilles Bernheim ?

    Mon absence de Paris ne me permettra pas d’assister à l’investiture du grand rabbin Gilles Bernheim et je le regrette d’autant plus dans la situation actuelle. Notre Eglise sera évidemment présente. Nous entretenons en France des relations cordiales et fraternelles avec la communauté juive. A tous les juifs rassemblés aujourd’hui, je veux dire combien les propos négationnistes de Williamson, et d’autres, reflètent peu la position de la quasi-unanimité des catholiques et, certainement pas celle de l’Eglise. Ils nous font horreur. Ce qui blesse les juifs blesse aujourd’hui aussi les chrétiens.

    Le dialogue entre juifs et catholiques ne risque-t-il pas d’en souffrir durablement ?

    Je voudrais demander à la communauté juive de ne pas condamner l’Eglise catholique sur des propos extrêmement minoritaires de quelqu’un qui n’a aucun statut et aucune mission dans notre Eglise. Le chemin que nous avons parcouru ensemble et qui s’ouvre devant nous est trop important pour que nous nous laissions manipuler par des ultras.

     

    Le Parisien -01/02/09

  • Plusieurs raids aériens aujourd'hui sur la bande de Gaza

    L'aviation israélienne a bombardé dimanche un commissariat de police, vide au moment du raid, dans le centre de la bande de Gaza, ont affirmé des témoins qui n'ont pas fait état de victime.

    Un responsable des services de sécurité israéliens a confirmé que l'aviation avait mené «plusieurs raids dans la bande de Gaza», sans autre précision.


    Auparavant, le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait prévenu qu'Israël allait réagir de «façon disproportionnée» à la poursuite des tirs de roquettes palestiniennes depuis la bande de Gaza sur le sud d'Israël, en dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur il y a deux semaines.

    Israël a mené du 27 décembre au 18 janvier une offensive militaire dans la bande de Gaza qui a tué plus de 1.300 Palestiniens.

  • Tom Daschle, encore un qui ne payait pas ses impôts...

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    Tom Daschle

    Les soucis s'accumulent pour les membres de l'administration choisis par le président américain concernant des ennuis fiscaux de son secrétaire désigné à la Santé.

    Après une affaire de financement de campagne qui avait conduit Bill Richardson, appelé à devenir le secrétaire au Commerce, à jeter l'éponge début janvier, et les problèmes fiscaux du secrétaire au Trésor Timothy Geithner, c'est au tour du secrétaire à la Santé désigné Tom Daschle d'être sur la sellette.

    M. Daschle, 61 ans, ancien chef de la majorité démocrate au Sénat (2001-2003), a omis de déclarer plus de 100.000 dollars de revenus, un "oubli" qui pourrait menacer sa confirmation par le Sénat.

    La Maison Blanche a toutefois minimisé ce problème, estimant qu'il s'agissait d'une erreur qui a été "rectifiée".

    "En préparant sa nomination (comme secrétaire à la Santé), M. Daschle et son comptable ont détecté des erreurs et les ont rectifiés", a expliqué la présidence dans un communiqué publié vendredi soir, précisant que les sommes dues avait été remboursées avec intérêts.

    "Le président est confiant dans le fait que M. Daschle est la personne idéale pour mener le combat visant à réformer le système de santé", ajoute le communiqué, qui affirme que M. Obama n'a aucun doute que le Sénat confirmera la nomination de l'ancien sénateur.

    Selon le New York Times de samedi, ce dernier a modifié sa déclaration d'impôts le 2 janvier, six jours avant une audition devant une commission du Sénat pour examiner sa nomination...

    Il a versé plus de 140.000 dollars d'arriérés d'impôts et d'intérêts portant sur trois ans (2005-2007), selon le quotidien.

  • La Cité épiscopale et la cathédrale fortifiée d'Albi: chefs-d'oeuvre de la France

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    La Cité épiscopale et le Pont vieux sur le Tarn
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    La voûte peinte de la cathédrale Sainte-Cécile
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    La Cité épiscopale d'Albi, qui comprend notamment la cathédrale Sainte-Cécile, a été proposée par l'Etat pour être inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, a annoncé vendredi le maire d'Albi.
    "Le fait que notre candidature ait été retenue nous ouvre les plus belles perspectives parce qu'un classement au patrimoine mondial de l?humanité ce sont non seulement des retombées touristiques très fortes, mais aussi un "élément très porteur" pour l'Albigeois", a déclaré le maire, Philippe Bonnecarrère (DVD)...

    Outre la cathédrale, la Cité épiscopale d'Albi rassemble le Palais de la Berbie, qui abrite le Musée Toulouse-Lautrec, l?eglise Saint Salvy et son cloître, le Pont vieux et plusieurs édifices classés monuments historiques.

    La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, église fortifiée en briques ocre apparentes, est surtout réputée pour sa voûte peinte, la plus grande du monde, et ses fresques du XVIe siècle. Elle a été construite entre 1282 et 1480.

  • Manifestation du B'nai B'rith France contre Mgr Richard Williamson

    Une centaine de personnes ont manifesté dimanche devant la représentation diplomatique du Vatican à Paris, à l'appel du B'nai B'rith France, une "ONG juive" humaniste, pour exprimer leur «émoi» après la levée de l'excommunication de Mgr Richard Williamson, auteur de propos négationnistes.

    Une semaine après l’annonce par le Vatican de la levée de l’excommunication des quatre évêques intégristes, dont l’un, Richard Williamson, nie la Shoah, la polémique ne retombe pas, particulièrement en France.

      « Je crois qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz », avait déclaré le prélat britannique dans une interview à la télévision suédoise. 

     Hier, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui doit être investi dans ses fonctions dimanche après-midi, a qualifié de « propos abjects » les déclarations négationnistes de Mgr Richard Williamson.

    Dans une interview exclusive accordée à notre journal, le cardinal-archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, explique la décision de réintégrer les dissidents intégristes prise par Benoît XVI, qui a par ailleurs nommé hier un évêque auxilliaire ultraconservateur en Autriche. Mais il affirme aussi partager « le trouble et l’indignation » des Français.

    Rassemblés devant la Nonciature apostolique (située avenue du Président Wilson, dans le XVIème arrondissement), les manifestants portaient des pancartes au nom de l'ONG et deux drapeaux français, ainsi qu'une petite banderole arborant une parodie de formule latine: «Benediktus, nom de Dius, fiche la pax aux judaeorum». 

    «Ces propos négationnistes sont absolument condamnables», selon le B'nai Brith, qui a regretté que Mgr Williamson soit en mesure de «casser plus de 40 ans de dialogue entre juifs et catholiques, depuis Vatican II».

    Outre-Rhin, le Conseil central des juifs d’Allemagne a suspendu «pour le moment» tout dialogue avec l'Eglise catholique, en raison de la réhabilitation de Williamson. «J'aimerais qu'il y ait un mouvement de protestation au sein de l'Eglise contre de tels comportements de la part du pape», a expliqué Charlotte Knobloch, sa présidente.

    Le Parisien avec AFP - 01/02/09

  • LE B'NAI B'RITH

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    Certificat d'appartenance au B'nai B'rith (traduction de l'hébreu: Les Fils de l'Alliance) en 1876
    Comment le B'nai B'rith se présente sur son site en français:
    Le B’nai B’rith est une organisation Juive internationale réunissant des juifs de toutes origines pour servir les communautés dans lesquelles ils vivent, en se conformant à la devise du B'nai B'rith:
    Bienfaisance, Amour Fraternel, Harmonie
    Avec son siège à Washington, plusieurs centaines de milliers de membres dans cinquante huit pays, le siège européen à Bruxelles, un bureau à l’U.E., le statut d’Organisation Non Gouvernementale à l’ONU, un bureau à l’UNESCO, le B'nai B'rith est le plus grand organisme juif dans le monde. Il est aussi un des plus anciens, ayant fêté 165 ans en 2008.

    Notre Mission Dans le Monde:

    Les buts du B’nai B’rith visent à apporter de l’aide aux victimes de catastrophes naturelles en coopération avec les plus importantes organisations humanitaires mondiales. C’est ainsi que le B’nai B’rith a activement apporté de l’aide aux victimes de l’Ouragan Mitch, des tremblements de terre en Turquie, au Salvador et en Inde, à la population civile au Kosovo et en Asie suite au Tsunami.

    La mission du B’nai B’rith est également de réunir les juifs pour travailler en toute amitié, améliorer l’harmonie des communautés, renforcer la communauté juive, combattre l’intolérance raciale et religieuse et apporter de l’aide aux malheureux.


    Nos Objectifs:

    • Encourager les amitiés au travers de programmes de loisirs, sociaux et culturels.
    • De soutenir l’Etat d’Israël et le peuple Juif dans le monde.
    • De travailler pour des œuvres de charité et d’aider toutes les victimes de catastrophes naturelles où qu’elles aient lieu.
    • D’initier et développer des projets communautaires.
    • De renforcer les liens du B’nai B’rith dans toute l’Europe.


    Nous accomplissons cette mission au travers des Loges locales, dans les Régions et dans toute l’Europe, en coopération avec les principales organisations humanitaires mondiales là où le besoin s’en ressent.

    La Démarche des Loges

    L’appellation de « Loge » fait encore partie de la culture du B’nai B’rith depuis ses débuts dans les années 1840.
    Les Loges travaillent avec leur Bureau pour réaliser des objectifs et projets régionaux, mais ont également leurs activités locales, leurs priorités et programmes.

    Chaque Loge a son propre programme de réunions sociales et culturelles ainsi que de nombreuses activités charitables pour le soutien aux personnes âgées et aux jeunes, des projets pour Israël, et des collectes de fonds pour un grand nombre d’œuvres incluant, bien entendu, des projets régionaux du B’nai B’rith.

    Au cours des années, le B’nai B’rith a été impliqué dans l’animation d’initiatives communautaires importantes, comme cité ci-dessus, la Déclaration Balfour, la création de la Fondation Hillel du B’nai B’rith et la création de l’organisation des Jeunes du B’nai B’rith (BBYO), tous deux importés des Etats-Unis par le B’nai B’rith.

    L’on peut encore ajouter la Société d’Hébergement du B’nai B’rith, Le Festival de Musique Juive du B’nai B’rith, B’nai B’rith Entreprise Europe, qui au cours de cinq ans a apporté une aide importante aux petites et moyennes entreprises dans les nouvelles démocraties d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est, et les bourses d’étude des fonds Qiriat Gat Israël et Technion pour aider les étudiants israéliens et européens sans ressources à poursuivre leurs études.

    B’nai B’rith Europe


    Le B’nai B’rith au Royaume Uni et le B’nai B’rith en Europe Continentale ont créé une structure unifiée pour renforcer la voix Juive en Europe, connu sous le B’nai B’rith Europe.
    Notre bureau à Bruxelles n’est pas seulement un centre pour les activités locales européennes dans tout le continent et en Grande Bretagne, mais également comme la voix du B’nai B’rith à l’Union Européenne.
    Dans la lignée des travaux du Centre de Politique (CPA) à Washington DC, et suite à l’initiative prise par le B’nai B’rith Royaume Uni avec le Bureau Londonien d’Affaires Internationales (LBIA), un bureau de Centre Politique a été ouvert.

    Grâce à ses membres dans 58 pays de par le monde, le statut d’ONG aux Nations Unies à New York et à Genève, la représentation à l’UNESCO, et le bureau à Bruxelles à l’U.E., nous sommes idéalement placés pour réunir, disséminer et agir sur l’information là où les intérêts juifs sont en jeu.

    L’essentiel est de toujours mettre l’accent sur le fait que le B’nai B’rith est une organisation multi communautaire qui accueille les Juifs de tous les secteurs de la communauté. Ajoutons notre grande activité dans 58 pays de par le monde et l’on pourra comprendre pourquoi nous sommes si fiers d’être au premier plan du travail des communautés avec une série de projets innovateurs pour nous mener tout au long du troisième millénaire.

    Ndb: On apprend sur Wikipédia beaucoup d'autres choses peu connues sur le B'Nai B'rith. La Médaille d'Or décernée à Washington en 1993 par cette organisation à Simone Veil. Le "pacte" conclu avec les hommes politiques de droite contre le Front National... etc...

     
  • Kirill 1er a été intronisé dimanche à Moscou

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    Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill a été intronisé dimanche en la cathédrale du Christ Sauveur en présence de 4.000 invités dont le président russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre Vladimir Poutine, selon des images retransmises en direct à la télévision.

    "Axios, axios, axios" ("il est digne" en grec), s'est exclamée l'assistance, constituée de dignitaires orthodoxes portant des robes dorées, de représentants d'autres confessions, de responsables politiques et de simples croyants, à l'intérieur de l'imposante bâtisse, en plein centre de Moscou.
    L'immense cathédrale du Christ Sauveur a été reconstruite à l'identique pour 2000 après avoir été rasée par Staline.

    A ce moment précis, Kirill, qui avait été élu mardi par un concile dans la même cathédrale, est officiellement devenu le chef de l'Eglise orthodoxe russe, en plein essor après la chute de l'URSS, en 1991.

    Quelques minutes auparavant, il avait revêtu l'habit de patriarche et les métropolites de Kiev et de Minsk l'avaient fait asseoir trois fois sur le trône, conformément au rite en vigueur.

    Le président et le Premier ministre russes étaient accompagnés de leurs épouses sous l'impressionnante voûte vers laquelle s'élevait la fumée de l'encens.

    Agé de 62 ans, le métropolite de Smolensk et de Kaliningrad Kirill était à la tête de la diplomatie de l'Eglise depuis 1989 et est jugé ouvert sur le monde, ses détracteurs lui reprochant à cet égard d'avoir des sympathies pour les catholiques.

    En tant que "ministre des Affaires étrangères" du patriarche Alexis II, mort en décembre, il a rencontré trois fois le pape Benoît XVI.

    Il pourrait moderniser la communication de l'Eglise en Russie où trois habitants sur quatre se disent orthodoxes, contre un quart peu avant la chute de l'URSS, tout en restant traditionaliste sur le fond, estiment les experts.

     

  • La mort plane sur Gaza - Israël annonce qu'il va réagir "de façon disproportionnée"...

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    Barak, Livni, Olmert  - 1er février 2009 à Jérusalem

    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a averti dimanche qu'Israël allait réagir de "façon disproportionnée" à la poursuite des tirs de roquettes palestiniennes de la bande de Gaza en dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur il y a deux "semaines.

    Dimanche, un obus de mortier tiré par des combattants palestiniens sur le sud d'Israël a fait deux blessés légers selon l'armée israélienne. Dans la matinée, quatre roquettes s'étaient écrasées sans faire de victime.

    L'arrêt de ces tirs était un objectif de l'opération israélienne à Gaza qui, en 22 jours (27 décembre-18 janvier), a fait plus de 1.300 morts.

    "Nous avons dit qu'en cas de tirs de roquettes vers le sud du pays, il y aurait une réplique israélienne sévère et "disproportionnée", a réagi devant les journalistes Ehud Olmert, au début du conseil des ministres hebdomadaire.

    "J'ai donné l'instruction à l'armée, via le ministre de la Guerre, de préparer une réplique israélienne adaptée aux circonstances et cette riposte interviendra au moment, à l'endroit et de la manière que nous aurons choisis", a-t-il ajouté.

    Le ministre de la Guerre, Ehud Barak, a affirmé qu'Israël allait "mener autant d'actions que nécessaire". "Le Hamas a reçu un sérieux coup et si nécessaire il en recevra d'autres", a-t-il dit, soulignant toutefois qu'Israël devait réagir mais "avec raison et responsabilité"...

    La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a également assuré qu'"Israël allait réagir". "Il ne faut pas louvoyer", a-t-elle ajouté, apparemment en réponse à M. Barak, un de ses rivaux pour les législatives du 10 février.

    Au moins sept roquettes ont été tirées vers Israël depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu ayant mis fin à l'offensive israélienne dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas.

    Selon le porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, les déclarations d'Olmert sont "une manipulation s'inscrivant dans la campagne électorale" israélienne.

    Ces menaces visent aussi à "faire échouer les efforts déployés par l'Egypte pour instaurer le calme tout en exerçant des pressions pour que le peuple palestinien se soumette aux conditions présentées par Israël", a-t-il jugé.

    A Damas, le Hamas a annoncé l'envoi d'ici lundi d'une délégation au Caire pour discuter avec le médiateur égyptien de la consolidation du cessez-le-feu.

    En visite chez son allié iranien, le chef du mouvement, Khaled Mechaal, a souligné que la réouverture des points de passage avec Gaza était "une des priorités", avant même le processus de réconciliation avec le Fatah de M. Abbas, également attendu dimanche au Caire.

    "Nous estimons que tant que le blocus continue, l'agression israélienne continue", a-t-il dit, selon l'agence officielle Irna, ajoutant: "La résistance est opposée à un cessez-le-feu permanent (avec Israël) car tant que l'occupation continue, un cessez-le-feu permanent n'a pas de sens".

    AFP. 01/02/09

  • STATS POUR JANVIER 2009

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  • La France avance: zéro en dictée pour deux lycéens sur trois en classe de seconde!

    C'est le bilan d'une expérience menée sur des élèves de seconde au moment où sort une note du ministère de l'Education montrant que les écoliers font en moyenne 4 fautes de plus par dictée qu'il y a vingt ans.

    La lecture et les mathématiques souffrent également d'une baisse de niveau.

    Alors que les élèves de CM2 attendent les résultats de l'évaluation nationale passée la semaine dernière, une note du ministère de l'Éducation nationale remet sur le devant de la scène le sujet du niveau en orthographe et en mathématiques de nos "chères têtes blondes". Dans cette note publiée en début de semaine, la Direction de l'évaluation et de la prospective (DEEP) compare sur vingt ans - entre 1987 et 2007 - l'évolution des compétences des élèves de fin de primaire, via l'enquête «Lire écrire compter». Au programme, 40 items de lecture et 33 items de calcul. Alors qu'une enquête intermédiaire, publiée en 1998, avait montré une grande stabilité en dix ans, la situation s'est nettement dégradée en lecture, notamment pour les élèves les plus faibles. «Ainsi, deux fois plus d'élèves se situent en 2007 au niveau de compétence des 10 % d'élèves les plus faibles en 1987», note la DEEP.

    Même constat pour l'orthographe. Sur la même dictée, un texte d'une dizaine de lignes (voir ci-dessous), le nombre d'erreurs a augmenté en moyenne de 10,7 en 1987 et 14,7 en 2007. Le pourcentage d'élèves qui faisaient plus de 15 erreurs est passé de plus de 26 % il y a 20 ans, à 46 % aujourd'hui ! Ce sont principalement les erreurs grammaticales qui ont augmenté. Quelques exemples parmi d'autres : 87 % des élèves savaient à l'époque conjuguer le verbe tomber, ils ne sont que 63 % aujourd'hui. Quant à la conjugaison du verbe voir, le taux de réussite passent de 61 % à 44 %.

      Pour enfoncer le clou sur cette baisse de niveau, l'association Sauvez les lettres a réalisé à la rentrée une dictée pour les élèves de seconde. Cette association de professeurs de lettres milite pour un retour à un enseignement plus traditionnel de la grammaire et de l'orthographe. Les enseignants ont soumis à un échantillon représentatif de 1 348 élèves de seconde une dictée d'une vingtaine de lignes. Conclusion : deux tiers des élèves ont eu zéro et à peine 14 % s'en tirent avec la moyenne ! Le barème était de deux points pour une faute de grammaire et un point pour une faute sur un mot.

    Face à ces différents constats, le ministère de l'Éducation nationale ne cesse de tirer la sonnette d'alarme. Et de rappeler les mesures mises en œuvre depuis l'arrivée de Xavier Darcos pour restaurer un enseignement en primaire. Nouveaux programmes recentrés sur les fondamentaux de français et de mathématique, deux heures de cours de soutien pour les élèves en difficulté…

    «C'est précisément parce que nous avions conscience de cette baisse de niveau que nous avons lancé la réforme du primaire, explique Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'enseignement scolaire. D'autant que les plus touchés sont les enfants des catégories sociales les plus défavorisées.» Pas question, bien au contraire, de lâcher sur l'orthographe et la grammaire : clairement, le ministère affiche sa volonté de retrouver chez les écoliers un meilleur niveau d'orthographe. «En deçà d'un niveau de respect de la langue française, il n'y a plus de compréhension possible !» martèle Jean-Louis Nembrini.

    Reste la question centrale du respect de l'orthographe, non seulement chez les écoliers, mais aussi chez les plus âgés, les étudiants et même les cadres en entreprise… De son côté, l'Académie française s'est penchée sur le sujet. Dès 1990, elle a approuvé un ensemble de rectifications orthographiques, proposées par le Conseil supérieur de la langue française. Ces rectifications portent sur les accents et l'orthographe de certains mots, ou encore le singulier et le pluriel des noms composés comportant un trait d'union. Les nouveaux programmes de l'école primaire précisent que l'orthographe enseignée tient compte de ces révisions.

      Le texte de la dictée :

    L'atelier 76.

    Gilles ouvrit le battant d'une lourde porte et me laissa le passage. Je m'arrêtai et le regardai. Il dit quelque chose, mais je ne pouvais plus l'entendre, j'étais dans l'atelier 76. Les machines, les marteaux, les outils, les moteurs de la chaîne, les scies mêlaient leurs bruits infernaux et ce vacarme insupportable, fait de grondements, de sifflements, de sons aigus, déchirants pour l'oreille, me sembla tellement inhumain que je crus qu'il s'agissait d'un accident, que ces bruits ne s'accordant pas ensemble, certains allaient cesser. Gilles vit mon étonnement.

    - C'est le bruit, cria-t-il dans mon oreille.

    Il n'en paraissait pas gêné. L'atelier 76 était immense. Nous avançâmes, enjambant des chariots et des caisses, et quand nous arrivâmes devant les rangées des machines où travaillaient un grand nombre d'hommes, un hurlement s'éleva, se prolongea, repris, me sembla-t-il, par tous les ouvriers de l'atelier. Gilles sourit et se pencha vers moi.

    - N'ayez pas peur. C'est pour vous. Chaque fois qu'une femme rentre ici, c'est comme ça.

    Je baissai la tête et marchai, accompagnée par cette espèce de «Ah !» rugissant qui s'élevait maintenant de partout. A ma droite, un serpent de voitures avançait lentement, mais je n'osais regarder.»

    Claire Etcherelli, Elise ou la vraie vie.

    (Le Figaro - 30/01/09)

     Comment expliquer alors le pourcentage très élevé d'élèves reçus au bac général: 87,8% en 2008?

    http://www.ac-rouen.fr/rectorat/academie_rentree/reunion08-09/presentation01.pdf

  • Le Grand rabbin de France veut des réponses claires

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    Camp d'Auschwitz (Pologne)
    La polémique sur les propos de l'évêque anglais Richard Williamson niant l'existence des chambres à gaz enfle. Le cardinal archevêque de Lyon Philippe Barbarin a qualifié, samedi sur RTL, les excuses présentées par l'évêque intégriste au pape de "tout à fait insuffisantes".
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    Gilles Berheim, Grand rabbin de France

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    Joël Mergui, président du Consistoire israélite de France

    Et, dans un entretien au Monde de samedi (daté dimanche-lundi, ndlr), le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a qualifié les déclarations négationnistes de Mgr Williamson de "propos abjects", ajoutant attendre des "réponses claires" de l'Eglise.

      
    L'évêque intégriste, récemment réintégré au sein de l'Eglise, a bien exprimé vendredi ses "regrets sincères" pour les "souffrances" causées au pape Benoît XVI par ses "remarques imprudentes".  Mais pour l'archevêque de Lyon, "ce sont des excuses qui ne correspondent pas à celles qu'avait exprimé son supérieur qui avait dit je demande pardon au pape et à tous ceux que ces propos ont blessés, il n'a eu aucune rétractation". Les déclarations négationnistes "sont des propos lamentables, scandaleux, révoltants, pour les juifs comme pour les catholiques, c'est ce que le Pape a dit", ajoute le primat des Gaules.
     
     
    Excuses valables ou pas, le Grand rabbin de France n'en a cure et revient quant à lui, sur les propos négationnistes de l'évêque et sur l'attitude du pape. "Les paroles de Monseigneur Williamson sont abjectes", assène Gilles Bernheim, qui doit être officiellement investi dans ses fonctions dimanche. "Cette annonce m'a fait très mal en tant que juif et en tant que militant du dialogue entre les religions", ajoute-t-il. "Une fois passé le choc, j'ai entendu les condamnations de mes amis chrétiens", assure-t-il, alors que la levée de l'excommunication des quatre évêques intégristes de la Fraternité Saint-Pie, dont Monseigneur Williamson, suscite des remous chez les catholiques.


     
    Toutefois, le grand rabbin de France s'interroge: "comment le pape pouvait-il ignorer le négationnisme de Mgr Williamson ? Si la levée de l'excommunication est une invitation à la réconciliation, comment se réconcilier avec celui qui s'est exclu de la chrétienté par ses propos ? (...) Que se passera-t-il si les quatre évêques qui ne sont plus excommuniés continuent de refuser Vatican II" et notamment l'affirmation du lien historique entre judaïsme et christianisme ? "Ces questions m'inquiètent... Comme beaucoup de chrétiens et de juifs, j'attends des réponses claires".

    LCI.fr - 31/01/09
  • George Obama arrêté au Kenya

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    George Obama

    George Obama, un des demi-frères du président américain Barack Obama, a été arrêté à Nairobi (Kenya) en possession de cannabis, ont indiqué samedi des sources policières.

    George Obama a été arrêté vendredi 30 janvier et a été placé en détention, a déclaré à l'AFP un haut responsable de la police sous couvert d'anonymat.


    «Il a été attrapé à Huruma (un quartier de Nairobi) avec trois autres jeunes gens», a ajouté l'officier de police, précisant qu'ils allaient tous comparaître devant un tribunal lundi.

    Dans ses mémoires, le nouveau président américain avait décrit son demi-frère comme «une affaire douloureuse».
    George Obama fait partie des quelques proches du président américain qui n'a pas assisté à sa cérémonie d'investiture à Washington le 20 janvier.
  • Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, n'avait pas payé ses impôts...

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    Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et Obama le 29 janvier 2009

    Encore privé de son secrétaire au Trésor, Barack Obama a confirmé son intention d'agir vite sur le front économique, alors que la crise semble s'aggraver et que plusieurs grandes banques du pays vacillent au bord de l'abîme.

    Choisi par M. Obama pour succéder à Henry Paulson à la tête du Trésor, Timothy Geithner, qui travaillait au FMI,
     a vu son processus de confirmation par le Sénat ralenti après des révélations sur ses revenus non déclarés au fisc il y a quelques années, une situation qu'il a depuis régularisée.

    Estimant que la situation économique dramatique du pays imposait de ne pas retarder davantage sa nomination, la commission sénatoriale chargée d'évaluer M. Geithner l'a blanchi jeudi 29 janvier, et sa nomination doit être mise aux voix lundi.

    M. Obama, qui a demandé à ses conseillers économiques de lui rendre compte chaque jour de la situation, a réuni vendredi les dirigeants républicains et démocrates du Congrès pour les exhorter à adopter rapidement un plan de relance de 825 milliards de dollars. Ce plan prévoit de consacrer 550 milliards à des dépenses d'investissements et 275 milliards à des réductions d'impôts.

    Les républicains ont présenté un contre-projet, jugeant que la facture était trop lourde, au moment où le Bureau du budget du Congrès (CBO) pronostique un déficit budgétaire gigantesque.

    Le CBO a par ailleurs estimé dans la semaine que la moitié seulement des dépenses prévues seraient effectivement engagées en 2009 et 2010, et plutôt la seconde année.

    Pour Alec Phillips, économiste de Goldman Sachs, toute la question est de savoir si l'argent arrivera "suffisamment tôt".

    Or tout le monde convient que l'économie américaine a besoin d'une injection rapide de liquidités.

    Malmenées en Bourse pendant la semaine, les banques américaines sont apparues encore extrêmement fragilisées malgré les quelque 230 milliards de dollars injectés par l'Etat depuis l'automne.

    Alors que le débat a été relancé sur la façon de régler une fois pour toutes la question des actifs invendables accumulés lors de la dernière bulle immobilière, l'économiste Nouriel Roubini, l'un des premiers à avoir prédit la crise, a estimé que celle-ci coûterait 3.600 milliards de dollars aux banques de la planète. La moitié de cette facture reviendra aux seules banques américaines, qu'il juge à la "limite de l'insolvabilité".

    Après des informations de presse affirmant que le gouvernement envisagerait la création d'une structure publique de défaisance chargée de délester les banques de ces actifs, le financier George Soros écrit vendredi dans le Financial Times que cela "maintiendrait en vie artificiellement les banques à un prix considérable pour le contribuable". Et ceci, "sans les mettre en état de prêter à des taux concurrentiels".

    Selon M. Soros, le gouvernement Obama fait face à un choix cornélien entre "nationaliser partiellement les banques ou les laisser aux mains du privé mais en nationalisant leurs actifs empoisonnés".

    Alors que le marché "demande une décision rapide", M. Soros conseille au gouvernement de ne rien annoncer tant qu'aucune décision n'a été prise, et ensuite de s'en tenir à ce qui a été annoncé, à l'inverse de ce qu'avait fait M. Paulson.

    C'est la position adoptée par M. Geithner. Devant le Sénat, il a dit espérer revenir rapidement devant le Congrès avec "un plan complet" pour les banques.

     

     

  • Même Kouchner commence à avoir quelques problèmes avec Tel Aviv!

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    Un convoi de médecins jordaniens et de matériel médical en attente à Erez, point de passage entre Israël et Gaza
    Reçu par Bernard Kouchner, qui voulait protester de l'incident survenu au consul de France à Jérusalem auprès de l'ambassadeur d'Israël en France Daniel Shek, le diplomate de l'État hébreu risque d'avoir un autre souci.
     Les équipes de la sécurité civile française, arrivées le 22 janvier à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, pour installer une station d'épuration qui puisse permettre de rendre potable et de désaliniser l'eau pour les populations de cette région, n'ont toujours pas commencé à travailler le 30 janvier, soit huit jours plus tard. La France envisage même de les rapatrier sans qu'ils aient pu remplir leur mission...
    Le motif ? Israël refuse d'ouvrir le point de passage de Kerem Shalom par où doivent transiter leurs matériels et le camion qui les transporte. L'accord passé entre l'Autorité palestinienne et Israël, lorsque celui-ci a évacué la bande de Gaza en 2005, prévoit que les produits alimentaires et les médicaments entrent à Gaza par Rafah à partir de l'Égypte. Mais Israël exige que les autres produits ou matériels transitent par son territoire. Les pompiers français n'ont donc pas eu le choix.


    Des Palestiniens sont par contre ravis de l'arrivée de la frégate française "Germinal" venue du Sud-Liban pour observer les côtes de Gaza et signaler tout bateau susceptible d'y débarquer des armes : ce sont les pêcheurs!
    Ces dernières années, la pêche était devenue un métier à haut risque. Le matin, lorsqu'ils quittaient le petit port de Gaza-ville, les pêcheurs palestiniens se faisaient bombarder régulièrement par la marine israélienne bien avant de sortir des eaux territoriales palestiniennes. Nombre d'entre eux ont abandonné la pêche devenue trop dangereuse, et le poisson était introuvable à Gaza. Mais il est revenu sur les marchés.
    L'arrivée de la frégate française, le 23 janvier, a eu pour effet immédiat d'arrêter les tirs. Non pas qu'il soit dans les attributions de ce bâtiment de contrôler les tirs israéliens, mais personne ne peut empêcher les marins de les entendre et d'éventuellement les rapporter...
    Le Point- 30/01/09

  • Battisti aurait reçu l'aide des services secrets français...

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    Un reptile a partout des amis prêts à le secourir...

    «C'est un membre des services secrets français qui a émis l'idée de ma fuite au Brésil». Cesare Battisti jette un pavé dans la mare et embarrasse Paris.

    L'ex-membre des Brigades rouges, à qui le Brésil a accordé l'asile politique après qu'il s'y soit réfugié pour fuir la justice italienne, affirme dans une interview publiée par le magazine brésilien Istoe, que son départ clandestin de France a été favorisé par l'Etat.

    Condamné par contumace en Italie pour quatre meurtres commis durant les «années de plomb», où il faisait partie d'un mouvement d'extrême-gauche, «Prolétaires armés pour le communisme», Cesare Battisti avait fui son pays pour trouver refuge en France. Dans la clandestinité, d'abord, puis au grand jour à partir de 1990 et de la doctrine Mitterrand, qui avait promis de ne pas extrader les ex-activistes italiens réfugiés en France si ceux-ci renonçaient au terrorisme.

    En 2004, le gouvernement français était revenu sur cette doctrine et avait accepté la demande de Rome d'extrader Battisti. Celui-ci avait alors plongé dans la clandestinité pour échapper à la justice et à la prison. «Il y avait un grand mouvement populaire, intellectuel en ma faveur. Il y avait aussi des fonctionnaires, dont je ne peux citer les noms, qui se sont impliqués envers nous, les réfugiés italiens. Ils avaient du mal à accepter que la France revienne sur la parole donnée», explique-t-il aujourd'hui à Istoe de la prison où il est incarcéré au Brésil.

     

    Selon lui, des membres des services de renseignements français auraient donc tout fait pour faciliter sa fuite, alors même que la justice était officiellement à sa recherche. L'un d'entre eux, explique Battisti, «m'a parlé du Brésil, rappelant qu'il y avait de nombreux réfugiés italiens au Brésil». Et «une semaine plus tard, il a envoyé une autre personne m'apporter un passeport avec ma photo et mes données personnelles».

    Les révélations de l'ex-terroriste, devenu romancier, risquent d'envenimer encore plus les relations entre Rome et Paris, déjà ternies par une campagne de la presse italienne affirmant que Carla Sarközy a demandé au président brésilien Lula de ne pas autoriser l'extradition de Battisti vers l'Italie.

    Lors d'une émission télévisée en Italie, la première dame avait démenti toute intervention. Battisti confirme : «Je pense que c'est un mensonge. Carla Bruni n'avait aucune raison d'intervenir en ma faveur».

    La justice brésilienne a d'abord refusé d'extrader Battisti, lui offrant le statut de réfugié politique et provoquant de ce fait un incident diplomatique avec l'Italie, qui a rappelé son ambassadeur au Brésil.

    Le Tribunal fédéral suprême brésilien a donné jeudi cinq jours à Rome pour formuler une nouvelle demande d'extradition. La cour, qui doit se réunir le 2 février, s'est vu recommander par le procureur général du Brésil, Antonio Fernando de Souza, de classer la demande italienne.

    Le Figaro -30/01/09

  • Mgr Richard Williamson présente ses excuses au Pape..

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    Mgr Richard Williamson, 67 ans

    L'évêque britannique Richard Williamson, qui nie l'existence des chambres à gaz, a exprimé vendredi ses "regrets sincères" pour les "souffrances" causées au pape Benoît XVI par ses "remarques imprudentes", dans une lettre publiée sur son site internet.

    Mgr Williamson, qui réside en Argentine, a adressé cette lettre au cardinal Dario Castrillon Hoyos, le prélat chargé au Vatican des négociations avec les catholiques intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) et l'a publié sur son blog (http://dinoscopus.blogspot.com).

    Il évoque, sans les rappeler ni les rétracter, ses "remarques imprudentes" faites à la télévision suédoise et exprime au cardinal Castrillon Hoyos ses "sincères regrets pour avoir causé à vous-même et au Saint Père tant de souffrances et de problèmes inutiles".

    La télévision suédoise a diffusé une interview de Richard Willamson le 22 janvier, deux jours avant l'annonce par le Vatican de la levée de l'excommunication par Benoît XVI des quatre évêques de la FSSPX dont lui-même.

    "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz. Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz", a-t-il dit.

    Ces propos ont provoqué une vague d'indignation parmi les associations juives ainsi que de nombreux nombreux catholiques qui ont souligné qu'un négationniste n'a pas sa place dans l'Eglise.

    Mercredi, Benoît XVI a fermement condamné le négationnisme et a exprimé sa "solidarité" aux juifs.

  • Il recevra les dirigeants syndicaux en février - aucune date n'est fixée

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    Après les importantes manifestations de jeudi, les syndicats français ont appelé le gouvernement à entendre les revendications des salariés sous peine de s'exposer à d'autres mouvements revendicatifs. Un à 2,5 millions de personnes, selon les sources, ont manifesté jeudi en France, tantôt pour dénoncer la politique de Nicolas Sarközy, tantôt pour demander une réponse sociale face à la crise.
     
    Pour Jean-Christophe Le Duigou, un des dirigeants de la CGT, "le succès des manifestations d'hier est indiscutable". "Au-delà des querelles de chiffres, c'est l'une des plus fortes journées interprofessionnelles depuis des décennies", a-t-il estimé sur RFI. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a estimé de son côté que cette "journée très réussie" devait être interprétée par le gouvernement comme une mise en garde. "Hier, il y avait deux millions de personnes avec nous. Le gouvernement et le président de la République devraient faire attention. C'est quelque chose de très important", a-t-il déclaré sur LCI. Il a invité Nicolas Sarközy à profiter de la rencontre prévue prochainement avec les syndicats et le patronat pour faire des propositions concrètes.
     

    Le chef de l'Etat a fait savoir jeudi soir qu'il recevrait les représentants syndicaux en février "afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour les mener à bien". Aucune date précise n'a été fixée.

     "S'il écoute et qu'il entend, il doit modifier l'analyse des pouvoirs publics sur la nature de la politique économique face à la crise", a déclaré Jean-Claude Mailly, rappelant que les trois axes de revendications étaient l'emploi, le pouvoir d'achat et le service public.
       
    Pour Jean-Christophe Le Duigou, l'urgence n'est pas de "fixer l'agenda mais de discuter du contenu des réformes". "Je crois que le gouvernement et le patronat ne pourront pas tenir bien longtemps sur l'absence de discussions sur le contenu des réformes", a-t-il dit, menaçant de donner des suites à la mobilisation de jeudi. "Un mouvement de cette ampleur est une bonne base pour construire un mouvement revendicatif plus long dans le temps", a-t-il dit. Jean-Claude Mailly a toutefois tenu à modérer le message, affirmant que les syndicats n'étaient pas "dans l'esprit de manifester toutes les semaines".
     
    Invité de RTL, Raymond Soubie, conseiller de Nicolas Sarközy sur les affaires sociales, a déclaré que la rencontre avec les syndicats ne serait pas seulement "une réunion d'agenda comme l'a dit Bernard Thibault", secrétaire général de la CGT. "Il s'agit d'examiner le programme de réformes et le train de mesures pour l'année 2009 et les méthodes pour les traiter", a-t-il déclaré.

    Raymond Soubie a redit, à l'unisson de plusieurs membres du gouvernement et de la majorité, que Nicolas Sarkozy maintiendrait le cap des réformes. "Il faut que l'actuel plan de relance se déploie et produise ses effets." Jugeant la mobilisation de jeudi "importante", Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a pour sa part soutenu que la majorité n'était pas sourde aux revendications des manifestations.

    LCI.fr - 30.01.09
     

  • Davos: le Premier ministre turc empêché de répondre à Shimon Peres

    Erdogan et Shimon Peres à Davos.jpg
    Erdogan (g) et Peres (d) à Davos le 29 janvier 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a laissé éclaté sa colère jeudi au cours d'un débat sur Gaza à Davos, quittant un débat public en reprochant aux organisateurs de l'empêcher de parler après une longue intervention du président israélien Shimon Peres.

    "Je ne pense pas que je reviendrai à Davos", a lancé M. Erdogan en quittant l'estrade où figuraient également le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa.

    Le dirigeant turc souhaitait répondre à un plaidoyer enflammé de M. Peres, assis à côté de lui, sur l'intervention israélienne à Gaza, mais le journaliste qui animait la rencontre l'a interrompu avec insistance pour lui signaler que le débat était terminé.

    Passant outre le refus de l'animateur, M. Erdogan a pris la parole après M. Peres pour reprocher au public d'avoir applaudi l'intervention du président israélien.

    "Je trouve très triste que des gens applaudissent parce que beaucoup de gens sont morts. Je pense qu'ils ont tort d'applaudir des actions qui ont tué des gens", a-t-il dit faisant allusion à Gaza, thème du débat.

    Des applaudissements ont également retenti quand M. Erdogan a quitté la scène du Forum économique mondial (WEF).

     M. Peres avait auparavant défendu avec véhémence l'intervention armée de son pays dans la bande de Gaza, s'emportant plusieurs fois dans une enceinte peu habituée aux éclats de voix.

    S'adressant à lui, M. Erdogan a lancé: "je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. C'est pourquoi vous avez parlé si fort". "Vous avez tué des gens. Je me souviens des enfants qui sont morts sur des plages", a-t-il également dit.

    AFP.30.01.09

  • Tir de roquette à Corte (Haute-Corse)

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     L'avant de la voiture a été endommagé

    Impressionnante, l'explosion n'a pas fait de victime.

    Mardi soir, la voiture personnelle d'un gendarme stationnée dans l'enceinte de la brigade de Corte (Haute-Corse) a été en partie détruite par un tir de roquette. Deux véhicules stationnés à proximité ont également été endommagés. Les trente-deux familles hébergées dans le cantonnement de la gendarmerie sont sous le choc.

     

    La voiture, qui appartient à un gendarme père de trois enfants, était garée à côté des habitations de la brigade. Trente-deux familles, très choquées par cet attentat, résident dans le cantonnement de la gendarmerie de Corte.

    «Des risques inouïs ont été pris en raison de la présence d'enfants et d'adultes à proximité», a-t-on déclaré de source policière.

    La section anti-terroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête et a confié les investigations à la section de recherches de la gendarmerie d'Ajaccio ainsi qu'au groupement de la gendarmerie de Haute-Corse.

    Le général Richard Lizurey, qui commande le groupement de la gendarmerie de Corse, s'est rendu sur place, ainsi que le préfet de Haute-Corse, Hervé Bouchaert, et le sous-préfet de Corte, Tony Constant.

    Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui est attendu en Corse vendredi, a condamné dans un communiqué cet attentat qualifié «d'acte lâche, criminel et irresponsable dont les conséquences auraient pu être dramatiques».

    Leparisien.fr avec AFP - 29.01.09