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Blog - Page 1794

  • Agression de lycéens d'origine tunisienne par sept militants de la Ligue de Défense Juive

    Lycée janson-de-Sailly Paris 16e.jpg

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après l'agression jeudi 8 janvier de trois jeunes Français d'origine tunisienne à la sortie d'un lycée parisien lors d'une distribution de tracts par la LDJ sur "la situation au Proche-Orient", a-t-on appris mardi de source judiciaire.

    L'enquête "est en cours mais n'a pour l'instant rien donné", selon une source judiciaire.

    Un lycéen de Janson-de-Sailly, un établissement situé dans un quartier huppé de l'ouest de Paris, et deux jeunes présents devant le lycée avaient été agressés jeudi, lors d'une distribution de tracts, et légèrement blessés, selon cette source.

    Selon l'association d'Aide aux victimes des injustices (AVI), ces jeunes ont été victimes d'une agression raciste par sept militants de la LDJ (Ligue de Défense Juive) qui distribuaient des tracts (de couleur jaune) portant l'adresse du site Internet de la LDJ.

     Ligue de défense juive, organisation se présentant comme un mouvement sioniste d'autodéfense, n'a pu être jointe.

    Plusieurs plaintes ont été déposées à l'issue de cette agression, a-t-on ajouté de source judiciaire.

    Selon une porte-parole du rectorat, interrogée par l'AFP, le lycée a porté plainte pour "tentative d'intrusion" alors que les familles ont déposé plainte pour "agression".

    Sami, 15 ans, et Moez, 17 ans, ont été conduits à l'hôpital pour y recevoir des soins et sont arrêtés jusqu'au 17 janvier.

    Moez a confirmé l'agression dont il a été l'objet, pour avoir"refusé le tract" qui lui était tendu.

    Un grand nombre de ces tracts avaient déjà été jetés sur le sol par d'autres lycéens...

    Le président de l'AVI Rachid Nekkaz s'est insurgé contre "une inégalité de traitement marquante selon qu'on a affaire à des agressions contre des personnes d'origine maghrébine ou des juifs. Les agissements antisémites, et nous les condamnons fermement, sont immédiatement dénoncés publiquement par les autorités. Or ce n'est pas le cas lorsqu'il s'agit de maghrébins".

    Le ministère de l'Intérieur a précisé avoir été en contact avec M. Nekkaz et rappelé que la ministre Michèle Alliot-Marie avait dénoncé lundi les actes à caractère antisémite ou racistes.

    Pour en savoir un peu plus sur la LDJ:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_de_d%C3%A9fense_juive#La_LDJ_fran.C3.A7aise

    (Voir également la vidéo)

  • VIDEO La Ligue de Défense Juive est-elle légale?

    Jeunes sionistes.jpg
    Adresse du site de la LDJ: http://www.liguededefensejuive.net/

  • Delanoë ne fait pas le con!

    Lors de ses vœux à la presse, lundi matin, Bertrand Delanoë a indiqué qu'il interdirait désormais aux théâtres publics de la capitale d'accueillir le spectacle de Dieudonné, J'ai fait le con.

    Cette décision du maire de Paris a été prise après que l'humoriste ait fait remettre le 26 décembre dernier au Zénith de Paris à l'universitaire révisionniste Robert Faurisson le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence" par une personne déguisée en déporté juif. Il s'agit d'une "abjection", a estimé le maire de Paris.
     
    "La négation de l'Histoire est une faute contre l'intelligence et une faute contre l'humanité", a-t-il déclaré devant les journalistes à l'Hôtel de ville. "Je prendrai tous les moyens que le droit me donne pour que, dans Paris, ce genre de choses n'existe plus et si je n'y arrive pas, je le ferai sanctionner", a-t-il prévenu.
     
    Quel avenir pour Dieudonné à la Main d'or ?
     
    Dans le cas d'un spectacle dans un lieu privé, la réaction du maire de Paris pourrait passer par une plainte pour incitation à la haine raciale, explique l'entourage du maire. En revanche, le maire de Paris n'a pas précisé s'il prendrait la decision de fermer le Théâtre de la Main d'or, que Dieudonné possède dans le XIe arrondissement de Paris, si l'humoriste se livrait à des spectacles à consonance négationniste. "Je n'ai aucune envie d'un théâtre fermé, en revanche qu'on y donne une représentation négationniste, cela m'importe", a expliqué Bertrand Delanoë.
     
    Depuis le 26 décembre, plusieurs représentations de Dieudonné été annulées, à Montpellier, Besançon ou Belfort. Le maire socialiste du XIXe arrondissement, où se trouve le Zénith, a de son côté écrit au directeur pour lui demander de ne plus programmer Dieudonné, selon Le Parisien.
     
    LCI.FR- 12.01.09

  • Bernadette Chirac: Rachida allaite son bébé..

    Bernadette Chirac a pris la défense de Rachida Dati, qui a repris ses fonctions ministérielles cinq jours après son accouchement, suscitant une polémique, jugeant que "c'est sa vie privée", tout en révélant que la garde des Sceaux allaitait la petite Zohra.

      Invitée de Canal +, l'épouse de l'ancien chef de l'Etat a dit aux journalistes: "Laissons un petit peu Rachida tranquille! Elle vient d'avoir un beau bébé et c'est sa vie privée".

    "Je lui ai téléphoné cet après-midi. Rachida, c'est mon amie. C'est une femme heureuse. Ce petit bébé lui apporte beaucoup de bonheur", a confié Mme Chirac.

    Faisant valoir que la garde des Sceaux est "une femme solide", Mme Chirac a évoqué une "inégalité" après l'accouchement, avec des femmes "fatiguées" et d'autres moins, affirmant que Mme Dati "se sent tout à fait d'attaque pour travailler. Elle a une excellente équipe, elle organise bien son travail".

    Qu'est-ce qu'on s'en fiche!

    Mais il est vrai que Chirac comme Gaston Flosse, a quelques problèmes à Tahiti... Un coup de fil à la ministre de la Justice ne peut pas faire de mal...

     

     

     

     

  • Le rabbin de Saint-Denis

    Rabbin de St denis devant sa synagogue à St denis.jpg
    Le rabbin de Saint-Denis devant sa synagogue - 12 janvier 2009

    Les attaques au cocktail molotov contre deux synagogues, à Schiltigheim (Bas-Rhin) et à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ont été fermement condamnées par les communautés juive et arabe qui multiplient les appels au calme.

    Déjà la semaine dernière, une voiture en feu avait été lancée contre une synagogue de Toulouse, un acte qualifié unanimement d'"irresponsable".

    Dans la nuit de dimanche, des cocktails molotov ont laissé des traces noires sur la façade de la synagogue de Schiltigheim. Ils ont été lancés contre le centre communautaire juif Ohr Menahem et la synagogue à Saint-Denis, provocant un début d'incendie dans la cafétéria.

    Il n'y a pas eu de victimes mais ces événements ont été fortement condamnés, notamment par le président du Consistoire central de France Joël Mergui. Il a exprimé "sa colère face à ce nouvel acte antisémite, qui fait suite à une succession de menaces et d'actes dangereux contre la communauté juive à travers toute la France".

  • Madoff ne va pas en prison...

    Bernard Madoff, accusé d'une gigantesque fraude, s'apprêtait à envoyer des chèques pour une valeur totale d'environ 173 millions de dollars juste avant son arrestation, ont affirmé jeudi les procureurs en charge de l'affaire.

      Ces nouvelles révélations interviennent alors que le parquet réclame l'emprisonnement du financier, assigné à résidence, avant son procès.

    Le juge fédéral Ronald Ellis a rejeté lundi 12 janvier la demande du parquet d'incarcérer le financier Bernard Madoff, soupçonné d'être à l'origine d'une énorme fraude, mais a renforcé les termes de son assignation à résidence...

     

    "Lorsque le bureau de l'accusé a été fouillé, les enquêteurs ont découvert environ 100 chèques signés pour une valeur totale de plus de 173 millions de dollars, prêts à être envoyés", a déclaré le procureur Lev Dassin dans une lettre adressée à la cour.

    "La seule chose qui a empêché l'accusé d'exécuter son plan visant à disperser ces avoirs a été son arrestation par le FBI le 11 décembre", a-t-il ajouté.

    Bernard Madoff, 70 ans, est accusé d'une fraude "pyramidale" portant sur quelque 50 milliards de dollars, qui a fait perdre des fortunes à des banques, des particuliers, des universités ou des organisations caritatives juives.

    Il a été libéré sur promesse de versement d'une caution de 10 millions de dollars, garantie notamment par son appartement de Manhattan, où il est assigné à résidence 24 heures sur 24.

    Les procureurs affirment que ce plan visant à envoyer des millions de dollars par chèques faisait partie d'une vaste tentative de Bernard Madoff pour dissimuler ses avoirs.

    Il a été accusé cette semaine d'avoir essayé de cacher des bijoux, contrevenant aux conditions de sa liberté sous caution. Il aurait notamment envoyé un paquet contenant en tout environ 13 montres, un collier de diamants, une bague en émeraude et deux paires de boutons de manchette pour une valeur de plus d'un million de dollars.

    Selon Lev Dassin, il a fait preuve "d'un flagrant mépris pour un ordre du tribunal".

     

  • DIME: Dense Inert Metal Explosive...

    AFP. 12.01.09. Deux médecins norvégiens qui viennent de passer dix jours dans la bande de Gaza ont déclaré lundi soupçonner l'armée israélienne d'utiliser une arme peu connue appelée DIME (Dense Inert Metal Explosive), qui produit une explosion très puissante sur un rayon limité.

      "C'est une nouvelle génération d'explosifs très puissants sous un faible volume, qui détonnent avec une extrême puissance et dont la puissance se dissipe sur une zone de cinq à dix mètres", a expliqué à des journalistes l'un des deux médecins, Mads Gilbert, sur l'aéroport Gardermoen d'Oslo.

    Mads Gilbert, 61 ans, et son collègue Erik Fosse, 58 ans, ont été envoyés dans la bande de Gaza le 31 décembre par l'association humanitaire norvégienne NORWAC. Ils ont déclaré avoir observé dans le cadre de leur travail à l'hôpital Al-Shifa de Gaza des blessures évoquant fortement l'utilisation de projectiles DIME.

     

    "Nous n'avons pas vu les victimes affectées directement par des armes DIME, parce que le plus souvent elles sont déchiquetées ou ne survivent pas", a déclaré M. Gilbert. "Mais nous avons vu un certain nombre d'amputations extrêmement brutales (...) sans blessures par éclats, que nous soupçonnons fortement d'avoir été causées par des armes DIME", a-t-il expliqué.

    L'existence de la technologie DIME est connue depuis le début des années 2000. M. Gilbert a d'ailleurs accusé l'armée israélienne d'avoir utilisé des armes DIME en 2006 lors de la guerre entre Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah, et de s'en être déjà servi dans la bande de Gaza avant l'actuel conflit contre le Hamas.

    Selon des informations de presse, les armes DIME combinent un explosif, des particules de carbone et une poudre d'un alliage de métaux lourds et de tungstène. Le tungstène sert à contenir le souffle de l'explosion dans un rayon relativement restreint afin de limiter les dommages collatéraux.

    "Je crois qu'il y a un très fort soupçon que Gaza est actuellement utilisé comme un laboratoire d'essais pour de nouvelles armes", a déclaré M. Gilbert.

    Son collègue a ajouté que les blessures en question ne ressemblent pas aux blessures causées par les autres bombes. "J'ai vu et traité un grand nombre de blessures au cours des 30 dernières années dans diverses zones de guerre, et ces blessures ont une apparence complètement différente", a-t-il dit.

    M. Gilbert a cité des études selon lesquelles les blessures provoquées par les armes DIME peuvent provoquer des cancers mortels en quelques mois.

    "Israël devrait dire quelles armes ils utilisent et la communauté internationale devrait faire une enquête", a estimé M. Gilbert.

  • Faire entrer l'aide alimentaire et médicale à Gaza est un défi logistique

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    Point de passage vers Gaza à Kerem Shalom, frontalier d'Israël  

    Une situation humanitaire alarmante à l'intérieur de la bande de Gaza et des milliers de tonnes d'aide humanitaire en souffrance à l'extérieur: pour les ONG et les agences de l'ONU, le défi de l'intervention dans le territoire palestinien est aussi logistique.

    "Les gens ont faim et très froid. Il n'y a pas d'électricité, pas de chauffage et pas d'eau", déclare Robin Lodge, porte-parole à Jérusalem du Programme alimentaire mondiale (PAM), dans un résumé lapidaire de la situation du million et demi d'habitants de la bande de Gaza.

    Deux points de passage permettent théoriquement de faire entrer l'aide humanitaire dans la bande de Gaza: celui de Kerem Shalom, frontalier d'Israël, et celui de Rafah, frontalier de l'Egypte.

    A Kerem Shalom, des milliers de tonnes d'aide humanitaire attendent d'entrer dans l'enclave palestinienne, où les réserves des ONG sont au plus bas.

    Le passage des cargaisons y est aléatoire, dénoncent certaines ONG, telle Save the children, qui met en cause l'irrégularité des horaires d'ouverture du terminal.

    "Il n'y a pas d'horaires fixes. Samedi, le terminal est resté fermé en raison du Shabbat", a déploré Benedict Dempsey, porte-parole de Save the Children. "Et dans tous les cas, il n'a pas la capacité suffisante pour absorber les cargaisons de tous les camions."

    Ces problèmes pratiques, dont les raisons sont souvent politiques, posent un véritable défi humain aux ONG.

    "L'aide arrive à la frontière dans un camion israélien. Il faut décharger manuellement les 30 tonnes de sa cargaison pour les charger ensuite dans un camion palestinien. Cela prend beaucoup de temps", note M. Lodge.

    S'il est ouvert en permanence, le terminal de Rafah, frontalier de l'Egypte, connaît les mêmes problèmes d'engorgement, du fait des délais de transbordement des marchandises d'un camion à l'autre.

    Nasir Rasmi, directeur du ministère égyptien de la Santé, a indiqué dimanche que 568 tonnes de matériel médical étaient entrées à Gaza via Rafah depuis le début de l'offensive israélienne le 27 décembre.

    Difficile pour les marchandises, l'entrée l'est également compliquée pour les travailleurs humanitaires.

    "Notre personnel palestinien est débordé", confie Marc van der Mullen, coordinateur de la mission de Médecins du monde (MDM) à Gaza. "Nous tentons depuis le 27 décembre de faire entrer six anesthésistes et chirurgiens étrangers. Mais nous n'avons pas obtenu les garanties de sécurité" des deux parties.

    Cinquante médecins, dont 43 Egyptiens, sont entrés dans l'enclave palestinienne via Rafah depuis cette date.

    Dans la bande de Gaza, l'intervention humanitaire est compliquée par l'insécurité et les difficultés pour se déplacer.

    A en croire M. Van der Mullen, la trêve quotidienne de trois heures instaurée par l'armée israélienne depuis mercredi dernier n'a pas servi à grand chose, sinon à redonner un peu "confiance" aux civils.

    "Désormais, ils osent sortir de leur maison pour venir aux points de distribution", note-t-il.

    Le PAM affirme ne plus avoir que trois semaines de réserves dans la bande de Gaza. Depuis le 27 décembre, l'agence de l'ONU a distribué des repas à 96.000 civils, "ce qui n'est rien au vu de notre objectif, qui était de 360.000", raconte M. Lodge.

    Save the Children dit avoir de quoi nourrir 7.500 personnes pendant deux semaines.

    AFP.12.01.09

  • Israël frappera les Palestiniens "d'une main de fer"

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    (Cliquez sur la carte pour la voir en totalité)
    Israel Réservistes à Yad Mordechaï 12 janv.jpg
    Réservistes à Yad Mordechaï (sud Israël) le 12 janvier 2009

    Israël frappera "d'une main de fer" à Gaza aussi longtemps que les tirs de roquettes palestiniennes se poursuivront, a menacé le Premier ministre israélien Ehud Olmert lundi, au 17ème jour de l'offensive israélienne qui a fait plus de 900 morts dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas.

     

    Des combats ont opposé des activistes palestiniens à des chars israéliens avançant dans des quartiers périphériques de Gaza-ville. Les chars israéliens ont avancé sur plusieurs centaines de mètres dans les quartiers de cheikh Ajline, Touffah et Zeitoun, se heurtant à des combattants palestiniens sur les trois axes, selon des témoins.

    L'armée israélienne menait en même temps des attaques aériennes dans le centre de Gaza, l'une d'elle faisant deux morts, selon des sources médicales.

    Un Palestinien et son fils ont en outre été tués dans un raid aérien à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, ont-elles ajouté.

    Au total, près de 25 Palestiniens ont été tués dans la journée dans des raids ou par des obus de chars israéliens, ou ont succombé à leurs blessures, portant à 917 le bilan des Palestiniens tués dans l'offensive israélienne, selon le chef des services d'urgences à Gaza, Mouawiya Hassanein.

     Parmi les morts figurent 277 enfants, 97 femmes et 92 personnes âgées, a-t-il précisé.

    Plus de 4.100 Palestiniens ont été blessés dans les attaques israéliennes depuis le début de l'offensive le 27 décembre, a-t-il ajouté.

    Les raids israéliens ont notamment eu lieu dans les secteurs de Jabaliya et Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, où se déroulent des combats violents, selon des témoins.

    L'armée israélienne a également effectué une incursion dans la localité de Khozaa, près de Khan Younès, dans le sud du territoire, où elle a détruit 35 maisons, selon la même source.

    Dimanche soir, les médias israéliens ont annoncé que l'armée avait commencé à envoyer des réservistes en renfort dans la bande de Gaza, une mesure interprétée comme un prélude au lancement d'une "troisième phase" de l'offensive, avec des assauts au coeur des villes et dans les camps de réfugiés.

    Selon les médias, le gouvernement hésitait jusqu'à présent à donner son feu vert à cette "troisième phase" au moment où les appels à un cessez-le-feu, préconisé par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, se multiplient.

  • Obus au phosphore blanc utilisés contre des civils

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    Obus au phosphore blanc tombant sur Gaza (12 janvier 2009)

    L'armée israélienne, accusée d'avoir recours à des obus au phosphore dans des zones civiles au cours de son offensive dans la bande de Gaza, a assuré lundi "respecter le droit international".

    "L'utilisation de nos armes s'exerce dans le cadre des frontières légales du droit international", a indiqué un porte-parole de l'armée à l'AFP.

    De son côté, le porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, Mark Regev, a déclaré à l'AFP que "ces munitions utilisées par Israël sont similaires à celles utilisées par toutes les démocraties occidentales y compris les états membres de l'OTAN".

    Un médecin palestinien, le Dr Youssef Abou Rich, a affirmé dimanche que l'armée utilisait à Gaza des bombes au phosphore blanc, des munitions controversées.

    L'ONG Human Rights Watch a également dénoncé l'utilisation d'obus au phosphore par l'armée israélienne.

    "Il apparaît qu'Israël utilise du phosphore blanc comme un écran de fumée, un moyen en principe permis dans le cadre du droit humanitaire international. Cependant, le phosphore blanc peut causer de graves brûlures. Le risque de blesser des civils est aggravé par la forte densité de la population à Gaza", indique le communiqué.

    L'ONG "considère que l'usage du phosphore blanc dans les zones fortement peuplées de Gaza viole l'obligation faite par le droit international humanitaire de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de blesser ou tuer des civils", ajoute l'organisation.

    Pendant la guerre du Liban en 2006, l'armée israélienne accusée d'utiliser des bombes à fragmentation, dont l'usage est lui aussi interdit dans des zones habitées par des populations civiles, avait assuré que ces armes étaient utilisées "conformément aux normes internationales".

    Le phosphore blanc est un agent toxique et l'exposition à ce produit peut se révéler fatale. Il peut provoquer des brûlures de la peau et endommager le foie, le coeur ou les reins.

    Son utilisation n'est interdite par aucun traité international. Cependant le protocole III de la Convention de 1980 sur les armes conventionnelles interdit son usage contre les populations civiles ou contre des forces militaires stationnées au milieu de populations civiles.

     

     
     
  • Israël envoie des renforts à Gaza...

    Israël envoyait dimanche des renforts de réservistes pour ses opérations dans la bande de Gaza, après avoir évoqué une éventuelle fin de son offensive contre le Hamas dans le territoire palestinien où près de 900 personnes ont été tuées en seize jours.

    Le recours aux réservistes, rapporté par les télévisions israéliennes, pourrait préluder du lancement d'une «troisième phase» dans l'offensive avec des assauts au coeur des villes et dans les camps de réfugiés, après les bombardements aériens des premiers jours et le déploiement de troupes au sol qui a suivi.

    Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire a indiqué qu'une partie des réservistes avaient déjà participé à des combats mais qu'ils étaient de plus en plus nombreux à être «intégrés» dans les unités en opération sur le terrain.

    Selon les médias, le gouvernement hésitait jusqu'à présent à donner son feu vert à une «troisième phase» prévoyant le recours massif à des réservistes, synonyme d'une escalade.

    Désaccords entre les "reptiles"...

    La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni préconise un retrait immédiat de l'armée et des attaques systématiques ensuite au cas où le Hamas poursuivrait ses tirs de roquettes vers le territoire israélien.

    Le ministre de la Guerre, Ehud Barak ne souhaite pas non plus passer à la troisième phase, préconisant une trêve garantissant aussi la fin de la contrebande d'armes par des tunnels sous la frontière entre Gaza et l'Egypte.

    En revanche, le Premier ministre démissionnaire Ehud Olmert est favorable à une escalade ainsi que le chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure Youval Diskin et le commandant de la région sud d'Israël, le général Yoav Galant, chargé de l'opération «Plomb durci», selon les télévisions.

    Depuis le début de l'offensive le 27 décembre, des milliers de réservistes ont été mobilisés et subi des entraînements intensifs mais ils n'avaient pas été massivement utilisés dans les combats.

    Ces informations surviennent bien qu'Israël ait pour la première fois envisagé dimanche une fin proche à son offensive.

    M. Olmert, qui avait ordonné vendredi la poursuite des opérations militaires à Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, a ainsi annoncé que l'offensive se rapprochait «de ses objectifs».


    Abondant dans le même sens, le vice-ministre israélien de la Guerre Matan Vilnaï a estimé qu'Israël était «proche de l'arrêt des actions terrestres et de l'ensemble des opérations d'une manière générale» dans la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas.

    Sur le terrain, où les bombardements se poursuivaient dans la soirée, l'armée israélienne a effectué des incursions dans des quartiers périphériques de Gaza-ville alors que des combats faisaient rage dans le nord du territoire. L'armée israélienne a affirmé avoir visé «50 cibles» dans la journée.

     (Source AFP. 11.01.09)

  • Un jeune globe-trotter danois a inspiré à Hergé les aventures de Tintin!

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    Le jeune Palle Huld en 1928

    A 96 ans, le Danois Palle Huld, se souvient comment, en 1928, en culotte de golf et casquette sur la tête, il effectuait seul, à 15 ans, un tour du monde qui allait inspirer au dessinateur Hergé les aventures du plus célèbre héros de la bande dessinée, Tintin.

     

    Moins d'un an après le périple de Palle, il y a exactement 80 ans, le 10 janvier 1929, le reporter à la houppe faisait sa première apparition -en route pour l'URSS via Berlin- dans Le petit Vingtième, le supplément hebdomadaire d'un quotidien bruxellois.

     

    Le site officiel de Tintin rend hommage à Palle comme "l'ancêtre" du personnage d'Hergé, faisant référence entre autres à une photo de l'adolescent danois sur la Place Rouge en 1928, "portant une large casquette, un ample manteau et des pantalons de golf": le portrait craché de Tintin.

     

    Dans son appartement d'une résidence du troisième âge à Copenhague, Palle a gardé, malgré les ans, le regard espiègle de son adolescence, même s'il a perdu sa tignasse rousse de l'éqoque.

     

    "Mes cheveux roux, si exotiques, m'ont aidé", raconte-t-il, à être choisi parmi des centaines de candidats lors d'un concours organisé en 1928 par le quotidien Politiken pour fêter le centenaire de la naissance de Jules Verne.

     

    Scout à l'allure débonnaire, apprenti dans un atelier automobile de Copenhague, il s'inscrit au concours, car "un tel tour était quelque chose pour moi, un grand rêve que je voulais réaliser".

     

    Sa "bonne bouille de globe-trotter" et sa chevelure rousse, "rarissime au Danemark", ont fini par charmer le rédacteur en chef de Politiken, qui l'envoie tous frais payés faire le tour du monde, "en utilisant tous les moyens de locomotion, sauf l'avion", se rappelle-t-il.

     

    Parti pour un périple de 44 jours, "sous les pleurs de ma mère qui croyait ne plus jamais me revoir", il parcourt seul 32.500 km, "une expérience inoubliable, non sans danger ni embûches" qui l'amène entre autres à Paris, Berlin, Londres, Moscou, Pékin, Montreal, Tokyo, Seoul.

     

    "Je crois que j'étais débrouillard à mon âge, et avais un peu de jugeotte pour sortir sans encombres des pétrins", reconnaît cet acteur à la longue carrière du Théâtre royal de Copenhague, qui "continue, même à 96 ans, à jouer lorsqu'on fait appel" à lui.

     

    Lors de son tour du monde de 1928, il a connu "quelques mésaventures", mais il n'a "jamais pensé au danger guidé par le seul instinct de curiosité, de connaître le monde".

     

    "J'ai eu des aventures inoubliables comme dans le Transsibérien, en passant devant la maison où toute la famille du Tsar a été assassinée" lors de la révolution bolchevique.

     

    Des moments "délicieux aussi en dormant chez des geishas au Japon", confie-t-il, avec une pointe de malice dans la voix.

     

    A son retour au royaume, il a été accueilli comme un héros à son arrivée à la gare frontière de Gedser, dans le sud du Danemark, jusqu'à la gare centrale de Copenhague, où plus de 20.000 personnes avaient réservé à l'aventurier scandinave un accueil enthousiaste sur la place de l'Hôtel de ville.

     

    "C'était délirant, et je remercie deux policiers qui m'ont soulevé en l'air pour échapper à la foule et me mettre en sécurité au siège du journal Politiken", écrit-il dans son livre relatant ses aventures, "Jorden rundt i 44 Dage" (le Tour du monde en 44 jours) préfacé par Jean-Jules Verne, le petit-fils de Jules Verne.

    (Source TV5 Monde -10.01.09)

     

  • L'association NSI ne reçoit pas de subventions...

    Dans les locaux du XXème arrondissement de la petite association NSI, on n’a pas attendu de message radio pour se porter au chevet des personnes âgées et isolées de la capitale. Depuis le 1er janvier, Arlette, la présidente, ne compte plus le temps passé au téléphone, à appeler ses « mamies ».

    « D’abord pour leur souhaiter la bonne année, mais aussi pour les mettre en garde : ne pas sortir, ne pas oublier de boire… leur dire qu’on s’en occupe de leurs courses. »

    NSI, pour Non à la solitude et à l’indifférence, a justement vu le jour au lendemain de la canicule de 2003, créée par des Parisiens bénévoles, ulcérés que des grands-mères et grands-pères puissent décliner dans l’indifférence, sur le palier ou dans la rue d’à côté.

     Six ans et quelques déconvenues plus tard, l’association, frustrée de subventions, n’a pas rendu les armes. Même si les 60 bénéficiaires (un seul « papy ») représentent une goutte d’eau, au regard des quelque 175 000 plus de 75 ans que compte Paris intramuros.

    En signant, les 70 bénévoles s’engagent à rendre visite à une personne, toujours la même, une fois par semaine au moins. Conseils, courses, sorties accompagnées ou simple lecture du courrier… « Il n’y a pas deux missions identiques », dit Arlette. La constante, « c’est que l’on récrée du lien social, pour des personnes dont beaucoup sont complètement isolées. Tout l’entourage de leur âge est décédé. La famille ne se manifeste que deux ou trois fois par an… ».

     Au téléphone, elle entend parfois les larmes d’une grand-mère de 92 ans qui a passé les fêtes à attendre une visite qui ne vient pas. « Cela participe à l’angoisse que l’on sent chez ces personnes, accrue ces jours-ci par le froid, qui fait craindre la grippe, les maladies, l’inéluctable. »

     

  • Les vieux de France: Geneviève, 93 ans

    Geneviève 93 ans à Colombes (hauts-de-Seine).gif
    A 93 ans, Geneviève vit seule dans son pavillon

    Elle a entendu le message de prévention du ministère passer sur Radio Luxembourg en donnant à manger à son chat. Et balayé l’affaire d’un haussement d’épaule fataliste. « Faut pas s’inquiéter pour moi… » Geneviève est une forte tête, elle se « débrouille » avec une fierté touchante qui fait oublier ses 93 ans dans dix jours et sa frêle silhouette cramponnée à sa canne, dans son pavillon de Colombes (Hauts-de-Seine).

    N’empêche, Geneviève n’a pas mis le nez dehors depuis Noël. Et Geneviève est toute seule. Sa plus proche parente, la femme de son fils décédé, lui passe un coup de fil chaque semaine. Mais ses petites filles ont oublié de lui souhaiter bonne année.


    « Ce qui me sauve, explique-t-elle lucidement, c’est un petit monsieur très gentil du quartier qui me fait mon marché. » Grâce à lui, elle a pu se mixer du poisson frais, se réapprovisionner en fruits, en café. « Même si je n’ai pas très faim, je me force. Et je bois. Mon mari, qui est mort d’un cancer il y a onze ans, m’enguirlandait toujours parce que je ne buvais pas assez… Alors je pense à lui. » Un bol de café au lait le matin, un verre de rosé et un peu d’eau le midi, pareil au dîner et une tisane le soir… « Le compte y est, assure-t-elle. J’ai calculé tout ça avec mon médecin. »
    Le thermomètre du salon affiche 24° : la chaudière, qui avait vingt-cinq ans, vient d’être changée. Elle fonctionne à plein régime. « Sinon j’ai froid », avoue Geneviève, fidèle à son tablier en cotonnade. « Mais je m’aère un peu quand même, la fenêtre de ma cuisine est fermée à l’espagnolette. Et je prends l’air en ouvrant la porte au chat. »

    Le jardin, impraticable, est recouvert de glace, renforçant l’impression d’isolement. « Je ne suis pas du genre à demander de l’aide », avoue la vieille dame. « Mais j’ai de la chance. Des voisins solidaires qui passent régulièrement. » Ainsi Bernard s’est-il précipité l’autre soir quand le quartier a été plongé dans le noir après une coupure de courant. « Je l’ai bien épaté, sourit-elle. Je n’ai pas paniqué. Je me suis dit : Ma fille, fais comme si tu étais aveugle. J’ai réussi à trouver à tâtons une bougie, des allumettes, et je suis descendue avec ma canne dans la cave chercher la vieille lampe à pétrole de maman ! »
    Combien de personnes très âgées vivant à domicile, comme Geneviève, sont aussi alertes ? Peu sans doute. Mais malgré tout l’isolement lui pèse, elle aimerait bien sortir, voir du monde, ou s’endormir paisiblement.
    « Je n’ai qu’une frousse, c’est d’aller dans une maison de retraite. Qu’il m’arrive un pépin et que mon entourage dise : On ne peut pas la laisser comme ça … Alors ce n’est pas un gros coup de froid qui va me faire lâcher la rampe. J’ai vu le reportage des Infiltrés à la télé… Très peu pour moi ! »

     

    Le Parisien -11.01.09

     
  • Ramatoulaye veut plaire à ses maîtres et rentrer en grâce..

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    La secrétaire d'Etat aux "Droits de l'Homme" Rama Yade a déclaré dimanche sur radio J qu'il fallait mettre un terme à la "martyrisation de Gaza" et sa "situation humanitaire désastreuse" dont le Hamas est "en grande partie responsable" en raison de son "comportement criminel".

    "La deuxième semaine de guerre vient de s'achever. Le Hamas est en grande partie responsable de cette situation, mais Israël n'est pas tout à fait innocent et je crois qu'il est normal qu'on demande que la martyrisation* de Gaza cesse", a déclaré Mme Yade au forum de radio J.

    A Gaza, la population est "aujourd'hui prise au piège entre les belligérants", a expliqué Rama, insistant sur le fait que "la situation qui prévaut aujourd'hui" dans le territoire palestinien "est absolument intolérable, inacceptable, inadmissible".

    "On est à plus de 800 Palestiniens tués, il y a des difficultés de circulation dans Gaza, vers Gaza, les points de passage sont bloqués, la trêve qui a été acceptée par Israël -trois heures quotidiennement- est absolument insuffisante", a-t-elle poursuivi, tout en reconnaîssant à Israël "le droit de se défendre face à des actes terroristes, face à des terroristes qui ne renoncent absolument à rien".

    Interrogée sur les récentes déclarations de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui a accusé comme d'habitude le Hamas "de se cacher derrière des boucliers humains", Rama a répondu: "Ce que j'observe, c'est les conséquences du comportement du Hamas, un comportement impardonnable, un comportement irresponsable et un comportement criminel qui conduit à la situation humanitaire désastreuse de la population actuellement", a-t-elle ajouté.

    "Mais si le Hamas est responsable, Israël n'est pas non plus tout à fait innocent", a-t-elle répété, faisant référence aux tirs de l'armée israélienne notamment sur des écoles de l'Onu à Gaza...

    "Il faut mettre en pratique le plan de paix franco-égyptien", a-t-elle poursuivi, faisant allusion à un plan de sortie de crise élaboré par le Caire en étroite coopération avec Paris et qui prévoit notamment des garanties sur "la sécurisation des frontières".

    * "Martyrisation" est un barbarisme, c'est "martyre" que l'on doit dire.

    Rappellons que Ramatoulaye Yade est mariée à Joseph Zimet, qui est le fils du célèbre (?) chanteur et conteur yiddish Ben Zimet, juif polonais de nationalité canadienne, qui vit actuellement à Dakar.

  • Manifestation à Paris pour Ophélie Bretnacher

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    Dimanche 11 janvier 2009

    Environ 500 personnes se sont rassemblées dimanche sur le Champ de Mars à Paris pour demander plus de coopération entre les polices française et hongroise, dans l'enquête sur la disparition le 4 décembre d'une étudiante française en Hongrie.

     

    Les manifestants se sont ensuite rendus à l'ambassade de Hongrie, où les parents de l'étudiante ainsi que la députée UMP Catherine Vautrin, ont été reçus par l'ambassadeur.

    Au même moment à Budapest, 80 à 100 personnes, essentiellement des étudiants, ont participé à une marche silencieuse sur le parcours qu'avait emprunté Ophélie Bretnacher juste avant de disparaître au pied du pont Lanchid.

    "Cette situation est assez symptomatique de ce qui se passe en Europe en matière juridique", a précisé Me François Gery, avocat de la famille.

    "Une plainte a été déposée au parquet de Budapest, et a été rejetée le 6 janvier. Une autre a été déposée en France, afin de demander une entraide judiciaire, et est en cours de traitement", a-t-il ajouté.

    "La plainte a été déposée afin de mettre en place un cadre de coopération", a souligné Francis Bretnacher, le père d'Ophélie. La plainte a été déposée contre X pour enlèvement le 5 janvier.

    "Nous n'avons pas d'objection à cette coopération. Elle existe depuis début décembre", a précisé l'ambassadeur de Hongrie, Laszlo Nikicser, devant la famille et la presse.

    Ophélie Bretnacher achevait à Budapest un master de finances de l'Ecole supérieure de commerce de Reims dans le cadre du programme européen d'études Erasmus. Elle avait disparu dans la nuit du 3 au 4 décembre, après une soirée en discothèque avec des amis.

    Rien n'est à ce stade venu étayer l'hypothèse d'un acte criminel et les enquêteurs ont reconnu cette semaine privilégier désormais l'idée d'un suicide.

     

     

  • Israël envisage la fin de son offensive

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    Conseil des ministres le 11 janvier 2008

    Israël a pour la première fois envisagé dimanche une fin proche de son offensive à Gaza où seize jours d'attaques ont fait près de 900 morts mais n'ont pas mis fin aux tirs de roquettes palestiniennes.

    Sur le terrain, l'armée israélienne a resserré son étau sur la ville de Gaza où des familles ont fui des quartiers périphériques touchés par des combats meurtriers, qui faisaient également rage dans le nord du territoire contrôlé par le Hamas.

    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui avait ordonné vendredi la poursuite des opérations militaires à Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, a annoncé dimanche que l'offensive se rapprochait "de ses objectifs"

    "Israël se rapproche de ses objectifs mais plus de patience et de détermination sont nécessaires pour y parvenir afin de changer la situation en matière de sécurité dans le sud et pour que ses citoyens vivent en sécurité pendant longtemps", a déclaré M. Olmert à l'ouverture du conseil des ministres.

     

    A la fin de la réunion, M. Olmert, cité par le secrétaire du gouvernement Oved Yehezkel a affirmé qu'Israël "a infligé un coup sans précédent au Hamas qui ne sera plus jamais le même Hamas", tout en assurant ne pas avoir l'intention de "relâcher" la pression sur le mouvement islamiste.

    Abondant dans le même sens, le vice-ministre israélien de la Guerre Matan Vilnaï a estimé que la fin de l'offensive semblait proche.

    "La décision du Conseil de sécurité ne nous donne plus tellement de marge de manoeuvre. Par conséquent, je suppose que nous sommes proches de l'arrêt des actions terrestres et de l'ensemble des opérations d'une manière générale", a déclaré M. Vilnaï.

    En dépit des attaques israélienne, les tirs de roquettes sur Israël en provenance de la bande de Gaza n'ont jamais cessé, 19 de ces engins visant dimanche des localités du sud sans faire de victime.

    Tôt dimanche, des blindés ont avancé de plusieurs centaines de mètres dans deux quartiers de la périphérie sud de Gaza-ville, Tal al-Hawa et Cheikh Ajline, provoquant la fuite de dizaines de familles.

    Plus de 30 personnes, dont plus de dix activistes mais aussi plusieurs civils, ont été tuées par des tirs israéliens dimanche, selon des sources médicales palestiniennes.

    Sept Palestiniens sont morts dans des attaques dans l'après-midi, l'un à Rafah (sud) et six à Jabaliya dans le nord où d'intenses bombardements étaient signalés.

    L'armée israélienne a largué des tracts à Rafah, appelant à fournir à l'armée, par téléphone, des informations sur les activités des combattants palestiniens. Des tracts ont aussi été largués sur des quartiers de Gaza.

    Selon un dernier bilan du chef des services d'urgence de Gaza Mouawiya Hassanein, au moins 889 Palestiniens ont été tués, dont 275 enfants, et plus de 3.620 blessés depuis le début de l'offensive.

    Le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, avait affirmé samedi soir qu'Israël n'avait atteint "aucun objectif" et promis de poursuivre le combat.

  • VIDEO Michel-Richard de Lalande (1657-1726)

    http://fr.youtube.com/watch?v=KXRtpa3tnuA

    Deux ans après la mort de Lully (1687), les faveurs de Louis XIV vont à Michel-Richard de Lalande qui assure les fonctions de surintendant.

    Lalande se consacre alors surtout à la musique religieuse, probablement sollicitée par le roi. Il a laissé 71 grands motets mais il est aussi l'auteur de divertissements pour la cour comme ses célèbres Symphonies pour les soupers du Roy.

  • Notre-Dame sous la neige

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    Janvier 2009  (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
     

     

     

  • Le château d'Angers en feu

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    Parce que l'entrée principale du château, avec son pont-levis, est trop étroite, les pompiers n'ont pu rentrer dans la cour principale avec leurs véhicules. Il leur a fallu de belles longueurs de tuyaux pour intervenir au plus vite et faire appel à toutes les échelles mobiles d'Angers et de son agglomération.

    C'est à 15 h 30 qu' un employé du magnifique château du roi René avait donné l'alerte. Une épaisse fumée sortait du niveau deux du logis royal. "Immédiatement, avec sept autres salariés, nous avons vidé les salles des tapisseries inestimables du 14e, 16e, 17e et 18e siècles. Toutes les collections ont été sauvées", déclare Gérard Cieslik. L'administrateur du château est sous le choc, presque les larmes aux yeux.
    Pas d'inquiétude pour autant pour les inestimables tapisseries de l'Apocalypse : elles sont abritées dans un autre bâtiment, à distance.

    "C'est dramatique, c'est le coeur d'Angers qui brûle", ajoute Jean-Claude Antonini, le maire. Alors que cinquante pompiers sont dépêchés sur le site, le feu a déjà embrasé la toiture. Les hommes se divisent en deux groupes : le premier attaque par les escaliers intérieurs, le second à bout de lances, à l'extérieur. Le combat est féroce. Les poutres et les planchers flambent, les ardoises explosent. Les hommes du feu combattent sans relâche pour préserver la chapelle Sainte Geneviève, accolée au logis royal. Le monument date de 1410. Un joyau architectural. Après une heure de combat, la chapelle est épargnée, mais tout le Logis royal est en feu. Des pompiers de Brissac-Quincé, Plessis-Grammoire, Tiercé, des communes environnantes d'Angers sont appelés en renfort. La nuit tombe et autour du château des dizaines de badauds lèvent la tête pour apercevoir des flammes de plus en plus hautes.

     Ouest-France- 10.01.09
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    Un incendie a détruit 400 m2 de toiture au château d'Angers samedi après-midi.

    Le feu a semble-t-il pris sous les voliges de la toiture du corps de logis royal, à l'angle nord de la forteresse du XIIe siècle, selon la Préfecture du Maine-et-Loire.

    Le sinistre est d'origine "probablement accidentelle", a-t-on précisé.

    Une cinquantaine de pompiers de l'agglomération d'Angers ont circonscrit le feu peu avant 19h. La toiture du corps de logis royal a été entièrement détruite par les flammes mais la chapelle du XVe siècle attenante à cette partie de la forteresse n'a pas été touchée. L'incendie n'a fait aucune victime.

    Alertés par la fumée en milieu d'après-midi, les employés du monument ont rapidement fait évacuer les visiteurs du château. Ils ont également pu sauver, avec l'aide des pompiers, les tapisseries anciennes -dont la tenture de la Passion, datant du XVIe siècle- des deux salles d'exposition qui se trouvent dans le logis royal.

    Le château d'Angers, bâtisse emblématique aux 17 tours, à été construit au XIIIe à la demande de Saint-Louis, sur une première forteresse datant du Xe siècle. AP