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Blog - Page 1797

  • Jersey: Stuart Syvret, sénateur de l'île et ancien ministre de la Santé, se bat pour faire rouvrir l'enquête

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    Un homme courageux

    Alors que l’enquête sur les soupçons de viols, voire de meurtres, qui auraient été commis dans l’ancien pensionnat du Haut-de-la-Garenne sur l’île de Jersey a été abandonnée, l’ancien ministre de la Santé, qui avait été le premier à révéler cette affaire, continue son combat et explique comment ce scandale a été étouffé.



    Pourquoi l’enquête sur le pensionnat a-t-elle été abandonnée ?
    Stuart Syvret. Tout le monde sait que des enfants y ont été battus et violés pendant des années. Pourtant la classe dirigeante de Jersey a caché ce scandale pour que l’image de l’île ne soit pas salie.

    Comment est-ce possible ?
    Jersey ne fonctionne pas comme une île normale. Nous avons notre propre législation, notre propre gouvernement, même si nous dépendons de la Grande-Bretagne. Mais la justice n’est pas indépendante. Elle est contrôlée par le gouvernement. Nous n’avons pas de médias libres. Tout est contrôlé et verrouillé.

    Lenny Harper, l’enquêteur en chef, a été écarté…
    Il a été poussé vers la retraite. Son remplaçant a été choisi pour sa capacité à ne pas faire de vagues.

    Pourquoi vouloir protéger autant Jersey au détriment de ses propres habitants ?

    Il faut que l’image de l’île reste intacte. Jersey est un paradis fiscal qui attire beaucoup d’argent. Pour ceux qui ont le pouvoir, c’est le plus important. Bien plus que la centaine de personnes qui a officiellement porté plainte en disant avoir été battue et violée pendant son enfance.

    Que pouvez-vous faire maintenant ?
    Le seul moyen que nous avons est de faire intervenir Londres. Comme Jack Straw, le ministre anglais de la Justice, s’y est opposé pour l’instant, je l’attaque en justice. Si je gagne lors du procès fin janvier, alors la justice anglaise devra reprendre le dossier du Haut-de-la-Garenne.

    Comment réagissent les victimes ?
    Elles sont dévastées. Certaines ont été violées pendant leur enfance et la police de leur ville les ignore complètement. Beaucoup font encore des cauchemars la nuit. Ces personnes ont souffert et personne ne veut condamner les auteurs de ces atrocités. Il faut continuer à nous battre pour que justice soit faite. Et rendre à ces gens leur dignité.

     

    Le Parisien - 04.01.09

  • Fécondation in kebabvitro?

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    S'est-elle fait inséminer à la clininique de la Muette qui est un  des plus grands centres nationaux pour la fécondation artificielle?
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  • "Le ghetto de Gaza: arrêtons le massacre!"

    Il faut rappeler que la constitution d’un ghetto suppose quatre conditions : un espace imposé par un pouvoir à une catégorie de population, un lieu ethniquement homogène, la constitution d’une micro-société interne et une stigmatisation venant de l’extérieur.

    Gaza, cette région de la Palestine, est transformée depuis plusieurs année en ghetto par Israël, avec la bénédiction implicite du lobby des grandes puissances anglo-saxonnes dont la France.

    1 million et demi de personnes assiégées, affamées, bombardées depuis des mois c’est une punition collective : donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art.33Bis !

    1 million et demi de personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédent de l’armée israélienne : c’est donc une épuration ethnique !

    L’union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant, à l’initiative de Sarközy, et contre le parlement européen, du « rehaussement » des relations Union Européenne - Israël.

    Les collectifs et partis Nationalistes et patriotiques, pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, doivent exiger :

     

    • L’arrêt du massacre,

     

    • Des sanctions immédiates contre Israël,

     

    • La levée immédiate et totale du blocus,

     

    • La protection du peuple palestinien de Gaza et de Cisjordanie par l’envoi de casques bleus,

     

    • La suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël, sans un véritable accord de paix.

     

    On ne peut qu’être indigné, par l’acharnement avec lequel l’aviation israélienne continue les bombardements de Gaza, et par la préparation de l’invasion, qui font et feront des milliers de morts pour la plupart civils.

    N’en déplaise à la convergence de certains de nos “faux amis “, bâtir le Lepénisme du 21e siècle est un enjeu seulement pour les vrais nationalistes et patriotes. Or nous sommes au début d’une nouvelle phase politique. Si nous voulons progresser, nous devons nous défaire de ceux qui veulent se complaire dans un Sarközisme qui ne dirait pas son nom.

    Je regrette leur attitude qui est éloquente, car il n’existe aucune circonstance atténuante à l’impérialisme sioniste.

    Gilbert PEREA

     

    Note NP Info : Nous rappelons à nos aimables visiteurs que, si vos commentaires sont les bienvenus, ce site d’information n’a pas vocation à être un défouloir, ni le café du commerce. Vos commentaires seront modérés en ce sens.

    Gilbert PEREA - NPI - 4 janvier 2009

  • La famille Dati, des gens très bien

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    Des membres de la famille de la Garde des sceaux sont allés voir Zohra...

    Au sein du gouvernement, il aura été parmi les premiers à la féliciter. Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, a toujours soutenu Rachida Dati face à la colère des magistrats et à la grogne des élus, y compris dans la majorité. Vendredi, après la naissance de Zohra, Karoutchi a envoyé un long SMS à la garde des Sceaux.

    « Bienvenue à l’étoile du Berger (NDLR : traduction en français du prénom de la petite fille), qui dans ce monde de brutes pourra toujours compter sur sa mère. » Il enverra des fleurs à la maman dès qu’elle sera rentrée à son domicile. « Je lui ferai porter un mot pour la féliciter et un cadeau pour le bébé, mais, au lendemain de l’accouchement, l’important c’est d’abord de laisser la mère se reposer », souligne de son côté Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille.
    Quant à Nicolas Sarközy, il devrait appeler sa ministre de la Justice avant son départ au Proche-Orient, lundi matin.

    Rachida Dati, qui souhaite quitter la clinique de la Muette (Paris XVIème) le plus vite possible, sortira dès que les médecins le lui permettront. Si l’enfant et la mère vont bien, l’accouchement, qui a eu lieu par césarienne, risque d’obliger la ministre, qui selon certains proches aurait souffert, à prolonger un peu son séjour à la maternité.
    C’est vendredi qu’elle a été admise dans cet établissement qui se présente comme l’un des plus grands centres nationaux de fécondation in vitro.
    Hier, Rachida Dati a reçu la visite de plusieurs membres de sa famille, notamment de deux de ses soeurs. Alors que l’identité du père de l’enfant alimente plus que jamais les rumeurs, la ministre ne devrait pas donner d’interview ni se prêter à aucune photo pendant son hospitalisation.


  • Gaza coupée en deux par les blindés - escalade de la violence

    Des dizaines de blindés israéliens opéraient dimanche aux portes de la ville de Gaza, à plusieurs kilomètres de la frontière, ont rapporté à l'AFP des témoins, tandis que l'armée israélienne avancait en profondeur en plusieurs points du territoire.

    Des blindés et des unités d'infanterie ont été signalés dans le secteur de l'ancienne colonie juive de Netzarim, évacué lors du désengagement de la bande de Gaza de l'été 2005, à trois kilomètres au sud de la ville de Gaza, principale agglomération du territoire.

     
    Multimédia
    Video : Des humanitaires témoignent
     
     
     

     

    La route principale contrôlée par l'armée. Ces témoins ont fait état de «cinquante blindés», notamment des chars lourds Merkava, transports de troupes et bulldozers, qui se sont déployés dans ce secteur, autour d'un carrefour stratégique coupant en deux la route principale nord-sud de la bande de Gaza.

    Des dizaines de familles fuyaient le secteur vers le sud en voitures, dans des camions, à l'approche des blindés israéliens.

    Les blindés israéliens ont également coupé un important axe routier à la hauteur de Jabaliya et Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, ainsi que près de Boureij, dans le centre. C'est dans ce secteur de Jabaliya et Beit Lahya que se sont déroulés les plus violents combats. 

    «Nos forces ont atteint les objectifs qui avaient été fixés pour empêcher les tirs de roquettes. L'opération progresse plus vite que prévu», a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Avi Benyahou.

    Par ailleurs les forces israéliennes procèdent à des opérations de ratissage systématiques et à des arrestations.

    «Il n'y a pas de combats rapprochés, a déclaré un autre haut responsable militaire israélien. L'essentiel de l'opposition est sous forme de tirs d'obus de mortier». Il a précisé : «Il est possible que nous devions garder un certain temps le contrôle de certains secteurs d'où sont tirées des roquettes mais l'objectif n'est pas de réoccuper la bande de Gaza».

    Quarante morts côté palestinien. Selon des sources hospitalières palestiniennes, quarante Palestiniens ont été tués dimanche dans la bande de Gaza, dont 20 dans le nord, par des tirs de l'armée ou des raids israéliens. Le chef des services d'urgence palestiniens Mouawiya Hassanein a précisé que 22 civils figurent parmi les victimes, dont des femmes et des enfants, et que plus de 200 Palestiniens ont été blessés.

    Vingt morts au moins ont été recensés autour de Jabaliya et Beit Lahya, cinq à Gaza-ville, deux près de Khan Younès et trois autres à Rafah, dans le sud du territoire. Un des raids israéliens à Khan Younès a visé un chef du Hamas, Jihad Hamdan, qui a été grièvement blessé.

    En fin d'après-midi, cinq Palestiniens d'une même famille ont été tués près de Gaza-ville. Les cinq personnes, dont une fille de quatorze ans, ont péri lorsque leur voiture a été touchée par un obus tiré par un des chars israéliens qui ont pris position sur le site de l'ancienne colonie juive de Netzarim, à 3 km au sud de Gaza-ville. Un ambulancier dépêché sur les lieux a également été tué par des tirs israéliens.

    Plus de 493 Palestiniens ont été tués depuis le début le début des attaques israéliennes dans la bande de Gaza. 

    Premier mort israélien. La chaîne de télévision Al-Jazira a affirmé dimanche qu'un soldat israélien avait été tué dans l'offensive terrestre sur Gaza. L'armée a confirmé dans l'après-midi que le sodlat avait été victime d'un tir de mortier près de Beit Lahya. Il s'agit du premier militaire israélien tué depuis le début de l'opération. Auparavant, dans un premier bilan officiel, un porte-parole militaire a déclaré que 30 soldats israéliens ont été blessés dans l'offensive terrestre, dont deux grièvement. Il a démenti un communiqué du Hamas qui affirmait que neuf soldats israéliens avaient été tués. Un porte-parole militaire a également fait état d'une forte baisse des tirs de roquettes contre Israël. «Huit roquettes à courte portée et sept obus de mortiers ont été tirés depuis la déclenchement de l'opération terrestre», sans faire de victime, a-t-il dit

    L'avertissement au Hezbollah. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé dimanche qu'Israël ne voulait pas de l'ouverture d'un nouveau front sur sa frontière nord avec le Liban, dans un avertissement voilé au Hezbollah. «J'ai donné instruction aux responsables de la Défense pour qu'ils se tiennent prêts à toute éventualité dans le cas de figure où quelqu'un penserait tirer avantage du fait qu'Israël opère sur son front sud», a ajouté le Premier ministre lors de la réunion du cabinet au ministère de la Défense à Tel Aviv. Les porte-parole du Hezbollah se sont refusé à tout commentaire. 

    Une situation humanitaire "très préoccupante". Selon Richard Miron, porte-parole de l'UNSCO (United Nations Special Coordinator for the Middle-Est Peace Process), joint par téléphone dimanche matin par leparisien.fr, la situation humanitaire à Gaza est "très préoccupante". "Il y a une escalade de la violence, qui entraîne une détérioration de la situation humanitaire. Nous réitérons notre appel au secrétaire général pour qu'il soit mis fin immédiatement à la violence."

    Désaccord à l'ONU. Le Conseil de Sécurité de l'ONU, réuni samedi soir, n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un texte appelant à un arrêt des combats. Son président, l'ambassadeur de France Jean-Maurice Ripert, a cependant fait état de convergences de vues «pour appeler à un cessez-le-feu immédiat, permanent et respecté». Il a aussi mentionné la nécessité de «protéger la population civile» et de «permettre et faciliter la fourniture d'assistance humanitaire» à Gaza.

     Mais l'ambassadeur adjoint des Etats-Unis, Alejandro Wolff, a rappelé la position de Washington, faisant porter au Hamas et à ses tirs de roquettes la responsabilité de la situation. Les efforts des Etats-Unis, alliés d'Israel, «visent à établir un cessez-le-feu durable, fiable, qui soit respecté par tous et cela implique la fin des tirs de roquettes» et de l'approvisionnement de Gaza en armes, a-t-il dit.

    Dimanche, le Hamas a qualifié la position de l'ONU de "farce".

    Leparisien.fr avec AFP -04.01.09

  • A Gaza, ce sera plus facile qu'au Liban en 2006...

    Des milliers de soldats massés à la frontière de Gaza, différentes unités d’élite, des centaines de chars Merkava, ces mastodontes d’acier alignés sous des arbres fruitiers dans une zone militaire fermée aux civils et aux journalistes : Israël était prêt hier soir à lancer son offensive terrestre dans la bande de Gaza.

    Après avoir sèchement repoussé l’offre de trêve des Occidentaux, l’Etat hébreu veut infliger au Hamas des pertes si lourdes que sa capacité d’action serait quasiment réduite à néant pour les années qui viennent. C’est l’objectif de l’état-major.


    De leur côté, les activistes du Hamas annoncent qu’ils se battront jusqu’au dernier souffle, qu’ils s’inspireront du Hezbollah qui a tenu en échec Tsahal lors de la guerre au Liban en 2006. A l’époque, nombre de chars avaient été détruits par des groupes de miliciens mobiles et bien équipés. Et Israël avait "interrompu" son offensive...

    Mais les officiers de Tsahal assurent avoir tiré les leçons de cette déconvenue. L’opération, disent-ils, a été minutieusement préparée. Les experts prévoient une guerre courte et violente : tout doit être terminé avant l’investiture du nouveau président américain le 20 janvier.

  • Toute la misère de France...

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    Le soir, à la Mie de Pain... 2 janvier 2009

    C’est le plus grand centre d’hébergement d’urgence en Europe. Au Refuge, à Paris (XIIIème ), géré par l’association la Mie de pain, 430 hommes « accidentés de la vie », 10 % des SDF de la capitale sont là chaque soir pour manger et dormir. Dans ces locaux qui accusent un demi-siècle,  pas de chambres individuelles ni d’intimité mais trois immenses dortoirs sur trois étages abritant une soixantaine de boxes de six à huit lits.

    Vite saturé, hier encore, le Refuge affichait complet à 21 heures. « C’est le cas depuis le 20 octobre dernier », observe Eve Roffiaen, vice-présidente de l’organisation caritative. La rénovation des lieux, évaluée à 34 millions d'euros sera initiée cette année et, en 2011, les premières chambres de un à quatre lits maximum verront enfin le jour.

    Ici, l’accueil est « inconditionnel, anonyme et gratuit ». « Les gens n’ont pas à subir l’humiliation d’expliquer pourquoi ils sont là », enchaîne-t-elle. Dès 16 h 30, une bonne vingtaine d’exclus frigorifiés se pressent déjà devant la porte d’entrée qui ouvre une demi-heure plus tard. Deux cents « occupants », les plus fragilisés, ont une carte rouge avec un numéro de lit et l’assurance d’être au chaud dès la nuit tombée tout au long de l’hiver. L’autre moitié, soit 230 SDF, se présente à l’accueil, près du sapin et des guirlandes, un ticket vert ou blanc signifiant qu’ils étaient là la veille ou ces dernières semaines. Il y a enfin ceux, une dizaine, qui y débarquent pour la première fois et récupèrent le matelas d’un « habitué » absent. Faute de place, à 21 h 45, trois retardataires ont été orientés dans un autre centre d’hébergement pour une simple mais vitale mise à l’abri (pas de lit).


    A chaque étage, propre mais vieillot, un bénévole en blouse blanche remet à chacun un drap jetable et une serviette. Les bagages sont laissés à la consigne dans un mini-coffre individuel. Les sans-logis préfèrent généralement garder leurs papiers et leur argent sur eux. Huit agents de sécurité sont mobilisés. A condition d’arriver avant 20 h 15, tous les "galériens" ont droit à un repas servi dans un grand réfectoire.
     
    Au menu, une soupe de lentilles, une purée avec fricadelles de boeuf, un morceau de Port Salut et un yaourt aromatisé. Moyenne d’âge des « hébergés » : entre 40 et 45 ans. On croise des retraités à la barbe blanche, un Noir avec une cravate, un vieillard pieds nus dans ses mocassins, des clandestins marocains... Mais aussi trois sourds et muets, un malvoyant, des étudiants étrangers, un homme qui, épuisé par les frimas, n’a plus de voix ou un autre qui se recoiffe dans des sanitaires rudimentaires.
    Il y a des clochards mais aussi des travailleurs pauvres, comme Alain, 50 ans, jardinier « à plein temps et en CDI » qui gagne environ 1 000 € mensuels. Un an que ce moustachu qui ne se « plaint jamais » prend ses quartiers au Refuge.
    Depuis deux ans, Alain attend un logement social. La carte de voeux qu’il a imaginée pour la Mie de pain sera envoyée à la ministre du Logement, Christine Boutin. Au recto, une armoire Louis XV. Et ces mots pleins de malice : « Pour nous non plus, ce n’est pas commode. »

     

     

  • Carla Bruni : plus de doute, c'est une "élue"!

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    Tribune Juive - mensuel - n°44 Janvier 2009
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

  • La Croix-Rouge interdite à Gaza

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    Genève - chargements pour la bande de Gaza

    Une équipe de quatre experts médicaux du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont un chirurgien spécialiste des blessures de guerre, s'est vue refuser l'entrée dans la bande de Gaza par les autorités israéliennes, a indiqué l'organisation samedi dans un communiqué.

    "Pour le deuxième journée consécutive, les autorités israéliennes ont refusé l'entrée dans la bande de Gaza à une équipe de secours médicale du CICR", a précisé le communiqué daté de Genève.

    Le CICR a souligné avoir au préalable informé les autorités israéliennes de leur arrivée, mais l'équipe attend depuis vendredi matin l'autorisation de pénétrer dans la bande de Gaza, bombardée depuis une semaine par l'armée israélienne.

    "Il est absolument nécessaire que cette équipe entre dans (la bande de) Gaza maintenant, car c'est en ce moment que l'on a le plus besoin d'eux", a affirmé le responsable de la délégation du CICR en Israël et dans les Territoires palestiniens, Pierre Wettach, cité dans le communiqué. 

  • Les troupes israéliennes sont entrées dans le ghetto de Gaza

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    Soldats israéliens à la frontière de Gaza - 03.01.09

    Les troupes israéliennes sont entrées samedi dans la bande de Gaza et ont affronté les islamistes du Hamas, pour la première fois depuis le début il y a une semaine de l'offensive israélienne qui a coûté la vie à au moins 463 Palestiniens.

    Le groupe palestinien Hamas, qui contrôle Gaza, a menacé de transformer le territoire palestinien en "cimetière" pour l'armée israélienne, alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné l'opération terrestre et réclamé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour y mettre fin.

    L'armée israélienne a annoncé que l'offensive terrestre, la première de cette envergure depuis l'évacuation de la bande de Gaza en 2005, durerait de "nombreux jours".

    Israël avait depuis le début de son offensive le 27 décembre bombardé par air et par mer la bande de Gaza, où au moins 463 Palestiniens dont 75 enfants et 21 femmes ont péri, et 2.360 ont été blessés, selon un dernier bilan de sources médicales palestiniennes.

    Pendant la même période, quelque 500 roquettes palestiniennes tirées de la bande de Gaza ont fait quatre morts en Israël, dont un soldat, et une quinzaine de blessés, selon les autorités israéliennes.

    Un "nombre important de forces" participent à la "deuxième phase" de l'offensive, qui a commencé avec l'entrée de troupes dans Gaza, a ajouté l'armée en menaçant les habitants de Gaza qui aideraient des "terroristes" du Hamas.

    Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a signé "un ordre de mobilisation urgente de milliers de réservistes" pour cette offensive.

    Après l'entrée dans Gaza, des chars israéliens ont ouvert le feu sur des positions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, essuyant en retour des tirs de mortier, selon des témoins.

    Des explosions et des échanges de tirs étaient entendus dans plusieurs secteurs, alors que les troupes appuyées par des hélicoptères Apache avançaient dans la bande de Gaza. Les activistes palestiniens ont tiré des obus de mortier et fait exploser des bombes placées en bord de la route à leur passage.

    Un enfant palestinien a été tué et 11 ont été blessés par un tir d'obus de char israélien dans la ville de Gaza, le premier décès recensé de l'offensive terrestre, selon des sources médicales.

    "Votre entrée à Gaza ne sera pas une promenade de santé et Gaza sera votre cimetière avec l'aide de Dieu", a affirmé un porte-parole du Hamas, Ismaïl Radwane, en lisant un communiqué sur la chaîne de télévision du Hamas qui a affiché à l'écran un bandeau affirmant que "des centaines d'hommes et de femmes de la résistance sont prêts pour mener des opérations de martyre (attentats suicide)".

    Dans un message diffusé quelques heures plus tôt, le Hamas avait menacé d'enlever des soldats israéliens.

    L'aviation israélienne a dans le même temps mené des dizaines de raids, tuant au moins 22 Palestiniens samedi, dont 16 dans une mosquée et deux chefs locaux du Hamas, selon les secours palestiniens.

    Les activistes palestiniens ont tiré quant à eux au moins 15 roquettes sur le Sud d'Israël, où trois personnes ont été blessées à Ashdod et Netivot, à respectivement 30 et 20 km de la bande de Gaza, selon l'armée israélienne.

    M. Barak a aussi affirmé que son pays était prêt à toute éventualité à sa frontière nord avec le Liban, dans un avertissement voilé au mouvement chiite Hezbollah qui avait combattu l'Etat hébreu en 2006.

    Pour le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le Hamas et les autres factions de "résistance" doivent infliger "le plus grand nombre de pertes" à l'armée israélienne. AFP.03.01.09

    Ndb: La bande de Gaza, c'est 362 km2 où s'entassent 1,5 million de Palestiniens. Soit l'une des densités les plus fortes du monde.

    Plus de 900.000 des habitants sont des réfugiés ou des descendants de réfugiés qui se sont installés dans ce territoire après avoir fui ou avoir été chassés de chez eux durant la guerre israélo-arabe de 1948. Selon des chiffres officiels palestiniens, plus de la moitié des habitants de la bande de Gaza vivent sous le seuil de pauvreté et au moins 45% de la population active est au chômage.

  • Coucher de soleil au solstice d'hiver

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    21 décembre 2008 - Ile et phare du Planier (d) - Marseille (photo zl)
    Cliquez sur la photo pour l'agrandir!

  • Survivre au chaos dans le Camp de Gaza

    A Gaza, les frappes aériennes se poursuivent au rythme d'une toutes les vingt minutes et la population cloîtrée manque de tout. «Les écoles sont fermées, la crise alimentaire s'aggrave et les hôpitaux sont débordées» a déclaré vendredi le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) dénonce une situation épouvantable.

     
        Selon les agences de l'ONU, il n'y a plus de nourriture sur les marchés. Le PAM de l'ONU estime que 80% de la population dépend désormais des dons de nourriture, un chiffre qui augmente chaque jour. Un employé de l'ONG Oxfam, Mohamed Ali, explique que «beaucoup de gens ne mangent pas tous les jours», et que certains payent jusqu'à 25 shekels (six dollars) pour un pain.

     

    De nombreux pays se mobilisent pour apporter une aide d'urgence aux Gazaouis. Ce samedi, le Turquie a envoyé samedi 13 tonnes d'aide médicale. Onze camions syriens, chargés de 230 tonnes de nourriture et de produits médicaux, sont en route vers la bande de Gaza. Le Japon a débloqué 10 millions de dollars  La Libye a affrété un bateau pour transporter 5.500 tonnes d'aliments et de matériel médicale.

    Même si la police du Hamas a sévèrement mis en garde les propriétaires de magasins, certains stockent des provisions en raison de la crainte d'une invasion terrestre israélienne, redoutée par toute la population, qui pourrait aggraver encore les pénuries.

    Le manque d'eau et de nourriture est ressenti tout au long de la bande de Gaza, étroit territoire côtier long de 45 km et large de six à dix km, où s'entassent 1,5 million d'habitants, une des plus fortes densités au monde.

    Plus d'eau ni d'électricité. Quelque 250.000 personnes, sur une population totale d'1,5 million, sont privées d'électricité, selon les informations des représentants des agences humanitaires de l'ONU sur place. L'unique centrale a été fermée le 30 décembre pour la sixième fois depuis début novembre faute de carburant et de pièces détachées.

    Selon un rapport de l'ONU publié vendredi, la principale canalisation du réseau d'adduction d'eau de Beit Hanoun a été touchée cinq fois au cours des dernières 48 heures et sept puits ont été «sérieusement endommagés et ne peuvent être réparés en raison des bombardements». L'eau courante est disponible tous les 5 jours, voire tous les 7 jours, selon les agences humanitaires de l'ONU. 40 millions de litres d'eaux usées se déversent chaque jour dans la Méditerranée. Les égouts se sont aussi répandus dans les rues après que la principale canalisation eut été touchée par des tirs à plusieurs reprises.

    Leparisien.fr avec AFP -03.01.09

  • Encore un bébé mort à l'hôpital par suite de l'erreur de deux infirmières

    Un nourrisson de 6 mois, Louis-Joseph, est mort vendredi à l'hôpital Necker à Paris après une erreur humaine de réglage de perfusion dans un établissement hospitalier des Yvelines, dans un contexte de polémique suscitée par divers incidents mortels dans des hôpitaux.

     

    L'incident, survenu le jour du Nouvel An, est dû à "l'erreur de deux personnels" de l'hôpital de pédiatrie et de rééducation de Bullion, a indiqué à l'AFP le directeur de cet établissement, Yannick Gouriou.

    Les parquets de Versailles et de Paris ont été saisis de l'affaire, selon un communiqué du ministère de la Santé.

    "Le 1er janvier, vers 13H00, une infirmière et une auxiliaire puéricultrice étaient chargées de changer la perfusion de l'enfant, qui se trouvait en attente d'une greffe de l'intestin" et était hospitalisé dans ce centre depuis septembre, a expliqué M. Gouriou.

    "Il fallait régulièrement perfuser l'enfant qui disposait d'un cathéter. Les deux personnels devaient régler la vitesse du dosage mais ont commis une erreur en validant une vitesse trop importante d'écoulement du substitut alimentaire", a poursuivi le directeur.

     Selon ce dernier, "l'infirmière, qui était très grippée ce jour-là, a validé, en appuyant sur la touche de l'appareil, l'action de l'auxiliaire puéricultrice".

    "Lorsque l'autre équipe s'est aperçue de l'erreur, le médecin de garde a appelé le Samu des Yvelines qui a transféré l'enfant en réanimation à l'hôpital Necker", où il est décédé vendredi après-midi, a précisé M. Gouriou.

    La Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) des Yvelines a "immédiatement été envoyée" à l'hôpital de Bullion pour enquêter sur cette affaire, a indiqué le ministère de la Santé.

    "L'infirmière, qui souffre terriblement de son erreur, est en arrêt maladie à cause de sa grippe", a précisé pour sa part le directeur de l'hôpital.

    La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a adressé "ses condoléances profondément attristées" aux parents de l'enfant après ce drame survenu moins de deux semaines après la mort du petit Yliès. AFP.03.01.09

  • La situation dans la bande de Gaza tient de l'urgence critique

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    Bombardement israélien sur la bande de Gaza - 3 janvier 2008 (ce n'est pas une roquette)

    AFP. 03.01.09. Israël a bombardé à l'artillerie samedi la bande de Gaza pour la première fois depuis le lancement il y a une semaine de sa guerre contre le mouvement palestinien Hamas qui a promis la capture ou la mort aux soldats israéliens en cas d'offensive terrestre.

    Au moins dix Palestiniens ont été tués en soirée dans un raid aérien israélien contre une mosquée à Jabaliya (nord de Gaza), selon des témoins et des sources médicales.
    Depuis le début de l'offensive le 27 décembre, au moins 452 Palestiniens ont péri dont 75 enfants et 21 femmes, et au moins 2.290 ont été blessés.
    Des chars israéliens ont été vus se déplaçant en direction de la frontière orientale de la bande de Gaza, pilonnée sur sa longueur par l'artillerie, notamment à Beit Hanoun et Jabaliya (nord), et dans le secteur de Khan Younès (sud).

    Les tirs d'artillerie ont commencé vers 16H30 locales (14H30 GMT), selon des témoins. Un journaliste de l'AFP a vu des dizaines d'obus tirés alors que des volutes de poussière s'élevaient de points d'impact, dans le nord du territoire palestinien. Des avions survolaient également le secteur.

    Les commentateurs israéliens spéculaient ces derniers jours sur l'éventualité d'une opération terrestre contre le territoire palestinien.

    Dans un message diffusé sur sa radio interne, le Hamas qui contrôle Gaza a affirmé que des soldats israéliens tomberaient entre ses mains en cas d'offensive terrestre.

    "S'ils (les Israéliens) entrent (dans Gaza), Gilad Shalit aura de nouveaux amis", a-t-il averti, en allusion au soldat israélien fait prisonnier le 25 juin 2006 par un commando palestinien et détenu depuis dans Gaza sous contrôle du Hamas.

    Déjà la veille, le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a assuré que son mouvement "ne capitulerait pas" et prévenu qu'un "sombre destin" attendait Israël s'il mettait le pied à Gaza.

    Un porte-parole, interrogé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire se contentant d'indiquer que "l'opération israélienne suivait son cours".

    Israël avait depuis le début de son offensive contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, le 27 décembre, bombardé le territoire palestinien par les airs et par la mer, menant plus de 750 raids. Dans le même temps, quelque 500 roquettes palestiniennes tirées de la bande de Gaza ont fait quatre morts en Israël, dont un soldat, et une quinzaine de blessés, selon l'armée et la police israéliennes.

    Plus tôt dans la journée de samedi, quatre Palestiniens ont été tués dans des raids israéliens.

    Deux sont morts dans un raid visant leur voiture près de Khan Younès. Le troisième mort est un chef local de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, Mohammad al-Jammal, 40 ans, qui a péri dans un raid aérien.

    Un porte-parole militaire israélien a affirmé que ce responsable était chargé de l'organisation des tirs de roquettes dans toute la ville de Gaza.

    Le quatrième a trouvé la mort lorsque l'armée israélienne a visé un établissement scolaire à Beit Lahya (nord). Celle-ci a affirmé qu'il s'agissait d'un édifice utilisé "à des fins terroristes, une base de lancement de roquettes et une planque pour des chefs du Hamas".

    Quelque 40 raids aériens ont été lancés contre la bande de Gaza depuis 00H00 samedi 3 janvieret au moins quatorze roquettes ont visé le sud d'Israël, selon l'armée israélienne. Un de ces tirs a fait deux blessés légers à Ashdod, à environ 30 km de la bande de Gaza.

    L'offensive israélienne s'est traduite par une détérioration de la situation pour la population d'un territoire surpeuplé et pauvre même avant la guerre.

    "La situation actuelle à Gaza est épouvantable et de nombreux produits alimentaires de base ne sont plus disponibles", a déclaré Christine van Nieuwenhuyse, représentante du Programme alimentaire mondial dans les territoires palestiniens occupés. "La situation dans la bande de Gaza tient de l'urgence critique désormais", a répété le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens Max Gaylard.

    Le président George W. Bush a exhorté tous ceux qui le peuvent à faire pression sur le Hamas pour que le mouvement cesse ses tirs sur Israël et permette un cessez-le-feu qui "signifie quelque chose"...

    Dans le même temps, son administration a dit laisser son allié israélien libre de décider de lancer ou non une offensive terrestre, se contentant de l'exhorter à éviter les victimes civiles.

    Une mission de l'Union européenne conduite par le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg, dont le pays assure la présidence de l'UE, est attendue au Proche-Orient de dimanche à mardi pour discuter d'un cessez-le-feu.

    Le président français Nicolas Sarközy se rendra lundi en Egypte, Cisjordanie et Israël, et mardi en Syrie et au Liban. Il doit être reçu à Ramallah (Cisjordanie) par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui partira ensuite à l'ONU à New York, pour plaider en faveur d'une trêve.

    Des dizaines de milliers d'Arabes israéliens ont manifesté à Sakhnin, dans le nord d'Israël, pour protester contre les raids israéliens à Gaza, de même qu'à Koweït ou quelque 2.000 personnes ont appelé les régimes arabes à aider les Palestiniens de Gaza.

  • Le début de l'ère messianique

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    Israël: à Sdérot, le 29 décembre 2008, après un tir de roquette

    "L'alerte a fait à nouveau trembler le secteur. Impassibles, un groupe de juifs orthodoxes prient pendant qu'un des leurs souffle dans un Shofar, la corne de bélier annonciatrice du début de l'ère messianique."

    AFP.30.12.08

  • Feu vert des EU pour une offensive terrestre sanglante

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    Armée israélienne déployée à la frontière de Gaza le 2 janvier 2009

    Les Etats-Unis ont estimé que c'était à leur grand allié israélien de décider de lancer ou non une offensive terrestre qui paraît de plus en plus imminente dans la bande de Gaza, malgré les inquiétudes que suscite une telle perspective.

    La Maison Blanche a signifié qu'une telle offensive relèverait du droit d'Israël à se défendre contre le Hamas. La seule restriction qu'elle ait exprimée publiquement, c'est qu'Israël veille à éviter les victimes civiles...

    Dans le même temps, l'administration Bush a assuré poursuivre ses efforts en vue d'un cessez-le-feu. Mais elle n'a rien signalé qui permette de conclure à des progrès. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a dit ne pas envisager pour l'instant de se rendre dans la région.

    "Ces décisions appartiennent aux Israéliens", a dit un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, auquel la presse demandait si les Etats-Unis trouveraient justifiable qu'Israël passe à une phase terrestre de son offensive.

    "Quoi qu'ils fassent, depuis les airs, au sol ou quoi que ce soit de ce genre, fait partie intégrante de la même opération, une opération qu'Israël a décidé d'entreprendre parce qu'il ne voulait plus être soumis au tir de barrage de roquettes que le Hamas a fait pleuvoir sur eux au cours des derniers jours", a-t-il dit.

    Israël a massé des troupes et des chars à la frontière avec la bande de Gaza et le gouvernement israélien se concertait vendredi en soirée sur la suite à donner à l'offensive engagée samedi dernier.

    "Ce que nous avons dit aux Israéliens, c'est qu'il fallait veiller à éviter qu'il y ait les victimes civiles inutiles, et qu'ils devaient continuer à favoriser le flux de ravitaillement humanitaire", a dit M. Johndroe.

    Il s'est gardé de qualifier la situation humanitaire dans la bande de Gaza, après que la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, eut affirmé jeudi à Paris qu'il n'y avait pas de crise humanitaire dans le territoire palestinien.

    "Les Etats-Unis sont très inquiets de la situation et travaillent très dur avec leurs partenaires pour y répondre", a assuré la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice à la Maison Blanche, où elle venait de rendre compte de la situation au président George W. Bush, muet sur la crise depuis une semaine.

    Mme Rice a de nouveau imputé la responsabilité de cette situation au Hamas, à son refus récent de prolonger une trêve de six mois et à ses tirs sur Israël. Elle a accusé le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, d'en tenir la population "en otage" et l'a rendu responsable de la détérioration des conditions de vie dans le territoire...

    Après le rejet par Israël des appels à une trêve, elle a répété que les Etats-Unis voulaient un cessez-le-feu "le plus vite possible". "Mais il nous faut un cessez-le-feu qui soit durable et viable", un cessez-le-feu "qui ne permette pas le retour au statu quo ante, dans lequel le Hamas continuerait à tirer des roquettes à partir de Gaza", a-t-elle dit.

    Interrogé sur les progrès accomplis vers un tel cessez-le-feu, M. Johndroe a répondu que le Hamas continuait à "lancer des roquettes" sur Israël, signifiant par là qu'une exigence essentielle n'était pas remplie.

    Dans ces conditions, Mme Rice, diplomate en chef d'une administration qui n'avait plus que 18 jours devant elle, a dit ne pas envisager de se rendre dans la région, où Nicolas Sarközy sera lundi pour "chercher les chemins de la paix". AFP.02.01.09

  • Obama et l'Iran: les néoconservateurs sont rassurés!

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    De nombreux Américains, de nombreuses personnes dans le monde croient que la politique d’Obama va être aux antipodes de celle du gouvernement Bush. Or à voir les per­sonnes qu’Obama a désignées récemment, on se demande dans quelle mesure le nouveau président est un néoconservateur. Certes, il ne ressemble pas à cent pour cent à McCain mais il appartient à cette tendance.

    Alors qu’avant son élection, très peu de néoconservateurs, comme Ken Adelman, soutenaient Obama, ils sont maintenant nombreux à être enthousiasmés par ses choix. Comme l’écrit le néoconservateur Max Boot, «je dois reconnaître que je suis sidéré par ces nominations, dont la plupart auraient aussi bien pu venir de McCain». David Brooks est
    presque aussi euphorique: «Croyez-moi, j’essaie de ne pas m’associer à la puissante obamania qui déferle sur la haute bourgeoisie côtière, mais les choix ont été exceptionnels. Les événements des deux dernières semaines devraient rassurer tous ceux qui craignaient qu’Obama virerait à gauche ou allait s’automutiler en raison de son inexpérience. Il se prépare à un départ qui justifie presque l’énorme battage médiatique.» Richard Perle se dit «soulagé»: «Contrairement à ce à quoi on pouvait s’attendre, je ne crois pas qu’il va y avoir beaucoup de changements». La néoconservatrice Mona Charen écrit: «La superstition m’interdit presque de commenter les nominations effectuées jusqu’ici par le président élu Obama. La nouvelle a été tellement bien accueillie que j’hésite à la commenter de peur de rompre le charme.»

    Le journaliste Robert Dreyfuss fait remarquer que le gouvernement Obama ne pratiquera probablement pas la même politique irakienne que les néoconservateurs, qu’il va retirer des troupes avec le temps (disons: peut-être), qu’il n’aura pas recours à la rhétorique belliqueuse de l’administration Bush et qu’il coopérera mieux avec la communauté internationale. Cependant, aujourd’hui, la question principale des néoconservateurs et d’Israël est l’Iran. Or le gouvernement d’Obama se montre très belliqueux à l’égard de l’Iran. Que l’on se souvienne qu’Hillary Clinton a déclaré qu’il faudrait le détruire s’il attaquait Israël.

     Dreyfuss écrit: «En ce qui concerne l’Iran, il est bien trop tôt pour renvoyer les faucons. Ils agissent à coup sûr à l’écart des allées du pouvoir mais ils ont plus d’amis dans le camp Obama que ne le croient la plupart des gens. Plusieurs conseillers importants d’Obama – notamment Tony Lake, Susan Rice, future ambassadrice à l’ONU, Tom Daschle, Dennis Ross, de même que des faucons démocrates influents comme Richard Holbrooke, proches du vice-président élu Joe Biden ou de la Secrétaire d’Etat désignée Hillary Clinton – ont fait cause commune avec les faucons va-t-en-guerre du Washington Institute for Near East Policy (WINEP), de l’American Enterprise Institute (AEI) et d’autres instituts partisans de la force.» Dreyfuss montre que ces individus continuent d’être proches des néoconservateurs: «Les organisations comme le WINEP, l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), l’AEI, le BPC (Bipartisan Policy Center) et l’UANI (United Against Nuclear Iran) estiment avoir pour mission d’entraîner les Etats-Unis dans une épreuve de force avec l’Iran. Ne minimisez pas leur importance. Ceux qui croient qu’une telle confrontation serait inconcevable sous le président Obama devraient demander à Tony Lake, Susan Rice, Dennis Ross, Tom Daschle et Richard Holbrooke s’ils sont d’accord, et si c’est le cas, pourquoi ils continuent de copiner avec les faucons néo-conservateurs.»


    "Je pense qu’en fait, les néoconservateurs ont réussi à convaincre de leurs idées le courant dominant malgré le fiasco irakien. Obama va-t-il choisir de faire la guerre à l’Iran? Bien que cela ne soit pas absolument certain, l’hypothèse n’est pas exclue.
    Voici un scénario possible: Le gouvernement Obama va probablement se concentrer tout d’abord presque totalement sur l’économie et reléguer au second plan la politique étrangère. Quand tous les plans de sauvetage et les incitations commerciales et financières auront échoué à relancer l’économie, il sera alors temps de jouer la carte de la guerre.


    La persistance de la mauvaise situation économique pourrait inciter à détourner l’attention des problèmes intérieurs pour la diriger vers les guerres à l’extérieur. Obama, qui a l’image d’un homme de paix, aura une plus grande crédibilité que Bush ou McCain auprès du peuple américain pour adopter une politique dure envers l’Iran, en particulier après avoir tenté des efforts diploma­tiques sans offrir de contrepartie substantielle à l’Iran.
    Obama sera alors poussé dans cette direction par les néoconservateurs hors de son gouvernement et les faucons au sein de celui-ci.


    Une fois que la diplomatie aura échoué, des mesures plus dures seront envisagées comme étant la seule alternative face à un ennemi prétendument intransigeant. Des mesures comme un blocus maritime provoqueront probablement un conflit militaire qui justifiera le bombardement de l’Iran. La réponse iranienne aux efforts faits pour empêcher la navigation dans le golfe Persique entraînera une escalade vers une guerre de plus grande ampleur.

    Stephen Sniegoski (ALTER INFO - 01.0109)

  • Les EU participent à la guerre contre Gaza selon les Renseignements russes

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    Des porte-avions américains en Méditerranée aident les forces d’occupation israélienne dans la campagne militaire de la bande de Gaza, a dit mercredi une source des Renseignements russes.

    La source a expliqué que les porte-avions américains fournissaient des informations et un soutien logistique aux forces aériennes de l’occupation israélienne dans leurs raids sauvages contre la Bande
    de Gaza.

    La source, qui a requis l’anonymat, a dit que la Maison Blanche avait approuvé une proposition de cadres seniors de fournir des armes avancées aux forces de l’occupation israélienne à condition que l’accord ne soit pas révélé actuellement, en raison des conditions sensibles aux Etats-Unis comme le transfert du pouvoir et la crise économique.

    La source a aussi révélé que le département de la Défense américain, le Pentagone, avait conseillé les forces de l’occupation israélienne de surprendre la résistance palestinienne à Gaza et de lancer une attaque des territoires égyptiens.

    La proposition parlait aussi de la division de la Bande en trois secteurs, dans un but de réduire au minimum les pertes possibles des forces de l’occupation israélienne, a ajouté la source.

    L’administration américaine, à laquelle il ne reste que trois semaines avant de quitter la Maison Blanche, avait soutenu le bombardement aérien sanguinaire des forces de l’occupation israélienne de la bande de Gaza, qui a laissé quelque 400 morts et environ 2000 blessés depuis samedi, prétendant qu’Israël se défendait.

     ALTER INFO jeudi 01 Janvier 2009

  • Rachida Dati a accouché d'une fille nommée Zohra

    Rachida Dati a accouché aujourd'hui vers 13 heures à Paris, selon plusieurs membres de son entourage. Elle a mis au monde, par césarienne, une petite fille prénommée Zohra, traduction d'«Etoile» en langue arabe .

    La naissance était prévue mi-janvier. La ministre, âgée de 43 ans, ne devrait s'arrêter que quelques jours.

    Plusieurs fois, avant l'accouchement, son cabinet avait assuré qu'elle reprendrait ses activités au plus vite dans son ministère.

     L'identité du père de l'enfant reste un mystère. «J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse ; je ne dirai rien là-dessus», avait indiqué Rachida Dati à des journalistes le 3 septembre dernier. Elle n'a pas dévié de cette ligne.  

    leparisien.fr- 02.01.09

    Longue vie à Zohra!

    Et espérons qu'elle n'a pas hérité des traits de son géniteur...

    Est-ce digne d'une ministre de la France de faire tant de mystères sur l'identité du père? A moins qu'elle l'ignore elle-même!

  • "Partout on est en danger de mort"

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    Enfant palestinien au-dessus des décombres du Ministère de la justice le 1er janvier 2009

    Wahbeh Abou Jahl, sa femme et leurs quatre enfants se sont dispersés chez des parents après la destruction de leur maison dans une frappe israélienne contre un bâtiment du Hamas. Mais l'inquiétude ne quitte pas le père de famille: "A Gaza, on est partout en danger de mort".

    L'appartement des Abou Jahl fait partie des centaines de logements détruits ou endommagés dans la bande de Gaza dans les frappes visant des cibles du Hamas depuis le lancement de l'offensive israélienne contre le mouvement islamiste samedi.

    Wahbeh Abou Jahl, 26 ans, a loué un autre appartement mais, en attendant de trouver des meubles, il s'est résigné à installer les siens chez des parents. "Au départ, je ne trouvais même pas une tente pour loger ma famille sur les décombres de notre maison", se plaint-il.

    "De toute façon, partout où on va à Gaza, on est en danger de mort", ajoute-t-il.

    Fawaz Abou Sitah, qui habite près du complexe des "ministères" du Hamas dans l'ouest de Gaza-ville, bombardé à plusieurs reprises par les avions de chasse israéliens, a lui aussi emménagé avec les siens chez des proches.

    "Ma maison et des dizaines d'autres du quartier ont été endommagées", affirme-t-il en se disant "amer devant le silence du monde civilisé face aux pratiques israéliennes".

    Maher Al-Khodari, qui habite dans un immeuble de cinq étages près d'une mosquée a, lui, préféré ne pas prendre de risque, plusieurs lieux de culte ayant été visés ces derniers jours par l'armée israélienne qui les soupçonne d'abriter des activistes ou des roquettes.

    "On a quitté la maison il y a quatre jours. J'ai peur pour ma famille car on habite près d'une mosquée qui peut être attaquée à tout moment", dit-il. "La situation est très difficile, on était une trentaine d'habitants de l'immeuble à dormir dans un couloir de la maison pour être plus en sécurité en cas d'attaque", ajoute-t-il.

    Maher Abou Kmeil, 50 ans, a lui aussi déménagé avec ses enfants vers "un endroit plus sûr", après qu'une maison jouxtant la leur eut été touchée dans un raid. "Cela ne veut pas dire que nous sommes en sécurité maintenant car les Israéliens attaquent tout, même les mosquées et les hôpitaux".

    L'armée israélienne a bombardé ces derniers jours des mosquées qui, selon elle, abritaient des stocks de roquettes de type "Grad" d'une portée suffisante pour toucher en profondeur le territoire israélien.

    Outre les frappes aériennes, les immeubles en bordure de mer sont exposés aux attaques des navires de guerre israéliens patrouillant au large de Gaza.

    "J'habite dans un bâtiment de six étages dont tous les résidents sont partis", affirme Adnane Al-Kharoubi, 48 ans, père de six enfants.

    "Je me suis installé avec ma famille chez mes parents mais je ne suis pas tranquille puisque les frappes peuvent viser n'importe quel coin de rue", ajoute-il. Plusieurs ménages ont été contraints de partir "car ils ne peuvent pas supporter le froid après l'éclatement des vitres de leur fenêtres" sous l'effet des déflagrations, affirme Hamdi Chaqoura, du Centre palestinien pour les droits de l'Homme à Gaza (PCHR). Mais de nombreuses familles préfèrent encore laisser leurs fenêtres ouvertes plutôt que de voir leurs enfants blessés par des éclats de verre.

    Selon M. Chaqoura, le nombre de familles qui ont quitté leur domicile est d'autant plus important que l'armée israélienne a sommé de nombreux Palestiniens par messages téléphoniques d'évacuer certaines zones susceptibles d'être frappées. "Des milliers de Palestiniens, notamment ceux qui habitent près de la frontière palestino-égyptienne, ont été contraints de fuir après les raids israéliens dans le secteur", a affirmé le PCHR dans un communiqué. Ces attaques visent des tunnels de contrebande creusés sous la frontière.

    Certaines familles sans toit se réfugient dans des écoles gérées par l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), selon son porte-parole Christopher Gunness. "Ils passent la nuit et s'en vont", dit-il. AFP. 01.01.09