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Blog - Page 1954

  • Tests ADN: tollé dans toute l'Afrique!

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    Le président du Sénégal Abdoulaye Wade
    e projet de loi français introduisant des tests ADN pour les candidats étrangers au regroupement familial a suscité une série de réprobations en Afrique francophone, où beaucoup considèrent qu'il pose des problèmes à la fois pratiques et moraux.

    Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a sévèrement accueilli ce texte mardi, le jugeant "inconcevable" et "inacceptable au niveau éthique, moral et culturel" pour l'Afrique, qui constitue le principal pourvoyeur d'émigrants vers la France.

    M. Konaré, ancien président (1992-2002) du Mali, important pays d'émigration, a souligné que ces tests "ne sont pas du tout conformes à notre conception de la famille, de la société".

    "En Afrique, les relations familiales sont complexes et intimes, très différentes de celles (existant) dans les pays occidentaux (...)", a-t-il encore expliqué, fustigeant "ceux qui prennent ces décisions (...) et ne voient pas les conséquences sur les autres".

    Son compatriote Mamadou Samaké, sociologue, a estimé mercredi que "cette affaire d'ADN n'est pas saine".

    "Imaginez que dans nos pays où la polygamie existe, on se mette à faire des tests ADN. Ce serait la catastrophe. Des familles seraient brisées. Ensuite, l'ADN dans les cas d'adoption d'enfants (fréquents en Afrique) ne servirait à rien", relève-t-il.

    Le président sénégalais Abdoulaye Wade, premier chef d'Etat étranger à avoir pris officiellement position sur le sujet, s'était déclaré lundi fermement opposé à cette mesure contenue dans le projet de loi sur l'immigration qui était examiné mercredi par les sénateurs français.

    "Ce n'est pas respecter la liberté de l'Homme que de vouloir faire des pratiques pareilles", avait jugé M. Wade lors d'une conférence de presse, qualifiant le projet de loi de "grave erreur".

    Pour le secrétaire général du Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples, Chrysogone Zougmoré, le projet de loi est "insensé" car il "viole les droits de la famille".

    "On ne peut pas parler d'une telle loi à l'ère où l'on parle de la mondialisation, d'ouverture et d'échanges entre les peuples", assure-t-il.

    Amina Bouayach, présidente de l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH, indépendante) estime pour sa part que cette loi pourrait "déclencher tout un processus de lois et de mécanismes concernant d'autres sujets comme l'adoption, les droits des enfants ou la libre circulation des personnes". Or, dit-elle, "les liens familiaux ne peuvent être limités à des liens de sang".

    Le quotidien Aujourd'hui Le Maroc a qualifié mercredi ces tests de "porte-malheur pour (le président français) Nicolas Sarkozy", rappelant les nombreuses oppositions à l'étranger comme en France.

    En Algérie, pays qui n'est pas concerné par ces tests, le journal l'Expression a évoqué "l'absurdité" de la politique d'immigration en France, qui va "jusqu'à demander des tests ADN aux simples demandeurs de visas touristiques (pour les pays du tiers-monde bien sûr) et instaurant des quotas annuels d'expulsions".

    Le quotidien relève cependant qu'"il n'y a pas que la France qui pense ainsi" en Europe, où onze pays ont déjà adopté ce type de dispositif.

    Dans un message adressé mercredi au président Wade, le ministre français de l'Immigration Brice Hortefeux a tenu à l'assurer de son intention de "gommer les effets négatifs de la loi".

    Le ministre s'est rallié mardi à un amendement qui prévoit "un régime d'autorisation du test ADN par l'autorité judiciaire" et une recherche de filiation avec la seule mère plutôt qu'avec le père.

    Le 26 septembre, la commission des Lois du Sénat français avait supprimé l'article introduisant des tests ADN du projet de loi sur l'immigration voté par les députés le 20 septembre. Cette décision doit toutefois être confirmée par un vote des sénateurs.

  • EADS: "délit d'initiés massif"

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    EADS a subi un nouveau coup dur mercredi avec de nouvelles accusations de "délit d'initiés massif" au sein du groupe européen d'aéronautique et de défense, qui ont déclenché un début de polémique politique.

    C'est au moment où EADS semble avoir surmonté les difficultés, en s'apprêtant à livrer le 15 octobre son premier A380, que ses principaux dirigeants et actionnaires sont accusés d'avoir vendu des actions, entre fin 2005 et début 2006, avant les annonces des retards de livraison de l'avion géant qui ont plongé sa filiale Airbus dans une crise profonde en juin 2006.

    Ils se sont rendus coupables d'"un délit d'initiés massif", et l'Etat français connaissait la situation, a indiqué le quotidien Le Figaro, citant une "note préliminaire" de l'Autorité des marchés financiers (AMF), transmise au parquet de Paris.

    L'AMF a confirmé avoir transmis en septembre au parquet une "note d'étape" sur ces délits présumés, mais a souligné que "ses investigations ne sont pas achevées" et qu'elle "ne s'est pas prononcée sur les faits".

    Selon une source proche du dossier, le parquet a transmis la note "il y a quelques jours" à la juge du pôle financier Xavière Simeoni, chargée d'instruire l'affaire sur plainte notamment de l'Association des petits porteurs actifs (Appac).

    Selon Le Figaro, "le ministère des Finances, également informé des difficultés à venir, a pourtant donné à l'époque son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère".

    Thierry Breton, ministre des Finances à l'époque, a répondu que l'Etat, actionnaire à hauteur de 15%, avait "eu un comportement irréprochable" et que les autres actionnaires "étaient totalement libres de leur stratégie".

    Interrogée à l'Assemblée nationale, l'actuelle ministre, Christine Lagarde, a récusé "un quelconque délit d'initié" de la part de l'Etat, qui "n'a jamais cédé une seule action" en raison du "caractère stratégique de l'entreprise".

    A gauche, le PS a dénoncé une "nouvelle French connection au plus haut niveau de l'Etat" et le PCF a demandé une commission d'enquête parlementaire.

    Le rapport, selon Le Figaro, est "accablant pour les groupes Lagardère, DaimlerChrysler, actionnaires d'EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus". Ils auraient vendu des actions avant de "rendre tardivement publiques les difficultés d'Airbus" qui ont provoqué un effondrement du titre EADS.


    Du côté syndical, on a évoqué en France "écoeurement", "colère" mais aussi "inquiétude" face au risque d'une "nouvelle déstabilisation". En Allemagne, le syndicat IG Metall a demandé que "l'affaire soit éclaircie rapidement" car "les responsables incriminés exercent encore des responsabilités".

    Daimler n'a pas voulu commenter, alors que le groupe Lagardère a annoncé une action en justice pour obtenir "réparation" après des "accusations infondées", contestant les "interprétations" du Figaro.

    Lagardère a été lourdement sanctionné en Bourse (-5,42% à 58,45 euros), plus qu'EADS (-0,78% à 21,71 euros).

    Le gendarme de la Bourse cité par Le Figaro a mis en cause les ventes d'actions d'une vingtaine de dirigeants, "preuve de l'absence de confiance dans la poursuite de la progression du cours". Ils met aussi en cause les deux grands actionnaires privés, qui ont vendu chacun 7,5% du capital le 4 avril 2006, au plus haut, pour 2 milliards d'euros chacun.

    Les petits porteurs de l'APPAC ont indiqué qu'ils allaient exiger la démission des dirigeants mis en cause par l'AMF et qu'ils souhaitent l'annulation du pacte d'actionnaires liant l'Etat à Lagardère et Daimler.

  • Cécilia n'a pas envie de revoir les infirmières bulgares

    Cécilia Sarközy n'accompagnera pas son mari en Bulgarie. Le chef de l'Etat, attendu jeudi 4 octobre à Sofia, effectuera seul ce déplacement au cours duquel il doit recevoir la plus haute décoration bulgare.

    L'absence de Cécilia a été confirmée mercredi par l'Elysée. "L'action de Mme Sarkozy courant juillet, liée à la libération des infirmières bulgares a généré et continue à générer de nombreuses critiques. Elle ne souhaite pas raviver de nouvelle polémique et n'accompagnera donc pas le président de la République", a indiqué la présidence. (Ce n'est pas crédible!)

    "Envoyée personnelle" du chef de l'Etat aux côtés du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, Cécilia Sarkozy avait joué un rôle de premier plan auprès du colonel Mouammar Kadhafi lors de la phase finale des tractations, avant de ramener les six soignants bulgares à Sofia à bord d'un Airbus présidentiel. La présidence bulgare s'attendait, elle, à la visite de Mme Sarkozy en compagnie de son mari, visite annoncée le 21 septembre. Mais Carina Alfonso Martin, chargée des relations presse au cabinet de Cécilia Sarkozy, explique que Mme Sarkozy, l'épouse du chef de l'Etat , "a finalement décidé ce week-end de ne pas se rendre à Sofia". (Caprice de star? Elle est vraiment bizarre, presque trop...)

    M. Sarkozy doit être récompensé jeudi à Sofia par le président Guéorgui Parvanov de la plus haute distinction bulgare, la Stara Planina, pour son rôle dans la libération des six Bulgares, une décoration également promise à son épouse.

    Après la Hongrie il y a quinze jours, le chef de l'Etat poursuit sa tournée des capitales européennes, dans la perspective de la présidence française de l'Union européenne au deuxième semestre 2008.

    (Le Monde - AFP)
  • LE GUERRIER GAULOIS

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    Guerrier gaulois - représentation romaine du 3ème siècle avant J.-C.

  • "L'Islam de France avance" a déclaré Sarközy

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    Sarközy et Dalil Boubakeur à la Grande Mosquée de Paris - 1er octobre 2007
    Nicolas Sarközy a assuré lundi soir 1er octobre que "l'Islam de France avance" au cours du repas de rupture du jeûne (iftar) musulman auquel il a participé. Il a ajouté que des membres du gouvernement faisait aussi le Ramadan.
    Tout va bien!

  • Le Notable n'était pas le Coupable !

    AP | 02.10.2007 | 20:14

    Le collectif "Stop à la mystific(a)tion Notable donc coupable", opposé à la diffusion du téléfilm "Notable donc coupable" inspiré de l'affaire Alègre-Baudis, a réclamé mardi après-midi "une interview exclusive" en direct mercredi lors du JT de 20h de France-2.

    Dans un communiqué, les membres du collectif qui ont demandé à la chaîne de télévision d'accorder un temps d'antenne aux familles de victimes disent "rester depuis 12 jours sans aucune réponse" et avoir "été écartés du plateau du débat, tout comme les journalistes qui avaient suivi le dossier Alègre".

    Dans ce même document, le collectif qui rassemble Stop à l'oubli, association des familles de victimes de l'affaire Alègre, l'ancien procureur Michel Bréard, la rédaction du quotidien régional "La Dépêche du Midi" et l'ancien directeur de l'enquête Michel Roussel, rend France-2 mais aussi Radio France "coupable de surdité notable".

    Selon les détracteurs de cette fiction de Francis Girod, programmée en deux parties mardi et mercredi soir et inspirée de l'ouvrage de Marie-France Etchegoin et Matthieu Aron "Le Bûcher de Toulouse", la thèse du téléfilm "travestit la réalité judiciaire" et "constitue une pression intolérable sur la justice alors que cinq dossiers sont en cours d'instruction et une autre vingtaine attendent d'être ouverts".

    De son côté, la direction des programmes de France-2 a précisé à l'Associated Press que "ce film n'est pas un documentaire sur une affaire ou sur une instruction" et que son propos était de "décortiquer le mécanisme de la rumeur et de l'emballement médiatique".

    "Les membres du collectif ont demandé à être entendus mais nous n'avons pas donné suite à leur requête pour la raison simple que ce film n'est pas un film judiciaire", a précisé un porte-parole de la chaîne.

    Condamné à la perpétuité, le tueur en série Patrice Alègre est toujours mis en examen dans cinq autres affaires de meurtres, en cours d'instruction, et notamment celui de Line Galbardi. En marge du dossier, a éclaté au printemps 2003 l'affaire Alègre-Baudis à la suite de déclarations de deux anciennes prostituées. Celles-ci accusaient des policiers et des notables, dont l'ancien maire de Toulouse et un substitut du procureur Marc Bourragué, d'avoir participé à des soirées sadomasochistes dans les années 1990 à Toulouse avec le tueur en série. L'affaire s'est terminée par un non-lieu général le 23 mars 2005 en faveur de Dominique Baudis et Marc Bourragué.

    Créée en 2004, l'association Stop à l'oubli compte quelque 500 membres et recense 49 affaires de crimes et de disparitions non élucidés dans les années 1990 à Toulouse.

     (Source Nouvel OBS)

    L'ancien maire de Toulouse, M. Dominique Baudis, est Président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, le CSA. C'est bien un NOTABLE, mais pour autant ce n'est pas un COUPABLE.

    Cela change pour une fois de la plupart des téléfilms policiers où le Bourgeois, le Notable respecté, est toujours à la fin le Coupable ou le Salaud.

  • Parrainages de sans-papiers à l'Assemblée antinationale

    Emus et un peu craintifs, une dizaine de sans papiers ont reçu mardi le parrainage de députés de gauche à l'Assemblée nationale, dont c'était le jour de rentrée, à l'initiative de Patrick Braouzec (PCF, Seine-Saint-Denis) et du Réseau éducation sans frontières (RESF).

    Venus pour la plupart avec leurs enfants, bébés ou adolescents scolarisés, et accompagnés des associatifs qui les soutiennent au quotidien, ces Chinois, Sri Lankais, Maliens... quelque peu intimidés par la solennité du lieu, ont reçu un "certificat" portant la mention de leur parrain ou marraine, élus PS ou PCF.
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    Toute la misère du monde... sauf celle des Français

    "S'il se passe quelque chose, vous me faites signe et on fera toutes les démarches avec vous", affirme la députée George Pau-Langevin (PS, Paris) à Aminata Diallo, venue avec sa fille de 9 mois, dont le mari a été expulsé après avoir été arrêté sur son lieu de travail sur dénonciation de son employeur.

    "Je m'engage pour aider Mme Diallo à faire revenir son mari et qu'elle reste ici avec ses quatre enfants dont deux sont nés en France", assure la marraine.

    "On va se battre pour toi et tes filles", promet pour sa part Michel Françaix (PS, Oise) à Nelly Kalukemba, une femme arrivée en France en octobre 2003 avec ses deux filles, Perside et Tania, scolarisées à Chambly.

    A l'issue de la cérémonie, Mme Kalukemba, très émue, confie à la presse : "Je suis vraiment contente, ça me rassure".

    "Vous allez rester dans ce pays", assure Bruno Le Roux (PS, Seine-Saint-Denis) à Navaratnam Anuraj, un tamoul qui, avec sa femme Manogary, ont été arrêtés et torturés au Sri Lanka. "On se bat pour ceux qui veulent rester en France pour étudier mais aussi pour ceux qui veulent rester en vie", explique-t-il tandis que M. Anuraj dit combien la démarche lui "donne confiance dans le fait d'obtenir ces papiers" de réfugiés.

    M. Braouzec a souligné la "nécessité d'accompagner ces familles dans des situations très difficiles" malgré "les pressions du ministère de l'Intérieur sur les maires pour les intimer à arrêter toute manifestation de solidarité avec des familles sans papiers".

    Jacqueline Fraysse (PCF, Hauts-de-Seine) a d'ailleurs lu un extrait d'une lettre de mi-septembre du préfet des Hauts-de-Seine, Pierre Bousquet de Florian, à Patrick Jarry, maire PCF de Nanterre, qui avait parrainé des sans papiers: "vous contrevenez directement à la loi concernant l'entrée et le séjour des étrangers en France et vous devenez pénalement responsable".

    "Préfets ou pas, Hortefeux (ministre de l'Immigration) ou pas, les parrainages continueront", a clamé Richard Moyen de RESF tandis que Claude Bartolone (PS, Seine-Saint-Denis) a dénoncé "la tentation qui pourrait exister de camoufler l'échec d'une politique faite d'inégalités par les chiffres de reconduite à la frontière".

    Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'Homme, a vilipendé le texte sur l'immigration examiné au même moment par le Sénat dont certaines dispositions sont, a-t-il dit, "une tache pour notre pays".
    (Source: Actu Orange)

  • REDECOUVRIR ABEL BONNARD (1883-1968)

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    Abel Bonnard, né le 19 décembre 1883 à Poitiers et mort le 31 mai 1968 à Madrid, est un poète, romancier, essayiste et homme politique français. Maurrassien, il évolua vers le fascisme dans les années 1930.

    (Naissance d'Abel Bonnard, à Poitiers, officiellement fils d'Ernest Bonnard, Directeur des Prisons de la Vienne, et de Marie-Pauline, née Benielli ; mais en réalité, son père biologique est le comte Joseph Napoléon Primoli, arrière-petit-fils, par sa mère, la princesse Charlotte, de Lucien et Joseph Bonaparte.)

    Abel Bonnard est connu pour avoir été l'un des ministres de l'Éducation nationale de Vichy, de 1942 à 1944. En 1932, il est élu membre de l'Académie française. Il en sera exclu en 1944, comme Philippe Pétain et Charles Maurras, mais, au contraire de ces deux derniers, son fauteuil fut à pourvoir de son vivant. Condamné à mort par contumace, Bonnard se réfugie en Espagne où il obtient l'asile politique après un an passé dans les geôles de Franco (1945). En 1960, il revient en France, est rejugé et condamné à dix ans ans de bannissement avec effet à partir de 1945. La peine était donc symbolique et déjà purgée mais, n'acceptant pas cette « flétrissure morale », Abel Bonnard préféra retourner en Espagne.

     

    Quelques citations toujours d'actualité:

     De grands mots couvrant de gros intérêts, voilà à peu près la politque moderne.

     

     Les administations françaises sont des organes d'empêchement.

     

     Double attrait de l'idéal démocratique: soulève les aspirations vagues, messianiques de l'individu; satisfait les bas instincts sous couleur d'idéal.

     

    LES FRANCAIS NOUVEAUX- (...) De plus, à supposer que les éléments que la France accueille ne soient pas mauvais, il faut encore qu'elle les fasse siens. Plus un pays a besoin d'admettre des étrangers, plus il devrait avoir une tradition forte, des doctrines fermes et, pour tout dire, un Etat valide et vigilant. Sans quoi, ce n'est plus lui qui s'assimile ces étrangers, ce sont eux qui l'envahissent. Cette invasion est d'autant plus redoutable qu'elle est plus sournoise. Le changement s'opère insensiblement et, un jour, on s'aperçoit que c'est encore le même nom, mais que ce n'est plus le même peuple.  (6 avril 1927)

     

    La guerre: cet énorme surcroît de misère ajouté à la misère ordinaire de la vie, ces bouquets de jeunesse offerts à la mort, cette façon dont l'homme empire son propre destin. 

     

    L'INSTRUCTION - (...) Toute époque a supporté ses imbéciles, il n'appartiendra qu'à la nôtre d'en avoir fabriqué.

     

    Il y a deux façons d'empêcher Mozart de faire de la musique: l'une, c'est de lui interdire en effet d'en faire; l'autre, c'est de permettre à tout le monde de faire du bruit. (23 juillet 1932)

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    En 1925, il obtient le grand prix de l'Académie française, dont il est élu membre en 1932.

    Oeuvres:

    • 1906 : Les Familiers (poèmes)
    • 1908 : Les Histoires
    • 1908 : Les Royautés
    • 1913 : La Vie et l’Amour
    • 1914 : Le Palais Palmacamini
    • 1918 : La France et ses morts
    • 1924 : Notes de voyage : En Chine (1920-1921), 2 vol.
    • 1926 : Éloge de l’ignorance
    • 1926 : La vie amoureuse d’Henri Beyle
    • 1927 : L’Enfance
    • 1928 : L’Amitié
    • 1928 : L’Argent
    • 1929 : Saint François d’Assise. Rééditions : 1992, 2005.
    • 1931 : Rome
    • 1936 : Le drame du présent : Les Modérés
    • 1937 : Savoir aimer
    • 1939 : L’Amour et l’Amitié
    • 1941 : Pensées dans l’action
    • 1991 : Ce monde et moi (recueil d’aphorismes, posthume, paru chez DISMAS)

          L'écrivain d'origine belge Olivier Mathieu, né en 1960, a écrit une remarquable biographie d'Abel Bonnard.

         Abel Bonnard n'était nullement l'homosexuel qu'on a prétendu pour "avilir" sa mémoire (en le confondant avec Abel Hermant, qui, lui, était homosexuel). Pendant de longues années, il a eu pour maîtresse la princesse Murat.

  • Washington: des frappes "chirurgicales" en Iran

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     Le Nouvel Ordre Mondial
    Le journaliste américain Seymour Hersh, auteur de plusieurs articles sur la stratégie militaire de la Maison Blanche en Iran, affirme, dans le New Yorker paru lundi 1er octobre, que Washington pourrait abandonner l'idée d'un bombardement de grande envergure visant des installations nucléaires au profit de frappes "ciblées" contre des infrastructures des Gardiens de la révolution.

     


    Citant de nombreuses sources gouvernementales et sécuritaires sous couvert d'anonymat, Hersh affirme que la modification des plans américains s'est opérée cet été, sous l'impulsion du vice-président Dick Cheney. "Le but des plans était une large campagne de bombardement, avec des cibles comprenant des sites nucléaires connus ou suspectés ainsi que des cibles militaires. Maintenant, on insiste sur des frappes 'chirurgicales' contre des installations des Gardiens de la révolution à Téhéran et ailleurs d'où sont lancées, selon l'administration, des attaques contre les Américains en Irak", écrit Hersh.

    LES PRÉPARATIFS ONT AUGMENTÉ "DE MANIÈRE SIGNIFICATIVE"

    Le journaliste estime que ce recadrage stratégique résulte de trois causes. "Premièrement, le président et ses conseillers ont conclu que leur campagne pour convaincre le public américain que l'Iran était un danger nucléaire imminent n'a pas marché, contrairement à celle menée avant la guerre en Irak. Deuxièmement, la Maison Blanche a finalement adopté le consensus, partagé par la communauté de renseignements américaine, que l'Iran est encore à cinq ans d'obtenir une bombe. Enfin, il y une reconnaissance grandissante, à Washington et au Proche-Orient, que l'Iran est le grand vainqueur géopolitique de la guerre en Irak."

    Si les préparatifs pour une intervention militaire ont augmenté "de manière significative", selon les dires du journaliste – "ils envoient tout le monde vers la cellule iranienne", affirme un ancien responsable de la CIA –, une action militaire américaine ne peut pas être qualifiée d'imminente. Ainsi, Hersh précise qu'au cours de son enquête, on lui a répété à de nombreuses reprises que "le président n'a pas signé 'l'ordre exécutif' nécessaire pour entreprendre une opération militaire en Iran". "Et un ordre de ce calibre pourrait même ne jamais être signé", ajoute-t-il.
     
    "MENER UNE ACTION MILITAIRE EN IRAN LE PLUS VITE POSSIBLE"

    Pourtant, le gouvernement américain n'a pas cessé de lancer des mises en garde à l'encontre de Téhéran, que ce soit sur le nucléaire ou sur la situation irakienne. Dernièrement, M. Bush avait dénoncé, lors d'un discours en août, le lien entre les extrémistes chiites et Téhéran, demandant au régime iranien "de mettre fin à ces actions". "Jusqu'à ce qu'ils le fassent, nous prendrons les mesures nécessaires pour mettre nos troupes en sécurité." Quant au rôle de l'Iran en Irak, la mesure la plus concrète a été l'adoption d'un texte, le 26 septembre, appelant à désigner les Gardiens de la révolution comme groupe terroriste.

    "La position du président, et son corollaire – si beaucoup des problèmes américains en Irak peuvent être imputés à Téhéran, alors la solution est d'affronter les Iraniens – se sont solidement imposés au sein de l'administration", note l'auteur de l'article. Parmi les plus fervents adeptes de cette option, on retrouve M. Cheney qui, selon un ancien responsable des renseignements, cherche désespérément à "mener une action militaire en Iran le plus vite possible", alors que M. Bush doit quitter la présidence dans moins de quatorze mois.

    "GUERRE RÉGIONALE DE VINGT ANS"

    D'autres figures de premier plan, comme le général David Petraeus, ont également apporté des éléments démontrant la présence grandissante de Téhéran sur le sol irakien, confortant par la même occasion l'administration dans son choix. "Personne ne s'était rendu compte du degré de participation de l'Iran", a-t-il affirmé dans son rapport présenté en septembre. Selon lui, Téhéran mène "une guerre par procuration contre l'Etat irakien et les forces de la coalition" *

    Seule inconnue, la réaction du régime iranien à une campagne de bombardement sur son sol. L'ancien conseiller à la sécurité nationale, Zbignew Brzezinski, cité dans l'article, prédit "une guerre régionale de vingt ans". "Cette fois, contrairement à l'Irak, nous allons jouer le rôle de victime. Le but du jeu semble d'essayer à forcer les Iraniens à jouer plus gros que leur mise."

    * Le prétexte pour déclencher la guerre en Iran a été  trouvé. Il ne s'agit plus de la bombe nucléaire, mais de "la responsabilité de Téhéran dans l'échec irakien"! 
     (Luc Vinogradoff- LE MONDE  01.10.)
  • Des colons juifs s'emparent de nouvelles terres

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    Pas question de passer. Ni en voiture ni à pied. D'importantes forces de police avaient pris position, dimanche 30 septembre, à l'entrée et en différents points de passage de la colonie d'Efrat, à l'est du "bloc" de Etzion, situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Jérusalem. Ce déploiement de forces visait à contrer les quelques centaines de manifestants qui avaient décidé de faire de cette journée celle de la conquête de nouvelles terres. Deux ans après leur retrait de la bande de Gaza, au cours de l'été 2005, les colons radicaux ont entrepris de repartir de l'avant à l'occasion de la fête juive de Soukkot (Fête des cabanes). Ils ont fixé cinq objectifs de création de nouvelles colonies sauvages, qui viendraient s'ajouter aux 101 déjà répertoriés par le mouvement "La Paix maintenant". Deux sont situées au Nord, dans la région de Naplouse, une près de Ramallah, au centre de la Cisjordanie, et deux au Sud.

     


    L'armée a déclaré ces secteurs "zones militaires fermées", mais les colons, venus avec enfants et pique-nique, ont franchi sans encombre les barrages pour aller s'installer au sommet des collines convoitées. A Efrat, ils ont marché pendant près de trois kilomètres pour prendre position sur les hauteurs d'Eitam et de Zaït, noms de deux monticules sur lesquels ils souhaitent s'établir. Tous deux sont situés au-delà de l'espace arasé sur lequel, bientôt, s'élèvera la "clôture de sécurité" entourant cette colonie de 7 000 habitants, qui domine les villages palestiniens sur les terres desquels elle a été édifiée.

    "Nous sommes déjà installés sur cinq collines. Efrat, c'est sept collines qui correspondent aux sept épices. Nous allons nous battre pour les faire nôtres..."

    (Source: LE MONDE)

  • Jack Lang, l'éminence rose de Sarközy

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    Jack Lang a 68 ans

    Il est dans les petits papiers d'un Nicolas Sarkozy qui compte toujours poursuivre son ouverture ! Après les socialistes Bernard Kouchner, Jean-Marie Bockel, Jean-Pierre Jouyet ou Eric Besson, le chef de l'Etat veut désormais convaincre Jack Lang de venir travailler avec lui. Au gouvernement (dans le cadre d'un futur remaniement) si les deux hommes tombent d'accord sur un poste précis. Ou à la tête d'une mission importante, comme, par exemple, celle qui doit voir le jour prochainement sur le projet d'union Euroméditerranée.

    « Lang est très populaire auprès des Français, explique-t-on à l'Elysée. Il symbolise parfaitement l'ouverture telle que nous voulons la mener. Il a déjà franchi un premier pas il y a quelques semaines en acceptant de figurer au sein de la commission sur les institutions présidée par Edouard Balladur. Maintenant, nous voulons aller plus loin. »

    Joint au téléphone par « le Parisien » et « Aujourd'hui en France », l'ancien ministre de la Culture de François Mitterrand affirme être concentré - pour l'instant - sur son travail au sein du comité Balladur. « Nous devons rendre notre rapport dans trois semaines, dit-il. Moi, je fonctionne par séquences. On verra bien ce qui se passera après. » Mais, sur le principe, le député du Pas-de-Calais se garde bien de rejeter l'idée d'une collaboration plus étroite avec le chef de l'Etat. « Je dois reconnaître que Nicolas Sarkozy a réalisé un travail d'ouverture sans précédent », confie-t-il. Et d'ajouter : « Je ne suis jamais l'ennemi d'une participation à une oeuvre d'intérêt général. S'il y a un sujet qui touche à mes compétences, sur le droit, l'international, la culture, l'éducation, je peux rendre service. Je n'ai aucune raison de dire non si cela est fait dans des conditions de transparence. »

    Sarkozy l'appelle de temps en temps

    Difficile d'être plus clair. Depuis quelques semaines, Jack Lang multiplie les gestes en direction de l'Elysée. « Il nous envoie des mots ou des notes, explique-t-on dans l'entourage présidentiel. La dernière fois, c'était pour nous alerter sur le problème des fonctionnaires et nous demander d'être mesurés à propos de la suppression du nombre de postes. » De son côté, Sarkozy appelle de temps en temps l'ex-ministre pour lui demander un avis ou un conseil sur tel ou tel sujet. Début septembre, le président l'a même convié à l'Elysée pour un dîner privé avec Nelson Mandela (Lang est l'auteur d'une biographie de l'ancien président sud-africain). Les deux hommes se sont revus quelques jours plus tard en marge du match de rugby France - Irlande.

    (Le Parisien)

    Issu d'une riche famille de Nancy, Jack Lang est né à Mirecourt, dans les Vosges, le 2 septembre 1939. Il a été dès l'origine attiré par la scène théâtrale. C'est du reste dans sa troupe de théâtre qu'il fait connaissance de son épouse Monique Buczynski. 
  • STATS DU BLOG POUR SEPTEMBRE 2007

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  • Quelle tristesse...

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    Pendant un mois, les détenues de la maison d'arrêt de Fresnes, ont participé à la création d'une collection de vêtements avant de défiler...  Pour ces femmes en souffrance, une vraie fierté.

    Il ne manquait que Rachida Dati pour que la fête soit complète!

    Ici, on n'a pas droit aux talons. Ça fait biper les portiques de sécurité. Le maquillage est juste toléré et les jupes ne sortent que pour le juge.

    A la maison d'arrêt des femmes de Fresnes (Val-de-Marne), le défilé de mode organisé vendredi par la créatrice Nathalie Cogno valait pourtant bien les collections officielles des Lacroix ou Lagerfeld qui s'ouvrent actuellement à Paris. Pour aménager le podium, le tapis rouge a été déroulé et un rideau de lumière accroché en bas des coursives. Pour le public, des bancs ont été installés devant les cellules. Sous le filet antisuicide, la boule à facettes illumine les vingt mannequins : toutes des condamnées ou des prévenues, âgées de 20 à 50 ans. La prison et ses 96 pensionnaires est au spectacle, les filles n'en mènent pas large. « Vas-y chérie, tu tomberas jamais ! T'es sur un nuage, rassure Bora, grande noire superbe dans une tenue très carnaval de Rio. J'ai toujours rêvé de défiler en mariée et c'est en taule que ça se passe. C'est magique ce moment où on peut fuir tout ça. »

    Dans les loges règne la panique ordinaire des défilés. Fréa ne rentre plus dans ses escarpins. « Putain, ça va pas », peste-t-elle, fébrile. Les quarante modèles de la collection D Tenue, tous réalisés par les détenues, passent en revue devant une assistance hurlante, mains levées. Robes, sarouels avec bas en dentelles, Crocks ou Converse, défilent sous des crinières de lionnes, des corps pailletés et les maquillages crées par les élèves de l'école Fleurimon. Face au bleu des matons, de la couleur, des fleurs, et des rayures partout... en guise de clin d'oeil aux bagnards. « C'est la fête au village. Ici aussi on peut avoir de la joie. Dommage que ce soit rare », confessent les spectatrices. Côté officiels, on est bluffé. Surveillants et intervenants ne reconnaissent plus leurs ouailles. « On s'y croirait. Certaines font illusion, admet le directeur de Fresnes, Bruno Hauron. Quand on connaît l'histoire de ces femmes, leurs souffrances au quotidien, les voir ainsi, c'est une émotion. »

    Entre le défilé et les quatre semaines d'atelier de couture qu'il a fallu organiser, cette opération exceptionnelle n'a tenu qu'à un fil. « Tout dépend de leurs états d'âme : ça peut basculer pour un parloir qui s'est mal passé », reconnaît Nathalie Cogno, créatrice de la collection et organisatrice de l'événement. « Toutes ces filles sont fragiles. Certaines ont tué leur mec, d'autres sont passées par la drogue. Elles ne doivent pas toutes s'aimer mais chacune prend sur soi. Au final, ça l'a fait : dans les cours, j'en ai vu certaines terminer le tee-shirt d'une autre. » La consécration du défilé ? « Restaurer la féminité dans un lieu où elle en prend un coup et aussi l'estime de soi », estime Nathalie Cogno. « Quand les filles arrivent ici, elles sont déconstruites. Surtout chez les longues peines, l'image de soi est perturbée », admet Chloé Gardenal, directrice de la maison d'arrêt des femmes. Plaire à nouveau et séduire participent « à la réinsertion et à la réhabilitation sociale », insiste aussi Balthazar Lionnard, opérateur culturel du service pénitentiaire. « Un simple défilé, ça contamine toute la détention. Longtemps après, on sent un mieux-être chez les filles. C'est palpable. »

    (Source Le Parisien)

  • Pour les collèges, ce sera en 2009!

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    Xavier Darcos, le ministre de l'Education nationale, souhaite supprimer dès 2009 les cours le samedi au collège, en les transférant au mercredi, donc sans réduction d'horaires.

    A l'école primaire, dès la rentrée 2008, il n'y aura plus classe le samedi matin: les écoliers ne travailleront plus que quatre jours par semaine, avec deux heures de cours en moins, à la rentrée 2008, a annoncé le ministre jeudi.

    M. Darcos a ajouté le même jour qu'il espérait "ensuite que, très vite", il serait possible d'"étendre le dispositif au collège", tour en précisant que rien n'était "décidé" en la matière.

    "Joint hier (samedi), le ministre de l'Education nationale confie au JDD qu'une même mesure, concernant cette fois-ci le secondaire, sera prise prochainement pour entrer en vigueur si possible, ce que je souhaite, dès la rentrée suivante.

    Concernant le nombre d'élèves concernés par cette mesure, l'Education nationale table sur près de la moitié des 3,2 millions de collégiens: mais en réalité personne ne connaît le nombre exact d'adolescents se rendant en cours le samedi. (!)
    Toutefois, à la différence de l'école, il n'est pas question pour les collégiens d'une semaine de quatre jours et de suppressions d'heures de cours. "Pour le collège, notre volonté est de transférer les enseignements du samedi au mercredi" a en effet précisé le ministre au JDD.

    Enseignants, parents, associations ont vivement critiqué un manque de concertation avant la décision de supprimer le samedi de cours dans le primaire et les modalités qui l'accompagnent.

    Le ministère de l'Education nationale a confirmé auprès de l'AFP les propos tenus par le ministre, précisant que la suppression du samedi travaillé au collège était "un objectif": une "concertation sera engagée prochainement à ce sujet", a-t-on précisé, tout en soulignant qu'on "avait le temps".

    Au ministère on fait valoir que "l'objectif est d'uniformiser l'organisation de la semaine dans le souci de permettre aux familles de se retrouver".

    Le lycée n'est pas concerné- pas encore du moins...

  • La révision du procès de Patrick Dils est-elle possible?

    La piste Heaulme devenue caduque, la famille du petit Alexandre Beckrich vise un autre objectif : la révision du procès de Patrick Dils qui avait conduit à son acquittement en avril 2002. " Le non-lieu probable en faveur de Francis Heaulme conduirait à une impasse juridique, reconnaît le défenseur des Beckrich, Me Dominique Rondu. Mais le renvoyer devant une cour d'assises sur son seul passé de tueur en série serait pire".

    "Nous ne voulons pas de coupable de substitution." L'avocat, qui déplore le nombre d'« occasions ratées » qui ont jalonné la procédure, imagine donc réclamer la révision du dernier procès Dils sur la base de cet élément nouveau que constitue la probable mise hors de cause de Heaulme.

    " Je maintiens que l'acquittement de Dils a résulté non pas de l'impossibilité pour lui de commettre les crimes, mais bien de la démonstration des gendarmes concluant à la quasi-signature criminelle de Francis Heaulme, argumente-t-il. Or, on nous fait comprendre aujourd'hui qu'il n'existe pas de charges suffisantes contre lui. Les jurés ont été trompés. S'ils devaient se prononcer aujourd'hui, leur décision serait-elle la même ?" L'avocat emprunte une voie périlleuse.

    Il lui faut obtenir une modification de la loi afin que les parties civiles demandent la révision. Un droit réservé aux seuls condamnés et au garde des Sceaux. Patrick Dils, ainsi que le prévoit le Code pénal pour tout acquitté, est juridiquement intouchable. En clair, un nouveau procès Dils relève de l'utopie... ou d'un acharnement comme le déplorent ses défenseurs.

    Ce serait donc à Rachida Dati de demander la révision de ce procès afin qu'on rouvre l'enquête. Car ce n'est pas, bien sûr, Patrick Dils qui va en faire la demande.

    Deux petits garçons assassinés à coups de pierre et pas de coupable?

     

  • Montigny-lès-Metz: le combat de deux familles pour la vérité

    Ce sont deux femmes brisées par le chagrin. L'une, Ginette Beckrich, rageuse et omniprésente depuis plus de vingt ans, reste rivée à la certitude que son petit-fils Alexandre a été tué par Patrick Dils, deux fois condamné avant d'être acquitté. L'autre, Gabrielle Bening, déboussolée par tant de rebondissements, sort de son silence après des années de profonde dépression.

    Son petit Cyril a été massacré à coups de pierres , comme Alexandre, à Montigny-lès-Metz (Moselle), le 28 septembre 1986. Sept mois après, la justice avait livré un coupable : le jeune Patrick Dils, avec des aveux détaillés et réitérés. Mais la révélation de la présence du tueur en série Francis Heaulme sur les lieux des crimes le jour des faits a fait naître le doute. Un doute suffisant pour que la cour d'assises du Rhône innocente Dils en appel en 2002.

    Ces meurtres demeurent impunis. Curieusement, Francis Heaulme n'a été mis en examen qu'en 2006 dans ce dossier. Les nouvelles expertises ordonnées - dont celle d'un pantalon du routard du crime exhumé du grenier de sa grand-mère - n'ont rien donné. Aussi le juge d'instruction de Metz, en charge du dossier, ne cache-t-il pas son intention d'ordonner un non-lieu en faveur du tueur en série, « faute de preuves » et d'aveux. Les réquisitions du parquet sont attendues dans les prochaines semaines, avant que le juge ne rende sa décision. Ni la famille Beckrich ni la famille Bening ne peuvent pourtant se résoudre à ce point final.

  • Montigny-lès-Metz: le combat de deux familles pour la vérité

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    La mère de Cyril Bening

    Ce sont deux femmes brisées par le chagrin. L'une, Ginette Beckrich, rageuse et omniprésente depuis plus de vingt ans, reste rivée à la certitude que son petit-fils Alexandre a été tué par Patrick Dils, deux fois condamné avant d'être acquitté. L'autre, Gabrielle Bening, déboussolée par tant de rebondissements, sort de son silence après des années de profonde dépression.

    Son petit Cyril a été massacré à coups de pierres , comme Alexandre, à Montigny-lès-Metz (Moselle), le 28 septembre 1986. Sept mois après, la justice avait livré un coupable : le jeune Patrick Dils, avec des aveux détaillés et réitérés. Mais la révélation de la présence du tueur en série Francis Heaulme sur les lieux des crimes le jour des faits a fait naître le doute. Un doute suffisant pour que la cour d'assises du Rhône innocente Dils en appel en 2002.

    Ces meurtres demeurent impunis. Curieusement, Francis Heaulme n'a été mis en examen qu'en 2006 dans ce dossier. Les nouvelles expertises ordonnées - dont celle d'un pantalon du routard du crime exhumé du grenier de sa grand-mère - n'ont rien donné. Aussi le juge d'instruction de Metz, en charge du dossier, ne cache-t-il pas son intention d'ordonner un non-lieu en faveur du tueur en série, « faute de preuves » et d'aveux. Les réquisitions du parquet sont attendues dans les prochaines semaines, avant que le juge ne rende sa décision. Ni la famille Beckrich ni la famille Bening ne peuvent pourtant se résoudre à ce point final.

    (Source Le Parisien - 30.09)

  • Barak: l'invasion de Gaza est inéluctable

    Le début de la fin?

    À en croire Ehoud Barak, la série de raids et d'incursions israéliennes, qui a fait 12 morts en 24 heures dans la bande de Gaza, n'est que le prélude à une opération terrestre plus vaste et inéluctable. Depuis qu'il a repris en main le ministère de la Défense, Barak, l'ancienne colombe du Parti travailliste, s'est métamorphosé en véritable faucon. Focalisé sur les questions de sécurité, son discours se rapproche désormais de celui du chef de l'opposition de droite, Benyamin Nétanyahou.Barak affirme qu'une invasion de la bande de Gaza s'impose, pour faire cesser les tirs de roquettes depuis ce territoire - passé sous le contrôle du Hamas le 15 juin - sur le sud d'Israël, qui ont fait 12 morts depuis le début de l'intifada en septembre 2000. « Nous nous rapprochons d'une vaste opération qui, pour de nombreuses raisons, n'a pas eu lieu au cours des semaines écoulées, a lancé le ministre de la Défense mercredi. Il faut affaiblir le régime du Hamas et son emprise sur Gaza. » L'opération n'a pas eu lieu, en raison des fortes tensions avec la Syrie, qui menaçaient d'exposer Israël sur deux fronts simultanément. Plusieurs ministres ont mis en garde Barak contre les lourdes pertes en vies humaines qu'une telle opération en zone peuplée pourrait impliquer, y compris parmi les militaires israéliens.Une vaste campagne militaire à Gaza risquerait aussi de faire capoter la conférence de Washington, prévue mi-novembre, et censée relancer le dialogue israélo-palestinien. Contrairement à Ehoud Olmert, le premier ministre israélien, Barak affirme qu'il n'existe toujours pas de partenaire du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas étant trop faible pour faire appliquer un accord, en dépit de sa bonne volonté. À propos de la déclaration de principe que négocient Olmert et Abbas, Barak estime qu'elle « doit être suffisamment substantielle pour ne pas humilier les Palestiniens ». Mais aussi « suffisamment vague pour que les Israéliens ne se sentent pas comme des pigeons, ayant fait des concessions importantes sur les problèmes les plus épineux sans rien recevoir en échange »« Le premier ministre (Ehoud Barak), qui en 2000 (négociations de Taba) a proposé un retrait de 90 % des Territoires palestiniens et des quartiers arabes de Jérusalem-Est, emploie désormais la rhétorique de Benyamin Nétanyahou, affirmant qu'il n'existe pas de partenaire du côté palestinien et qu'un arrangement avec eux n'est rien de plus qu'un fantasme », écrit l'analyste politique Itamar Eichner, dans le Yedioth Ahronoth. Ancien chef du « commando de l'état-major », la crème des unités d'élite de l'armée israélienne, Barak ne se prive jamais de rappeler qu'il est l'officier le plus décoré d'Israël, le « militaire numéro un », mettant ainsi en relief l'inexpérience militaire d'Olmert et son échec lors de la guerre du Liban de l'été 2006. S'il a dirigé la répression des troubles palestiniens à Gaza et en Cisjordanie dans les années 1990, il a aussi pris part aux négociations de 1994 pour la mise en oeuvre sur le terrain de l'autonomie palestinienne prévue par les accords d'Oslo. C'est pour rejoindre l'aventure pacifiste d'Itzhak Rabin, son lointain prédécesseur à la tête de l'armée, que Barak s'était lancé en politique. Désormais, Barak rechigne à faire la moindre concession aux Palestiniens : lever des barrages en Cisjordanie pour faciliter la circulation des Palestiniens, évacuer des colonies sauvages, autoriser les policiers palestiniens en armes à faire régner l'ordre à Naplouse... Autant de gestes qu'Olmert juge indispensables pour renforcer Abbas, mais que Barak considère comme nuisibles à la sécurité d'Israël. « Barak ne pourra pas continuer longtemps ainsi, estime Itamar Eichner. Tôt ou tard, il devra de nouveau jouer le rôle réservé au président du Parti travailliste : chef de la gauche israélienne ».

      (Le Figaro 29-09-07)

  • TROIS OEUVRES DE CLAUDE MONET

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    1- Femme dans le jardin d'Argenteuil
    2- Orages
    3- Bordighera