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Blog - Page 1952

  • Vladimir Poutine n'a rien cédé à Nicolas Sarkösy

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    Dans la datcha de Poutine à Novo Ogarevo le 9 octobre 2007
    Le président français Nicolas Sarkozy (accompagné de Jean-David Levitte, son ami et conseiller diplomatique qui préfère rester dans l'ombre...) a achevé mercredi sa première visite à Moscou sans avoir infléchi la position de son homologue Vladimir Poutine sur des dossiers brûlants comme l'Iran, malgré les efforts déployés par les deux pays pour lever leurs incompréhensions.

    Après un dîner mardi soir dans une résidence de la banlieue moscovite, les deux chefs d'Etat se sont retrouvés mercredi au Kremlin pour un nouvel entretien ponctué d'une conférence de presse qui a laissé paraître au grand jour leurs différences, notamment sur le nucléaire iranien.

    Comme il l'avait fait la veille devant la presse française, Nicolas Sarkozy a confié mercredi avoir noté "une certaine convergence" sur ce dossier, où la Russie s'oppose, contrairement à la France, à l'adoption de nouvelles sanctions onusiennes pour empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique.

    Loin de toute convergence, Vladimir Poutine a lui redit, devant son homologue, la position ferme de son pays, assurant ne pas avoir "d'informations selon lesquelles l'Iran aspire à produire des armes nucléaires".

    "Nous n'avons pas de telles données objectives, c'est pourquoi nous partons du principe que l'Iran n'a pas de tels plans", a poursuivi le président russe, assurant toutefois partager les "préoccupations" de ses partenaires.

    "Il peut y avoir des divergences d'analyse. Sur "ils la font", je crois que tout le monde est d'accord. Est-ce qu'ils vont l'utiliser, c'est une question d'analyse", a répondu le président français à propos de la bombe iranienne. "Ce qui est important, c'est la volonté de coopérer", a-t-il insisté.

    Sur le Kosovo, autre pomme de discorde, M. Sarkozy a jugé "très important que l'Europe reste unie et que la discussion reste ouverte avec nos amis russes sur cette question" afin de trouver une "solution qui n'humilie personne".

    Allié traditionnel de la Serbie, Moscou refuse l'indépendance du Kosovo que soutient la France. La "piste" dont a fait état mardi soir Nicolas Sarkozy pour "rapprocher les points de vue" n'a pas été évoquée publiquement mercredi.

    Si elles sont restées éloignées sur ces dossiers, la France et la Russie ont à l'inverse loué leur partenariat sur le plan économique, notamment en matière d'espace, d'aéronautique et d'énergie.

    Assurant qu'il n'y aurait "pas de protectionnisme côté français", le président Sarkozy a ajouté que des investisseurs français étaient disponibles pour "entrer dans le capital" du géant gazier russe Gazprom. "Pas de tabou, pas de limite" en la matière, a-t-il insisté, juste "transparence et réciprocité".

    Pour sa part, Vladimir Poutine a assuré que les entreprises françaises avaient "la possibilité" de travailler en Russie.

    Sur la question délicate des droits de l'Homme, thème de la plupart des critiques qu'il a adressées ces derniers mois à la Russie, M. Sarkozy a indiqué avoir fait valoir à M. Poutine ses convictions "avec franchise".

    Il "m'a répondu avec la même franchise parce que nous considérons que l'amitié consiste à se dire les choses", a ajouté M. Sarkozy.

    Le président français a ensuite rencontré des représentants d'ONG russes, dont Memorial, qui dénonce les violations des droits de l'Homme en Tchétchénie. Interrogé lors de la conférence de presse sur cette initiative, le président russe a estimé qu'il n'y voyait "rien de condamnable".

    S'il a répété que "la France ne souhaite donner de leçon à personne", le président français a, avant de rejoindre le Kremlin, vanté les mérites de la démocratie devant des étudiants de l'université Bauman à Moscou.

    "C'est tellement mieux de vivre dans une démocratie", s'est-il exclamé en réponse à une question sur l'arrestation en France en janvier du milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov dans le cadre d'une affaire de prostitution.

    "Un pays où la justice n'est pas indépendante, ce n'est pas un pays libre", a noté le président français. "Vous connaîtrez cela un jour, c'est ce que je vous souhaite", a-t-il lancé aux jeunes Russes
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  • L'incroyable histoire de Mario Capecchi, prix Nobel de médecine

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    Mario Capecchi, né à Vérone le 6 octobre 1937, a fêté son soixante-dixième anniversaire deux jours avant d'apprendre qu'il était lauréat du prix Nobel de médecine, avec Sir Martin Evans (Grande-Bretagne) et Oliver Smithies, citoyen américain comme lui. Au delà de ses travaux sur l'inactivation d'un gène chez la souris, le professeur Capecchi, de l'université d'Etat de l'Utah, est lui-même un phénomène exceptionnel. Sa biographie est un véritable roman!

     

    Dans un entretien (au téléphone) avec Vittorio Zucconi, envoyé spécial à Washington du quotidien italien La Repubblica, il raconte comment, enfant errant réduit à vivre de rapines pendant la guerre en Italie, il a été sauvé par miracle et a connu la destinée d'un grand scientifique.

    Alors qu'il n'avait "pas encore cinq ans", son père "a été officiellement déclaré disparu" et sa mère "a été arrêtée en plein jour par la Gestapo et déportée à Dachau comme opposante politique". "Quand les lois raciales furent adoptées en Italie", elle avait commencé "à écrire et faire circuler des opuscules anti-fascistes et anti-allemands", rappelle-t-il. Son père avait été enrôlé dans l'aviation et envoyé en Afrique.

    Confié par son père à une famille de paysans du Haut-Adige, il est "chassé" par celle-ci au bout d'un an. L'argent qu'avait donné son père s'était "épuisé". "Je me souviens avoir erré sur les routes entre Bolzano et Vérone et avoir rencontré une bande d'enfants qui, comme moi, n'avaient plus de parents et cherchaient de quoi manger ici et là, explique-t-il. Nous volions tout ce que nous trouvions tout en descendant vers le sud".

    En 1945, il se retrouve dans un lit d'hôpital à Reggio d'Emilie, atteint du typhus. C'est là qu'il retrouve sa mère. "Elle avait survécu. Quand les Américains avaient libéré le camp de Dachau, elle était rentrée en Italie et s'était mise à ma recherche. Un jour, elle est apparue au pied de mon lit. Je venais d'avoir huit ans."

    Sitôt réunis, la mère et le fils émigrent aux Etats-Unis. Ils y retrouvent Henry, un oncle. Installé à Princeton, celui-ci enseignait à la faculté de physique. "A cette époque, Einstein y était aussi, et je me souviens de l'avoir vu", raconte Mario Capecchi, qui se rappelle aussi qu'un jour après son arrivée aux Etats-Unis il entrait "en classe élémentaire". "Je ne comprenais strictement rien. En plus, je savais à peine lire, je n'étais qu'un enfant des rues."

    Le reste de cette histoire rocambolesque d'un prix Nobel américain d'origine juive est dans les biographies officielles, conclut La Repubblica  : le lycée à New York, l'université dans le petit collège libéral d'Antioch, dans l'Ohio, où il obtient un diplôme de chimie et physique, puis la découverte de la biologie moléculaire, l'admission à Harvard et la rencontre avec un autre lauréat du prix Nobel, James Watson, père de la génétique moderne et découvreur de la "double hélice" de notre ADN, le secret de la vie.

     

  • La torture en Afrique

    Les femmes qui s'opposent au régime du président zimbabwéen Robert Mugabe sont régulièrement torturées et victimes d'abus sexuels de la part des forces de sécurité, a dénoncé un important groupe de défense des droits dans un rapport publié mardi.

     

    "Beaucoup d'entre nous ont été détenues plus d'une fois et ont subi des abus extrêmes de la part des agents de l'Etat", a souligné Jenni Williams, dirigeante de Femmes du Zimbabwe debout (Woza), en présentant ce rapport à Johannesburg.

    "Menaces de la police, insultes par un officier de police, détentions arbitraires, traitements dégradants et humiliants ont tous été fréquemment rapportés, mais les agressions, les tortures psychologique et physique étaient aussi très importantes", a-t-elle précisé, en détaillant les résulats d'une enquête menée auprès de plus de 2.000 militantes de Woza, qui revendique 55.000 membres.

    Les trois-quarts des femmes interrogées ont fait état d'insultes ainsi que de traitements humiliants et dégradants, tandis que la moitié ont indiqué avoir fait l'objet d'agressions et de torture psychologique.

    Le leader de l'opposition Morgan Tsvangirai et des dizaines de ses partisans avaient été violemment frappés par les forces de l'ordre au mois de mars, alors qu'ils tentaient de participer à un rassemblement de prière.

    Une militante de Wosa, Clarah Makoni, s'est effondrée en larmes en racontant sa détention en avril, alors qu'elle portait à manger à des amis participant à une manifestation contre les coupures d'électricité.

    "J'avais peur, très peur. Je n'avais jamais senti autant d'agressivité", a déclaré à l'AFP cette jeune fille de 19 ans, originaire de Harare.

    "J'ai été battue, j'ai reçu des coups de pieds et été torturée par la police  Au bout de plusieurs heures, on m'a dit de revenir au poste de police le lendemain parce que je ne pouvais être arrêtée en raison de mon âge. Quand j'y suis retournée, j'ai été encore battue et torturée jusqu'à en être malade."

    "J'ai été transférée à Bulawayo (sud), là où ils torturent des gens (centre de torture de Fairbridge) et où j'ai été torturée pendant des heures. J'ai été fouettée alors que j'étais allongée à plat ventre. Ensuite, ils m'ont mis dans une pièce pleine de glace."

    Puis elle s'est vu ordonner de traverser une clôture électrique pour rentrer chez elle, à plus de 400 km...

    OUT OF AFRICA! 

  • Che Guevara: héros de tee-shirt et vrai bourreau

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    Le culte du Che à La Havane en 2007
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    Photo du Che, âgé de 35 ans, prise à La Havane en 1963 par René Turri

    La vie d'Ernesto Guevara de la Serna, dit "Che", nourrit toujours une suite de controverses entre ses partisans et ses adversaires. La prolifération d'ouvrages historiques, de pamphlets et d'hagiographies n'y change rien, au contraire : les faits les plus simples de l'existence du "guérillero héroïque", selon la mythologie officielle cubaine, semblent devenus définitivement incertains

    Compagnon de route du Parti communiste guatémaltèque en 1953-1954, Che, selon les archives du comité central du Parti communiste d'Union soviétique, adhère en 1957 en compagnie de Raul Castro au PSP, le parti des communistes cubains. Mais pour beaucoup d'historiens, il n'a jamais fait acte d'adhésion, se contentant d'être un acteur du rapprochement du castrisme avec le PSP, une fois le pouvoir conquis à La Havane. Seule certitude : il a quitté Cuba lorsque Fidel Castro crée formellement le Parti communiste cubain en octobre 1965.

     Che relate, dans un passage de son journal de la guérilla censuré par les autorités cubaines, qu'il s'est porté volontaire pour réaliser la première exécution décidée par les guérilleros et qu'il a tiré une balle de revolver dans la tête d'un condamné. Devenu, après la victoire des barbudos, commandant en chef de la caserne havanaise de la Cabana, il a mis en œuvre plus du quart des six cents exécutions capitales de l'année 1959.

  • Une collégienne juive dit avoir été agressée au cutter

    La police a reçu lundi 8 octobre la plainte d'une collégienne juive de 13 ans affirmant avoir été légèrement blessée avec un cutter par trois voleurs qui s'en ont pris à elle en préjugeant de sa richesse du fait de sa confession, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

     

    L'adolescente a été victime de deux éraflures au visage, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVA).

    Selon le témoignage de la victime présumée, l'agression s'est déroulée lundi à 17H30 dans l'escalier du métro Eglise de Pantin.

    Une enquête a été confiée à la Sûreté départementale qui doit entendre mercredi l'adolescente, dont le témoignage a été reçu au commissariat de Pantin.

    Selon le BNVA, qui dénonce régulièrement des atteintes aux juifs sur la voie publique par des personnes "qui imaginent que le juif est mieux nanti", les trois agresseurs de la collégienne, "de type maghrébin et africain", "lui ont demandé si elle était juive", puis ont ajouté: "tu es juive, les juifs sont riches", en proférant des menaces de mort, avec un cutter.

    "Ils ont fouillé dans son cartable, et ne trouvant rien d'intéressant, ils l'ont jeté et se sont enfuis", selon le BNVA.

    "Le citoyen juif demeure une cible sensible du fait des préjugés antisémites qui sont désormais ancrés dans une frange importante de notre société", a déploré mardi Sammy Ghozlan, porte-parole du BNVA.

    Depuis le 1er janvier 2007, le BNVA a recensé en France 305 actes d'agressions (injures, violences...), tournés essentiellement contre des personnes de cette communauté, de plus en plus rarement contre des bâtiments. Dans "quelques dizaines de cas", l'agression a été physique, selon le BNVA.

    (Source: LE MONDE)

     Une affaire étrange... que nous déplorons, si elle est exacte, comme nous déplorons toutes les agressions dont sont victimes les Français, riches ou pauvres, du fait de voyous immigrés et racistes.

  • "L'immense part de mondanités" de Rachida Dati

     

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    La lecture de La Gazette du palais ou de Actualité juridique ne suffisent plus pour suivre l'actualité de la chancellerie. Les magistrats, les avocats - et les journalistes - doivent aussi surveiller dans les kiosques les couvertures des magazines Gala, VSD ou même de Point de vue, pour y voir la garde des sceaux. Rachida Dati est partout.

     


    Au bureau de presse du ministère, les "covers" sont encadrées. Leur ministre est bien vendue et elle fait vendre. Les trois heures consacrées à la ministre de la justice par Michel Drucker, dimanche 7 octobre sur France 2, sont la consécration d'une stratégie de communication et de personnalisation de la fonction, qui laisse pantois et perplexes les milieux judiciaires.

    Le survol du magazine Point de vue a inspiré à l'avocat général à la cour d'appel de Paris, Philippe Bilger, une lettre à sa ministre dans laquelle il exprime son soutien à sa politique pénale et sa gêne devant "cette immense part de mondanité et de publicité qui vous voit conviée en qualité de garde des sceaux".

    M. Bilger, qui avait affiché ses réserves sur le site Internet du Nouvel Observateur à propos de la "chouchou du couple présidentiel", récidive sur son blog à la vue de cette soirée de Bernard Arnault, le patron du groupe de luxe LVMH, pour les 60 ans du couturier Dior : "Cet immense et contrasté paysage judiciaire n'est-il pas, avec son intensité dramatique, trop lourd pour pouvoir supporter un garde des sceaux qui s'adonnerait, sous notre regard de professionnels et de citoyens, à des incursions festives sans commune mesure avec la grandeur de sa charge et l'honneur de notre métier ?"

    Le clou du dimanche chez Michel Drucker était le témoignage de Nicolas Sarkozy sur sa ministre et amie. Le président de la République racontait tranquillement qu'elle avait pleuré "toute la journée" quand il lui avait appris qu'il la nommait ministre. Au passage, le président comparait les magistrats de la Cour de cassation à des "petits pois", qui "se ressemblaient tous".

     

    Le service de communication du ministère de la justice grossit de jour en jour. La chancellerie a désormais un porte-parole, Guillaume Didier, qui tient un point presse hebdomadaire, où il se perfectionne en langue de bois. Et qu'on peut revoir sur le site Internet du ministère.

    Une conseillère a rejoint la place Vendôme pour s'occuper de stratégie et de médias. Elle suggère des entretiens avec des avocats qui veulent défendre la ministre. Le point de vue sur "la justice et ses Diafoirus" de Jean-Claude Magendie, président de la cour d'appel de Paris, et d'Yves Repiquet, bâtonnier de Paris, (Le Monde du 20 septembre) est ainsi arrivé au Monde via la chancellerie.

    La ministre de la justice a une double stratégie de communication. Elle utilise sa bonne image pour réconcilier les Français avec la justice. Elle s'attache à montrer la justice quotidienne, qu'elle a fait apparaître chez Michel Drucker, à une heure de grande écoute - de la greffière au travailleur social. Elle sillonne les tribunaux français, chaque semaine. Dans le même temps, elle utilise sa popularité contre l'impopularité des juges et bouscule les magistrats sous l'oeil bienveillant du président. Leur défense est aussitôt taxée de "corporatisme" ou d'immobilisme. C'est le combat inégal de Rachida contre les "petits pois".

    Sans grandes compétences juridiques, Rachida Dati ne peut être qu'une actrice sur le théâtre de "son" ministère. Que pourrait-elle faire d'autre? Elle a été placée là par Sarközy pour faire de la com et elle en fait! Des tonnes!

  • Ingvild Mue: à 15 ans, elle sauve huit personnes de la noyade

    CHAUMONT-EN-VEXIN (Oise)- Dimanche 7 octobre 2007 

    Huit retraités âgés de 63 à 88 ans ont été sauvés dimanche de la noyade grâce au courage d'une jeune fille, Ingvild Mue, 15 ans, collégienne à Lincourt (Oise).

     Le temps était radieux à Porte-Joie, petite commune des bords de la Seine (Eure) et les huit personnes âgées se promenaient sur l'eau lorsque leur embarcation, la pénichette "Flogny", a été heurtée violemment à l'arrière par une péniche et a commencé à sombrer. Les malheureux, qui ne savent pas nager et qui n'ont pas de gilets de sauvetage, sont précipités dans la rivière. Sur la berge, Ingvild n'hésite pas à se jeter à l'eau et à nager vers le bateau qui coule rapidement comme ses passagers: toute seule, elle parvient à les faire s'agripper sur la partie encore à flot, à leur maintenir la tête et à les rassurer en attendant les secours. Les huit personnes âgées sont saines et sauves.

    Félicitons Ingvild Mue (au beau prénom d'origine norvégienne) pour son courage et pour sa vaillance. Elle le mérite! 

    Nous ajoutons qu'elle est bonne élève puisque titulaire du brevet des Collèges et au service de la communauté: Ingvild est également sapeur-pompier volontaire à Chaumont-en-Vexin.

    Nous ne disposons malheureusement pas de sa photo.

    (Source: Le Parisien)  

  • Sarközy et Lagardère: des amis de vingt ans!

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    Arnaud Lagardère et Nicolas Sarközy
    "S'il m'arrive quelque chose, tu pourras t'occuper d'Arnaud ? " C'était en 1987, avenue Hoche, à Paris, chez Jean-Luc Lagardère. Le père d'Arnaud présente Nicolas Sarkozy à son fils âgé alors de 26 ans.On ne connaît pas la réponse du jeune Nicolas, homme politique prometteur de 32 ans. Mais au moment du décès brutal de Jean-Luc en mars 2003, les liens entre les deux amis se sont renforcés. « Pendant toute la période qui a suivi la mort de son père, Nicolas Sarkozy l'a beaucoup soutenu, c'est l'un des premiers qui l'ont tout de suite appelé », se souvient un des proches collaborateurs d'Arnaud.

    Ironie de l'histoire, ces amis de vingt ans se retrouvent aujourd'hui dans un face-à-face qui n'est pas encore frontal. Mais la suite des événements pourra difficilement tenir les deux hommes encore longtemps à distance. D'un côté, Lagardère. Il est suspecté depuis la révélation la semaine dernière du prérapport de l'AMF, l'Autorité des marchés financiers, de délit d'initié pour la vente d'une partie de sa participation dans EADS. De l'autre, le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui hier n'a pas hésité à enfoncer le clou en clamant que « s'il y a des gens qui fraudaient chez EADS, il faut qu'on connaisse la vérité et que la justice aille jusqu'au bout  ». Une déclaration de nature à prévenir toute offensive politique, voire judiciaire, sur les liens privilégiés qui l'unissent à l'homme d'affaires. Une proclamation en guise de pare-feu pour tenter de couper court à une interrogation qui circule et s'insinue : « Sarkozy protège-t-il Lagardère ? » Une interrogation qui, à peine formulée, risque de tourner au scandale d'Etat.

    « Je vous présente mon frère. » N'est-ce pas ainsi qu'un beau jour d'avril 2005 Arnaud avait accueilli celui qui n'était encore que le chef de l'UMP lors d'un séminaire des cadres dirigeants du groupe réuni à Deauville ? Parmi les patrons préférés du président de la République, la famille Lagardère occupe en effet - derrière Martin Bouygues - une place particulière. Lors du naufrage de la Cinq, dont Hachette était l'actionnaire principal, le cabinet d'avocats Claude et Sarkozy travaillait pour le groupe.* C'est encore lui qui, alors ministre de l'Economie, a réussi à dénouer la succession complexe de Jean-Luc.

    Les soupçons de connivence sont d'autant plus forts qu'Arnaud Lagardère est à la tête de médias influents. Le directeur de la rédaction de « Paris Match » avait été licencié voilà deux ans pour avoir publié des photos de Cécilia avec son amoureux d'alors (le milliardaire américain Richard Attias). En mai dernier, c'est un article du JDD, autre fleuron du groupe, qui aurait été censuré pour avoir voulu révéler que Cécilia n'avait pas voté au second tour de la présidentielle... Arnaud a été le premier à rendre visite à Nicolas à son QG de la rue d'Enghien le 6 mai, quelques heures avant le verdict des urnes. « Leurs relations sont toujours très bonnes, mais chacun doit rester à sa place. Sarkozy ni ne le lâche ni ne le soutient particulièrement », souligne-t-on chez Lagardère. De son côté, un ministre murmure mi-figue, mi-raisin : « Le président ne peut plus rien faire d'autre que de jouer la transparence. » CQFD.

    * Voir ma Note précédente: "Cumul... "

  • Le terrorisme humanitaire

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    Centre Emmaüs, rue des Pyrénées (19ème), hier. M. Ba, directeur de l'établissement, accueile tout le monde y compris les sans-papiers.
    C'est un centre d'accueil humanitaire ou une cellule d'action antifrance ?
    Les étrangers sans papiers continueront-ils à être accueillis dans les centres d'hébergement d'urgence ? Selon les associations, reçues hier par le gouvernement, la réponse est oui. Mais ce sera au Parlement de trancher mardi prochain.

    Après la polémique sur les tests ADN pour les demandes de regroupement familial, le feuilleton du projet de loi sur l'immigration continue de plus belle, mais cette fois à propos de l'hébergement d'urgence des sans-papiers. Le dernier épisode en date se déroule hier en fin d'après-midi quand Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, reçoit les responsables de plusieurs associations caritatives, avec les représentants des ministres de l'Immigration et du Logement ainsi qu'avec Arno Klarsfeld, représentant le Premier ministre.
     A peine sortis de la réunion, les représentants d'Emmaüs et de la Fondation Abbé-Pierre déclarent que le gouvernement vient de s'engager à demander le retrait de l'article contesté qui risque d'exclure les sans-papiers de l'hébergement d'urgence.

    « Nous avons eu un discours ferme sur la nécessité de supprimer l'article 21 ( du projet de loi sur l'immigration ) car il est attentatoire à nos valeurs d'un accueil inconditionnel des personnes », affirme Valérie Fayard, d'Emmaüs France, ravie que le gouvernement se soit engagé « à garantir » le maintien des « conditions actuelles d'hébergement des personnes ».


    Joint hier soir, Martin Hirsch n'a pas confirmé les propos des associations : « Le gouvernement s'engage à trouver une solution qui respecte deux principes : d'un côté, l'hébergement doit rester inconditionnel comme aujourd'hui. De l'autre, le droit au logement opposable ne doit pouvoir être actionné, comme le prévoit la loi, que pour les personnes en situation régulière ». Et la suppression globale de l'article 21 ? « C'est la position des associations », répond Hirsch sans autre commentaire. En définitive,le Parlement décidera ou non de faire disparaître l

  • Fadela Amara contre les "tests ADN"

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    La secrétaire d'Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, a vivement critiqué, mardi 9 octobre sur France-Inter, le recours à des tests ADN pour les candidats au "regroupement familial". "L'ADN, je ne suis pas d'accord parce que je pense qu'on touche à quelque chose qui n'est pas bon pour notre pays", a déclaré Mme Amara. "Je le dis aussi en tant que fille d'immigrés : il y en a marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration, pour des raisons très précises. Je trouve ça dégueulasse !", a-t-elle ajouté.

    Patrick Devedjian s'est ému de sa grossièreté de langage envers les députés! Mais où se croit-elle?


    Interrogée sur l'hypothèse d'un recours à des statistiques ethniques, elle a répondu : "Ça aussi, c'est un autre combat. Je ne veux pas qu'on définisse les gens en fonction de leurs origines, de leur religion. Créer des catégories de population, c'est dangereux." "Je suis une femme libre, ne l'oubliez jamais", a fait valoir Fadela Amara.

    Les Français de souche sont aussi des hommes et des femmes libres: il ne faudrait pas Fadela Amara, fille d'immigrés musulmans, l'oublie un seul instant. Ils sont libres de refuser des immigrés sans papiers, clandestins, sans titres de séjour, ne sachant même pas parler français, mais réclamant aides sociales, logement, écoles, soins, etc... - exigeant toujours plus de la France qu'ils prennent pour une vache à lait. Or, la France est au bord de la faillite du fait de l'immigration massive qu'elle subit.  

    La France n'a aucune leçon à recevoir de Fadela Amara. Elle ferait mieux de se taire au lieu de parler des "tests ADN": de quoi a-t-elle peur ?    

     

     

  • Marine Le Pen : ses agresseurs remis aussitôt en liberté !

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    Scandaleux!
    Les deux jeunes, soupçonnés d'avoir pris à partie la fille du président du FN Marine Le Pen le 22 septembre à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), ont été mis en examen dimanche à Béthune (Pas-de-Calais) et remis en liberté, a-t-on appris de source judiciaire.

    L'un, âgé de 24 ans, est poursuivi pour violences avec arme n'ayant entraîné aucune ITT, subornation de témoin et injures. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l'obligation de résider hors du Pas-de-Calais - en l'occurence en Seine-Saint-Denis, où il a de la famille - et de se présenter deux fois par semaine au commissariat.

    Le second, âgé de 30 ans, a été mis en examen pour injures, une contravention, et laissé libre.

    Ces jeunes gens s'étaient présentés vendredi au commissariat de Lens, accompagnés de leur avocat Me Eric Dupond-Moretti, et avaient été placés en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte lundi par le parquet de Béthune.

    Interrogé par l'AFP, Me Dupond-Moretti a précisé que ses clients "reconnaissaient les injures" mais contestaient le reste. Ils "nient" la présence d'une arme, a-t-il précisé.

    "Cette usine à gaz du Front National accouche d'une petite souris", a-t-il ajouté, en estimant que cette affaire n'est "pas grand-chose". Une troisième personne interpellée vendredi matin, "dans le cadre de l'enquête pour localiser" les deux agresseurs présumés, avait été libérée en fin de journée, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elle.

    La fille du président du FN, numéro deux sur la liste frontiste aux élections municipales d'Hénin-Beaumont, avait été prise à partie par deux personnes le 22 septembre 2007 à la sortie d'un café.
     Les circonstances de l'agression ont donné lieu à des témoignages contradictoires: certains ont dit ne pas avoir vu d'arme, d'autres ont affirmé qu'un des agresseurs présumés avait exhibé un pistolet à grenailles, alors que des membres du service d'ordre du FN ont fait état d'un coup de feu. Mais leur parole n'a aucun poids auprès de celle des "jeunes".
    Marine Le Pen semble "valoir" moins aux yeux de la Justice que le scooter volé au fils de Sarközy, dont le voleur avait été rapidement retrouvé grâce son ADN fiché et qui a écopé de 3 mois de prison ferme!

  • Thierry Mariani : "un pilonnage hallucinant!"

    A l'origine des deux amendements sur la pratique de tests ADN pour le regroupement familial et l'hébergement d'urgence qui font scandale, le député Thierry Mariani, rapporteur du texte de loi, se rebiffe. Il répond notamment à ceux qui, dans la majorité présidentielle, ont critiqué les textes, et s'étonne que le Sénat ait édulcoré leur contenu avant de les adopter.

  • EADS: l'affaire se complique avec Jospin

     

      LE PACTE "D'ACTIONNAIRES" de 99

    028442914b97be3c7139e4f970a46236.jpgL'ancien premier ministre Lionel Jospin a estimé dimanche que le pacte d'actionnaires d'EADS négocié en 1999 sous son gouvernement n'avait "évidemment aucun rapport" avec les soupçons de délits d'initiés des dirigeants du groupe de défense et d'aéronautique européen.

    "Quant à l'Etat, la seule chose que je peux dire c'est que le pacte d'actionnaires négocié par mon Gouvernement en 1999 n'a évidemment aucun rapport avec des comportements délictueux qui se sont produits en 2005 ou en 2006",a déclaré M. Jospin, interrogé sur Canal+.

    "Ce pacte d'actionnaires de 99 avait deux objectifs : fusionner l'industrie européenne de l'aéronautique pour lui permettre de survivre dans la compétition, ça a été réussi. Mais aussi affirmer et maintenir le rôle stratégique de l'Etat français," a-t-il dit.

    "Bien évidemment, l'Etat pouvait intervenir! L'a-t-il mal fait ou pas fait, ça n'est pas à moi d'en juger! Mais on ne peut pas accuser le pacte d'actionnaires de 99", a-t-il poursuivi.

    "Pour le reste, ce qu'a fait ou pas fait l'Etat, c'est à une éventuelle Commission parlementaire d'enquête et, éventuellement, à la justice, de s'en saisir et je ne me prononce pas là-dessus, je ne veux pas porter condamnation sur mes successeurs", a conclu M. Jospin.

    Combien de lapins va-t-on encore tirer du chapeau?

  • Musée d'Orsay: c'était une bande de sagouins!

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    Le musée d'Orsay
    On en sait un peu plus sur ce qui s'est passé la nuit dernière au musée d'Orsay à Paris.
    La ministre de la Culture, Christine Albanel semble prendre les choses très à coeur  et en appelle à la  garde des Sceaux Rachida Dati. Espérons qu'elle sera entendue!
    La dégradation d'un tableau de Monet, "Le pont d'Argenteuil", dans la nuit de samedi à dimanche au musée d'Orsay, a provoqué l'indignation de la ministre de la Culture, qui a demandé une aggravation des sanctions pour les actes de délinquance touchant les biens culturels.

    "Il faut voir comment on peut aggraver les sanctions quand il y a intrusion dans des musées, des églises et des monuments", a déclaré Christine Albanel, qui s'est rendue dimanche dans le musée parisien pour constater les dégâts.

    Mme Albanel a saisi à ce sujet la garde des Sceaux Rachida Dati.

    "Le sentiment d'impunité est la pire des choses", a-t-elle estimé.

    Elle a rappelé qu'"un groupe de travail était en cours de constitution avec l'Office central des biens culturels et l'Association des Maires de France afin de renforcer la sécurité des biens culturels".

    La ministre s'était déjà prononcée pour un renforcement de la législation réprimant les vols d'objets cultuels et culturels après le pillage de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan en septembre.

    Les auteurs de la dégradation du Monet, qui étaient visiblement éméchés, sont entrés par effraction en forçant une porte donnant sur la rue alors que le musée d'Orsay n'était pas ouvert pendant la Nuit Blanche. L'alarme s'est aussitôt déclenchée.

    Le temps que l'équipe de surveillance la localise, la bande a abîmé la toile avant de fuir.

    Selon Mme Albanel, "beaucoup d'images des caméras (de surveillance du musée) peuvent être exploitées. Il s'agit d'une bande de quatre garçons et d'une fille qui ont laissé de multiples traces".

    "Ils ont fait des saletés un peu partout et ont fini par mettre un coup de poing dans le tableau
    ", a-t-elle ajouté. La déchirure, sur à peu près 10 cm, se situe au milieu droit du tableau, sous la deuxième pile du pont d'Argenteuil.


    "Le pont d'Argenteuil" est une huile sur toile de 60,5 par 80 centimètres peinte par Claude Monet (1840-1926) dans cette commune où il vivait. Cette toile revêt une importance historique dans son oeuvre car elle a été réalisée en 1874, l'année de la première exposition du groupe impressionniste.

    Ce paysage était particulièrement cher à son coeur, puisqu'il l'a représenté sept fois.

    "Le pont d'Argenteuil" est l'un des plus beaux tableaux de la collection Personnaz, du nom d'un collectionneur qui l'avait rassemblée du vivant des impressionnistes. Elle avait fait l'objet d'un legs consenti à l'Etat en 1937.

    L'estimation du tableau est impossible à faire aujourd'hui, a indiqué Mme Albanel. Elle a aussi expliqué qu'"aucune restauration n'est très facile mais que celle-ci sera moins difficile que s'il y avait eu arrachement" d'un morceau de la toile".

      Christine Albanel serait-elle le seul membre du gouvernement qui se soucie réellement de la France et de la délinquance qui s'aggrave chaque jour dans notre pays?

  • Effraction au Musée d'Orsay: un Monet gravement endommagé

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    Le pont d'Argenteuil

    Musée d'Orsay: un Monet «sévèrement endommagé» après une effraction

    Un tableau de Claude Monet, «Le pont d'Argenteuil», a été «sévèrement endommagé» par des individus qui se sont introduits dans le musée d'Orsay à Paris, cette nuit, a indiqué aujourd'hui le ministère de la Culture.

    le 07.10.07 | leparisien.fr

  • 6ème Nuit Blanche et Art contemporain

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     "Empilement de cubes peints sur un échafaudage" - Art contemporain - Paris 6 octobre 2007
    Dès 19 heures, des milliers de badauds, armés de plans et du programme des festivités, parcouraient la capitale à la recherche des oeuvres d'art contemporain installées autour de la ligne 14,  Place de l'Europe (Paris VIIIe), une dizaine de curieux observaient l'exposition d'un collectif d'artistes montmartrois et européens : trois gigantesques ballons d'hélium et un échafaudage progressivement recouvert par des cubes peints sur deux faces. En costume et casque de chantier, Bruno invitait les promeneurs à esquisser un trait de pinceau sur une feuille. « Je vais finir le dessin : c'est de la peinture interactive », expliquait-il.

    Une heure plus tard, la densité des rues parisiennes ne cessait d'augmenter. Devant une galerie Royale encore fermée (Paris VIIIe), mais qui promettait des projections de personnages en 3D se trémoussant sur le mix de deux DJ, il y avait près de quarante mètres de queue. Vers 20 h 15, les portes s'ouvraient. « Ça tourne ! » s'exclamait une mère de famille en traversant le hall, pailleté par trois boules à facettes géantes. A l'intérieur, un couple esquissait des pas de danse. « C'est branché », s'amusait Marc, 47 ans, venu avec sa femme et sa fille de 9 ans.


    A 21 heures, c'est devant une autre projection vidéo que s'attardaient Anne, 30 ans, et Sylvain, 31 ans : celle, sur l'église Saint-Eustache (Paris Ier), de vieillards aux corps bodybuildés. « Je trouve que le décalage entre le lieu et ce qu'on nous montre est intéressant », assurait la jeune femme. « Ça pose des questions sur l'apparence », déclarait son ami, songeur. Plus tard, à quelques centaines de mètres de là, rue Pierre-Lescot (Paris Ier), un couple s'arrêtait devant une cabine téléphonique enfermée dans un gigantesque ballon de plastique. « A l'intérieur, on est censé entendre ce que perçoit un foetus dans le ventre de sa mère, disait Brigitte... 
      De quoi rire, si ce n'était aussi débile! Eloigné de toute création artistique. Mais les peuples finissent par avoir l'art qu'ils méritent. On n'ose pas parler d'art "dégénéré", le terme ayant une connotation fâcheuse... 

  • Exhibitions inadmissibles dans les rues de Paris

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    Trottoir de la rue de la Banque, Paris 2ème (6-7 octobre 2007)
    Des dizaines de mal-logés, en majorité des femmes africaines avec leurs enfants, ont passé une nouvelle nuit, celle de samedi à dimanche, sur de grandes bâches installées sur le trottoir gauche de la rue de la Banque à Paris (IIe), sous les fenêtres de l'AFP.

    Dimanche peu après 09h00, une vingtaine de femmes et d'enfants, emmitouflés dans des couvertures, se trouvaient sur le campement improvisé installé au pied du "ministère de la crise du logement", un immeuble haussmannien squatté depuis le début de l'année par Droit au Logement et des familles, ainsi que par les associations Macaq (artistes précaires) et Jeudi Noir.

    Un grand calicot jaune, tendu au-dessus des couchages de fortune, demande "pour les précaires du logement, 100.000 logements tout de suite, 1 million très vite".

    Une cinquantaine de personnes avaient déjà passé la nuit de vendredi à samedi au même endroit, ainsi que la nuit de jeudi à vendredi. Cette nuit-là, une centaine de tentes avaient été plantées au milieu de la rue et avaient été délogées avant l'aube par les forces de l'ordre.
    Les Africains en Afrique!
    Stop au "regroupement familial" et application des tests ADN !
    Ces spectacles à répétion constituent un chantage intolérable.
     

  • Cumul : Sarközy toujours avocat...

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    Contesté par la gauche mais aussi au sein de son propre camp pour avoir rejoint, à temps partiel, un grand cabinet d'avocats d'affaires, le président du groupe UMP, Jean-François Copé, n'a pas à hésiter à se revendiquer d'un exemple prestigieux pour justifier ce cumul : celui du président de la République. La comparaison n'a guère plu à l'Elysée. Mais il est vrai que le chef de l'Etat, avocat depuis vingt-six ans, détient encore 34 % d'un cabinet d'avocats parisien.

    Un cabinet qu'il a créé en 1987 avec deux amis, Arnaud Claude et Michel Leibovici (aujourd'hui décédé), et dont le chiffre d'affaires se situe entre 1,5 et 2 millions d'euros par an. Après Raymond Poincaré, Vincent Auriol ou François Mitterrand, Nicolas Sarkozy est le neuvième président inscrit au barreau de Paris. Mais le fait qu'il soit encore actionnaire d'un cabinet, et donc en tire des profits, fait jaser...

    Depuis son entrée à l'Elysée, l'organisation de sa société a donc dû évoluer. Un président de la République qui apparaît comme simple avocat sur la plaque de cuivre d'un immeuble, ça fait désordre au quotidien... « Nous avons vu passer un grand nombre d'hurluberlus », assure Me Arnaud Claude depuis son bureau du 52, boulevard Malesherbes,  à Paris, VIIIe ). Menaces de mort, réception de petits cercueils par la Poste, etc. A deux reprises, des dizaines de sans-papiers avec femmes et enfants ont même tenté d'envahir le cabinet. « Pour y remédier, nous avons changé de nom, explique Arnaud Claude. Société d'avocats Arnaud Claude-Nicolas Sarkozy, c'était trop lourd à porter. Aujourd'hui, nous nous appelons Arnaud Claude et associés. » Ce changement n'est pour l'instant effectif ni sur le site Internet, ni sur la plaque de l'immeuble, ni sur la porte du cabinet... « Nicolas Sarkozy n'exerce évidemment pas le métier d'avocat, poursuit Arnaud Claude. Il ne m'appelle plus tous les deux jours pour s'enquérir de la santé du cabinet, et nous avons mis en place une location de ses actions à mon profit par acte notarié. Il ne touche donc plus de dividendes de la société. » Des dividendes qui auraient rapporté 17 000 € à Sarkozy en 2005 selon ses dires. Mais combien lui rapporte la location de ses parts ? « No comment », répond Me Claude.

    Ces profits choquent Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire, également avocat. « M. Sarkozy aurait dû céder son cabinet, comme je l'ai fait quand je suis devenu député, estime-t-il. Il est interdit de gagner de l'argent grâce à un cabinet privé quand on a une fonction publique. Le président et le bâtonnier de Paris sont coupables d'une infraction déontologique. Leur complaisance est coupable. » Une interprétation que réfute Yves Repiquet, le bâtonnier de Paris : « Le Conseil de l'ordre des avocats s'est prononcé à ce sujet en juin et il n'y a aucun souci déontologique. » Même si le cabinet du président de la République a des clients du calibre de Toyota ou de la mairie de Levallois...

    (Source: Le Parisien)