Vidéo: http://www.dailymotion.com/video/xv567_a-voir-le-film-interdit-par-israel_news
Article: http://www.monde-diplomatique.fr/2002/05/KAPELIOUK/16488
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La fréquence des blonds, rares en dehors des pays occidentaux - même si on en trouve de façon sporadique en Afrique du Nord et au Moyen Orient - va diminuer.
Et cela d’autant plus que cette teinte de cheveux, comme les yeux bleus, est due à des gènes récessifs. “Pour être blond, il faut hériter de deux gènes commandant ce caractère, l’un venu du père, l’autre de la mère”, rappelle le généticien Axel Kahn. “Si, dans le monde, le nombre de gènes blonds reste constant alors que celui de gènes bruns augmente, il y aura une probabilité décroissante que deux personnes héritent de deux gènes blonds, condition sine que non de sa blondeur.” Selon M. Kahn, une hypothèse réaliste serait celle “d’une augmentation du brassage des populations, et l’émergence d’un profil d’humain métissé, type brésilien”.
L’Oréal, le numéro un mondial de la beauté, a déjà anticipé. Il construit à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) un centre mondial dédié à la recherche capillaire, où 600 chercheurs, à l’horizon 2010, travailleront sur “une nouvelle forme de beauté, le cheveu métissé”, explique Patricia Pineau, directrice de la communication de la recherche.
D’ores et déjà, selon une étude conduite sur des milliers de chevelures, qui sera publiée dans Human Biology à l’automne, L’Oréal a recensé huit différents types de cheveux au lieu de trois à l’échelon mondial. “Jusqu’ici, on distinguait le cheveu caucasien, africain et asiatique. Nous avons mis au point une classification plus respectueuse de la géographie humaine, et basée sur la forme et la frisure du cheveu : du très raide (Asie, Inde, Mexique…) au crépu intense (Ghana, Nordeste brésilien)...
La plus grande fête populaire du monde, l'« Oktoberfest » de Munich qui a débuté ce week-end, verra couler en 16 jours plus de six millions de litres de bière, selon les premières estimations.
Des dizaines de milliers d'amateurs, pour beaucoup en costumes traditionnels bavarois, se pressaient déjà en ce week-end ensoleillé entre le parc forain, les roulottes de friandises et de cochonnailles, et 14 énormes chapiteaux où la bière est servie sur de longues tables de bois.
L'an dernier, 6,9 millions de litres de bière ont été consommés - par chope d'un litre, la seule mesure servie - mais l'Oktoberfest avait duré deux jours de plus et la consommation devrait donc cette année être moindre.
En 2006, la fête avait rapporté à la capitale bavaroise près d'un milliard d'euros, dont 450 millions sur les lieux même de la kermesse et 300 millions dans les hôtels toujours bondés pour l'occasion.
Selon les statistiques officielles, chaque Allemand boit en moyenne 111,6 litres de bière par an.
(Source: YANNDARC - Le Progrès 28.09.07)
(Source: JI PARIS)
On l'a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y étaient négociées. Le commerce y était florissant. Mais la plupart des juifs partirent après la guerre des Six Jours. Aujourd'hui, il ne reste que quelques familles juives dans la ville.
Pendant des années, ce fut le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Le déclin commença avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis une quinzaine d'années, renaissance due essentiellement au tourisme mais aussi à sa vocation culturelle.
«Pourquoi on m'a laissé brûler ? A quoi pensiez-vous lorsque vous êtes partis en m'abandonnant ? » Implorante, Mama Galledou voulait des réponses.
Ou au moins un début de vérité sur ce 28 octobre 2006 où une bande d'adolescents l'a transformée en torche humaine, brûlée à 62 %. Hier, face aux deux plus jeunes, elle s'est heurtée à un mur de silence.
Hésitante jusqu'aux derniers instants, Mama Galledou a finalement bravé ses craintes et ses douleurs pour témoigner, hier matin, face à deux de ses jeunes bourreaux, Cyrille* et Rachid*. Arrivée très discrètement, peu avant 8 heures, par le parking souterrain du TGI de Marseille (Bouches-du-Rhône), elle s'est installée dans la bibliothèque du tribunal, d'où une caméra, plan serré sur son visage, diffusait son témoignage à l'audience. Elle n'a eu qu'une seule exigence : à aucun moment n'apercevoir ses agresseurs.
« On est dans l'échec le plus total »
Eux, leurs avocats, la cour, avaient le regard braqué sur elle. Pendant quarante minutes, elle a parlé « sans mélo », d'après son conseil, Me Alain Molla. Sobrement, elle a raconté le bus 32 pris d'assaut, les flammes, la douleur. Puis elle s'est adressée aux deux adolescents, leur demandant de répondre à ses questions : pourquoi avoir incendié le bus, pourquoi n'avoir pas d'abord fait descendre ses passagers, pourquoi l'avoir abandonnée ? Et surtout, pourquoi refuser toute explication de leur geste pendant ce procès ? Cyrille* et Rachid* n'ont pas dit un mot, se contentant de répéter du bout des lèvres leurs regrets. Du côté des parties civiles, la frustration confine à la colère : « Au fond, cela s'est très mal passé. Ma cliente n'a obtenu aucune réponse. On est dans l'échec le plus total. »
A la sortie de l'audience, même les avocats des deux mineurs cachaient mal leur désarroi, face au silence de leurs clients. Ce qui ne va pas faciliter leur tâche, puisque aujourd'hui, la parole est à la défense.
* Les prénoms des jeunes ont été changés
N.B. du blog: Mama Galledou est une jeune fille sénégalaise, diplômée en master, venue terminer ses études à Marseille. Elle vit aujourd'hui dans cette ville avec son père, professeur de chimie à l'Université de Dakar, qui pris une année sabbatique pour être auprès de sa fille. Grièvement brûlée sur tout le corps, elle poursuit actuellement une longue et pénible rééducation à Hyères (Var). Elle ne veut pas se montrer en public et fuit toute médiatisation.
Nous admirons son courage et sa dignité et nous lui souhaitons bonne chance.
(Source Le Parisien)
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Est-ce une censure ? "Absolument pas!", répond Christophe d'Antonio, rédacteur en chef de Choc. "Nous avions récupéré la photo. N'ayant pas trouvé l'auteur de ce mot, nous avons décidé de ne pas publier l'article et la photo. Je n'avais d'ailleurs pas validé le texte accompagnant la photo", explique-t-il. Le Parisien révèle dans son édition de vendredi 27 septembre que le mot que tenait Nicolas Sarkozy (mais pourquoi l'avait-il avec lui?) était en fait adressé à Cécilia Sarkozy et signé par Isabelle Balkany, (une proche du couple présidentiel) ... laquelle est, paraît-il, morte de rire!
Isabelle Balkany invitait en effet Cécilia pour son anniversaireau Maroc, à Essaouira où elle est née le 20 septembre 1947. Mais Mme Balkany, femme du député-maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, manque singulièrement d'orthographe: écrivant à une femme, elle aurait dû mettre un e à "vu"... accord du participe passé!
A moins que ce soit à la rédaction que la faute d'accord avec le féminin ait été commise?
* vu ou vue?
(LE MONDE 28.09)
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Gustave Courbet a peint Femme nue couchée entre mai et septembre 1862. Il séjourne alors en Saintonge, au château de Rochemont, chez son ami Etienne Baudry. Celui-ci est le premier propriétaire de la toile, dont le modèle serait une jeune Saintaise prénommée Françoise. La toile réapparaît en 1878, à la Galerie Durand-Ruel, quand Baudry s'en sépare. Elle passe de collection en collection, avant de devenir la propriété du personnage central de l'histoire, le baron Ferenc Hatvany.
Grâce aux travaux récents de Thierry Savatier (L'Origine du monde, Bartillat, 250 p., 20 €), Ferenc Hatvany et sa collection sont aujourd'hui mieux connus. Né en 1881, il descend d'une ancienne et importante dynastie de financiers juifs, banquiers de la monarchie hongroise au XVe siècle. Les affaires de la famille ayant prospéré dans l'industrie sucrière, les Hatvany jouissent au début du XXe siècle de la plus considérable fortune de Budapest. Le jeune baron ne s'intéresse ni au sucre ni à la banque, mais à la peinture. Elève à Paris dans l'atelier de Jean-Paul Laurens, il travaille dans un style entre réalisme et impressionnisme. Surtout, il collectionne. A partir de 1908, il constitue un ensemble de ce qu'il aime plus que tout, la peinture française du XIXe siècle : Ingres, Delacroix, Corot, Chassériau, Manet, Renoir. Et Courbet - Courbet plus qu'aucun autre. Il achète Les Lutteurs, aujourd'hui au Musée des beaux arts de Budapest, des portraits, une version de La Vague, une nature morte. En 1913, à la galerie Bernheim-Jeune, à Paris, il acquiert L'Origine du monde. Puis, en 1913 encore, la Femme nue couchée, auprès du marchand berlinois Paul Cassirer.
Il l'accroche dans son hôtel particulier, au 26, Hunyadi Janos uca, sur la colline de Buda, près du palais royal. Sur tous ses murs, il y a des tableaux - entre 750 et 800. L'Origine du monde est en retrait, dans la salle de bains du baron, mais la Femme nue couchée est en évidence dans l'un des grands salons : des photographies en témoignent. L'oeuvre est prêtée pour des expositions : en 1929 à Paris, en 1938 à Amsterdam, en 1939 à Belgrade. Et donc, pour la dernière fois, à Budapest même, au début de 1940.
A cette date, Ferenc Hatvany ne se fait déjà plus aucune illusion sur le sort des juifs hongrois. La première loi antisémite promulguée par le gouvernement pronazi de l'amiral Horthy date de 1938. D'autres suivent, de plus en plus cruelles, jusqu'à celles de 1942, qui préparent l'expropriation des biens juifs. Au même moment, l'aviation soviétique bombarde pour la première fois Budapest, capitale d'un Etat ennemi. Hatvany décide d'entreposer ses biens les plus précieux dans les caves des principales banques de Budapest. Deux amis chrétiens prêtent leurs noms, Karoly Veszely et Janos Horvath. En septembre 1942, L'Origine du monde rejoint les sous-sols de la Banque commerciale hongroise, la Femme nue couchée ceux du Crédit général de Hongrie.
(Source LE MONDE 28.O9)
Le jeune Israélien secouru par le policier Antoine Granomort le 23 novembre 2006 à Paris, à la fin d'un match houleux au Parc des Princes, a écrit à Nicolas Sarközy pour lui faire part de son émotion après la proposition de révocation de ce policier du fait d'une autre affaire (escroqueries).
Antoine Granomort avait tué Julien Quemeneur, jeune supporter, pour "protéger" Yanniv Hazout lors d'une échauffourée à la sortie du match. On se souvient des faits. La famille Quemeneur veut faire toute la lumière sur cette affaire de "légitime défense", contestée par certains témoins visuels.
RIP Julien Quemeneur
Selon un photographe de l'AFP qui a rencontré l'enfant et sa famille, mercredi 27 septembre au Maroc, cette photo est en réalité celle d'une petite Marocaine du nom de Bouchra Benaïssa, née le 24 octobre 2004, à Zinat près de Tétouan.
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Avant même d'être élaborée, la réforme des institutions telle que l'imaginait Nicolas Sarkozy a déjà quelques plombs dans l'aile.
Deux premiers fronts sont ouverts. Primo, la volonté du chef de l'Etat d'être "un président qui gouverne" - et de voir la Constitution lui reconnaître ce rôle - irrite la gauche et provoque un casse-tête juridique ; au point de susciter l'opposition - sur ce point - du président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP). Secundo, l'accord trouvé entre le Parti socialiste et les centristes de François Bayrou, mercredi 26 septembre, sur plusieurs "principes essentiels" (dont l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives) constitue une autre menace pour M. Sarkozy, l'UMP et ses alliés ne disposant pas de la majorité des trois-cinquièmes requise pour l'adoption d'une révision constitutionnelle.
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La piste envisagée - "le président détermine" et "le gouvernement conduit" - aurait l'avantage d'accorder le droit avec la réalité. Mais elle se heurte à un obstacle de taille : que se passerait-il si le président qui "détermine la politique de la nation" n'obtenait pas de majorité aux élections législatives ? Comment alors résoudre la crise ? Par une dissolution ? Elle n'a pas toujours les résultats escomptés, comme l'a montré le précédent chiraquien de 1997. Par une démission du président ? A ce jour, aucun des successeurs du général de Gaulle ne l'a envisagée.
Ce qui pouvait paraître comme une évidence, destinée à marquer la fin d'une hypocrisie, suscite de plus en plus de réticences. Jusque-là cantonnées dans le cercle des constitutionnalistes (Le Monde du 13 septembre), elles sont désormais partagées par le président de l'Assemblée nationale : "L'article 20 illustre à la fois la solidité et la plasticité de nos institutions. Quand on les modifie, il faut éviter de créer des situations dont on sait qu'elles pourraient déboucher sur des crises", a indiqué au Monde M. Accoyer. "On ne va pas changer la Constitution parce qu'une personnalité en place à tel trait de caractère ou tel mode d'action. Sinon, où va-t-on !", s'exclame-t-il.
Hostile à tout ce qui, de près ou de loin, pourrait ressembler à une présidentialisation du régime, le bureau national du PS a réclamé une application stricte de l'actuel article 20, s'opposant également à ce que le chef de l'Etat puisse s'exprimer directement devant le Parlement.
L'esquisse d'un front uni de l'opposition. A l'issue d'un tête-à-tête de près d'une heure, François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, et François Bayrou, président du MoDem, ont fait état de plusieurs convergences. Le sujet le plus sensible est l'introduction d'une part de représentation proportionnelle "correctrice" concernant 10 % des députés, permettant aux partis ayant obtenu plus de 5 % des suffrages d'obtenir des élus. M. Hollande juge nécessaire une telle modification même s'il souligne que celle-ci "n'avantagerait pas le PS".
Entendu quelques heures plus tôt devant le comité Balladur, le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, a prévenu qu'"une écrasante majorité (d'entre eux) est totalement hostile à l'instillation d'une dose même minime de proportionnelle".
Socialistes et centristes du MoDem souhaitent également, pour le Sénat, un scrutin "plus juste" accordant davantage de poids aux représentants des grandes villes. "Si ces principes ne sont pas retenus, nous ne voterons pas le texte", a indiqué M. Hollande. "Si nos priorités ne sont pas retenues, nous n'accepterons pas le texte", a renchéri M. Bayrou, en observant que, du fait de la majorité des trois-cinquièmes nécessaire, le PS et le MoDem tenaient "en partie la clé de la réforme institutionnelle".
Clara Torres, touriste espagnole qui a pris le cliché et l'a transmis aux enquêteurs, est persuadée de reconnaître Maddie, d'autant qu'elle a appris par la presse que deux personnes affirment avoir vu la petite Anglaise au Maroc fin août. Hier, le mystère tombe, et l'espoir avec. Un quotidien anglais, qui a dépêché un reporter sur place, titre : « Ce n'est pas elle ». Le journaliste a retrouvé la trace de la petite fille de la photo, qui s'appelle en réalité Bouchra Benaïssa. Pour les parents de Maddie, qui se refusaient à tout commentaire, c'est « évidemment une mauvaise nouvelle ». Toujours suspects aux yeux de la justice portugaise, malgré de faibles charges, Kate et Gerry McCann ont seulement annoncé, par la voix de leur porte-parole, que la recherche de Maddie demeure leur priorité.
(Source Le Parisien)
Certes, la ressemblance est grande...
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Denis Gautier-Sauvagnac, président depuis 2006 de l'UIMM et principal négociateur du Medef, a nié toute malversation. "Nous n'avons rien à voir, ni de près, ni de loin, avec des malversations qui relèvent de Tracfin", a-t-il dit à la presse à Paris, en marge de négociations avec les syndicats de salariés.
Le cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde a confirmé la démarche de Tracfin mais affirmé que cette instance avait agi seule, sans qu'elle donne un feu vert.
Les mouvements de fonds litigieux remontent à plusieurs années et concernent notamment, mais pas seulement, la période ouverte en 2006 après l'accession à la présidence de l'UIMM de Denis Gautier-Sauvagnac, a-t-on précisé.
Le Figaro, qui a révélé l'information mercredi, fait état du document Tracfin qui impute à Denis Gautier-Sauvagnac des retraits en espèces de 5,64 millions d'euros.
La BNP, qui détient le compte, a interrogé Denis Gautier-Sauvagnac sur les motifs de ces débits, effectués par le dirigeant patronal en personne ou par des collaborateurs, à raison de montants allant jusqu'à 200.000 euros, dit le journal. Il a alors invoqué les "oeuvres sociales de la métallurgie et l'aide aux retraités et malades du secteur", raconte le Figaro.
Denis Gautier-Sauvagnac a précisé mercredi devant les journalistes : "je ne suis pas allé en personne à la banque, cette information est totalement fausse et je réserve toute autre information aux autorités compétentes qui me le demanderont".
La BNP a ensuite, comme la loi l'y oblige, saisi la cellule Tracfin, il y a plus de deux ans. Tracfin est une cellule d'enquête indépendante qui n'a pas à prendre ses consignes auprès des dirigeants politiques, a-t-on expliqué à Reuters au ministère de l'Economie.
Le Figaro affirme de son côté que la ministre Christine Lagarde a donné son feu vert à la saisine du parquet. Denis Gautier-Sauvagnac, 64 ans, est un personnage-clef du patronat français, l'UIMM constituant une des plus importantes organisations patronales du pays.
Il mène notamment en ce moment, au nom du Medef, des négociations très sensibles avec les syndicats de salariés sur la réforme éventuelle des contrats de travail.
(Source: LE MONDE)
La commission des Lois du Sénat a supprimé mercredi l'article du projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l'immigration, instaurant un recours éventuel à des tests ADN pour le regroupement familial, a-t-on appris de source parlementaire.
Cette décision doit être confirmée par un vote des sénateurs en séance publique lors de l'examen du texte en première lecture qui doit commencer le 2 octobre.
Dans un communiqué, le président du groupe socialiste au Sénat Jean-Pierre Bel s'est félicité de cette suppression, qui a été obtenue par 24 voix contre 13.
La suppression de cet article est "conforme à la vision" que les sénateurs socialistes se font "de la France, de ses valeurs républicaines et de son image de pays des droits de l'Homme", souligne M. Bel.
Les sénateurs PS "attendent du Sénat la confirmation de ce vote important lors de l'examen en séance publique" du projet de loi adopté en première lecture par les députes le 20 septembre, ajoute le communiqué.
De leur côté, les communistes Nicole Borvo, présidente du groupe, et Eliane Assassi ont pris acte de ce que "le gouvernement et le rapporteur à l'Assemblée nationale" Thierry Mariani, auteur de l'amendement, avaient "été désavoués" sur les tests ADN.
"Fermement opposées à ces tests à la logique discriminatoire et avilissante pour les étrangers, nous prenons acte de ce recul tout en restant vigilantes quant au sort final de cette disposition en séance publique", ont-elles souligné dans un communiqué.
Le projet de loi du ministre Brice Hortefeux (Immigration, Intégration) sur l'immigration a été adopté par l'Assemblée le 20 septembre.
Le texte voté par les députés autorise, à titre expérimental, jusqu'au 31 décembre 2010, les tests ADN pour les étrangers candidats au regroupement familial voulant apporter une preuve de leur filiation.
L'examen génétique, facultatif et fait après consentement express du demandeur, lui sera remboursé si le visa est accordé.
La mode du vélo a son revers de médaille. La multiplication des bicyclettes dans nos rues s'accompagne aujourd'hui de PV en cascade, de vols à répétition, et de rumeurs persistantes sur la dangerosité de ce mode de circulation.
Des rumeurs d'accidents en cascade, des points de permis de conduire qui sautent plus vite qu'un dérailleur, des gangs de voleurs organisés qui se spécialisent dans la pièce détachée.
Les amis de la petite reine n'auront pas savouré longtemps le succès de Vélib' à Paris. « Dangereux », « bobo », la riposte des opposants ne s'est pas fait attendre.
C'est un vrai conflit de civilisation dans une ville où la voiture règne depuis si longtemps. « Le vélo, c'est la liberté », clament les « pro ». « La liberté de griller les feux et de circuler n'importe comment », répondent les « anti », calés derrière leur volant bien à l'abri dans les bouchons. Des automobilistes bien aidés depuis quelques semaines par des policiers particulièrement vigilants, voire carrément zélés lorsqu'il s'agit de retirer des points sur les permis de conduire des cyclistes. Illégal, mais tellement réconfortant pour des automobilistes auxquels on ne passe rien depuis quelques années...
Tolérance pour les uns, discipline pour les autres
Le vélo à Paris, c'est aussi un enjeu politique et une salve de plus dans la guéguerre Paris-banlieue. Entre « ceux qui peuvent » pédaler avec insouciance dans les rues et ceux qui sont condamnés aux ralentissements matinaux quand ils viennent de Cergy-Pontoise, Marne-la-Vallée, Evry, Créteil ou ailleurs. Cette dimension très passionnelle autour du sujet explique sans doute les outrances. Il faudra du temps pour que les automobilistes et les cyclistes s'apprivoisent. Les uns devront apprendre la tolérance, les autres la discipline.
«Un new deal (NDLR : une nouvelle donne) écologique et économique » pour la planète : c'est ce que Nicolas Sarközy a proposé hier du haut de la tribune des Nations unies aux dirigeants du monde entier réunis à l'occasion de la séance d'ouverture de son assemblée générale annuelle. « Son excellence Nicolas Sarközy » s'y exprimait pour la première fois depuis son élection. Il avait fort à faire car les interventions de Jacques Chirac, suite au bras de fer avec les Etats-Unis sur l'Irak, avaient été accueillies par des ovations.
Au final, son successeur a été bien applaudi. Et au passage il a même eu droit à un hommage de George Bush. Dans sa déclaration solennelle à la tribune, le numéro un américain a salué le rôle que joue le « french president » au Darfour et le « leadership » de la France pour stabiliser la région.
Avertissement à l'Iran
Dans un discours aux accents plutôt lyriques, Sarközy s'est employé à développer sa vision du « nouvel ordre mondial du XXIème siècle » qu'il veut voir naître. Celui-ci doit, selon lui, reposer sur deux piliers. D'abord « le respect de la diversité, des identités nationales, des religions et croyances, des cultures » : « On n'évitera pas le choc des civilisations en imposant à tous les peuples de penser et de croire la même chose », assure-t-il, dans la droite ligne des discours chiraquiens. Ensuite, une plus grande justice : « Regardons notre monde en face. Jamais il n'y a eu autant de phénomènes de rentes qui concentrent autant de profits sur quelques grands groupes.* Je veux m'adresser à la conscience de tous ceux qui ont une responsabilité dans la conduite des affaires du monde. Parce que sinon les pauvres et les exploités se révolteront un jour contre l'injustice qui leur est faite », prédit-il. Au nom de cette justice, il suggère ainsi « d'assurer à tous les hommes l'accès à l'eau, l'énergie, l'alimentation, les médicaments, la connaissance ».
Le chef de l'Etat, qui rappelle que la France « restera disponible pour parler avec tout le monde, sur tous les continents », évoque peu de dossiers concrets. Il redit sa position sur l'Iran: « Ce pays a droit à l'énergie nucléaire à des fins civiles. Mais en laissant l'Iran se doter de l'arme nucléaire, nous ferions courir un risque inacceptable à la stabilité. Cette crise ne sera résolue que si la fermeté et le dialogue vont de pair. » Il appelle à un Liban « indépendant ». Concernant la Birmanie, il ne dit pas un mot à la tribune, mais annonce lors de sa conférence de presse, un peu plus tard, qu'il recevra aujourd'hui à Paris des représentants de l'opposition birmane pour leur affirmer le soutien de la France.
C'est aussi loin de la tribune de l'ONU qu'il évoque Ingrid Betancourt, pour laquelle il a multiplié les contacts durant son séjour new-yorkais. Il a notamment rencontré le président colombien Uribe, lui expliquant que la France « faisait confiance à Hugo Chavez ». Il accueillera d'ailleurs le chef d'Etat vénézuélien, décidé à jouer l'intermédiaire avec les Farc, en novembre à Paris.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est livré à une violente diatribe contre les Etats-Unis dans son discours devant l'assemblée générale des Nations unies hier, les accusant de violer les droits de l'homme. D'autre part, Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que son pays considérait que le dossier nucléaire iranien était « clos » et constituait désormais une question « ordinaire » relevant de l'AIEA.
* Il sait de quoi il parle : ses meilleurs "amis" amis sont des multi-milliardaires à la tête des plus grands goupes financiers internationaux...
(Source: Le Parisien)