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Blog - Page 1951

  • Ils ont perdu parce qu'ils étaient les plus forts!

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    Hystérie collective au Champ-de-Mars...
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    Prostrés sur la pelouse du Stade de France...

    RUGBY: Les Français n'ont pas transformé l'essai. Une semaine après l'exploit réalisé à Marseille face aux Blacks (20-18), le XV de France a été éliminé de son Mondial. Comme en 2003, les Anglais ont été les bourreaux des ambitions tricolores en demi-finale. A Saint-Denis, les Bleus se sont inclinés de cinq points après avoir longtemps mené au score (9-14).


    Sonnés comme après un KO, les Bleus sont restés longtemps prostrés sur la pelouse de Saint-Denis. Avec cette élimination, c'est l'objectif des quatre dernières années qui est parti en fumée.

    Pour le groupe France, c'est une vraie désillusion. Et aussi la fin d'un cycle. Portée par une bande de trentenaires charismatiques (Ibanez, Pelous, Dominici, Betsen), l'équipe de France risque de perdre quelques cadres. Elle perdra de toute façon son guide.

    Après huit ans à sa tête, le sélectionneur Bernard Laporte quitte les bancs de touche pour les ors des palais gouvernementaux. Le futur secrétaire d'Etat chargé des sports laisse donc sa place sans avoir réussi son pari: emmener la France vers son premier titre mondial.

  • Rachida Dati huée et sifflée à Lille !

    La ministre de la Justice Rachida Dati a annoncé hier à Lille la probable fermeture dans le Nord-Pas-de-Calais d'un tribunal de grande instance sur onze, celui d'Hazebrouck (Nord), et de quatre tribunaux d'instance sur vingt et un, dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire. Seules « trente-quatre affaires pénales » ont été traitées en 2006 - à l'instruction - par le TGI d'Hazebrouck, a justifié le Premier ministre François Fillon, qui accompagnait Mme Dati. La garde des Sceaux et le Premier ministre, qui a souligné que la réforme serait « adaptée à chaque fois aux réalités locales, aux perspectives de développement des territoires et à l'évolution démographique », ont été hués et sifflés à leur arrivée au palais de justice de Lille par quelque 150 avocats en robe.

    « La concertation, il n'y en a aucune », a déploré l'ancien bâtonnier d'Hazebrouck, Didier Cattoir, en évoquant une « réforme au forceps qui va priver le justiciable d'une justice de proximité ». Me Cattoir a dénoncé la création d'un « désert judiciaire » qui va entraîner par un effet boule de neige « un no man's land administratif ».

     

  • DSG: de qui est-il l'homme de paille?

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     DGS
    A quel chantage est-il soumis? A qui ces sommes étaient-elles destinées?
    Les enquêteurs viennent d'apprendre que le patron de l'UIMM, numéro 2 du Medef, aurait fait 7 millions d'euros de retraits, en liquide, auprès de la banque Martin-Maurel. Avec celles de la BNP, les sommes prélevées de manière suspecte s'élèvent à 20 millions d'euros.

    A mesure que les enquêteurs de la brigade financière avancent dans le maquis des finances de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), la cagnotte de cette puissante organisation patronale grossit à vue d'oeil. Il y avait déjà environ 13 millions d'euros, retirés en liquide entre 2000 et 2007, dans une agence BNP à Paris, grâce à des chèques cosignés par Denis Gautier-Sauvagnac, « DGS », patron de l'UIMM, et son administratrice.

    Ces prélèvements suspects avaient fait l'objet d'une enquête Tracfin ( Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins, la cellule antiblanchiment de Bercy) qui a abouti à l'ouverture d'une enquête préliminaire, en septembre, par le parquet de Paris.

    Si, pour l'instant, la destination finale de ces nombreux flux financiers n'a pas encore été identifiée, les enquêteurs semblent privilégier l'hypothèse d'un financement occulte de certains syndicats. Toutes les grandes confédérations ont, jusqu'ici, nié avoir perçu de l'argent de l'UIMM, mais plusieurs sources proches du dossier indiquent qu'il s'agit toujours d'une piste de travail importante dans le cadre de cette enquête.

    Selon nos informations, 7 autres millions d'euros auraient été retirés, sur la même période, selon les mêmes modalités. Ces derniers jours, une responsable de la banque de gestion de patrimoine Martin-Maurel, dont le siège se trouve à Marseille, a contacté la cellule Tracfin. Les enquêteurs de Bercy l'ont renvoyée vers les magistrats du parquet de Paris qui supervise, aujourd'hui, les investigations. L'employée a confié qu'elle a alerté, dès 2002, la commission bancaire de prélèvements suspects effectués sur un compte de l'UIMM. Cette instance de contrôle des banques n'aurait pas donné suite.


    La brigade financière a, par ailleurs, saisi hier, 2 millions d'euros en liquide dans un coffre loué par l'UIMM. Les investigations vont se poursuivre pour identifier d'autres comptes inconnus. N'ayant aucune information, pour l'heure, sur les destinataires de ces espèces, les impôts devraient, de leur côté, engager une enquête fiscale sur le contribuable « DGS ». En ligne de mire : ses propres investissements (un appartement de luxe*) et les mouvements financiers réalisés sur ses comptes. Selon une source proche de l'enquête, les premières auditions devraient débuter la semaine prochaine. Il s'agirait, dans un premier temps, d'entendre « des personnes en périphérie du dossier ». Outre l'hypothèse des syndicats, aucune piste n'est totalement écartée : financement de partis politiques, frais de représentations, enrichissement personnel... A l'issue de ces premiers interrogatoires, le parquet de Paris pourrait décider de l'ouverture d'une information judiciaire, confiant ainsi à un juge d'instruction la suite de l'enquête.

    Ces dernières découvertes sur les comptes de l'IUMM interviennent alors que le numéro deux du Medef négocie avec les syndicats sur la très sensible question de la réforme du travail. Une réunion exceptionnelle de l'UIMM s'est tenue, hier soir, pour informer l'ensemble des membres du bureau de la situation actuelle qui vise leur patron.

    * En 2005, Denis Gautier-Sauvagnac, qui n'était à l'époque « que » directeur général de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) a souscrit un prêt de quelque 320 000 € auprès de son organisation. C'est en enquêtant sur les nombreux retraits en liquide effectués par Denis Gautier-Sauvagnac entre 2000 et 2007 que les policiers de la brigade financière ont trouvé trace de cet emprunt, étalonné jusqu'en 2013 et assorti d'un taux d'intérêt de 3 %.

    Un taux « certes intéressant, mais que notre maison a consenti à une quinzaine d'autres salariés », précise un cadre supérieur de l'UIMM.

    Ce prêt a en tout cas permis à Denis Gautier-Sauvagnac d'acquérir non loin de l'Arc de Triomphe (dans le VIII e ) un appartement de 190 m 2 , « pour 1,2 M € », précise-t-on dans son entourage. Soit 6 300 € le m 2 . Si ce montant était confirmé, le prix d'achat serait alors en ligne avec les tarifs pratiqués à la même époque dans cet arrondissement chic : selon la chambre des notaires, en juillet 2005, le prix moyen y avoisinait 6 060 € le m 2 .

  • LES POURCEAUX

    163 suspects sont interrogés par les gendarmes après le plus vaste coup de filet en France contre des internautes détenteurs d'images pédopornographiques . Agés de 19 à 70 ans, ils sont chefs d'entreprise, ouvriers, artisans, enseignants, éducateurs, commerçants ou militaires : 310 hommes ont été interpellés depuis lundi lors de la plus vaste opération jamais montée en France contre des internautes amateurs d'images pédopornographiques.

    Cent soixante-trois, qui détenaient des photos ou des vidéos pédopornographiques échangées sur internet, ont été formellement mis en cause dans le cadre de l'opération "Arc-en-ciel", a annoncé la direction de la gendarmerie vendredi en fin d'après-midi.

    Une association de protection de l'enfance italienne, Telefono arcobaleno (arc-en-ciel), avait dénoncé en janvier l'existence d'un site web proposant le téléchargement de ces photos.

    Au total, 310 hommes concernés par ces échanges de photos et de vidéos ont été identifiés et interpellés à Paris et dans 78 départements de France et d'outre-mer. Quinze informations judiciaires ont été ouvertes.

    Trente-deux hommes ont été mis hors de cause (pourquoi?), 163 ont reconnu les faits ou possédaient des images ou des films vidéo pédopornographiques. L'enquête, qui se poursuit, "déterminera le degré d'implication" des 115 autres, a précisé la gendarmerie.

    Au total, 2,2 millions de photos et 28.000 vidéos pédopornographiques ont été saisies depuis lundi ainsi que de nombreux ordinateurs personnels qui vont être analysés.

    Un homme en état de récidive a été condamné mercredi, en comparution immédiate, à 12 mois de prison ferme par le TGI de Valenciennes.

    Deux autres ont été mis en cause pour des atteintes sexuelles sur des mineures de leur entourage.

    L'un d'eux, âgé de 51 ans, a été écroué à Caen après avoir été mis en examen pour "détention, diffusion d'images pédophiles et corruption de mineur". Des "milliers d'images de jeunes filles principalement", téléchargées sur un site internet pédopornographique, ont été découvertes chez lui, à Mézidon, près de Lisieux (Calvados).

    "Certaines des images saisies sont très dures", a expliqué à l'AFP le colonel Jean-François Impini, commandant le service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) de la gendarmerie.

    L'enquête a été "particulièrement longue", a souligné le colonel Impini qui dirige les cyberpatrouilleurs qui traquent les pédophiles sur internet dans deux unités du STRJD du Fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : la division de lutte contre la cybercriminalité (DLCC) et le Centre national d'analyse des images pédopornographiques (CNAIP).

    Ils ont découvert, sur un serveur français, que ces images avaient été téléchargées plus de 21.000 fois par près de 10.000 utilisateurs, dont les 310 internautes français formellement identifiés.

    Un logiciel, dit "Log-P2P" ("peer to peer", échanges de fichiers), développé depuis cinq ans par un gendarme bordelais et utilisé par des centaines de polices dans le monde, permet de balayer les réseaux d'échange de fichiers.

    Une fois repérées, ces images sont transmises au CNAIP pour être comparées avec les 500.000 images stockées.

    Pendant ce temps, le logiciel "Log-P2P" identifie les diffuseurs. Une demande au fournisseur d'accès, dans le cadre d'une procédure de flagrance, permet alors de remonter vers les pédophiles présumés.

    Pour chaque internaute présumé amateur d'images pédopornographiques, il a fallu obtenir l'accord du parquet compétent pour mener une perquisition à domicile et saisir fichiers et ordinateur.

    La détention de ces images est passible de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende et leur diffusion de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.



     

  • Le secret de Poutine

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    Vladimir Poutine dans la république de Touva le 15 août 2007
    Avec une cote de popularité autour de 80 %, le président Vladimir Poutine est sans conteste le plus populaire des dirigeants russes. L'engouement qu'il suscite au sein de la société moscovite, entrée avec lui dans l'ère de l'aisance et de la consommation à tout-va, est palpable : "Plus qu'un président, il est une marque !", explique Anton, 20 ans, étudiant en sociologie.

     
    "Poutine est unique, il est idéal. Avant nous avions le tsar, aujourd'hui nous avons Poutine. Pour moi, il est comme Dieu sur la terre. Je le vois aussi comme mon père", rapporte Vika, 17 ans, membre des jeunesses pro-Poutine Nachi (Les Nôtres). Ses amies sont sur la même ligne qu'elle : toutes ont des tee-shirts à son effigie, dorment avec un portrait de lui sur leur table de nuit et rêvent d'avoir "un mari comme lui".

    "Poutine est un cadeau du ciel, un trésor politique colossal pour le pays (...). Son pouvoir de génie national est un pouvoir magique (...). Poutine a créé la Grande Russie. Cette grandeur doit être étendue à tous sans exception. La citoyenneté russe va devenir une lignée aristocratique et nous serons tous des aristocrates", écrivait il y a peu Gleb Pavlovski, le commentateur politique du Kremlin.

    Nikanor, la trentaine, n'est ni membre des jeunesses pro-Poutine, ni politologue au Kremlin, il est l'un des représentants de cette classe moyenne (20 %) qui a vu son niveau de vie s'améliorer sensiblement entre 2000 et 2007. Lui aussi adule le maître du Kremlin : "De tous ceux qu'on a eus, Poutine est le meilleur. Il sait parler et, aussi bizarre que cela puisse paraître, il ne vole pas. Il veut vraiment faire quelque chose pour le pays. Les autres avant lui n'étaient pas comme ça, ils ne pensaient qu'à eux. Lui, il pense aux Russes."

     

    (Source: LE MONDE)

  • Le Mossad : révélations d'un cybercorbeau bien informé!

    La PJ enquête sur un courriel envoyé durant la présidentielle à cent hauts responsables de la police. Il affirmait que Sarkozy, comme Balkany, Lellouche, Devedjian et Aeschlimann, étaient liés au Mossad.

    Une officine a-t-elle voulu déstabiliser Nicolas Sarközy durant la campagne présidentielle ? Une enquête confiée à la Direction centrale de la police judiciaire doit l'établir. Fin mars 2007, dans la dernière droite de l'élection, tous les directeurs départementaux de la sécurité publique, soit une centaine de hauts fonctionnaires, ont été destinataires d'un étrange courriel. Le futur président y était taxé, ni plus ni moins, d'avoir été recruté dans les années 1980 par le Mossad, le puissant service secret israélien.

     
    Le texte envoyé se présente sous la forme d'une « note de synthèse » de deux pages. Son titre : « L'infiltration du Mossad israélien dans l'UMP. Nicolas Sarkozy : le quatrième homme. » Au-dessus, un pseudo-logo de la DGSE.
    Selon l'auteur du message, en 1978, le gouvernement de Menahem Begin aurait commandité l'infiltration du parti gaulliste pour en faire une sorte de partenaire d'Israël. L'opération aurait été montée par Rafael Eytan, maître-espion israélien. « Trois citoyens français prédisposés à collaborer » auraient donc été ciblés : Patrick Balkany, Patrick Devedjian et Pierre Lellouche. Balkany est présenté comme le chef du « réseau ».

     
    En 1983, Patrick Balkany aurait recruté le « jeune et prometteur » Sarkozy, le « quatrième homme du Mossad ». Une cinquième recrue serait venue compléter le dispositif dans les années 1990 : Manuel Aeschlimann, député-maire d'Asnières (Hauts-de-Seine). Le cybercorbeau affirme que ce proche de Sarkozy est « chargé d'établir des contacts avec des responsables iraniens en France ». Une assertion d'autant plus perfide que sa ville d'Asnières accueille effectivement une forte communauté iranienne...

     
    Embarrassé, l'état-major policier d'alors a dû rapporter en haut lieu le contenu de cet étrange courriel et la qualité de ses destinataires. Aussitôt, une enquête a été diligentée, confiée à la PJ. Les policiers ont découvert que le message est parti d'un cybercafé du Val-d'Oise.

     
    Mais le corbeau a bien choisi le lieu de ses persiflages : dans ce commerce où l'anonymat est la règle, puisque la loi n'impose pas de présenter ses papiers pour accéder aux ordinateurs, il n'y avait pas de vidéosurveillance. Aucune empreinte, aucune trace d'ADN n'a pu être exploitée. L'expertise des machines n'a rien donné. Pas plus que l'analyse sémantique du texte.

     
    Et l'enquête se poursuit à la demande du parquet. Au risque de donner à cette affaire une importance qu'elle ne mérite peut-être pas...
    (Source: Le Figaro)
    Comment peut-on avoir les adresses de messagerie de cent hauts responsables de la Police? Il faut déjà être proche du pouvoir, du ministère de l'Intérieur, bref faire partie d'un "réseau"? Ces adresses e-mail sont certainement tenues secrètes?
  • Demain, des drones surveilleront les banlieues!

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    Pour lutter contre la délinquance dans les zones urbaines sensibles...
    Un oiseau, une "mouette" de 1 mètre de large et 60 centimètres de long, baptisé "Elsa". Ainsi décrit, le projet Engin léger pour la surveillance aérienne (ELSA) tient la vedette sur le stand de la police au salon Milipol consacré à la sécurité intérieure des Etats qui s'est ouvert à Paris, porte de Versailles, le 9 octobre. C'est un tout petit drone, muni d'une caméra, pas plus lourd qu'une bouteille d'eau, qui pourrait équiper, à terme, la police nationale pour surveiller à distance villes et quartiers.

     


    "Nous ne sommes pas sur la ligne d'une surveillance de longue durée, de type militaire, assure Thierry Delville, chef des services de technologie de sécurité intérieure. C'est un outil supplémentaire pour les interventions de la police." ELSA servirait pour les grandes manifestations et rassemblements, mais aussi dans le cadre des violences urbaines telles qu'elles se sont déroulées en novembre 2005. Autres exemples de scénario d'emploi avancés par les spécialistes : la surveillance des abords d'une maison dans laquelle se seraient installés des terroristes ; le repérage des voitures brûlées ; ou bien un zoom sur un groupe de personnes, en marge d'une manifestation, pour repérer un porteur de cocktail Molotov. Le survol des zones urbaines étant soumis à autorisation, le drone ne devrait pas dépasser 150 mètres d'altitude, même si sa capacité peut atteindre 500 mètres. Avec une autonomie de 40 minutes, il peut balayer un rayon d'action de 2 kilomètres. Le type de caméra embarquée est variable, à infrarouge la nuit, à intensification de lumière dans la pénombre ou la grisaille...
    Les drones sont-ils capables de voir les trafics d'armes et de drogue à travers les murs (appartements, caves, entrepôts...) ? I
    l ne s'agit pas de filmer la délinquance, mais de l'éradiquer au sol!
    "Les systèmes d'information et de communication, qui jouent un rôle vital dans la sécurité, doivent en permanence être améliorés pour résister aux performances croissantes des criminels", a affirmé la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, lors de l'inauguration du salon, en incluant d'emblée les engins légers de surveillance aérienne dans l'équipement des "commissariats du futur". Au mois d'août, la société Sirehna, basée à Nantes, a remporté l'appel d'offres pour réaliser ce prototype "silencieux et quasi indétectable" selon Jean-Pierre Le Goff, PDG de l'entreprise. Livré à la fin de l'année, le 15 décembre, il sera ensuite testé par les services de police avant d'être, le cas échéant, mis en service dans les commissariats, sans doute progressivement, en raison de son coût estimé à 10 000 euros.
    Pas si cher en comparaison d'autres dépenses inutiles...

    Des expérimentations ont déjà eu lieu, toutes dans le département de Seine-Saint-Denis, au grand dam de plusieurs élus qui, disent-ils, n'avaient pas été "prévenus", et qui dénoncent une stigmatisation de quartiers réputés sensibles.

    Le 14 juillet 2006, un avion de type Cesna, équipé d'une caméra vidéo télécommandée, avait ainsi survolé une portion du "9-3". Un scénario identique s'était ensuite reproduit le 31 décembre 2006 avec, cette fois, une caméra thermique embarquée pour déceler d'éventuels débordements et les voitures brûlées de la Saint-Sylvestre. Plus récemment, d'autres tests ont été effectués autour du Stade de France, pour la sécurité de la Coupe du monde de rugby. Pour les partisans de ce type de surveillance, le drone remplace avantageusement l'hélicoptère, - déjà utilisé pour les grands rassemblements -, jugé plus spectaculaire, plus bruyant et plus cher.

    Pour Daniel Goldberg, député socialiste de Seine-Saint-Denis, il en va tout autrement. L'usage "par des forces civiles d'engins de conception militaire, affirme-t-il, n'est pas neutre". Ayant pris connaissance des déclarations de Mme Alliot-Marie au salon Milipol, le député a aussitôt réagi dans un communiqué en réclamant que le Parlement soit saisi du sujet. "Nos quartiers ne sont pas comparables aux cas extrêmes de prise d'otages ou des pays en guerre civile, dit-il. Sans encadrement légal strict, l'utilisation de drones risque de passer, tôt ou tard, d'un usage exceptionnel en cas de crise à un usage préventif permanent renforçant ainsi la stigmatisation que ressentent les habitants des banlieues."

    Réponse par anticipation de la ministre de l'Intérieur : "Face aux attentes légitimes et pressantes des citoyens, nous pourrions être tentés de payer un surcroît de sécurité d'un sacrifice en terme de libertés. Que cela soit clair, cela ne sera jamais le choix de la France - et cela ne sera jamais le mien." 

    Sa réponse est ahurissante: si ce n'est pas son choix, que fait-elle à l'Intérieur "face aux attentes légitimes et pressantes des citoyens" excédés par l'insécurité?

    ELSA, tout en mousse et pourvu de petites hélices déformables, proche d'un modèle d'aéromodélisme, ne constitue pas "un danger en cas de chute", font valoir ses concepteurs. Mais le débat sur le survol urbain,  ne fait sans doute que commencer...

    Et pourquoi ne pas faire appel aux OVNI pour en finir avec la délinquance et les émeutes? Ce serait tout aussi efficace!

    (Source: LE MONDE)

  • Bouclier antimissile US en Europe

    La Russie prendra "des mesures" pour "neutraliser la menace" si les Etats-Unis déploient leur bouclier antimissile en Europe, a annoncé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec Condoleezza Rice.

    © 2007 AFP - 12/10/2007 15:16

    La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a déclaré vendredi que les Etats-Unis allaient poursuivre leurs "discussions" avec leurs "alliés" polonais et tchèques pour parvenir à l'installation d'un bouclier antimissile en Europe, rejetant l'appel de Moscou à un gel du projet.

    © 2007 AFP - 12/10/2007 15:08

     

  • Indulgence coupable de la Justice

    Deux jeunes, âgés de 17 et 16 ans au moment des faits, ont été condamnés aujourd'hui à 12 et 18 mois de prison avec sursis par le tribunal pour enfants d'Evry pour des dégradations sur la voiture de deux CRS agressés le 19 septembre 2006 dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes.

    Ce soir-là, deux CRS en patrouille avaient été passés à tabac par une vingtaine de personnes. L'un des fonctionnaires avait failli perdre un oeil.

    Trois jeunes d'une vingtaine d'années ont déjà été condamnés à des peines de six à huit ans de prison pour l'agression des deux fonctionnaires, et deux autres, également poursuivis pour violences, ont été relaxés.

    le 12.10.07 | leparisien

  • ABEL BONNARD "Maintenant, tout est dit..."

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    Abel Bonnard en 1958
    "Maintenant, tout est dit (...)  On est entré dans une période géologique de l'Histoire, qui peut se caractériser aussi bien par des effondrements subits que par des engourdissements infinis, tandis qu'une réalité inconnue monte lentement vers la surface des choses.
    Tout se tient, aucun problème ne plus être encadré, étudié, résolu isolément par l'esprit (...) c'est la fin du règne de l'homme blanc, qui prend la forme d'une abdication. A la gigantesque impéritie des Etats-Unis correspond l'irréconciliable malignité des "Soviets". Le désastre de l'homme s'étend à toute la terre. Quant à nous, qui fûmes les artisans ou les chevaliers malheureux d'un plus beau possible, nous sommes aussi vaincus qu'on peut l'être, abolis, annulés. Mais personne n'est vainqueur. Où nous avons voulu fonder un ordre, un abîme s'ouvre. Il arrive ce que nous nous étions expressément proposé d'évité: le monde tombe dans le chaos."
    (Extrait de la déclaration faite à Saint-Paulien en juillet 1962, reproduite par celui-ci dans son Histoire de la Collaboration (Paris, L'Esprit Nouveau, 1964; pp 571-573)
    Six ans plus tard, le 31 mai 1968, au terme d'un douloureux exil de près d'un quart de siècle, Abel Bonnard s'éteignait à Madrid. Ses précieuses archives, ses manuscrits, furent dispersés et traités avec un effarant mépris. Son temps, dont il s'était si superbement dépris, se vengeait une dernière fois de lui. Par une prescience magnifique, autrefois, et encore jeune, il avait écrit: " IL SERA PEUT-ÊTRE PENIBLE DE MOURIR, MAIS IL NE SERA PAS DESAGREABLE DE S'EN ALLER." (Notice rédigée par les Editions Dismas -1991)

  • La puissance nucléaire de la Marine russe

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    Le commandant en chef de la Marine de guerre russe, Vladimir Massorine, a déclaré que présentement la Russie disposait de quatre types de submersibles. Ce sont les croiseurs sous-marins nucléaires stratégiques du projet 667 du type Kalmar et Delfin. Chacun d’eux emporte 16 missiles balistiques intercontinentaux mirvés (avec têtes multiples). La Russie possède des navires nucléaires d’attaque armés de missiles de croisière du projet 941 du type Granit. Chacune de ces unités emporte 24 missiles de croisière antinavires supersonique et de grande portée. Ces engins ont été dotés d’une intelligence artificielle, ce qui les rend extrêmement redoutables pour les groupes de porte-avions d’attaque de l’ennemi. Opérant en "meutes", ces missiles peuvent percer d’importe quel bouclier antimissile ennemi, choisir les cibles principales et les détruire une par une.

    Enfin, le quatrième type est constitué par les sous-marins diesel. Ce sont des navires de la zone rapprochée. Cependant, ils ne sont pas moins dangereux. Ces unités sont du type Varchavianka ou Lada, un modèle plus récent. Ces submersibles peuvent utiliser comme armement aussi bien des missiles que des torpilles et des mines. A la différence de leurs prédécesseurs les sous-marins diesel de la Seconde Guerre mondiale, les navires modernes ont une autonomie deux fois plus grande. Et pour ce qui est de la furtivité ils surpassent tout ce qui se fait de mieux dans les autres marines du monde.

    En 2004, en présence du président Vladimir Poutine, deux croiseurs sous-marins nucléaires stratégiques du projet 667 du type Delfin n’avaient pas été en mesure de tirer des missiles balistiques basés en mer. Cet incident avait marqué un tournant dans la marine de guerre russe. Le ministère de la Défense a tiré les conclusions qui s’imposaient. Selon le premier vice-premier ministre, Sergueï Ivanov, 25% des 4.900 milliards de roubles (environ 188,5 milliards de dollars) destinés au réarmement des forces armées, 25% iront au renouvellement et à la modernisation de la Marine de guerre. Deux sous-marins nucléaires du projet 667BDRM ont été modernisés au cours de la seule dernière période. Deux autres sont en cours de réparation et de modernisation à Severodvinsk. Ils seront équipés d’une nouvelle installation hydroacoustique qui permettra aux submersibles de "voir et d’écouter", d’un nouveau dispositif anti-incendie et d’une meilleure protection des réacteurs nucléaires. Leur armement sera composé de nouveaux missiles stratégiques RSM-54 Sineva. A la différence du Skifa, il emporte non pas quatre, mais dix ogives autoguidées. Ce missile a une plus grande portée et un système de commande plus perfectionné.

    En été de l’année dernière un missile balistique intercontinental Sineva a été tiré depuis le sous-marin nucléaire Ekaterinbourg situé au point géographique du pôle Nord. Effectuer un tir de dessous la glace n’est pas facile. En raison de l’intersection des pôles magnétiques les instruments de navigation des bateaux et des missiles ne fonctionnent pas, les équipages doivent être soumis à une formation particulière. Par contre, sous l’épaisse couche de glace le sous-marin reste jusqu’au dernier moment invisible pour les satellites d’observation de l’ennemi. Grâce à cela on obtient l’effet de surprise et la riposte nucléaire de représailles ne peut plus être détournée.

    Trois sous-marins de quatrième génération sont actuellement en chantier : le Youri Dolgorouki, l’Alexandre Nevski et le Vladimir Monomakh, dit Vladimir Massorine. Par rapports aux submersibles de la génération précédente, ils seront techniquement et militairement beaucoup plus performants.

    Un autre sous-marin nucléaire d’attaque polyvalent du projet 885 du type Iassen sera prochainement mis à l’eau à Severodvinsk. Ce navire remplacera d’emblée plusieurs submersibles en dotation. Pour les spécialistes, son apparition créera une véritable révolution. De par sa furtivité, le Iassen surpasse le sous-marin nucléaire américain Seawolf. De plus, il sera beaucoup plus fonctionnel : son armement (plusieurs types de missiles de croisière et de torpilles) lui permettra de mener à bien toute une gamme de missions en mer et avec la même facilité pourchasser les porte-avions ennemis ou porter des frappes massives de missiles sur son littoral.

    Source: armees.com 

     

  • La collégienne juive "agressée" avait menti

    Le mensonge était trop gros... Kelly F. avait affirmé lundi avoir été agressée par trois voleurs "de type maghrébin et africain" à 17h30 dans l'escalier du métro Eglise de Pantin, à cause de sa religion. Mais l'agression de la jeune collégienne de 13 ans s'est révélée fausse. Elle est revenue ce mercredi sur ses propos.

    Entendue par les enquêteurs de la Sûreté départementale, l'adolescente a "livré plusieurs versions", pour finir par expliquer s'être "accidentellement blessée avec un grillage". "Elle n'a pas donné d'explication" à son mensonge.

    "Son récit était vraisemblable (mais c'était une pure affabulation), le signalement d'un des agresseurs poussé, mais des incohérences ont peu à peu surgi lors du dernier entretien avec elle", a reconnu le directeur du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. Les éléments de vidéo-surveillance qui avaient pu être exploités n'avaient pas corroboré les dires de l'adolescente.

    A quoi ses "agresseurs" auraient-ils pu voir qu'elle était juive? Portait-elle un bijou religieux visible? 

  • Cécilia Ciganer vagabonde en Suisse

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    La presse hexagonale est prête à officialiser la séparation du couple présidentiel. Les rédactions sont dans les starting-blocks. Les journalistes français attendent un communiqué de l'Elysée ou une déclaration de Cécilia Sarkozy pour faire leurs gros titres. «Les pages sont déjà», montées confirme le rédacteur en chef d'un grand magazine. L'info devait tomber vendredi, puis dimanche, puis rien.

    Deux nuits à la Réserve

    Les journalistes français ont traqué "la première dame de France" jusqu'à Genève où elle s'est, vérification faite, réfugiée il y a trois semaines. Protégée par ses gardes du corps, elle a effectivement passé deux nuits à l'hôtel la Réserve alors qu'enflait la polémique sur le rôle qu'elle avait joué lors de la libération des infirmières bulgares. Il n'est pas exclu qu'elle y soit retourné depuis ou qu'elle ait prévu d'y séjourner à nouveau. Ces derniers jours, en tout cas, elle n'était pas sur les bords du Léman mais à Londres.

    Ce n'est pas la première fois que Cécilia Sarkozy vient se mettre au vert à Genève. Est-ce suffisant pour donner corps à la rumeur qui enfle dans l'entourage présidentiel? Le Canard enchaîné a lâché hier que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, «a fait chercher dans les annales quels sont les présidents français ou étrangers qui ont divorcé» en cours de mandat.

    Des absences embarrassantes

    C'est que les absences de "la première dame de France" commencent à poser de sérieux problèmes aux services du protocole. On l'a vu aux Etats-Unis, où Cécilia a boudé la soirée chez les Bush en prétextant un mal de gorge. On l'a encore vu il y a quelques jours puisqu'elle a refusé de se rendre en Bulgarie où elle était pourtant très attendue.

    Les ennuis de couple du président français ne sont plus du domaine de la sphère privée. Pourtant, la presse française ne sait toujours pas comment les aborder. Une question d'éthique? Pas seulement. Les patrons de presse sont tous amis avec le président. Tant que l'info n'est pas officielle, elle n'existe pas. Cécilia Sarkozy et Nicolas Sarkozy ne vivent plus sous le même toit. Est-ce suffisant pour pouvoir parler de séparation? Quelques journaux commencent à s'y aventurer. Beaucoup attendent une «permission» élyséenne pour pouvoir l'écrire. D'autres spéculent encore sur un nouveau rabibochage de dernière minute.

    (La Tribune de Genève)

  • La Cité de l'immigration se visite le soir et en catimini!

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    Vraiment crépusculaire... e848e39d5aba2909772ee3f1520c06de.jpg
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    Cette Cité semble avoir aussi pour vocation la lutte contre l'antisémitisme à en juger par les caricatures de "La Libre Parole" *

    La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, c'était « son » projet. Jacques Chirac devait initialement s'y rendre aujourd'hui. Mais sa visite a été reportée « au début de la semaine prochaine », a annoncé, hier, son entourage.

    La raison de ce changement d'agenda n'a pas été précisée. Ses collaborateurs avaient expliqué par avance que l'ancien président souhaitait « manifester son intérêt pour un monument qu'il a voulu » mais en aucun cas « à prendre la parole sur des sujets d'actualité ». En plein débat sur le projet de loi sur l'immigration et sur les tests ADN, Chirac ne s'est pas encore exprimé. Venir à la Cité de l'immigration c'était offrir à la presse l'occasion de l'interroger sur le sujet et d'attiser la polémique, l'ancien chef de l'Etat n'appréciant guère ces tests ADN.

    Hier, l'institution a été inaugurée dans la discrétion. Seul membre du gouvernement présent : Christine Albanel, ministre de la Culture, s'est rendue sur place vers 19 heures et a visité seule le musée, toutes portes fermées...

    Les socialistes François Hollande et Bertrand Delanoë ont profité de leur venue au palais de la porte Dorée (Paris XIIe ) pour dire tout le mal qu'ils pensent du projet de loi. Le maire de Paris a condamné une politique gouvernementale « alimentant la tentation de faire de l'étranger un bouc émissaire ». Le premier secrétaire du PS a fustigé la droite qui a, selon lui, « raté deux occasions : l'inauguration de cette Cité et le projet de loi sur l'immigration ». Ironisant sur l'embarras au gouvernement, Hollande a en outre rendu un vibrant hommage à... Chirac ! Hier, du côté du gouvernement, l'heure était à l'apaisement après les sorties de Fadela Amara, qui avait jugé « dégueulasse » l'instrumentalisation de l'immigration. Propos qui avaient suscité un tollé dans la majorité, certains députés réclamant sa démission.

    François Fillon, a reçu la secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville Fadela Amara pour l'assurer de sa « confiance », puis Patrick Devedjian... Le secrétaire général de l'UMP, qui avait estimé que les propos de la secrétaire d'Etat « injuraient » les députés de la majorité, a annoncé ensuite qu'il allait « inviter Fadela Amara à un petit déjeuner à la direction de l'UMP ». « Nous parlerons parce que, finalement, le fond du problème est sans doute là : on ne se connaît pas assez », a-t-il ajouté.

    Mais qu'ils fassent donc connaissance, entre gens de l'anti-France!


    L'incident semble donc clos... Mais voilà que le président doit gérer ses propres amis : Enrico Macias, dans une interview à « 20 Minutes », espère que « Nicolas Sarkozy reviendra sur cette idée honteuse » des tests ADN...Il a confié (sur RTL matin) "que le président n'était pas d'ailleurs pas éloigné de cette vue..."

    Il ne manquait plus que le grain de couscous de Gaston Ghrenassia, dit Enrico Macias, le célèbre chanteur pied-noir d'origine juive.

     

     

    * La Libre Parole Illustrée fut un supplément hebdomadaire illustré du quotidien La Libre Parole fondé par Édouard Drumont (1844-1917), auteur du livre à succès La France Juive. La Libre Parole et sa version satirique s'emploient à dénoncer les scandales du Panama et des « Chemins de Fer du Sud ». La Libre Parole Illustrée comprend 220 numéros entre le 17 juillet 1893 et le 25 septembre 1897. Principal organe de diffusion d'images antisémites, antiparlementaires et nationalistes, il comprend une caricature hebdomadaire politique en Une, et diverses illustrations de mode ou d'humour,  des chroniques et des petites annonces en pages intérieures. La revue s'appuie sur quelques dessinateurs dont on retrouve la signature sur de longues périodes comme J. Chanteclair (alias Lucien Emery), Donville, Gravelle, H de Sta, Courtet et Maillotin. Elle fait appel à plus de cinquante illustrateurs et parmi eux, exceptionnellement, les célèbres Willette, Jacques Villon ou encore Charles Huard.

    (Source: WIKIPEDIA pour "La Libre Parole ")

     

     

     

  • La risée de la presse russe!

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    Le brun et le blond
    Nicolas Sarközy s'est attiré les moqueries de la presse russe jeudi au lendemain de sa première visite officielle à Moscou, qui n'a débouché sur aucun résultat concret, notent plusieurs journaux.

    "Sarkozy s'est réveillé et a vu la Place Rouge", ironise le journal Gazeta comme quasiment l'ensemble de la presse, le président français s'étant félicité devant Vladimir Poutine de s'être réveillé sur la Place Rouge, alors que l'hôtel dans lequel il avait dormi ne s'y trouvait pas! 

    "Cela fait très longtemps que j'avais envie de venir ici. Se réveiller sur la Place Rouge, ce n'est pas rien pour moi", avait déclaré M. Sarkozy en arrivant au Kremlin le lendemain matin...

    "On a commencé à se demander où le président Sarkozy avait bien pu se réveiller pour voir alors la Place Rouge", se moque même le journal d'opposition Kommersant, rappelant que l'hôtel National, où logeait M. Sarkozy, est certes proche de la Place Rouge mais que celle-ci n'est pas visible de ses fenêtres.

    "On peut voir la Place Rouge depuis la fenêtre du Mausolée (de Lénine, au milieu de la place). Mais le Mausolée n'a pas de fenêtre", ajoute-t-il.

    Inhabituellement féroce, la presse russe s'attache essentiellement à des détails comme les mimiques du président français, le fait qu'il ait tutoyé M. Poutine ou qu'il porte des chaussures à talonnettes.

    Elle note cependant aussi le pragmatisme de M. Sarkozy, soucieux de montrer que "l'amitié" franco-russe ne s'est pas arrêtée avec le départ de Jacques Chirac, son prédécesseur à l'Elysée, qui était un allié du président Poutine en Europe.

    "Le Kremlin et la vision de la Place Rouge lui ayant donné des ailes, Sarkozy a parlé lors de la conférence de presse du souhait des investisseurs français d'entrer dans le capital de Gazprom", le géant gazier russe, poursuit Nezavissimaïa Gazeta, titrant: "Rêves et fantaisies de Nicolas Sarkozy".

    Les déclarations du président Sarkozy sur Gazprom "constituent la principale sensation de la visite", écrit le quotidien économique RBK Daily, avant d'ajouter que "l'entrée du capital français dans le secteur énergétique russe n'est pas pour demain".

    "Les négociations à Moscou entre les présidents russe et français ont montré que les relations entre ces pays vont se construire sur des bases pragmatiques", écrit le journal des affaires Vedomosti.

    "Il n'y a eu aucun résultat", note-il cependant, évoquant l'absence d'annonces concrètes, sur l'Iran, le Kosovo ou la coopération économique.

    Le journal Izvestia, ouvertement pro-pouvoir, se moque pour sa part des "avances" du président Sarkozy à son homologue russe, et relève la froideur de ce dernier.
    Il a réussi à ridiculiser la France!


     

  • CLEARSTREAM : IMAD LAHOUD N'A JAMAIS RENCONTRE VILLEPIN

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    Imad Lahoud

    Personnage clé de l'affaire Clearstream, Imad Lahoud est soupçonné d'avoir fait figurer sur des listings informatiques les noms de plusieurs personnalités du monde politique. Ces faux documents les désignaient comme détenteurs de comptes bancaires secrets.

    Dominique de Villepin, mis en examen notamment pour « complicité et dénonciation calomnieuse » dans le dossier Clearstream, du nom d'une chambre de compensation dans laquelle des personnes ont été accusées (à tort) de détenir des comptes occultes, est entendu aujourd'hui à nouveau par les juges d'Huy et Pons. Les magistrats veulent savoir si l'ancien Premier ministre n'a pas voulu déstabiliser Nicolas Sarkozy dans ce dossier, et s'il n'était pas en relation avec le falsificateur présumé des listings Clearstream, l'homme d'affaires et informaticien Imad Lahoud. Ce dernier nie être l'auteur des CD-Rom comportant les noms de personnalités politiques soupçonnées de disposer de comptes bancaires occultes. Documents qui se sont révélés être des faux. Il nous livre sa version des faits.

    Avez-vous rencontré Dominique de Villepin ?

    Imad Lahoud. Non, nous ne nous sommes jamais rencontrés comme la rumeur le laisse entendre. Ce sont de pures élucubrations. Les policiers n'ont trouvé aucune trace de conversation ou de contact entre lui et moi.


    Un témoin a pourtant expliqué que Dominique de Villepin était intervenu pour vous rendre service.

    C'est faux. Je ne connais pas les motivations de François Gontier (président de l'entreprise Duc). Il a expliqué à la justice que Dominique de Villepin était intervenu pour obtenir une place au lycée français de Beyrouth pour ma nièce. Les vérifications de la police ont une nouvelle fois prouvé que tout ceci était faux.

    François Gontier dit que Dominique de Villepin a aidé votre épouse à travailler dans un ministère ?

    Ma femme, inspectrice des finances, a été recrutée au cabinet de Philippe Douste-Blazy (à l'époque ministre des Affaires étrangères). Elle avait été recommandée par son ancien patron Eric Woerth (actuel ministre du Budget) et non pas par Dominique De Villepin. Je dois dire qu'en pleine tourmente de l'affaire Clearstream l'année dernière Philippe Douste-Blazy nous a invités, ma femme, mes enfants et moi-même, à passer un week-end à Toulouse. C'était très gentil de sa part. Cela m'a permis de penser à autre chose. Mais je vous précise qu'avant ce week-end je n'avais jamais rencontré Philippe Douste-Blazy.

    Comment expliquez-vous que vous faisiez partie, comme l'ancien Premier ministre, « du club des Blackberry » ?

    Jean-Louis Gergorin (ex-vice président d'EADS, considéré comme le corbeau dans l'affaire) était terriblement paranoïaque. Il enquêtait sur la mort de Jean-Luc Lagardère depuis des semaines. Il pouvait débarquer chez moi à 22 heures, faire couler l'eau dans ma salle de bains et me parler à voix basse de peur d'être écouté par des oreilles indiscrètes. Il vivait encore en pleine guerre froide. Dans un souci de discrétion, Jean-Louis Gergorin avait donc distribué des téléphones « Blackberry » à une dizaine de personnes dont le général Rondot (ancien conseiller spécial du ministre de la Défense). J'en avais reçu un. Dominique de Villepin aussi. Mais cela, je ne le savais pas.

    Vous aviez des contacts avec les renseignements généraux ?

    J'ai effectivement rencontré une dizaine de fois Brigitte Henry (ancienne fonctionnaire des renseignements généraux). Elle est venue dîner chez moi avec sa mère. Elle voulait adopter un enfant au Liban. J'ai même organisé un déjeuner entre Gergorin et Brigitte Henry car elle cherchait du travail à l'époque. J'étais en revanche très proche de François Casanova, un commandant des RG, décédé aujourd'hui. Nous nous voyions souvent. On parlait de tout et de rien. Brigitte Henri et François n'ont jamais eu aucun rôle dans l'affaire Clearstream.

    Etes-vous l'auteur des faux fichiers ?

    Non. Des éléments apparaîtront bientôt dans le dossier. Ils révéleront qu'une personne a falsifié les listings sous la dictée de Jean-Louis Gergorin.

    Etes-vous le scribe ?

    Non. Je pense plutôt que Gergorin a employé pour cela un cabinet d'intelligence économique.

     

  • Justice est faite - 30 ans plus tard

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    Jean-Maurice Agnelet, l'assassin d'Agnès Le Roux 
    La cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône a condamné jeudi Jean-Maurice Agnelet à vingt ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa maîtresse Agnès Le Roux, héritière d'un casino de la Côte d'Azur disparue depuis 1977, à l'âge de 29 ans.

    La Cour, à la majorité des dix voix, a reconnu Jean-Maurice Agnelet coupable de meurtre avec préméditation et a suivi les réquisitions de l'avocat général Pierre Cortès.

    "La cour vous condamne à la peine de vingt années de réclusion criminelle", a déclaré le président, ordonnant un mandat de dépôt.

    Jean-Maurice Agnelet, 69 ans, a gardé un visage impassible à l'énoncé du verdict. La famille Le Roux a accueilli la sentence avec émotion. La mère d'Agnès, Renée Le Roux, et ses autres enfants, les larmes aux yeux, se sont embrassés.

  • "Shibboleth", l'étrange crevasse de la Tate Modern de Londres

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    La crevasse "Shibboleth"
    La crevasse qui est "apparue" cette semaine dans le sol en béton de la Tate Modern de Londres a fait trois premières victimes, a annoncé mercredi la direction du musée.

    Trois personnes qui s'étaient approchées trop près de la crevasse - une installation de l'artiste colombienne Doris Salcedo- ont trébuché lundi soir et ont dû recevoir des soins du personnel du musée.

    "Ils ont été pris en charge immédiatement par le personnel de sécurité du musée qui a reçu une formation de secourisme mais ils n'ont pas été sérieusement blessés", a indiqué une porte-parole du musée à l'AFP.

    La Tate Modern a inauguré lundi une nouvelle installation dans le vaste Turbine hall qui consiste en une crevasse de 167* mètres de long symbolisant la fracture entre les Blancs et le reste de l'humanité, selon l'artiste.

    Le musée met en garde contre les risques encourrus à visiter cette installation dans un dépliant consacré à l'oeuvre, mais ne prévoit pas d'installer de barrières de sécurité qui pourraient nuire à la perception de l'oeuvre.

    L'installation, baptisée "Shibboleth" est "un espace négatif. Il évoque le trou de l'Histoire qui marque la différence sans fond qui sépare les Blancs des non-Blancs", a indiqué lundi l'artiste qui vit à Bogota, lors de la présentation de son oeuvre.

    Quelque 23.000 personnes ont visité l'installation de Doris Salcedo au cours des deux premiers jours où cette oeuvre était visible gratuitement par le grand public.
    Pour en savoir davantage sur "Shibboleth", mot hébreu, cliquez sur ce lien:
    * 167 est un nombre premier, ce qui doit avoir une signification ésotérique ou kabbalistique?
     

  • Le Musée du Crépuscule...

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    Il a fallu plus de quinze ans pour qu'elle voie le jour. La Cité nationale de l'histoire de l'immigration ouvre aujourd'hui à Paris. Films, photos, sons retracent l'arrivée en France, depuis le XIXe siècle, de ces hommes, femmes et enfants venus d'ailleurs... Un site pensé sous la gauche( Jospin) et créé par la droite (Chirac),  une Cité née du rêve d'un fils d'immigré algérien, Zaïr Kedadouche (devenu inspecteur général de l'Education nationale).

    "Ces exilés se sont retroussé les manches dans les mines du Nord, sont morts pour la nation lors des guerres mondiales, ont fait tourner les usines dans l'Hexagone des Trente Glorieuses ou ont mis au monde Michel Platini, Zinedine Zidane et Nicolas... Sarkozy." Et les Français racistes les regardaient travailler en se tournant les pouces, tandis que les troupes d'Outre-Mer (film: Indigènes!) sauvaient la patrie! Que de contre-vériés haineuses!

    Ils sont surtout venus pour ne pas crever de faim dans leurs villages ou leurs bleds, ou encore pour échapper à la justice de leur pays. Ils ne sont pas venus par amour de la France, ni "importés" par la République comme ON veut le faire croire aux enfants et aux ignorants,  ils sont venus chez nous contraints et forcés par la nécessité de survivre, eux et leur nombreuse famille. Ils devraient dire merci à la France qui les a généreusement accueillis dans leur détresse au lieu de la critiquer sans cesse ou même de cracher sur notre Patrie. D'où ils venaient, il n'y avait pas de pain, pas de travail, pas d'écoles, pas d'hôpitaux, pas d'aides sociales, pas de retraites, il n'y avait aucun avenir possible pour les plus démunis. Que les descendants d'immigrés s'en souviennent! La mémoire de l'Immigration n'est pas à sens unique.

    Il vaudrait mieux d'ailleurs parler des vagues successives d'immigration plutôt que de l'Immigration: il y a eu en effet différents types d'immigrants sur le territoire français. Les immigrés venant des pays d'Europe, d'origine chrétienne, en particulier les Polonais et les Italiens, puis les Espagnols et les Portugais, se sont très rapidement intégrés et ont été respectueux des lois de la République laïque. Il n'en va pas tout à fait de même, qui pourrait le nier, avec les immigrés et enfants d'immigrés de la dernière génération en provenance de pays musulmans, ex-colonies françaises, Maghreb ou Afrique sub-saharienne, qui sont issus d'autres cultures religieuses et sociales que celle d'Europe. Ils rencontrent des problèmes d'intégration dans la communauté nationale, même si celle-ci s'efforce de respecter leurs différences. N'oublions pas non plus l'immigration chinoise, qui augmente chaque année...

    "Ils ont été accueillis les bras ouverts ou ont subi les replis xénophobes, refoulés parfois jusque dans leur pays d'origine. Intégrés ou exclus, alimentant souvent les fantasmes de « l'étranger qui fait peur », les immigrés et leurs enfants ont marqué l'histoire de France depuis deux siècles. La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, qui ouvre ses galeries aujourd'hui au palais de la porte Dorée à Paris (XIIe), entend « faire connaître et reconnaître l'apport » à notre pays de ces gens venus d'ailleurs."


    "C'est une inauguration discrète qui s'annonce, sans le chef de l'Etat, ni Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale, passé le découvrir en catimini lundi. Voulue par Sarkozy, la création de ce portefeuille avait d'ailleurs provoqué la démission au printemps de huit universitaires de renom des instances de ce lieu de mémoire. L'ancien président, Jacques Chirac, qui avait porté le projet lorsqu'il était à l'Elysée, viendra toutefois le visiter demain. Pour le reste, le contexte politique ne se prête guère aux grandes cérémonies officielles. La mise en lumière du musée intervient en pleine polémique sur le projet de loi de Brice Hortefeux, et surtout ses amendements concernant les tests ADN pour les candidats au "regroupement familial" (ou tribal!)"

    "Dernier tollé en date hier, lorsque l'ex-socialiste Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, a jugé « dégueulasse » d'« instrumentaliser l'immigration » avec les tests ADN."

     "Conçue comme outil culturel et éducatif, boudée pour l'heure par les sommets de l'Etat, cette cité est encore rattrapée par la politique. Ce matin, elle va servir de tribune au maire de Paris (PS), Bertrand Delanoë, qui a prévu d'y tenir un discours « très critique » sur l'actuelle gestion gouvernementale de l'immigration."

    Maintenant, nous attendons les Turcs, asiates et islamistes...

     

  • "UNE MISSION PRIMORDIALE"

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    Guy Parayre
    Le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Guy Parayre, demande aux gendarmes d'intensifier la lutte contre l'immigration irrégulière dans une note adressée aux 22 commandants de région de métropole, a-t-on appris mercredi à la direction de la gendarmerie.

    L'Humanité publie mercredi le texte de la copie (datée du 7 septembre) de cette note, adressée pour information au préfet de police de Paris et aux préfets des 22 régions administratives de métropole.

    Dans cette note à ses 22 commandants de région de gendarmerie, le général Parayre souligne qu'"au terme des premiers mois de l'année, 67 groupements (échelon de commandement au niveau du département) de 17 régions sont en deçà de leurs objectifs annuels". Le directeur de la gendarmerie ajoute que la "lutte contre l'immigration irrégulière, sous tous ses aspects, doit constituer un réel axe d'effort et donner lieu à l'élaboration de véritables plans d'action".

    Le général Parayre demande notamment la mise en place, au niveau des groupements de gendarmerie, de "cellule de lutte contre l'immigration irrégulière" composée de gendarmes "ayant une compétence et une motivation dans ce domaine". "Les contacts avec les bureaux des étrangers des préfectures, les inspections du travail et les organismes et bailleurs sociaux devront être particulièrement recherchés", écrit le patron de la gendarmerie.

    Il souhaite également l'intensification de la surveillance des axes de circulation routiers et ferroviaires et un "effort particulier" dans le domaine de la lutte contre le travail illégal des étrangers en situation irrégulière. Le directeur de la gendarmerie écrit par ailleurs "qu'il pourra être fait appel, en substitution des gendarmes mobiles, au concours de réservistes, retraités de l'arme, et de gendarmes adjoints volontaires, confirmés dans l'emploi", pour des escortes d'"étrangers en situation irrégulière (Esi) à partir des centres de rétention administrative (CRA)".

    Dans ce cas, ces réservistes "devront toutefois être systématiquement placés sous les ordres d'un sous-officier d'active", précise le général dans sa note. L'appel éventuel à des réservistes a pour "objectif, explique le directeur de la gendarmerie, de libérer les unités territoriales (brigades, groupements) de ces déplacements consommateurs de moyens et de personnels et de leur permettre ainsi de réorienter leur activité missionnelle dans le domaine de la lutte contre l'immmigration irrégulière".

    La gendarmerie fait régulièrement appel à sa réserve opérationnelle, qu'il s'agisse de retraités ou de gendarmes adjoints volontaires, pour la renforcer dans certaines de ses missions (transfèrements de détenus condamnés ou en détention provisoire, participation au service d'ordre de grands rassemblements tels des concerts géants ou le Tour de France).

    Le général Parayre demande à ses commandants de région de "formuler" auprès de la direction générale "les besoins supplémentaires que vous estimeriez nécessaires pour l'accomplissement de cette mission primordiale".
    Nous espérons qu'ON ne mettra pas de bâtons dans les roues du général Guy Parayre. Il n'est que temps en effet de lutter contre l'immigration irrégulière, bien que le temps perdu ne se rattrape jamais...