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sarközy - Page 2

  • Renforcement de la présence militaire française en Afghanistan

    "Sarközy notre président guerrier et se donnant de plus en plus des allures napoléoniennes renforcerait notre présence militaire en Afghanistan selon le « Times ». Décision que notre bouillant président devrait annoncer lors du prochain sommet de l’OTAN de Bucarest le 2 avril 2008.

    Nous nous imaginons la satisfaction de cette organisation internationale guerrière et coloniale et surtout celle des USA qui sont en train de perdre pied face à la résistance afghane qui refuse l’occupation de son pays. Sarközy veut leur faire un cadeau en envoyant de jeunes Français se faire tuer dans un combat d’occupation d’une terre étrangère.

    Nous sommes également étonnés d’apprendre par la presse d’outre-manche une décision qui devrait nous concerner en premier lieu.Est-ce la nouvelle démocratie sarkozienne qui préfère nous apprendre par la presse anglaise des décisions qu’il prend sans nous consulter en essayant de nous mettre devant le fait accompli?Est-ce la nouvelle façon de faire de la politique de proximité ?Est-ce cela la nouvelle sarkomanie : envoyer nos jeunes se faire tuer pour satisfaire des vœux de l’OTAN et des USA ?

    Un nouveau bataillon, d’un millier d’hommes accompagné d’un paquet de forces spéciales devrait bientôt partir pour lutter contre les « Taliban » J’aimerais bien qu’on me dise comment reconnaître un « Taliban » lors de bombardements de villages ou de massacres de population comme cela se pratique souvent en Afghanistan ? Ont-ils une couleur spéciale ou bien portent-ils un insigne ou une écriture sur le front ?

    Nous rappelons qu’il y a déjà 2200 soldats français engagés sur le théâtre d’opérations afghan alors que les Afghans ne nous jamais rien fait.

    Ce renforcement du contingent français a été mis à l’ordre du jour du sommet franco-britannique qui aura lieu cette semaine à Londres. Nous devons exiger un référendum d’initiative populaire afin de faire savoir que nous sommes en désaccord avec cette décision de notre bouillant président.

    Le peuple Afghan ne nous a jamais rien fait.
    L’ancien président Jacques Chirac a refusé de s’engager dans la guerre de colonisation de l’Irak, le nouveau doit nous dégager de celle de l’Afghanistan."
    (Source: Voxnr - 24 mars 2008)
    Sarközy ne sait rien refuser à l'OTAN! Il s'agit de préparer les Français à une guerre contre l'Iran et d'amasser des troupes... De toute manière, avec Sarközy, c'est la volonté américaine et israélienne qui triomphera! Référendum ou pas.

  • POLITIQUE FRANCAISE: Sarközy retire sa plainte pour le SMS...

    Nicolas Sarközy a retiré sa plainte contre le Nouvel Observateur dans l'affaire du SMS présumé, ouvrant la voie à un classement du dossier, mais le journaliste maintenait mercredi "l'authenticité" de son information.

       Le chef de l'Etat avait déposé le 7 février 08 une plainte pour "faux, usage de faux et recel" contre le site internet du Nouvel Observateur (nouvelobs.com), selon lequel il aurait envoyé à son ex-épouse Cécilia, huit jours avant son mariage avec Carla Bruni le 2 février, le SMS suivant: "si tu reviens, j'annule tout".

    Cette plainte, la première déposée contre un média par un président de la Ve République en exercice, a entraîné le lendemain l'ouverture d'une enquête préliminaire sous la houlette du parquet de Paris.

    L'affaire avait suscité un vif débat sur le traitement par la presse de la vie privée des personnalités, en particulier s'agissant de Nicolas Sarkozy, dépeint par certains en "président people".

     "Désormais, l'affaire du SMS est close, mon mari vient de retirer sa plainte contre le Nouvel Observateur après la lettre d'excuse qu'Airy Routier m'a adressée", annonce Carla Bruni-Sarközy dans une tribune publiée dans Le Monde daté de jeudi, intitulée "Halte à la calomnie!".

    Le parquet de Paris a confirmé avoir reçu mercredi un courrier de l'avocat du chef de l'Etat, dans lequel il indique que M. Sarközy "n'entend plus maintenir sa plainte". Une démarche qui devrait entraîner "un classement sans suite", selon une source judiciaire.

    Confirmant s'être excusé "à titre personnel" auprès de la nouvelle épouse du président, le journaliste du Nouvel Observateur a cependant de nouveau défendu "l'authenticité" de son information.

    "Je n'ai jamais mis en cause l'authenticité du SMS. Je maintiens totalement ma position là-dessus", a expliqué Airy Routier à l'AFP, en assurant que la "plainte d'intimidation" du chef de l'Etat "ne tient pas debout devant la justice".

    M. Airy Routier, entendu par les policiers fin février comme témoin, avait indiqué avoir écrit son article sur la foi d'informations "verbales fiables", admettant ainsi qu'il n'avait pas eu entre les mains le SMS controversé.

    Au cours de l'enquête, l'ex-"première dame" Cécilia Ciganer-Albeniz, restée silencieuse depuis le début de l'affaire, a affirmé de son côté, devant les policiers début mars, ne pas avoir reçu ce message de Nicolas Sarközy.

    Dans un court article publié mercredi sur son site internet, la direction du Nouvel Observateur "prend acte" du démenti de l'ex-épouse du président de la République et reconnaît une nouvelle fois que l'article concernant le SMS "n'aurait jamais dû être publié sur (son) site".

    Mais la direction de l'hebdomadaire souligne qu'"à ses yeux", la "bonne foi de son journaliste reste entière".

    Un point de vue vigoureusement réfuté par Carla Bruni-Sarközy qui, dans Le Monde, attaque Airy Routier et le magazine.

    "Ce qui est malhonnête et inquiétant dans cet épisode, c'est qu'à aucun moment l'information n'a été vérifiée, recoupée, validée", s'indigne la chanteuse, en épinglant les "ragots" et les "quelqu'un m'a dit" (titre d'un de ses morceaux).

    "Est-ce l'avenir des contre-pouvoirs que de cracher en l'air avant d'être rappelés à l'exigence élémentaire de probité?", assène-t-elle encore.

    La nouvelle "première dame" défend à cette occasion l'attitude de son mari dans ce dossier. Il "ne s'en prend pas à la liberté de la presse" mais "protège" la "liberté de chacun", affirme-t-elle.

    Mais de quoi se mêle-t-elle? De la liberté de la presse française?

  • Le discours de Sarközy sur la "mémoire"

    Nicolas Sarközy a exalté lundi après-midi le souvenir des anciens combattants de la Grande guerre en affirmant qu'il «est de notre devoir que, par-delà l'Histoire, la mémoire demeure malgré tout vivante», lors d'une cérémonie aux Invalides.

    «Il est de notre devoir que, par-delà l'Histoire, la mémoire demeure malgré tout vivante. C'est un devoir national, c'est un devoir humain.

    On ne construit pas son avenir en oubliant son passé, mais en l'assumant et en le surmontant», a déclaré le chef de l'Etat.

    «Mais le souvenir est fragile quand la mort est passée», a-t-il poursuivi en évoquant la disparition du dernier poilu français, Lazare Ponticelli, décédé la semaine dernière à l'âge de 110 ans.

    «En cet instant, dans toute la France, la pensée de chacun se tourne vers ces femmes et ces hommes qui nous ont appris la grandeur du patriotisme qui est l'amour de son pays et  la détestation du nationalisme qui est la haine des autres».

    «Et par-delà le silence de la mort, ils nous parlent encore au nom de ce qu'ils ont enduré. Ils nous disent que la compréhension, le respect et la solidarité humaine sont les seuls remparts contre la barbarie qui, à chaque instant, si nous n'y prenons pas garde, peut menacer à nouveau de submerger le monde. Nous ne les oublierons jamais».

    Le président de la République a souligné que l'hommage rendu à Lazare Ponticelli et aux poilus de la Grande guerre «n'est pas un hommage rendu à la guerre».

    «C'est un hommage à ceux qui l'ont faite, marins, aviateurs, cavaliers, artilleurs, fantassins, civils, en souffrant et en risquant leur vie pour l'amour de leur patrie et pour l'idée qu'ils se faisaient de ce qu'ils lui devaient, pour l'idée qu'ils se faisaient de la liberté, de l'honneur et du courage».

    «Au milieu de circonstances tragiques qui les dépassaient, pris dans un engrenage fatal dont aucun n'était individuellement responsable, ils n'ont pris les armes au fond que pour une seule raison: parce qu'ils préféraient mourir en hommes libres plutôt que de vivre en esclaves», a insisté le président.

    «Ce qu'ils ont fait, c'est plus qu'on ne pouvait demander à des hommes et ils l'ont fait. Trente ans plus tard, aux Glières où j'irai me recueillir demain, une poignée d'hommes allaient eux aussi faire le sacrifice de leurs vies en proclamant: vivre libre ou mourir !».

    «Jeunesse de France, souvenez-vous toujours de ce que vous devez aux femmes et aux hommes qui furent si grands dans l'épreuve et dans le malheur !».

    (le Parisien 17 mars 2008)

    Honteuse récupération de la mémoire des combattants de la Grande guerre! Oser déclarer que "le nationalisme était la haine des autres" et l'opposer au patriotisme... Assimiler le sentiment d'appartenance à une nation au racisme et à la haine des autres! Se servir de la mort du dernier Poilu pour faire passer ce message anti-France: cela montre l'homme qu'il est, dépourvu de tout respect pour les morts et les héros, qui n'ont pas besoin d'un Sarközy pour "exalter" leur mémoire!

  • Une belle claque pour Sarközy et l'UMP!

    Dimanche à 18 heures, François Fillon s'est rendu à l'Elysée pour analyser avec  Nicolas Sarközy les premières remontées du terrain. Les deux hommes ont pris connaissance de la réalité  : l'UMP n'a pas réussi à remobiliser son électorat dans l'entre-deux-tours et subit ce soir une lourde défaite. Les appels à la mobilisation et les nombreux déplacements de François Fillon la semaine dernière n'auront pas suffi à éviter ce dimanche "un vote sanction", comme l'a qualifié ce soir sur TF1 Ségolène Royal. Au contraire, François Fillon a affirmé qu'il était "malvenu de tirer de ce scrutin des leçons nationales", estimant que le vote des Français ne devait pas être "instrumentalisé". Au nom du MoDem, François Bayrou a exprimé un "regret" après sa défaite à Pau, évoquant  une "instabilité politique" qui nécessitait de "construire un centre fort". 

    Selon les résultats connus à 21h45, la gauche parvient à faire basculer dans son camp 14 villes de plus de 30 000 habitants, ce qui fait dire à François Hollande qu'elle devient un "contre-pouvoir" local.  Selon François Hollande, le parti a dépassé "l'objectif" que lui-même avait fixé de conquérir "30 villes de plus de 20.000 habitants ". Au niveau national, la gauche aurait recueilli 49,5% des voix, contre 47,5% à la droite, selon une estimation.
     
    Selon les estimations TNS-Sofres/Logica pour TF1, l'UMP subit ce soir de lourdes pertes lors de ce second tour des municipales : 
     
    - A Amiens, Gilles de Robien perd son fief, face au socialiste Gilles Demailly (56% contre 44% selon TNS-Sofres/Logica). Maire depuis 1989, l'ancien ministre de l'Education de Dominique de Villepin s'était déjà fait devancé au premier tour par le candidat socialiste, avec 38,88% des voix contre 41,37% pour Gilles Demailly. Avec 55% de participation seulement, Amiens avait été, au premier tour, la ville de France de plus de 100 000 habitants où l'abstention avait été la plus forte.

    - A Toulouse, la liste UMP-MoDem de Jean-Luc Moudenc est battue par le socialiste Pierre Cohen, selon une estimation TNS-Sofres/Logica avec 49% contre 51% pour la gauche.
     
    - A Reims, la campagne avait été serrée mais la défaite est sans appel pour Catherine Vautrin qui portait les couleurs de l'UMP: elle est écrasée par la socialiste Adeline Hazan (56% contre 44%).  
     
    - A Caen, la gauche avait raison d'y croire La liste d'union de la gauche menée par le socialiste Philippe Duron à Caen a remporté l'élection municipale au second tour avec 56,26% des suffrages, selon des résultats définitifs communiqués par la mairie. Cette ville n'a jamais été gérée par la gauche. Elle était jusqu'à présent gérée par Brigitte Le Brethon (UMP).
     
    - A Angers, le maire sortant PS Jean-Claude Antonini aura sans doute bénéficié de bons reports de voix d'extrême-gauche puisque il réussirait à conserver sa ville, face à Christophe Béchu, un UMP qui avait fait alliance avec le MoDem.  
     
    - A Pau, François Bayrou est battu d'extrême justesse par la candidate de gauche, selon TNS-Sofres/Logica, avec 39% des suffrages contre 39,5% pour Martine Lignières-Cassou.  
     
    - A Périgueux, le second tour s'annonçait périlleux pour Xavier Darcos, il tient toutes ses promesses. Selon les premières estimations TNS-Sofres/Logica pour TF1, le maire UMP sortant est battu par le socialiste Michel Moyrant avec 49,5, contre 50,5.  

    - A Paris 5e, Jean Tiberi et la PS Lyne Cohen-Solal seraient à égalité avec 44% des suffrages, selon TNS-Sofres/Logica.

    - A Metz, le candidat de droite Jean-Marie Rausch est battu par la gauche qui n'avait pas gérée la ville depuis 1848.

    - Au Havre, le maire UMP Antoine Rufenacht conserverait sa ville avec 54,7% des voix.

    (LCI.fr -16 mars 2008)

  • Sarközy drague l'électorat "populaire" à Toulon

    Nicolas Sarközy le jure : il n’était pas en campagne hier mardi à Toulon, sa seule sortie en province de la semaine, à cinq jours d’un second tour mal engagé pour l’UMP. « Le président de la République n’a pas à 's’impliquer' dans les élections municipales. Il ne s’agira pas dimanche prochain de décider de la politique de la nation », a-t-il assuré, avant de consacrer cinq minutes au scrutin au beau milieu d’une cérémonie de naturalisation de nouveaux Français à la préfecture du Var. Ce n’était donc pas pour « s’impliquer » que le chef de l’Etat avait choisi l’ancienne place forte du Front national pour ressortir des placards le thème favori de Jean-marie Le Pen: l’immigration. Pas d’annonce de nouvelles mesures, juste une piqûre de rappel de ses propositions phares : « la France ne peut pas accueillir tout le monde », a-t-il tempêté, paraphrasant Michel Rocard. « Les quotas, moi, je suis pour », a-t-il poursuivi, renouant avec ses accents décomplexés de la campagne présidentielle, ou encore « l’identité (nationale) n’est pas une pathologie », citant l’anthropologue Claude Lévi-Strauss.


    « Toulon ne sera pas une ville laboratoire pour la politique de M. Hortefeux ! »


    Dans son entourage, on reconnaît qu’il s’agit d’un clin d’oeil appuyé à un électorat « populaire », ­ comprendre celui qui vote très à droite ­ qui a tendance à fuir vers le FN après avoir voté Sarkozy le 6 mai. « C’est un message à destination des électeurs du FN », lâche sans complexe un conseiller. Sarközy lui-même ne s’en est pas caché : « Il faut parler des sujets qui préoccupent les Français. » Les électeurs d’extrême droite pourraient faire pencher la balance en faveur de Jean-Claude Gaudin à Marseille et de Christian Estrosi, secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-mer, à Nice. Deux villes fort opportunément situées à équidistance de Toulon, où le maire Hubert Falco a été réélu au premier tour avec un score écrasant de 65,2 %.


    Mais cette chasse aux voix d’extrême droite n’est pas du goût de tout le monde. « Toulon ne sera pas une ville laboratoire pour la politique de M. Hortefeux ! » a hurlé un homme âgé, vite maîtrisé par la sécurité, à l’arrivée du président et de son ministre de l’Immigration au palais Neptune. C’est toujours sans « s’impliquer » dans la campagne que Sarkozy a également « félicité » ses treize ministres déjà élus en y voyant un « encouragement », et qu’il a appelé les Français à la mobilisation « civique » après le piètre taux de participation de dimanche (66,54 %). Selon les experts électoraux de l’UMP, ce sont d’abord les électeurs de droite qui ont boudé les urnes.
    Enfin, seuls les esprits chagrins auront vu un message électoral dans la promesse qu’a faite hier le président de « tirer les leçons » du scrutin. « Le peuple aura alors parlé, je tiendrai naturellement compte de ce qu’il aura exprimé », a-t-il assuré, sibyllin.
    Dans son entourage, on laisse entendre qu’il pourrait « réajuster » sa politique en fonction des résultats. Sarkozy devrait en dire plus la semaine prochaine. Il a déjà programmé deux déplacements, au plateau des Glières et à Cherbourg.

    (Le Parisien - 12 mars 08)

  • Le SMS: vérité officielle et vérité vraie...

    Le parquet a désormais le choix entre une demande de supplément d'enquête, un classement sans suite ou le renvoi en correctionnelle du journaliste du Nouvel Obs Airy Routier après que Cécilia Ciganer eut démenti avoir reçu de son ex-époux un SMS lui demandant de reprendre la vie conjugale.

    Nicolas Sarközy avait déposé le 7 février une plainte pour «faux, usage de faux et recel» contre le site internet du Nouvel Observateur, nouvelobs.com, selon lequel le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse, huit jours avant son mariage avec Carla Bruni le 2 février, un SMS indiquant: «si tu reviens, j'annule tout». Il s'agit de la première plainte pénale déposée par un président en exercice de la Ve République contre un média.


    L'ex-épouse de Nicolas Sarközy, qui était restée (curieusement) silencieuse depuis le début de cette affaire, a assuré vendredi devant les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) ne pas avoir reçu ce SMS du chef de l'Etat. Le parquet de Paris, qui attend la transmission par la police des procès verbaux d'audition de l'ancienne Première dame, a désormais trois possibilités.

    «Le parquet peut décider de poursuivre les investigations en demandant un supplément d'information», a expliqué une source judiciaire. «Il peut aussi considérer qu'il dispose de suffisamment d'éléments pour renvoyer M. Routier devant le tribunal correctionnel», a ajouté cette source. Enfin, le parquet de Paris peut au contraire estimer qu'il n'y a pas assez d'éléments probants et classer sans suite cette affaire.

    Interrogée par l'AFP, l'avocate de Cécilia Ciganer-Albeniz, Me Michèle Cahen, n'a pas souhaité faire de commentaire. Le conseil de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, n'a pu être joint. Airy Routier, qui a lui aussi été entendu par les policiers le 21 février comme témoin sur l'origine de son information et sa manière de travailler, a déclaré, samedi sur RTL, qu'il «prenait acte» des déclarations de Mme Ciganer-Albeniz.

    «On a maintenant une vérité officielle... Moi j'ai la mienne, chacun tranchera», a ajouté le journaliste. «J'ai confiance en mes sources, à mon avis, ce n'est pas parce que c'est une vérité officielle que c'est la vraie vérité mais je me garderais bien maintenant d'aller à l'encontre d'une telle vérité officielle», a-t-il commenté. M. Routier avait déclaré aux policiers avoir écrit son article sur la foi d'informations «verbales fiables», reconnaissant ainsi qu'il n'avait pas eu entre les mains le SMS controversé.

    En cas de demande de supplément d'information, les enquêteurs disposent de moyens techniques limités pour prouver que le SMS est un faux. Selon des spécialistes en téléphonie interrogés par l'AFP, la traçabilité des messages SMS est limitée au moment supposé de son envoi mais pas à son contenu, sauf si les communicants sont à ce moment-là placés sur écoute.

    Toutefois, selon un opérateur en téléphonie qui a requis l'anonymat, la récupération de données est possible dans un temps limité. Le contenu peut ainsi être retrouvé dans un délai allant jusqu'à 15 jours, ce qui dans le cas présent rendrait toute expertise impossible. La date présumée d'envoi du SMS, s'il a existé, remonterait en effet à huit jours avant le mariage du président, soit au 25 janvier.

    Reste l'expertise du téléphone portable du président, mais elle est peu envisageable, M. Sarközy étant protégé par son mandat de tout acte de procédure judiciaire. Ou de celui de son ex-épouse.

  • Sarközy se cache derrière Fillon pour tromper les Français

    Nicolas Sarközy zappe les municipales

    Nicolas Sarközy  boude décidément les municipales. Grand absent de la campagne, le chef de l’Etat a reporté à la dernière minute une réunion de l’équipe dirigeante de l’UMP prévue lundi matin à l’Elysée pour décortiquer le premier tour. Et mardi, le petit déjeuner hebdomadaire des ténors de la majorité aura lieu à Matignon, pas à la présidence.
    Fillon au charbon Selon ses proches, il n’a pas non plus l’intention de commenter les résultats avant mardi, où il sera en déplacement en province.
    « Le président se place volontairement au-dessus de la mêlée. Il est passé à l’étape suivante. C’est le Premier ministre qui va au charbon », analyse un de ses conseillers. La preuve : c’est François Fillon qui recevra dimanche soir les leaders de la majorité à Matignon et qui se chargera de réagir à chaud aux résultats. Autre signe du mutisme présidentiel : aucun communiqué n’est parti hier de l’Elysée pour annoncer à la presse le vote de Sarközy dimanche matin dans le VIIIème arrondissement de Paris.

    Contrairement à Fillon, qui a déjà convoqué photographes et caméras dimanche à 11 heures à la mairie de Solesmes, dans la Sarthe…
    (Le Parisien - 8 mars 08)

  • On ne change pas une équipe qui perd

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      Ces derniers jours, il était évoqué ici ou là un simple "réajustement" de l'équipe ministérielle. Nicolas Sarközy le confirme. Dans une interview accordée au Figaro, le président de la République affirme qu'il n'y aura "pas de grand remaniement après les municipales". Selon lui, le Premier ministre François Fillon est "le meilleur pour mettre en oeuvre" sa politique, dit-il. Pourtant, l'écart qui se creuse dans les sondages entre les deux hommes, avec un avantage historique en faveur du chef du gouvernement alimente les spéculations sur une tension au sommet de l'exécutif.

    A quatre jours des municipales, Nicolas Sarközy affirme également qu'il n'y "aura pas de plan de rigueur" après ces élections. Il répond ainsi à son opposition de gauche qui affirme que l'exécutif n'aura pas d'autre recours que d'augmenter les prélèvements pour combler les déficits...

    Contre les récidivistes, Nicolas Sarközy dit vouloir "aller jusqu'au bout".

     Le chef de l'Etat fait cette déclaration alors que le conseil constitutionnel a partiellement censuré la loi instaurant la rétention de sûreté pour certains criminels jugés dangereux à l'issue de leur peine. Cette censure partielle, au nom de la non-rétroactivité, fait que cette disposition devient largement inapplicable avant 2023, puisqu'elle vise les condamnés à au moins 15 ans de prison.

    Un jour, il y a peu,  il parle de "l'ouverture à gauche": Lang, Allègre... Il a même besoin de cette "ouverture" pour mener à bien ses réformes!

    Le lendemain, il n'y a plus de "remaniement" ou si peu...

    Mais sait-il ce qu'il dit?

     

  • A une semaine des municipales, la popularité de Sarközy en chute libre

    Selon les derniers sondages, en France, la grogne contre Sarközy monte. Selon Reuters, depuis Paris, à moins d'une semaine des municipales, les résultats du sondage de "LH2-Libération", publiés, aujourd'hui, montrent que 63 % des Français ont une opinion défavorable de Sarkozy. Ce sondage fait état du recul de 17 points de Sarközy, depuis le début de l'année. 54% des sondés estiment que la personnalité et le comportement de Sarközy ne sont pas en adéquation avec l'idée que l'on se fait de la fonction présidentielle. 60 % des sondés estiment que Sarközy a négligé la lutte contre le chômage et 71% ont qualifié d'insuffisantes ses politiques concernant le pouvoir d'achat

    Lundi 03 Mars 2008
    Alterinfo

  • Et Zuma?

    Au deuxième et dernier jour de sa visite d'État, Nicolas Sarközy avait vendredi rendez-vous avec le passé glorieux et le futur incertain de l'Afrique du Sud. Nelson Mandela, symbole d'une Afrique entrée dans l'histoire, c'est «le visage du pardon», selon Sarközy, qui a placé une photo de l'icône vivante dans son bureau. La rencontre, en présence de Carla Sarközy et de Graça, l'épouse de Mandela, fut privée et laissa la place à l'émotion. (Auparavant, Nicolas Sarközy avait visité la cellule de la prison de Robben Island, l'île où Mandela passa 18 de ses 27 années de détention.)

    Le vice-président Jacob Zuma, second hôte de marque du chef de l'État français, présente un profil moins net. Élu à la tête de l'African National Congress (ANC) contre l'actuel président Thabo Mbeki, candidat du parti à l'élection présidentielle de 2009, il est sous le coup d'une enquête pour corruption impliquant une société française. Très populaire malgré tout, Zuma a de bonnes chances de devenir le prochain président si, comme on le murmure, son procès traîne en longueur.

    Jacob Zuma est sorti enchanté de l'entretien, «un homme très positif et très ouvert», dont il apprécie la volonté de pousser l'Afrique du Sud dans les organisations internationales. «Il ne voit plus les relations entre l'Europe et l'Afrique à travers le vieux lien colonial», s'est réjoui Jacob Zuma. En dépit du caractère sulfureux de son interlocuteur, Nicolas Sarközy avait surenchéri, le matin devant un forum économique, sur l'exemplarité de l'Afrique du Sud, qui «montre que le continent n'est pas condamné à la corruption et à la mauvaise gouvernance». Plaidant pour un plus grand engagement de la France, le chef de l'État, devant les représentants de 25 grandes entreprises, a tancé les industriels français : «Nous n'occupons que la sixième place dans les fournisseurs de l'Afrique du Sud. On est premier ou dernier. Sixième, ce n'est pas une place pour la France.» Paris est donc décidé à faire le maximum. Une équipe d'ingénieurs d'EDF et d'Areva, le constructeur de centrales nucléaires, viendra «dès la semaine prochaine» aider à la lutte contre la pénurie d'énergie qui frappe le pays. Sans enfreindre, précise-t-on, la procédure d'appel d'offres pour la construction de centrales nucléaires. Mais «on va se battre pour obtenir le marché des centrales», a promis le président français.

    (Source Le Figaro 01.03.08.)

    Je ne ferai aucun commentaire sur "l'exemplarité de l'Afrique du Sud"!

  • Fans de Nelson!

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    Remarquez le tee-shirt de la "Première dame"...
    Comme ils sont heureux, loin de la France!

    Le président français a exposé sa politique africaine au prix Nobel de la paix. Carla Bruni a annoncé qu'elle souhaitait «s'engager dans l'humanitaire».

    La photo marquera peut-être le quinquennat de Nicolas Sarközy. Le chef de l'Etat français et son épouse Carla Bruni ont rencontré le prix Nobel de la paix Nelson Mandela au siège de sa fondation, après avoir visité l'île de Robben island où il a été détenu pendant 18 ans. L'entretien, «très chaleureux et amical» selon l'entourage du chef de l'Etat, a duré 40 minutes.

    Nicolas Sarközy a présenté sa politique africaine à Mandela qui «a marqué son approbation». «Nous avons eu une conversation avec lui. Il est en pleine forme et c'était vraiment très intéressant de parler avec lui», a confirmé ensuite le président français. «Nelson Mandela représente un espoir pour l'humanité. C'est un homme qui est responsable de la réussite exceptionnelle de l'Afrique du Sud, de cette coexistence multiethnique. C'est un symbole pour beaucoup d'entre nous.»

    (Le Figaro 01.03.08)

  • Sarközy appelle à l'aide!

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    Pathétique!
    France Soir - REUTERS 29.02.08.
    Alors qu'un dernier sondage ne le crédite que de 33 % d'opinions favorables (CSA pour Valeurs actuelles), le chef de l'Etat a profité de son voyage en Afrique du Sud pour appeler à l'aide les expatriés français.

    Nicolas Sarközy a lancé cet appel en conclusion d'un discours à la communauté française de Johannesburg, à la fin de sa visite d'Etat en Afrique du Sud, dans un grand hôtel de Johannesburg. "Mes chers compatriotes, je voudrais vous dire qu'on est en train de changer la France", a-t-il dit. "Et vous qui êtes au contact des réalités du monde, n'hésitez pas de dire à vos familles quand ils (sic) vous interrogent que le monde bouge, qu'il ne nous attend pas et que si je veux faire ces changements en France, ce n'est pas par idéologie." "Naturellement, ce n'est pas le but de faire de la politique - encore qu'un président de la République en fasse un petit peu de temps en temps ... - Mais si au hasard de vos conversations en famille vous pouviez leur dire, 'il faut l'aider', ça serait bienvenu", a-t-il ajouté. 

    Nicolas Sarközy a par ailleurs réaffirmé qu'il voulait poursuivre dans la voie de l'ouverture politique, qui l'a déjà amené à nommer plusieurs ministres venus de la gauche. "Je poursuivrai la politique de l'ouverture parce qu'un chef de l'Etat c'est un homme qui rassemble, ce n'est pas un homme qui doit diviser", a-t-il dit. "Avec toutes les réformes que j'ai à conduire, je ne peux pas le faire avec ma seule famille politique, avec seulement ceux qui ont toujours partagé mes idées."

  • La Françafrique est morte, vive l'Africafrance!

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    Discours au Cap le 28 février 08

    De N'Djamena, où une "commission d'enquête" sur la disparition d'opposants va être créée, au Cap où il a annoncé une remise à plat de la présence militaire française en Afrique, Nicolas Sarközy s'est présenté comme le président de la "rupture" avec la "Françafrique".

    Le président français s'est rendu mercredi au Tchad, jeudi et vendredi en Afrique du Sud pour une visite d'Etat, accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarközy, dont c'était la première sortie officielle.

    Près d'un mois après une attaque sanglante de rebelles (400 morts), les 2 et 3 février, qui aurait pu coûter cher au président Idriss Deby Itno si la France ne lui avait apporté une aide décisive, M. Sarközy a tenté de persuader son homologue tchadien de remettre en marche le processus démocratique.

    Mercredi soir à N'Djamena, il s'est félicité d'avoir convaincu M. Deby de créer une "commission d'enquête internationale" sur la disparition de deux opposants. "Je ne regrette pas ma venue, elle a été utile", a-t-il affirmé.

    Pourtant, M. Sarközy n'a pas réussi à obtenir des éclaircissements sur le sort des deux hommes, disparus depuis le 3 février. Ce qui a fait dire à Delphine Djiraibé, une porte-parole de la société civile tchadienne, que "la commission d'enquête ne servira à rien".

    A Paris, le Parti socialiste a dénoncé "la frilosité" de la France au Tchad.

    M. Sarközy a également plaidé auprès de M. Deby pour que la force européenne (l'Eufor), chargée de protéger les réfugiés du Darfour, puisse se déployer "le plus rapidement possible" dans l'est du Tchad.

    Il a par ailleurs évoqué avec son homologue le cas des condamnés de l'Arche de Zoé, qui purgent leur peine en France, et que seul M. Deby peut gracier, mais il a insisté sur le fait que ce n'était "pas l'un des objectifs" de sa visite.

    En Afrique du Sud, le président Sarközy a également voulu montrer que "la transparence faisait partie de la nouvelle politique française en Afrique", comme il l'a dit à la presse à N'Djamena, et que c'en était finie de la "Françafrique", système régulièrement dénoncé par les opposants à la politique française sur le continent.

    Au Cap, il a annoncé devant les parlementaires la "renégociation" des accords militaires de la France en Afrique (huit pays sont concernés, selon l'Elysée).

    Chaque nouvel accord avec un pays africain sera désormais publié "dans la transparence", a déclaré M. Sarkozy.

    Le président sud-africain Thabo M. Mbeki, qui prône une "renaissance africaine" et une meilleure intégration du continent sur la scène mondiale, a salué cette annonce: "Cela fait partie de la suite du processus de décolonisation en Afrique."

    M. Sarközy a par ailleurs promis "une initiative de soutien à la croissance économique" de l'Afrique, portant sur 2,5 milliards d'euros en 5 ans. Plusieurs accords économiques (transport, tourisme, développement durable notamment) ont également été signés, ainsi qu'un contrat de 1,36 milliard d'euros pour la construction d'une centrale au charbon par le groupe industriel français Alstom.

    C'est également au Cap, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue sud-africain, que le président a lancé un nouvel appel aux Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc) pour qu'elles libèrent Ingrid Betancourt, au plus mal selon des otages récemment libérés, se déclarant "prêt" à aller lui-même la chercher à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.

    Le président, qui peut oublier le temps de son voyage en Afrique ses déboires dans son pays, où chaque sondage démontre la chute de sa popularité, a rencontré au Cap, en compagnie de son épouse, l'archevêque Desmond Tutu.

    Vendredi, le couple présidentiel s'apprêtait à rendre visite à Johannesburg à un autre Nobel de la Paix et héros de la lutte anti-apartheid, Nelson Mandela, l'emblématique premier président noir d'Afrique du Sud.

    AFP.28.02.08

     

  • Citations présidentielles

    Ces citations présidentielles sont certes toutes discutables suivant notre sensibilité politique. Mais toutes témoignent cependant d'un autre niveau de culture et de civilisation...

     Charles De Gaulle

     

    > "La grandeur ne se divise pas. "

    > " On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l'avoir voulu"

    > "L'autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement. " 

    >  Georges Pompidou

    > "Il ne suffit pas d'être un grand homme, il faut l'être au bon moment. "

    > "Mais n'est-ce pas le propre de la politique d'avoir à choisir entre des inconvénients ? "

    > "Chaque problème résolu en fait naître d'autres, en général plus difficiles"

    > Valéry Giscard d'Estaing

    > "Le rôle de l'État, ce n'est pas de protéger la nation, c'est de la conduire."

    > "Je trouve toujours choquant et blessant de s'arroger le monopole du coeur. Vous n'avez pas le monopole du coeur."

    > " Il n'y aurait pas tant de malaise, s'il n'y avait pas autant d'amateurs  de malaise. » "

    > François Mitterrand

    > "Laissez la tyrannie régner sur un mètre carré, elle gagnera bientôt la surface de la terre"

    > "Si la jeunesse n'a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui  la frappe a toujours tort."

    > "Dans les épreuves décisives on ne franchit correctement l'obstacle que de face."

    >  Jacques Chirac

    > "La politique n'est pas seulement l'art du possible. Il est des moments où  elle devient l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"

    > "La montée des extrémismes, c'est toujours la sanction de l'inaction. "

    > "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. "

    > Nicolas Sarközy

    > "Descends si tu es un homme"

    > "Si tu reviens j'annule tout"

    > "Alors casse-toi pauvre con"

  • 33%!

    Le chef de l'Etat a perdu en un mois 4 points de bonnes opinions à 33%, à 22 points derrière Fillon, selon l'institut CSA.

    Nicolas Sarközy poursuit sa dégringolade dans l'opinion publique, perdant en un mois 4 points de bonnes opinions à 33% et se retrouvant distancé de 22 points par François Fillon, le record de la Vème République entre un président de la République et un Premier ministre, selon CSA.

    Selon un sondage réalisé pour l'hebdomadaire Valeurs actuelles à paraître vendredi, un Français sur 3 seulement (33%, soit -4 par rapport à janvier) juge que l'action du chef de l'Etat «va dans le bon sens». Ceux ayant une opinion inverse sont 61%, soit un bond de 9 points par rapport au mois dernier.

    En revanche, l'opinion sur l'action du Premier ministre se bonifie : les Français sont 55% (+6) à juger qu'elle «va dans le bon sens». 32% (-1) sont d'un avis inverse. L'écart de bonnes opinions entre le président de la République et son Premier ministre atteint 22 points dans cette enquête.

    C'est le record de la Vème république entre les deux têtes de l'exécutif au détriment du chef de l'Etat. Il a été établi au printemps 1993 entre un François Mitterrand à bout de souffle et son tout nouveau premier ministre, Edouard Balladur. C'était le début d'une période de cohabitation, la gauche venant de subir une défaite historique aux législatives.

    Sur presque tous les tableaux, M. Sarközy rassemble une majorité d'opinions négatives. Les personnes interrogées sont beaucoup plus nombreuses (56%, soit un bond de 11 points) à estimer que M. Sarkozy «incarne mal la fonction présidentielle». 41% (-7) jugent qu'il l'incarne bien. 50% (+10) considèrent qu'il «ne fait pas ce qu'il faut pour réformer la France». 45% (-6) sont d'un avis contraire.

    Pour 65% (+8), le président «ne fait pas ce qu'il faut pour rassembler la France». 32% (-5) jugent le contraire. Seule question posée par CSA où M. Sarkozy garde une majorité positive : 65% (inchangé) considèrent qu'il «défend bien la France à l'étranger».

    La gauche ne prospère pas sur ce désamour : 51% estiment que le PS ne ferait ni mieux ni moins bien que la politique actuelle. 24% pensant qu'il ferait mieux et 21% plus mal.

    Sondage CSA réalisé par téléphone le 20 février auprès de 1003 personnes de 18 ans et plus (Méthode des quotas). Notice complète disponible auprès de la commission nationale des sondages.

    (28.02.08)

  • Mise au point du "Parisien"

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    "Je m'appelle Sarközy" !

    L'entretien que le président de la République a accordé lundi matin à l'Elysée à huit de nos lecteurs a été vécu par tous comme un événement. C'est la première fois que Nicolas Sarkozy s'exprimait depuis la chute confirmée de sa cote de popularité. La première fois aussi qu'il évoquait son dérapage de samedi matin au Salon de l'agriculture (« Casse-toi, pauvre con ! »).

    Une interview-événement mais aussi, dans l'incroyable climat électrique qui prévaut en France à dix jours du premier tour des municipales, une interview-polémique.

    En cause, la « petite phrase » que l'Elysée, au moment de la relecture du texte, a rajoutée in extremis, tard lundi soir : « Au Salon, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre. » Or le matin même, questionné par l'une de nos lectrices, le chef de l'Etat, tout en s'expliquant longuement, n'avait pas paru adopter ce registre du regret. Fiévreux (à cause d'une mauvaise grippe, qui avait poussé ses proches à lui conseiller de reporter son rendez-vous avec « le Parisien » et « Aujourd'hui en France »), visiblement embarrassé par l'épisode, Sarkozy suggère ce matin-là que, quand on le cherche, on le trouve et que si on ne veut vraiment pas lui serrer la main, le mieux est de ne pas se trouver sur son chemin.

    Cartes sur table

    « Ce n'est pas parce qu'on est président qu'on devient, d'un coup, de la guimauve, quelqu'un sur qui on peut s'essuyer les pieds », confie-t-il à cet instant à nos lecteurs. Et d'ajouter : « Je m'appelle Sarkozy. Même dans la cour de l'école, il n'y en a pas beaucoup qui peuvent dire que j'ai baissé les yeux quand j'étais dans mon bon droit... » En même temps, on sent, au détour d'une autre phrase, qu'existe chez lui un vague désir d'admettre qu'il est allé trop loin : « Je n'aurais pas dû lui dire Casse-toi si tu veux. J'aurais dû faire, comme je le fais toujours, Pfffff... » Et d'accompagner le tout d'un geste de la main.

    Conformément à ce que nous faisons chaque fois avec les invités du « Face aux lecteurs », Nicolas Sarkozy a eu droit à une relecture du texte avant sa parution compte tenu de l'ampleur des coupes après deux heures d'entretien et de la nécessité de remettre en forme a minima le langage parlé. Mais surprise, lundi soir : lorsque le texte relu et amendé nous parvient, une phrase inattendue y figure. Une phrase qui n'a pas été prononcée le matin : « J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre. » Problème : nos lecteurs vont être surpris de retrouver une formule qu'ils n'ont pas entendue telle quelle dans la bouche du chef de l'Etat. Mais récuser cette phrase, qui témoigne d'une évolution en quelques heures de la posture présidentielle, aurait été priver tout le monde d'un éclairage tardif, mais capital. Bref, nous avons, comme d'habitude, privilégié l'info, mais en jouant cartes sur table.

    (Le Parisien 27.02.08)

  • Quand Victor Hugo parle de...

    Il faut lire ce qu'écrivait Hugo de son temps ...ne trouves-tu pas une ressemblance  curieuse ? ...Mais comme le dit l'Ecclesiaste : il n'y a rien de nouveau sous le soleil .....

    Entretien avec Victor Hugo (1)

    Vous semblez vous tenir très informé de l'actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

    Victor Hugo : Depuis des mois, il s'étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue. Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c'est que dans toutes les qualités qu'on lui reconnaît, dans tous les éloges qu'on lui adresse, il n'y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là. Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

    Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu'on est en droit de l'attendre d'un élu à la magistrature suprême ?

    Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l'assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit, et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve si énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l'aventure et l'aventurier. On ne trouve au fond de l'homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l'argent.Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n'est plus question d'être un grand peuple, d'être un puissant peuple, d'être une nation libre, d'être un foyer lumineux ; la France n'y voit plus clair. Voilà un succès.

    Que penser de cette fascination pour les hommes d'affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

    Victor Hugo : Il a pour lui désormais l'argent, l'agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d'un bord à l'autre quand il n'y a à enjamber que la honte.Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités. Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l'argent ; c'est ignoble, mais c'est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte.une foule de dévouements intrépides assiègent l'Elysée et se groupent autour de l'homme. C'est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d'industrie.

    Et la liberté de la presse dans tout ça ?

    Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu'en dire ? N'est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l'esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

    (1) Toutes les réponses de Victor Hugo proviennent de son ouvrage « Napoléon le Petit », un pamphlet contre ... Napoléon III.

  • Revu et corrigé par les censeurs de l'Elysée!

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    Les lecteurs du Parisien invités hier matin 25 février à l'Elysée
    Extraits de l'entretien

    C'est un entretien exceptionnel que le président de la République a accordé aux lecteurs du « Parisien » et d'« Aujourd'hui en France », hier à l'Elysée. Chute dans les sondages, mariage avec Carla, panne du pouvoir d'achat, affaire de la vidéo...

    IL Y A PLUS de trois mois que l'Elysée avait dit oui - sans qu'une date ait été fixée - à l'idée d'un face-à-face entre un panel de nos lecteurs et le président de la République. Il y a une semaine, soudain, les choses se sont précisées. Et le mardi 19 février en fin de journée une date a été fixée : ce serait le lundi matin 25 à l'Elysée.

    Vite, nous avons constitué un panel, et rendez-vous a été pris. Le tout n'a donc strictement rien à voir avec l'affaire de la vidéo tournée samedi au Salon de l'agriculture, et qui bat tous les records sur le site du Parisien.fr. Avant d'être reçus par Nicolas Sarközy à l'Elysée, nos lecteurs - compte tenu des horaires - ont préparé l'entretien en sélectionnant leurs questions dans une salle du palais mise à leur disposition. Alors que cette phase de préparation s'achevait hier matin, qui ont-ils vu surgir ? Carla Bruni-Sarkozy en personne, presque timide et souriante. Ayant appris leur présence, elle tenait, dit-elle, à saluer les lecteurs qui s'apprêtaient à questionner son mari.

    Tard hier soir, l'Elysée nous a fait parvenir sa version amendée et corrigée de cet entretien. La voici.

    NARCISSE EBONGUE MAKOLLE. Comment réagissez-vous devant le manque de confiance des Français à votre égard, dont témoignent les derniers sondages ?

    Nicolas Sarközy. Avec lucidité et avec calme.

    Pour devenir président, il faut en passer des collines, des vallées, des montagnes ! Il ne faut pas croire, quand les sondages sont bons, que tout va bien et quand les sondages sont mauvais, que tout va mal. Si on réagit comme ça, on n'arrive jamais au bout ou d'un projet. Mais je me dois d'être lucide et d'en tenir compte. Des épreuves, j'en ai connu dans ma vie comme tous les Français. J'ai été élu pour cinq ans pour transformer la France. C'est mon travail, c'est ce que je vais faire. On élit quelqu'un pour qu'il affronte les épreuves. Je m'y étais préparé. J'observe également le décalage immense entre ceux que le gouvernement met en oeuvre sur le fond des choses et la caricature qui en est parfois présentée. Je vais m'attacher à mieux présenter notre politique afin qu'elle soit mieux comprise.

    ANNE KAMINSKY. Vous déclenchez des sentiments exacerbés chez les Français, de l'admiration jusqu'à l'animosité, voire la « sarkophobie ». Vous sentez-vous responsable de ces sentiments ?


    Oui. Ce serait malhonnête de dire : quand je suscite des sentiments de grand amour je le dois à mon supposé charisme, et quand je suscite des sentiments de grand rejet, ce serait la faute des autres. Ma conception du rôle du chef de l'Etat, ce n'est pas de cultiver la sympathie, d'être le copain qu'on rêverait d'avoir. Pendant des décennies la France n'a pas fait les choix qu'elle aurait dû faire. Mon travail c'est d'affirmer des convictions et d'avancer. Forcément vous touchez des gens, en positif ou en négatif. Je suis donc responsable même s'il m'arrive de penser qu'il y a de l'outrance. Ainsi, me présenter comme raciste parce que je veux une véritable politique d'immigration dont la France a besoin. Ce n'est pas du débat, c'est de l'outrance. Quand le journal « Marianne » titre en couverture : « Sarkozy est-il fou ? ». Cela me blesse et c'est de l'outrance encore une fois.

    CLAUDE-SOPHIE GUIRAUDET. A propos de la vidéo qui circule sur Internet, avec votre apostrophe « Casse-toi, pauvre con », la mère que je suis se pose la question : le président peut-il se comporter comme Monsieur-tout-le-monde ? Cela me rappelle le « coup de boule » de Zidane...


    Il est difficile même quand on est président de ne pas répondre à une insulte, j'ai sans doute les défauts de mes qualités. Ce n'est pas parce qu'on est le président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds. Cela étant, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre.

    « Hyper médiatisé ? Je vous demande de me croire : je ne le cherche pas »

    PHILIPPE LARATTE. Est-il possible d'être hyperactif et aussi productif que vous l'êtes aujourd'hui sans être hyper médiatisé ? Ne faut-il pas prendre plus de recul ?


    Hyperactif, c'est mon devoir pour réveiller un pays qui sommeillait. Je ne porte pas de jugement critique sur ce qu'ont fait, ou pas, les autres. Hyperactif, je le dois à la France parce que, si le président ne s'engage pas, ça ne bouge pas. De cette pièce où nous sommes pour prendre des décisions, à l'arrivée dans les administrations, quand je demande 100, j'obtiens 10. Si je ne tape pas du poing sur la table, si je n'exige pas des résultats, il ne se passe rien. C'est normal, les gens ne veulent pas d'ennuis. J'aurais moins d'ennuis dans l'inertie mais dans ce cas je ne ferai pas ce que j'ai promis aux Français. Hyperactif, il faut donc que je le sois car les Français ont le sentiment qu'on n'a pas tout fait pour obtenir des résultats. Hyper médiatisé ? Je vous demande de me croire : je ne le cherche pas. Je ne vois pas d'ailleurs comment je pourrais empêcher la publication de ces photos.

    MARIE-THÉRÈSE DESJARDINS. Aujourd'hui, c'est l'état de grâce pour votre Premier ministre François Fillon. Comment le vivez-vous ?


    C'est moi qui ai choisi le Premier ministre, c'était donc une bonne décision.

    L'évolution n'était peut-être pas prévisible cependant ?


    Dans les couples président-premier ministre, il y a toujours eu des épisodes comme ça. Mais ce n'est pas un problème pour moi, c'est plutôt une solution. Ça prouve que la politique qui est mise en oeuvre est la bonne et que le décrochage est dû non pas à la politique, mais à des événements qui sont apparus dans ma vie et que j'ai dû gérer. Par ailleurs, la raison de continuer avec un Premier ministre ne réside pas dans les sondages, mais dans la qualité du travail qu'il accomplit.

    NICOLAS TEINDAS. En Arabie saoudite, vous avez dit « Dieu est dans le coeur de chaque homme ». Est-ce votre opinion personnelle où vous exprimiez-vous en tant que chef d'Etat ?


    En Arabie saoudite se joue une partie absolument essentielle. C'est le pays gardien des lieux saints, la Mecque, et l'Arabie saoudite doit tenir face aux extrémistes. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, quelques semaines avant mon voyage, est allé voir le pape, ce qui est un geste extraordinaire pour le gardien des lieux saints de l'Islam. Il lui a dit: « Ce que nous avons en commun, les religions, est beaucoup plus important que ce qui nous divise ». C'est un geste considérable ! J'ai donc fait un discours sur les religions en disant qu'il était scandaleux de tuer, d'exclure au nom des religions. J'ai dit qu'il n'y a pas un mot de la Torah, pas un mot de la Bible, pas un mot du Coran qui prône la violence, la haine et l'extrémisme. Et que tout devait être fait pour éviter la guerre des religions entre l'Islam et l'Occident. Voilà pourquoi j'ai parlé des religions. Pour le croyant, Dieu est en chaque homme. C'est une phrase que j'ai reprise d'une homélie de Jean-Paul II quand il est venu parler aux JMJ à Longchamp. Je ne dis pas que la religion est la réponse à tous nos problèmes. Mais je constate que quand on a abandonné la morale religieuse, on a abandonné également la morale laïque, et on n'a plus du tout fait de morale. Je respecte ceux qui ne croient pas. Moi-même je ne suis pas pratiquant. Mais Malraux a dit « Le XXI e siècle sera religieux ou ne sera pas ». Le grand problème du monde, c'est d'éviter que les extrémistes fassent basculer le monde dans une guerre des religions. Je crois profondément à la laïcité, mais je ne pense pas que la laïcité doive être une laïcité de combat. La laïcité, c'est reconnaître un droit, le droit de croire ou de ne pas croire. La politique, ça sert à organiser la vie entre la naissance et la mort. Mais ce n'est pas la politique qui répond à la question « Pourquoi la naissance et quoi après la mort ? » C'est ce qu'on appelle la quête de sens. Je ne dis pas qu'il n'y a que le spirituel qui peut y répondre, mais pour beaucoup ça compte. Chaque fois qu'on va à l'enterrement d'un membre de sa famille ou d'un ami, on se dit : la seule chose dont on est sûr, c'est que ça nous arrivera. Je ne suis pas le seul à y réfléchir.

    RAJA YAGOUBI. Quand vous étiez ministre de l'Intérieur, vous avez décidé de supprimer la police de proximité. Il y a quelques semaines, votre ministre de l'Intérieur a annoncé de nouvelles mesures réinstallant cette police.


    Regrettez-vous votre décision de l'époque et quels seront les plus de cette police ? 1997-2002, la délinquance augmente de 15 %. 2002-2007, elle a reculé de 14 %, avec le même appareil statistique. Je ne veux pas rentrer dans la polémique, mais ça n'a pas du être tout à fait inutile ce que j'ai fait. Et d'ailleurs les gens sentent que ça va mieux. Il y a 25 % de délinquance en moins dans les trains. Tout n'est pas réglé, mais on a obtenu des résultats. 

     

     

  • L'Elysée corrige la presse!

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    Sarközy au Parisien : le mini-mea culpa a été rajouté!

    France Info

    26.02.08. Le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France a organisé une rencontre entre un groupe de lecteurs et le président de la République. Dans l’entretien publié ce matin, Nicolas Sarközy admet qu’il n’aurait pas dû répondre au visiteur du salon de l’agriculture. En réalité, ce passage a été rajouté après relecture par l’Elysée.

    C’est le directeur de la rédaction du Parisien/Aujourd’hui en France lui-même qui le révèle. L’esquisse de mea culpa publiée ce matin dans son journal n’a en réalité jamais eu lieu. Le quotidien a organisé une rencontre entre un panel de huit lecteurs et le président de la République pour un entretien à bâtons rompus.

    A la question d’une lectrice qui fait allusion à l’incident survenu avec un visiteur du salon de l’agriculture samedi matin, Nicolas Sarközy commence par objecter qu’“il est difficile même quand on est président de la République de ne pas répondre à une insulte”. Puis, quelques phrases plus loin, on peut lire : “Celà étant, j’aurais mieux fait de ne pas lui répondre”.

    Cet aveu, les lecteurs du Parisien invités à l’Elysée ne l’ont en fait jamais entendu! L’entretien a été relu par l’Elysée, puis corrigé, avant d’être envoyé hier soir au journal. Et au passage, le mea culpa présidentiel a été rajouté pour adoucir la réponse : “Cette phrase n’a pas été prononcée” devant le panel de lecteurs du Parisien qui a interrogé le chef de l’Etat, a expliqué Dominique de Montvalon, le directeur de la rédaction. “Ils retrouvent dans le journal quelque chose que le président n’a pas dit, qu’ils n’ont pas entendu.

    Du coup, Le Parisien/Aujourd’hui en France va publier demain l’entretien original, non amendé, avec ses lecteurs.

  • La maladie de Gilles de la Tourette

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      LE PARISIEN EXPLOITE LA MISERE HUMAINE

    Le journal Le Parisien n'a pas hésité à diffuser sur Internet une vidéo montrant le Président Sarkozy en pleine crise de coprolalie, un des symptômes les plus douloureux de la maladie de la Tourette dont il souffre en silence depuis des années.

    Samedi, alors que Nicolas Sarkozy salue patiemment les visiteurs du Salon de l'Agriculture, il se retrouve avec une trace de lisier sur le bras droit et un homme âgé lui fait remarquer qu'il risque de le salir.

    Le stress intense de la situation provoque une légère crise de coprolalie que Nicolas arrive cependant à maîtriser douloureusement sans pouvoir empêcher un "casse toi, sale con" de s'échapper de sa bouche, avec toutefois un ton amical et bienveillant.
    (Source: 20minutes.fr.25.02.08. - Blog: Avec Agence - Décalé... pas tant que ça...)