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GAELLE MANN - Page 1801

  • VIDEO Richard Williamson, évêque négationniste

    http://www.youtube.com/watch?v=p5dfkMmdmCI

    Le 21 janvier 2009, la chaîne suédoise SVT1 montrait dans son émission Uppdrag Granskning [devoir recherche] un interview avec l'évêque britannique Richard Williamson de la Fraternité Saint-Pie X.

     Apparemment cette interview fut enregistrée près de Ratisbonne en Bavière. L'évêque exprime son opinion sur les chambres à gaz et l'holocauste.

  • Les rapaces et le nuisible!

    Trou duc.JPG

  • VIDEO Une école coranique en France...

    http://veille-education.org/post/2008/07/02/Une-ecole-privee-comme-on-sen-passerait2

    Article et vidéo - 2 juillet 2008

  • Le jour où le maire de Marseille s'appellera peut-être Ben Gaudin!

    JM Le Pen - Montélimar 17 janvier 2009.jpg
    Jean-Marie Le Pen le 17 janvier 2009 à Montélimar

    Le président du Front national Jean-Marie Le Pen, qui vient d'être condamné pour provocation à la discrimination raciale, a évoqué dimanche à Marseille "le jour où le maire s'appellera peut-être Ben Gaudin" en raison du nombre d'habitants arabo-musulmans de la ville.

      Lors d'une conférence de presse, M. Le Pen a affirmé que le maire UMP Jean-Claude Gaudin, "prétend qu'il y a 300.000 musulmans à Marseille, le jour où ils seront 800.000 le maire ne s'appellera plus Gaudin mais peut-être Ben Gaudin".

    "L'immigration de masse tend à prendre l'allure d'une véritable colonisation", a encore affirmé le président du parti d'extrême-droite venu préparer les européennes de juin pour lesquelles il est tête de liste du FN dans le Sud-Est.

    Le 4 février, la Cour de cassation avait rejeté un pourvoi formé par M. Le Pen, rendant définitive sa condamnation à 10.000 euros d'amende pour provocation à la discrimination raciale, pour des propos sur les musulmans de France tenus en avril 2004 au journal d'extrême droite Rivarol.

    Le 2 avril 2004, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Jean-Marie Le Pen pour une interview au quotidien Le Monde du 19 avril 2003, dans laquelle il avait déclaré: "le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont".

    Un mois plus tard, M. Le Pen avait réédité dans une interview à Rivarol: "d'autant que quand je dis qu'avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison: "Mais M. Le Pen, c'est déjà le cas maintenant!".

    C'est pour ces nouveaux propos qu'il avait été poursuivi par la Ligue des droits de l'Homme et la Licra.

    Le président du Front national a par ailleurs annoncé dimanche qu'il serait tête de liste de son parti aux élections régionales de 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur et tablé sur l'effet de la crise dans l'opinion pour réaliser un score d'au moins 10% aux européennes.

    "Je serai tête de liste de l'élection régionale", a-t-il déclaré à la presse. "J'espère que nous prendrons notre revanche".

    M. Le Pen avait été déclaré inéligible aux régionales de 2004 faute d'inscription au rôle des contributions directes à Nice.

    "Les sondages donnaient le PS, l'UMP et le Front national à égalité, j'ai été victime d'une manoeuvre politique: privé de sa tête de liste le FN avait fait un moins bon score qu'attendu", a-t-il assuré.

    "Il est raisonnable de penser que ce sont mes dernières élections, sauf circonstances extraordinaires", a précisé M. Le Pen, qui a eu 80 ans en juin.

    Aux européennes, "on va avoir des résultats qui vont en surprendre plus d'un", a-t-il assuré, pronostiquant "un recul de l'UMP et une montée des oppositions et singulièrement du FN".

    "Aux élections européennes, on a toujours fait 10 à 11%, on sera dans ces eaux-là, plus, peut être, compte tenu de la crise et de l'impact qu'elle va avoir sur l'opinion", a-t-il estimé. Lydia Schénardi et Olivier Martinelli seront deuxième et troisième de sa liste.

    Il s'est félicité d'un récent sondage du magazine Valeurs actuelles montrant la déception d'électeurs FN ayant voté Sarkozy au premier tour en 2007. "Plus Sarkozy ira vers la gauche, plus il libérera l'espace de droite qu'il avait indûment occupé pendant la campagne électorale de 2007", a-t-il estimé.

    "La crise va être un révélateur", a-t-il assuré, écartant l'idée d'une concurrence de l'extrême gauche d'Oliver Besancenot pour ces électeurs déçus. "Le FN a connu un échec relatif à la présidentielle et très sévère aux législatives mais j'ai connu le PS à 5%".

    AFP. 08.02.09

  • Mgr Williamson: "je suis seulement l'instrument avec lequel certains veulent agir contre le Pape"

    Insensible aux critiques, hermétique aux appels demandant qu'il se rétracte, l'évêque intégriste Richard Williamson ne veut rien entendre. Dans sa première intervention depuis la polémique née de ses propos négationnaistes, Williamson explique qu'il va se pencher sur les "preuves" historiques de l'existence des chambres à gaz avant d'envisager une "rectification".

     "Il s'agit de preuves historiques, pas d'émotions. Et si je trouve des preuves alors je rectifierai. Mais cela va prendre du temps", affirme-t-il dans une interview à l'hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi 9 février et mise en ligne samedi.

    La levée de son excommunication – ainsi que celle de trois autres évêques intégristes – a suscité un tollé dans de nombreux pays, en particulier dans les milieux catholiques d'Allemagne, et déclenché une crise qui a compromis les relations du Vatican avec le judaïsme et brouillé l'image du pape. Cette interview au Spiegel est la première accordée par l'évêque britannique de 67 ans depuis le décret du Vatican, pris le 24 janvier.

    Deux jours avant  la parution de ce décret pontifical, Richard Williamson avait déclaré à une télévision suédoise: "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200 000 à 300 000 juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans des chambres à gaz."

    Au Spiegel il a affirmé avoir "fait des recherches dans les années 1980" sur ce sujet et avoir été "pour cette raison convaincu de l'exactitude" des positions qu'il défend. "Je dois tout réexaminer encore une fois et voir les preuves", dit-il. Et d'ajouter: "toute ma vie, j'ai toujours cherché la vérité".



    Dans cette interview, il renouvelle aussi ses critiques contre Vatican II, accusant ce concile d'avoir provoqué "le chaos théologique que nous avons aujourd'hui" et dénonçant une "dictature du relativisme" imposée par "les évêques libéraux".

    Enfin, l'évêque britannique se dit "étonné" de l'ampleur de la polémique autour de ses déclarations.

    "Je suis seulement l'instrument" avec lequel certains veulent "agir contre le pape". "Visiblement, le catholicisme de gauche n'a pas encore pardonné le fait que Ratzinger soit devenu pape."

    Le Vatican, qui assure que le pape ignorait tout des déclarations négationnistes de Richard Williamson, avait affirmé cette semaine que l'évêque intégriste devait "prendre sans équivoque et publiquement ses distances" avec ses déclarations sur la Shoah avant d'être admis aux fonctions épiscopales dans l'Eglise catholique.

    Der Spiegel explique n'avoir pas pu mener l'interview de Richard Williamson de vive voix : l'évêque a seulement accepté de répondre par écrit à des questions posées par e-mail, depuis l'Argentine où il vit. Mais les réponses ont ensuite été confirmées par téléphone par l'évêque et par un avocat le conseillant, précise l'hebdomadaire.

    Selon des théologiens et des responsables de l'Eglise cités dans la presse, des centaines d'Allemands écœurés ont engagé en janvier une procédure officielle pour se faire radier des registres de l'Eglise.

    Le Monde - 07.02.09

  • Sarközy va expliquer: "l'alliance avec les Etats-Unis ne nuit pas à l'indépendance de mon pays"

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    Le siège de l'Otan est installé à Bruxelles depuis 1966
    Nicolas Sarközy estime samedi que "le moment approche" d'expliquer aux Français que l'alliance avec les États-Unis ne nuit pas à l'indépendance de la France.
     Il fait ainsi un pas de plus vers la réintégration dans le commandement de l'Otan, quitté par le général De Gaulle en 1966.

    "L'alliance avec les États-Unis et l'alliance avec l'Europe ne mettent pas en cause l'indépendance de mon pays", a lancé le président français devant la Conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne. "Voilà ce que j'expliquerai aux Français le moment venu, et ce moment approche", a-t-il enchaîné alors que la France et l'Allemagne s'apprêtent à accueillir le sommet du 60e anniversaire de l'Alliance atlantique, les 3 et 4 avril prochains.

    Le président fixe toutefois une "condition", à savoir que "la France veut rénover sa relation avec l'Otan en étant un allié indépendant, un partenaire libre des États-Unis". "Il est sans doute temps de revoir la stratégie de l'Otan et, pour la France et l'Allemagne, d'en tirer un certain nombre de conséquences", a-t-il ajouté, avant de conclure : "Croyez bien que d'ici le mois d'avril nous essaierons d'être au rendez-vous d'une grande ambition pour la famille qui est la nôtre."
    Le Point - 07.02.09
    Il affirme que l'indépendance de la France, etc... C'est à voir! Déjà les USA demandent l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan et formulent des menaces voilées contre leurs vassaux qui rechigneraient à de nouveaux efforts pour la "sécurité" mondiale. 

  • Un petit Palestinien

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    On aperçoitsur la route des rouleaux de barbelés. (Photo AFP) 

  • L'Amérique d'Obama va exiger "encore plus" de ses partenaires - La France de retour dans l'OTAN

    Joe Biden à Munich le 7 fev 09.jpg
    Le vice-président Joe Biden à Munich le 7 février 2009
    "Je viens en Europe au nom d'une nouvelle administration déterminée à instaurer un ton nouveau, non seulement à Washington, mais aussi dans les relations de l'Amérique avec le reste du monde", a dit M. Biden, prononçant en Europe, à l'occasion de la grande messe annuelle de la sécurité à Munich, son premier grand discours de politique étrangère et de sécurité.

    "Nous allons pratiquer le dialogue. Nous allons écouter. Nous allons consulter. L'Amérique a besoin du reste du monde tout comme, je crois, le reste du monde a besoin de l'Amérique", a dit M. Biden s'adressant à de hauts responsables étrangers réunis à Munich pour une conférence sur la sécurité.

    A l'appui de la bonne volonté américaine, M. Biden a salué "une pleine participation de la France à l'OTAN, si tel devait être le souhait de la France".

    Mais, a-t-il prévenu, "l'Amérique va en faire plus; ça, c'est la bonne nouvelle; la mauvaise nouvelle, c'est que nous allons demander à nos partenaires d'en faire plus aussi".

    M. Biden a assuré que les Etats-Unis donneraient "l'exemple" dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il a prôné la coopération contre la crise financière.

    Après les crispations causées par la "guerre mondiale contre le terrorisme" menée par George W. Bush et les méthodes employées, M. Biden a assuré que l'Amérique ne pratiquerait pas la torture, et qu'"aucun pays, aussi puissant qu'il soit, n'est mieux placé que les autres pour faire face seul" aux dangers extrémistes.

    Mais, en retour, M. Biden a demandé l'aide internationale pour tenir la promesse de M. Obama de fermer d'ici à un an le camp de Guantanamo, érigé par ses détracteurs en symbole des excès antiterroristes de l'administration Bush.

    M. Obama s'est engagé à diriger l'effort américain consenti pour une guerre controversée en Irak au combat moins contesté livré sous mandat de l'ONU en Afghanistan.

    Mais, à l'heure où Washington étudie un renfort considérable de troupes en Afghanistan, elle entend "partager" avec d'autres "cet engagement" à la stabilisation de ce pays, alors que certains alliés des Etats-Unis rechignent à s'exposer davantage, a dit M. Biden.

    L'attention portait aussi à Munich sur le message que M. Biden aurait pour la Russie, d'autant plus qu'il devait rencontrer le vice-Premier ministre russe Sergueï Ivanov dimanche à Munich.

    "Les dernières années ont vu une dangereuse dérive dans les relations entre la Russie et les membres de notre alliance", a dit M. Biden.

    "Le moment est venu d'appuyer sur le bouton de redémarrage et de réexaminer les nombreux domaines dans lesquels nous pouvons et devrions travailler ensemble", a-t-il dit.

    Il a prévenu que des désaccords subsisteraient: "Les Etats-Unis ne reconnaîtront pas l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud comme des Etats indépendants". Il a aussi dit que les Etats-Unis continueraient à développer la défense antimissile, un des grands motifs de querelle entre Washington et Moscou.

    Mais il a paru s'employer à apaiser les tensions en ajoutant que cela se ferait en concertation avec la Russie et "à condition que la technologie fonctionne et que le coût en vaille la peine".

    AFP. 07.02.09

    Pas un mot sur Israël et la Palestine, la guerre contre Gaza, la création d'un Etat palestinien... Et ces questions font pourtant partie de la sécurité du monde.

  • Mgr Richard Williamson refuse de revenir sur ses propos négationnistes

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    Un évêque qui a mis en cause l'existence de chambres à gaz dans les camps d'extermination nazis a refusé, pour le présent, de revenir sur ses affirmations, malgré un appel du Vatican, rapporte le magazine allemand Der Spiegel à paraître lundi.

    L'évêque négationniste Richard Williamson, dont les affirmations ont causé "un immense émoi dans le monde", en particulier en Allemagne, a estimé qu'il lui fallait étudier les preuves historiques avant d'éventuellement revenir sur ses propos.

    "Si je trouve des preuves, alors je rectifierai" les propos tenus, a affirmé l'évêque. "Mais tout cela prendra du temps", a-t-il ajouté.

    Le Vatican, qui vient de lever l'excommunication de cet évêque intégriste, avait affirmé cette semaine dans un communiqué que Richard Williamson devait "prendre sans équivoque et publiquement ses distances" avec ses déclarations sur la Shoah avant d'être admis aux fonctions épiscopales dans l'Eglise catholique.

    L'évêque, âgé de 67 ans, a nié l'existence des chambres à gaz dans un entretien à la télévision suédoise diffusé deux jours avant la publication le 24 janvier du décret levant l'excommunication.

    "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz. Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans des chambres à gaz", avait-il dit entre autres.

    Le communiqué du Vatican avait également posé comme "condition indispensable à une future reconnaissance de la FSSPX la pleine reconnaissance du concile Vatican II et des papes" qui ont suivi ce concile.

    Les catholiques intégristes avaient rompu avec le Vatican en 1988 après l'ordination de quatre évêques par le fondateur de la FSSPX, Mgr Marcel Lefebvre, sans l'accord du pape. Ils étaient en désaccord avec les nouvelles orientations de l'Eglise catholique adoptées par le concile Vatican II (1962-65), notamment la reconnaissance de la liberté religieuse et l'abandon de la doctrine attribuant aux juifs la responsabilité de la mort du Christ.

    Mgr Richard Williamson a toutefois renouvelé ses critiques concernant Vatican II, estimant que c'est ce concile qui a provoqué "le chaos théologique que nous avons aujourd'hui".

    AFP. 07.02.09

  • Gaza: l'ONU fait-elle le jeu des affameurs sionistes?

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    Tous ont besoin de manger dans la bande de Gaza... La discrimination de l'ONU est inacceptable
    La principale agence humanitaire de l'ONU à Gaza a décidé vendredi de suspendre ses importations d'aide humanitaire dans le territoire palestinien après la confiscation dans la nuit de 200 tonnes de farine et de riz par le Hamas, qui a toutefois parlé d'une erreur.
    Le mouvement islamiste, qui administre la bande de Gaza, a indiqué que les aides seraient rendues à l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés (Unrwa).

    "Au cours de la nuit du 5 février, les chargements de dix camions de farine et de riz ont été transférés du côté palestinien du point de passage de Kerem Shalom (entre Israël et Gaza). Ils avaient été importés d'Egypte afin d'être récupérés par l'Unrwa aujourd'hui (vendredi)", a indiqué l'Unrwa dans un communiqué.

    Mais les 200 tonnes d'aide alimentaire ont été emportées par des camions du ministère des Affaires sociales du Hamas, dont les relations avec l'ONU se sont tendues après un premier incident dans la semaine.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé vendredi par la voix de sa porte-parole Michèle Montas la restitution immédiate de l'aide humanitaire, et exigé du Hamas "qu'il s'abstienne de toute ingérence dans la fourniture et la distribution d'assistance humanitaire à Gaza".

    De son côté, l'Unrwa a précisé qu'elle suspendrait ses importations dans la bande de Gaza tant que ses aides ne "seront pas rendues et que des assurances crédibles ne seront pas données par le gouvernement du Hamas que ces "vols" ne se répéteront pas".

    Dans un communiqué, le Hamas a indiqué que le ministre des Affaires sociales Ahmed Al-Kurd avait donné des instructions "pour enquêter sur ce qui s'est passé".

    "Toute aide appartenant à l'Unrwa doit être rendue", a indiqué le mouvement islamiste.

    "Les aides ont été chargées par erreur au point de passage car il n'y avait aucun représentant du gouvernement. Les chauffeurs ne savaient pas quelles étaient les aides de l'Unrwa et quelles étaient celles du gouvernement du Hamas", a expliqué un porte-parole du mouvement Fawzi Barhoum.

    Il a par ailleurs accusé l'Unrwa de proférer des "accusations fausses" et demandé de revenir "immédiatement" sur sa décision de suspendre ses importations.

    Selon l'Unrwa, il s'agit toutefois du deuxième incident en trois jours. "Le 3 février, 3.500 couvertures et plus de 400 colis de nourriture ont été pris par des militaires du Hamas du centre de distribution dans le camp de Chati" à Gaza, a-t-elle précisé.

    M. Al-Kurd avait confirmé la première confiscation d'aide, arguant qu'elle devrait être distribuée à une tranche plus large de la population de Gaza et pas seulement à ceux ayant le statut de réfugiés et bénéficiant de l'assistance de l'Unrwa.

    Le gouvernement du Hamas "est le premier responsable de la distribution et de la supervision de ces aides de manière équitable. Nous sommes responsables de 1,5 million de Palestiniens", a-t-il dit. "Nous rejetons toute distinction discriminatoire".

    AFP. 06.02.09

    ndb: Sous blocus total, après 22 jours de bombardements intenses, toute la population de Gaza a faim. Pourquoi l'humilier, la réduire à mendier l'Aide alimentaire internationale? C'est faire le jeu d'Israël.

    Rappelons que le Hamas a été élu démocratiquement et qu'il est parfaitement légal.

     

  • Les dégénérés: un bébé retrouvé à Marseille dans une machine à laver

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    Entrée de l'appartement dans le quartier du Canet - Marseille 14ème

    La petite fille, âgée de quelques heures seulement, est toujours vivante et sous les soins du personnel de l'hôpital Nord

    On en sait désormais un peu plus au sujet du drame qui s'est déroulé cette nuit dans le quartier du Canet (14e) à Marseille où un nourrisson a été retrouvé dans le tambour d'une machine à laver.


    La maman, âgée de 29 ans, et par ailleurs déjà mère de quatre enfants, aurait accouché dans l'appartement qu'elle partage avec ses enfants et son conjoint, un peu avant trois heures du matin, heure à laquelle elle s'est rendue aux urgences de l'hôpital Nord de Marseille se plaignant d'une hémorragie.

    Là, le corps médical a effectivement constaté une hémorragie vaginale survenue à la suite d'un accouchement. Ils ont interrogé la mère pour savoir où se trouvait le nourrisson. Quelques heures plus tard, le domicile familial était perquisitionné et le nourrisson retrouvé dans le tambour de la machine à laver.

    Pour l'heure, le nourrisson, une fille, âgée de quelques heures seulement, est toujours vivante et sous les soins du personnel de l'hôpital Nord. La mère est, quant à elle, en réanimation dans le même hôpital. La police judiciaire a été saisie de l'enquête.

    La Provence -06.02.09

  • "Aux morts de Février"

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    Place de la Concorde le 6 février 1934
    AUX MORTS DE FÉVRIER

    Les derniers coups de feu continuent de briller
    Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
    Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
    Je pense à vous ce soir, ô morts de Février.
    (5 février 1945)



    Robert Brasillach - Poèmes de Fresnes
     

  • Israël ne demanderait plus la libération de Shalit...

    Gilad - capture d'écran le 25 juin 2007 sur la chaîne du Hamas.jpg
    Gilad Shalit - Capture d'écran le 25 juin 2007 sur la chaîne du Hamas
    (Cliquez sur la photo pour la voir en toatalité)

    Israël a renoncé à demander la libération du soldat capturé Gilad Shalit contre la levée du blocus imposé à la bande de Gaza, a déclaré jeudi soir un responsable du Hamas à la télévision égyptienne.

    Aymane Taha a indiqué qu'Israël ne liait plus l'ouverture permanente des points de passage de la bande de Gaza, exigée par le Hamas, au sort du soldat Shalit, capturé en juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza.

    Israël avait à plusieurs reprises affirmé qu'il lèverait le blocus, imposé depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007, dès que le Hamas aurait libéré le soldat Shalit.

    M. Taha, qui se trouvait au Caire avec d'autres représentants du mouvement pour discuter d'un accord de trêve avec Israël négocié par l'Egypte, a indiqué qu'Israël avait renoncé à plusieurs conditions pour un accord de trêve qui consoliderait le cessez-le-feu en vigueur depuis le 18 janvier ayant mis fin à une guerre dévastatrice qui a duré 22 jours.

    L'offensive israélienne a fait plus de 1.330 morts palestiniens, selon des sources palestiniennes, et dévasté la bande de Gaza, territoire administré par le Hamas.

    "Israël proposait de lier le sort de Shalit à la question (de l'ouverture) des passages, à présent il ne le propose plus", a dit M. Taha, porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza.

    Selon lui, Israël n'exige plus que le Hamas signe un accord écrit mettant fin à la contrebande vers la bande de Gaza.

    M. Taha, qui est reparti à Gaza jeudi après deux jours de discussions avec les médiateurs égyptiens, a affirmé que le Hamas "n'avait aucun problème" à propos d'une trêve de 18 mois proposée par l'Egypte.

    Mais un autre membre de la délégation, Salah al-Bardawil, a exprimé des réserves quant aux restrictions israéliennes sur les marchandises que l'Etat hébreu autoriserait par ses points de passage vers l'enclave palestinienne, pauvre et surpeuplée.

    Il a déclaré à la télévision égyptienne qu'Israël proposait d'autoriser l'entrée de "70 à 80%" de marchandises dans la bande de Gaza, interdisant celle de produits pouvant servir à la fabrication d'armes.

    AFP.06.02.09

  • L'épopée d'Aribert Heim - fin du mystère selon les autorités allemandes

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    Arrêté par les Américains en 1945, Heim "réussit à cacher son passé" et est libéré deux ans plus tard. Il est bientôt à la tête d'un cabinet de gynécologie à Baden-Baden. Il fuit l'Allemagne à la veille de son procès en 1962. Crédits photo : AFP

    Les autorités allemandes affirment disposer d'éléments probants corroborant les dires de la télévision allemande, qui affirme que le «Boucher de Mauthausen», Aribert Heim, est mort d'un cancer au Caire en 1992.

    «Si la nouvelle est vraie, ce serait un séisme», souligne le centre Simon Wiesenthal qui s'emploie depuis plus de 60 ans à traquer les criminels nazis. A en croire la télévision allemande ZDF, Aribert Heim, un des responsables nazis les plus recherchés et que l'on croyait, encore l'été dernier, réfugié au Chili, aurait succombé en 1992 à un cancer des intestins. Celui que l'on avait surnommé «Doktor Tod » (le docteur de la mort) ou enccore le «Boucher de Mauthausen» et qui était considéré comme un des criminels nazis les plus sadiques de l'histoire serait mort en Egypte, où il se cachait après s'être converti à l'Islam.

    La ZDF affirme avoir eu copie de son acte de décès et avoir retrouvé son passeport, une demande de permis de séjour, des relevés bancaires, des lettres personnelles et des documents médicaux. Selon la chaîne allemande qui a mené son enquête avec le New York Times, il se serait installé au Caire au début des années 1980, où il aurait résidé sous le nom de Tarek Farid Hussein.

    Les Cairotes qui l'ont côtoyé se souviennent d'un homme pieux, passionné de photographie, qui se rendait tous les jours à la mosquée et qui n'hésitait pas à offrir des gâteau aux chocolats à ses amis et des bonbons aux enfants, raconte le New York Times. «Une sorte de géant, peu causant, mais ne ratant pas une prière à la mosquée», se rappelle un commerçant égyptien Gamal Abou Ahmad, qui occupe aujourd'hui son ancienne chambre, au 6ème étage de l'hôtel «Qasr el Medina».

    Le fils d'Aribert Heim, Ruediger Heim, qui prétend avoir été au côté de son père lors de sa mort , a confirmé à la chaîne allemande qu'Aribert Heim et Tarek Farid Hussein ne faisaient qu'un.

    Le Centre Wiesenthal se veut prudent. « Les informations ont l'air sérieuses mais j'attends confirmation par mes propres sources, et il y a diverses questions qui se posent», a insisté le directeur de l'antenne israélienne du Centre Simon Wiesenthal, Ephraïm Zuroff.

    Enterré dans le carré des indigents d'un cimetière du Caire

     Les autorités allemandes ont affirmé jeudi disposer depuis peu «d'informations sérieuses» et qu'elles allaient rechercher le cadavre de l'ancien nazi en Egypte pour l'identifier «de façon certaine». Heim voulait donner son corps à la science. Mais son souhait n'a pas été exaucé pour des raisons religieuses. Le corps de l'ancien médecin serait enterré dans le carré des indigents d'un cimetière proche du centre ville du Caire.

    Né en Autriche en 1914 et entré dans la Waffen SS en 1940, Aribert Heim est soupçonné d'avoir assassiné et torturé des centaines de détenus du camp de concentration autrichien de Mauthausen en leur injectant du poison dans le cœur ou en effectuant des éviscérations sans anesthésie. Il a longtemps été en deuxième position sur la liste des criminels nazis les plus recherchés au monde, après Alois Brunner. Brunner qui fut le principal assistant d'Adolf Eichmann est aujourd'hui présumé mort.

    Recherché par l'Allemagne et l'Autriche, Aribert Heim était visé par un mandat d'arrêt international. Une prime totale de 315.000 euros était promise à toute personne permettant son arrestation. Sa traque a alimenté toutes les rumeurs. Le Centre Wiesenthal, a cru retrouver sa trace en Argentine, en Egypte, où il aurait travaillé comme médecin pour la police égyptienne, mais aussi en Uruguay, en Espagne et au Chili où vivait sa fille illégitime.

     En 2007, un ancien militaire israélien Danny Baz avait affirmé dans un livre que Heim a été capturé, jugé puis exécuté en 1982 par un groupe nommé La Chouette, qui entendait poursuivre la chasse des criminels nazis abandonnée par Israël après l'exécution d'Eichmann. Une version des faits « inexacte » avait rétorqué le Centre Wiesenthal.

    Le Figaro - 05/02/09

  • Une interview pour rien - Sarközy annonce qu'il va réfléchir...

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    Interview du 5 février 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Voici les principales annonces de l'intervention radio-télévisée du président Nicolas Sarközy consacrée à la crise économique:

    LUTTE CONTRE LE CHOMAGE ET REPARTITION DES RICHESSES

    - Nicolas Sarközy veut "aller plus loin" sur l'indemnisation du chômage partiel, déjà passée en décembre de 50 à 60% du salaire brut à la suite d'un accord entre partenaires sociaux

    - L'Etat est "prêt à faire un effort" pour "mieux protéger" les jeunes chômeurs en fin de CDD

    - Le chef de l'Etat recevra les partenaires sociaux le 18 février

    - Il demande aux partenaires sociaux de réfléchir au "partage du profit" entre les salariés et les actionnaires, sans quoi "l'Etat prendra ses responsabilités"

    MESURES FISCALES

    - Nicolas Sarközy réfléchit à une suppression de la 1ère tranche de l'impôt sur le revenu pour aider les classes moyennes, une idée qu'il soumettra aux syndicats

    - Autres options envisagées: une augmentation des allocations familiales et un "chèque emploi service payé par l'Etat pour les personnes âgées qui vivent seules ou les mères de famille seules"

    - Suppression de la taxe professionnelle en 2010 avec pour objectif d'éviter les délocalisations

     AIDE AUX BANQUES

    - Le 1,4 milliard d'euros d'intérêts que l'Etat percevra cette année pour son financement des banques sera "intégralement" affecté au financement de "mesures sociales"

    - Le président de la Cour des comptes, Philippe Seguin, sera chargé de "conduire un certain nombre d'enquêtes" sur la bonne utilisation des fonds accordés aux banques.

    - Nicolas Sarközy veut "changer" le système de rémunération des "traders", mais s'est montré sceptique sur un plafonnement systématique du salaire des dirigeants sur le modèle de ce qu'a annoncé Barack Obama

    REFORMES

    - Pas de changement de cap: les réformes restent "d'actualité" et seront conduites "au même rythme"

    - Poursuite de la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux pour revenir au même nombre de fonctionnaires qu'en 1992

    - "Pas de dépenses publiques supplémentaires"

    AUTRES SUJETS

    - Kouchner: Nicolas Sarközy maintient "totalement" sa confiance à son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, mis en cause dans un livre où il est accusé de conflit d'intérêts.

    - Shoah : il a jugé jeudi "invraisemblables", "choquants" et "inadmissibles" les propos niant la Shoah de l'évêque intégriste anglais, Mgr Richard Williamson.

    AFP. 05.02.09

     

  • Macabre acharnement contre Aribert Heim

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    Aribert Heim serait mort en Egypte en 1992 (photo de 1950)

    Les autorités allemandes ont annoncé jeudi qu'elles allaient rechercher des restes du cadavre de l'ancien nazi Aribert Heim pour pouvoir certifier la mort du "boucher de Mauthausen".

    "Nous allons essayer de trouver des restes de son cadavre" pour pouvoir l'identifier sans doute possible, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police criminelle du Bade-Würtemberg (sud-ouest de l'Allemagne), où est basée une cellule d'enquête sur Aribert Heim.

    Pour le moment, Aribert Heim ne peut pas être déclaré officiellement mort, a-t-il précisé.

    Selon une enquête commune de la chaîne de télévision publique allemande ZDF et du quotidien américain New York Times - qui s'appuient notamment sur les affirmations du fils d'Aribert Heim, Rüdiger Heim - révélée mercredi soir, le criminel nazi est mort d'un cancer en 1992 en Egypte, où il s'était réfugié au milieu des années 70. Il s'y cachait sous l'identité d'un Egyptien musulman.

    Surnommé aussi "le boucher de Mauthausen", il figurait en première place de la liste des criminels nazis les plus recherchés dans le monde - l'ancien N.1. Aloïs Brunner étant considéré comme mort.

    La police criminelle du Bade-Würtemberg avait refusé mercredi de confirmer ce décès, tout en indiquant que le reportage de la ZDF "recoupait les informations les plus récentes des autorités" allemandes.

    Le directeur de l'antenne israélienne du Centre Simon Wiesenthal spécialisé dans la traque des criminels nazis, Ephraïm Zuroff, s'est pour sa part voulu prudent dans l'attente de preuves de la mort de Heim.

    "Nous ne disposons pour l'heure ni de cadavre, ni de sépulture et à plus forte raison pas non plus de confirmation ADN", a-t-il fait remarquer mercredi soir.

    AFP. 05.02.09

    Même les morts n'ont pas droit au repos

  • Grève anti-étrangers en Angleterre: les Portugais s'en vont

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    Un gréviste anglais manifeste à la raffinerie de Lindsey
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le dernier groupe de Portugais recrutés pour travailler dans une raffinerie de Total à Lindsey, dans l'est de l'Angleterre, sont rentrés mercredi au Portugal sous la pression des manifestations contre l'embauche d'étrangers au Royaume-Uni, rapporte jeudi la presse portugaise.

    Les douze Portugais rentrés mercredi se disent toutefois prêts à retourner au Royaume-Uni dès que ces manifestations prendront fin.

    "Les Portugais sont rentrés pour des raisons de sécurité. Mais nous avons l'intention d'y retourner", a déclaré au quotidien Correio da Manha Luis Bento, porte-parole de la société portugaise Semi-sul, chargée du recrutement au Portugal.

    Une série de grèves sauvages ont éclaté la semaine dernière dans le secteur de l'énergie au Royaume-Uni, des milliers de travailleurs intérimaires s'opposant à l'embauche de travailleurs italiens et portugais, décidée par une entreprise sous-traitante chargée de l'agrandissement de la raffinerie de Lindsey, qui appartient au groupe pétrolier français Total.

    Une quarantaine de Portugais étaient arrivés le 25 janvier dernier en Angleterre pour travailler dans cette raffinerie de Total. Leur ambassade leur a conseillé de rentrer au Portugal. Les ouvriers portugais dénoncent des actes racistes

     

    "J'ai travaillé plusieurs années aux Pays-Bas et en Allemagne, souvent au milieu de skinheads, et je n'ai jamais senti de racisme, au contraire de ce qui se passe en Angleterre où je ne suis resté qu'une semaine", a confié Cesar Rodrigues à son arrivée à l'aéroport de Lisbonne.

    Ce mouvement de grèves illégales a été critiqué par les gouvernements anglais et portugais. Le Premier ministre britannique Gordon Brown l'avait notamment qualifié d'"indéfendable" et de "contre-productif", tandis que le gouvernement portugais avait estimé que ces mouvements étaient "inacceptables".

    AFP.05/02/09

  • Un acte écoeurant: Israël arraisonne un navire humanitaire à destination de Gaza

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    Le "bateau de la fraternité" quitte le Liban pour Gaza le 2 février 2009
    Ancien archevêque grec-catholiique embarque vers Gaza.jpg
    L'ancien archevêque grec-catholique de Jérusalem, Mgr Hilarion Capucci, monte à bord le 2 février 23009

    Un bateau humanitaire qui faisait route vers Gaza en provenance du Liban, a été arraisonné et conduit jeudi par la marine israélienne vers le port d'Ashdod dans le sud d'Israël, ont annoncé les autorités.

    "Il y a peu de temps, un petit bateau venant du port libanais de Tripoli avec à son bord des journalistes et toute sorte de matériel en violation du blocus maritime que nous avons instauré, a tenté d'entrer dans les eaux de Gaza", a déclaré le ministre israélien de la Défense Ehud Barak.
    Bateau de la fraternite à Ashdod Israël - 5 fev 09.jpg
    Dans le port d'Ashdod le 5 février 2009

    "Dans un premier temps, l'équipage a compris que nous lui interdirions de se diriger vers Gaza et il a alors mis le cap sur Al-Arich (Egypte). Et de là, il a tenté de nouveaude s'infiltrer dans les eaux de Gaza. C'est alors que la marine israélienne l'a arraisonné et le mène maintenant vers le port d'Ashdod", a-t-il dit à la radio publique.

    Le "bateau de la fraternité" transporte des tonnes de médicaments, produits alimentaires, jouets, vêtements, détergents, matelas et poches de sang offerts par des ONG libanaises et palestiniennes, selon les organisateurs du voyage. 

     Parmi la délégation de huit personnes à bord se trouve l'ancien archevêque grec-catholique de Jérusalem, Monseigneur Hilarion Capucci, qui avait quitté la Ville sainte dans les années 1970 après avoir été emprisonné en Israël pour soutien à l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

    L'armée israélienne a indiqué être entré en contact radio mercredi avec les membres d'équipage leur indiquant qu'il leur était interdit de s'approcher des côtes de la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien.

    Jeudi matin, le bateau a "changé de cap et a commencé à prendre la direction de la bande de Gaza, contrairement à des déclarations de l'équipage la veille" qui avait dit vouloir se rendre à Al-Arich, a ajouté un communiqué de l'armée.

    Quelques heures plus tôt, l'un des organisateurs du voyage, Maan Bachour, avait déclaré que le bateau avait essuyé des tirs de la marine israélienne au large de la bande de Gaza.

    "Des soldats sont montés à bord et nous avons perdu tout contact avec les passagers", avait ajouté M. Bachour, le coordinateur de "l'Initiative nationale pour lever le blocus de Gaza".

    L'armée israélienne a démenti. "Aucun tir n'a été effectué à bord pendant l'arraisonnement et la prise de contrôle du bateau", a-t-elle affirmé.

    Selon la télévision libanaise NTV et la chaîne qatarie Al-Jazira, qui ont des correspondants à bord du bateau, les soldats israéliens ont agressé les passagers en les frappant.

    "Il n'y a aucune raison pour qu'Israël nous empêche de parvenir à Gaza. Nous n'avons ni roquette, ni arme, juste des aides pour le peuple de Gaza", a déclaré lundi à Beyrouth un autre organisateur du voyage, Hani Souleimane.

    Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a contacté plusieurs dirigeants arabes et internationaux "pour mettre en garde contre toute atteinte au bateau de la part des Israéliens", selon un communiqué.

    A Damas, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé un "acte de piraterie" et "fait porter à Israël l'entière responsabilité de la sécurité du bateau, de l'équipage et de tous les voyageurs".

    AFP. 05.02.09

     

     
  • Les différences psychoraciales selon des études américaines

    Réfléchir & Agir n°28 Hiver 2008, extrait de l’article "Science & Race" d’Edouard Rix:

    “L’on dispose de nombreuses études sur la répartition raciale de l’intelligence, en particulier aux USA. La plus célèbre a été publiée en 1969, par Arthur R. Jensen.  Pour ce professeur de psychologie à l’Université de Berkeley, le QI des Noirs américains se situe en moyenne quinze points en dessous de celui des Blancs, des facteurs génétiques, plus que socio-économiques, expliquant ces différences psychoraciales.

    Dernière grande étude, publiée en 1994, The Bell Curve est un pavé de 845 pages, écrit par le psychologue Richard Herrnstein et le sociologue Charles Murray. Les auteurs confirment l’existence d’une différence de QI entre Blancs et Noirs de quinze points en faveur des premiers. Ils en concluent que les programmes d’affirmative action en faveur des minorités ethniques sont vouées à l’échec, et que les USA se diviseront à l’avenir entre une “élite cognitive”, d’origine européenne et asiatique, et un sous-prolétariat de couleur, financièrement et intellectuellement défavorisé.

    En réponse à la campagne de diabolisation dont ils ont été victimes, Herrnstein et Murray ont reçu l’appui de cinquante-deux universitaires, signataires d’un manifeste publié le 15 décembre 1994 dans l’édition européenne du Wall Street Journal.

    On peut y lire: “Comme le montrent toujours de vastes enquêtes réalisées à l’échelle nationale aux Etats-Unis, les résultats obtenus par les Noirs de dix-sept ans, pour les mathématiques, les sciences et la lecture, se rapprochent en moyenne de ceux obtenus par les Blancs de treize ans”. De même, “les étudiants noirs issus de familles aisées n’obtiennent pas de meilleurs résultats en moyenne que les Blancs issus de familles pauvres”.

    Leur conclusion rejoint celle de The Bell Curve: “Il n’existe pas de données convaincantes donnant à penser que les courbes de QI des différents groupes ethniques et raciaux soient en train de converger”.

    Plus récemment encore, dans IQ and Global Inequality, deux universitaires, Richard Lynn et Tatu Vanhanen, établissent une étroite corrélation entre les mesures du QI des populations et le degré de développement d’un pays.”

    (Source: entre guillemets,via franceblanche)

    EUROPA NOSTRA - 04.02.09

  • Sarközy ensorcelé par J.K.Rowling

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    Joanne Kathleen Rowling à sa sortie de l'Elysée
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    « Trop bien », lâche Stéphane qui en écarquille les yeux. Quand il a su, il y a à peine quelques jours, qu'avec sa classe de cinquième du collège Léonard de Vinci de Bois-Guillaume, près de Rouen, il allait rencontrer J.K. Rowling, la créatrice d'Harry Potter, il a eu du mal à le croire. Et quand en plus, sa prof de français lui a annoncé que ce serait à l'Élysée, il a hurlé : « C'est l'euphorie totale », disent en chœur les vingt-six élèves privilégiés qui se pressent sous la tribune, dans le jardin d'hiver du Palais. Sortis victorieux d'un concours d'écriture, ils attendent leur récompense, armés de livres à dédicacer, de stylos et d'appareils numériques.
     « Monsieur le président de la République », annonce l'huissier. Les traits tirés, pâle sous la lumière parcimonieuse, Nicolas Sarközy prend le pupitre à pleines mains et lance un « Chère Jo » à la timide et élégante récipiendaire, Joanne Kathleen Rowling, tailleur noir sur un chemisier rose assorti à la semelle de ses talons aiguille. « Vous décorer », lui dit-il avant d'épingler sur son revers la croix de chevalier de la Légion d'honneur, « c'est mettre à l'honneur le parcours d'une femme passionnée, une femme au talent exceptionnel (...) Votre notoriété est immense, je suis sûre qu'elle n'est pas facile à supporter, pour la maman heureuse que vous êtes et la femme qui aime rester discrète », continue-t-il en insistant sur les valeurs que porte l'univers « initiatique » de la saga : l'intelligence, le courage, la hardiesse, la patience, la loyauté, la sagesse, le savoir et l'ambition.
     Le discours est convenu. Apparemment, les plumes élyséennes n'ont pas été saisies par la magie dispensée par la fée Rowling. Le chef de l'Etat parle encore du « phénomène » que représente Harry Potter, chiffres à l'appui : 390 millions d'exemplaires au total, en 65 langues (400, corrige Hedwige Pasquet, la directrice générale de Gallimard Jeunesse, l'éditeur comblé) dont 24,5 millions rien qu'en France. Et il évoque les œuvres philanthropiques que finance celle qui est aujourd'hui la femme la plus riche du Royaume-Uni, largement devant la reine, avec une fortune estimée l'an dernier à 590 millions d'euros.

    Arrière-grand-père décoré de la Légion d'honneur


    Venue avec son mari, Neil Michael Murray, un médecin anesthésiste, mais sans ses trois enfants - Jessica, 15 ans, née de sa première union avec un journaliste portugais, David, 5 ans et Mackenzie, 4 ans - l'auteure vivante la plus lue sur la planète répond en français. Elle l'a enseigné en Écosse et révèle à la surprise générale - sa biographie n'en a jamais fait mention - que son arrière-grand-père, du côté maternel, Louis Volant, était français, l'un des poilus de la bataille de Verdun et qu'en 1924, il a été lui-même décoré de la Légion d'Honneur pour son « courage » : « C'est un ancêtre dont j'ai toujours été particulièrement fière », dit-elle en reconnaissant que ses mérites n'avaient rien de comparables à ceux de ces soldats qui se sont sacrifiés au nom de la liberté. « Fière » de son sang français, J.K.Rowling demande à ses fans « de ne pas lui en vouloir » d'avoir donné un nom français à son personnage maléfique, Voldemort : « Il m'a fallu un nom qui évoque à la fois le pouvoir et l'exotisme », précise-t-elle.
    Stéphane, Soraya, Aimen restent bouche bée. Nicolas Sarközy, après quelques flashes, s'éclipse. La romancière britannique se plie de bonne grâce aux exigences de ses jeunes lecteurs qui lui offrent une chouette, en polystyrène. Avant de repartir sur la pointe des pieds.
    L'Est républicain - 04.02.09