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GAELLE MANN - Page 1805

  • Le tueur reste muré dans son mystère

    Tueur fou Kim de Gelder.jpg
    Kim De Gelder (photo d'identité datant d'il y a  deux ans)

    25/01/09 17:44 - Deux jours après le drame qui a coûté la vie à deux enfants de moins d’un an et une puéricultrice de 54 ans dans la crèche « Le pays des fables » de la commune de Sint-Gillis à Termonde (Flandre orientale), l’auteur des coups de couteaux n’a toujours pas voulu révéler le mobile de son acte. La justice continue néanmoins son enquête et grâce, aussi, aux témoignages de personnes qui connaissent le jeune homme, une meilleure image du tueur émerge.

    On sait à l’heure actuelle que le meurtrier est un Belge de 20 ans, identifié comme Kim De Gelder, qui résidait depuis trois mois seul dans un appartement à Sinaai (commune rattachée de Saint-Nicolas, en Flandre orientale) et était actuellement sans emploi.

    Il est issu d’une famille de trois enfants, décrite comme « normale » et aimante, avec des parents qui s’occupent bien de leurs enfants, affirment les témoins.

    Il a suivi un enseignement secondaire en Sciences sociales et techniques et était d’ailleurs réputé excellent élève. A l’issue de ces études, il a travaillé comme vendeur dans une grande surface pour le secteur Horeca, à Waasmunster. Il y a deux semaines, il démissionnait cependant sans raison apparente.

    L’homme se déplaçait toujours à vélo - comme d’ailleurs le jour des faits dramatiques -, et serait un amateur de films et de musique dite « gothic ».

    Une photo d’identité datant d’il y a deux ans a été divulguée par les médias. Les anciens camarades de classe y reconnaissent Kim De Gelder. Le parquet de Termonde se refuse par contre à confirmer qu’il s’agit bien du jeune homme arrêté vendredi. Peut-être par souci de protéger le suspect.

    « Un jeune homme replié sur lui-même »

    Les anciens camarades de classe, professeurs et connaissances de Kim De Gelder le décrivent tous comme un jeune homme silencieux, replié sur lui-même, voire excentrique.

    Il est en outre considéré comme intelligent et a d’ailleurs terminé plusieurs fois premier de classe. Personne n’aurait imaginé qu’il puisse commettre des actes d’une telle violence et cruauté.

    Le parquet de Termonde a encore souligné ce samedi que le jeune homme n’avait pas de passé psychiatrique et qu’il n’était pas sous influence de drogues ou médicaments au moment des faits.

    L’homme refuse cependant encore toujours à collaborer avec la justice. On ne sait donc rien sur le mobile de son acte, qui avait visiblement été minutieusement préparé. Des notes écrites à la main et retrouvées dans son sac au moment de son arrestation indiquent cependant que De Gelder avait l’intention de se rendre dans une seconde crèche située à quelques kilomètres du « Pays des fables ». Il a cependant pu être arrêté avant, à Lebbeke.

    Incarcéré à Bruges

    Au cours de ce samedi, Kim De Gelder a été transféré du commissariat de police de Termonde à la section sécurisée de la prison de Bruges.

    Entre-temps, plusieurs enfants qui avaient été blessés au couteau par le meurtrier ont pu quitter ce dimanche l’hôpital où ils avaient été admis. Selon le parquet de Termonde, seuls six enfants et une puéricultrice séjourneraient actuellement encore à l’hôpital.

    Un bébé est encore suivi à la section des soins intensifs de l’Hôpital universitaire de Gand. Ses jours ne sont cependant plus en danger.

     De son côté, le centre public d’aide sociale qui gère la crèche « Le pays des fables » a annoncé que l’endroit serait définitivement fermé. La décision de fermer définitivement la maison d'accueil a été prise par le collège des bourgmestre et échevins.

    Il n’est en effet plus possible de confronter les enfants, leurs parents et les puéricultrices à la crèche où ils ont vécu un tel drame.


    Les personnes touchées par le drame bénéficient actuellement encore toujours d’un soutien psychologique.
    Flandreinfo.be - 25.01.09
  • Les militaires et les civils responsables israéliens accusés de crimes de guerre

    Mughraqa - Gaza. Un home rentre dans son village dévasté.jpg
    Mughraqa (bande de Gaza): un homme revient dans son village dévasté

    Les responsables civils et militaires israéliens pourraient être poursuivis pour crimes de guerre. Le rapporteur spécial pour l’ONU, Richard Falk, a déclaré jeudi qu’à Gaza il n’y avait « aucun doute sur le caractère inhumain d’une opération militaire à grande échelle contre une population essentiellement sans défense ».

    L’offensive engagée le 27 décembre a fait plus de 1 300 morts, dont 65 % sont des civils. C’est l’un des critères de désignation du crime de guerre en droit international. « Les preuves de violations du droit humanitaire sont si accablantes qu’elles doivent faire l’objet d’une enquête indépendante », a ajouté le juriste Robert Falk.


    Cette accusation d’un expert de l’ONU fait suite à une plainte pour crimes de guerre déposée le même jour par un groupe de 350 associations et l’avocat Gilles Nevers auprès de la Cour pénale Internationale (CPI). « Il s’agit surtout de mobiliser l’opinion. Israël n’ayant pas signé le traité de 2002 instaurant la CPI, la plainte n’est pas recevable. Dans ces conditions, seul le Conseil de sécurité peut saisir le procureur de la Cour pénale et donner suite aux accusations », explique Henri Oberdorff, spécialiste des droits de l’homme à l’IEP de Grenoble.


    L’Etat hébreu prépare déjà sa défense...
    Le ministre de la Justice israélien, Daniel Friedman, a mis en place une équipe interministérielle pour contrer les demandes de poursuites auprès des instances internationales. Les responsables militaires ont interdiction de quitter le territoire et leur identité est gardée secrète. S’ils étaient arrêtés dans certains Etats, ils risqueraient d’être poursuivis.
    Israël persiste dans sa ligne de défense : "prouver que le Hamas est le responsable du conflit"...
    Le Parisien - 25.01.09
  • Invasion israélienne et gisements gaziers au large de Gaza

    Carte Gaz naturel offshore à GAZA.jpg
    Gisements de gaz naturel offshore à Gaza (d) 
    (Cliquez sur la carte pour la voir en totalité)
    Un article à lire absolument:

    Traduction en français par Patrice Lombard de l'article en anglais de Michel Chossudovsky en date du 10 janvier 2009... Michel Chossudovsky, économiste canadien, professeur à l'université d'Ottawa, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation.

  • Polémique autour du tueur de bébés et du Joker de Batman

    Devant la crèche de Termonde.jpg
    L'innocence... 
    Belgique dark_knight_joker.jpg
    et la culture de mort (Joker dans le dernier épisode de Batman)
    Au lendemain du drame, une question est posée en Belgique, pays sous le choc.
     Ce jeune homme est-il un déséquilibré se prenant pour le terrifiant "Joker" des films de Batman? Quand il a fait irruption dans la garderie ce vendredi matin, l'homme avait le visage grimé de blanc et les yeux cernés de noir. Un maquillage faisant songer au masque du personnage du Joker incarné par l'acteur Heath Ledger dans "The Dark Knight" ("Le Chevalier Noir"), dernier épisode de Batman sorti au cinéma l'an dernier, relève notamment le quotidien Le Soir.
     Le journal souligne également que la tuerie de Termonde s'est produite précisément un an et un jour après la mort par surdose de Heath Ledger, le 22 janvier 2008.
     
    Armé d'un couteau d'au moins 30 cm, l'agresseur a blessé à mort deux bébés âgés de 6 et 9 mois ainsi qu'une puéricultrice de 55 ans. Agissant "comme un fou", selon les autorités, ce jeune homme aux cheveux roux, coiffé "en pétard" a également infligé à une dizaine d'autres nourrissons et à deux gardiennes de profondes blessures. Bien que "mutilés" pour certains, ces blessés ont toutefois été déclarés "hors de danger".
     
     
    "L'enquête va se poursuivre durant le week-end", a indiqué à l'AFP un porte-parole du parquet, sans donner plus de détails. Plusieurs journaux ont assuré que le suspect s'était montré arrogant avec les policiers et qu'il leur avait ri au nez, attitude là encore similaire à celle du "Joker" au cinéma.
     
    Même si le parquet a démenti que l'homme ait un passé psychiatrique -une rumeur qui circule avec insistance-, la question de son équilibre mental se posera forcément durant l'enquête. S'il est reconnu responsable de ses actes par les experts qui l'examineront, il sera jugé par une cour d'assises, où il risquera la prison à vie. S'il est considéré comme dément, cela ouvrira la voie à un internement.
     
    Le drame a provoqué une énorme émotion dans le royaume, encore sous le coup du procès en décembre d'une mère de famille qui avait égorgé en février 2007 ses cinq enfants et toujours commotionné par la pénible affaire Dutroux, dans les années 1990.  
    Samedi, toute la population de Termonde déposait fleurs, peluches et bougies à proximité de la crèche endeuillée. L'horreur suscitée par cette tuerie aurait pu en réalité être pire.
     Un second bain de sang a en effet sans doute pu être évité grâce à l'intervention de la police. Cette dernière a indiqué qu'au moment de son interpellation, le tueur présumé était équipé pour commettre un véritable carnage, avec sur lui trois couteaux, une hachette et, sous ses vêtements, un gilet pare-balles.
    LCI.fr - 24.01.09
    ndb: Comment, avec son grimage à la "Joker", a-t-il pu entrer dans la crèche? Il avait demandé un renseignement, dit-on, à la personne de l'accueil avant de pénétrer...
     

  • Trois des proches conseillers d'Obama ont des liens très forts avec l'entité sioniste

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    Le rabbin Capers C. Funnyie, cousin de Michelle Obama
    L'article qui suit est issu du site de la Chambre de Commerce France Israël

    L’équipe rapprochée d’Obama, le nouveau président des USA, compte 4 personnes : Joe Bidden, Rahm Emanuel, David Axelrod et Robert Gibbs.

    Sur les 4 personnes précédemment citées, 3 ont des liens très forts avec Israël et/ou la communauté juive.

    Joe Biden: Vice Président

    L’intérêt de Biden pour Israël est né bien avant que son fils n’épouse une jeune femme juive.
     Il s’est révélé lors de sa rencontre avec Golda Meïr, quelques mois avant la guerre de Kippour, alors qu’il effectuait sa première visite en Israël en tant que sénateur américain.

    “Il existe un lien inextricable entre la culture, la religion, l’ethnicité – que la plupart des peuples ne comprennent pas – et qui est unique par sa puissance parmi les Juifs du monde entier,” a expliqué Biden lors d’une interview sur Shalom TV l’année dernière, lors du lancement de sa campagne.

    Il a ajouté : “Lorsque j’étais un jeune sénateur, je répétais souvent 'Si j’étais Juif, je serais sioniste'. Je suis Sioniste. Il n’est pas nécessaire d’être Juif pour être Sioniste.” Biden s’est tout de même fréquemment confronté aux lobbys pro-israéiens, notamment sur la question des implantations...

    Rahm Emanuel : Chef de cabinet de la Maison Blanche

    Rahm Emanuel est né à Chicago, Illinois. Son prénom, Rahm, signifie « élevé » en hébreu. Son nom de famille, Emanuel, signifie quant à lui « Dieu est avec nous ».

    Son père, Benjamin M. Emanuel, né à Jérusalem, est un pédiatre et ancien membre de Irgoun, un groupe ultra nationaliste sioniste actif entre 1931 et 1948. Il a émigré avec sa famille aux États-Unis dans les années 1960.

    Sa mère, Martha Smulevitz, était la fille d’un dirigeant syndicat local. Elle a travaillé en tant que manipulatrice radio et possédait également un club musical à Chicago. Elle est également devenue une militante pour le respect des droits de l’homme. Les deux se sont rencontré dans les années 1950 à Chicago. Son frère aîné, Ezekiel, est cancérologue. Emanuel a également une sœur cadette adoptée, prénommée Shoshanna.

    Lorsque sa famille vivait à Chicago, Rahm Emanuel a fréquenté l’école juive Bernard Zell Anshe Emet Day. Après un déménagement à Wilmette, il étudia à l’école publique, dans les lycées Romona puis New Trier. Il a obtenu son diplôme au Sarah Lawrence College en 1981, et a reçu son master en Discours et Communication de l’Université de Northwestern en 1985.

    Alors qu’il n’était pas encore diplômé, il a rejoint la campagne du politique David Robinson à Chicago.

    Lors de la première Guerre du Golfe en 1991, Emanuel est volontaire dans l’armée israélienne. Il est mécanicien, auprès d’un bureau de recrutement de Tsahal et répare les blindés près de la frontière libanaise.

    David Axelrod : Conseiller Principal du Président

    David Axelrod est né il y a 52 ans à New York, dans une famille juive de gauche.


    Rappelons également que le rabbin Capers C. Funnye, premier Afro-Américain du Comité des Rabbins de Chicago qui officie au sein de la communauté Beth Shalom B’nai Zaken Ethiopian Hebrew, à Chicago, est le cousin de la femme d’Obama !

    Le grand-père paternel de Michelle Obama et la mère du rabbin sont frère et soeur. «C’est au nom du respect de leur vie privée et de leurs familles qu’ils n’avaient pas évoqué ce lien pendant la campagne, qui n’était connu qu’au sein de la communauté juive de Chicago», expliquait alors la porte-parole de Michelle Obama, Katie McCormick Lelyveld.
    (Source: Mickael Finkelstein - VOXNR - 21 janvier 2009)


  • Le Pape a annulé l'excommunication de quatre évêques traditionalistes

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    Le Pape Benoît XVI célèbre l'Epiphanie au Vatican - 6 janvier 2009

    Le pape a annulé l'excommunication de quatre évêques traditionalistes  dont un négationniste, pour ramener dans le giron de l'Eglise catholique leurs 150.000 adeptes, au risque d'indisposer des millions de fidèles progressistes et de compromettre le dialogue avec les Juifs.

    Un décret de la congrégation pour les évêques daté du 21 janvier 2009 et publié samedi par le Vatican a levé l'excommunication de Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (FSSPX), ainsi que de Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson et Alfonso de Galaretta.

    Cette mesure qui constitue "un pas très important vers la reconstitution de la pleine communion de l'Eglise" concrétise "l'engagement personnel" de Benoît XVI pour mettre fin à vingt ans de schisme, a souligné le porte-parole du Vatican Federico Lombardi.

    Le père Lombardi a assuré que le geste "bienveillant" du pape en direction du petit groupe conservateur et les propos négationnistes de l'évêque Robert Williamson n'ont "rien à voir", ajoutant que la FSSPX a d'ailleurs "pris ses distances" avec lui sur ce point.

    Ce prélat britannique de 67 ans a nié l'existence des chambres à gaz, dans un entretien diffusé jeudi par la télévision suédoise au moment même où le Vatican s'apprêtait à rendre publique la levée de l'excommunication prononcée en 1988 contre lui et ses trois collègues.

    "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz. Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz", a-t-il dit.

    Ses déclarations ont provoqué une vive émotion à travers le monde et notamment en France où la FSSPX, bien que très minoritaire, est bien implantée. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a estimé vendredi que sa réhabilitation serait "un recul inquiétant dans la politique menée par l'Eglise contre l'antisémitisme depuis le concile Vatican II".

    La revue catholique contestatrice Golias a relevé de son côté que les paroles de Mgr Williamson "ont au moins le mérite de faire un peu plus la lumière sur ceux qui font leur retour à la Maison".

    La FSSPX avait été créée en 1969 par Mgr Marcel Lefebvre, aujourd'hui décédé, en opposition avec l'adhésion de Vatican II aux principes de la démocratie et de la liberté religieuse. Elle fédérait aussi les fidèles restés attachés au rite traditionnel de la messe en latin abandonnée au profit d'une liturgie plus moderne.

    La décision de Mgr Lefebvre d'ordonner lui-même quatre évêques sans l'accord du pape Jean Paul II, en 1988, avait conduit à leur excommunication, provoquant le schisme le plus important depuis la Réforme protestante au 16e siècle.

    Le porte-parole du Vatican a déclaré que la levée de l'excommunication constitue "un pas très important vers la reconstitution de la pleine communion de l'Eglise" forte d'un milliard de fidèles, précisant toutefois qu'il reste encore de nombreuses étapes avant d'y parvenir.

    Benoît XVI avait reçu Bernard Fellay durant l'été 2005. Il a aussi libéralisé la messe en latin et mis l'accent sur les éléments de "continuité" du concile Vatican II au détriment de ses aspects novateurs.

    Samedi, Mgr Fellay, fidèle à lui-même, a exprimé sa "gratitude filiale" au pape tout en espérant que la FSSPX pourra lui exposer "les raisons doctrinales de fond qu'elle estime être à l'origine des difficultés actuelles de l'Eglise".

    AFP. 24.01.09

     

     

  • Rahm Emanuel et Obama prennent possession de la Maison-Blanche

    Rahm Emanuel et Obama à la MB 22 janv.jpg
    Rahm Emanuel et Obama dans le Bureau Ovale - 21 janvier 2009

    Barack Obama est entré mercredi matin pour la première fois dans le Bureau Ovale en tant que président des Etats-Unis.

     Après avoir fait, mardi soir, le tour des douze bals officiels célébrant son investiture à Washington, et passé sa première courte nuit dans ses appartements à la Maison-Blanche, le nouveau président a travaillé toute la matinée à son bureau.

    Il y a d’abord reçu, comme la tradition l’exige, le briefing quotidien sur la sécurité nationale. Les responsables de la CIA, du département d’Etat (le ministère des Affaires étrangères) et du Pentagone (la Défense) ont fait le point sur les menaces planant sur les Etats-Unis. Obama tenait déjà ce rendez-vous quotidien pendant la période de transition, mais pas en intégralité : les secrets les plus sensibles restaient réservés à George W. Bush.

    Le président américain a annoncé « un gel des salaires » de ses principaux collaborateurs à la Maison-Blanche. «En cette période de difficultés économiques, les familles américaines sont obligées de se serrer la ceinture, et c’est aussi ce que Washington devrait faire », a-t-il expliqué. Il a en outre promis une nouvelle ère de « transparence » dans l’administration. « Depuis longtemps, il y a trop de secrets à Washington », a-t-il dénoncé.

    Ses premiers coups de fil ont été pour le Proche-Orient. Obama a appelé les principaux responsables israéliens, égyptiens et jordaniens, ainsi que le président palestinien Mahmoud Abbas.
     Puis l’équipe présidentielle a enchaîné avec une prière collective à la cathédrale Nationale.
     Mais l’administration Obama est entrée en action dès mardi après-midi, après la prestation de serment. Rahm Emanuel, le directeur de cabinet, a immédiatement signé l’ordre de stopper net toutes les mesures prises dernièrement par Bush et qui n’ont pas encore été exécutées. Cest, paraît-il, de bonne guerre.
    Rahm Emanuel a la double nationalité israélienne et américaine
    Le Parisien - 22.01.09
  • VIDEO Ophélie Bretnacher - Elle aurait été vue errant dans Budapest...

    Des témoins assurent avoir aperçu l'étudiante française en vie dans les rues de Budapest, où elle a disparu dans la nuit du 3 au 4 décembre dernier. Le parquet général hongrois a ouvert une enquête pour enlèvement.

    Plus d'un mois après les faits , de nouveaux témoignages viennent relancer l'enquête sur la disparition d'Ophélie Bretnacher. Deux témoins, dont une avocate, disent en effet avoir aperçu une jeune femme ressemblant étrangement à Ophélie les 10 et 15 janvier dans le centre-ville de Budapest. La jeune femme mendiait et semblait complètement désorientée.

    Le parquet de Paris a annoncé qu'il allait transmettre à la justice hongroise une demande d'entraide judiciaire concernant ces déclarations. Si la demande est acceptée, des policiers français pourraient se rendre sur place pour enquêter à leur tour.

    Dans ce sens, les autorités judiciaires françaises ont demandé aux autorités hongroises que des recherches soient diligentées dans les hôpitaux psychiatriques, centres de soins et dispensaires de la ville.

    Le parquet général hongrois a par ailleurs «accepté la plainte déposée pour enlèvement et séquestration par les représentants légaux des parents d'Ophélie, qui avait été auparavant rejeté par le parquet de Budapest», a annoncé vendredi un porte-parole du parquet. Pour autant, la prudence est de rigueur : « la décision actuelle ne veut pas dire qu'il y a vraiment eu enlèvement, mais il est également impossible d'affirmer le contraire », a précisé le porte-parole, insistant sur le fait que l'acceptation de cette plainte n'était pas synonyme d'une erreur de la part de la police ou du parquet de Budapest. Jusqu'à présent, les investigations menées n'ont rien donné de probant. Aucune trace d'Ophélie n'a été retrouvée depuis son passage sur le pont des Chaînes, après une soirée passée dans une discothèque branchée de la capitale.

    Le Figaro - 23.01.09   

  • Belgique: carnage de bébés sous l'emprise du démon...

    Crèche de Termonde.jpg
    Des policiers recueilent un petit vêtement ensanglanté... - 23 janvier 2009

    Un jeune Belge de 20 ans s'est introduit vendredi dans une crèche de Termonde (nord de la Belgique) où il a semé la panique en tuant à coups de couteau deux enfants et une employée, blessant dix autres enfants et deux nourrices avant de s'enfuir.

    Il a été arrêté peu après dans un village voisin, mais s'est refusé à toute explication devant les policiers, a indiqué en début de soirée le procureur de Termonde Christian Du Four, refusant de dévoiler l'identité du suspect.

    "C'est un Belge de 20 ans, pas d'origine étrangère. Il ne s'est pas évadé d'une institution psychiatrique. Il n'était pas sous l'influence de l'alcool ou de stupéfiants", a précisé le magistrat, démentant ainsi un certain nombre de rumeurs qui avaient circulé sur l'agresseur dans la journée.

    "Il y a suffisamment d'indices de culpabilité pour le présenter au juge d'instruction et le placer sous mandat d'arrêt", a-t-il dit.

    "L'arme a été retrouvée: il s'agit d'un grand couteau" d'environ 30 centimètres, a précisé le procureur.

    "Il va probablement être inculpé d'assassinat et de tentative d'assassinat", a-t-il indiqué.

    L'agression s'est produite dans la matinée à Termonde, -ville flamande de quelque 40.000 habitants à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bruxelles-, dans une crèche publique baptisée "Le pays des fables" où se trouvaient 18 enfants âgés au plus de trois ans et six femmes, toutes membres du personnel.

    Le jeune homme est entré dans la crèche et s'est immédiatement attaqué aux enfants, ont raconté les témoins. Un enfant et une femme -une employée de 54 ans, Marita Blindeman, selon le parquet- ont été tués sur le coup et un autre enfant a succombé peu après à ses blessures.

    Les douze autres victimes, dix enfants et deux puéricultrices, ont été hospitalisées avec de nombreuses blessures. Un bébé de 6 mois et un enfant de 3 ans sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger, a assuré un porte-parole de l'hôpital universitaire de Gand, où ils ont été opérés.

    Dans un message de condoléances aux familles des victimes, le Premier ministre Herman Van Rompuy s'est fait l'interprète de ce malaise.

    "Une fois encore, le pays est sous le choc et endeuillé par cet épouvantable acte de violence perpétré dans une société qui aspire à vivre en harmonie et en paix avec chacun", a-t-il écrit.

    "Nous sommes horrifiés par ces événements", a pour sa part déclaré le ministre de l'Intérieur Guido De Padt, soulignant que beaucoup de parents étaient "dans un état de choc".

    "Il y avait du sang partout, c'était incroyable. Vraiment, c'était un carnage", a raconté à l'AFP l'adjoint au maire de Termonde chargé des Affaires sociales, Theo Janssens, qui était arrivé à la crèche en même temps que les forces de l'ordre.

    Lorsque le forcené est arrivé vers 10H00 à la crèche publique, il a dit qu'il voulait demander un renseignement à quelqu'un.

    Ensuite, a expliqué M. Janssens, tout s'est passé "en quelques secondes". "Il est allé tout de suite vers les bébés et les a frappés".

    "Les plus jeunes étaient dans leur petit lit, ils dormaient sans doute", a-t-il ajouté, les larmes aux yeux.

    Les six employées ont essayé de s'interposer, mais l'homme qui "s'est comporté comme un fou", a frappé à mort l'une d'entre elles.

    L'homme a ensuite quitté la crèche sans difficulté, et selon un témoin, en montrant le plus grand calme.

    Le prince Philippe, héritier du trône, et son épouse la princesse Mathilde, se sont rendus à Termonde en fin de journée pour témoigner de leur solidarité avec les famille des victimes.

     

     
  • "C'est une image marketing, il est très conventionnel"

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    Portrait d'Obama par John MacArthur

     

    John MacArthur est Directeur du Harper’s Magazine. Auteur d’Une caste américaine-Les élections aux Etats-Unis expliquées aux Français (éd. les Arènes).

    Vous êtes critique envers Barack Obama. Que lui reprochez-vous ?

    Il a fait campagne sur le "changement". Or, il est tout sauf un réformateur ! C’est un membre du système, issu d’une faction démocrate très puissante de Chicago. La composition de son cabinet est déjà une déception.

    Pourquoi ?

    Hillary Clinton, qui avait voté en faveur de la guerre en Irak, est devenue secrétaire d’Etat. Il a aussi nommé Rahm Emanuel secrétaire général de la Maison Blanche. Mais cet homme, violent et corrompu, incarne le statu quo à Washington. Il récompense les amis et punit les ennemis du parti démocrate. Les gens se demandent si Obama peut changer l’Amérique. C’est de la blague ! Il restera dans les clous. Obama, c’est une restauration des années Clinton.

    « Obama est un arriviste très bien éduqué qui a trop de respect pour l’élite bancaire et financière américaine. »

    Il incarne tout de même le changement par rapport à George W. Bush…

    S’il ferme Guantanamo, oui. Mais pourquoi attendre un an pour le faire ? Je pense aussi qu’il va chercher un moyen de garder certains prisonniers. C’est tactique : imaginez que les 245 détenus restants soient libérés. Si l'un d’eux commet un attentat, Obama sera accusé d’avoir été trop laxiste. Il pense à sa réélection en 2012. Il fera toutefois mieux que Bush sur le plan juridique : il respectera la Constitution. Mais ce n’est pas un grand opposant au système établi par son prédécesseur.

     

    Ne fera-t-il pas mieux que lui sur le plan diplomatique ?

    Il a nommé Robert Gates à la Défense, ce qui signifie que la guerre en Irak va continuer. Il fera un retrait important et symbolique, mais il conservera des bases permanentes. Il veut ensuite doubler les effectifs en Afghanistan. C’est de la folie ! On a déjà tué trop de civils. A la différence de Bush, Obama sera toutefois plus coopératif avec les autres pays. Il a aussi plus de respect pour l’Europe.

     

    Pour beaucoup, Barack Obama incarne l’espoir…

    Ils se leurrent. Il a des idées très conventionnelles. Obama est issu du système. Où est le grand changement éthique, la réforme ? C’est ridicule ! Obama, c’est avant tout une image marketing. De plus, aux Etats-Unis, les inégalités sociales sont plus grandes que les inégalités raciales.

     

    Comment votre point de vue est-il perçu ?

    Je me sens isolé. On me dit : « Vous êtes trop critique, laissez-le faire d’abord. Roosevelt aussi était issu de la machine politique de New York. » Mais Roosevelt était un héritier. Il se moquait des banquiers. Alors qu’Obama est un arriviste très bien éduqué qui a trop de respect pour l’élite bancaire et financière américaine. La moitié des fonds de sa campagne viennent des banques, des grandes entreprises et des courtiers. Il les récompense aujourd’hui : il a déjà abandonné sa proposition d’augmenter les impôts des plus riches de 35 à 39,6 %.  

    Qu’attendez-vous de lui ?

    Très peu. C’est un homme prudent qui ne veut surtout pas déranger les chefs de son parti en le réformant. Il a été élevé dans un milieu blanc, bourgeois. Il a déjà mis ses filles à l’école privée ! Jimmy Carter, qui était, lui, un vrai réformateur, avait inscrit ses enfants dans le public.

    RECUEILLI PAR FAUSTINE VINCENT

    Source : 20minutes - 22 janvier 2009 - (extrait) 

  • VIDEO 43 présidents + 1...


  • Le premier serment prononcé sur la Bible n'invalidait en rien l'investiture d'Obama malgré une petite erreur dans l'ordre des mots

    Prestation de serment le 20 janvier 09 - Obama.jpg
    Obama prête serment en public sur la Bible le mardi 20 janvier 2009
    AFP. 20.01.09. Barack Obama a quelque peu égratigné son serment d'investiture de président mardi, induit en erreur par le président de la Cour suprême qui a récité dans le désordre le texte solennel prévu par la Constitution américaine.
    "Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir les fonctions de président des États-Unis fidèlement, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis", a déclaré le 44e président, répétant petit à petit les mots prononcés par le président de la Cour suprême, John Roberts.

    Mais ce dernier a commis une petite erreur en employant le mot "fidèlement" après "président des Etats-Unis", alors que ce terme doit précéder "les fonctions de président".

    Constatant apparemment la bourde, Barack Obama s'est interrompu pendant un bref instant de gêne, avant que M. Roberts ne répète le morceau de phrase, à nouveau dans le désordre. Le nouveau président a dû obtempérer et finir son serment tel qu'il l'avait entendu.

    La foule de 2 millions de personnes rassemblée devant le Capitole a ressenti le malaise, une femme criant "Oh non, non, non, non!", couvrant le murmure des spectateurs.

    Interrogé par l'AFP, le professeur de droit constitutionnel Jeffrey Rosen a toutefois assuré que le faux-pas du président de la Cour suprême n'entachait en rien la validité de l'investiture de M. Obama.

    Durant le déjeuner qui a suivi la cérémonie, M. Roberts a paru s'excuser auprès de M. Obama qui a ri et lui a serré la main...

  • Dati dégage pour les européennes... Qui va la remplacer? Une autre "diversité" ou un(e) FDS?

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    A Roanne le 19 janvier 2009
    AFP. 23.01.09. Après avoir longtemps rechigné, la garde des Sceaux Rachida Dati a finalement accepté de se présenter aux élections européennes de juin, ce qui amènera cette ministre emblématique de la "diversité", mais à l'action controversée, à quitter le gouvernement.
    A la veille du conseil national de l'UMP, où Nicolas Sarközy lancera la campagne des européennes, les responsables du parti majoritaire ont confirmé la constitution en Ile-de-France d'un "ticket" constitué du ministre de l'Agriculture Michel Barnier en tête de liste et de Rachida Dati en numéro 2.

    Selon des sources à la présidence, Michel Barnier, coordonnateur de la campagne nationale, devrait quitter le gouvernement en mars.

    Rachida Dati, conformément à une exigence présidentielle, devra siéger au parlement de Strasbourg si elle est élue, ce qui ne fait aucun doute en deuxième de liste. Elle quittera donc le gouvernement.

    A l'UMP on soulignait que les ministres candidats devraient quitter leur portefeuille au plus tard en mai, pour la campagne officielle.

    Selon une source proche de l'UMP, des sondages ont été réalisés en interne pour savoir lequel des deux ministres avait le plus de chance de rassembler les électeurs s'il était placé en numéro 1. Et c'est l'ancien commissaire européen Michel Barnier qui l'a emporté.

    La surprise de cette annonce vient principalement du fait que la ministre de la Justice, dont le nom revenait avec insistance pour cette campagne, avait tenu à démentir à plusieurs reprises son intention d'y aller.

    La semaine dernière, son entourage assurait ainsi que Rachida Dati, qui est également maire du VIIe arrondissement de Paris, n'était "pas prête" à quitter le gouvernement et "se plaisait" dans son mandat municipal.

    Mais après avoir déjà essuyé le refus de la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade pour ce même scrutin, Sarközy a insisté.

    "C'est le choix du président qui prime", souligne une source à l'UMP. Agée de 43 ans, Rachida Dati, fille d'un ouvrier marocain et d'une mère juive algérienne, doit son ascension politique fulgurante à Nicolas Sarközy, au côté duquel elle a démarré sa carrière en 2002.

  • Israël détruit, nous payons!

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    Jeunes filles palestiniennes au milieu des ruines - 22 janvier 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le coordinateur de l'ONU John Holmes et le représentant spécial de l'organisation internationale au Proche-Orient ont inspecté plusieurs sites bombardés et se sont également rendus dans le principal hôpital de Gaza, Al-Chifa.

    L'ouverture des points de passage est l'un des "problèmes dont nous voulons discuter avec Israël. Evidemment, si vous voulez reconstruire, il faut du ciment, des matériaux de reconstruction, des tuyaux, des pièces détachées. Tout doit entrer et c'est une chose sur laquelle nous allons insister fortement", a déclaré à l'AFP M. Holmes.

     "Notre message à Israël est, qu'au-delà de la destruction, de la mort et de la souffrance causée, il doit permettre aux programmes d'aide d'aller de l'avant sans obstacle", a-t-il souligné lors d'une visite dans une école détruite par un raid israélien à Beit Lahya (nord).
    M. Holmes a ajouté qu'il tentait de "dresser un bilan de l'ampleur des dommages", avant de lancer un appel à des fonds internationaux pour la reconstruction du territoire.
    Selon une estimation provisoire du Bureau central palestinien des statistiques, les pertes causées par l'offensive s'élèvent à 1,9 milliard de dollars, dont 476 millions pour les dégâts dans les habitations et les infrastructures. Plusieurs écoles, dont certaines gérées par l'ONU ainsi que d'autres bâtiments onusiens, ont également été touchés.
  • Israël a utilisé des obus au phosphore contre la population civile de Gaza

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    Dans les ruines de l'hôpital al-Quds à Gaza - 22 janvier 2009

    Un trou dans le plafond calciné, des débris d'obus et des fragments de phosphore qui s'enflamment au moindre contact: cette maison au nord de Gaza est une preuve de plus pour Amnesty International qui enquête sur les violations par Israël des conventions internationales sur les armes.

    Lundi 5 janvier, l'artillerie israélienne bombarde la périphérie de Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza. Pour se protéger, Sabah Abou Halima et sa famille se réfugient à l'étage de leur maison, dans un couloir sans fenêtre.

    Deux semaines plus tard au même endroit, Chris Cobb-Smith, un expert britannique en armement, raconte la suite. "C'est ici que l'obus a transpercé le toit. Là, il a explosé en heurtant le mur, et distribué tous les fragments de phosphore dans la maison", montre-t-il. "C'est ce qui explique que tout l'intérieur soit aussi calciné."

    Depuis le 17 janvier, M. Cobb-Smith parcourt la bande de Gaza avec une délégation d'Amnesty venue enquêter sur l'utilisation, par l'armée israélienne, des bombes au phosphore, substance qui a la propriété de s'enflammer au contact de l'oxygène.

     

    L'emploi de ces armes est réglementé par la Convention sur les armes classiques de 1980, plus spécifiquement par le protocole III "sur l'interdiction ou la limitation des armes incendiaires", entré en vigueur en 1983, et qui prohibe notamment leur utilisation dans les zones peuplées de civils.

    Dans le bombardement de la maison de Beit Lahya, cinq civils ont été tués et quatre autres grièvement brûlés, dont Sabah Abou Halima. "Ca me fait tellement souffrir, ma peau me brûle. Je ne dors plus", confie-t-elle, alitée dans l'unité des grands brûlés de l'hôpital Chifa, à Gaza.

    Les hôpitaux de Gaza ont été dépassés par cette substance qu'ils ne savaient pas traiter parce que "le phosphore n'avait jamais été utilisé contre Gaza", assure Elizabeth Hodgkin, spécialiste du Proche-Orient pour Amnesty de 1994 à 2002.

    A l'hôpital Chifa, des rescapés racontent que leurs plaies se mettaient à fumer quand on les lavait ou qu'on retirait leurs bandages, car le phosphore blanc demeure actif très longtemps, et ne cesse de se consumer que lorsqu'on l'étouffe.

    En théorie, cette arme explose en l'air et est utilisée pour générer un "écran de fumée" de protection, ou pour marquer des cibles pour l'aviation, explique M. Cobb-Smith. "Il n'y a aucune justification tactique à son emploi à Gaza", estime-t-il. "Je pense que c'est ici une arme de terreur qui vise à effrayer les gens, mais aussi infliger des dommages physiques et détruire des bâtiments."

    Un crime de guerre pour Amnesty, qui a trouvé de multiples particules encore actives de phosphore dans des zones civiles, y compris dans l'hôpital al-Quds de Gaza, indique Donatella Rovera, qui dirige la délégation. D'éventuelles sanctions, ajoute-t-elle, dépendront "de la volonté politique des pays qui ont de l'influence, essentiellement des Etats-Unis et des pays de l'Union européenne".

    Rappel: l'offensive israélienne (27 décembre-17 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens, dont plus de 430 enfants, et 5.450 blessés.

    Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont péri, selon les chiffres officiels.

    Le rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk, a estimé jeudi que les opérations militaires israéliennes avaient eu un "caractère sans aucun doute inhumain" qui évoque "le spectre de crimes de guerre systématiques".

    AFP. 23.01.09

  • Obama s'engage en faveur de l'avortement

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    Le 22 janvier 2009 à la Maison-Blanche

    Le président Barack Obama a affirmé jeudi son engagement à défendre le droit des femmes à l'avortement.

    "Je reste déterminé à protéger la liberté des femmes de choisir" entre avoir un enfant ou pas, a dit M. Obama dans un communiqué publié à l'occasion du 36ème anniversaire d'une décision de justice capitale sur le droit des femmes à l'avortement aux Etats-Unis.

    Ce 36ème anniversaire "nous rappelle que cette décision non seulement protège la santé des femmes et la liberté de reproduction, mais symbolise un principe plus large: que le gouvernement n'a pas à se mêler des affaires de famille les plus intimes", a-t-il dit, marquant une nouvelle fois de manière spectaculaire sa différence avec son prédécesseur George W. Bush.

    M. Obama évoquait l'une des décisions les plus fameuses et les plus controversées de la Cour suprême. L'arrêt du 22 janvier 1973, "Roe contre Wade", dit que le droit à la vie privée, présent en filigrane dans la Constitution, garantit aux femmes la liberté d'avorter.

    Cet arrêt est depuis lors soumis aux attaques constantes de ceux qui militent contre l'avortement et qui se sont encore mobilisés jeudi à l'occasion du 36ème anniversaire.

    M. Bush adressait régulièrement un message de soutien aux opposants à l'avortement à l'occasion de cet anniversaire.

    Les opposants à l'avortement s'inquiètent à présent que M. Obama ne publie rapidement un décret revenant sur des politiques de M. Bush interdisant que de l'argent américain ne finance des programmes internationaux qui promeuvent l'avortement ou conseillent les femmes sur le sujet.

    AFP. 23.01.09

  • Obama a prêté serment une seconde fois, mais sans Bible...

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    A la Maison-Blanche, mercredi 21 janvier 2009
    Cette seconde prestation de serment s'est réalisée sans cafouillage et sans Bible. Mardi, Barack Obama avait prêté serment sur la Bible d'Abraham Lincoln, son modèle en politique.

    Scène rarissime à la Maison-Blanche, Barack Obama a tenu «par précaution» à répéter son serment, après le cafouillage de mardi.

    En raison d'un adverbe mal placé, le président américain, investi en grande pompe et devant les yeux du monde entier mardi, a tenu à reprêter serment, de manière extraordinaire mercredi. L'événement historique de mardi ne s'était en effet pas déroulé comme prévu. Le président de la Cour suprême John Roberts a récité dans le désordre les mots du serment, dont le texte est inscrit dans la Constitution.

    Au lieu de proclamer à l'adresse du président démocrate pour qu'il répète après lui «Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis», le magistrat avait déclaré «Je jure solennellement de remplir les fonctions de président des Etats-Unis fidèlement». Perturbé, Barack Obama avait alors prêté serment en modifiant à son tour la phrase, sortant ainsi du texte constitutionnel.

    Il n'a pas prêté serment sur la Bible chrétienne...

     

  • VIDEO Israël paralyse Gaza

    http://www.wat.tv/video/gaza-point-220109-13h00-news-17y8x_14e2h_.html

    La situation à Gaza le 22 janvier 2009

    Israël continue à humilier la population de Gaza et à l'enfermer dans un ghetto

  • Parce qu'il est "surdoué", il agresse sa prof avec des ciseaux...

    Un élève de 12 ans, d'une classe de 5e au lycée Jean XXIII de Montigny-lès-Metz (Moselle), a agressé jeudi avec des ciseaux et blessé à la joue son professeur d'allemand, a-t-on appris auprès de l'inspection académique de la Moselle à Metz.

    «L'agression s'est produite dans la matinée à la fin d'un cours alors que l'enseignante et ses élèves rangeaient leurs affaires.

    Le garçon, un bon élève sans antécédent, s'est approché du bureau et lui a donné un coup de ciseau», a-t-on expliqué. L'enseignante, dont l'identité n'a pas été révélée, a «une estafilade à une joue et ses jours ne sont pas en danger», a-t-on précisé de même source.

     «Il s'agit d'un élève surdoué. Ces élèves ont souvent des problèmes de comportement», a indiqué une source proche de l'enquête en précisant que les ciseaux utilisés pour l'agression «étaient à bouts ronds».

    Selon les résultats d'une récente étude Sofres, plus de la moitié des enfants considérés comme intellectuellement précoces en France présenteraient des troubles du comportement. D'après cette étude, un enfant intellectuellement précoce dispose d'un quotient intellectuel de 125, voire de 130.


    A la suite de l'agression de leur collègue, les 160 maîtres de l'ensemble scolaire messin ont exercé leur droit de retrait et ont refusé d'assurer les cours de l'après-midi, a indiqué le chef d'établissement, Michel Larrory. Ils ont toutefois surveillé leur classe jusqu'à 17 heures, a-t-il ajouté.

    Le lycée catholique Jean XXIII, établissement scolaire privé lié par un contrat d'association à l'Etat, accueille plus de 2 000 élèves, de la maternelle à la classe préparatoire.

    Leparisien.fr avec AFP -22.01.09

    S'il était surdoué, il ne serait pas à 12 ans en 5ème, âge normal pour cette classe!

  • Obama "décide" de fermer Guantanamo - l'épouvantail du "terrorisme" a fait son temps - le WTC aux oubliettes

    Guantanamo Obama signe 21 janvier 09.jpg
    Obama et Joe Biden dans le Bureau Ovale le 21 janvier 2009

    Le président américain Barack Obama a décrété jeudi la fermeture du centre de détention de Guantanamo d'ici un an, marquant une rupture avec la politique controversée de lutte contre le terrorisme de George W. Bush.

    M. Obama a signé le décret de fermeture de Guantanamo dans le Bureau Ovale, entouré de militaires à la retraite, après une réunion sur la politique d'interrogatoire et de détention des personnes suspectées de terrorisme.

    Le président a également imposé que les Etats-Unis se conforment aux conventions de Genève sur les prisonniers de guerre.

    APP. 21 janvier 2009