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  • Le violeur de l'Essonne

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    Juin 08

    L'inconnu qui a enlevé et violé une adolescente de 16 ans le 8 juin est un récidiviste. Il a déjà abusé deux autres jeunes filles en 1999 puis en 2000. Les enquêteurs recherchent activement le violeur de l'Essonne.

    Les policiers le pressentaient. Ils en ont désormais la certitude. L'homme qui a enlevé une adolescente le 8 juin dans le XIII e arrondissement de Paris avant de la violer dans une forêt de l'Essonne est un récidiviste.

    Les enquêteurs n'ont toujours aucune idée de son identité mais le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) vient de le confirmer : l'ADN relevé après l'agression du 8 juin correspond à celui retrouvé lors de deux précédents viols commis en 1999 et en 2000 dans l'Essonne déjà et dont l'auteur n'a jamais été retrouvé. C'est donc bien sur la piste d'un violeur en série que sont lancés depuis trois semaines les policiers de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne. Un inconnu dont le portrait-robot a été largement diffusé.

    Le dimanche 8 juin vers 15 heures, une jeune fille de 16 ans, qui se rend chez une amie rue Nationale dans le XIII e arrondissement, est agressée dans le hall de l'immeuble. Un homme au teint pâle, qui semble être âgé de 45-50 ans, la menace avec un couteau et l'oblige à le suivre jusqu'à sa voiture garée à proximité. Le véhicule, une Clio ancien modèle de couleur bleu foncé selon la victime, roule ensuite pendant 50 km jusqu'à la forêt des Grands-Avaux de Champcueil, dans l'Essonne, à quelques kilomètres au sud d'Evry. Là, le violeur abuse de sa victime et l'abandonne au milieu des bois. C'est un promeneur qui découvrira l'adolescente choquée un peu plus tard.

    Le profil de ce prédateur, suffisamment sûr de lui pour enlever une jeune fille en plein Paris au milieu de l'après-midi et rouler plusieurs dizaines de kilomètres, a immédiatement inquiété les enquêteurs. Grâce à une empreinte ADN et de nombreux recoupements avec des dossiers anciens, ils ont acquis la certitude que cet homme avait déjà violé deux jeunes filles en 1999 et en 2000 dans le même département. La première agression remonte au 1er avril 1999. Une étudiante de 19 ans attend son bus à Verrières-le-Buisson. Un homme stoppe son véhicule - à l'époque une Peugeot 205 de couleur foncée - à sa hauteur. Il semble perdu et demande son chemin à la jeune fille qui accepte de monter à bord pour lui indiquer la route. Le piège se referme. Sous la menace d'un cutter, il la conduit jusqu'à la commune de Saint-Aubin, à un peu moins de 15 km de là, où il la viole dans une cabane abandonnée dans un sous-bois.

    A l'époque, les gendarmes en charge de l'enquête parviennent à établir un portrait-robot. Sans succès. Un an plus tard, en avril 2000, une adolescente âgée de 15 ans est enlevée à Anthony (Hauts-de-Seine) et emmenée dans une zone boisée près de la commune de Limours-en-Hurepoix, toujours dans l'Essonne, à quelques kilomètres seulement de Saint-Aubin. L'inconnu abuse d'elle avant de prendre la fuite.

    Il serait mince et mesurerait 1,85 m

    L'auteur de ces trois viols semble donc bien connaître ce secteur du département. Outre le portrait-robot, les policiers, qui n'excluent pas que le suspect ait commis d'autres crimes, disposent de divers éléments sur son apparence. Il mesurerait environ 1,85 m, serait de corpulence mince, aurait les cheveux très courts et grisonnants, les yeux bleus ou clairs et les joues creusées. Autre caractéristique : il porte une alliance grise à l'annulaire droit et une boucle d'oreille en forme de boule argentée côté gauche. Enfin, le 8 juin, jour de sa dernière agression, une petite plaie saignante apparaissait au niveau de sa lèvre inférieure.

    Toute personne susceptible d'avoir des informations est priée de bien vouloir prendre attache avec l'état-major de la police judiciaire, 24 h/24, au 01.45.44.31.82.

  • Passages à niveau mortels: un témoignage inquiétant

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    Le drame d'Allinges, qui s'est traduit par sept morts et vingt-cinq blessés, a posé avec une terrible brutalité le problème de la sécurité des passages à niveau. Depuis, les déclarations politiques se sont multipliées, Dominique Bussereau a annoncé un plan pour réduire le nombre des points dangereux... mais plusieurs autres accidents se sont encore produits, parfois mortels. Dernier cas en date : une automobiliste a été tuée vendredi à la mi-journée dans la collision avec un train sur un passage à niveau à Hornaing, à 15 km de Valenciennes.

    L'accident s'est produit sur un passage protégé avec deux demi-barrières de sécurité et feux clignotants. L'automobiliste - une riveraine âgée de 70 ans - aurait franchi le passage à niveau "alors que les barrières étaient bien fermées", selon la SNCF qui précise qu'elle "avait contourné la première barrière". La voiture et sa conductrice ont été traînées sur près de 200 mètres.

    Il n'y a eu aucun blessé dans le TER Valenciennes-Douai impliqué dans la collision. La quarantaine de passagers a été évacuée en bus.

    Cette collision est intervenue trois jours après l'organisation par Réseau ferré de France de la première "journée nationale de la sécurité routière aux passages à niveau" pour rappeler aux usagers les règles de sécurité aux 15.000 passages à niveau en France. 98% des accidents sont dus au "non respect du code de la route", selon RFF. 

    D'après agence

    Un accident évité dans l'Oise ?

    Que s'est-il passé jeudi soir au passage à niveau de Ribécourt-Dreslincourt ? Un automobiliste assure avoir été témoin d'une scène pour le moins inquiétante. Arrêté, derrière plusieurs voitures, au passage à niveau dont les barrières étaient abaissées, il a vu celles-ci se relever... et une locomotive de fret arriver à ce moment-là en actionnant un avertisseur sonore. "Toutes les voitures regardaient à deux fois ensuite avant de s'engager", affirme ce conducteur dans son témoignage à LCI.fr. A la mairie de Ribécourt, sans avoir eu connaissance de l'incident, on souligne que la sécurité de ce passage "n'est pas terrible". Les services techniques de la SNCF de l'Oise assurent pour leur part n'avoir pas été informés d'un quelconque problème à cet endroit.

     

  • Le site archéologique sera recouvert par des ordures!

    Un site de peuplement remontant à plus de 5.000 ans avant notre ère, le plus ancien jamais trouvé à Paris, a été mis au jour dans le XVe arrondissement près de la Seine.

    Ce site, qui date du Mésolithique (9.000 à 5.000 ans avant notre ère), a été occupé par des chasseurs-cueilleurs qui ont laissé sur place un grand nombre de pointes de flèches en silex de 1 à 3 cm, un percuteur en grès servant à débiter les lamelles de silex, des grattoirs de silex pour le travail des peaux, des restes de foyer ou encore des os d'animaux, a annoncé mercredi l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)

    Le seul autre site connu du Mésolithique en Ile-de-France se trouve à Rueil-Malmaison.

    Les peuples vivant à cette époque-là étaient nomades et chassaient le cerf, le sanglier ou le chevreuil. Selon la responsables des fouilles, Bénédicte Souffi, la zone étudiée (5.000 m2), située entre le boulevard périphérique et la commune d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), a dû être occupée à plusieurs reprises.

    De très nombreux éclats de silex ont été découverts, en plus des pointes de flèches. Ceci laisse supposer, selon Bénédicte Souffi, que les peuplades d'alors venaient là pour prendre la matière première, le silex des alluvions de la Seine, et taillaient sur place les pointes de flèche, qu'ils fixaient ensuite à l'aide d'une résine à une hampe de bois.

    Parmi les milliers de pièces recueillies sur le site, les archéologues ont trouvé «des fragments d'os qui permettront d'affiner la datation de l'occupation et de déterminer quelles étaient les espèces chassées», s'est félicitée la responsable des fouilles.

    La présence d'un foyer laisse entendre que les hommes du Mésolithique ont bivouaqué là, et les éléments trouvés dans le foyer donneront peut-être également des informations sur la végétation de cette période. «On pourrait reconstituer l'environnement de cette région de la fin de la dernière glaciation jusqu'au premier âge du Fer», a estimé Bénédicte Souffi.

    Les populations du Mésolithique ont vécu après la disparition du mammouth et du renne, dans un paysage tempéré où la forêt a remplacé la steppe glaciaire.

    La zone des fouilles de Paris a été particulièrement bien conservée, selon les archéologues, parce qu'elle a été très tôt recouverte par le limon de la Seine, puis par des remblais de 2 m de haut mis en place au XVIIIe et XIXe siècle pour protéger Paris des crues de la Seine.

    Après la fin des fouilles, sera construit sur le site un centre de collecte sélective des déchets du Syctom de l'agglomération parisienne, qui assurera la séparation de 15.000 tonnes de déchets ménagers recyclables par an.

    Les curieux pourront visiter le site lors d'une journée «portes ouvertes», le 28 juin (62 rue Henry-Farman, Paris XVe, de 10H à 12H et de 14H à 18H).

    Ne pouvait-on pas trouver un autre site pour le traitement des ordures?

    Ce lieu est celui où ont vécu nos très lointains ancêtres... 

  • Violés dans la famille d'accueil

    Itteville (Essonne)

    Un père de famille de 46 ans, a été mis en examen hier pour viols et agressions sexuelles sur mineurs et placé en mandat de dépôt à Fleury-Mérogis. Son fils, âgé de 21 ans, a été laissé en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de l'Essonne.

    De 2002 à 2006, le père et le fils sont soupçonnés d'avoir abusé sexuellement de deux fillettes et d'un garçon, de 7 et 8 ans, qui étaient placés chez eux, en famille d'accueil. Ces enfants avaient été retirés de leur famille, leurs parents étant incarcérés pour des faits d'inceste.

    La famille, décrite par certains éducateurs comme « la meilleure famille d'accueil de l'Essonne », selon une source proche de l'enquête, vivait dans un pavillon cossu d'Itteville, petite commune de 5 000 habitants au sud d'Evry. La mère, agréée par les services sociaux depuis 1997, et qui élève ses trois propres enfants - à l'époque des faits âgés de 15 à 19 ans - accueillait dans son foyer des enfants en difficulté.

    En 2004, le père de famille, chef de chantier et par ailleurs propriétaire de nombreux appartements, avait été mis en examen pour « dégradations de biens privés par incendie ». Puis il est poursuivi en juillet 2006, pour l'agression sexuelle d'un enfant du village. C'est à cette époque que, prétextant une dépression nerveuse, son épouse avait mis un terme à son activité de famille d'accueil.

    L'enquête a permis de déterminer que les agressions se seraient déroulées en l'absence de la mère au domicile. Le père et son fils auraient agi séparément, chacun ignorant les méfaits commis par l'autre. Par ailleurs, en janvier 2007, le fils avait été mis en examen pour « violences volontaires avec armes ».

    Entendu dans le cadre de la garde à vue depuis mardi, le père de famille a nié tous les faits reprochés. Le fils, lui, ne reconnaît qu'une partie des agressions. Quant à la mère, elle aurait demandé le divorce. Elle pourrait être poursuivie par le parquet. Les trois victimes mineures ont été placées dans une autre famille d'accueil et dans une association.

    Pauvres, pauvres enfants! Ces deux porcs profitaient d'eux sans se gêner!

  • Bakchichland

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    Richard Branson

     Richard Branson, patron du groupe Virgin, affirme qu'un ministre français lui a réclamé un pot-de-vin d'un million d'euros pour l'aider à obtenir l'ouverture le dimanche du Virgin Megastore des Champs-Elysées, dans une interview au mensuel Capital.

    Le Virgin Megastore des Champs-Elysées avait été dans les années 90 au centre de la bataille sur l'ouverture dominicale des magasins vendant des biens culturels en France.

    «Un de vos ministres m'avait réclamé à l'époque un pot-de-vin d'un million d'euros pour appuyer mon dossier, ce que j'ai refusé», affirme, sans plus de précisions, l'homme d'affaires britannique.


    «J'ai fait remonter l'histoire en haut-lieu. On m'a conseillé de ne pas ébruiter l'affaire et de patienter jusqu'au prochain remaniement ministériel. Quelques mois plus tard, j'obtenais gain de cause», ajoute-t-il.

    Au début des années 1990, Virgin avait à plusieurs reprises bravé l'interdiction d'ouvrir le dimanche et avait été condamné au versement d'une astreinte.

    En décembre 1993, une loi a autorisé l'ouverture dominicale des enseignes spécialisées dans la culture.

  • HOMMAGE A JEAN DELANNOY

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    Jean Delannoy (12 janvier 1908- 18 juin 2008)
    Il est entré dans l'éternité avec "L'Eternel retour"

    Comme un clin d'oeil à son style cinématographique rigoureux, exigeant et son esthétisme impeccable, Jean Delannoy s'est éteint hier mercredi à l'âge de 100 ans. Un nombre accompli, rond, immense, qui résonne comme un clap de fin sans amertume. Un goût d'achevé.

    Martyrisé par la Nouvelle Vague au cours des années 1950, François Truffaut en tête*, tancé pour ses réalisations jugées trop froides et "académiques", Jean Delannoy n'en demeure pas moins, au regard de sa filmographie, un maître à penser du septième art français du siècle passé. Sa pratique du cinéma s'avère quasi indissociable d'une âme littéraire qu'il avait par formation et par nature.

    On lui doit de nombreuses adaptations de grands moments de la littérature (certains Maigret de Georges Simenon, Hamlet, Manon Lescaut, La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, etc.). Parmi elles, L'Eternel retour (1943), son adaptation de la légende de Tristan et Yseult, scénarisée par Jean Cocteau, où Jean Marais tenait le rôle principal au côté de Madeleine Sologne.

    C'est à ce même Jean Marais que Jean Delannoy confia un autre rôle phare de la littérature, en l'occurrence celui du Bossu (1944), et bien d'autres encore (Le prince de Clèves, Aux yeux du souvenir, Le secret de Mayerling, ...). Son adaptation de La Symphonie Pastorale d'André Gide, avec Michèle Morgan — son actrice fétiche — et Jean Desailly — qui vient lui aussi de s'éteindre—, lui valut le Grand Prix du Festival de Cannes 1946, dénomination de l'époque de l'actuelle Palme d'Or.

    Jean Delannoy a fait tourner les plus grands de son temps : Tino Rossi dans Fièvres (1942), Micheline Presle, Mouloudji et Charles Dullin dans Les Jeux sont faits (1947), Gina Lollobrigida (Vénus Impériale, 1967), Anthony Quinn, Alain Cuny et Robert Hirsch dans Notre-Dame de Paris (1956), Paul Meurisse dans Le Majordome (1964), Jean Gabin dans La Minute de Vérité (1952), Chiens perdus sans collier (1955), ou encore dans le rôle de Maigret, Marina Vlady dans La princesse de Clèves (1961), Anny Duperey dans Pas Folle la guêpe (1972)... La liste est longue.

    En 1986, il reçoit des mains de Michèle Morgan un César d'honneur venant couronner l'ensemble de sa carrière.

    Dans les années 1990, il réalisait pour la télévision la série Le Gorille d'après l'oeuvre d'Antoine Dominique.

    * Né François Lévy, et reconnu à l'État-civil par Roland Truffaut, architecte-décorateur, il ne retrouvera son père biologique, un dentiste juif de Belfort, qu'en 1068. Sa mère était Jeanine de Monferrand, secrétaire au journal L'Illustration (Wikipédia).

  • Aujourd'hui, en France, 1 gay sur 5 est séropositif

    Événement incontournable de visibilité des communautés Lesbiennes Gais Bis et Trans (LGBT), la marche des fiertés LGBT est aussi un rendez-vous essentiel de la lutte contre le sida. Face à une situation où l’épidémie se poursuit de façon inquiétante, Act Up-Paris et AIDES, deux des principales associations françaises de lutte contre le sida, défileront pour la première fois ensemble, derrière le mot d’ordre : sortons le sida du placard.

    La communauté gay vit plus que jamais avec le VIH.

    Le recours au dépistage y est beaucoup plus développé que dans n’importe quel autre groupe de la population générale. Quant à la protection systématique des relations sexuelles, elle concerne près de deux tiers des gays, soit une part beaucoup plus importante que chez les hétérosexuels. Malgré cela, les contaminations par le VIH parmi les gays se maintiennent à un niveau anormalement élevé, toutes tranches d’âges confondues : en 2006, elles représentaient près de 30 % des nouvelles découvertes de séropositivité. Aujourd’hui, en France, 1 gay sur 5 est séropositif.

    Dans nos vies sociales, affectives et sexuelles, nous sommes tous touchés de très près par le VIH.

    Il n’y a jamais eu autant de séropositifs parmi les gays, pourtant, l’invisibilité de l’épidémie s’est installée dans la communauté : on n’y parle plus que marginalement du sida, qui pourtant structure une partie des relations entre les individus, on n’y dévoile que trop peu son propre statut sérologique, de peur d’y être stigmatisé ou mis à l’écart, on n’y semble plus solidaire avec les conditions de vie des séropositifs.

    Contre la mise au placard de l’épidémie.

    Face à cette situation, Act Up-Paris et AIDES défileront ensemble pour alerter sur la situation préoccupante de l’épidémie aujourd’hui et porter publiquement la nécessité d’une remobilisation collective des gays. Et ce d’autant plus que l’Etat est particulièrement défaillant, tant en matière de prévention qu’en matière de reconnaissance de cette communauté. La communauté gay a été la première à s’organiser pour faire face à l’épidémie du sida : avec des parcours, des modalités et une relation à la communauté très différents, nos deux associations incarnent, avec d’autres, cette mobilisation. Cette réponse communautaire a besoin aujourd’hui de trouver un nouveau souffle.

    De points de vue différents, et au-delà de nos divergences, nous appelons les gays à une remobilisation massive. Nous voulons rappeler que le sida n’est pas une fatalité et que chacun peut et doit faire barrière à la propagation de l’épidémie. Nous voulons rappeler que pour lutter contre le sida, il faut remettre la parole et le débat au coeur de nos relations : parler de son statut sérologique et celui des autres, parler de sa sexualité et de ses pratiques de prévention.

    Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de retrouver l’engagement individuel et la capacité collective à endiguer l’épidémie. Et de faire front commun. Séropos, séronegs, on vit tous avec le VIH, sortons le sida du placard !

    (26 juin 2008)

  • La Syrie sur la sellette nucléaire

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    Le président Bachar al-Assad

    AFP. 27 juin 2008. Une équipe d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est rendue dimanche en Syrie pour enquêter sur un présumé site nucléaire bombardé l'an dernier par Israël.

    La visite des inspecteurs de l'agence, la première du genre en Syrie, est entourée d'une grande discrétion de la part des autorités et aucune information sur l'arrivée de l'équipe à Damas n'avait été publiée en fin de journée.

    "Nous nous rendons à présent à Damas, nous y rencontrerons ce soir nos homologues et puis nous commencerons à rassembler des données", avait déclaré le chef de la mission Olli Heinonen, numéro deux de l'AIEA, à son départ de Vienne.

    "Ce qui nous attend là-bas, nous verrons bien sur place", avait-il ajouté.

    Lors de leur mission, de lundi à mercredi, annoncée par le directeur général de l'AIEA Mohamed ElBaradei début juin, les inspecteurs doivent se rendre sur le site d'al-Kibar, dans la région désertique de Deir-Ezzor (centre-est). Ce site cachait, selon Washington, un réacteur nucléaire construit avec l'aide de la Corée du nord avant sa destruction en septembre 2007 par l'aviation israélienne.

    En avril, les Américains avaient diffusé des documents secrets suggérant que la construction des installations était sur le point d'être achevée au moment du bombardement.

    La Syrie, alliée de l'Iran, a nié "les allégations ridicules" des Etats-Unis et affirmé qu'il s'agissait d'un "bâtiment militaire non utilisé" et non nucléaire. Mais, après le raid israélien, elle a fait nettoyer le site de tous ses débris nourissant les suspicions, ce qui complique la mission de l'AIEA.

    Les résultats devraient en être publiés dans un rapport qui sera discuté lors de la prochaine réunion de l'AIEA en septembre à Vienne.

    "La Syrie a invité l'AIEA et va coopérer avec elle. 

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    Document américain 2008 censé représenter une installation nucléaire syrienne en construction

     Nous souhaitons qu'une délégation se rende en Syrie et visite le site présumé", a déclaré récemment le président syrien Bachar al-Assad.

    M. Assad a en outre affirmé que les accusations américaines étaient "fabriquées à 100%" et qu'elles faisaient partie d'une campagne de pression lancée contre Damas pour son soutien au "terrorisme".

    M. Elbaradei a exhorté la Syrie à coopérer avec les inspecteurs mais a affirmé dans une interview à la chaine al-Arabiya qu'il n'y n'avait pas de preuve que la Syrie disposait du "personnel qualifié ou du combustible pour poursuivre un vaste programme nucléaire".

    L'hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître lundi, citant des rapports des services secrets allemands, affirme qu'un projet était mené par la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie pour la construction d'un réacteur nucléaire à finalité militaire sur le site syrien détruit.

    Pyongyang devait aider les scientifiques iraniens à progresser dans leur programme nucléaire et Al-Kibar devait servir de site provisoire pour permettre à l'Iran d'y développerait la bombe atomique, en attendant de pouvoir le faire sur son propre territoire, selon Der Spiegel.

    Dans un article publié le 10 juin par le quotidien syrien al-Watan proche du pouvoir, l'analyste syrien Ibrahim Darraji affirmait: "la visite se déroulera avec l'autorisation totale de la Syrie,  qui voudrait prouver le caractère erroné des allégations américaines et israéliennes et éviter tout conflit que certains veulent provoquer entre la Syrie et l'AIEA".

  • La Cour Suprême autorise le droit d'être armé

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    La Cour suprême a tranché jeudi une question aussi vieille que les États-Unis : les Américains possèdent-ils un droit individuel d'être armé ? Par cinq voix contre quatre, les neuf gardiens de la Constitution ont répondu par l'affirmative, annulant une loi en vigueur dans la capitale fédérale, Washington DC, qui bannissait presque totalement la possession d'armes de poing. C'est la première fois depuis 1939 que la plus haute juridiction américaine se prononce sur cette question, qui divise toujours le pays 217 ans après l'adoption du deuxième amendement à la Constitution. Celui-ci stipule qu'«une milice bien régulée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, il ne sera pas porté atteinte au droit des citoyens de posséder et de porter des armes.»

    Le plaignant, Dick Anthony Heller, 66 ans, un garde de sécurité armé dans son travail, revendiquait le droit de conserver son pistolet chez lui prêt à servir, aux fins de légitime défense. Depuis 1976, la loi du district de Columbia, siège de la capitale fédérale, bannit de facto la possession d'armes à feu en empêchant leur enregistrement : les fusils de chasse doivent être démontés chez soi comme lors des transports et les armes de poing achetées avant 1976 doivent être neutralisées par un verrou de sûreté.

    Jusqu'ici, la jurisprudence dominante dans les cours fédérales considérait le deuxième amendement comme un droit collectif lié au service militaire. Dans un arrêt de 157 pages, la Cour suprême contredit cette analyse : «Le deuxième amendement protège un droit individuel de posséder une arme à feu sans rapport avec le service militaire, et le droit d'en faire usage dans un but légal, comme l'autodéfense chez soi», écrit le juge Antonin Scalia au nom de l'opinion majoritaire.

    Comme dans d'autres décisions récentes, les neuf sages se divisent selon leurs orientations idéologiques. Dans un «avis dissident», le juge Stephen Breyer estime que la décision de jeudi «menace de jeter le doute sur la constitutionnalité des lois réglementant les armes à travers tous les États-Unis».

    «Juste milieu»

     

    La Cour casse la loi de Washington parce qu'elle équivaut à une interdiction totale, et annule l'obligation du verrou de sûreté parce qu'il limite le droit à l'autodéfense. Mais les juges soulignent que «le deuxième amendement, comme la plupart des droits, n'est pas illimité. L'opinion de la Cour ne doit pas être interprétée comme une opposition aux interdictions frappant les criminels, les personnes mentalement retardées, certaines armes dangereuses ou des lieux sensibles comme les écoles et les administrations.»

    Le lobby des armes, la National Rifle Association (NRA), triomphe sur l'affirmation d'un principe longtemps défendu par ses 4 millions de membres. Mais Paul Helmke, président d'un collectif contre la violence armée, se félicite du «juste milieu» choisi par les juges avec «la validation de restrictions raisonnables.» Le district de Columbia va mettre en place un système d'enregistrement des armes de poing qui vérifiera l'identité des propriétaires et exclura les fusils d'assaut.

    Dans un pays déchiré entre la violence urbaine et l'attachement aux droits fondamentaux, le port d'arme reste un sujet sensible que les candidats à la Maison-Blanche préfèrent éviter. En 2000, Al Gore avait commis l'erreur de promettre un durcissement des lois fédérales, ce qui lui avait coûté son État natal du Tennessee, où les chasseurs sont influents.

    John McCain, lui, s'est aligné sur les positions de la NRA, allant jusqu'à s'associer à la plainte devant la Cour. Il défend la liberté de posséder toutes sortes d'armes, y compris des fusils automatiques. Le Congrès a laissé expirer en 2004 une loi fédérale interdisant la vente d'armes de guerre aux particuliers. En 2005, les élus ont accordé une immunité aux fabricants pour les crimes commis avec leur arsenal.

    Ancien professeur de droit constitutionnel, Barack Obama estime, comme 72 % des Américains, que la Constitution garantit un droit individuel. Même s'il souhaite renforcer les contrôles et la recherche des armes illégales, il a abandonné l'idée d'enregistrer toutes les ventes d'armes et d'obliger leurs propriétaires à obtenir un permis. Plus de 250 millions d'armes à feu sont en circulation aux États-Unis, où 40 % des citoyens sont armés. En 2007, malgré sa législation, Washington est restée parmi les villes les plus criminogènes, avec 181 homicides par balles.

         
  • EURO 2008: ce sera Allemagne contre Espagne

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    Equipe d'Espagne EURO 2008
    L'Espagne a écrasé la Russie 3 à 0. Elle sera en finale pour la première fois depuis 24 ans.

  • Petit sniper deviendra grand

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    Ecole Henri-Wallon à Valenton

    Une enseignante de CM1 de l'école élémentaire Henri-Wallon à Valenton, dans le Val-de-Marne, a été blessée par un tir de carabine à plomb jeudi en début d'après-midi alors qu'elle ramenait ses élèves du terrain de sport. Aucun des enfants n'a été blessé. Selon Catherine Stauri, inspectrice de l'Education nationale qui s'est rendue sur place avec le recteur, la maîtresse a été blessée superficiellement, au bras, par un projectile, qui pourrait avoir été tiré d'un immeuble voisin. Un enseignant de l'école a indiqué qu'il s'agissait d'"un tir de carabine à la grille de l'école", mais "le projectile n'est pas entré".

    Cette version a été confirmée peu après par la mairie de Valenton, dont le premier adjoint au maire et l'adjoint au maire chargé de l'enseignement se sont aussi rendus sur place. "La jeune femme a été éraflée au bras par du plomb provenant apparemment d'une carabine et par mesure de précaution, elle a été hospitalisée", explique une source proche du maire. "Cette jeune institutrice a eu le réflexe de protéger les enfants en les faisant s'asseoir le long du mur de l'école", ajoute cette même source qui souligne "le dévouement total des enseignants de cette école d'un quartier défavorisé".

    "J'imagine que les enseignants vont être choqués. C'est inadmissible", a expliqué Catherine Stauri. L'établissement en question est "une grosse école au milieu des tours où il y a les difficultés habituelles des ZEP mais pas davantage", précise l'enseignant. "Les jeunes de la cité ont l'habitude de se tirer dessus mais ils n'ont jamais pris les enseignants pour cible", a-t-il ajouté. "Valenton, ce n'est pas Chicago, mais il y a une poignée de petits voyous comme partout", explique-t-on à la mairie. "Dans cet incident, il s'agit probablement d'un gamin qui s'est amusé à tirer, mais on n'a pas le droit de plaisanter avec cela. La police va mener une enquête de voisinage pour le retrouver." Surtout, "cet incident confirme pour la énième fois la nécessité d'un retour d'urgence de la police de proximité dans nos quartiers".

    Eh bien, maintenant, ils les prennent pour cible! Les temps changent!

     

  • Scandaleux! Ils ont enlevé le crucifix pour le musulman!

    Un musulman a obtenu après l'avoir exigé de façon véhémente le retrait d'un crucifix accroché au mur de la chambre de sa fille soignée dans une clinique catholique de Bourgoin-Jallieu (Isère), indique le Dauphiné libéré dans son édition de mercredi.

    Lundi en fin d'après midi, à la clinique Saint-Vincent de Paul, le père d'une petite fille, qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée, a demandé que le personnel décroche un crucifix de la chambre de sa fille. "Pendant près d'un quart d'heure, le père en présence de son épouse s'est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché", a raconté un témoin, cité par le Dauphiné libéré. Le personnel de l'établissement a finalement cédé à cette exigence.

    La direction de la clinique a exprimé son étonnement. La directrice de la clinique, Marie-Thérèse Besson, a déclaré au Dauphiné libéré que cette demande était "surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement".
    "Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique", a ajouté Mme Besson.

    Le Figaro -24.06.08

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  • "C'est à Washington que se décidera l'avenir de la France et du continent européen"

    Editorial de Christian BOUCHET
    Le Livre blanc sur la défense a été jugé par les membres du groupe Surcouf - une dizaine d'officiers généraux et supérieurs – dans une lettre ouverte publiée récemment par Le Figaro comme « déficient », « marqué par un certain amateurisme », « incohérent » « dicté par des groupes de pression » et … « servant des intérêts industriels précis ».

    Ce n’est malheureusement pas tout. L’Europe compte uniquement trois véritables armées : celles de la Grande Bretagne, de la France et de la République fédérale. Mais cette dernière est bridée par son histoire, et la nature des relations du Royaume Uni avec les États-Unis est sans ambiguïté. Reste la France, seule nation européenne jusqu’à aujourd’hui à disposer d’une capacité d’intervention autonome, qui l’autorisait à mener une politique internationale propre. Le déploiement des forces françaises sur de nombreux théâtres d’affrontement nous permettait d’affirmer nos choix politiques internationaux et de préserver au mieux nos intérêts, il permettait aussi d’envisager une politique étrangère européenne indépendante.

    Or les réductions d’effectifs décidées par Nicolas Sarközy interviennent au plus mauvais moment de notre histoire récente : L’époque est dangereuse, nous le savons tous, or, alors que les crises se multiplient et se superposent sans se résoudre, la France diminue son effort de défense au moment même où chacun l’augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45 % en dix ans).

    Comme l’a déclaré dans un communiqué Jean-Marie Le Pen : « Le Livre Blanc sur la Défense programme la destruction de pans entiers de notre défense nationale. Un Etat sans défense nationale n’est pas un Etat qui se respecte. Nicolas Sarkozy détruit encore un peu plus le respect que notre patrie savait inspirer dans le monde. »

    De surcroît, ce faisant, Nicolas Sarközy joue contre l’Europe puissance. Alors qu’il prétend faire de la politique européenne de sécurité et de défense un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, il baisse la garde au moment où il affirme entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne, ainsi, comme le remarque le groupe Surcouf, « il abandonne aux Britanniques le leadership militaire européen. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. » En clair, la réduction de nos forces en diminuant les capacités opérationnelles de la seule armée européenne réellement à même de peser de façon indépendante sur le cours des conflits s’inscrit dans une vision atlantiste des relations internationales. L’Europe dépourvue de capacité militaire autonome et indépendante n’aura bientôt plus d’autre solution que de se ranger derrière la bannière étoilée et son bras armé l’OTAN.

    C’est le souhait d’une partie des élites européennes, pour lesquelles le lien transatlantique représente notre indépassable horizon, et qui proposent - comme Edouard Balladur - la création d’une « Union organique » avec les Etats-Unis.

    Ne nous méprenons donc pas. Le véritable enjeu du Livre Blanc sur la défense n’est pas uniquement français, il est aussi européen, c’est celui de l’indépendance politique d’une nation et d’un continent. Pour Nicolas Sarközy le choix est fait : c’est à Washington que se décidera notre avenir.

  • Clip vidéo: Rachida Dati au conseil de Paris


    Clip vidéo sans montage ni trucage

  • Grégory Schmidt, 27 ans: le geste d'un héros

    Champ près de la base de Pujaut.jpg
    Le champ où le moniteur s'est tué

    A 10 km d'Avignon, à Pujaut, la jeune femme n'a pas réussi à ouvrir elle-même sa voile. Elle s'en sort miraculeusement

    Le moniteur n'a pu ouvrir son parachute à temps. Il s'est écrasé dans ce champ, situé à un kilomètre de la base de Pujaut, près d'Avignon. Son élève s'en est sortie avec seulement quelques contusions.

    Grégory Schmidt avait déjà fendu l'air des milliers de fois. Il avait également formé des dizaines de jeunes adeptes de sensations fortes. Et pourtant, hier, vers 16 heures, dans le ciel de Pujaut (à 10km d'Avignon), le "cours" a tourné au drame… Cet Avignonnais de 27 ans, moniteur privé depuis quatre ans à la base de Pujaut (la deuxième de France en nombre de sauts à l'année), se jette de 4000 mètres en compagnie d'une élève, qui a déjà fait le grand saut quelquefois. "Ils avaient une voile chacun et une radio chacun. C'est ce que l'on appelle une progression accompagnée en chute", confie, anéanti, le trésorier de la base, Frédéric Laborde.

    "Dans ce style de cours, quand le moniteur estime que vous êtes à l'aise, il vous lâche quelques instants et reste à seulement un ou deux mètres de vous. S'il y a un souci, il se rapproche immédiatement et vous sécurise." Et hier après-midi, c'est un énorme souci qu'ont rencontré Grégory et sa stagiaire. "Normalement, il faut ouvrir sa voile vers 1500 mètres d'altitude et là, visiblement, la jeune fille n'est pas parvenue à lancer l'ouverture de la sienne. Alors Greg s'est précipité pour déclencher le parachute de secours de son élève et ensuite il a ouvert son parachute à lui", décrit Frédéric Laborde. Une ouverture trop tardive qui lui a coûté la vie.

    "La dernière limite c'est 250 mètres environ et là je pense qu'il n'a dû pouvoir ouvrir son parachute qu'à 200 mètres", ajoutait le trésorier et ami du malheureux moniteur. Grégory et son élève, âgée de 27 ans elle aussi, s'écrasent alors dans un champ à un kilomètre de la base. L'un meurt sur le coup, l'autre s'en sortira miraculeusement avec seulement quelques contusions dorsales. La jeune femme a été transportée à l'hôpital d'Avignon par les pompiers de Villeneuve-les-Avignon. Hier après-midi, un silence quasi religieux régnait au sein de la base de Pujaut.

    Grégory était connu et apprécié pour ses qualités humaines et professionnelles. Il restera à jamais dans les coeurs un homme passionné, un professionnel consciencieux et un ami. Mort en héros.

    La Provence - 25 juin 2008

  • Le maire communiste de Martigues (13) demande l'intervention du préfet contre les Roms

    300 caravanes, soit plus de 1000 personnes appartenant à une communauté évangélique, ont investi, depuis lundi, des espaces naturels protégés à Carro et Sainte-Croix commettant de nombreuses dégradations.

    Le maire communiste de Martigues, Bouches-du-Rhône, Paul Lombard*, dont la commune respecte scrupuleusement les règles en matière d'accueil des gens du voyage est monté au créneau hier, demandant au préfet  "le recours à la force publique". Les gens du voyage ont jusqu'à demain midi pour libérer les espaces indûment occupés.

    * Sans lien avec son homonyme Me Paul Lombard, avocat

    La Provence - 25 juin 2008

  • 800 euros la gifle à un cancre mal élevé

    Collège de gifle.jpg
    Qu'a décidé la justice ?
    Une amende de 800 euros a été requise. José Laboureur, le prof, risque 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende. Le procureur de la République d'Avesnes a reproché à l'enseignant un caractère "impulsif". Il a aussi rappelé que l'élève n'était pas un cas difficile et que le collège "ne présentait pas de problèmes de discipline".

    "Ce n'est pas une gifle, c'est une scène de violence. Au-delà de ces
    violences, il y a une volonté d'humiliation", a estimé le procureur Bernard Beffy.

    Que répond l'enseignant ?
    "Il regrette nécessairement de ne pas avoir trouvé une autre solution ce jour-là et puis les conséquences qui en ont résulté. Il n'a pas le sentiment d'être entré dans la délinquance", a souligné son avocat Me Jean-Marc Vilsèche sur RTL.

    Et du côté de la famille d'Alexandre ?
    L'avocat de la famille s'explique ce mercredi matin sur RMC. "Ce n'est pas seulement une gifle. José Laboureur est jugé pour une série de violences. Et la difficulté dans cette histoire, c'est que l'Education nationale n'a pas pris ses responsabilités. C'est pourquoi les parents d'Alexandre se sont tournés vers le commissariat de police. Ils veulent symboliquement qu'on reconnaisse qu'Alexandre est la victime dans cette affaire, que les syndicats ne règlent par sur son dos les problèmes de violence qu'ils peuvent rencontrer par ailleurs."

    Que sont devenus les protagonistes de cette histoire ?
    Alexandre a changé d'établissement pour la fin de l'année scolaire.
    Une pétition a circulé sur Internet pour le soutenir lui et sa famille.

    José Laboureur est toujours suspendu. Et lui aussi a reçu le soutien de nombreux anciens élèves, d'habitants de
    Berlaimont et de nombreuses autres personnes. Une pétition a circulé et a récolté des dizaines de milliers de signatures. "J'aurais fait comme lui", explique un ancien élève, à l'origine du mouvement de soutien.

    Sources:
    Le Post, AFP, RMC, RTL- 25 juin 2008
    Alexandre, 11 ans, avait traité son prof de "connard", rappelons-le, après avoir refusé de lui obéir.

  • Grandes manoeuvres de l'OTAN?

    Un énorme «bang» a été entendu ce matin, peu avant 9 heures en Essonne et en Seine-et-Marne. Chacun y est allé de son hypothèse: une explosion, un accident... Les standards des commissariats et des pompiers ont chauffé.

    Au final, il s'agit d'un Rafale de l'armée de l'air qui a franchi le mur du son au-dessus de Provins.

    «L'avion militaire disposait de toutes les autorisations», confirme-t-on à la communication de l'armée de l'air.

    Parti de Haute-Marne, l'appareil devait rejoindre le Finistère dans le cadre d'un exercice de l'Otan qui doit rassembler des avions venus de différents pays.
    Du 77 au 22: le bang a été entendu aussi en Bretagne dans les Côtes-d'Armor, au cap Fréhel!