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  • Gaza: la Banque mondiale demande à Israël d'autoriser le transfert de liquidités

    La Banque mondiale a appelé Israël à autoriser le transfert de billets de banque à Gaza pour payer les fonctionnaires, avertissant que la crise de liquidités pourrait provoquer l'effondrement du système bancaire dans ce territoire palestinien sous blocus israélien.

    "Nous exhortons le gouvernement d'Israël à agir rapidement pour permettre aux différentes branches des banques à Gaza de disposer de liquidités avant la fête (musulmane) de l'Adha lundi", a indiqué la BM dans un communiqué samedi. "Un règlement passe par un transfert des billets de banque".

    "La crise de liquidités pourrait conduire à l'effondrement du système bancaire à Gaza, mettre davantage en péril le rôle des institutions palestiniennes et avoir des répercussions humanitaires" graves, a ajouté la Banque mondiale.

    Mardi, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a exhorté Israël à autoriser l'entrée de billets de banque à Gaza pour pouvoir payer les salaires des fonctionnaires (70.000), en soulignant que le problème était d'autant plus grave qu'il survenait avant la fête de l'Adha.

     Les banques de Gaza, où vivent 1,5 million de Palestiniens, "ne disposent que de 47 millions de shekels (11,5 millions de dollars), selon les estimations. Or, pour accomplir les transactions liées aux salaires, ces banques ont besoin de 250 millions de shekels".

    Toutes les banques opérant à Gaza avaient fermé jeudi faute de liquidités.

    Israël a renforcé en novembre le blocus imposé à Gaza depuis juin 2007, fermant tous les points de passage du territoire et n'autorisant qu'exceptionnellement l'entrée de produits de base et d'aides humanitaires.

    Cette mesure a été adoptée en riposte à la reprise des tirs à partir de Gaza de roquettes vers Israël après une opération israélienne dans ce territoire.

  • Le budget 2009 de la Défense: un peu de cavalerie?

    Le Sénat a adopté lundi soir avec les seules voix de la majorité le budget 2009 de la Défense, l'un des mieux pourvus avec 5,4% de crédits supplémentaires, tout en s'interrogeant sur ses éventuelles "fragilités".

      Sur les 32 milliards d'euros de crédits (hors pensions), 1,6 milliard d'euros devraient provenir de ressources exceptionnelles, à savoir la cession de biens immobiliers et de fréquences radio de la Défense, a rappelé le sénateur UMP François Trucy, rapporteur spécial de la commission des Finances.

    "Ce système est ingénieux mais n'est-il pas fragile?", s'est-il interrogé au sujet des cessions immobilières confiée à une "société de portage" et censées générer un milliard d'euros de crédits.

    "Etes-vous assuré de recevoir ces paiements en 2009 et quels sont les acquéreurs éventuels?", a encore lancé le sénateur du Var à l'adresse du ministre de la Défense Hervé Morin, évoquant cette fois les 600 millions d'euros liés aux cessions de fréquences radio.

    "Ce budget est soumis à de nombreux aléas", a déploré l'ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, Jean-Pierre Chevènement. Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a souligné un financement des opérations extérieures à hauteur de 510 millions d'euros alors qu'il a déjà atteint 850 millions cette année.

    "Ce budget est un pari, hélas, pas audacieux mais téméraire qui repose sur une architecture fragile, des hypothèses douteuses et, surtout, un héritage calamiteux", a renchéri le sénateur PS Didier Bouleau dont le groupe a voté contre.

    Affirmant que le budget de la Défense restait une "priorité" du gouvernement, M. Morin a assuré que les recettes exceptionnelles issues des cessions immobilières étaient "parfaitement sanctuarisées".

    "La crise ne modifie par les perspectives de développement à moyen terme de la téléphonie et de l'internet mobile", a-t-il par ailleurs fait valoir au sujet des cessions de fréquences radio.

    Quant au financement des opérations extérieures, "il passera de 460 millions (d'euros en 2008) à 510 millions" en 2009, a dit le ministre, confirmant qu'il augmentera encore "de 60 millions par an en 2010 et 2011".

    Le budget 2009 de la Défense est le premier d'une Loi de programmation militaire 2009-2014 qui verra la fermeture de 82 unités, le transfert de 33 autres et la suppression de 54.000 emplois militaires et civils sur 320.000.

    Il connaîtra cependant la deuxième plus forte progression derrière celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (+6,5%).

     

  • Un livret pour mieux apprendre la Shoah aux primaires

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    Mémorial de la Shoah à Paris (4ème) - Intérieur
    On peut voir aussi sous le bâtiment la tombe du Martyr juif inconnu
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    A l'intérieur du Mémorial, une machine agricole ayant servi à tuer des Juifs

    La visite de Xavier Darcos au mémorial de la Shoah, ce matin, devrait clore en douceur la cacophonie soulevée par la déclaration de Nicolas Sarközy il y a huit mois. Lors du dîner annuel du Crif, le président de la République avait émis le souhait que chaque élève de CM 2 s’approprie la mémoire de l’un des 11 400 enfants juifs de France victimes de la Shoah.

    Tollé des enseignants, historiens, psychologues, et jusque dans la communauté juive, contre le côté « adoption » compassionnelle, potentiellement traumatisante, imposée à des enfants de 10 ans.
    En épilogue, le ministre de l’Education va, aujourd’hui, profiter de sa visite et de la rencontre avec deux classes de CM 2 pour dévoiler le livret qui doit aider les enseignants à aborder cette période.

    Enseigné en primaire. La Shoah est au programme d’histoire du CM 2… depuis 2002. Très remontés en février, nombre d’instituteurs signalaient qu’ils n’avaient pas attendu le président pour s’y consacrer. Les 40 pages de « Mémoire et histoire de la Shoah à l’école », dont chaque école va recevoir un exemplaire, ne sont toutefois pas de trop, fait-on observer au ministère : « On n’a pas émis de pistes ni de conseils sur le sujet depuis 1990, et encore, elles étaient destinées aux professeurs de lycée. Ceux des écoles ne sont pas forcément spécialistes de l’histoire. »

    L’enjeu. Pas question, prévient l’entourage du ministre, d’écorner la liberté pédagogique des enseignants. Tableau de repères chronologiques, carte, bibliographie, textes du cinéaste Claude Lanzmann, de Serge Klarsfeld ou Simone Veil entre autres : le livret est là pour donner des orientations, des pistes, pour que les écoliers aient une première approche du Crime contre l’humanité, approfondie en troisième. « Il fallait le faire maintenant : les derniers témoins de cette période, désormais âgés, disparaissent. »

    La méthode. Les pistes du livret ministériel, élaboré avec l’aide du mémorial, suivent les recommandations émises en juillet par la commission de réflexion nommée par Xavier Darcos, présidée par l’inspectrice générale et présidente de l’Association de la maison d’Izieu, Hélène Waysbord-Loing. Pas question de parrainage, ni d’approche « morbide » de la Shoah via les camps. Personnalisation et histoire « incarnée », oui : « L’approche par la vie, l’itinéraire d’enfants de cette époque, victimes ou sauvés, est bonne dès lors qu’elle doit servir, au-delà de l’émotion, à construire un savoir historique. »
    Le livret donne des sites Internet d’associations pour construire un cours accessible. Le tout est consultable dès aujourd’hui sur le portail www.shoah.education.fr.

     

    Le Parisien -05.12.08

  • Avec Patrick Devedjian, on saura où va l'argent

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    Patrick Devedjian a 64 ans
    Patrick Devedjian, actuel secrétaire général de l'UMP a été nommé ministre responsable de la relance économique aujourd'hui à 14 h 30.
    Il sera chargé de mettre en place le plan de relance de 26 milliards d'euros présenté hier jeudi par Nicolas Sarközy.

     

    Selon les mots même du président, il s'agira pour Patrick Devedjian de s'assurer «que l'argent que nous mettons en plus dans les ministères ne servira pas à financer les dépenses courantes et habituelles, mais vraiment le plan de relance qui a été décidé»

    Patrick Devedjian avait donné son accord dans la matinée. Actuellement président du Conseil général des Hauts-de-Seine et secrétaire général de l'UMP, il s'installera à Matignon et sera directement rattaché au premier ministre François Fillon.

  • Braquage record : pour financer le plan de relance?

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    Devant la joaillerie Harry Winston le 5 décembre 2008

    Le montant est à la hauteur de la prestigieuse enseigne : quelque 80 millions d'euros de bijoux ont été volés jeudi à Paris lors d'un braquage dans la joaillerie de luxe Harry Winston, ce qui en fait le plus important vol toutes catégories jamais commis en France.

    Une estimation des bijoux volés fait état, précisait-on vendredi en fin de matinée de source proche de l'enquête, d'un montant de 85 millions d'euros.

    Jeudi 17h30, 29 avenue Montaigne (VIIIe), en plein Triangle d'or de Paris. Quatre hommes armés, dont deux déguisés en femme, pénètrent dans la boutique fréquentée par une riche clientèle internationale. Ils sont visiblement très bien renseignés puisqu'ils connaissent les noms de certains employés présents et les caches discrètes où sont déposés des bijoux qui ne sont pas exposés.

    Ils rassemblent "sans ménagement" la quinzaine de témoins (employés et clients) dans un coin de la boutique. Sans tirer un coup de feu, ils raflent parures de bijoux, bagues et autres colliers qu'ils glissent dans des sacs avant de prendre la fuite vers 17h45.

    L'enquête de flagrance, confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB), a commencé par l'audition de la dizaine de témoins, l'examen des films de surveillance et du dispositif d'alarme, relié à une centrale en Suisse.

    La BRB pense avoir affaire "à de grands professionnels" et n'écarte aucune piste : grand banditisme français ou ressortissants des pays de l'Est. Même démontés, bijoux et diamants sont en effet difficilement écoulables, sauf dans les pays de l'Est, devenus, selon des sources policières, un "nouvel Eldorado pour les trafiquants".

    Le joaillier Harry Winston a annoncé à New York "coopérer avec les autorités dans leur enquête"."Notre première préoccupation va vers les employés", ajoute le joaillier dans un communiqué reçu par l'AFP.

    Jointe au téléphone, Mme Rhonda Barnat, chargée des relations publiques de Harry Winston à New York, n'a pas fait d'autre commentaire.

  • Le chômage ne cesse de s'aggraver aux USA

    En dépit d'une baisse historique des taux d'intérêt jeudi en Europe, le pessimisme a vite repris le dessus vendredi sur les marchés après l'annonce d'un taux de chômage aux Etats-Unis au plus haut depuis plus de 15 ans.

    M. Bush s'exprimera aussi alors que les trois grands constructeurs automobiles essaient d'obtenir une aide publique pour échapper à la faillite.

    Le taux de chômage américain est monté à 6,7%, selon le département du Travail américain: plus d'un demi-million de personnes ont perdu leur travail en novembre dans ce pays, ce qui n'était pas arrivé depuis 34 ans. Les économistes tablaient sur 325.000.

    Depuis le début officiel de la récession aux Etats-Unis, en décembre 2007, le taux de chômage a augmenté de 1,7 point de pourcentage et il faut remonter à octobre 1993 pour retrouver un taux supérieur à 6,7%.

    Ces statistiques sont "tout simplement affreuses", commentait à Londres le cabinet Capital Economics.

    Le secteur des services, qui concentre plus de 80% des emplois américains, a représenté "environ deux tiers des suppressions d'emplois récentes", alors qu'"au cours des huit premiers mois de l'année, les pertes d'emplois avaient été en majeure partie limitées aux secteurs de la construction et de l'industrie manufacturière", selon le ministère.

    La Maison Blanche s'est dite "très inquiète" de ces mauvais chiffres et s'est engagée à poursuivre avec ardeur ses efforts pour y remédier tandis que le président élu Barack Obama appelait à des mesures "urgentes" pour aider les Américains à retrouver un emploi et stimuler l'économie.

    Les Bourses européennes ont été assommés par ces chiffres: vers 15H20 GMT Paris perdait 5,17%, Francfort 4,07% et Londres 2,58%.

    A Wall Street, l'indice Dow Jones de la Bourse de New York qui avait déjà perdu 2,51% jeudi soir, cédait 2,20% après les chiffres de chômage américain.

    Le marché du pétrole a aussi accusé le coup des chiffres du chômage américain car une baisse sensible de la consommation de brut est redoutée du fait de l'aggravation de la récession.

    Les prix du brut ont ouvert en baisse à New York, sous les 43 dollars et sont même tombés momentanément à 42 dollars, au plus bas depuis janvier 2005. A Londres ils sont descendus sous les 41 dollars.

    Les cours ont perdu plus de 100 dollars, soit plus des deux tiers de leur valeur, depuis leurs records du 11 juillet à plus de 147 dollars.

    Face à la dégradation accélérée de l'activité économique, les banques centrales européennes avaient pourtant fortement réagi jeudi. Pour la zone euro, la BCE a ainsi abaissé de 0,75 point de pourcentage -- une ampleur inédite -- à 2,50% son principal taux directeur.

    Mais cela n'a pas suffi manifestement à convaincre les marchés, pas plus que le plan de relance français de 26 milliards d'euros ou plus modestement les 750 millions annoncés par la Suède vendredi.

    Les investisseurs semblent avoir surtout retenu les commentaires pessimistes du président de la BCE, Jean-Claude Trichet, qui prévoit un recul du Produit intérieur brut de 0,5% en 2009 dans la zone euro.

    Dans la première économie de la zone, l'Allemagne, en récession depuis le trimestre dernier, les perspectives s'assombrissent de jour en jour. La Bundesbank s'attend à un recul du PIB de 0,8% en 2009 et l'industrie a vu le niveau de ses commandes dégringoler en octobre, avec une baisse de 6,1%.

    Autre souci d'inquiétude, la situation des trois constructeurs automobiles américains, General Motors, Ford et Chrysler.

    Les dirigeants des "Big Three", qui espèrent arracher une aide jugée vitale de 34 milliards de dollars du Congrès, seront auditionnés vendredi par la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.

  • Le patriarche Alexis II et la renaissance de la Russie

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    Alexis II à Moscou en 2008
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    Avec Vladimir Poutine au monastère de Valdai le 12 janvier 2008

    Alexis II, le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, décédé vendredi à 79 ans, a restauré l'influence de l'Eglise orthodoxe russe après 70 ans de régime communiste et entretenait des relations complexes avec les catholiques, accusés de prosélytisme en Russie.

      Le visage orné d'une imposante barbe blanche, s'exprimant d'une voix profonde au débit lent, le patriarche de Moscou était un personnage respecté des Russes et toujours présent dans la vie politique de son pays.

    Il a contribué à la réunification historique de son Eglise avec l'Eglise orthodoxe russe à l'étranger le 17 mai 2007, mettant fin à 80 ans de schisme datant de la révolution bolchevique de 1917.

    Ses relations avec le monde extérieur ont été marquées par une longue période de froid avec les catholiques, qu'il accusait de "prosélytisme" . Il avait refusé de recevoir le pape Jean Paul II.

    La raison principale de cette brouille était la situation en Ukraine, où les catholiques de rite oriental, bannis par Staline, avaient repris aux orthodoxes quelque 2.500 paroisses au début des années 90. La création de quatre diocèses catholiques en Russie en 2002 n'a fait qu'accentuer la tension.

     Les relations avec le Vatican se sont toutefois améliorées après l'élection du pape Benoît XVI en 2005.

    Pour marquer ce "dégel", Alexis II s'était rendu en octobre 2007 à la cathédrale Notre-Dame de Paris, lors de sa première visite officielle dans un pays occidental, pour y prier devant 3.000 fidèles, catholiques et orthodoxes, devant la Couronne d'épines du Seigneur.

    Né à Tartu, en Estonie alors indépendante, le 23 février 1929, dans une famille d'origine russe, séminariste sous Staline, prêtre marié comme le permet la religion orthodoxe, Alexeï Ridiguer divorce pour se faire moine en 1961, au temps des campagnes antireligieuses de Nikita Khrouchtchev. Il est aussitôt promu évêque.

    Alexis II fait une carrière ecclésiastique fulgurante sous Léonid Brejnev, à une époque où l'Eglise orthodoxe est strictement contrôlée par le KGB qui jette dans les camps les prêtres dissidents.

    Homme d'appareil, proche du pouvoir grâce à son poste de numéro deux du Service des relations extérieures du patriarcat, le futur patriarche échappe à leur sort.

    Il accède au poste suprême en juin 1990, peu avant la chute de l'Union soviétique. Il apparaît alors comme le candidat le plus en phase avec les transformations de l'époque de Mikhaïl Gorbatchev.

    A la veille de la présidentielle de 1996, Alexis II met en garde contre un retour du communisme marqué par des répressions violentes contre le clergé orthodoxe et appelle les Russes à "faire le bon choix", accordant un soutien implicite à Boris Eltsine qui remportera le scrutin.

    Considéré comme un proche de M. Eltsine et de son successeur Vladimir Poutine qu'il rencontrait régulièrement, Alexis II utilise ses relations avec le pouvoir pour restaurer l'influence de l'Eglise orthodoxe en Russie et lui rendre sa propriété confisquée par les bolchéviques.

    Les séminaires se remplissent, les coupoles des églises brillent, et l'immense cathédrale du Christ-Sauveur, dynamitée à l'époque de Staline pour faire place à une piscine, est reconstruite dans toute sa splendeur. La religion orthodoxe reprend pied à l'école, dans l'armée, les prisons et les hôpitaux.

    Souhaitant faire de son Eglise, conservatrice, un acteur de son temps, Alexis II n'hésite pas à se lancer dans le discours politique. S'alignant sur la position du Kremlin, il dénonce les frappes de l'Otan contre la Yougoslavie et la guerre en Irak, critique les violations des droits des russophones dans les ex-républiques soviétiques.

    Au sein de l'Eglise, il ne favorisait pas le courant libéral et pro-oecuménique et semblait plutôt favorable aux slavophiles méfiants envers l'Occident.

    AFP. 05.12.08

  • "La prison, c'est cool"...

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    Dans un centre éducatif fermé

    Foyer, famille d’accueil, centre éducatif renforcé, prison, centre éducatif fermé… Christophe*, 17 ans, a tout connu. « Depuis que j’ai 14 ans, je vis tout seul. Alors franchement ici, je ne vois pas ce que ça peut m’apporter. Au moins, en prison, on te force à rien. C’est cool. Les grands te filent des cigarettes et de l’alcool.

    T’as la télé et le temps de réfléchir. Au CEF, t’es trop occupé. J’ai pris ma peine. Je pensais même avoir plus, vu que j’étais récidiviste. Maintenant, je voudrais qu’on me laisse tranquille. » S’il est là, c’est parce qu’il a été « balancé »! « Sinon, je serais encore en train de faire mon truc. Faut bien de l’argent dans la vie ! » Ses regrets ne portent que sur les combines qui ne lui ont « pas fait gagner de fric ». Volontiers provocateur, Christophe* promet de « finir ce qu’il a commencé ». « Après, j’arrête. En fait, je voudrais devenir pompier de la mer à Toulon. Il faut avoir un BEP, mais je sais que j’ai les capacités. Quand j’étais en CAP, j’avais 13,5 de moyenne ! » Son premier objectif est de « rentrer au plus vite chez lui », où sa copine l’attend. Pour cela, il sait qu’il doit se « tenir à carreau »...
    *prénom modifié... Est-ce bien utile?
    Les CEF: pourquoi gaspiller en pure perte l'argent des contribuables français?


  • Israël refoule l'aide humanitaire destinée à Gaza sous blocus depuis juin 2007

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    Un bateau libyen en route pour la bande de Gaza, bouclée par Israël, a été intercepté par la marine israélienne et contraint à rebrousser chemin, ont indiqué lundi des sources palestinienne et israélienne.

    Le cargo, chargé d'aide humanitaire, a été intercepté au large de Gaza par des bâtiments israéliens qui l'ont sommé de regagner le port égyptien d'El-Arich, a indiqué le député palestinien Jamal Al-Khoudari, qui dirige un Comité populaire luttant contre le blocus israélien.

    Le Al-Marwa était le premier bateau d'un pays arabe à se diriger vers Gaza pour tenter de briser le blocus israélien.

    Une association caritative du Qatar a annoncé lundi son intention d'acheminer par bateau une tonne de médicaments aux Palestiniens de la bande de Gaza.

    Israël a confirmé avoir refoulé le bateau libyen.

    "Des navires de la marine se sont approchés du bateau libyen et l'ont sommé par radio de rebrousser chemin", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor.

    "Quiconque souhaite acheminer de l'aide humanitaire à Gaza doit le faire en coordination avec Israël et à travers les points de passage connus. Ils peuvent aussi contacter l'Egypte", a-t-il ajouté.

    Le terminal de Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, est fermé quasiment en permanence depuis juin 2006 et ne peut fonctionner sans le feu vert d'Israël.

    Réagissant à l'interception du bateau, un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé dans un communiqué que cette mesure "révèle le vrai visage criminel de l'occupant".

    Il a aussi appelé l'Egypte à rouvrir le terminal de Rafah. "Le maintien de sa fermeture entrera dans l'Histoire comme un crime commis par tous ceux qui assiègent la bande de Gaza", a affirmé M. Barhoum.

    A Tripoli, une source officielle libyenne a déclaré à l'AFP que l'équipage du bateau était en contact avec les autorités libyennes. "L'équipage nous a indiqué que le bateau, bien que chargé d'aide humanitaire, faisait l'objet de tracasseries de la part d'embarcations de guerre israéliennes".

    Elle a ajouté que le bateau, faute de pouvoir décharger sa cargaison à Gaza n'aurait d'autre choix "que de revenir en Libye".

    Le blocus de la bande de Gaza, en vigueur depuis la prise de pouvoir par le Hamas en juin 2007, a été renforcé début novembre en raison d'une "recrudescence des violences".

    Le bateau libyen transportait 500 tonnes d'huile, 750 tonnes de lait, 1.200 tonnes de riz, 500 tonnes de farine de blé et 100 tonnes de médicaments, selon le Fonds libyen d'aide et de développement en Afrique, qui a affrété le navire.

  • Le 44ème président des Etats-Unis...

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    Sarközy porterait plainte!

    Assiettes ou dollars à l'effigie de Barack Obama, décorations de Noël, tasses, verres à pied, plaques d'immatriculation: l'élection du premier président noir américain suscite une flambée d'objets commémoratifs de plus ou moins bon goût...

  • Sarközy creuse le déficit et distribue des primes...

    AFP. 04.12.08.

    Nicolas Sarközy a annoncé jeudi à Douai que le plan de relance de l'économie portait sur "environ 26 milliards d'euros". Ce plan de relance de l'économie va creuser de 15,5 milliards d'euros le déficit public, a indiqué le chef de l'Etat.

    Présentant son plan de relance de l'activité économique, le chef de l'Etat a lancé: "la crise que nous traversons n'est pas une crise passagère, une simple crise conjoncturelle dont les traces seraient appelées à être aussitôt effacées".

    C'est "une crise structurelle qui va transformer pour longtemps l'économie, la société, la politique". "Le monde qui sortira demain de cette crise sera profondément différent de celui d'hier", a poursuivi M. Sarközy, assurant que la crise va "tout changer". Il faut donc être "ambitieux, audacieux, imaginatifs", a-t-il exhorté.

    Le plan prévoit la construction ou l'acquisition par l'Etat de 100.000 logements sociaux dans les deux prochaines années et le doublement du prêt à taux zéro pour l'achat d'un logement neuf, a annoncé jeudi le président Sarközy.

     

    Le coût de la construction et l'acquisition de 100.000 logements neufs, dont 30.000 avaient déjà été annoncés fin octobre dans le cadre du programme de rachat par l'Etat, est estimé à 600 millions d'euros par l'Elysée. En 2009 pour tous les achats d'un logement neuf, le montant du prêt à 0% sera doublé: la quotité du prêt passera à 30% du prix du logement et les montants de plafonds de prix des logements sont augmentés, a encore détaillé l'Elysée. "Cette mesure répond directement aux difficultés d'accès au crédit immobilier des ménages. En particulier ceux qui n'ont pas d'apport personnel", ont expliqué les services du chef de l'Etat.

    Nicolas Sarközy a annoncé que l'Etat versera à la fin mars 2009 une prime de 200 euros aux bénéficiaires potentiels du Revenu de solidarité active (RSA), soit quelque 3,8 millions de ménages, pour un effort de 760 millions d'euros.

    Le plan de relance de l'économie prévoit la création d'une "prime à la casse" de 1.000 euros pour les véhicules de plus de dix ans en échange de l'achat d'une voiture neuve et peu polluante, a indiqué jeudi le président Nicolas Sarközy. "Je crois à la mondialisation, je crois à la liberté du commerce, je crois à l'économie de marché. Mais si nos amis américains devaient faire davantage pour leurs propres industriels je ne laisserai pas l'industrie automobile française désavantagée par rapport à ses concurrents", a-t-il dit.

    "L'Etat est prêt à tout faire pour sauver l'industrie automobile qui emploie 10% de la population active française. Mais je ne suis pas d'accord pour aider des entreprises avec l'argent public si celles-ci continuent de délocaliser à l'étranger", a déclaré le chef de l'Etat. "Je ne laisserai pas démanteler l'outil industriel français ni dans l'automobile, ni ailleurs, sans contrepartie", a encore dit M. Sarközy.

    Selon le détail de la mesure communiqué par l'Elysée, cette prime sera accordée pour l'achat d'un véhicule particulier ou d'un utilitaire léger émettant moins de 160 g/km de CO2. Son coût est estimé à 220 millions d'euros.

    Parallèlement à cette mesure, le plan de relance prévoit aussi un soutien aux filiales bancaires des deux constructeurs automobiles français, sous forme d'un prêt de deux fois 500 M euros (à un taux de 8%), selon l'Elysée. Le plan prévoit aussi la mise en place d'un fonds d'investissement par les grands acteurs de la filière, en premier lieu Renault et PSA, afin d'aider aux restructurations des entreprises automobiles sous-traitante.

    "Les grands constructeurs mettront initialement 100 millions d'euros dans ce fonds, ainsi que le fonds stratégique d'investissement. Cette somme de 300 millions d'euros pourra être complétée par la participation d'autres acteurs privés, notamment les grands sous-traitants de premier rang", ont détaillé les services du chef de l'Etat.

    Le plan de relance de l'économie prévoit que l'Etat remboursera par anticipation ses dettes aux entreprises à hauteur de 11 milliards d'euros, a annoncé le président Nicolas Sarközy. Il a assuré que la crise actuelle allait transformer "profondément" le monde, "tout changer" et appelle à être "ambitieux, audacieux, imaginatifs". Il a affirmé que "la réponse à la crise, c'est un effort d'investissement massif".

     

  • Pression américaine sur le Pakistan

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    Rice et Asif Aki Zardari

    Le Pakistan agira fermement contre les personnes impliquées dans les attaques de Bombay qui se trouveraient sur son territoire, a promis jeudi le président pakistanais Asif Ali Zardari, après une rencontre avec la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.

    "Le gouvernement ne se contentera pas d'aider à l'enquête, mais il mettra également en oeuvre des actions fermes contre tout Pakistanais dont l'implication dans les attaques serait démontrée", a affirmé le chef de l'Etat dans un communiqué.

    "Le Pakistan est déterminé à s'assurer que personne n'utilise son territoire pour des actes de terrorisme quelles qu'ils soient", ajoute le texte.

    La Maison Blanche a appelé jeudi le Pakistan à "agir avec détermination, et de toute urgence" pour coopérer avec l'Inde dans l'enquête sur les attentats de Bombay.

    "J'ai trouvé que les dirigeants pakistanais étaient vraiment concentrés" sur la série d'attaques meurtrières déclenchées entre le 26 et le 29 novembre par un commando islamiste à Bombay, qui ont fait 172 morts et 296 blessés (selon un nouveau bilan quasi-définitif), a, de son côté, déclaré Mme Rice, ajoutant qu'ils "s'étaient engagés" à coopérer avec New Delhi dans l'enquête.

    Le chef de la diplomatie américaine a effectué une visite-éclair en Inde, puis au Pakistan, présentée comme une mission d'"urgence" pour désamorcer la crise entre les deux Etats nucléaires "frères-ennemis" du sous-continent.

    Mme Rice a en outre rappelé que le Pakistan, allié-clé des Etats-Unis dans leur "guerre contre le terrorisme", menait aussi "son combat" contre les islamistes proches d'Al-Qaïda, qui ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales du nord-ouest pakistanais, frontalières avec l'Afghanistan.

    L'Inde accuse des fondamentalistes basés au Pakistan d'avoir planifié et perpétré les attaques de Bombay. La tension est très vive entre les deux pays, mais la secrétaire d'Etat a semblé vouloir les apaiser jeudi en parlant de combat "global" contre le terrorisme.

    "Nous faisons tous, je dis bien tous, partie du même groupe" des victimes du terrorisme, et "nous devons tous réagir de manière globale", a-t-elle dit au président Zardari devant la presse.

    Le Pakistan est en proie, depuis 16 mois, à une vague sans précédent d'attentats, qui a fait près de 1.500 morts, commis par les islamistes proches d'Al-Qaïda.

    Parallèlement, la Chine a appelé Indiens et Pakistanais à collaborer après les attaques de Bombay.

    "Le Pakistan et l'Inde sont de bons voisins de la Chine. Nous souhaitons sincèrement qu'ils renforcent le dialogue et la coopération et sauvegardent en commun la paix et la stabilité en Asie de l'est, ce qui est dans l'intérêt des deux pays et de la région", a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao.

    L'Inde a demandé au Pakistan après les attentats de lui livrer une vingtaine de terroristes présumés.

    "Les mesures qui seront prises par le gouvernement indien dépendront de la réponse qu'apporteront les autorités pakistanaises", avait menacé jeudi le chef de la diplomatie indienne, Pranab Mukherjee, faisant allusion à cette demande.

    Mardi, cependant, M. Mukherjee avait garanti que son pays n'envisageait pas d'action militaire contre son voisin. Interrogée sur l'éventualité d'une riposte militaire, Mme Rice a semblé également exclure cette idée : "je n'ai rien entendu d'autre que des propos raisonnables et des déclarations responsables" à New Delhi, a-t-elle assuré.

    "L'armée pakistanaise défend la paix et la sécurité", a, à son tour, proclamé jeudi son commandant en chef, le général Ashfaq Kayani, à l'occasion d'une rencontre avec des responsables militaires de premier rang à Rawalpindi, près de la capitale pakistanaise.

    Le Pakistan et l'Inde se sont affrontés dans trois guerres depuis leur indépendance en 1947, aussitôt après l'indépendance de l'Inde britannique qui avait provoqué une partition sanglante entre la partie peuplée majoritairement de musulmans (le Pakistan) et d'hindous (l'Inde).

    AFP.04.12.08

     

     

     

  • Les petits cons massacreurs: encore une victime

    Un élève de 12 ans vient à nouveau d'être victime du jeu du "petit pont massacreur". Les faits se sont déroulés cette fois ci à Sevran, mardi matin, à 10 heures, dans la cour de récréation du collège Galois. "Le jeune garçon, élève de 5e, a refusé de jouer au jeu du petit pont massacreur et huit élèves de 4e l'ont alors roué de coups de pieds et de poings", explique une source policière à LCI.fr.

    Victime d'un traumatisme crânien, la jeune victime a été conduite à l'hôpital de Villepinte d'où il devrait normalement sortir jeudi, selon la même source. Des informations confirmées mercredi par la mairie. Le collège n'était pas joignable, mercredi, en milieu d'après-midi. L'enquête a été confiée au commissariat local de Sevran.

    Un précédent il y a dix jours
     

    En début de semaine, déjà, on avait appris que le 21 novembre dernier, au collège René-Descartes du Havre, un collégien de 12 ans avait été roué de coups à l'issue d'un cours d'éducation  physique, par plusieurs de ses camarades de 5e, parce qu'il refusait de jouer à un jeu dangereux baptisé "le petit  pont massacreur". Ce jeu consiste à lancer un objet entre les jambes de l'un d'entre-eux qui doit le rattraper, faute de quoi il est roué de coups par les autres. 

    Après un  croc-en-jambe, Yvane était tombé la tête la première sur un banc. Victime d'un traumatisme crânien, l'enfant avait été transporté à l'hôpital où il était resté en observation une journée. Les parents ont décidé de changer Yvane d'établissement et ont porté plainte pour "violences volontaires". Une dizaine de collégiens de la classe d'Yvane ont  été depuis entendus par la police qui cherche à établir les responsabilités.

    LCI.FR 03.12.08 

  • VIDEO L'Obama soda contre l'échec scolaire...

    Jean-Jacques Attisso est un jeune entrepreneur ambitieux âgé de 31 ans. Originaire du Togo, il a grandi à Colombes (Hauts-de-Seine). Il y a un peu plus d'un an, au sortir de son école de commerce, il crée son entreprise de communication par l'objet : GoodComm. Aujourd'hui, Jean-Jacques, installé à la cité des 4000 à La Courneuve, travaille déjà avec de nombreuses collectivités, mais son ambition secrète c'est de pouvoir s'associer avec des entreprises qui s'impliqueraient dans la diversité et l'intégration des minorités dans la société.

    Ce sujet lui tient tellement à coeur qu'il a tout récemment lancé une canette de soda peu ordinaire puisqu'elle est à l'effigie du nouveau président américain, Barack Obama...

    Il espère grâce à cet Obama soda nouer de nouveaux partenariats avec les entreprises pour lutter contre l'échec scolaire et la discrimination. Une lutte qui se ferait avec l'aide d'associations locales spécialisées dans ces domaines...



     http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJIvk.html 

     

    Source: Le Parisien - 03.12.08

     

  • "Ceux qui ont changé le monde..."

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    Alexandre Adler
    Alexandre Adler (né à Paris le 23 septembre 1950) est un historien et journaliste français, spécialiste de géopolitique internationale.

    D'origine juive allemande, la famille maternelle d'Alexandre Adler réside en Turquie depuis le début du XXe siècle, et échappe ainsi à la déportation. En revanche, sa famille paternelle, à l'exception de son père Emeric, sera exterminée à la même époque.

    Il entre 3e à l'École normale supérieure et passe l'agrégation d'histoire.

    Universitaire spécialiste de l'Union soviétique et de l'Europe de l'Est il enseigne successivement à l'université Paris VIII, et est détaché par la suite auprès de l'enseignement militaire supérieur, notamment au Collège interarmées de défense jusqu'en 2000. Après cette date, il n'a plus qu'une activité journalistique.

    Alexandre Adler est marié à Blandine Kriegel, philosophe et historienne, fille du résistant, puis dirigeant communiste Maurice Kriegel-Valrimont.

    Chevalier de la Légion d'honneur en mai 2002, il est fait officier de l'Ordre national du Mérite le 19 janvier 2007, par le président de la République, Jacques Chirac.
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    Dans Faits & Documents, n°266 (1er au 15 décembre 2008), on apprend que le journaliste et politologue Alexandre Adler, lui-même franc-maçon, était, le 27 novembre dernier, l'invité de la Grande Loge nationale française pour traiter de "Roosevelt et Churchill, ces francs-maçons qui ont changé le monde".

    Dans ce même numéro de F&D, on apprend également ceci:

    "Dans le cadre de la "formation continue des magistrats", l'Ecole nationale de la magistrature a organisé, du 24 au 28 novembre 2008, une très importante session de formation sur Le Judaïsme: approche historique et débats contemporains, dirigée par Denis Salas, directeur scientifique des Cahiers de la Justice et secrétaire général de l'Association française de l'histoire pour la justice, et par Jean-Pierre Royer, professeur émérite de l'Université de Lille II, doyen honoraire de la faculté de droit. A notre connaissance, aucune approche d'une telle importance n'a jamais été consacrée à une autre religion."

  • VIDEO La grande mosquée de Créteil ouvre le 18 décembre

    Forte de plus de 20 000 fidèles, la communauté musulmane du Val-de-Marne va se doter d'une "vraie" mosquée, à Créteil. Le projet était mené depuis trois ans par l'Union des associations musulmanes de Créteil. La mosquée, pouvant accueillir 4 000 personnes, s'élève près du lac avec une coupole et un minaret de 12 m au-dessus du toit. Outre les grandes salles de prières, elle comprend aussi des espaces culturels, un hamam, un salon de thé-restaurant, une bibliothèque et des salles de conférences. Son inauguration officielle est prévue le 18 décembre. L'architecte nous dévoile cet édifice, qui a aussi fait l'objet d'une polémique.

     Les riverains entendront cinq fois par jour le chant du muezzin! Comme là-bas!

    Ce qu'on ne dit pas, c'est que cette mosquée a coûté 5 millions d'euros, dont 2,3 réglés par la seule municipalité socialiste de Créteil!

    (Faits & Documents - n° 266)


     http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJMaY.html

     

     

  • Son frère est mort du sida le 4 juillet 2006

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    Gilberta Bruni Tedeschi, dite Carla Bruni, est née le 23 décembre 1967

    Depuis quelque temps déjà, Carla Bruni-Sarközy, 40 ans, mariée au chef de l'Etat depuis février, tenait à s'engager dans une cause bien à elle. Elle a franchi un premier pas hier, en devenant ambassadrice du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, une organisation associant des gouvernements et le secteur privé pour aider les malades des pays démunis.

    Brushing impeccable, tailleur-pantalon noir et haut bleu lavande, ruban rouge accroché au revers, la première dame, après avoir reçu « le Parisien » - « Aujourd'hui en France », a donné hier sa première conférence de presse, à deux pas de l'Elysée, à l'hôtel de Marigny... avec un Nicolas Sarközy attentif en coulisses !

    En quoi va consister votre action d’ambassadrice du Fonds mondial contre le sida ?

    Carla Bruni-Sarközy.
    D’abord à attirer l’attention sur le travail extraordinaire réalisé par cet organisme. Il a vraiment favorisé l’accès aux soins, notamment dans les pays où il n’y avait pas de médicaments, comme en Afrique. Je profiterai de mes déplacements à l’étranger avec mon mari pour exercer mes nouvelles fonctions. Je ne serai plus uniquement dans la représentation.

    Concrètement, qu’allez-vous faire ?

    Je ne vais pas seulement lever des fonds. Dans bien des cas, il y a des médicaments, mais les malades ne les prennent pas. Car la maladie est encore diabolisée dans certains pays. Je veux donc faire un travail d’éducation sur le sida, notamment auprès des femmes. Une mère séropositive peut, grâce à certains traitements, donner naissance à un enfant sans lui transmettre le virus. Or, beaucoup de femmes dans le monde l’ignorent.

    Le sida a frappé un de vos proches…

    Oui, mon frère (NDLR : Virginio, décédé en 2006) . A travers lui, j’ai observé la maladie de près. Il a eu la chance d’être soigné en France. Il n’a pas résisté à la maladie, mais a bénéficié de toutes les armes médicales et psychologiques. Mon frère a tout de même vécu vingt ans avec le sida. Il l’a attrapé très tôt, avant les traitements actuels : s’il l’avait contracté un peu plus tard, je pense qu’il serait encore vivant…

    Vous faites partie de la « génération sida », qui a débuté sa vie amoureuse avec le préservatif. Avant d’être mariée, vous vous protégiez ?

    Oui, comme tous les gens de mon âge et pour lesquels la conscience du sida date du début des années 1980. On s’est habitué à ce mal, or il reste mortel. Il faut se protéger.


    Dans les "quartiers difficiles", (musulmans) le sida reste tabou. Le Comité des familles pour survivre au sida voudrait vous rencontrer. Y êtes-vous prête ?

    Bien sûr. Tout ce qui se passe en banlieue m’intéresse particulièrement.

    Justement, on vous a vue dernièrement avec Fadela Amara. Comptez-vous mener des actions communes ?
    C’est une femme avec qui je me sens des points communs. Elle n’a pas de formation politique, vient du milieu associatif. Elle est courageuse parce qu’elle aurait pu y rester, elle faisait du bon travail. Là où elle est maintenant, c’est plus compliqué : il est plus facile d’être rebelle et de dénoncer que d’être aux prises avec la réalité. Je suis prête à l’épauler.

    Pour vous aussi, il est plus difficile d’être de ce côté de la barrière ?

    Oui. En tant qu’artiste, je pouvais m’exprimer de façon humaine, politique, militante. En tant qu’épouse du chef de l’Etat, je fais attention. Exprimer mon opinion a forcément des répercussions. En revanche, on peut être plus efficace.

    Allez-vous vous engager pour d’autres causes ?

    Oui. Plusieurs causes me tiennent à coeur : la pauvreté, l’éducation, tout ce qui est source d’inégalités. Cela paraît un discours simple, mais je crois que ce sont des domaines où je peux apporter quelque chose. J’ai participé à beaucoup de choses en tant qu’artiste, mais jamais rien organisé. Je veux mettre ma vie d’avant au service de ces causes. Sensibiliser les artistes que je connais pour monter des événements. Je suis en train de créer ma propre fondation. J’espère pouvoir l’annoncer début 2009.

    Avez-vous des modèles parmi d’autres premières dames ?

    Tous les exemples m’inspirent, de Lady Di à Bernadette Chirac. Toutes les femmes qui sont dans cette position privilégiée, très médiatisée et qui en font quelque chose me paraissent très intéressantes.

    Quel bilan faites-vous au bout de dix mois à l’Elysée ?

    J’ai essayé de m’adapter. En France, être l’épouse du chef de l’Etat n’est pas un métier, mais une fonction. Il n’y a pas d’apprentissage, chacun en fait ce qu’il veut. Je suis déjà heureuse si les Français trouvent que je représente bien le pays.

    Le président vous donne-t-il des conseils ?

    Il m’en donne lorsque je lui en demande, mais je reste une femme libre. Il serait satisfait si, durant son mandat, je pouvais aider les autres sur un autre terrain que la politique.

    Que vous inspire l’élection de Barack Obama ?

    Elle a enthousiasmé tout le monde et moi avec. Je suis impatiente de le rencontrer. Mais l’élection de mon mari aussi a montré une volonté de changement énorme. Mon mari est un immigré de deuxième génération et moi-même une immigrée de première génération !

    Un an après votre rencontre, vous êtes toujours aussi amoureuse ?

    Tout à fait amoureuse. Quand des vies sont aussi publiques que les nôtres, la vie intime augmente aussi en intensité. C’est une bulle qu’on entretient au quotidien.

     

    Le Parisien -02.12.08

  • Sabotages SNCF: 3 libérés, Julien Coupat et son amie restent en prison

    La cour d'appel de Paris a ordonné mardi la remise en liberté de trois des cinq jeunes jeunes gens incarcérés dans l'affaire des sabotages des lignes TGV, un "premier pas" salué par leur avocate, Me Irène Terrel.

     
    Tgv sabotés Coupat.jpg
    Des neuf personnes mises en examen dans ce dossier, seuls Julien Coupat, chef présumé de ce groupe "anarcho-autonome" autobaptisé "cellule invisible", et sa compagne, Yldune L., ont été maintenus en détention par la chambre de l'instruction de la cour d'appel.

    Le parquet général avait requis le maintien en détention des cinq personnes.

    Gabrielle H, Benjamin R et sa compagne Manon G, ont obtenu leur remise en liberté sous contrôle judiciaire. Ils devaient être formellement libérés mardi en fin de journée.

    Gabrielle H. a été mise en examen le 15 novembre pour destructions en réunion et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Benjamin R. et Manon G. sont poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

    Leur contrôle judiciaire leur interdit notamment d'entrer en relation les uns avec les autres.

     Ne restent en détention que Julien Coupat, 34 ans et sa compagne, Yldune L., 25 ans. Il est poursuivi pour le chef criminel de direction d'une entreprise terroriste et le délit de destructions en réunion à visée terroriste. Yldune a été mise en examen pour ce dernier délit et celui d'association de malfaiteurs.

    "C'est une victoire relative, il y a deux personnes qui restent en détention", a rappelé Me Terrel.

    "C'est un premier pas, c'est quand même un désaveu assez radical de toute cette procédure", a ajouté devant la presse l'avocate pour qui la justice a été "soumise à une pression infernale" et les jeunes gens "traités de terroristes et salis dans toute une série de médias".

    "Le combat continue", ont lancé les parents de Julien Coupat, très marqués par le maintien en détention de leur fils qu'ils n'ont pas vu depuis son interpellation le 11 novembre malgré leur demande de parloir.

    Une trentaine de manifestants sont venus de nouveau au palais de justice de Paris apporter leur soutien aux mis en examen, aux cris de "Libérez les prisonniers", avant d'être reconduits vers la sortie par un imposant dispositif de gendarmes.

    Présente parmi les manifestants, la responsable Verts, Cécile Duflot, a jugé "scandaleux" le maintien en détention de Julien Coupat et sa compagne. "On peut très bien mener l'enquête sans placer en détention ces jeunes personnes. Cela montre une judiciarisation de la société", a-t-elle dit.

    Les motivations de la chambre de l'instruction n'ont pas été précisées. Gabrielle et Yldune sont poursuivies pour les mêmes motifs. L'une est libérée, l'autre pas.

    Une source proche du dossier a émis l'hypothèse que le maintien en détention de Julien Coupat et d'Yldune était lié au signalement par les autorités américaines de leur présence à la frontière canadienne.

    Les deux jeunes gens avaient participé en janvier à une manifestation devant un centre de recrutement de l'armée américaine à New York, visé deux mois plus tard par un attentat qui n'avait pas fait de victime...

    Les quatre autres personnes également mises en examen le 15 novembre pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste dans ce dossier avaient été placées sous contrôle judiciaire. AFP. 02.12.08

    Une gifle pour MAM! Pendant ce temps, les vrais coupables courent toujours...

  • L'Allemagne en quête de ses trésors culturels pillés par l'Armée rouge

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    Vitraux de la Marienkirche restitués par la Russie - Francfort sur l'Oder (Allemagne)
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    Vitrail de la Marienkirche

    Tableaux de maîtres, bijoux mérovingiens ou précieux manuscrits: depuis plus de 60 ans, l'Allemagne se bat avec un succès inégal pour récupérer les trésors artistiques emportés en URSS par l'Armée rouge après 1945.

    Lundi, Berlin a marqué un point dans ce combat en prenant livraison à Francfort-sur-l'Oder (est) de six précieux vitraux du Moyen-Age, conservés à Moscou depuis 1946 et que la Russie a finalement consenti à rendre.

    Cette restitution montre qu'"avec de la bonne volonté des deux côtés et malgré tous les problèmes, des progrès sont possibles, même si c'est à petits pas seulement", a observé le ministre allemand de la Culture Bernd Neumann, qui a "remercié" la Russie.

    En 1958, le Kremlin avait rendu à l'Allemagne de l'Est pas moins de 1,5 million d'oeuvres, dont le monumental autel de l'antique Pergame, aujourd'hui l'une des principales attractions des musées de Berlin.

    Mais cinquante ans plus tard, les sujets de contentieux avec Moscou et Kiev restent innombrables dans ce dossier, qui n'a rien à voir avec l'épineuse question des oeuvres d'art volées aux juifs par les nazis.

    M. Neumann a vu lundi dans la restitution des vitraux un "encouragement" à continuer le combat pour récupérer les autres oeuvres disparues.

    La situation dépend toutefois du bon vouloir de Moscou: en 1997, les députés russes ont privé l'Allemagne de tout droit sur les oeuvres saisies après la défaite hitlérienne, estimant que ces confiscations avaient valeur de compensation pour les dommages infligés au patrimoine russe pendant la guerre.

    "De nombreux musées russes ont été systématiquement dépouillés" par la Wehrmacht, a souligné lundi à Francfort-sur-l'Oder l'ambassadeur de Russie en Allemagne Vladimir Kotenev.

    En conséquence, la Russie refuse catégoriquement de rendre à Berlin le célèbre trésor de Priam, découvert en 1873 sur le site de la cité antique de Troie par l'archéologue allemand Heinrich Schliemann, et conservé depuis six décennies au musée Pouchkine de Moscou.

    Certains de ces trésors contestés ont été montrés au public en Russie. En 2007, le musée Pouchkine, puis l'Ermitage de Saint-Pétersbourg, ont ainsi exposé quelque 700 objets précieux mérovingiens saisis en 1945 à Berlin, et que les Allemands croyaient disparus.

    En Ukraine, autre pays issu de l'ex-URSS, un couple de touristes allemands a découvert l'été dernier dans un musée de Simféropol (Crimée) 87 tableaux ayant appartenu avant-guerre à un musée d'Aix-la-Chapelle. Il en a informé l'établissement spolié, qui ignorait tout du sort des peintures et qui a justement inauguré en septembre une exposition sur ces oeuvres manquantes, intitulée "La galerie des ombres".

    La semaine dernière, le gouvernement allemand a fait savoir qu'il saisirait Kiev de ce dossier, dans l'espoir de récupérer les tableaux, sans cacher toutefois que les négociations s'annonçaient difficiles. L'Ukraine a "perdu beaucoup de ses biens culturels sous l'occupation allemande", ce qui rend ce dossier "sensible", a souligné le porte-parole de la diplomatie allemande, Jens Plötner.

    Un dossier qui ne concerne d'ailleurs pas que les pays de l'ex-URSS. Dans une enquête très fouillée publiée en août 2007, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel affirmait que l'armée française avait saisi après 1945 de nombreux tableaux issus d'un musée de Wuppertal (ouest).

    D'après le magazine, certains de ces chefs d'oeuvre, dont un Renoir et deux Delacroix, sont aujourd'hui exposés... au Musée du Louvre à Paris. Mais les autorités allemandes préfèrent se taire pour ne pas froisser leur allié français.