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  • VIDEO Sarközy n'aime pas la Princesse de Clèves parce qu'il a trop souffert "sur elle"!

    Un excellent article de Rue89 avec vidéo:

    http://www.rue89.com/mon-oeil/2008/07/25/nicolas-sarkozy-kaercherise-encore-la-princesse-de-cleves

     

     

  • C'est Carla Bruni qui a vendu la mèche au Daily Telegraph!

    Qui a bien pu payer le week-end de 50 000 euros de Nicolas et Carla Sarközy dans une résidence de luxe du sud-ouest mexicain avant la visite officielle à Mexico?

    C’est la question que se pose légitimement la presse française après que Carla Bruni ait maladroitement révélé dans le “Daily Telegraph” que le couple avait séjourné dans un luxueux complexe hôtelier appartenant au banquier milliardaire Roberto Hernandez Ramirez, l’une des plus grosses fortunes mexicaines.

     RTL a affirmé d’ailleurs que le couple aurait d’abord séjourné dans l’hacienda du milliardaire, membre du conseil d’administration de Citigroup (une des plus grandes institutions financières de la planète) selon le site «Mediapart» généralement très bien informé, le séjour aurait couté 50 000 euros. L’Elysée a affirmé que ce séjour privé s’est déroulé «à l’invitation du président Calderon» ce qui ne semble pas être possible juridiquement au Mexique pour les réceptions en dehors des résidences d’Etat... Puis déclare maintenant qu'ils ont été invités par un groupe d'entrepreneurs mexicains...

    Le journal 20minutes pose la question: le couple a-t-il été invité aux frais de Roberto Hernandez Ramirez? Lequel serait soupçonné, selon Rue89, de s’être livré à des activités de narcotrafiquant dans les années 1990.

    Séguela fera évidemment remarquer que 50 000 euros c’est à peine plus que le prix de la montre que le président à au poignet (une Patek Philippe de 43 000 €).

     Les Français, eux, regardent médusés ce couple présidentiel m’a-tu-vu se vautrer dans une malséante exhibition bling-bling...

    (Source: altermedia.info)

  • Ukraine: manifestations pour rétablir l'union avec la Russie

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    Drapeaux de l'Ukraine et de la Russie
    Au moins 2.500 manifestants se sont rassemblés samedi 14 mars devant le Conseil suprême de Crimée, à Simferopol (Ukraine), pour réclamer le rétablissement de l’union avec la Russie et la Biélorussie, ainsi que le départ du président, du premier ministre et du gouvernement ukrainiens, selon la police.

    “Il y a déjà 5 millions de chômeurs en Ukraine, les gens n’ont pas assez d’argent pour combler leurs besoins fondamentaux. La situation ne s’améliorera pas en Ukraine sous le diktat des États-Unis. L’Ukraine est perdue. L’union avec la Russie et la Biélorussie est le seul moyen de survivre”, a déclaré Natalia Vitrenko, présidente du Parti socialiste progressiste d’Ukraine, pendant la manifestation organisée à l’occasion du 18e anniversaire du Référendum soviétique sur le maintien de l’URSS (17 mars 1991).

    Samedi à midi, les manifestants portant des banderoles On ne peut plus vivre ainsi”, “A bas les cochons oranges, vive l’unité slave!” et ” Vivre en amitié avec notre frère russe et pas à la botte de l’OTAN!” se sont dirigés vers la place Lénine, la plus grande à Simferopol. Ils ont scandé “Renversons le pouvoir orange!”, “A bas Iouchtchenko et “Valise-gare-Amérique” en passant devant la représentation du président ukrainien en Crimée.

    “Les habitants de l’Ukraine ont voté pour la conservation de l’Union soviétique en mars et en décembre 1991. Aucun président ou fonctionnaire n’a le droit d’annuler le résultat d’un référendum. Les autorités cherchent à nous faire oublier que nous n’avons pas renoncé à l’union avec la Russie et la Biélorussie”, a indiqué Mme Vitrenko.

    Des manifestations se déroulent samedi à Lougansk, à Zaporojie, à Nikolaïev et à Kharkov dans le cadre de l’action ukrainienne “On ne peut plus vivre ainsi”.

    Altermedia.info. 15 mars 2009

  • Un sondage commandé par SOS Racisme donne des réponses inattendues...

    Une majorité de Français (55%) ne jugent «pas efficace» la mise en place de statistiques ethniques pour lutter contre le racisme, l’antisémitisme ou les discriminations, selon un sondage CSA-UEJF-SOS Racisme.

    Voulant mesurer les préjugés ethno-raciaux, le sondage va jusqu’à poser des questions totalement interdites:
    Ainsi, on apprend que 48% des Français trouvent que les étrangers savent mieux profiter du système de protection sociale, 38% que les Juifs ont plus d’influence que les autres dans la finance et les médias, 24% que les noirs sont plus forts physiquement, 12% que les arabes sont plus voleurs.

    Globalement les Français sont 71% à tomber d’accord avec au moins un des préjugés qui leur sont soumis.

    Altermedia.info - 15 mars 2009

  • Bernard et Ruth Madoff menaient une vie luxueuse au détriment de leurs victimes

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    Les Madoff au Mexique, au Cabo san Lucas
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Le financier new-yorkais déchu Bernard Madoff, en prison depuis jeudi en attendant sa condamnation, menait avec sa femme une vie luxueuse. Le montant de leurs biens s'élevait à 823 millions de dollars, selon des documents rendus publics par le tribunal. Ces documents font partie du dossier transmis à la cour d'appel par la défense de Madoff.
    Ses avocats demandent la remise en liberté sous caution du financier en attendant que sa condamnation soit fixée le 16 juin.

    Selon ces documents, Madoff et sa femme Ruth possédaient pour 22 millions de dollars de biens immobiliers fin 2008, dont leur appartement de Manhattan (7 millions de dollars), une maison d'une valeur d'un million de dollar au Cap d'Antibes, dans le sud de la France, une autre dans l'État de New York et une maison de 11 millions de dollars à Palm Beach, en Floride.
    La liste montre aussi que Madoff possédait à cette date 10 millions de dollars de meubles et d'oeuvres d'art, un yacht de 7 millions de dollars et son anneau (1,5 million de dollars) dans le sud de la France.

    Le couple Madoff possédait encore 2,6 millions de dollars en bijoux, un piano Steinway (39.000 dollars) et 65.000 dollars d'argenterie dans son appartement new-yorkais. Ruth Madoff serait la propriétaire unique d'une grande partie de ces biens. Madoff a plaidé coupable jeudi de onze chefs d'inculpation dans une gigantesque fraude portant sur quelque 50 milliards de dollars, au détriment d'institutions caritatives, personnalités fortunées, universités et banques, qui espèrent récupérer une partie de leur argent.
    Le Point - 14.03.09

  • Autriche: la capitale de la Carinthie tombe aux mains des nationalistes

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    Kalgenfurt
    Ce dimanche 15 mars, avait lieu le deuxième tour des élections municipales à Klagenfurt, capitale de la Carinthie.
    Le candidat du BZÖ, Christian Scheider, gagne le scrutin avec 64 % des voix face à la candidate du Parti social-démocrate (SPÖ) qui obtient 36% des voix.

    C’est la première fois depuis 36 ans que Klagenfurt n’est pas dirigée par un maire conservateur de l’ÖVP.

    Le nouveau maire nationaliste a 45 ans et a déclaré avoir beaucoup appris de son mentor Joerg Haider.

    C’est la première fois, sous la Deuxième République, qu’un maire nationaliste est élu dans la capitale d’un des Länder d’Autriche.

    Dans les 35 autres municipalités de Carinthie où avait lieu un second tour, cinq maires nationalistes (BZÖ) sont également élus ou réélus, à : Albeck, Hüttenberg, Maria Wörth, Pörtschach, Straßburg.

    (Source Lionel Baland -Altermedia.info)

    Heureuse Autriche!

  • "Les ânes" de Gabriel Grovlez - Poème de Tristan Klingsor


    podcast
    "Les ânes", extrait de L'Album aux images de Gabriel Grovlez (1879-1944)

    Pianiste: Jean-Paul Sévilla

    A écouter en lisant le poème de Tristan Klingsor, poète, musicien, peintre et critique d'art français (1874-1966):

    Les ânes

     

    Les ânes aux oreilles de trèfle parées,

    Les ânes qui vont au long des ruisseaux clairs entendre

    L’angélus ou la musette dans le vent,

    Et manger le feuillage encore tendre

    Aux branches légères de l’oseraie,

    Les ânes sont de vieux sorciers savants.

     

    Ils se souviennent d’avoir mené des fées

    Aux noces de leurs filleules,

    Ils se souviennent

    D’avoir aussi porté des sorcières,

    Des nains, des culs-de-jatte et des bohémiennes,

    Le soir, en croupe sur le derrière,

    Aux carrefours où les mendiants sont en prière.

     

    Et quand je viens à l’aube ils croient sans doute

    Que je suis le mage à blanc collet fourré

    Qui doit les guider par la bonne route

    Jusqu’à l’étable de bois où souriait

    Jésus, la mignonne rose de Nazareth.

    Tristan Klingsor

     

     

  • Ceux qui ne paient pas leur loyer ne pourront plus être expulsés- Déclarations aberrantes de Christine Boutin qui porte directement atteinte au droit de propriété

    La ministre du Logement a assuré, hier  qu'il n'y aurait « plus d'expulsion sans solution de remplacement », mais les mesures annoncées paraissent insuffisantes aux associations, qui maintiennent leur appel à manifester dimanche.

    A trois jours de la fin de la trêve hivernale, durant laquelle nul ne peut être expulsé de son logement pour cause de loyer impayé, Christine Boutin a voulu adresser, hier, un signal fort aux familles et aux associations. La ministre du Logement a promis, dans une interview au « Parisien », qu'« il n'y aurait plus d'expulsion sans solution de remplacement ». « Désormais, un préfet ne mettra plus à exécution un jugement d'expulsion sans proposer un relogement ou un hébergement pour les locataires dans l'impossibilité de payer leur loyer », a-t-elle affirmé.

    Une proposition a priori séduisante pour les 10.000 foyers menacés d'expulsion (avec recours à la force) pour défaut de paiement. Mais que les associations du secteur, qu'elles défendent les mal-logés ou les propriétaires, ont accueilli avec circonspection.

    « Nous sommes déçus. La ministre a fait une déclaration forte et nous ne doutons pas de ses bonnes intentions, mais les mesures qu'elle a détaillées pour sa mise en oeuvre sont insuffisantes », regrette Patrick Doutreligne, délégué de la Fondation Abbé-Pierre. « Il s'agit d'effets d'annonce pour prévenir toute manifestation d'associations d'aide au logement », affirme Jean Perrin, le président de l'Union nationale de la propriété immobilière.

    Deux leviers d'action

    Le plan, détaillé hier par Christine Boutin, prévoit d'agir sur deux leviers. En amont, sa nouvelle loi « de mobilisation pour le logement » prévoit la généralisation des commissions de prévention des expulsions, qui existent déjà depuis une dizaine d'années dans certains départements et permettent de réunir autour de la table les préfectures, le conseil général et la caisse d'allocations familiales, pour aider les ménages les plus en difficulté. Selon Emmaüs, quelque 500.000 personnes seraient en situation d'impayés de loyers. La loi prévoit aussi que les bailleurs sociaux pourront, à la demande des préfets, régler le loyer de personnes en situation délicate, comme le font déjà certaines associations (« l'intermédiation locative »).

    Demande de moratoire

    En aval, la ministre du Logement a exhorté, hier, les préfets à piocher dans leurs quotas de logements réservés (25 % du parc, soit environ 50.000 par an) pour tenter de résoudre les cas critiques. « Mais ils n'ont plus de logements disponibles ! Déjà l'an passé, ils ne sont arrivés qu'à satisfaire 4.000 des 50.000 demandes formulées dans le cadre du droit au logement opposable. Alors, 10.000 demandes supplémentaires... », remarque, dubitatif, Patrick Doutreligne. Faute de places, notamment dans les grandes villes, des associations, comme Droit au logement, redoutent que les « solutions de remplacement » promises par la ministre ne se limitent, in fine, à un hébergement temporaire de quelques jours, y compris pour les locataires qui ne font pas partie des « mauvais payeurs ». Elles maintiennent leur exigence de moratoire sur la trêve et leur appel à manifester dimanche.

    Les Echos - 13 mars 2009

    Interrogée par le Parisien-Aujourd'hui en France sur le sort qui sera réservé aux locataires dits de "mauvaise foi", sous le coup d'un jugement d'expulsion, la ministre a répondu: "Mon objectif est clair : personne ne doit se retrouver à la rue à la suite d'une expulsion. Mauvaise foi ou pas, ils auront droit au moins à une solution d'hébergement".

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    Christine Boutin le 12 mars 2009
  • Le style, c'est l'homme! Visite du chef de l'Etat à Rambouillet

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    A Rambouillet avec Gérard Larcher - 13 mars 2009

    Vendredi, le chef de l'État a rappelé sa détermination à réformer « jusqu'à la fin » de son mandat.

    Au pied de la croix de Lorraine en granit rose, les forces de l'ordre contiennent quelque 200 manifestants. Les salariés du site Continental de Rambouillet, où 382 suppressions de postes sont annoncées, souhaitent rencontrer Nicolas Sarközy. En vain : une délégation est invitée à rejoindre des représentants du gouvernement à l'écart du déplacement présidentiel.

    Au même moment, le chef de l'État s'entretient avec une autre délégation, celle de la CGT des personnels du centre hospitalier de Rambouillet. Rencontre glaciale. Les syndicalistes ne veulent pas lui serrer la main. Réplique du président : « Ce n'est pas toujours très lumineux ce qu'ils m'ont dit ».

    Venu avec Roselyne Bachelot visiter un site pilote de la nouvelle organisation hospitalière, Nicolas Sarközy s'est retrouvé hier au carrefour des inquiétudes des Français. Accompagné du président du Sénat et maire de Rambouillet Gérard Larcher et de ses ministres yvelinois, Christian Blanc, Valérie Pécresse et Christine Boutin, le chef de l'État a voulu rassurer.

    « Je m'énerve pas, j'explique », a-t-il lancé devant les 800 personnes réunies pour une table ronde sur la réforme du système de santé. « L'hôpital, c'est 23 milliards débloqués et 100 000 embauches depuis dix ans », a-t-il dit avant de déplorer que « malgré tous ces efforts, le malaise s'est aggravé ». « L'hôpital est le grand absent de toutes les réformes depuis vingt-cinq ans », a-t-il poursuivi, lançant, sourire aux lèvres : « Quelle preuve de confiance que de nous avoir laisser gérer cette question ! »

    « Cette réforme, j'y crois et je l'assume », a-t-il expliqué, multipliant les compliments envers Roselyne Bachelot et Gérard Larcher, dont le rapport a inspiré le projet de loi. Le texte, qui prévoit de renforcer les pouvoirs des directeurs d'hôpitaux et la création d'agences régionales de santé, a été vivement contesté à l'Assemblée, y compris à droite. « Il ne faut pas que vous craigniez la réforme », dit-il, promettant que « si il y a des modifications à faire ensuite, on les fera. » Mais Sarközy ne se laissera pas « prendre par les lobbys des grands patrons ou ceux des petits ».

    La question hospitalière a été l'occasion de réaffirmer sa volonté de poursuivre les réformes. « Le rôle d'un chef d'État, c'est d'engager les réformes dès le début de son mandat et n'arrêter son travail qu'à la fin de son mandat. » Ce rôle, il souhaite l'assumer sans se «  cacher derrière les ministres pour faire un petit coucou si ça marche ». Sans prendre, non plus, la crise pour prétexte. « Avant la crise, explique-t-il, il ne fallait pas faire de réformes, car elles allaient amener la crise. Pendant la crise, il ne faut pas en faire non plus puisque c'est la crise. Et après la crise, on se reposera de la crise. »

    Sarközy affiche sa conviction : « Le vrai conservatisme est beaucoup plus celui des élites que celui du peuple français. Ce sont elles qui ont freiné les réformes ces dernières années. » Pour l'avenir il promet : « Je ferai bien d'autres réformes ».

    Le Figaro

    Qu'est-ce qu'il a contre les élites?

  • La remise du prix de l'Ethique 2008...

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    Amad Ly, Fadela Amara, Schwartz, Veil... Remise du prix de l'Ethique (Cliquez sur la photo)
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    Bertrand Schwartz

    La Lettre du Cadre Territorial a eu le grand privilège de remettre le prix de l'Ethique 2008 à Bertrand Schwartz et Amad Ly.

    La cérémonie, présidée par Jacques Guy, président directeur général du Groupe Moniteur et par Hugues Périnel, directeur éditorial du Groupe Territorial, a eu lieu hier à l'occasion du Salon des Maires. C'est avec beaucoup d'émotion que Simone Veil, présidente du jury, a remis son prix à Bertrand Schwartz, elle a notamment souligné le parcours exceptionnel de cet homme qui a toujours choisi de s'occuper des autres, des plus en difficulté. " Bertrand Schwartz a insisté sur les règles indispensables à toujours observer, si l'on voulait gagner le Pari de la formation des personnes les plus en difficulté : racontant une de ses premières expériences en la matière, avec les mineurs de Moselle, il a insisté sur l'obligation d'écoute de ceux que l'on forme et d'une co-construction des parcours professionnels entre formateurs et formés.

    Tous les participants ont senti chez cet homme une grande ouverture aux autres, une générosité hors du commun et une grande vivacité intellectuelle.

    Le second prix a été remis à Amad Ly par Fadela Amara. Lauréate comme Simone Veil d'un précédent prix de l'Ethique, la secrétaire d'Etat à la politique de la ville a tenu à souligner chez Amad Ly la volonté de toujours dialoguer et de privilégier les mots et la parole dans les combats qu'il a mené à Clichy-sous-Bois.

    Dans sa réponse, Amad Ly a enthousiasmé par sa modestie, plaçant son action dans le sillage de ses prédécesseurs et de ses anciens, soulignant combien il se sentait proche de l'action de Bertrand Schwartz, qu'il n'avait pourtant jamais rencontré. Ce prix de l'Ethique est finalement une histoire de rencontres.

     Rencontre entre un jury, largement composé de territoriaux, et des lauréats qui incarnent les valeurs de service public, d'égalité, de fraternité.

     Rencontre aussi entre des lauréats qui même s'ils, comme Bertrand Schwartz et Amad Ly, comme Simone Veil et Fadela Amara, appartiennent à des générations et à des mondes différents, se trouvent et se parlent avec une évidente facilité, comme s'ils étaient déjà frères et soeurs.

    Il est permis de sourire!

  • VIDEO LE PEN Journal de bord actualités

    http://www.dailymotion.com/video/x8nq3b_journal-de-bord-de-jeanmarie-le-pen_news

    13 mars 2009

    Interrogé par Julien SANCHEZ, le Président du Front National s’exprime sur l'actualité :
    - La Convention d’Arras, la tête de liste FN du Massif Central et « le retour » du Front National annoncé par la Presse
    - Les plans de licenciements en cascade
    - La préférence nationale
    - SARKOZY et l’OTAN
    - La Turquie et l’Union Européenne
    - La promotion de Michel ROCARD
    - L’islamisation de la France avec une école musulmane de 12 000m2 annoncée sur un terrain public à Chelles en Seine-et-Marne (Jean-Marie LE PEN a signé aujourd’huila pétition initiée par le FN local)

  • Obama: la montagne a accouché d'une souris...

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    Timothy Geithner, Secrétaire au trésor, et Obama

    Le Wall Street Journal a interrogé 49 économistes, qui, contrairement à l'opinion publique, notent sévèrement le plan de relance du président américain.

    A l'école, on appellerait ça «recevoir un carton». En politique, on se contente de dire que l'action de Barack Obama en matière d'économie est «sévèrement notée». Mercredi, le Wall Street Journal a rendu publique une enquête de conjoncture mensuelle, dans laquelle le président américain n'a visiblement pas séduit les économistes sollicités pour évaluer sa politique économique.

    «Une majorité des 49 économistes interrogés disent qu'ils ne sont pas satisfaits de la politique économique du gouvernement», écrit le quotidien économique. En moyenne, en février, ils mettent 59 sur 100 à l'action d'Obama, contre 44 pour Bush en janvier 2008. Son secrétaire au Trésor Timothy Geithner, écope lui d'un 51 sur 100, soit 6 points de moins que son prédécesseur, Henry Paulson, en janvier, et 14 de moins qu'en mai 2008. Seul le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, arrive à tirer son épingle du jeu, avec une moyenne de 71, note le Wall Street Journal.

    Le journal relève plus généralement un changement d'attitude des économistes depuis l'entrée en fonction d'Obama : en décembre, les trois quarts d'entre eux jugeaient que son équipe économique serait meilleure que celle de George W. Bush.

    Leurs reproches se concentrent surtout sur le plan de relance de 787 milliards de dollars, voté le mois dernier. Même s'ils divergent sur les solutions à apporter : 43% d'entre eux estiment qu'il faudra un autre plan d'environ 500 milliards de dollars, tandis que d'autres doutent de l'utilité d'un plan de relance quel qu'il soit...

    L'autre grande critique formulée dans cette étude concerne le plan de sauvetage des banques, dont Timothy Geithner a dévoilé les grandes lignes le 10 février. D'une part, les économistes interrogés estiment que la montagne a accouché d'une souris ; d'autre part, ils déplorent les délais de sa mise en œuvre.

    La question est de savoir comment le gouvernement compte s'y prendre pour purger les bilans des banques de leurs actifs invendables. Cela pourrait notamment prendre encore plusieurs semaines.

    Le Figaro - 12/03/09

       
  • L'activité frénétique d'Obama ne rassure pas...

    •  50 jours, c'est peu dans l'histoire d'un pays comme les États-Unis, mais dans la réalité washingtonienne et celle des médias, sans cesse à la recherche de nouveaux cycles d'actualité, c'est une éternité.
    • L'absence de résultats économiques et financiers tangibles au regard de l'activité frénétique de Barack Obama inquiète.
    • La question «Obama en fait-il trop ?» monopolise les conversations sur Capitol Hill et fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours.
    • Le bilan des sept premières semaines de Barack Obama à la Maison-Blanche donne en effet le vertige. Non content d'avoir entrepris la réforme de la santé, de l'énergie et de l'éducation, il s'est aussi attaqué à Guantanamo, à la torture, aux questions éthiques de la recherche scientifique, sans compter un agenda ambitieux à l'international. Il a lancé une activité diplomatique sur plusieurs grands fronts, ordonné le déploiement de 17 000 soldats en Afghanistan, établi un calendrier de retrait d'Irak et la liste continue.

      Pendant ce temps-là, la récession, sujet de préoccupation principal des Américains, s'aggrave. Le Dow Jones a déjà perdu 1 300 points depuis l'investiture, malgré l'adoption du plan de relance économique le plus important de l'histoire et d'autres initiatives financières ambitieuses. Le 9 mars, sur CNBC, le milliardaire Warren Buffett s'est donc inquiété de la «confusion» du public face aux «messages brouillés» de l'Administration américaine, qui ne concentre pas assez ses efforts, selon lui, sur l'économie. «Vous ne pouvez pas attendre du public qu'il s'unisse derrière vous, si vous essayez de lui enfoncer tout un tas de choses dans la gorge», a lancé l'oracle de la finance.

       

       En l'occurrence, ce n'est pas tant le public, qui accorde toujours une confiance sans faille au président dans les sondages, que Wall Street et Washington qui s'interrogent. «Les présidents ont beaucoup de problèmes à régler. Mais personne n'a jamais dit que le meilleur moyen était de tenter de tous les résoudre en même temps», a fait valoir le sénateur républicain Alexander Lamar. Côté démocrate, on a des doutes aussi. L'ancien président du Comité national démocrate Don Fowler craint que Barack Obama n'ait entrepris au mauvais moment des tâches trop herculéennes, comme la santé. Time Magazine souligne que chacune des réformes va demander «plus de capacité à se battre, de ressources intellectuelles et de courage politique que Washington en a vu en quinze ans».

      Avec son éternel calme olympien, Barack Obama rétorque que les objectifs à long terme ne doivent pas souffrir des priorités à court terme. Il invoque Lincoln, Roosevelt et Kennedy qui n'ont pas eu, selon lui, le luxe du choix dans des périodes de grands défis.

    • Le Figaro - 14/03/09

         
  • Toulon: trois policiers de la BAC agressés dans une cité

    La grande trouille face aux gangs des cités... Surtout ne pas tirer!

    Trois policiers de la Brigade Anti Criminalité (BAC) de Toulon ont été blessés mercredi soir après avoir été agressés à coups de barres de fer par une quarantaine de jeunes mercredi soir au cours d'une interpellation dans une cité jugée «sensible», la Marquisanne, à l'ouest de Toulon. Les trois hommes ont immédiatement été conduits à l'hôpital. L'un d'eux a des dents fracturées et la mâchoire déplacée, tandis que les deux autres souffrent de contusions multiples. La direction départementale de la sécurité publique a confirmé les événements mais s'est refusée à tout commentaire.

    Selon le délégué départemental de l'UNSA-Police, Jean-Bernard Soriano, les trois policiers «sont tombés dans un véritable guet-apens» au moment où ils allaient interpeller un homme suspecté de trafic de drogue. «L'individu a alerté la cité et en quelques secondes nos collègues ont été pris à partie par une quarantaine d'individus armés de barres de fer», a-t-il précisé.

    Des renforts arrivés sur les lieux ont porté secours aux policiers en difficulté. Deux interpellations ont été opérées.

    «On est passé à côté d'une catastrophe», a ajouté Jean-Bernard Soriano, qui s'est félicité du sang-froid de ses collègues qui n'ont pas fait usage de leurs armes...

     Depuis le début du mois, c'est la troisième fois que des policiers sont pris à partie et que des voitures de patrouille reçoivent des cailloux à Toulon.

    Le Figaro - 14/03/09

     

     

  • VIDEO Jean-Marie Le Pen à la Convention européenne d'Arras

    http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4306530,00-le-pen-il-faut-que-les-francais-jouent-avec-la-france-.html

  • Des concours révisés pour "plus de diversité" dans la Fonction publique

    Eric Woerth 5 mars 09.jpg
    Eric Woerth est pour la "diversité" qui cassera l'élite française...

    Le ministre de la Fonction publique, Eric Woerth, et son secrétaire d'Etat André Santini, ont annoncé vendredi avoir révisé la nature des épreuves de 180 des concours pour le recrutement des fonctionnaires, sur près de 600, pour assurer "plus de diversité".

    "On ne veut pas affaiblir le concours. Il reste le moyen le plus démocratique d'accès à la Fonction publique mais il ne permet pas la diversité. Les écoles formant les agents publics doivent être une photographie de la société française", a déclaré M. Santini à des journalistes à Bercy.

    Pour parvenir à davantage de diversité, objectif de la réforme des concours, MM. Woerth et Santini ont décidé de mettre l'accent sur la création des "classes préparatoires intégrées" aux grandes écoles prestigieuses comme l'ENA ou l'Institut régional d'administration (IRA), réservées aux jeunes de milieux sociaux défavorisés.

    En octobre, l'ENA accueillera 15 élèves à Paris dans sa première classe préparatoire intégrée, en vue des concours organisés en 2010. Les étudiants, qui recevront des allocations spécifiques ou des bourses au mérite, seront sélectionnés selon les procédures mises en place dans ce cadre en 2008 par l'Ecole nationale de la magistrature (ENM).

    En parallèle, le gouvernement a décidé de réviser 180 concours sur près de 600 (hors Education nationale).

    Dans cette optique, la nature des épreuves a été revue. Au lieu des épreuves de culture générale classiques, les candidats plancheront désormais sur des épreuves de connaissance "tournées vers le métier" qu'ils veulent exercer, a indiqué M. Woerth.

    Concrètement, un candidat au poste de gardien de la paix sera susceptible d'être confronté à des questions sur les tribunaux de police plutôt qu'à des questionnaires à choix multiple (QCM) portant par exemple sur le nom du secrétaire général de l'ONU, a étayé M. Woerth.

    "Il y a 600 concours pour 15 postes en moyenne par concours. Cela coûte 110 millions d'euros, et c'est mal organisé. Il y a des candidats qui sont souvent exclus dès la première question. On veut se rapprocher plus d'une forme de recrutement que de concours", a souligné M. Woerth.

    Cette réforme répond aux critiques sur l'administration relancées en février par un rapport sur les écoles commandé par le gouvernement.

    Celui-ci avait conclu que ces établissements "emblématiques" de l'ascenseur social (ENA, Polytechnique et Ecoles normales) reproduisaient les mêmes élites, étaient trop nombreuses et coûtaient trop cher à l'Etat. AFP. 13/03/09

  • Le señor Ramirez s'appelle maintenant "Hernandez" tout court... Subtile désinformation de l'AFP?

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    Roberto Hernandez RAMIREZ
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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    L'Elysée a tenté vendredi de désarmorcer la polémique qui s'est développée au Mexique et dans des médias français sur le séjour privé du couple Sarközy dans une résidence d'une station balnéaire mexicaine (El Tamarindo, Les Tamaris), en réaffirmant qu'il avait été "invité" par le président de ce pays.

    "Le président Sarközy et son épouse ont été invités par le président mexicain" Felipe Calderon et n'ont par conséquent "pas payé de factures", a-t-on assuré à la présidence.

    Le couple présidentiel a séjourné "un jour et demi, du vendredi début d'après-midi au dimanche matin", dans "une résidence" de la station balnéaire mexicaine de Manzanillo, avant la visite d'Etat au Mexique, a-t-on ajouté. (Le vendredi, en fait, dans la luxueuse hacienda de Ramirez au Yucatan!)

    En déplacement dans la Drôme, le Premier ministre François Fillon a qualifié de "ragots" des informations de presse sur le séjour privé de Nicolas Sarközy...

    La polémique a surgi avec les interrogations de médias français sur le coût de ce séjour et sur sa prise en charge, surtout dans un contexte de crise économique.

     

    L'Elysée a fait savoir mercredi que Nicolas Sarközy et son épouse Carla avaient été "invités" par le président Calderon. Ce que la présidence a réaffirmé vendredi.

    Mais, mercredi, RTL a assuré que la résidence ayant accueilli le couple présidentiel appartient à Roberto Hernandez (RAMIREZ), un riche homme d'affaires proche du président Calderon.

    Interrogée sur ce point, la présidence a renvoyé sur les "autorités mexicaines"...

    Cette mise au point intervient alors que - sur fond de polémique au Mexique autour de Florence Cassez, la "jeune Française" emprisonnée dont le cas a occupé une place importante dans la visite d'Etat- l'un des leaders de l'opposition mexicaine a annoncé jeudi avoir demandé à son gouvernement qui avait payé ce séjour privé.

    Mario Alberto di Costanzo Armenta  a affirmé que Nicolas Sarközy et son épouse avaient séjourné dans une résidence au bord de la mer appartenant à M. Hernandez. Roberto Hernandez (RAMIREZ) préside la quatrième banque du pays, Banamex, filiale de l'américaine Citigroup.

    "Je voudrais savoir pourquoi Roberto Hernandez a prêté sa maison ou l'a louée", a dit l'opposant mexicain.

    Selon Le Parisien, le banquier aurait assisté au dîner d'Etat donné lundi à Mexico en l'honneur du chef de l'Etat. "Le président Sarközy ne connaît pas et n'a pas rencontré" M. Hernandez au cours de ce dîner, auquel participait "une centaine d'invités", a-t-on assuré à l'Elysée.

    Alors que l'opposition est restée jusqu'ici silencieuse sur le sujet, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a dénoncé jeudi une "polémique gratuite" dans les médias. "Si des gens veulent demander des comptes, c'est au Mexique qu'il faut le faire".

    Un autre député UMP, Georges Tron a jugé cette polémique "imbécile"."Sarközy a déminé le problème du dossier franco-mexicain accaparé par Florence Cassez avec le président mexicain lors de ces deux jours de vacances", a assuré à l'AFP M. Tron, président du groupe France-Mexique à l'Assemblée, qui a fait à ce titre le voyage de retour avec le chef de l'Etat...

    AFP. 13.03.09

    Hernandez et Ramirez sont un seul et même homme!

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    Carla Bruni et monmari aux Pyramides de Teotihuacan - 8 mars 2009
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  • VIDEO Un homme plonge dans les chutes du Niagara et en ressort vivant

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    Le "fer à cheval" des chutes du Niagara, côté canadien
    Un homme a survécu à un plongeon d'une cinquantaine de mètres dans les chutes du Niagara à la frontière américano-canadienne, une des très rares personnes à sortir vivantes d'une telle expérience, a indiqué la police mercredi.
    Dans l'après-midi, un touriste a vu un homme, apparemment âgé d'une trentaine d'années, passer par dessus une barrière et sauter dans la rivière Niagara, selon un communiqué de la police des Parcs du Niagara.

    Quelques instants après, il était emporté dans la célèbre chute canadienne du "fer à cheval", se retrouvant une cinquantaine de mètres plus bas dans les eaux tourbillonnantes et glacées de la rivière.

    Une équipe canadienne a tenté de le secourir, "mais il a refusé toute aide et a continué à nager dans la rivière", a précisé la police.

    Un pilote d'hélicoptère a utilisé le souffle de son rotor pour pousser l'homme vers la rive et un pompier en combinaison l'a tiré de l'eau.

    Il a été hospitalisé et traité pour une blessure à la tête et pour hypothermie après avoir passé 45 minutes dans l'eau glacée. 

    Douglas Kane, chef de la police des Parcs du Niagara, a déclaré à la chaîne de télévision CTV qu'à sa connaissance c'est la troisième personne à avoir survécu à tel plongeon sans protection, le dernier incident remontant à octobre 2003. Un touriste cherchant apparemment à se suicider avait aussi fait le grand saut.

    Les chutes du Niagara qui attirent des centaines de milliers de touristes se trouvent sur la rivière du même nom, reliant le Lac Ontario au Lac Érié.

    Les chutes sont triples, le "fer à cheval", les "chutes américaines" et le "voile de la mariée", la moins importante. Avec un débit de plus de deux millions de litres par seconde, ce sont les chutes les plus puissantes d'Amérique du Nord.

    AFP. 12.03.09

  • La stratégie de Madoff: la prison plutôt qu'un procès...

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    Une des cellules du Centre correctionnel métropolitain

    Bernard Madoff s'est réveillé dans une cellule à Manhattan vendredi au lieu de son luxueux appartement, et ses victimes attendent à présent que les enquêteurs dénichent des complices et un peu de leur argent d'ici la sentence du 16 juin.

    Le financier américain de 70 ans, qui a reconnu jeudi au tribunal avoir orchestré une fraude massive et a plaidé coupable de 11 chefs d'inculpation, est désormais matricule 61727-054 au Centre correctionnel métropolitain, qui jouxte le tribunal fédéral.

    Plusieurs tabloïds publient en Une une photo de cellule semblable à celle de l'homme d'affaires déchu, de 5,5 mètres carrés, équipée de deux lits étroits superposés, d'une petite table, d'un tabouret et d'une fenêtre à barreaux. Les journaux précisent que les toilettes sont dans la cellule.

    L'emploi du temps est strict: réveil à 6H00, déjeuner à 11H00 et dîner à 17H00, le détenu a droit à une récréation par jour, durant laquelle il peut jouer au ping-pong, regarder la télévision ou lire, selon l'administration pénitentiaire citée par le quotidien Métro. Une promenade sur une terrasse grillagée a lieu un jour sur deux.

    Depuis son arrestation le 11 décembre dernier, l'ancien roi du Nasdaq (la Bourse électronique), qui a grugé institutions caritatives, individus fortunés, universités et banques à travers le monde, avait réussi à rester dans son appartement dans l'Upper East Side (nord est de Manhattan), dont la valeur estimée à 7 millions de dollars servait de caution à son maintien en liberté surveillée, avec d'autres biens.

    Après que lui et son épouse Ruth avaient remis leurs passeports aux autorités et que "Bernie" Madoff avait été équipé d'un bracelet électronique de surveillance, il y avait été assigné à résidence 24 heures sur 24 en janvier, et l'appartement était gardé jour et nuit.

    Son avocat Ira Lee Sorkin a tenté en vain de convaincre que son client ne pouvait ni fuir ni nuire. Le juge Denny Chin a ordonné l'incarcération immédiate, une décision qui s'imposait selon les victimes présentes, mais qui va compliquer la tâche des enquêteurs d'ici à la sentence, dont l'énoncé est prévu pour le 16 juin prochain.

    Certaines victimes ont déploré l'absence de procès, le fait de plaider coupable aux Etats-Unis évitant à un accusé de comparaître devant un grand jury. "Juge, vous aviez une occasion de trouver notre argent", a lancé jeudi à la barre Ronnie Sue Ambrosino, qui préside un groupe d'environ 300 victimes de Madoff.

    "Nous voulons un procès, nous voulons entendre les victimes, mais nous voulons aussi savoir où est notre argent!", s'est-elle exclamée.

    Non seulement l'absence de procès va empêcher d'entendre des témoignages précieux, mais il apparaît évident que Bernard Madoff a refusé de collaborer avec les enquêteurs, selon certains pour préserver son épouse et ses fils Andrew et Mark. Il est jusqu'ici le seul accusé dans l'affaire.

    Le procureur Marc Litt avait signalé qu'il n'aurait aucune clémence, qu'il n'y avait eu aucune négociation avec Madoff et qu'il allait requérir le maximum des peines cumulées, soit 150 ans de prison. Devant le tribunal, il a confirmé cette ligne dure, alors que des commentateurs avaient suggéré ces derniers mois que le financier pourrait collaborer à l'enquête en échange d'une peine moins lourde.

    "Il n'a aucun remords, c'est un salaud et il y a certainement d'autres personnes impliquées, ne serait-ce que la SEC --le gendarme boursier américain-- qui aurait dû être jugée en même temps que lui, mais aussi sa femme et ses fils", s'est exclamée Judith Welling, une retraitée new-yorkaise.

    AFP. 13.03.09