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  • Des aquarelles d'Hitler vendues aux enchères en Angleterre

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    Le lac de Königsee
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Une maison d'enchères de l'ouest de l'Angleterre a annoncé mercredi qu'elle allait proposer à la vente des toiles d'Adolf Hitler en avril. Les 13 toiles sont pour la plupart des aquarelles et incluent un auto-portrait pour lequel Adolf Hitler s'est représenté assis sur un pont.


    Elles ont été retrouvées dans un garage il y a environ un mois.
    "Le vendeur est un important collectionneur d'objets de la Seconde guerre mondiale; il les a achetées à celui qui les a saisies en 1945", un soldat britannique qui se trouvait alors à Essen (est de l'Allemagne), a déclaré Richard Westwood-Brookes de la maison d'enchères Mullock's, dans le Shropshire.

    "Il en a vendu certaines il y a des années et elles avaient alors été évaluées par un expert" (...) mais "incroyable mais vrai, il a laissé le reste dans un garage. Il a oublié qu'elles existaient et il les a retrouvé dans son garage il y a un mois ou six semaines", a expliqué M. Westwood-Brookes.


    La vente doit se tenir le 23 avril à Ludlow, dans l'ouest de l'Angleterre.
    Des toiles de Hitler ont précédemment atteint de fortes sommes. En 2006, 21 toiles du leader nazi avaient été vendues en Grande-Bretagne pour 118.000 livres (126.000 euros).

    Le Figaro - 25 mars 2009

  • Dieudonné fait salle comble à Bruxelles

    L'humoriste controversé français Dieudonné a fait salle comble aujourd'hui à Bruxelles, où des centaines de personnes sont venues voir son spectacle "Liberté d'expression" en dépit des protestations d'une cinquantaine de manifestants dénonçant un "message de haine".
    D'abord interdite par la commune de Saint-Josse --le quartier le plus pauvre et le plus multiculturel de la capitale belge--, la "conférence-spectacle" de Dieudonné avait finalement été autorisée lundi par le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative belge.
    Dieudonné avait provoqué un tollé en décembre en conviant sur scène, lors d'un spectacle à Paris, le négationniste de la Shoah Robert Faurisson. Plusieurs de ses représentations ont depuis été annulées, notamment dans le nord et l'est de la France.

    Quelque cinquante personnes avaient répondu à l'appel à manifester contre sa venue à Bruxelles lancé par l'Union des étudiants juifs de Belgique (UEJB).
    Face au Marignan, un ancien cinéma pouvant accueillir 400 personnes, les manifestants portaient des pancartes où l'on pouvait notamment lire "Le négationnisme n'est pas une opinion, c'est un délit". Les opposants à Dieudonné étaient maintenus par la police à une trentaine de mètres de l'entrée de la salle par la police. Aucun incident n'a été relevé.
    "Etudiants, Belges, Bruxellois,... nous ne sommes pas d'accord que quelqu'un qui diffuse un message de haine viennent se produire tranquillement à Bruxelles", expliquait le président de l'UEJB, Kevin Hirsch.
    Ce qui n'a pas empêché la vente de tous les billets et la programmation d'une seconde représentation plus tard dans la soirée.
    Dans la queue, un jeune Bruxellois d'origine italienne, Libero, estimait que Dieudonné était "le plus grand des humoristes francophones depuis Desproges et Coluche". "A l'époque, ils disaient ce qu'ils voulaient, il y avait la liberté d'expression", déclarait le jeune homme.

    Le Figaro - 25 mars 2009

  • Nicolas a la banane! Tout va bien pour lui...

    Nicolas la banane 24 mars 09 St Quentin.jpg
    A Saint-Quentin le 24 mars 2009

    Malgré la crise, Nicolas Sarközy assure "avoir la banane" et a exhorté mercredi les députés UMP à soutenir sa politique, qui "paiera" en 2012 car, à ses yeux, "on ne perd que quand on est faible".

    "Je me fais taper dessus mais j'ai la banane. C'est dur pour moi aussi, mais en même temps, je rêvais d'être président de la République et je le suis, donc ça va...", a lancé le chef de l'Etat qui recevait, au lendemain de son discours de Saint-Quentin (Aisne), les députés UMP pour un cocktail à l'Elysée.

    "Je comprends que c'est très dur pour vous, mais la crise nous rend notre liberté car on ne réfléchissait plus avant. La crise nous donne la possibilité de renouveler notre corpus idéologique", a-t-il ajouté, selon des témoins, lors d'un exercice de questions-réponses dans la salle des fêtes.

    "La période est formidable pour nous parce qu'on se tourne vers nous, les politiques. Les gens nous seront reconnaissants de tenir le cap. Pas une seule réforme ne nous apporte pas d'emmerdes. On a besoin de vous et ça paiera", sous-entendu en 2012, a-t-il poursuivi.

    AFP. 25/03/09

  • Solidarité Kosovo - 24 mars 2009, un triste anniversaire pour le peuple serbe

    ll y a 10 ans aujourd’hui le peuple serbe subissait le premier bombardement sur le sol européen depuis la IIè guerre mondiale.

    Peu de personnes s’en souviennent encore, et les médias ne font pas grand état de ce crime organisé contre un peuple souverain, mais il nous incombe de rappeler au monde entier, et à nos amis francophones en premier, la souffrance qu’à dû endurer le peuple serbe pendant ces 80 jours et 80 nuits.

    En 1998 les autorités serbes décident d’intervenir au sud du pays, au Kosovo et en Métochie, pour mettre fin à la campagne de terrorisme des Albanais de l’UCK. Contre les viols, les vols, les meurtres et les intimidations, Belgrade vient en soutien aux Serbes et décime la structure albanaise qui, à cette époque là encore, était reconnue comme une organisation terroriste musulmane même par le Département d’état américain ! Comme la géopolitique américaine sait transformer ses anciens ennemis en amis et vice versa, il est décidé à Washington mais aussi à Paris, Berlin et Londres de se partager le gâteau de l’ex-Yougoslavie et de bombarder le petit peuple serbe dont le seul crime était de se défendre face à un groupe terroriste étranger. Il faut se souvenir qu’à l’époque Ben Laden n’était pas encore le « grand satan » mais l’agent de subversion des américains pour former les soldats albanais contre les Serbes…

    La Yougoslavie est à cette époque une proie facile de l’OTAN qui préfère s’attaquer à un pays exsangue victime d’un blocus commercial international plutôt qu’aux véritables tyrannies qui menacent le monde. L’OTAN, au détriment du droit international et sans aucun mandat de l’ONU, emploie les mêmes tactiques sournoises des terroristes de l’UCK, à une plus grande échelle. A la fin de l’opération plus de 3 000 morts civils sont à déplorer et quasiment aucun militaire serbe.

    Depuis l’opération « Force alliée », la situation des Serbes du Kosovo et de la Métochie n’a fait que s’aggraver.

    Les historiens et enquêteurs du monde entier ont pu prouver que les Serbes n’avaient jamais pratiqué d’épuration ethnique à l’encontre des Albanais mais que, si épuration ethnique il y a, c’est bien celle que les Albanais pratiquent au Kosovo et en Métochie contre les Serbes et les autres minorités ! Comme d’habitude les « grands médias » si prompts à attribuer aux Serbes tous les maux de la terre n’ont pas la décence de rétablir la vérité…

    Certains bénévoles de Solidarité Kosovo étaient déjà sur les ponts de Belgrade en 1999 et servaient de boucliers humains contre les bombardements de l’OTAN. Aujourd’hui nous nous rendons plusieurs fois par an au Kosovo et en Métochie pour aider financièrement et matériellement nos frères Serbes, véritables héros du XXIè siècle.

    L’histoire est écrite de rebondissements et il suffit de lire l’actualité quotidienne pour voir que les Empires des années 90 ont des chevilles d’argile. C’est pour cette raison que nous pensons qu’aujourd’hui, plus que jamais, nous devons nous souvenir du martyr des Serbes et les aider à survivre dans leur mission historique de rempart contre les tyrannies et de défenseurs d’une Europe libre.

    Solidarité Kosovo -24 mars 2009

  • Le Parlement européen va prendre contre Le Pen "toutes les mesures qui s'imposent"

    Martin Schulz PSE.jpg
    Martin Schulz, Allemand, président du groupe du PSE au Parlement européen

    Les principales forces politiques du Parlement européen ont annoncé mercredi qu'elles allaient empêcher le leader d'extrême droite français Jean-Marie Le Pen de présider en tant que doyen leur prochaine session inaugurale, après sa nouvelle sortie sur les chambres à gaz.

      Le chef du groupe conservateur, le plus important au Parlement, le français Joseph Daul, a annoncé son ralliement à une proposition des socialistes et des écologistes de "prendre toutes les mesures qui s'imposent" pour empêcher que M. Le Pen puisse présider la session inaugurale au lendemain des élections européennes du 7 juin.

     

    "Les propos négationnistes de M. Le Pen, réitérés dans l'enceinte du Parlement européen, le disqualifient pour présider, ne serait-ce que pour une seconde, notre institution à l'ouverture des travaux de la prochaine législature", a estimé M Daul.

    Il faudra pour cela une modification du règlement intérieur du Parlement qui prévoit que la session inaugurale est présidée par le doyen d'âge de l'assemblée, une condition que M. Le Pen, 80 ans, a de grandes chances de remplir dans la nouvelle assemblée en juillet.

     

     
  • Le Pen soulève de nouveau un tollé au Parlement européen

    Jean-Marie Le Pen à Strasbourd le 25 mars 09.jpg
    A Strasbourg le 25 mars 2009
    Voir la vidéo en cliquant sur ce lien:

    Le chef de l'extrême droite française Jean-Marie Le Pen a de nouveau qualifié mercredi de "détail" de l'histoire les chambres à gaz où des millions de Juifs ont péri, devant le Parlement européen, provoquant une levée de boucliers.

      La Ligue française contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) envisage de demander des poursuites contre lui, a annoncé mercredi son président.

    M. Le Pen a estimé avoir été victime "d'accusations diffamatoires" de la part du président du groupe socialiste du Parlement dont il est un élu, Martin Schulz. Ce dernier l'avait qualifié mardi de "vieux fasciste" et de "négationniste de l'Holocauste".

    "Je me suis borné à dire que les chambres à gaz étaient un détail de l'Histoire de la guerre mondiale, ce qui est une évidence", a déclaré M. Le Pen mercredi Parlement européen, sous les huées d'une écrasante majorité de l'hémicycle.

    "Je rappelle qu'à cette occasion, j'ai été condamné à 200.000 euros de dommages et intérêts, ce qui prouve l'état dans lequel se trouve la liberté d'opinion en Europe et en France", a-t-il ajouté, demandant au président du groupe socialiste "de bien vouloir formuler des excuses pour une accusation qui est mensongère".

    Ce n'est pas la première fois que le chef de file historique de l'extrême-droite française réitère de tels propos.

    Jean-Marie Le Pen les avait tenus pour la première fois sur une station de radio française en septembre 1987, ce qui lui avait valu une condamnation à 1,2 million de francs (183.200 euros) d'amende.

    En 2005, il les avait répétés, puis de nouveau en 2008 dans le magazine "Bretons".

    Sa nouvelle sortie mercredi devant ses collègues du Parlement européen n'a fait que raviver la controverse à son sujet qui agite l'institution depuis le début de la semaine.

    La gauche cherche à empêcher que M. Le Pen puisse, en tant que doyen, présider la prochaine session inaugurale du Parlement, après les élections européennes de juin.

    "Que ceux qui ne veulent pas que cet homme dirige la session inaugurale du Parlement européen approuvent ma proposition de modifier le règlement", a dit mercredi M. Schulz, en demandant que la présidence du Parlement prenne "des mesures" après les propos "inacceptables" de M. Le Pen.

    Quant au chef de file des conservateurs, Joseph Daul, il a jugé la sortie de M. Le Pen "déplacée", réclamant du "respect" pour les victimes des camps de concentration.

    Appuyé par les Verts, Martin Schulz avait proposé mardi de modifier le règlement interne du Parlement, qui prévoit que le doyen des élus préside la session inaugurale de la nouvelle assemblée.

    En l'état actuel, c'est à M. Le Pen, 80 ans, que ce rôle a de bonnes chances d'échoir après le scrutin européen.

    Rejetée par le chef des libéraux Graham Watson, la proposition va être "analysée" par les conservateurs, a promis Joseph Daul.

    AFP. 25.03.09

  • VIDEO Charles Panzera interprète "L'invitation au voyage" de Baudelaire (1932)

    http://www.youtube.com/watch?v=78sK4f86_8M

    Charles Panzera est un chanteur d'opéra (baryton) suisse, né à Genève le 16 février 1896 et décédé à Paris le 6 juin 1976.

  • Appel à témoins pour le bébé retrouvé calciné en forêt de Rambouillet

    C’est un bébé blond de sexe féminin, âgé de 5 à 6 mois.

    Le corps calciné de ce nourrisson a été découvert par un promeneur le 23 mai dernier au coeur de la forêt de Rambouillet (Yvelines), mais, depuis cette date, l’enquête piétine.

    Hier après-midi, les gendarmes de la section de recherches de Versailles ont lancé un appel à témoins pour tenter d’apporter un nouvel élan à leurs investigations.

    « Il faut donner un nom et une sépulture à cette enfant, précise le colonel de gendarmerie Joël Ferry. Nous demandons à toute personne ayant constaté depuis la mi-mai l’absence troublante et inexpliquée d’une enfant de cet âge de nous contacter. »


    La dépouille était dissimulée dans le bois du domaine de Bréau. Le corps avait été déposé derrière deux grands chênes, à une vingtaine de mètres d’un chemin forestier, près d’une route départementale de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Le cadavre, dont il ne restait plus que la partie supérieure, était couché sur le dos dans un sac de sport. Il était vêtu d’une salopette de jean bleu, d’un body en coton. Sur les lieux, les militaires ont aussi trouvé une couche de marque Repère venant d’un Centre Leclerc et une tétine rose. « Les analyses toxicologiques se sont révélées négatives, précise le capitaine François Lereculey, en charge de cette enquête. Nous ne savons toujours pas dans quelles circonstances cette enfant est décédée. »

    Une affaire hors norme

    Depuis le début de l’enquête, les militaires ont vérifié toutes les disparitions d’enfants dans l’Hexagone et en Europe. Mais ces recherches se sont révélées négatives et les investigations vont désormais s’orienter vers les naissances. « Nous avons recensé 70 000 enfants nés à cette période sur le territoire national, ajoute François Lereculey. Nous allons faire du porte-à-porte pour savoir si l’un de ces enfants a disparu. »
    Cette affaire hors norme laisse les gendarmes circonspects : « En dix ans de carrière, c’est la première fois que je suis confronté à un mystère pareil. C’est quand même incroyable qu’une fillette de 6 mois disparaisse sans que personne ne s’en inquiète, ajoute le capitaine. S’il s’agit d’un accident, de la mort subite du nourrisson ou même d’un infanticide, je pense qu’il y a une mère en détresse qui va nous entendre."

    Le parisien - 24.03.09

    Et s'il s'agissait d'un sacrifice rituel? Hypothèse épouvantable, mais en l'absence de toute piste, on doit tout imaginer...

  • Protégé par un millier de policiers et de CRS...

    Lire plus de détails sur Le Post:

    http://www.lepost.fr/article/2009/03/24/1469533_sarkozy-a-saint-quentin-nous-etions-parques-par-la-police-comme-des-betes-sauvages.html

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    Un millier de personnes ont manifesté mardi à Saint-Quentin (Aisne) contre la venue de Nicolas Sarközy, qui y a prononcé dans la soirée un discours destiné à expliquer sa politique face à la crise.

    Rassemblés en fin d'après-midi sur la place de la Bourse du travail à l'appel des syndicats et de partis de gauche, les manifestants se sont dispersés vers 18 heures faute de pouvoir défiler dans la ville, quadrillée par un millier de policiers et CRS.

     Quelques dizaines de manifestants ont néanmoins tenté de s'approcher du Palais des sports, situé à environ un kilomètre, où Nicolas Sarközy a pris la parole à partir de 19 heures devant 3.000 à 4.000 personnes. Ils ont été repoussés par un premier cordon de CRS puis encerclés et rapidement dispersés.

     Le chef de l'Etat a choisi la ville où est élu Xavier Bertrand, numéro un de l'UMP et ancien ministre du Travail, pour «mettre en perspective toute sa politique des derniers mois» face à la crise.

     Leparisien.fr avec AFP -24.03.09

  • Journal d'un négrier au XVIIIe siècle

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    Journal d'un négrier au XVIIIe siècle : Nouvelle relation de quelques endroits de Guinée et du commerce d'esclaves qu'on y fait (1704-1734)
    Publié en 1734 en Angleterre et aussitôt traduit en français l'année suivante, ce récit original d'un capitaine négrier anglais, retrouvé dans la bibliothèque de Tocqueville par Pierre Gibert, un des éditeurs de sa correspondance, apporte une information de première main sur la traite des Noirs entre la côte de Guinée et les Antilles. Grande carte de la Côte de Guinée.

    • Editeur : Editions Gallimard (13 mars 2008)
    • Collection : Témoins
    • Langue : Français
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    A lire absolument!

  • VIDEO Une école pour jeunes bisexuels, gays et lesbiennes aux USA - La décadence organisée n'a pas de limites...

    http://www.youtube.com/watch?v=8GfiXcrw2TY

    Cette vidéo ayant été supprimée sur Youtube, la voir en cliquant sur ce lien:

    http://fr.altermedia.info/general/communautarisme-decadence-toujours-plus-loin_21515.html

    Elle en vaut la peine...

     

     

  • BAUDELAIRE - L'invitation au voyage

    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D'aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre ;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l'ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l'âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l'humeur est vagabonde ;
    C'est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu'ils viennent du bout du monde.
    - Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D'hyacinthe et d'or ;
    Le monde s'endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Les Fleurs du mal - 1857

     

  • Scandale à Riyad: une veuve de 75 ans condamnée à quarante coups de fouet et 4 mois de prison!!

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    Femme en Arabie saoudite

    En condamnant à 40 coups de fouet une femme de 75 ans, la police religieuse veut montrer son pouvoir au moment où le roi annonce des réformes libérales...

    Khamisa Sawadi, une veuve de nationalité syrienne, a été lourdement condamnée : 40 coups de fouets et quatre mois de prison, suivis d'une expulsion définitive d'Arabie saoudite. Son crime : avoir reçu chez elle deux jeunes hommes qui n'appartenaient pas à sa famille directe, en contravention avec les lois en vigueur.

     Fahd al-Anzi et Hadiyan Bin Zein ont eux aussi écopé d'une peine de prison et de coups de fouet.

    Le cas de Khamisa Sawadi, âgée de 75 ans, divise l'Arabie saoudite, au moment où le roi Abdallah vient d'annoncer des réformes libérales. «Encore une histoire absurde», s'indigne Hatoun al-Fassi, professeur à l'université du Roi-Saoud et militante de la cause des femmes. Dans la ville d'al-Shamli, au nord du royaume, les deux jeunes ont été arrêtés au moment où ils sortaient de la maison de Khamisa par la police religieuse, les mutawa, reconnaissables à leur barbe broussailleuse et à leur robe s'arrêtant au mollet.

    Les deux «coupables» ont expliqué qu'ils faisaient les courses pour la vieille dame. L'un des deux, Fahd, est en outre le neveu du défunt mari de Khamisa. Mais la charia (la loi islamique), c'est la charia, indique un avocat interrogé par la presse, Me Ibrahim Zamazami. Certes, une femme de 75 ans n'est «habituellement pas considérée comme séduisante, reconnaît l'avocat, mais l'âge n'est pas une raison suffisante pour un acquittement». En revanche, les charges pourraient être rejetées en appel si Khamisa a bien été la nourrice de Fahd, comme celui-ci l'affirme, ce qui ferait de lui l'équivalent du fils de la vieille dame.

     

    L'affaire Khamisa ne relève pas seulement du fait divers intégriste. «La police religieuse et les juges conservateurs ont probablement décidé de tester le nouveau ministre de la Justice», analyse Hatoun al-Fassi. Le roi Abdallah, profondément décidé à éliminer les éléments les plus radicaux, a récemment limogé le redouté chef de la police religieuse, connue sous le nom de Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice. Son remplaçant s'est aussitôt déclaré favorable au «pardon» plutôt qu'à la répression. Le monarque a aussi éliminé le ministre de la Justice et le chef du Conseil supérieur de la magistrature, Saleh al-Louhaidan, favorable à la «mise à mort» des dirigeants des chaînes satellitaires, diffusant des «spectacles immoraux».

    Mais la «base» de ces deux institutions reste inchangée. Furieux, les mutawa ont montré leur puissance en investissant le Salon du livre de Riyad, apostrophant les orateurs libéraux dans les conférences quotidiennes. La veuve syrienne pourrait elle aussi faire les frais de leur campagne.

    Le Figaro - 18 mars 2009

      
  • Obama en baisse de popularité, plombé par Geithner

    Tim Geithner et Obama.jpg
    Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor, est devenu "toxique"
    Jeudi à Los Angeles, deuxième plus grande ville du pays, le président Obama et son long cortège ont eu du mal à se frayer un chemin. Certains y voient un symbole de la passe difficile que connaît actuellement le locataire de la Maison-Blanche. Sérieusement secoué par la crise économique et des premiers sondages en baisse, Obama comptait sur ce séjour sur le terrain pour se relancer.
    Son équipe a imaginé un « retour aux sources », c’est-à-dire à des exercices qui ressemblaient à sa campagne électorale victorieuse : visites de terrain, talk-show télé et forum avec de « vrais Américains ». Lors de cette rencontre dans un centre scolaire de LA, jeudi soir, Obama a même déclaré que c’était « bon d’être loin de Washington »…

    Si son tout début de mandat avait été salué presque unanimement par les observateurs, l’annonce du projet de budget très ambitieux, mais prévoyant plus d’un billion de dollars de dépenses il y a deux semaines a provoqué les premières critiques. De la part des opposants républicains, bien entendu, mais aussi de la part de la frange la plus libérale (à gauche) du parti du président.


    Mais c’est surtout le scandale AIG, en éclatant la semaine dernière, qui a semblé toucher directement Obama. La compagnie d’assurance, qui a reçu une aide du gouvernement dans une opération de sauvetage, a émis des « bonus » (un total de 165 millions de dollars) à certains de ses dirigeants.
     Obama a lui-même assuré qu’il s’agissait de « l’argent des contribuables américains » et que cela n’était pas acceptable.
    Cependant, on apprenait quelques heures après que le secrétaire au Trésor (l’équivalent du ministre des Finances), Timothy Geithner, n’avait pas stoppé la procédure alors qu’il participait aux négociations sur les aides fédérales. « Le secrétaire au Trésor Tim Geithner est-il devenu toxique pour l’administration Obama ? » demandait hier Doyle McManus, éditorialiste bien connu du « Los Angeles Times ». « Il est clairement devenu le problème d’Obama », reprend un observateur du monde washingtonien. « Geithner a déjà perdu toute légitimité aux yeux de Wall Street et ne semble pas à la hauteur de la situation. Au sein de la Dream Team d’Obama, il est en retrait. »


    Dans une apparition au « Tonight Show », une émission de divertissement très populaire de la chaîne nationale NBC, jeudi soir, le président des Etats-Unis a renouvelé sa confiance à son ministre. « Il fait un excellent boulot. C’est un homme intelligent, il est calme et concentré », a-t-il dit. « Je ne crois pas que les gens réalisent le boulot qu’il a à faire, a repris Obama. Ce n’est pas seulement une crise bancaire, c’est la plus grave récession économique depuis la Grande Dépression. »
     Cette semaine, Geithner s’exprimera devant une commission de la Chambre des représentants sur l’affaire AIG et présentera les détails de son plan de sauvetage du système bancaire. Une occasion de se rattraper… ou de plomber un peu plus un président en quête d’un second souffle.
    Le parisien - 23 mars 2009

     

  • AZF: le commissaire Saby a dû se battre ^pour mener son enquête dans des conditions normales

    AZF site 21 septembre 2001.jpg
    Le site de l'explosion le 21 septembre 2001 au matin

    Le policier a expliqué qu'il a dû se battre pour pouvoir enquêter dans des conditions normales sur le site de l'explosion.

    Sept ans après l'explosion de l'usine AZF, le commissaire Robert Saby fulmine encore à l'évocation des multiples difficultés rencontrées aux premiers pas de son enquête. Le matin du 21 septembre 2001, le chef adjoint de la division criminelle du SRPJ de Toulouse fut l'un des premiers policiers à se présenter sur le site.

     Vendredi, à la barre du tribunal correctionnel, il a longuement évoqué l'obstruction pratiquée, selon lui, par la commission d'enquête interne mise en place par la société Grande Paroisse.

    Costume gris, cravate noire et cheveux grisonnants, Robert Saby brûle manifestement d'en découdre lorsqu'il prend la parole pour répondre à ceux qui, tout au long de l'instruction, ont reproché à la PJ d'avoir tardé à effectuer des prélèvements sur le cratère ou à explorer la piste terroriste. Jouant d'une certaine faconde, il commence par re­tracer les conditions dantesques dans lesquelles il s'est d'abord ef­forcé de figer la scène de crime, alors que les pompiers ne lui permettaient d'accéder à l'usine que par intermittence. «Nous, au dé­part, on était les petits poucets parce que tout le monde se foutait de l'enquête judiciaire, explique-t-il. Faute de pouvoir figer la scène de crime, je me rappelle même avoir forcé les consignes des secours pour aller prendre quelques photos du cratère.»

    Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, Robert Saby raconte aussi avoir été ralenti par la nécessaire gestion ce qu'il appelle «le facteur humain» : décompte et identification des victimes, présence de nombreux employés d'AZF sur le site, afflux d'intervenants impliqués dans différentes enquêtes administratives… «Bien entendu, on ne pouvait pas virer d'emblée les ouvriers qui venaient de perdre leurs meilleurs amis, explique-t-il. Mais au bout d'un moment, j'ai dû m'énerver parce que les abords du cratère ressemblaient aux grands boulevards en période de Noël.»

     

    Dimanche 23 septembre 2001, Robert Saby se rappelle enfin avoir poussé un franc coup de gueule contre le responsable de la commission d'enquête interne qui, à l'entendre, tardait à lui fournir l'organigramme de la société AZF. «Il a fallu que je le menace de le placer en garde à vue pour que, d'un coup, il remette la main sur ce document», s'amuse a posteriori le policier, qui soupçonne les ingénieurs mandatés par Total d'avoir soustrait des documents internes à l'entreprise avant que la PJ ne puisse les saisir. «Si ça n'avait tenu qu'à moi, j'étais tellement agacé que j'étais prêt à perquisitionner sans attendre le siège du groupe Total», conclut Saby.

    En fin d'après-midi, le président Le Monnyer a appelé à la barre le responsable de cette commission d'enquête interne, Jérôme Berthes, pour l'interroger : «Compte tenu de la complexité de ce site industriel, n'aurait-il pas été logique que vous proposiez spontanément au commissaire Saby de lui venir en aide ?»

    Réponse : «Je lui ai bien fait des offres de service. Mais loin de rechercher une collaboration, ce policier avait une attitude de suspicion et de véhémence.»

    Le Figaro -20 mars 2009

  • Gaza: un expert de l'ONU demande une enquête sur le crime de guerre d'Israël

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    Bâtiments pour réfugiés à Rafah (bande de Gaza) le 1er mars 2009

    Un expert de l'ONU réclame une enquête sur l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en janvier, en soulignant qu'"il y a des raisons de conclure" qu'elle constitue un "crime de guerre de la plus grande ampleur", dans un rapport dont l'AFP a obtenu copie.

    Dans ce texte qu'il doit présenter lundi devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le Rapporteur spécial onusien sur la situation dans les Territoires palestiniens, Richard Falk, appelle à une "enquête d'experts" pour déterminer si, étant donné le contexte, il était possible aux Israéliens de distinguer entre cibles militaires et population civile.

    "Si ce n'était pas possible, alors l'offensive est par nature illégale et constitue un crime de guerre de la plus grande ampleur", écrit M. Falk.

    Il souligne au passage que "sur la base des éléments de preuve actuellement disponible, il y a des raisons d'en arriver à cette conclusion".

    Fin décembre, l'armée israélienne avait lancé une offensive de trois semaines à Gaza, qui s'était soldée par la mort de 1.300 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, et la destruction de très nombreuses maisons d'habitations ainsi que d'édifices publics.

    M. Falk a été expulsé d'Israël en décembre dernier après avoir été brièvement détenu à son arrivé dans le pays.
    AFP. 23/03/09
  • Au Cirque Nikouline à Moscou, un mariage juif...

    Au Cirque Nikouline de Moscou, c’est le clou du programme : un mariage juif dans les règles de l’art. A l’exception près que ce sont deux grands singes qui jouent le rôle des futurs mariés, le mâle portant talith et chapeau, selon Courrier International du lundi 23 mars 2009.
    Des responsables de la communauté juive russe ont demandé des explications aux responsables du cirque. Ils se sont vu répondre que ce spectacle avait pour ambition de rendre compte « avec une pointe d’humour » de la vie des différents peuples et nationalités vivant sur le territoire de la Fédération de Russie. Mais les responsables de la communauté n’ont pas obtenu de réponse à la question pourquoi, de tous ces peuples, les Juifs étaient les seuls à être représentés par des singes.
     
    Pour plus de détails:
     Crif - 22/03/09
     

  • Sarközy massacre allègrement le français

    Sarkozy malmène le français.jpg
    "Dans le Doubs, abstiens-toi!"

    "En pleine Semaine de la langue française, le chef de l’Etat a gratifié ses auditeurs de quelques belles fautes de français. Involontaires ou calculées? " écrit Le Parisien/Aujourd'hui en France.

    "Bonnet d’âne, l’élève Nicolas Sarközy ? Puristes de la grammaire et amoureux des belles lettres sont mis à la torture. En effet, à force de parler tous les jours, ou presque, le président commet des fautes redoutables..."

    "Furieux contre ceux qui critiquent le bouclier fiscal, il s’est laissé aller mardi à un joli « télescopage syntaxique » devant des ouvriers d’Alstom, dans le Doubs : « Si y en a que ça les démange d’augmenter les impôts… » Ou, le même jour, à propos des études des élites : « On se demande c’est à quoi ça leur a servi ? »…"

    "Sarközy est aussi fâché avec les négations : « J’écoute, mais je tiens pas compte ! » (Provins, le 20 janvier.) Il prend des libertés avec les accords : « On commence par les infirmières parce qu’ils sont les plus nombreux » (Rambouillet, le 13 mars.) Sans compter quand il mange les mots (« ch’ais pas », « ch’uis », « m’enfin », « y a ») ou s’abandonne à un tutoiement intempestif (« Attends, attends ! »)."

    "Le plus souvent, c’est dans les usines qu’il se lâche. Chez les linguistes, on s’interroge : faut-il y voir de l’empathie avec son public ou une stratégie pour « faire peuple » ? « Il s’exprime comme un homme de la rue. C’est un langage de publicitaire, fait pour frapper », déplore Fanny Capel, du collectif Sauver les lettres."
  • Des homosexuels d'Act-Up insultent le pape sur le parvis de Notre-Dame

    Militants d'Act-Up 22 mars 09.jpg
    Sur le parvis de Notre-Dame le 22 mars 2009
    Des militants de l'association de lutte contre le sida Act-Up ont dénoncé dimanche les propos du pape Benoît XVI sur le préservatif et le sida en s'allongeant sur le parvis de Notre-Dame, à Paris, où ils ont été pris à partie par de jeunes catholiques, a constaté une journaliste de l'AFP.
     

    Parallèlement, une distribution de préservatifs devant la cathédrale a donné lieu à une bousculade entre une trentaine de militants écologistes et communistes et une vingtaine de militants d'extrême-droite, selon une source policière.

    Vers 12h30, une vingtaine de militants d'Act Up Paris se sont allongés, à la sortie de la messe, sur le parvis de Notre-Dame. "La capote, c'est la vie, le pape l'interdit", "église complice du sida", scandaient les manifestants de l'association qui tenaient une affichette à l'effigie du pape avec ces mots : "écoutez cet homme, soyez séropo".

    "C'est une action en écho aux propos de Benoît XVI, qui engagent la responsabilité de l'Eglise et qui arrivent au moment où on a tant de mal à avoir un discours construit sur la prévention du sida", a déclaré Michaël Quilliou, secrétaire général d'Act Up Paris.

    "Aujourd'hui, le sida fait 8.000 morts par jour et le préservatif est le seul moyen de se protéger du sida", a rappelé Eric Marty, un responsable de l'association.

    Plusieurs dizaines de jeunes catholiques s'en sont alors pris verbalement aux manifestants, en criant "Act Up assassin" tout en chantant des cantiques en latin. Un cordon de policiers a séparé les militants des croyants, dont quelques-uns ont aussi jeté des oeufs et de l'eau en direction des militants d'Act Up qui se sont dispersés vers 13h00.

    "Je suis indignée de voir une manifestation sur le parvis de Notre-Dame pour insulter le pape, dont les propos ne sont pas exactement ceux qui ont été relayés dans la presse", a dit à l'AFP Diane, une catholique pratiquante parisienne.

    "Le pape prône la fidélité et la chasteté, ça ne me paraît pas aberrant", a-t-elle ajouté.

    Auparavant, les élus communistes au Conseil de Paris et la fédération PCF de la capitale avaient de leur côté organisé, peu avant midi, une distribution de préservatifs sur le parvis de la cathédrale. Une bousculade a opposé une trentaine de militants écologistes et communistes à une vingtaine de militants d'extrême-droite, a-t-on appris de source policière.

    AFP. 22/03/09

    Ils n'ont qu'à cesser leurs pratiques contre-nature, dans les "vases interdits" comme disait Sade...

  • Le Pape célèbre une messe géante à Luanda et exprime sa douleur pour les victimes d'une bousculade survenue la veille

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    Luanda - 22 mars 2009
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    La foule à Luanda le 22 mars 2009

    Le pape Benoît XVI a célébré dimanche à Luanda une messe géante au cours de laquelle il a exprimé sa "vive douleur" pour les victimes d'une bousculade survenue la veille en marge de sa visite et a lancé un appel vibrant pour la paix en Afrique.

    Cette messe dominicale en plein air, qui a attiré des centaines de milliers de fidèles malgré une chaleur caniculaire, a représenté le point fort de son premier voyage pastoral en Afrique, entamé mardi au Cameroun.

    A cette occasion, le pape, qui doit rentrer lundi au Vatican, a souhaité transmettre "un message particulier à l'intention des deux jeunes filles qui ont perdu la vie" dans la bousculade.

    "Je les confie à Jésus pour qu'il les accueille dans son règne. Et j'exprime ma solidarité aux familles et aux amis et ma vive douleur parce qu'elles venaient pour me rencontrer. Je prie pour les blessés", a-t-il poursuivi.

    Deux jeunes filles, dont les âges n'ont pas été communiqués, sont décédées samedi lors d'une panique à l'entrée d'un stade du centre de la capitale, où le pape s'est adressé à plus de 30.000 jeunes catholiques, selon le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi.

    Quarante personnes ont également été blessées dans cet accident et le cardinal Tarcosio Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican, doit leur rendre visite dimanche après-midi, a-t-il précisé.

    Il s'agit de la première bousculade mortelle en marge d'un voyage pontifical depuis 1980. Neuf personnes étaient alors mortes lors d'une cérémonie présidée par Jean-Paul II à Kinshasa. En 1986, un voyage en Inde de Jean-Paul II avait également été endeuillé par deux morts - une noyade et une personne écrasée par un mur - en marge des célébrations.

    Dimanche, l'arrivée de Benoît XVI sur un immense terrain poussiéreux du quartier populaire de Cimangola, ornée d'une croix géante, a provoqué une vague d'enthousiasme dans la foule, qui l'attendait depuis des heures sous un soleil de plomb.

    Rappelant les souffrances causées par la longue guerre civile angolaise (1975-2002), Benoît XVI a appelé dans son homélie tous les Africains à une "réconciliation vraie, qui ne peut être que le fruit d'une conversion, d'un changement du coeur, d'une nouvelle façon de penser".

    Il a dénoncé "le fléau" des guerre qui ravagent encore de nombreux pays d'Afrique, "les conséquences cruelles du tribalisme et des rivalités ethniques".

    Durant la prière de l'Angelus, à l'issue de la messe, il a appelé "les hommes et les femmes du monde entier" à "tourner leur regard vers l'Afrique, vers ce grand continent, si riche d'espérance mais encore si assoiffé de justice, de paix et d'un développement intégral et sain."

    Vendredi, devant le président angolais José Eduardo dos Santos, il avait déjà appelé l'Afrique à se libérer "du fléau de l'avidité, de la violence et du désordre", et exigé une "ferme détermination pour éradiquer une fois pour toutes la corruption".

    Benoît XVI avait aussi exhorté les autorités à faire davantage contre la pauvreté, alors que deux tiers des Angolais vivent toujours avec moins de deux dollars par jour malgré d'importantes richesses pétrolières.

    AFP. 22 mars 2009