Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • USA: le chômage monte en flèche de façon dramatique

    Chôage USA 8,1%.jpg
    Chômeurs devant une agence pour l'emploi - 6 mars 2009
     Chômeurs USA.jpg
    Ils ont tous voté pour Obama...
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Les Etats-Unis ont connu un nouveau mois terrible pour l'emploi en février, après deux autres catastrophiques, faisant monter le chômage à 8,1%, son plus haut niveau depuis 25 ans, sans perspective d'amélioration à court terme.
    Selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Travail, 651.000 emplois ont été détruits en février, ce qui était conforme aux attentes des analystes.

    Mais le ministère a revu en forte hausse son estimation du nombre des postes détruits au cours des deux mois précédents: 655.000 en janvier (au lieu des 598.000 annoncés), et 681.000 en décembre (au lieu de 577.000), ce qui en fait le mois le plus noir pour l'emploi aux Etats-Unis depuis octobre 1949.

    Pour spectaculaires qu'ils paraissent, ces chiffres ne sont pas un record: les suppressions d'emplois de décembre ont représenté 0,5% de la main-d'oeuvre employée, contre 1,9% en octobre 1949.

     

    Néanmoins, elles s'accumulent, et, selon les données du ministère, au bout de 15 mois de récession, la part de la main-d'oeuvre ayant perdu son emploi est désormais supérieure à celle des 15 premiers mois de la récession de 1981-1982. Cette dure récession s'était d'ailleurs arrêtée au bout de 16 mois, alors que l'actuelle ne paraît pas devoir s'achever avant des mois.

    "Depuis le début de la récession en décembre 2007, les pertes d'emplois ont atteint 4,4 millions, dont bien plus de la moitié a eu lieu au cours des quatre derniers mois", écrit le ministère.

    Jugeant ce chiffre "effarant", Barack Obama a promis de continuer à agir pour sortir l'économie de la crise.

    Des millions d'Américains vivent à présent dans la crainte d'être les prochains à perdre leur travail, et "ce n'est pas un avenir que j'accepte pour les Etats-Unis d'Amérique", a-t-il dit.

    Mais les choses devraient encore aller "plus mal avant qu'elles n'aillent mieux", a rappelé Christina Romer, sa conseillère économique, en qualifiant d'"atroces" les chiffres du ministère.

    A 8,1%, le taux de chômage est désormais au plus haut niveau depuis décembre 1983. Certains économistes le voient à 9 voire 10% d'ici à la fin de l'année.

    Tous les secteurs de l'économie sont frappés, à l'exception notable de celui de l'éducation et des soins de santé (comme depuis plusieurs mois) et du secteur public.

    Le secteur tertiaire, qui emploie près de 85% de la main-d'oeuvre non agricole, a intensifié ses pertes, supprimant 375.000 postes de travail, après 276.000 en janvier.

     

    Le nombre des chômeurs aux Etats-Unis atteint désormais 12,5 millions, selon le décompte officiel du ministère. A cela s'ajoutent près de 5,6 millions de personnes disant vouloir trouver un emploi mais non comptabilisées dans la population active pour diverses raisons.

    Et 8,6 millions de personnes sont contraintes de travailler à temps partiel contre leur gré du fait de la conjoncture économique, soit environ 4 millions de plus qu'en décembre 2007.

    En tenant compte de ces situations, on obtient un taux de chômage "réel" de 14,8% en février, contre 13,9% en janvier, relève Nigel Gault, économiste de l'institut IHS Global Insight.

    AFP. 06/03/09

  • VIDEO Entrez dans la banque!


  • VIDEO Sarkozy: le métissage est bon pour la France, pas pour l'Arabie

    http://www.dailymotion.com/video/x8cdoh_sarkozy-metissage-pour-la-france-pa_news

  • VIDEO - Carla Bruni à l'hôpital Hadassah à Jérusalem

    Ass. Hassadath - Sarkozy et Carla 5 mars 09.jpg
    A la soirée de l'Association Hadassah-France le 5 mars 2009
    Cliquez sur le lien pour voir la vidéo et l'article:

  • Le délit de fuite de Jean Sarkozy

    Jean Sarközy scooter.jpg
    "Niais toujours"!

    La cour d'appel de Paris a examiné jeudi l'action engagée contre Jean Sarközy par un automobiliste qui l'accuse de l'avoir percuté à scooter en 2005, avant de mettre sa décision en délibéré au 9 avril.

    Le fils aîné de Nicolas Sarközy n'encourt plus aucune condamnation pénale, le parquet n'ayant pas fait appel de sa relaxe.

    Les magistrats de la 20e chambre n'auront à infirmer ou confirmer le jugement que sur la question des dommages et intérêts.

    Le 29 septembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé le président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine et débouté la partie civile, M'Hamed Bellouti.
    Au vu de deux expertises, qui concluaient que l'accrochage n'avait pu avoir lieu, le tribunal avait condamné M. Bellouti pour «procédure abusive» à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à Jean Sarközy.

    L'automobiliste accuse le fils du président d'avoir percuté l'arrière de sa BMW avec son scooter le 14 octobre 2005, place de la Concorde à Paris, puis d'avoir pris la fuite.
    M. Bellouti dit avoir, avec un ami, relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable. Jean Sarközy a toujours nié les faits.

     

    Leparisien.fr avec AFP -5 mars 2009

  • Omar el-Béchir expulse des ONG du Darfour et fustige le "néo-colonialisme" occidental

    Omar el-Béchir, président du Soudan.jpg
    Le président du Soudan, Omar el-Béchir, lors d'une manifestation à Khartoum le 5 mars 2009
    Enfants soudanais.jpg
    Centre de nutrition de MSF dans un camp du Darfour en juin 2004
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le président soudanais Omar el-Béchir a fustigé jeudi 5 mars le "néo-colonialisme" occidental en justifiant l'expulsion de plus d'une dizaine d'ONG internationales au Darfour, accusées par Khartoum de collaborer avec la Cour pénale internationale (CPI).

    Au moins 13 organisations ont été sommées de quitter le pays dans la foulée du mandat d'arrêt lancé mercredi par la CPI pour "crimes de guerre et crimes contre l'humanité" contre le président soudanais.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, les Etats-Unis et l'Union européenne ont exhorté Khartoum à revenir sur sa décision, qui menace l'acheminement d'une aide humanitaire vitale pour des centaines de milliers de civils.

    "Cela fait 20 ans que nous sommes sous la pression du néo-colonialisme et de ses instruments comme la CPI, le Conseil de sécurité des Nations unies et le Fonds monétaire international", a martelé le président soudanais lors d'un discours musclé devant plus de 10.000 manifestants très remontés dans le centre de Khartoum.

    Le président a confirmé l'expulsion, annoncée la veille, de 10 ONG actives au Darfour, théâtre de la plus importante mission humanitaire au monde, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

    "Nous expulsons 10 ONG parce qu'elles ont violé les lois du pays et n'ont pas respecté leur mandat", a expliqué Omar el-Béchir lors d'un Conseil des ministres.

    Et d'autres ONG pourraient prendre le même chemin, a prévenu le chef de la Commission soudanaise des Affaires humanitaires (HAC), Hassabo Mohammed Abdou Rahmane, accusant la dizaine d'organisations déjà sommées de partir d'avoir "collaboré" avec la CPI.

    L'ONU a annoncé en soirée que trois autres ONG avaient été sommées de partir, portant à 13 le nombre d'organisations expulsées.

    A New-York, Ban Ki-moon a estimé dans un communiqué que ces expulsions risquaient de "causer des dommages irréparables aux activités humanitaires" au Darfour, théâtre d'un conflit qui a fait 300.000 morts depuis 2003 selon l'ONU - 10.000 selon Khartoum-- et déplacé 2,7 millions de personnes.

    A l'instar de M. Ban, Washington et la Commission européenne ont exhorté Khartoum à revenir sur sa décision, le département d'Etat estimant qu'elle allait "contre les intérêts du Soudan lui-même".

    "Des centaines de milliers de vies sont en jeu", a estimé le porte-parole de la commission européenne pour les questions d'aide humanitaire, John Clancy.

    Les ONG françaises Solidarités et Action contre la Faim (ACF), de Médecins sans frontières (MSF-France et Hollande), du Conseil Norvégien des réfugiés (NRC), des organisations américaines Care, IRC, Mercy Corps et CHF ainsi que des britanniques Oxfam et Save the Children font partie des ONG qui ont vu leur permis révoqué.

    "Cela représente près de la moitié" des programmes de l'ONU sur le terrain, a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'ONU sous le couvert de l'anonymat.

    "Cela va avoir un impact immédiat sur l'acheminement de l'aide humanitaire" au Darfour, a souligné cette source. Les agences de l'ONU, dont le programme alimentaire mondial (PAM), fournissent des vivres et de l'aide à 4,7 millions de personnes au Soudan, dont 2,7 millions au Darfour.

    Quelque 16.500 humanitaires travaillent au Darfour, dont 95% de Soudanais embauchés localement. "La décision risque aussi de faire perdre leur emploi à des milliers de Soudanais travaillant pour ces ONG" a souligné la source onusienne.

    Dans la bande de Gaza, il y a eu récemment  crimes de guerre et crimes contre l'humanité, mais la CPI ne lance pas de mandat d'arrêt contre les responsables israéliens, avouant ainsi sa collusion avec le sionisme.

     

     

  • Il y a 3 400 ans... Découverte de deux statues d'Amenhotep III à Louxor

    Egypte Louxor.jpg
    AFP/EGYPTIAN COUNCIL OF ANTIQUITIES- Une statue d'Amenhotep III découverte dans un temple funéraire de Louxor le 5 mars 2009
    Des archéologues égyptiens et européens ont découvert deux imposantes statues du pharaon Amenhotep III dans un temple funéraire de Louxor, dans le sud de l'Egypte, a annoncé jeudi Zahi Hawass, le chef du service des Antiquités égyptiennes.
     Amenhotep III régna il y a environ 3.400 ans. Il a eu pour fils le pharaon Amenhotep IV, également connu sous le nom d'Akhenaton, qui tenta d'imposer le monothéisme en Egypte.

    Une des statues, qui mesure plus d'un mètre, présente le pharaon sous les traits d'un sphinx tandis que l'autre le montre sur son trône dans son costume d'apparat, a précisé M. Hawass.

    Les statues sont en bon état, a précisé un autre responsable égyptien.

  • JESUS CHASSE LES MARCHANDS DU TEMPLE - ECCE HOMO

    38.jpg
    Jésus chasse les marchands du Temple - Le Greco (1541-1614)
    47.jpg
    Ecce homo - Philippe de Champaigne (1602-1674)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

  • Barack Obama: le changement

    Changement OBAMA.jpg

    Barack Obama a apporté mercredi l'un des changements les plus visibles jusqu'alors à l'aménagement de la Maison Blanche en faisant installer dans les jardins une structure de jeux pour ses deux filles avec balançoires, toboggan et cordes à grimper.

    La presse a pu prendre des images de la nouvelle aire de jeu, pas très loin du Bureau ovale où travaille le président américain.

    Mais les premières images publiques de Malia et de Sasha Obama sur les balançoires risquent de se faire attendre. Les Obama veillent scrupuleusement à protéger la vie et l'image de Malia, 10 ans, et de sa soeur Sasha, 7 ans.

    AFP. 04/03/09

  • "Un rabbin étudie le Talmud à la lueur d'une bougie" - Stephan Zanger

    all_20art_20man_20w_20candle_20c.jpg
    "Learning by candle light"  - Stephan Zanger

  • La vraie star, c'est le jambon-beurre!

    JAMBON beurre.jpg
    Ni casher ni hallal, français!

    Quand la tradition française résiste au fast-food... En France, pour un hamburger acheté, il se consomme dans le même temps huit sandwiches. Et la star reste... l'indétrônable baguette jambon-beurre.

     "La France est le seul pays au monde où le sandwich tient tête au hamburger", souligne Bernard Boutboul, directeur du cabinet Gira Conseil qui a réalisé cette étude à l'occasion du Salon européen du sandwich, qui se déroule mercredi et jeudi à Paris.

    Plus de 2,2 millions de ces jambon-beurre se vendent chaque jour en France. 830 millions d'unités chaque année. Parfois aussi appelés "parisiens", les jambon-beurre constituent 72 % des sandwiches baguette (1,15 milliard d'unités par an). Le sandwich baguette est le préféré des Français. Il représente 64 % des 1,8 milliard de sandwiches mangés chaque année.

     Les 28 % restants sont ceux confectionnés avec du pain de mie et autres pains polaires (ou suédois au seigle), mais aussi les kebabs (250 millions avalés en 2008).

    Repas de midi le plus consommé en France, le jambon-beurre pourrait aussi devenir un nouvel instrument de mesure du pouvoir d'achat dans différentes villes de France. L'European Sandwich and Snack Show et le cabinet Gira conseil ont décidé de créer "l'indice jambon-beurre" pour mesurer  les écarts de prix dans chaque circuit de distribution et dans chaque région de  France.

    C'est l'un des rares secteurs de l'économie à afficher un taux de croissance  à deux chiffres: + 11% en 2008 (avec une forte poussée au second semestre)  contre 5 à 8% par an entre 2003 et 2007, selon ce cabinet. Il apparaît ainsi que Paris est la ville la plus chère avec un jambon-beurre à 3,27 euros en moyenne contre 1, 91 euros à Corte (en Haute-Corse).

    Les sandwicheries qui choisissent du pain ou du jambon de meilleure qualité, sont évidemment les plus chères (3,51 euros).  Si, historiquement, le sandwich s'achetait et se consommait au café du coin,  les bars affichent un prix moyen de 3,13 euros.

    LCI.fr - 3 mars 2009

     

  • Fillette poignardée: c'était la mère, pas le petit frère

    Arabe poignarde sa fille.jpg
    La maison d'Uckange où habitait cette famille monoparentale

    La petite fille poignardée à Uckange (Moselle) samedi matin l’a été par sa mère. La violence du coup porté au thorax de Khadija*, 9 ans, a étonné les chirurgiens de l’hôpital de Nancy-Brabois. Pour ces médecins, Mehdi*, 5 ans, n’aurait pas eu la force suffisante pour blesser sa soeur de la sorte.

    Hier en début d’après-midi, la mère, Samia G., 37 ans, a été placée en garde à vue par les gendarmes de la brigade de recherches de Thionville. L’audition des deux enfants, lundi soir, avait aussi troublé les enquêteurs.
    Selon le parquet général, Khadija a déclaré à deux reprises lors d’un entretien avec les gendarmes que sa mère était bien à l’origine de ses blessures. Puis en fin de journée, Samia a finalement reconnu avoir « eu un mauvais geste » vis-à-vis de sa fille.
    Travaillant comme serveuse de nuit sur une aire d’autoroute au Luxembourg, tout proche d’Uckange, Samia G. serait rentrée chez elle dans son petit appartement route de Thionville, samedi matin à 3 heures, avant de s’écrouler de fatigue dans sa chambre. Tentant de retrouver un sommeil perdu, Samia aurait été gênée par le bruit des deux enfants en train de jouer en milieu de matinée. C’est à ce moment-là qu’elle aurait frappé sa fille, dans un geste d’énervement. Puis elle aurait convaincu son fils Mehdi de dire qu’il était à l’origine de ce coup. En le culpabilisant.
    Les gendarmes avaient tout envisagé dans ce drame familial lorsqu’ils ont été saisis de l’enquête. Même l’acte autoagressif de la fillette contre elle-même, avant d’exclure cette piste face à l’impossibilité d’étayer l’hypothèse par les constatations. Ils ont ensuite été convaincus de la dispute entre frère et soeur qui aurait mal tourné. La vice-procureur de Thionville, Catherine Gallen, évoquant l’utilisation d’un couteau comme d’« un jouet » lors de ce conflit.


    Les premières auditions de Mehdi par les gendarmes spécialisés d’une brigade de prévention de la délinquance juvénile ont semblé accréditer cette version. Mais pour ces spécialistes de l’écoute des enfants, plusieurs éléments sonnaient faux. « L’intervention d’une tierce personne n’était pas à exclure », évoque une source judiciaire.
    Puis les confrontations des différentes versions ont commencé à semer le trouble. La mère, séparée de son compagnon, avait déjà été entendue dimanche, comme témoin, par les gendarmes. Elle avait expliqué qu’elle dormait au moment des faits et aurait été réveillée par les cris de Khadija avant de retirer le couteau de sa poitrine.
    Hier les gendarmes, après avoir décrypté toutes les auditions, ont placé Samia G. en garde à vue. Puis ils l’ont conduite à son domicile d’Uckange, un appartement loué à un bailleur social, pour procéder à une perquisition. Une heure plus tard, elle quittait les lieux, cachée sous une couverture et entourée par les militaires.


    Samia élève seule ses deux enfants. A deux reprises, elle a rompu avec son ex-compagnon, en 2001 et 2004, notamment à la suite de violences conjugales qui ont aussi marqué les enfants. Lorsqu’elle s’absente la nuit, personne ne les garde. Ils sont livrés à eux-mêmes. « C’est l’aînée qui s’occupe de son petit frère », constate un enquêteur. Lorsque Samia rentre trop tard le matin pour les accompagner à l’école, les enfants n’y vont pas. Un signalement pour absentéisme avait d’ailleurs été effectué à l’inspection d’académie par la direction de l’école Jean-Jacques-Rousseau. « Cette famille, socialement défavorisée, ne nous avait pas été signalée alors que nous disposons de tous les moyens pour les suivre et les aider », proteste Gérard Léonardi, le maire socialiste d’Uckange.

    * Les prénoms des enfants ont été changés.
    Les vrais responsables de ce drame lamentable, ce sont les immigrationnistes!
  • Au 93 rue Lauriston

    Rue LAURISTON.jpg

    C’est une longue rue paisible en plein coeur du XVIème . Pourtant, il y a plus de soixante ans, la rue Lauriston était synonyme de barbarie. Entre 1941 et 1944, au numéro 93, un groupe de collaborationnistes, connu des historiens sous le nom de « Gestapo française », va torturer et tuer des dizaines de résistants. Un passé lourd qui embarrasse : lors du conseil d’arrondissement de lundi, les élus du XVI e ont adopté un voeu visant à débaptiser le 93, rue Lauriston, en « 91 bis », afin « de ne pas faire peser sur les actuels et futurs domiciliés le poids de ce passé monstrueux », peut-on lire dans le délibéré de séance.



    L’adoption de ce voeu controversé n’a pas fait l’unanimité, y compris au sein de la majorité. Au total, huit conseillers s’abstiendront, dont certains considérés comme des fidèles du maire UMP, Claude Goasguen. « Il y a eu quelques échanges assez vifs, souffle un élu. Beaucoup de conseillers, notamment ceux de confession israélite, ont paru choqués. » A l’issue de la séance, une poignée d’entre eux ira réclamer des explications à Claude Goasguen.
    Mais la paternité du voeu ne revient pas au maire du XVI e . Derrière cette initiative, se trouve Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Juppé (1995-1997) et député (UMP) du Maine-et-Loire. Depuis septembre, il est président de la chambre de commerce franco-arabe, actuel locataire du 93, rue Lauriston. « Le passé de l’adresse m’a tout de suite embarrassé, surtout que je suis responsable d’un organisme franco-arabe, explique le député. Ma requête partait d’une bonne intention : faire disparaître l’adresse de la honte. Je ne pensais pas déclencher cette controverse. »

    Bien qu’adopté lundi le voeu ne sera pas pour autant présenté au prochain Conseil de Paris. Motif officiel : « Convaincre davantage sur ce sujet difficile. » De son côté, Hervé de Charette prévient : « Si l’adresse n’est pas modifiée, on déménage. » La polémique ne fait que commencer.
    Le Parisien - 04/03/09

     

    Pourquoi ne pas en faire un musée?

  • VIDEOS La cause de l'antisémitisme selon Jacques Attali (3 mars 2009) - Talmud

    http://www.youtube.com/watch?v=xGbWU-77aaw

     

       http://www.youtube.com/watch?v=TEKfBxSa-Hw

  • Fillon: "face à la crise, davantage de civisme!"

    Face à la crise économique, le premier ministre François Fillon a appelé les Français "à être animés d'un véritable esprit de civisme", lors du dîner annuel du CFRIF(Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris.

    "La crise mondiale accroît l'inquiétude diplomatique, excite l'agressivité de groupes extrémistes, rend à l'exclusion et au repli sur soi un attrait dangereux", a affirmé M. Fillon.

    "Quelles doivent être les valeurs d'un pays en crise ? Quelles sont les vertus qui, au plus dur de l'épreuve, restent capables de nous souder contre la peur, la haine et la division ?", s'est-il interrogé. Selon le chef du gouvernement, "aux côtés des mesures prises pour soutenir l'emploi, défendre nos entreprises, relancer l'investissement, sécuriser notre système bancaire, nous devons être animés par un véritable esprit de civisme. Le civisme, c'est le courage de donner à son pays autant que l'on reçoit de lui".

    Le Figaro - 2 mars 2009

    .

  • Christine Lagarde: "on aura touché le fond au printemps"...

    Lagarde SORRY.jpg

    Christine Lagarde doit annoncer les nouvelles prévisions de croissance mercredi. À 5% du PIB, le déficit public approchera les 100 milliards d'euros.

    Le nouveau scénario conjoncturel de la France est prêt. Les experts du ministère de l'Économie ont fini de faire mouliner les calculatrices. Mercredi, en Conseil des ministres, Christine Lagarde, la ministre de l'Économie annoncera que l'activité reculera cette année de 1,5%, notamment en raison du fort ralentissement international et de la frilosité des entreprises.

    C'est sur ce chiffre qu'est basé toute la loi de finances rectificative, même si dans le scénario que Bercy va envoyer en fin de semaine à Bruxelles pourrait figurer une fourchette de -1% à -1,5%.

    Une prévision qui pourrait relancer le débat sur la nécessité de davantage de mesures de relance…

    Pour 2010, la France table sur «un retour à la normal après les chocs de 2009», avec une croissance comprise entre 0,5% et 1% proche des prévisions du consensus des économistes. Jusqu'à présent la France tablait officiellement sur une fourchette de croissance de 0,2% à 0,5% pour cette année.

    Après avoir longtemps déclaré que l'Hexagone ne tomberait pas dans le rouge, la ministre de l'Économie avait fini par se rendre à l'évidence. En janvier, lors du sommet de Davos, Christine Lagarde reconnaissait que la croissance serait négative en 2009. Mi-février, elle précisait que l'activité reculerait d'au moins 1 %.

     


       La récession devrait être confirmée au premier trimestre de cette année, «qui sera encore très mauvais», indique-t-on dans l'entourage de Christine Lagarde. «Puis la normalisation devrait être progressive. On aura touché le fond au printemps», ajoute-t-on au ministère, où l'on se félicite que «la consommation ait tenu, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis». Elle devrait continuer à se maintenir grâce à une inflation de 0,4%.

    Dans ce contexte de récession, les destructions d'emplois se poursuivront. Le quatrième trimestre en a comptabilisé 90.000. Bercy ne table pas sur une dégradation supplémentaire, mais pas non plus sur une amélioration, « par prudence ». Les destructions devraient continuer sur le même rythme. Les experts du gouvernement tablent sur 320.000 à 350.000 disparitions au total en 2009.

    En 2010, avec le retour programmé de la croissance, les pertes de postes seraient bien moins importantes : « 50.000 emplois au maximum », indique l'entourage de Christine Lagarde...

    Moins de croissance, c'est aussi davantage de déficit. Sans surprise, la France franchira, une fois encore, la barre fatidique des 3%, que Bruxelles interdit théoriquement de dépasser. Il y a quelques jours, Éric Woerth, le ministre du Budget, avait déjà dit qu'il serait «forcément supérieur à 4,4%». Il devrait être bien plus proche de 5%, selon des sources concordantes. Il tutoierait alors les 100 milliards d'euros.

    (Le Post - Le Figaro - 2 mars 2009)

    Qu'est-ce qu'il leur dit, l'Hexagone, à tous ces nuls?

  • Fillon au dîner du CRIF: l'antisémitisme sera encore plus durement réprimé

    FILLON -au-diner-annuel-du-crif-2-mars-2009-2766736uiekt_1378.jpg
    Fillon a parlé de Mgr Williamson...

    Pour tenter d'endiguer l'antisémitisme sur la toile, M. Prasquier a demandé la création d'"un observatoire du racisme sur Internet, de renforcer les moyens de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de poursuivre systématiquement les hébergeurs de contenus antisémites".

    Peu auparavant, le chef de l'Etat qui avait déclaré avoir tenu "absolument" à être présent pour manifester sa "solidarité" avec les Juifs, a reconnu que "malheureusement, il y a des inquiétudes" concernant l'antisémitisme en France.

    "La question de la sécurité de la communauté juive concerne toute la République française", a-t-il dit. "Quand on s'en prend à un juif parce qu'il est juif, c'est toute la France qui doit se sentir solidaire" de la victime, a-t-il poursuivi.

    "Je dirais la même chose s'agissant de l'islamophobie. Les antisémites, les islamophobes, les racistes n'ont rien à voir, rien à faire sur le territoire de la République française", a-t-il insisté, regrettant que, parfois, "l'actualité internationale provoque des tensions. C'est bien regrettable".

    Quant au Premier ministre, il a rappelé "la détermination du gouvernement à lutter contre l'antisémitisme et toutes les formes de racisme".

    "Une des premières manières de mener cette lutte, c'est de durcir la répression des actes racistes et antisémites; et une fois les condamnations prononcées, d'informer largement l'opinion publique de leur sévérité", a-t-il dit, en dénonçant également les "déclarations abjectes" de l'évêque négationniste Richard Williamson.

    AFP. 02/03/09

     
     
  • Dîner du CRIF: Sarközy exprime sa "solidarité"- Fillon ne supportera pas la "stigmatisation" d'Israël

    Dîner CRIJF X 2 mars 09.jpg
    Au dîner du CRIF le 2 mars 2009: Sarközy, Prasquier et Dalil Boubakeur
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Malgré un agenda chargé, le président Sarközy a pu faire un "passage" au dîner du CRI(J)F. Et François Fillon a pu s'exprimer sans détours quant à la conférence de "Durban II"

    PARIS - Le Premier ministre François Fillon a déclaré lundi que la France n'accepterait pas qu'Israël soit "stigmatisé" lors de la conférence de l'ONU dite "Durban II" contre le racisme, qui se tient en avril à Genève, et que si cela se produisait, elle n'hésiterait pas à s'en retirer.

    M. Fillon s'exprimait à Paris lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

    "Je sais que l'événement vous inspire des inquiétudes légitimes", a déclaré M. Fillon aux responsables du Crif à propos de "Durban II".

    "Je veux vous assurer que si la France participe à ses préparatifs, elle le fait aussi dans l'esprit le plus exigeant. Notre détermination à combattre l'antisémitisme en France se double d'une extrême vigilance vis-à-vis de ses manifestations à l'étranger", a dit le Premier ministre.

    "Si la lutte contre le racisme est impérative, elle ne saurait être le prétexte aux mêmes amalgames et aux mêmes hypocrisies qu'en 2001", a-t-il déclaré, dans une allusion à la première conférence de ce type à Durban (Afrique du Sud), qui avait donné lieu à de prises de position violemment anti-israéliennes et antisémites.

    "Nous n'accepterons pas que l'État d'Israël soit stigmatisé, que sa politique soit calomniée, ni que la communauté juive, dans son ensemble, soit flétrie", a dit le chef du gouvernement français.

    "Nous n'hésiterons pas, dans le cas contraire, en lien avec nos partenaires européens, à en tirer toutes les conséquences, et si nécessaire à nous retirer de cet exercice. Il est hors de question d'être spectateurs à Genève des dérives que nous combattons obstinément à Paris", a assuré M. Fillon.

    Intervenant avant lui, Richard Prasquier, président du Crif, a souhaité que la France ne participe pas à cette conférence au cas où la réunion se transformerait en tribune antisémite, laissant "l'Iran, la Libye et Cuba définir ce que doivent être les droits de l'Homme".

    La conférence "Durban II" doit se dérouler du 20 au 24 avril au Palais des Nations à Genève. Elle doit assurer le suivi de celle qui s'était déroulée en 2001 dans la ville sud-africaine et qui s'était terminée dans la confusion et sur des accusations d'antisémitisme.

    Les Etats-Unis et Israël avaient quitté la conférence en protestant contre le ton anti-israélien de la réunion.

    Après avoir participé aux discussions préparatoires de "Durban II" pendant une semaine en février, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à la conférence en raison de désaccords de fond avec le projet de déclaration.

    Selon Washington, ce document "focalise la critique sur Israël" et restreint "de façon inacceptable la liberté d'expression sous couvert de "diffamation de la religion'".

    Israël et le Canada ont déjà annoncé qu'ils boycotteraient la conférence de Genève.

    (©AFP / 02 mars 2009 23h01)

     
  • Plus d'avantages fiscaux en Suisse pour Johnny Hallyday

    Johnny Hallyday 28 février 2009.jpg
    Le 28 février 2009

    Le chanteur français Johnny Hallyday a révélé dans une interview publiée lundi qu'il payait "autour de 900.000 francs suisses" (607.000 euros) d'impôts par an en Suisse mais qu'il garderait son chalet à Gstaad même s'il ne bénéficiait plus d'avantages fiscaux.

    "Je suis d'accord de payer des impôts, mais il y a une limite", a déclaré le chanteur au quotidien populaire suisse Le Matin.

    "Avant (de s'établir en Suisse en 2007, ndlr), je versais plus de 70% (au fisc français). Avec ce que j'ai payé dans ma vie, j'aurais pu faire vivre plusieurs familles pendant des générations", s'est-il plaint au journal.

    Les avantages fiscaux dont bénéficient les riches étrangers résidents dans la Confédération helvétique ont été supprimés récemment dans le canton de Zurich et sont battus en brèche dans d'autres cantons suisses.

    "Si ça doit changer, ça changera. Je ne vendrai pas mon chalet. En dehors de toute considération d'argent, je m'y sens bien", a affirmé le chanteur.

     L'artiste a cependant admis ne pas résider très souvent dans sa résidence de la station huppée de Gstaad. "Je suis en Suisse, mon chez-moi, quand je ne travaille pas. Or je travaille beaucoup", a-t-il dit en précisant posséder une maison à Los Angeles pour ses "activités professionnelles". Il a encore indiqué avoir fait don de sa maison de Marnes-la-Coquette (région parisienne) à son épouse Laeticia.