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  • Et même si la porte était "ouverte"... Une totale inconscience de la part des jeunes supporteurs lillois

    Lieu de l'accident RER B.jpg
    Saint- Denis, 8 mars - Le lieu où s'est produit l'accident inévitable: on voit nettement les rails

    Les premiers éléments de l'enquête ouverte après la mort samedi soir de deux supporteurs lillois heurtés par un RER sur un pont ferroviaire contredisent en partie les affirmations de la SNCF sur la sécurisation de cette zone interdite aux piétons.

    Dimanche, Jean-Pierre Farandou, directeur Transilien à la SNCF avait affirmé que le groupe n'avait pas respecté le chemin balisé et pénétré dans une zone interdite au public protégée par des barrières et un portail fermé.

    Il s'agit d'une "porte grillagée de 2 mètres de hauteur de couleur verte" permettant d'accéder à un escalier, précise-t-on.

    Les premiers rescapés interrogés "disent qu'ils se sont perdus", a précisé la source judiciaire. Ils ont longé la voie ferrée jusqu'au pont après avoir manqué de tourner rue Francis de Pressensé, au bout de laquelle se trouve la passerelle piétonne qu'ils auraient dû prendre.

    La tante du supporteur du LOSC de 10 ans tué samedi et qui marchait en compagnie du groupe heurté par un RER, a raconté dans un interview au quotidien La Voix du Nord que pour elle, la voie ferrée était alors "fermée à la circulation des trains"...

    Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, avait évoqué sur Europe 1 la possibilité de "surveiller à distance par des caméras ou des caméras infrarouges cette zone autour du Stade de France pour que si jamais quelqu'un franchit le grillage, on puisse couper automatiquement la circulation".

    Le groupe d'une douzaine de personnes a été percuté sur le pont par un RER B circulant à vide. L'accident a fait deux morts, deux garçons de 10 et 18 ans, et onze blessés, dont le père du plus jeune supporteur, Jordan, qui se trouvait encore lundi dans un état très grave, et deux autres personnes hospitalisées pour des blessures aux pieds.

    Le grand-père de Jordan s'est dit lundi "en colère contre la SNCF" et a demandé des "excuses" à son président. "Je ne dis pas, rétrospectivement, que ce n'était pas dangereux de marcher près des voies. Mais le danger, ils ne l'ont pas vu. "Les barrières étaient ouvertes", a déclaré à l'AFP Christian Duminy, joint par téléphone à Armentières (Nord) et qui "attend les conclusions de l'enquête avant de décider de porter plainte".

    Le groupe marchait sur le pont ferroviaire pour regagner un bus stationné de l'autre côté du canal de Saint-Denis, sur un emplacement réservé sous l'autoroute A 86, à 800 mètres du stade. Il aurait dû emprunter une passerelle proche.

    La tante de Jordan, qui faisait partie du groupe, a raconté au quotidien La Voix du Nord que le groupe avait voulu prendre un raccourci car "le chauffeur du bus nous avait mis "la pression" en nous disant que si nous n'étions pas là à 23H15, le car partirait sans nous".

    A la fin du match, le groupe s'est empressé de quitter le stade sans assister au feu d'artifice. Les deux garçons de 10 et 18 ans, qui fermaient la marche, ont été les premiers touchés, percutés par le train arrivant par-derrière. "

    Quelque 38.000 nordistes (sur 78.000 spectateurs) avaient fait le voyage jusqu'à Saint-Denis où environ 350 cars se sont garés sur les emplacements réservés à proximité du stade, de part et d'autre du canal.

    AFP. 09/03/09

  • La NASA a lancé avec succès la sonde Képler

    JKepler.png
    Johannes Kepler (1571-1630)
    La Nasa lance la sonde Képler.jpg
    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

    La Nasa a lancé avec succès vendredi soir Kepler dédiée à la recherche de planètes soeurs de la Terre hors du système solaire pouvant abriter la vie et qui orbitent des étoiles plus ou moins lointaines dans notre galaxie la Voie Lactée, a confirmé l'agence spatiale.

     
    Le lancement de ce télescope de 1,03 tonne est intervenu comme prévu à 22H49 locales (03H49 GMT samedi) depuis la base militaire de Cap Canaveral en Floride à bord d'une fusée Delta II de trois étages par une nuit noire avec des conditions météorologiques quasi parfaites.

    Il s'agit de la première mission de l'agence spatiale américaine conçue pour détecter des planètes rocheuses comme la Terre, en orbite autour d'étoiles, dont elles ne sont ni trop éloignées ni trop proches, de manière à ce que les températures puissent maintenir l'eau liquide à la surface, condition essentielle au développement de la vie.

    "Ce n'est pas seulement une mission scientifique mais une mission d'importance historique conçue pour répondre à une question que l'humanité se pose depuis toujours, à savoir s'il y a d'autres planètes comme la nôtre dans l'Univers", avait dit jeudi Ed Weiler, responsable des missions scientifiques de la Nasa.

    "Le recensement planétaire que doit effectuer Kepler sera d'une grande importance pour savoir si des planètes de la même catégorie de taille et de masse que la Terre sont fréquentes dans notre galaxie (la Voie Lactée)", avait expliqué récemment Jon Morse, directeur de la division d'astrophysique de la Nasa.

    Elle permettra ainsi de "préparer de futures missions qui détecteront directement et établiront les caractéristiques de telles planètes en orbite autour d'étoiles proches", avait ajouté l'astrophysicien.

    Kepler a été baptisée en l'honneur de l'astronome allemand du XVIIe siècle, Johannes Kepler.

    Cette mission de 600 millions de dollars au total doit scruter pendant au moins 3 ans et demi plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre soleil, plus chaudes ou moins chaudes situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre.

    La sonde y trouvera probablement des centaines de planètes de la taille de la Terre, ou plus grandes, et plus ou moins éloignées de leur étoile, selon la Nasa.

    Si des planètes de type terrestre sont nombreuses dans la zone dite habitable, Kepler pourrait en découvrir des dizaines.

    En revanche s'il n'en trouve pas, cela pourrait signifier que la Terre est une exception dans l'Univers, a relevé William Borucki, responsable scientifique de la mission, selon lequel il faudra attendre la fin de la mission pour répondre à toutes ces questions.

    Depuis 1995, 337 exoplanètes ont été découvertes autour d'étoiles mais elles sont toutes beaucoup plus grandes que la Terre et situées en des endroits où la vie est impossible.

    Le satellite franco-européen Corot, lancé en 2006 pour rechercher des exoplanètes en scrutant 90.000 étoiles, a découvert la plus petite jamais observée à ce jour - près de deux fois le diamètre de la Terre - très proche de son étoile et très chaude, avaient annoncé des astronomes en février.

    Il sera capable de détecter de très faibles changements lumineux indiquant le passage d'une planète devant son étoile.

    Cette intensité lumineuse plus ou moins grande et la fréquence du passage permettront de calculer la taille de la planète, sa masse et sa durée de rotation autour de son astre après que les données recueillies auront été intégrées dans de puissants télescopes terrestres.

    AFP. 08/03/09

  • Elles aussi appellent au secours Sarközy!

    Drogue Céline Faye.gif
    Arrêtées le 14 juin 2008 en République dominicaine

    Le 14 juin dernier, Céline Faye et Sarah Zaknoun, 19 ans à l’époque, sont arrêtées en République dominicaine alors qu’elles s’apprêtent à regagner la France après une semaine de vacances. De la poudre blanche suspecte est découverte dans les sacs de ces deux jeunes filles de Besançon (Doubs). Les deux amies crient leur innocence.

    En vain. En décembre, elles sont condamnées à huit ans de prison. Jeudi dernier, la cour d’appel de Puerto Plata a confirmé la peine de Céline Faye. Le procès en appel de Sarah se déroulera le 31 mars. Jointe par téléphone dans sa prison, Céline témoigne.

    Comment allez-vous ?
    Céline Faye .
    Je n’en peux plus. J’ai du mal à croire à ce qui m’arrive. Je pense que c’est un cauchemar, que je vais me réveiller, reprendre mes études… Ils sont en train de gâcher huit ans de ma vie. Je ne peux pas imaginer que je vais rester ici tout ce temps. Je n’en serai pas capable.

    Qu’attendiez-vous de l’appel ?

    Tout le monde m’avait dit que ma peine serait réduite. Mais le procès a duré vingt minutes ! Ils n’ont pas cherché à comprendre. Je suis innocente, mais pour eux, je suis coupable. Ils sont persuadés que la drogue était à moi. Il n’y a quasiment eu aucune enquête.

    Comment s’est passée votre arrestation ?

    A l’aéroport, on avait enregistré nos bagages et passé la douane. Deux hommes de la sécurité sont venus nous voir, on croyait s’être trompées de salle d’embarquement. Ils nous ont emmenées dans une pièce où il y avait nos deux sacs. Ils les ont ouverts mais ils avaient déjà été fouillés auparavant : les habits n’étaient pas à leur place. C’est là qu’ils ont découvert ces sachets de poudre. Ils nous ont forcées à les toucher pour mettre nos empreintes, mais on a refusé. Il n’y a aucune preuve contre nous.

    Qu’attendez-vous désormais ?

    J’espère que la France pourra m’aider. C’est ma dernière chance. Ici, je n’attends plus rien. J’en appelle au président de la République, au ministre des Affaires étrangères, à tous les parlementaires et à tous ceux qui peuvent me venir en aide. Je veux rentrer dans mon pays. Quitte à rester en prison, mais je veux revenir en France.

    Comment se déroule votre détention ?

    Je m’ennuie. Je viens de débuter les cours de couture, histoire de m’évader. Dans la bibliothèque, il n’y a que des livres en espagnol, que je ne sais pas lire. Il n’y a qu’une télévision pour quarante personnes et il ne passe que des séries sans intérêt. J’en ai marre de manger du riz et des haricots rouges. Je suis dans une toute petite chambre avec trois autres détenues et un bébé. Heureusement, il n’y a pas de violence.

    Recevez-vous des visites ?

    Je n’ai pas vu ma mère depuis neuf mois. J’arrive à avoir quelques conversations téléphoniques avec la France mais c’est compliqué. Une religieuse française vient régulièrement me voir. Ça me fait du bien.

    Avez-vous des nouvelles de votre amie Sarah ?

    Ça fait un mois et demi qu’on est séparées et je n’ai pu lui parler que deux fois au téléphone. J’ai demandé à la directrice de la prison si on pouvait être à nouveau réunies. Avec elle, j’arrivais à tenir le coup. Sans elle, c’est dur.
    Le Parisien - 08/03/09
    Quel intérêt avait-on à les arrêter et à les mettre en prison? 
  • 3 VIDEOS Le père d'Ophélie Bretnacher le 15 février 2009 à Budapest - Archives caméras (2)

    http://www.youtube.com/watch?v=IEEvMGpBQ8U

    http://www.youtube.com/watch?v=ZQVMAqLMhTw

    http://www.youtube.com/watch?v=8khZKjbHdqw

  • Ophélie Bretnacher: un article de France-Soir du 31 janvier parlait de six personnes recherchées...

    Ophélie photos vidéo avec hommes France-Soir 31 janvier 09.jpg
    Photos caméras de surveillance, nuit du 4 décembre 2008 à Budapest. On distingue des silhouettes près desquelles elle est passée avant de s'engager sur le pont des Chaînes.  
    En haut à gauche, Ophélie avec son sac passe devant un homme adossé contre d'un pilier. Puis devant chauffeur de taxi, à droite. En bas, avant l'entrée du pont des Chaînes, d'autres silhouettes, dont une avec un capuchon (Kapucnis)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Un chauffeur de taxi et cinq autres hommes, identifiés sur des vidéos, activement recherchés.

    Ils sont six. Et tous ont croisé Ophélie, quelques minutes avant sa disparition. Qui sont ces hommes visibles sur les images des caméras de vidéosurveillance ? Qu’ont-ils vu ? Que savent-ils ? Pour le savoir, la police les recherche. Parmi eux, un chauffeur de taxi et un homme adossé près d’un pilier. Tous deux voient passer la jeune femme sous leurs yeux, à 2 h 50. Plus loin, près du pont des Chaînes, trois autres hommes sont identifiables.

    C’est justement ici que se perd la trace d’Ophélie. Selon Laszlo Agai, l’avocat du couple Bretnacher à Budapest, la police centrale, en charge de l’affaire depuis vendredi dernier, est sur « de bonnes pistes » pour les retrouver. Simples témoins ou personnes en lien direct avec l’affaire, leurs auditions pourraient permettre aux enquêteurs de s’orienter, enfin, vers une piste privilégiée. Car deux mois après la disparition de la jeune femme, aucune hypothèse particulière ne se dessine. Tous les scénarios sont envisageables.

    Pourtant, le 15 janvier dernier, une avocate racontait aux policiers avoir rencontré Ophélie dans la rue. L’étudiante, désorientée, l’aurait abordée en français pour lui demander de l’argent. L’avocate l’a formellement reconnue sur les photos que lui ont présentées les policiers. Un témoignage pris très au sérieux, tel que nous le révélions dans notre édition datée du 21 janvier. Un récit jugé en tout cas plus crédible que celui du 10 janvier.

    Ce jour-là, un témoin disait lui aussi avoir croisé Ophélie dans la rue. Selon lui, la jeune femme qui parlait un mauvais hongrois était en train de mendier. Rien n’a encore permis de confirmer ces dires. Ni les recherches dans les centres de soins et les abris pour sans domicile fixe.

    FRANCE SOIR - 31 janvier 2009

    Depuis, on n'a plus entendu parler de ces pistes. Le corps d'Ophélie a été retrouvé dans le Danube deux mois plus tard après sa disparition mystérieuse.

     La police hongroise croit à un accident ou à un suicide. Mais il y a peut-être eu enlèvement, agression, séquestration, et corps jeté à l'eau après le 4 décembre.  Ce qui paraît beaucoup plus vraisemblable qu'un suicide.

     

     
  • Haine raciale: Elie Domota se dit "étonné"...

    Domota Guadeloupe.jpg

    Elie Domota est «étonné» que le parquet de Pointe-à-Pitre ait ouvert une enquête judiciaire, notamment pour provocation à la haine raciale et tentative d'extorsion de signature, après ses déclarations polémiques sur les patrons guadeloupéens..

    «Mes propos n'avaient rien de racistes, ceux qui veulent les interpréter comme tels, cela les regardent. J'évoque des problèmes d'ordres sociaux, il y en a que ça dérange...», s'est-il défendu au micro de France-Info, dimanche matin. Le patron du LKP avait soulevé l'indignation en affirmant que les entrepreneurs qui refusaient l'accord d'augmentation de 200 euros des bas salaires devraient «quitter la Guadeloupe» et qu'il ne «laisserait pas une bande de békés rétablir l'esclavage». Une référence aux descendants de colons blancs, souvent accusés de mainmise sur l'économie des Antilles françaises. Elie Domota estime que cette enquête montre «la volonté affichée de faire taire le peuple guadeloupéen».

    Si un procès avait lieu, le leader du LKP a assuré qu'il demanderait qu'il soit radio-télévisé, afin que «le monde entier» puisse constater ce qui se passe en Guadeloupe.

    L'enquête du parquet de Point-à-Pitre vise le chef de «provocation à la discrimination, à la haine et à la violence contre des personnes ou des catégories de personnes en raison de leur origine ou en raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion, visant notamment et spécifiquement les personnes désignées par le vocable Béké et les entreprises que ces personnes dirigent».

     

    Plainte pour révisionnisme!

     

    Un des avocats du LKP, Patrice Tacita estime qu'une telle action judiciaire relève de la «provocation». «Cela n'arrêtera pas la marche du peuple guadeloupéen». Si elle est confirmée, «nous allons déposer plainte nommément contre ceux qui ont déposé plainte, pour révisionnisme», a-t-il dit, estimant que les propos de Elie Domota sur les békés reflétaient «la réalité historique».

    Dans le cadre de cette enquête, les gendarmes ont saisi samedi les enregistrements des propos tenus par Elie Domota, a de son côté indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

    Le Figaro - 08/03/09

  • "Les Portes du ciel" sont ouvertes au Louvre

    Pharaons.jpg

    Le musée du Louvre raconte les croyances de l’Egypte ancienne dans l’exposition « les Portes du ciel » . Quelque 370 objets somptueux à découvrir.

     

    A l’évidence, l’Egypte au temps des pharaons n’a pas fini de susciter mystères et fantasmes. Ouverte depuis vendredi, l’exposition « les Portes du ciel » au musée du Louvre attire déjà une fréquentation très dense. Statuettes de bronze incrustées d’or, stèles funéraires, sarcophages, bas-reliefs, coffrets de bois : le département des Antiquités égyptiennes a puisé parmi les plus belles pièces de ses collections.

    Soixante-dix autres œuvres, prêtées par des particuliers ou d’autres institutions européennes, s’y ajoutent. Tous ces objets remontent à l’Egypte ancienne : un papyrus portant un texte à l’encre noire et des illustrations colorées de 1069 avant Jésus-Christ, une statue du pharaon Sethi II réalisée en 1279 avant J.-C. Ces trésors ne sont pas arrivés jusqu’à nous par hasard. Ils étaient conçus pour durer, investis d’une double mission : faire perdurer l’ordre établi et permettre aux défunts de vivre éternellement dans l’au-delà.


    « Selon la croyance, explique Marc Etienne, commissaire de l’exposition, le monde est né d’un esprit, Atoum, qui sommeillait dans le Noun, c’est-à-dire un espace immense, obscur, calme. » Atoum prend alors une forme humaine et engendre des enfants qui, eux-mêmes, en feront naître d’autres… Les dieux assurent la bonne marche de l’univers et se servent du roi sur terre comme d’un intermédiaire.
    Et le commun des mortels dans tout ça ?Il aspire à l’immortalité . « Si l’on prend l’exemple d’un homme vivant à cette époque, imagine Marc Etienne, on peut penser qu’à proximité de son lieu d’habitation il y a un temple, qui se trouve lui-même dans une enceinte. Cette enceinte a des portes, parfois ouvertes, parfois fermées, mais que seuls les prêtres peuvent franchir. A côté, tout autour, il y a des statues du roi par exemple. C’est auprès d’elle que notre homme va remercier les divinités. » Pour gagner sa place dans l’au-delà, et s’éviter d’errer à tout jamais dans le royaume des morts, le défunt paie le prix fort : sépulture, offrandes. Les Egyptiens voyaient dans leur univers encore d’autres portes vers le ciel, sans matière. « L’horizon de l’Ouest et celui de l’Est constituent les portes qui marquent, par leur ouverture éternelle, la succession des jours et des nuits et le triomphe du soleil. » Donc de la vie…

    « Les Portes du ciel », au Louvre, Paris Ier , hall Napoléon. Jusqu’au 29 juin ,tous les jours sauf le mardi, de 9 heures à 20 heures, 22 heures le mercredi et le vendredi. Tarifs : 11 €, 14 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. Tél. 01.40.20.53.17.

     

  • Quelle honte! Ils ont laissé des monstres martyriser leur enfant et maintenant ils cherchent tous à se couvrir!

    Chambre de Dylan enfant martyr Millau.jpg
    La chambre d'un enfant "joyeux et hyperactif"...
    Parents de Dylan torturé.jpg
    Les parents tortionnaires, Franck et Stéphanie, (centre-non floutés) avec des voisins dans leur cour
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    En voyant à la télévision la pièce sordide qui servait de chambre à Dylan, Erika* s’est sentie à la fois « bouleversée et coupable de ne pas avoir fait quelque chose ». Mais cette jeune femme de 22 ans ne pouvait pas imaginer que ce petit garçon de 7 ans, qui vivait dans l’appartement situé juste en dessous de chez elle, était victime de mauvais traitements...

    Cela fait un an qu’Erika a emménagé avec son compagnon au 2ème étage de cette grande maison dans un quartier résidentiel de Millau (Aveyron). Mardi, elle était là quand la police est venue chercher sa voisine, Stéphanie, et ses deux enfants (Dylan et Matthias, 18 mois).

    « Sa mère disait qu’il n’était pas scolarisé parce qu’il était hyperactif »

    Depuis, elle a appris que les parents ont été placés en détention provisoire pour privation de soins et non-respect de l’obligation scolaire concernant leur fils aîné. Le garçonnet a également été victime de coups répétés portés par le père, Franck, un maçon de 42 ans. Un délit que la mère, âgée de 35 ans, sans emploi, n’a pas cherché à empêcher.

    « On se sent coupable. On se dit qu’on n’a pas aidé l’enfant. Mais, avec mon compagnon, on ne s’est aperçus de rien », répète Erika, visiblement très affectée. Elle décrit ses voisins comme un couple « gentil et sympa, des gens sociables, pas des marginaux ». Pour autant, Erika n’a jamais été invitée à entrer chez eux. « Le père, on le voyait souvent partir à pied le week-end pour aller faire les courses avec les enfants. Il lui arrivait de crier après Dylan comme le font tous les papas. Dylan, c’est un enfant joyeux qui nous envoyait des bisous. Il ne parlait pas très bien. Sa mère disait qu’il n’était pas scolarisé parce qu’il était hyperactif. »

    C’est en tout cas, selon le procureur de la République Patrick Desjardins, « la présence d’un enfant vif au comportement imprécis qui a attiré l’attention des services sociaux en août 2008 lors d’une visite de routine, avant le signalement au parquet de Rodez ». En faisant intervenir la police seulement six mois plus tard, la justice a-t-elle tardé à réagir ? « Les délais ont été longs, mais la situation n’était pas alarmante. Le retard est surtout dû au comportement des parents qui n’ont pas répondu aux convocations », répond le procureur de la République.

    Avocat commis d’office pour défendre le père, Me Christophe Bringer dénonce surtout dans ce dossier « une réponse inadaptée (NDLR : des services sociaux) pour un couple au bagage social et culturel moyen, dépassé par des difficultés réelles ». Il ajoute que son client « ne se voit pas comme un papa martyrisant ». Quant à la mère, « si elle n’a pas réagi plus et plus vite, c’est qu’elle était en état de dépendance psychologique et financière vis-à-vis de son compagnon », affirme pour sa part Me Jérôme Alirol, son conseil.
    Enfin, l’avocat se dit certain que si un juge des enfants avait été présent à Millau, le calvaire de Dylan aurait été décelé plus rapidement...

    * Le prénom a été changé
    Le Parisien - 08/03/09
  • Drame du RER B: les supporters marchaient sur les voies...

    Drame du RER Le pont et les voies.jpg
    Le pont et les voies du RER B - lieu de l'accident
    Drame RER pont rails.jpg
    Accès grillagé et interdit

    Deux jeunes, l'un âgé de 10 ans, l'autre de 17 ans, tous deux supporteurs lillois: ce sont les deux victimes décédées hier sur la voie du RER B près du Stade de France, samedi soir vers 23 h 25, après le match Lille-Lyon. Onze autres personnes ont été blessées, dont trois grièvement. Les deux jeunes tués par la rame de RER tentaient de regagner leur car.

     
    Multimédia
    Video : Les images de l'intervention des pompiers
    Video : Pepy : « Sans précédent »
    Video : "L'accident était complètement inévitable"
     
     
     
    Ils étaient partis d'Outreau (Pas-de-Calais) où ils habitaient et jouaient au football. Le second jeune tué, âgé de 17 ans, était un ami de la famille. Trois personnes ont été grièvement blessées. Parmi elles, le frère de la victime de 10 ans et leur père, âgé de 40 ans. Leur soeur est plus légèrement touchée. Le groupe était parti d'Outreau en voiture et avait rejoint un groupe à Armentières (Nord) d'où il serait parti en car. 

    Ils marchaient sur le pont qui enjambe l'A 86

     

    Il est environ 23 h 25. Le match Lille-Lyon vient de s'achever par une magnifique victoire des Lillois. Par un un raccourci interdit, un groupe de treize personnes cherche à regagner son bus garé à quelques 600 mètres de la gare de La Plaine-Stade de France, selon les éléments communiqués dans la nuit par la Préfecture de Seine-Saint-Denis, et ce matin par les responsables de la SNCF.  Ils descendent sur la voie du RER B et sont percutés par une rame, à hauteur d'un pont enjambant l'A86, entre les stations La Courneuve et la Plaine-Stade de France (Seine-Saint-Denis).

    Dès  8 h 15 ce matin, à la gare de La Plaine - Stade de France, Jean-Pierre Farandou, directeur du Transilien, avouait son incompréhension alors qu'il s'agit d'un "endroit très dangereux".  "C'est un drame terrible pour la SNCF et pour les familles. Nous sécurisons au maximum nos accès. Mais la SNCF ne peut pas empêcher toutes les imprudences sur des milliers de kilomètres de voies ferrées", a-t-il notamment expliqué. 
    Aussitôt après le choc,  les sapeurs-pompiers ont été appelés. Un poste médical avancé a été mis en place sur les lieux avant que les blessés ne soient transportés vers les hôpitaux Avicennes de Bobigny, Beaujon de Clichy et Pitié-Salpêtrière à Paris. Soixante-seize sapeurs-pompiers et 24 engins venus de 12 centres de secours ont été mobilisés.

     

    Cet accident, qualifié «d'exceptionnel» par la SNCF, a entraîné d'importantes perturbations sur le réseau alors qu'avait pris fin peu auparavant le match de football de Ligue 1 entre Lille et Lyon au Stade de France. La gare RER La Plaine-Stade de France a été fermée et les passagers invités à revenir sur Paris par le RER D ou le métro tandis qu'un service de bus a été mis en place pour les usagers devant rejoindre le nord de la région parisienne. Le trafic a repris partiellement à 2 h 30 et totalement à 4 h 30.

     

  • "Tête à tarte" a-t-il eu son DEA? (+vidéo)

    L'université Paris X-Nanterre a démenti vendredi un de ses professeurs qui a récemment laissé entendre dans un texte que Nicolas Sarkozy pourrait ne pas avoir obtenu son DEA de sciences politiques dans cette université, contrairement à ce qu'affirme son CV officiel.
     
    "Contrairement à ce que certains sites internet ont affirmé depuis le 2 mars", l'université "tient à préciser que selon ses archives, régulièrement conservées par le service des diplômes, le jury du DEA de Systèmes et structures politiques a admis le 4 novembre 1980 avec la mention 'assez bien' l'étudiant Nicolas Sarkozy de Nagy", assure un communiqué de Paris X.
     
    "On a toujours pu faire son
    DEA en deux ans"
     
    Professeur de sciences politiques à Nanterre depuis 1992, auteur de divers ouvrages et d'articles dans Le Monde Diplomatique, Alain Garrigou a mis en doute l'obtention de ce diplôme dans un texte diffusé par les sites internet de la Fondation Copernic et de Mediapart. L'universitaire y affirme notamment que, d'après ses recherches, Nicolas Sarkozy a été "ajourné" lors de la première session, en octobre-novembre 1979 et que le procès-verbal de délibération de la deuxième session, en février 1980, "a disparu des archives de l'université". Le communiqué de Paris X ne fait pas mention de cette session de février 1980.
     
    Paris X précise que
    Nicolas Sarkozy "n'avait pas passé deux épreuves de la première session du 6 novembre 1979", avant d'être admis en novembre 1980. Contacté par l'AFP, Alain Garrigou s'est montré très surpris par ce démenti, qui selon lui "ne tient pas debout". "La deuxième session du DEA s'est tenue en février 1980. Le candidat concerné n'a pas pu passer sa session en novembre 1980 (...) ou alors c'est la confirmation qu'il y a eu de graves irrégularités", a-t-il affirmé.
     
    Un vice-président de l'université chargé de la communication, qui n'a pas souhaité être nommé, a au contraire souligné qu'"on peut et on a toujours pu faire son DEA en deux ans". "Il n'y a rien d'anormal à cela. Pour l'année en question, il y a huit ou neuf cas similaires", a-t-il ajouté à l'AFP.

    LCI.fr - 8 mars 2009

    " Tête à tarte!" Une petite vidéo très connue mais toujours amusante à regarder!
     

  • Printemps

    L'hiver est tôt venu et n'est point reparti

    Alors que la Nature attend le renouveau,

    Le soleil triomphant qui insuffle la vie

    Dans les bourgeons, les fleurs et l'envol des oiseaux.

     

    Divin printemps, toi dont la douceur enivre,

    Apporte la joie au vieux jardin de France

    Qui s'attriste sous les neiges et le givre

    Et sème en son coeur les graines d'espérance...

     

    Gaëlle Mann  (7 mars 2009)

     

     

  • Les lavandières du Vatican

    Ancien lavoir Forêt de Rambouillet.jpg
    Ancien lavoir en forêt de Rambouillet

    Plus que la pilule, la machine à laver a représenté une véritable émancipation pour la femme du XXe siècle estime le quotidien du Vatican, l'Osservatore romano, qui rend un vibrant hommage au lave-linge à l'occasion de la Journée internationale des femmes.

    Dans son édition du 8 mars, sortie ce soir, l'Osservatore Romano propose un article intitulé "La machine à laver et l'émancipation de la femme - "Mets la lessive, ferme le couvercle et détends-toi", en référence au manuel d'utilisation d'un des premiers modèles.

    "Au XXe siècle, qu'est-ce qui a le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales?", s'interroge la journaliste Giulia Galeotti. "Le débat est encore ouvert. Certains disent que c'est la pilule, d'autres la libéralisation de l'avortement, ou encore le fait de travailler hors du foyer. D'autres, cependant, se permettent d'aller encore plus loin et proposent: la machine à laver", écrit-elle.

    Remontant aux origines de la machine à laver - l'invention en 1767 par le théologien allemand Jacob Christian Schaffern d'un premier modèle rudimentaire - le journal en fait un long éloge et évoque "la sublime mystique de pouvoir changer les draps deux fois par semaine au lieu d'une", phrase qu'il attribue à la célèbre féministe américaine Betty Friedan.

    Le Figaro -7 mars 2009

  • MAM n'est pas née au Pays Basque...

    Dans le Figaro-Magazine du 7 février 2009, Michèle Alliot-Marie explique doctement qu'elle est née à Saint-Jean-de-Luz. "Ma famille, c'est le rugby, du fait du terroir et de mon enfance...". Il suffit de consulter le Who's Who (ou Wikipedia) pour apprendre que la ministre de l'Intérieur est née à Villeneuve-le-Roi, en Seine-et-Oise, le 10 septembre 1946.

    Elle n'est pas basque!

    (Faits & Documents - n°271 - 1er au 15 mars 09)

  • Un chat russe retrouve ses maîtres...

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    Un chat quelque part en Russie

    Un chat perdu a parcouru 70 kilomètres en Russie pour retrouver son maître qui avait déménagé dans une autre ville, a rapporté jeudi le quotidien russe Vremia Novosteï.

    Le chat Boïan s'était perdu lors du déménagement de la famille dans la région de Krasnoïarsk (Sibérie orientale), a raconté le maître, Sergueï Minskikh, à des journalistes locaux.

    "Nous avons embarqué nos affaires dans la voiture et personne n'a remarqué que le chat s'était perdu. Nous l'avons longtemps cherché, mais n'avons pas pu le retrouver. Les enfants étaient très tristes, le chat était leur chouchou, il vivait chez nous depuis cinq ans", a-t-il confié.

    Trois mois plus tard, le chat est apparu devant la porte de leur nouvel appartement, au quatrième étage d'un immeuble résidentiel.

    "Tout le monde s'étonne, comment a-t-il pu parcourir tant de kilomètres et retrouver notre appartement ? Toute la famille est heureuse et les voisins viennent nous rendre visite pour faire la connaissance de ce grand voyageur. Mais j'ai remarqué que maintenant il a peur de sortir", a poursuivi son maître.

    AFP. 07.03.09

    Comment font-ils?

  • "Provocation à la haine raciale": enquête ouverte contre Elie Domota, leader du LKP

    Elie Domota 7 mars Pointe-à-Pitre.jpg
    Elie Domota (c), leader du LKP - 7 mars 2009

    Le calme est revenu samedi à la Martinique après de violents affrontements au cours desquels trois policiers ont été légèrement blessés par des plombs, alors que la justice a ouvert une enquête sur des propos du leader emblématique du mouvement LKP en Guadeloupe.

    Le parquet de Pointe-à-Pitre a annoncé samedi l'ouverture d'une enquête judiciaire, notamment pour "provocation à la haine raciale" et "tentative d'extorsion de signature", après des déclarations du leader du "collectif contre l'exploitation" LKP, Elie Domota.

    M. Domota avait déclenché une vive polémique en affirmant que les entrepreneurs qui refusaient l'accord d'augmentation de 200 euros des bas salaires devraient "quitter la Guadeloupe" et qu'il ne "laisserait pas une bande de békés rétablir l'esclavage", référence aux descendants de colons blancs, souvent accusés de mainmise sur l'économie des Antilles françaises.

    Un avocat du LKP, Patrice Tacita, a qualifié de "provocation" une telle action judiciaire.

    AFP. 07/03/09

     

     

  • Une photo étonnante... ou comment "ficher" des milliers de personnes dans une foule!

    Voici une photo de l'investiture de Barack Obama du 20 janvier dernier,
    dans laquelle on peut distinguer
     nettement chaque personne dans la
     foule.


     Pointez quelque part. Double-cliquez
     avec la petite main autant de fois que vous le souhaitez
     pour agrandir la personne. Attendez quelques secondes pour
     refaire la mise au point  exacte.

     Cette photo a été prise avec une
     caméra-robot de 1.474 megapixel, soit avec 295 fois plus de
     puissance que les photos à 5 megapixels de nos caméras
     familiales.

     Une seule photo et la
     possibilité de "ficher" un million de personnes!

     Voici le site
       http://gigapan.org/viewGigapanFullscreen.php?auth=033ef14483ee899496648c2b4b06233c

  • COMMENTAIRES

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    HAUTETFORT

  • BEETHOVEN - ALFRED BRENDEL

    Alfred Brendel, pianiste autrichien, né en 1931
    "Pour Elise"
    Ludwig van Beethoven (1770-1827)

  • Le calvaire de Dylan, 7 ans, durait depuis des années...

    Chambre de Dylan enfant martyr Millau.jpg
    La chambre cadenassée où il survivait dans le noir - Il n'avait que sa petite peluche jaune pour lui tenir compagnie
    (Cliquez sur la photo pour le voir en entier)

    Le couple et leurs deux enfants, Dylan, 7 ans, et Matthias, 18 mois, vivaient dans une maison sur deux étages, aux volets marron, qui se dresse en bordure de route. Elle est située dans un quartier résidentiel sur les hauteurs de Millau. Au premier étage, une seule fenêtre, aux volets fermés. C’est là que le petit Dylan, 7 ans, vivait reclus dans des conditions de dénuement extrême.

    On accède à l’appartement par un couloir sombre qui conduit dans un jardinet. De là, il faut emprunter un escalier extérieur qui débouche directement sur une petite cuisine. Mais l’odeur, suffocante, vous saisit bien avant d’y entrer. Une forte odeur d’urine qui provient d’une pièce attenante à la cuisine. C’était la chambre du garçonnet. « Plutôt une cellule de prison », dira le procureur de la République Patrick Desjardins.
     Pour tout mobilier, un sommier et un matelas imbibé d’urine. Roulés en boule, une couverture marron et un couvre-lit usagé. Un bureau en partie désossé dans un angle, une table à repasser laissée à l’abandon. Les murs sont partiellement détapissés. Au sol, du plancher. Et surtout une pièce calfeutrée qui ne voyait jamais la lumière du jour. Les volets avaient d’ailleurs été cadenassés. La porte était munie d’un verrou et, une fois enfermé, le petit garçon ne pouvait actionner l’interrupteur situé à l’extérieur de la pièce.

    « Il a dit aux policiers qu’il était soulagé »

    Seul objet qui témoigne de la présence d’un enfant dans ce lieu sordide : un Pikachu, petite peluche jaune tout élimée posée sur le lit. « L’enfant n’avait aucun jouet. Il sortait parfois dans le jardin », selon le procureur.
     Quand il a été découvert mardi par les policiers, il était « sommairement vêtu ». « Le couple avait un style de vie un peu particulier mais rien n’a pu permettre dans un premier temps de détecter de la maltraitance. C’est le comportement singulier de Dylan , dit "hyperactif" par sa mère, qui a alerté les services sociaux en août 2008 », affirme Renée-Claude Coussergues, vice-présidente du conseil général de l’Aveyron chargée de l’enfance et de la famille.
    A cette époque, les services de la protection maternelle infantile s’étaient présentés au domicile pour comprendre pourquoi le petit frère de Dylan, Matthias, n’était pas à jour de ses vaccins. Le signalement a été fait auprès du tribunal de Rodez le 5 septembre 2008. Mais les parents n’ont pas répondu aux convocations. C’est pour cela que la juge des enfants a fini par demander l’intervention de la protection judiciaire de la jeunesse.

    On découvre alors que Dylan a reçu « des coups répétés et réguliers » portés par le père. Ce maçon de 42 ans se justifie en disant que l’enfant était agité. « Quant à la mère, 35 ans, sans emploi, elle dit qu’elle ne pouvait pas s’y opposer », raconte le procureur. Dylan n’a jamais été scolarisé. « C’est un garçon qui n’a pas reçu la moindre éducation, précise le procureur. Mais il paraît intelligent. Il a dit aux policiers qu’il était soulagé. » Hier, les parents ont été placés en détention provisoire. Les voisins sont bouleversés. Ils affirment ne s’être rendu compte de rien... 
     Le Parisien - 6 mars 2009
    Va-t-il s'en sortir, le petit Dylan?
    Services sociaux aveugles, incompétents, qui cherchent plus à se protéger qu'à protéger les enfants... Lâcheté incroyable des voisins habitant dans la même maison... Comment une telle horreur a-t-elle pu durer aussi longtemps?