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  • URGENT: Pétition à signer pour le policier ayant diffusé la vidéo de l'agression dans un bus RATP

    http://www.mapetition.ch/signature-petition.html

    Je viens de la signer.

    Le lien a été rétabli par l'Institut pour la Justice.

  • Vendredi Saint - Jésus montré par Ponce Pilate à la foule de Jérusalem

    Ecce homo tableau.jpg
    Ecce homo - Antonio Ciseri  (1821-1891)
    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

  • Rejet de la loi Hadopi: Sarközy désavoué

    Le rejet d’une procédure d’exception et de la double peine

    Surprise au Parlement, jeudi 9 avril. L’Assemblée nationale a rejeté le texte “protection de la création sur internet” qui prévoyait de contrôler Internet au prétexte de sanctionner le téléchargement privé. Ce filtrage légalisé était confié à une instance aux mains du pouvoir élyséen et des majors du disque. Le pouvoir politique entendait ainsi instaurer une procédure quasi d’exception mi pénale-mi civile qui ignorait le principe du contradictoire.

    Il assortissait ce contrôle d’une double peine pour les « contrevenants »: la coupure d’internet pour un an et l’obligation de payer son abonnement malgré la coupure.

    A main levée, une majorité de députés viennent de rejeter le texte issu de la commission mixte paritaire (CMP) de mardi dernier, alors qu’il avait été voté plus tôt dans la matinée au Sénat.
    Le résultat a été de 21 voix contre (dont Nicolas Dupont-Aignan) et 15 pour.

    Le grand bug parlementaire: erreur fatale

    Ce rejet est un échec politique majeur pour le Président de la République qui s’était engagé directement en acceptant explicitement le principe d’un procureur privé à sa botte et d’une justice parallèle aux mains du lobby des distributeurs et des «majors ».

    C’est également un échec personnel pour Mme Albanel qui, après Jego, Darcos et les autres rejoint la liste, décidément très longue, des ministres incompétents.

    Aujourd’hui, il appartient au Président de tirer les conséquences de ce désaveu parlementaire cinglant et de couper la connexion ministérielle de Christine Albanel...

     Jean Guiraud -AMI-France -09/04/09

  • La Mairie de Paris sombre dans l'anticléricalisme primaire...

    La Mairie de Paris a voté mardi matin l’interdiction de la messe publique de la Fraternité Saint Pie X, célébrée traditionnellement en clôture du pèlerinage Chartres-Paris au pied de Montmartre le lundi de Pentecôte. Un arrêté va être prochainement signé par Bertrand Delanoë.

    Au nom du groupe socialiste, Daniel Vaillant, maire du XVIIIe arrondissement, a donc soumis au vote un «voeu» visant à interdire au pèlerinage Chartres-Paris de se réunir dans aucun «espace public municipal»!

    Pour Daniel Vaillant, la Fraternité Saint-Pie X est… «Une secte chrétienne» qui «prône le retour du Christ-Roi» et compte parmi les siens «Mgr Williamson». Autant de raisons qui font que Daniel Vaillant réclame que le square Louise-Michel soit interdit aux pèlerins ainsi que tout «autre espace public municipal», «afin que des propos racistes et antisémites ne puissent» y être tenus. Ce «voeu» lui a été soufflé par le groupe Verts et particulièrement par l’anticlérical Sylvain Garel.

    En septembre, après la venue de Benoît XVI à Paris, il a exigé des explications du préfet de police sur les mesures de sécurité ayant été prises pour la visite d’un simple «chef religieux». De même, lorsque, en 2006, la mairie de Paris a décidé de donner le nom de Jean Paul II au parvis de la cathédrale Notre-Dame, Sylvain Garel s’y est violemment opposé, affirmant que le pape aurait du être «traduit devant le Tribunal pénal international pour complicité de crimes contre l’humanité» pour ses prises de positions «anti-avortement et anti-contraception»! Et en 2003 ce Sylvain Garel avait organisé, le 8 décembre 2003, l’occupation de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet par des clandestins.

    Seuls quelques élus du groupe Centre et Indépendants ont défendu au Conseil de Paris la liberté religieuse (contrairement au groupe UMP qui s’est abstenu). Yves Pozzo di Borgo a dénoncé le climat de christianophobie :

    “Des militants politiques, dont certains élus de la Ville, sont délibérément venus perturber la sortie de la messe dominicale à Notre-Dame le 22 mars dernier […] Considérant que déjà, en juin 2005, l’archiprêtre de la cathédrale avait été blessé par des activistes appartenant à l’une des associations présentes le 22 mars devant Notre-Dame [...] les élus du groupe Centre et Indépendants demandent que le Maire de Paris garantisse la liberté de culte dans notre ville. Ils demandent également que soit mis fin aux débordements et aux provocations délibérées aux abords immédiats des lieux de culte, conformément au respect et à la liberté dont chacun a droit dans l’exercice de sa religion”.

    Comme le souligne Minute, on se croirait revenu aux persécutions anti-chrétiennes du début du XXe siècle.

    MICHEL JANVA   - Source Europea Gentes - 9 avril 2009

  • "Talents" invite Rokhaya Diallo...

    http://www.dailymotion.com/video/x8vtvt_talents-rokhaya-diallo-partie-1_news

    "Talents ", c'est le magazine de la diversité de demain.TV présenté par Samira Ibrahim. Invitée: Rokhaya Diallo présidente de l'association Les Indivisibles.

  • Le drapeau national a été profané dans la nuit du 4 au 5 avril près de Salon-de-Provence

    drapeau-national-profane-300x199.jpg
    Dans la nuit de samedi à dimanche, des individus ont décroché le drapeau tricolore qui venait d’être hissé dans le cadre de la cérémonie de commémoration du 19 mars 1962, à côté de la stèle des anciens de la Première Armée française, au rond-point de la Sainte à Cabannes (au nord du département des Bouches-du-Rhône), avant de le brûler et de le remplacer par le drapeau algérien. L’acte n’a pas été revendiqué.

    L’association cabannaise, qui compte une quarantaine de membres actifs, a aussitôt porté plainte, tout comme la mairie.

     La brigade de recherches de la gendarmerie de Salon-de-Provence a été chargée de l’enquête. Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée.

    Source: La Provence

  • Le maire d'Hénin-Beaumont placé en détention

    dalongeville-150x150.jpg
    Le maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Gérard Dalongeville, a été placé jeudi 9 avril en détention après sa mise en examen pour détournement de fonds, annonce la cour d’appel de Douai.

    Il est sous la menace d’une suspension que le préfet pourrait demander prochainement.

    Le Parti socialiste s’était regroupé autour de sa candidature lors des élections municipales de l’an dernier pour faire barrage, au nom de la morale républicaine, à la liste du Front national conduite par Marine Le Pen et Steeve Briois .

  • VIDEOS Maurice et les banlieues

    http://www.youtube.com/watch?v=-v7kYtfRyNg  1

    http://www.youtube.com/watch?v=CcCR3sS5Bl0 2

     Diffusée sur Daylimotion, cette vidéo a été censurée aujourd’hui. Elle est pour l’instant disponible sur You Tube… Dépêchez-vous!

     AMI-France - 09 avril 2009

  • Policier suspendu après diffusion de la vidéo "agression dans un bus"

    Agression/RATP: policier suspendu

    AFP
    09/04/2009 

    Le policier qui avait été placé en garde à vue hier à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) après la diffusion sur Internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un bus de la RATP puis remis en liberté, a été suspendu, selon la préfecture de police.
    Il comparaîtra prochainement devant le conseil de discipline.
    Le fonctionnaire, qui appartient au Service régional de la police des transports (SRPT), avait été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête du parquet de Paris sur la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise le 7 décembre dans un bus de nuit Noctilien. Il avait été remis en liberté dans la soirée.

  • Jean Sarközy n'aura pas ses 2000 € de dommages et intérêts...

    M'Hamed Bellouti ne versera pas 2000 euros de dommages et intérêts à Jean Sarkozy. Certes, la cour d'appel de Paris a débouté jeudi l'automobiliste qui accuse Jean Sarkozy de l'avoir percuté avec son scooter en 2005. Mais le tribunal a considéré, contrairement aux magistrats de première instance, que le plaignant n'avait pas agi abusivement. A ce titre, la 20e chambre de la cour d'appel a annulé la condamnation de M'Hamed Bellouti à payer 2 000 euros au fils aîné de Nicolas Sarkozy pour "procédure abusive".
     
    Jean Sarkozy n'encourait pas de condamnation pénale, le parquet n'ayant pas fait appel de sa relaxe prononcée le 29 septembre 2008 par le tribunal correctionnel de Paris. Le différend remonte au 14 octobre 2005. M'Hamed Bellouti accusait le fils du président d'avoir percuté ce jour-là l'arrière de sa BMW avec son scooter, place de la Concorde à Paris, puis d'avoir pris la fuite. Il avait par ailleurs expliqué avoir, avec un ami, relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable. Mais cette version a toujours été contestée par Jean Sarkozy qui dit avoir été en cours au même moment.

    LCI.fr - 09/04/09

  • Italie: 300 morts, la terre tremble encore

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    Dans les décombres d'un immeuble à L'Aquila

    Le bilan du terrible séisme de lundi dans le centre de l'Italie pourrait approcher les 300 morts, dont au moins 16 enfants, alors que la terre continue de trembler et qu'il ne restait pratiquement plus d'espoir jeudi de retrouver des survivants.

    Le président de la République Giorgio Napolitano s'est rendu dans la matinée à L'Aquila, épicentre du séisme, alors que se préparent les funérailles nationales des victimes vendredi.

    "Je suis là par devoir et par affection", a déclaré M. Napolitano, qui s'est recueilli devant les cercueils, en particulier ceux de couleur blanche contenant les corps des enfants, alors qu'un prêtre et des scouts étaient en prière.

    Il est ensuite allé visiter deux lieux symbole de la catastrophe, le foyer des étudiants qui s'est écroulé lundi comme un château de cartes et dont deux corps sans vie ont encore été retirés cette nuit, et le village martyr d'Onna qui a perdu 40 de ses habitants.

    Les rescapés du tremblement de terre ont difficilement émergé d'une nuit passée dans le froid, l'inconfort et le stress, rythmée par de fortes répliques.

     

    Selon les carabiniers, le bilan s'est alourdi à 278 morts jeudi matin, quatre jours après le séisme qui a frappé les Abruzzes (centre) dans la nuit de dimanche à lundi, le plus meurtrier dans le pays depuis 30 ans.

    Entre vingt et trente personnes sont toujours portées disparues et le nombre des blessés est de 1.170, dont 179 dans un état grave. Le nombre de sans-abri est estimé à 28.000.

    De nouvelles répliques se sont produites au cours de la nuit et dans la matinée.

    La plus forte secousse, ressentie par les journalistes de l'AFP mais aussi perçue à Rome et dans d'autres grandes villes, a été enregistrée à 02H52 (00H52 GMT) et a atteint une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter.

    Au total 17.772 personnes ont passé une nouvelle nuit dehors dans les 2.962 tentes fournies par les autorités ou dans les centaines de voitures qui remplissent les parkings de la ville.

    Les conditions de vie sont difficiles en raison du manque d'eau chaude dû à la coupure du gaz, de douches, de toilettes chimiques et d'électricité, ce qui complique notamment le rechargement des mobiles.

    Dans un camp de fortune installé sur une piste d'athlétisme, un volontaire déguisé en clown, distribue des oeufs de Pâques aux enfants.

    "Les enfants ont subi un choc brutal, mais ils peuvent jouer et oublier.  En réalité, ce sont les personnes âgées qui ont vraiment besoin d'aide, elles sont le plus traumatisées", confie Nicola Tudisco.

    Plus loin, des moines franciscains installent une chapelle pour célébrer la messe du jeudi saint, en mémoire du dernier repas du Christ, selon la tradition catholique.

    L'espoir de retrouver des survivants est extrêmement ténu, les nouvelles secousses compliquant la tâche des sauveteurs en rendant encore plus instables les décombres des habitations. Les recherches doivent se poursuivre jusqu'à dimanche.

    Les deux premières victimes du séisme ont été enterrées mercredi. Les funérailles nationales, jour du vendredi saint qui commémore la passion du Christ, auront lieu en présence du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, et de nombreux officiels. Les drapeaux de tout le pays seront en berne.

    Le pape Benoît XVI a annoncé qu'il "espérait" se rendre "dès que possible" sur place où 8.500 secouristes sont à pied d'oeuvre.

    Alors que 10.000 bâtiments et maisons ont été détruits, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a suggéré que la reconstruction soit divisée en 100 projets dont chacun serait pris en charge par l'une des 102 provinces italiennes.

    AFP.09/04/09

  • Premières "divergences" d'Israël avec Obama...

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    Ce n'est pas lui le Maître du monde... (Istanbul le 7 avril 2009)
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    Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères - 7 avril 2009

    Une semaine après la formation d'un gouvernement israélien de droite, des divergences apparaissent avec Washington sur la finalité d'un règlement de paix avec les Palestiniens, au risque d'une confrontation diplomatique entre alliés.

    Par delà le malaise suscité par des déclarations controversées du ministre israélien des Affaires étrangères, l'ultra nationaliste Avigdor Lieberman, un désaccord de fond se dessine sur la question clé de la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël.

    Alors que le nouveau gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu rejette l'option de "deux Etats pour deux peuples", le président américain Barack Obama proclame très haut à quel point il lui est attaché.

    Pour l'heure, les deux parties évitent de hausser le ton.

    "Il y a certes des divergences mais pas de frictions", a assuré mercredi à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.

    Cet ancien ambassadeur à Washington, député du parti de M. Lieberman, a estimé que l'administration américaine comprendrait qu'un nouveau gouvernement en Israël "se donne le temps de réévaluer sa politique, d'autant que les négociations avec les Palestiniens n'ont mené à rien en quinze ans".

    Dans la même veine, le chercheur Eytan Gilboa, de l'université Bar Ilan près de Tel Aviv, écarte des "pressions américaines sur Israël", à moins qu'Obama "ne cherche à se gagner du crédit dans le monde arabe aux dépens d'Israël".

    En revanche, le quotidien israélien Haaretz présente mercredi un tableau beaucoup plus alarmiste de l'évolution des rapports entre Israël et son principal allié.

    Il fait état à ce propos d'une campagne de l'administration Obama auprès du Congrès pour contrer à l'avance des pressions du lobby pro-israélien aux Etats-Unis.

    "Pour l'heure, Netanyahu et Obama se sondent mutuellement. Mais nul doute qu'on va vers une confrontation. La question est de savoir si Washington utilisera le gant de velours ou la main de fer", estime un analyste du journal, Akiba Eldar.

    M. Lieberman a rejeté mardi les "interventions extérieures" dans la politique d'Israël, apparemment en allusion aux déclarations du président Obama.

    "Nous ne nous sommes jamais immiscés dans les affaires des autres. Et nous attendons des autres qu'ils n'interviennent pas dans les nôtres", a-t-il déclaré.

    "J'attends des autres qu'ils donnent le temps à Israël de mettre au point un programme politique responsable et qu'ils n'aient pas un chronomètre en main", a poursuivi le chef de la diplomatie israélienne.

    Lundi, le président Obama avait affirmé devant le Parlement turc que "les Etats-Unis soutenaient fermement l'objectif de deux Etats, Israël et la Palestine, cohabitant dans la paix et la sécurité. C'est l'objectif que les parties concernées ont convenu d'atteindre dans la Feuille de route et à Annapolis".

    M. Lieberman avait choqué le 1er avril la communauté internationale en affirmant qu'Israël n'était plus lié par la conférence d'Annapolis de 2007 et uniquement par la Feuille de route, le dernier plan international d'un règlement du conflit israélo-palestinien, largement resté lettre morte .

    Un autre ministre, Gilad Erdan (Environnement) avait ajouté lundi qu'Israël "ne prenait pas ses ordres auprès du président Obama".

    AFP. 08/04/09

  • Israël: Netanyahou peut détruire Obama grâce à l'Iran

    Netanyahu Obama et l'Iran - drapeaux mêlés.jpg
    L’arrivée au pouvoir de Benjamin « Bibi » Nétanyahou a fortement accru la possibilité d’attaque israélienne contre l’Iran. Mais qu’on ne s’y trompe pas : si Israël lance une attaque, ce ne sera pas pour éliminer le programme de fabrication d’armes nucléaires en Iran, mais bien plutôt pour porter un coup à la politique étrangère que l’administration Obama a commencé à mettre en place, centrée sur l’élaboration d’un plan de paix entre Israéliens et Arabes et l’ouverture d’un dialogue avec l’Iran.

     

    Le 23 mars, Lyndon LaRouche mettait en garde contre le danger d’un scénario d’« allié en rupture de ban », qui verrait l’Etat hébreu lancer une guerre contre l’Iran. « Nous avons un allié, Israël, qui n’est plus capable de se comporter rationnellement, dit-il. C’est un cabinet de guerre qui s’est constitué en Israël, avec [l’ancien ministre de la Défense Ehoud] Barak, du Parti travailliste – celui-là même qui dirigea l’attaque contre Gaza. »

    LaRouche compare l’attitude à adopter vis-à-vis du gouvernement israélien avec les précautions qu’on prendrait avec un malade mental appartenant à la famille. Le scénario d’attaque contre l’Iran est également promu par l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

    Sans perdre une minute, Bibi menaça l’Iran dès l’investiture de son gouvernement à la Knesset israélienne, le 30 mars. Après quelques sophismes sur « une paix durable », il délira : « Le plus grand danger pour l’Etat d’Israël et toute l’humanité viendra d’un régime radical essayant de s’équiper d’armes nucléaires. »

    Le lendemain, le journaliste Alouf Benn s’interrogeait ainsi dans Ha’aretz : « Son retour au poste de Premier ministre signifie-t-il forcément qu’Israël est plus proche d’une guerre contre l’Iran ? Dans les cercles politiques, la réponse est oui. Nétanyahou au poste de Premier ministre rapproche Israël d’une guerre contre l’Iran. Des hommes politiques en relation avec lui disent qu’il a déjà décidé de détruire les installations nucléaires iraniennes. »

    Alouf Benn ajoute que « Nétanyahou compte sur Barack Obama et sur leur rencontre le mois prochain, où il lui dira que l’histoire jugera de sa Présidence à la façon dont il aura traité le programme nucléaire iranien ».

    Dans les jours précédant l’investiture d'Obama, les médias israéliens et internationaux répercutaient la nouvelle d’une attaque qu’Israël aurait menée en janvier dernier contre un convoi de camions au Soudan, soupçonné de transporter des armes fournies par l’Iran et destinées au Hamas dans la bande de Gaza. Bien qu’aucun gouvernement (y compris celui d’Israël) n’ait officiellement confirmé le raid, la couverture médiatique a fait résonner les tambours de guerre contre l’Iran, au moment précis où une délégation iranienne était accueillie à La Haye, pour une grande conférence internationale organisée par les Etats-Unis sur la question de l’Afghanistan.

    Citant des sources israéliennes restées anonymes, le magazine Time rapportait que « des douzaines d’avions » avaient participé à l’opération, à 1600 km de Tel Aviv. Le fait que cette distance soit identique à celle qui sépare Tel Aviv de Téhéran n’est pas passé inaperçu, en guise d’avertissement à l’Iran.

    Alors que Bibi a formé une improbable coalition réunissant pas moins de six partis et un cabinet de trente ministres, la politique en matière de guerre sera déterminée par le cabinet de sécurité, qui est le vrai cabinet de la guerre. Si les noms ne sont pas encore officiellement connus, le Ha’aretz du 1er avril estime qu’il sera sans doute composé de Nétanyahou, du ministre de la Défense Ehoud Barak, du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, tenant de la ligne dure, et de l’ancien chef d’état-major général de Tsahal et actuel ministre aux Affaires stratégiques Moshe Yaalon, autre ardent défenseur d’une attaque contre l’Iran.


    AMI-France -08 Avril 2009
  • VIDEO Gad Elmaleh, juif marocain, nous invite à aimer Israël

    http://www.dailymotion.com/video/x8x1y7_gad-elmaleh-lhumoriste-dun-peuple-a_webcam

    Dans un récent entretien, Gad Elmaleh a confié l’intensité du lien affectif qui le lie à Israël, une terre et une patrie, dont la seule évocation déclenche immédiatement la ferveur enthousiaste et admirative de l’un des humoristes préférés des Français.

    Ne tarissant pas d’éloges sur ce pays qui renforce en lui une irrépressible fierté d’appartenance, culturelle et cultuelle, ce polyglotte d’origine judéo-marocaine se fait un ambassadeur rêvé pour l’Etat Hébreu, jouissant d’une notoriété qui s’étend bien au-delà des frontières européennes jusqu’au Maghreb et au Canada, dont il a acquis la nationalité depuis plusieurs années.

    Alors qu’Israël est taxé de crimes de guerre par de nombreuses ONG, et au moment même où un gouvernement d’ultras se forme sous la houlette de Benjamin Netanyahou, l’influence sympathique et charmeuse du célèbre comique est une manière des plus habiles de redorer une image gravement ternie.

    « Mes amis ont été très surpris par Israël, car ils allaient au-delà des images de télévision et de la vision des medias à travers lesquels ils imaginaient un autre Israël, les empêchant de cerner et d´entrevoir la réalité du pays. C´est une chose que nous tous, devons faire : inciter les gens à voyager pour ressentir et aimer ce pays. J´en parle tous les jours à mes amis et forcement aux artistes que je côtoie, notamment Gérard Depardieu qui raffole d´Israël et de Tel Aviv ».

    « Moi-même, je suis très attaché à Tel Aviv où j´ai beaucoup d´amis israéliens, notamment des artistes et humoristes dont le recul et l´auto-dérision me stupéfient. Ce qui prouve bien que la société israélienne, ne serait-ce que par le regard acerbe et créatif que ses artistes portent sur elle, est une société très saine, équilibrée et vivante ».

    Aucune agence de voyage ne pourrait rivaliser avec un tel porte-parole ! Qui mieux que Gad Elmaleh pouvait vanter avec autant de conviction les atouts touristiques et de convivialité de la terre promise, tout en rassurant sur ses vertus démocratiques et d’ouverture.

    Mais au fait, Gad Elmaleh, la folie meurtrière de la bande de Gaza qui met aujourd’hui Israël au ban des Nations pour génocide, était-ce là l’empreinte d’une « société très saine, équilibrée et vivante » ?

    AMI-France - 8 avril 2009

  • Tel Aviv fête ses cent ans!

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    Quelque 250.000 personnes ont assisté samedi soir à un concert de musique pop sur la place Rabin, dans le centre de Tel-Aviv, pour le lancement des festivités du centenaire de la métropole israélienne, a annoncé la télévision publique.

    Ce grand rassemblement, auquel participaient notamment l'orchestre philharmonique d'Israël et de nombreux artistes israéliens et étrangers, a marqué le début de festivités qui se poursuivront pendant neuf mois.

    Tel-Aviv, la "colline du Printemps", a été créée près de la ville arabe de Jaffa au second jour de la Pâque juive en 1909, quand une loterie a été organisée pour attribuer des lotissements à 66 familles juives.

    Aujourd'hui, cette ville très animée compte 400.000 habitants et plus d'un million d'âmes au total avec ses faubourgs.

    Contrepoids à l'austère Jérusalem, elle se veut le symbole d'une "normalité" israélienne et a pris comme slogan "la Ville sans interruption".

    Elle se fait aussi appeler "la Ville blanche" en raison de ses quartiers de style Bauhaus, qui lui ont valu d'être inscrite au patrimoine de l'Unesco.

  • Eric Besson: "ceux qui aident de bonne foi un sans-papier ne risquent rien"

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    Fossoyeur de la France... ministre de Sarközy

    Le ministre de l'Immigration Eric Besson a réaffirmé mercredi sur France Inter que "le délit de solidarité n'existe pas en France" et que "tous ceux qui aident de bonne foi un étranger en situation irrégulière doivent savoir qu'ils ne risquent rien".

    "Ce ne sont pas des mots, ce sont des faits, a déclaré Eric Besson. En 65 ans, depuis qu'existe l'article L622-1 -du Code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile-, personne n'a jamais été condamné pour avoir simplement hébergé, donné à manger ou transporté en voiture en auto stop un étranger en situation irrégulière".

    "Deux bénévoles ont été condamnés avec dispense de peine en 65 ans pour être entrés dans la chaîne des passeurs : en clair, ils avaient transporté des fonds, pris de l'argent à des étrangers en situation irrégulière pour le porter à des passeurs", a-t-il poursuivi.

    "Le délit de solidarité n'existe pas, c'est un mythe. Ceux qui vont manifester ce matin doivent être rassurés", a-t-il lancé à ceux qui s'apprêtent mercredi à répondre à l'appel à manifester d'un collectif d'associations, dont Emmaüs et la Cimade.

    Le ministre a par ailleurs démenti qu'il y ait "un flou" dans la loi, car, a-t-il assuré, "il y a un autre article, le L622-4, qui dit que l'article L622-1 ne s'applique pas à ceux qui aident une personne en détresse".

    "En ce moment, il y a trois ou quatre affaires dont des juges d'instruction ont été saisis, je n'ai pas le droit de les commenter", a-t-il ajouté.

    Eric Besson a par ailleurs souligné que le gouvernement "non seulement laisse travailler les associations qui aident les étrangers mais encore leur apporte une assistance financière en leur donnant 20 millions d'euros".

    AFP. 08/04/09

  • Solidarité ou complicité? L'aide aux sans-papiers...

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    Le chanteur Cali signe la pétition...  8 avril

    Environ un millier de personnes (1.100 selon la police) se sont réunies mercredi place Saint Michel à Paris à l'appel d'un collectif d'associations dont Emmaüs, la Cimade et le Secours catholique pour demander que l'aide aux sans-papiers ne soit pas considérée comme un "délit de solidarité".

    Le collectif a lancé un appel à manifester dans 90 villes de France sur le thème "si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit!"

    Place Saint Michel, de nombreux bénévoles et militants associatifs arboraient sur leurs vêtements la formule "Aidant, je suis prêt à être poursuivi!".

    Le collectif d'associations récuse le fait que dans la loi de finances, figure un objectif chiffré d'interpellation d'"aidants" aux étrangers en situation irrégulière. L'objectif fixé est de 5.000 pour 2009 et de 5.500 pour 2011.

    Pour les associations, il s'agit d'une "atteinte au droit de solidarité". Selon le ministre de l'Immigration Eric Besson, le terme "aidants" désigne "des personnes participant activement aux filières d'immigration clandestine".

    Les associations récusent également l'article L622-1 du Ceseda (Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile) qui punit de 5 ans d'emprisonnement et d'une amende de 30.000 euros "toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'un étranger en France

    Martine Aubry, première secrétaire du PS, était venue, accompagnée de plusieurs députés socialistes affirmer que "la solidarité ne doit pas être un délit". "C'est non seulement notre rôle mais notre devoir d'être présent et surtout de relayer le débat à l'Assemblée nationale", a-t-elle ajouté devant la presse.

    Une proposition de loi socialiste visant à supprimer le "délit de solidarité" avec les étrangers en situation irrégulière est passée dans la matinée devant la Commission des lois,mais a été rejetée.

    Elle sera cependant inscrite à l'ordre du jour de la journée parlementaire qui lui est réservée, le 30 avril...

    Les nuisibles, plus actifs que jamais contre la Nation française!

     

     

  • Un policier en garde à vue après la diffusion de la vidéo "agression dans un bus RATP"

    Un policier a été placé en garde vue mercredi à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) après la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un autobus de la RATP, a-t-on appris auprès de la préfecture de police (PP).

    Le fonctionnaire entendu par les policiers de l'IGS appartient au service régional de la police des transports (SRPT), a-t-on précisé.

    Auparavant la PP avait annoncé avoir saisi l'IGS pour mener une enquête administrative à la suite de cette diffusion d'images sur le net, qui montrent une agression commise en décembre 2008.

    D'autre part après le dépôt d'une plainte par la RATP, le parquet de Paris a saisi l'IGS d'une enquête judiciaire, selon la même source.

    Les images, qui ont fait leur apparition sur internet en début de semaine, proviendraient de la caméra d'un autobus de nuit Noctilien de la RATP dans lequel un voyageur a été agressé le 7 décembre 2008 vers 03H45 dans le XVIIIème arrondissement de Paris selon les inscriptions portées sur la vidéo.

    Les enquêtes en cours à la RATP et à l'IGS doivent déterminer comment cette vidéo a pu se retrouver sur internet et si les fuites sont le fait d'employés de la régie ou de policiers.

    Cette vidéo visible mercredi sur plusieurs sites internet montre l'agression d'un jeune homme par quatre jeunes pour lui dérober son porte-monnaie.
    Le jeune homme est roué de coups de pied et de poing aux cris de "fils de pute" et de "sale Français". Des passagers, qui tentent d'intervenir sont également frappés.

    Pour Pierre Mongin, Pdg de la RATP, "grâce à des systèmes de vidéo protection, les personnes soupçonnées d'être les auteurs de cet acte seront déférées devant la justice, c'est un élement qui change la donne par rapport à un bus non équipé".

    Mais "la diffusion sur internet de la vidéo est un acte constitutif d'un délit, la RATP est victime dans cette affaire, elle porte plainte et elle demande que toute la lumière soit faite sur l'origine de cette fuite", a-t-il ajouté.

    Pour M. Mongin, qui répondait à des journalistes en marge des assises des maires d'Ile-de-France, "c'est plus qu'une fuite, c'est une manipulation d'un document de type policier et judiciaire à des fins de communication externe".

    Le syndicat Sud RATP a écrit à M. Mongin pour lui demander des "réponses, tant sur l'aspect de la libre diffusion d'images qui ne devraient pas être rendues publiques, que sur les suites judiciaires qui ont été données à ces agissements inqualifiables".

    AFP. 08/04/09

    "Aux cris de "sale Français": il s'agit bien d'une agression raciste antiblanc!

    Ce que l'on apprend (sans grande surprise), c'est que les auteurs de cette agression commise début décembre 2008 courent toujours...

    Voir la vidéo dans la liste "VIDEOS" en haut et à droite de l'écran

  • Strasbourg: un policier resté dans l'hôtel Ibis incendié accuse sa hiérarchie

    Hôtel incendié à Strasbourg - Policiers....jpg
    Hôtel Ibis incendié - 5 avril 2009

    Un policier présent samedi dans l'hôtel de Strasbourg incendié par des militants autonomes en marge du sommet de l'Otan a accusé sa hiérarchie d'avoir mis en danger sa vie et celle de ses collègues, en tardant à leur porter secours.

    Dans un courriel envoyé mardi aux syndicats de police, dont l'AFP a eu connaissance, le gardien de la paix raconte qu'il était "dans l'hôtel Ibis lors de l'attaque des "Black blocks" d'une extrême violence". "Nous avons vu la mort de près, de trop près durant une bonne demi heure", a-t-il ajouté.

    L'authenticité de ce courriel a été confirmée à l'AFP par l'intéressé qui a requis l'anonymat et s'est refusé à tout autre commentaire.

    "Le directeur départemental de la police de Strasbourg, chef du dispositif, avait donné l'ordre aux effectifs se rapprochant de faire demi-tour", a affirmé le policier.

    "Le secteur était trop dangereux pour eux", écrit ce policier, les accusant de les avoir "sacrifiés".

    Interrogé par l'AFP, le directeur départemental, Luc-Didier Mazoyer, a démenti avoir ordonné de faire demi-tour.

    "J'ai donné l'ordre au chef des Brigades anti-criminalité d'attendre le rassemblement de tous ses effectifs qui étaient dispersés en centre-ville, ce qui a duré tout au plus quelques minutes, pour qu'il puisse intervenir en toute sécurité avec l'appui d'une compagnie de CRS", a-t-il souligné.

    Une vingtaine de minutes se sont écoulées entre l'appel au secours des policiers dans l'hôtel Ibis et l'intervention. Les personnels ont pu être évacués une demi-heure après l'appel, a-t-il encore précisé.

    La stratégie de la police durant les violents affrontements qui se sont produits à Strasbourg alors que se réunissaient les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Otan fait l'objet d'une polémique.

    Le maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries, a demandé lundi la "lumière" sur le fait que "les casseurs ont pu avoir le terrain libre pendant près d'une heure", selon lui, pour incendier plusieurs bâtiments dont l'hôtel Ibis.

    Interrogé par l'AFP, Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance (second syndicat de gardiens de la paix), a demandé une enquête sur ces acusations afin de voir si elles étaient, ou non, "fondées".

    "Si ce qui est dit est vrai, ce serait inadmissible", a ajouté M. Delage.

    L'Unsa-police, principal syndicat a confirmé avoir reçu le courriel mais n'a pas souhaité s'exprimer.

    "Nous avons pu finalement être évacués, une fois la zone nettoyée par les membres de notre belle et grande famille", a encore écrit le policier dans son courriel, soulignant qu'il avait laissé derrière lui vêtements et "matériels collectifs".

    Il affirme avoir "sauvé la vie" de certains de ses collègues présents (six selon son décompte) mais aussi, avec d'autres collègues, celle de six autres occupants de l'hôtel.

    "Mes collègues me disent que je leur ai sauvé la vie, mais notre professionnalisme, notre sang froid, notre courage et notre dévouement ont également permis de sauver la vie de six autres personnes (quatre employés de l' hôtel, un journaliste et un client)", écrit-il en effet dans ce courriel.

    AFP. 07/04/09

     

  • Oskar Schindler: biographie

    Oskar Schindler est né le 28 avril 1908 à Zwittau, dans la province de Moravie (Tchécoslovaquie). Son père, Hans, est d'origine autrichienne, sa mère, Louisa, est une fervente catholique. De tempérament sportif et extraverti, Oskar se marie très jeune avec la fille d'un fermier, Emilie, malgré l'opposition déclarée de leurs familles respectives. Regagnant Zwittau après son service militaire, il multiplie les frasques et n'aura dès lors que des relations intermittentes avec son épouse. Celle-ci lui restera cependant fidèle tout au long de sa vie.

    En 1935, l'affaire familiale dont Oskar est salarié fait faillite. Celui-ci devient alors directeur des ventes dans une usine de Brno et adhère, comme la majorité des jeunes de son milieu, au Parti Allemand des Sudètes.
    En 1938, l'Allemagne envahit les Sudètes, faisant de la Bohème-Moravie un Protectorat germanique. A l'automne 39, la Pologne tombe sous la botte nazie.
    Arrivé à Cracovie dans les fourgons des troupes allemandes, Schindler perçoit tout de suite les avantages n'il peut tirer de l'occupation. La ville, important noeud ferroviaire, est en effet propice aux affaires. Elle lui permettra de devenir chef d'entreprise et de connaître, pour la première fois, la prospérité.
    Schindler jette son dévolu sur la Compagnie Rekord, une modeste fabrique spécialisée dans le matériel de cuisine : casseroles émaillées, cocottes, etc. Située 4, rue Lipowa, à Zablocie, la compagnie employait jusqu'à une époque récente quelque 45 ouvriers, mais se trouve en cessation de paiement et ne fonctionne plus qu'au ralenti depuis la mise sous séquestre d'une partie de ses machines. Elle constitue donc à tous égards une excellente occasion.

    Grâce à Abraham Bankier, directeur administratif de la Rekord, Schindler trouve des investisseurs juifs au sein d'une population en désarroi, contrainte de vivre de trocs après la confiscation de ses avoirs par l'administration allemande.
    Les premières commandes militaires arrivent au début de 1940, grâce à la bienveillance intéressée de l'inspection des armements que Schindler "arrose" généreusement. Ces commandes, très lucratives, lui permettent d'agrandir l'entreprise, d'acheter de nouvelles machines et d'engager de nouveaux employés. Dès l'été, 40, la DEF (Deutsche Emailwaren Fabrik) d'Oskar Schindler tourne jour et nuit, avec le concours de 250 salariés polonais.

    A la demande de ses amis de l'Inspection, Schindler se lance dans la fabrication d'obus antichars dans une aile de l'usine. Poussé par le comptable Itzhak Stern, qui a su gagner sa confiance, il commence à recruter des travailleurs juifs par l'entremise d'Abraham Bankier et sous le contrôle du bureau de placement du Judenrat (conseil juif).
    Ces derniers ne perçoivent aucun salaire, leurs employeurs versant quant à eux une dîme au quartier général SS de Cracovie : 7,5 Reichsmark par jour pour un travailleur qualifié, 5 pour un manoeuvre ou un jeune. Mais Schindler inspire confiance à ses recrues, n les assurant qu'ils seront, chez lui, à l'abri des persécutions et survivront à la guerre. Cependant, la Gestapo a vent d'arrangements et de trafics dont Schindler se serait rendu coupable; Celui-ci est arrêté, mais relâché, au bout de quelques heures, grâce à l'intervention de ses protecteurs, alertés par sa fidèle secrétaire et petite amie, polonaise, Victoria Klonowska.
    Le 28 avril 1942, Schindler fête son trente-quatrième anniversaire. Au cours d'une cérémonie réunissant l'ensemble de son personnel, il embrasse innocemment une adolescente juive. Un employé mal intentionné le dénonce. Il est arrêt une nouvelle fois par la Gestapo, accusé de violation des lois raciales et conduit à la sinistre prison de Montelupich. Après cinq jours de détention, il comparaît devant Rolf Czurda, chef des services de sécurité de Cracovie. L'intervention de plusieurs notables amis lui sauve la mise une fois encore. Schindler, libéré sur-le-champ , demande effrontément une voiture pour être reconduit chez lui...
    Lorsque les "procédures" antisémites se multiplient, avec déportation des "inutiles", Schindler réussit à sauver douze de ses employés promis à la mort. En octobre 1942, il prend le risque d'intervenir au cours d'une nouvelle "Aktion" afin de maintenir en place son équipe de nuit. Peu de temps après, il est contacté par un dentiste viennois du nom de Sedlacek, émissaire d'une organisation de secours juive de Budapest. Il fait à celui-ci un compte rendu de la situation et en reçoit des fonds qu'il fait parvenir à des organisations de résistance.

    Lorsque Amon Goeth, commandant du camp de travaux forcés de Plaszow, situé à dix kilomètres de Cracovie, propose aux industriels allemands employant du personnel juif d'installer leurs usines dans l'enceinte même du camp, Schindler soutient que les machines de la DEF ne peuvent être déplacées sans dommages ni perte de temps. En contrepartie, et en gage de sa bonne volonté, il rachète à un vieux couple un terrain dont il fait un camp annexe, en payant lui-même les frais d'installation (barrières, miradors, latrines, bains-douches, lavoir, salon de coiffure, cabinet dentaire, magasin d'alimentation, baraquements, etc.), pour un montant total de 300 000 Reichsmark. Le projet est agréé. avec enthousiasme par les autorités. Deux ateliers seront construits, l'un destiné à la fabrication de marmites, l'autre à celle d'obus. Cette année-là, la DEF présentera un bénéfice de 15, 8 millions de Reichsmarks...
    Fidèle à ses engagements, Schindler protège son personnel en maintenant les gardes SS et ukrainiens à l'extérieur de l'usine, les officiers tant seuls autorisés à y pénétrer pour inspection. Il veille à l'hygiène en faisant bouillir le linge pour écarter le risque de typhus, et assure à tous une alimentation meilleure et plus abondante qu'à Plaszow. Bien que les journées de travail soient longues, personne ne mourra d'épuisement dans son usine.

    Mais les efforts de Schindler et les pots-de-vin versés aux services administratifs pour maintenir la DEF en activité ne suffisent pas. Au cours de l'été 44, le haut commandement ordonne en effet la désaffection de Plaszow et ses annexes. Les employés de la DEF devront se rendre au camp en attendant d'être "regroupés" ailleurs - les hommes au camp de Gross-Rosen, où ils travailleront dans les carrières de l'entreprise Terre et Pierre, les femmes à Auschwitz.
    Schindler conçoit alors un plan aussi habile qu'audacieux pour sauver " ses " Juifs. Il propose de démanteler l'usine et de la transférer en Tchécoslovaquie où il réinstallera ses ouvriers qualifiés. A Berlin, il contacte et persuade le colonel Erich Lange qui lui garantit de nouveaux contrats. Le service du déploiement donne un avis favorable, et le site de la nouvelle entreprise est choisi sur proposition de l'ingénieur Sussmuth : ce sera le, petit village de Brinnlltz, à proximité de Zwittau où se trouve une usine de textiles appartenant à deux profiteurs de guerre, les frères Hoffrnan. Une semaine plus Lard, l'entrepôt de ces derniers est réquisitionné afin qu'y soit instant e la fabrique d'obus de Schindler.

    Pour accélérer les opérations, 1'industriel multiplie une fois encore les pots-de-vin et recense ses employés. Le 15 octobre 1944, environ 800 hommes e la Liste de Schindler quittent Plaszow pour Brinnlitz. Trois cents femmes les rejoindront, au bord de l'épuisement, après un terrifiant séjour à Auschwitz.
    Placé, sous la tutelle du Sturmbannfuhrer Hassebroeck (commandant de Gross-Rossen et de 103 camps annexes en Pologne, Allemagne et Tchécoslovaquie), Brinnlitz a été équipé, une fois de plus, aux frais de Schindler qui déboursera chaque jour 7,5 Reichsmarks par ouvrier "hautement qualifié", et 6 pour les autres. Mais alors que la DEF de Cracovie avait fabriqué pour plus de 16 millions de Reichsmarks de matériel de cuisine et de matériel militaire, l'usine de Brinnlitz ne produira pas un seul obus utilisable. Schindler, anticipant - et souhaitant - la défaite allemande, freine en effet la production sous prétexte de "problèmes techniques" et ferme les yeux sur les sabotages commis par ses ouvriers sur les machines-outils et les fours de moulage. Les autres fabricants dépendant de lui - la production d'obus a été répartie, pour raisons de sécurité, entre plusieurs usines, chargées respectivement des douilles, des amorces et de l'assemblage - protestent, tempêtent, exigent des contrôles. Mais Schindler ne se laisse pas intimider. Il berne les délégués de l'inspection de l'armement en leur offrant du cognac, des cigarettes et de somptueux repas copieusement arrosés. Il joue l'industriel bafoué, dénonce ses fournisseurs et, en dépit des mises en demeure, poursuivra son manège pendant sept mois sans être inquiété.
    Avec l'aide discrète autant qu'efficace d'Emilie, qui partage à nouveau sa vie, il veille à l'hygiène de son personnel, évitant une épidémie de typhus qui entraînerait la fermeture immédiate du camp. Il fait également passer de la nourriture aux employés, portant la ration quotidienne à 2 000 calories par personne. Au cours de l'hiver 1944-45, il place en outre plusieurs anciens détenus d'Auschwitz dans des usines de Moravie et en accueille aussi à Brinnlitz où ils sont soignés.

    Face aux pressions croissantes des troupes russes, l'Allemagne commence à évacuer ses camps en tentant d'effacer les traces des crimes nazis. Il est prévu qu'en cas de repli, les prisonniers de Brinnlitz seront soumis à une ultime sélection, les plus valides rejoignant le camp de Mauthausen, les autres étant exécutés sur place par les hommes du commandant Liepold. Pour éviter un tel massacre, Schindler intervient auprès de Hassebroeck, dénonçant les excès et les beuveries de Liepold. A la fin du mois d'avril, ce dernier est transféré dans un bataillon d'infanterie SS.
    Le jour de son anniversaire, Schindler annonce à ses employés l'effondrement imminent de la tyrannie, ainsi que son intention de rester à Briniilitz jusqu'au cessez-le-feu, afin de prévenir d'éventuelles exactions.

    L'armistice est signé le 7 mai 1945, le cessez-le-feu entrant en vigueur le 8 à minuit. Avant d'abandonner ses fonctions, Schindler incite ses employés à la modération, en les remerciant pour leur coopération. Avec une habileté consommée, il félicite les gardes SS pour leur comportement exemplaire, leur ôtant toute velléité de se battre. Ceux-ci quittent l'atelier sans protester et disparaissent vers minuit, laissant derrière eux leurs armes. Après avoir remis à ses ouvriers des manteaux, chaussures et lainages stockés à leur intention, Schindler revêt une tenue de prisonnier et part avec Emilie en Mercedes. Huit volontaires l'accompagnent dans un camion chargé de nourriture, d'alcool et de cigarettes. Trois jours plus tard, un officier russe vient libérer Brinnlilz. Pendant ce temps, Schindler et sa suite gagnent successivement Linz, puis Nuremberg et Constance où ils sont remis aux autorités françaises. Après sept jours d'interrogatoire, les Français apprennent leur véritable identité, et leur étonnante odyssée.
    Mais entre-temps, les Russes ont confisqué l'usine de Brinnlitz et les Tchèques ont fait main basse sur les bijoux des Schindler. L'industriel, ruiné, ne peut plus compter que sur la protection et le dévouement de ceux de ses employés restés en Allemagne et qui sont désormais sa vraie famille.

    Fort heureusement, la Commission d'entraide (organisation de secours international juif) vient à son secours. Au vu de sa situation désastreuse, elle lui fait don, en 1949, de 15 000 dollars. Schindler part alors pour l'Argentine avec Emilie et une demi-douzaine de familles juives amies. Etabli dans une ferme des environs de Buenos Aires, il tente de se reconvertir à l'élevage, mais fait faillite en 1957. Le couple se retire alors dans une maison de banlieue procurée par l'organisation juive B'nai B'rith. Après avoir travaillé pendant un an comme représentant de commerce, Schindler retourne seul à Francfortt et réussit à acheter une fabrique de ciment grâce aux dons de la Commission d'entraide et des anciens de Brinnlitz. Mais C'est un nouvel échec : l'affaire est mise en liquidation en 1961.
    Apprenant ses ennuis, les "Schindlerjuden" d'Israël l'invitent dans leur nouvelle patrie où il reçoit un accueil triomphal. A la demande d'Itzhak Stern, Jakob Sternberg et Moshe Beijski, le conseil d'administration de Yad Vashern examine le dossier Schindler et reconnaît officiellement sa courageuse action en faveur des Juifs. La municipalité de Tel Aviv lui rend un hommage solennel pour son cinquante-troisième anniversaire en apposant, dans le Parc des Héros une plaque attestant qu'il a sauvé de la mort 1 200 prisonniers. Dix jours plus lard, Schindler se voit décerner à Jérusalem le titre de "Juste". Il est invité à planter un arbre à son nom dans l'Allée des Justes menant au mémorial de Yad Vashem (deux autres sont plantés en l'honneur de Julius Madritsch et du directeur de son usine de Plaszow, Raimund Titsch.)
    Schindler, démuni et démoralisé, s'est retiré dans un petit appartement de Francfort. Il passe chaque année plusieurs mois chez les survivants de Brinnlitz, devenus ses seuls soutiens moraux et financiers. Stern, Sternberg et Beijski harcèlent le gouvernement allemand pour que celui-ci verse une pension à leur ami. En 1966, le président Adenauer lui remet la Croix du mérite, et à partir de juillet 1968, Schindler perçoit une pension mensuelle de 200 marks. Employé par les Amis allemands de l'Université hébraïque, il collecte des fonds auprès de donateurs ouest-allemands et met sur pied un programme d'échanges entre jeunes israéliens et allemands.
    En 1972, soixante-quinze anciens de Brinnlitz font un don de 120 000 dollars pour que soit dédié à Schindler un étage du Centre de recherches Truman de l'Université hébraïque. Une salle de lecture abritera un "Livre de la vie" retraçant sa conduite et citant les noms de tous ceux qu'il a secourus.

    Cependant sa santé, déjà chancelante, ne cesse de décliner. Oskar Schindler meurt d'artériosclérose le 9 octobre 1974, à Francfort. Conformément à ses dernières volontés, il est enterré dans le cimetière orthodoxe de Jérusalem en présence d'une foule impressionnante et de nombreux "Schindlerjuden" venus lui rendre un ultime hommage.

    http://cultes.ifrance.com/bioschindler.htm

    Source: cultes.ifrance