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  • Le cardinal Ratzinger avait publié un article dans une revue d'extrême-droite en "mauvaise compagnie"...

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    En 1998, le cardinal Ratzinger, le futur pape Benoît XVI, a autorisé un magazine d'extrême-droite autrichien à publier un de ses articles. 

     C'est une affaire "embarrassante" pour l'Eglise, au point que le diocèse de Vienne a nié que le cardinal ait donné cette autorisation.

    Le député écologiste autrichien Karl Öllinger a révélé en janvier 2009 que le cardinal Ratzinger, celui qui allait devenir le pape Benoît XVI, avait collaboré en 1998 à une revue d’extrême-droite. Die Aula est un périodique autrichien qui a édité à l’époque un numéro hors-série consacré aux 150 ans de la révolution allemande de 1848. Ce hors-série peut toujours être commandé sur le site internet de la revue.

    Dans ce numéro spécial, on peut lire un texte signé par le cardinal Ratzinger et intitulé « Freiheit und Warheid » (« Liberté et Vérité »). Ce texte avait été écrit en 1995 et avait déjà été publié dans la revue chrétienne Communio.

    Ce n’est pas tant le contenu de l’article du futur pape qui fait scandale, mais plutôt le fait qu’il ait autorisé Die Aula à le publier. Le parti autrichien d’extrême-droite FPÖ de Jörg Haider subsidiait Die Aula et on pouvait y lire des articles critiquant les lois antirévisionnistes.

    Le texte signé par le cardinal Ratzinger est donc publié parmi des articles négationnistes, dont ceux de Walter Lüftl,  et des contributions de membres d’un parti néonazi.

    Lorsque cette affaire a été révélée en Autriche, le diocèse de Vienne a affirmé que le cardinal Ratzinger, devenu pape entretemps, n’avait jamais autorisé Die Aula à publier son texte. Mais l’hebdomadaire allemand Der Spiegel a publié la lettre du secrétaire du cardinal Ratzinger au rédacteur en chef de Die Aula et qui approuve la publication de l’article.

     Le texte écrit par Joseph Ratzinger peut être lu ici (en anglais).

    (A.L.) - infos. RTBF - 9 avril 2009

     Acharnement contre Benoît XVI à la veille de Pâques!

  • Le Bloc identitaire Aquitaine interpelle Alain Juppé sur l'islamisation de la France

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    Bordeaux le 4 avril 2009 (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le Bloc identitaire Aquitaine est l'organisateur de l'action militante qui s'est déroulée ce samedi 4 avril à 11 heures à Bordeaux, cours Victor-Hugo, sur le thème : « Juppé insulte Benoît XVI mais soutient la Grande Mosquée, ce maire commence à poser un vrai problème »
    ainsi que l'indiquait une immense bannière de 20 mètres sur 3 déployée depuis le toit du parking Victor-Hugo à l'arrivée du maire.

    Interpellé par Thibault du Réau sur le projet de construction de la Grande Mosquée de La Bastide, Alain Juppé a enfin reconnu que celle-ci suscite l’opposition d’une bonne partie des Bordelais ! Alain Juppé ayant ajouté : « Mais une grande partie est pour », le Bloc identitaire l'invite à se demander si ceux qui sont pour sont ceux qui l'ont élu, à supposer qu'ils aient la carte d'électeur.

    Et alors qu’une trentaine de militants du Bloc identitaire scandaient : « Alain, pas d’autisme, le problème c’est l’islamisme ! »
    en référence à l'accusation d'« autisme » qu'il avait portée contre le pape, le maire de Bordeaux a rétorqué : « Vous êtes animés par la haine. »

    Le Bloc identitaire rappelle à Alain Juppé qu'il ne fait que combattre l'islamisation de la France, dont les « mosquées cathédrales » sont le signe le plus visible, et que c'est par le biais de prêches tenus dans des mosquées françaises que se propagent les messages de haine à l'égard de la France, ainsi qu'il n'a pas manqué d'en être informé par les services spécialisés alors qu'il était premier ministre.

    Le Bloc identitaire Aquitaine maintiendra la pression sur Alain Juppé et tous les promoteurs de cette Grande Mosquée jusqu'à l'abandon complet de ce projet.

  • Le porte-parole du Vatican répond à Alain Juppé

    Le porte-parole du pape, Federico Lombardi, répond dimanche à l'ancien Premier ministre Alain Juppé qui avait estimé que le pape Benoît XVI commençait "à poser un vrai problème" en affirmant que "ce sont ses déclarations qui posent un vrai problème".

      Dans une interview accordé au journal le Parisien dimanche, le père Lombardi explique que "si des personnes qui ont eu, ou ont un rôle important dans la société, interviennent mal informées sur le pape, sur ce qu'il dit ou fait, cela signifie qu'elles ne se rendent pas compte de son autorité morale dans le monde contemporain".

    Selon le père Lombardi, "il faut être très attentif à ne pas démolir l'autorité de l'église dans le coeur des gens, le risque est de laisser un grand vide".

    Alain Juppé (UMP), interrogé sur les propos de Benoît XVI contre le préservatif, avait déclaré le 18 mars que "ce pape commence à poser un vrai problème", car vivant "dans une situation d'autisme total".

    "Aller dire en Afrique que le préservatif aggrave le danger du sida, c'est d'abord une contrevérité et c'est inacceptable pour les populations africaines et pour tout le monde", avait-il poursuivi.

     M. Lombardi évoque aussi la communication de l'Eglise: "Nous pouvons progresser dans la communication, utiliser un langage accessible pour expliquer notre message, mais si celui-ci est repris partiellement ou altéré, personne ne pourra le comprendre".
    AFP. 12/04/09
  • VIDEO Ce qu'a vraiment dit le Pape dans l'avion sur le sida et le préservatif

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    Benoït XVI à Yaoundé le 20 mars 2009

  • Florent Lemaçon rêvait d'aller à Zanzibar

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    A 600 km des côtes de Somalie, les Lemaçon et leurs amis braqués par des pirates armés de mitraillettes - vendredi 10 avril
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    C’était leur rêve commun et ils l’avaient réalisé. En juillet 2008, Florent Lemaçon, informaticien de 27 ans, et son épouse Chloé, commerçante de 29 ans, et leur fils de 2 ans ont largué les amarres dans le port de Vannes (Morbihan) à bord d’un voilier blanc et orange de 12,50 m, le « Tanit ». Destination : l’île de Zanzibar dans l’océan Indien.

    Ce long voyage, le couple l’a financé en économisant pendant deux ans. Ils tournaient le dos avec soulagement au train-train de la vie quotidienne. « Nous voulons fuir la société de consommation, la routine. Nous préférons vivre au contact de la mer et de la nature », expliquaient dans « Ouest France » les époux Lemaçon, juste avant leur départ. Ils souhaitaient offrir une autre éducation, moins conventionnelle et "plus riche", à leur fils, Colin.

    Bel homme, les cheveux longs et frisés, la barbe naissante, Florent a, sur les photos postées sur son blog, l’allure d’un skipper. Il avait déjà participé à une transat mais n’avait jamais navigué au long cours. C’est pourquoi lui et sa femme ont préparé pendant près de deux ans leur aventure avec minutie.
    Ils connaissaient parfaitement les dangers de la piraterie, très élevés au large de la Somalie. « On va se faire tout petit en passant le plus loin des côtes, expliquait le skipper du Tanit avant de partir. Le risque existe mais il est minime pour un bateau comme le nôtre. » Après la prise d’otages, le père du skipper a confirmé que son fils et sa belle-fille n’étaient « ni des inconscients ni des touristes ».

    Au cours de leur voyage, Florent et Chloé ont pris à leur bord deux amis vannetais, Dorian et Steven. Ils étaient en contacts fréquents avec les militaires français déployés dans cette zone de l’océan Indien. « A partir de la nuit du 15 au 16 mars, nous commençons à naviguer tous feux éteints », relatait le couple sur son blog. Mais surtout, Florent et Chloé se voulaient optimistes. « Les pirates ne doivent pas anéantir notre rêve », indique encore leur blog.
    Le 20 mars, le navire de guerre français « Floréal » avait déconseillé au « Tanit » de poursuivre sa route vers le Kenya. Selon leurs proches, les navigateurs ont été alertés sept jours plus tard que les pirates sévissaient plus au sud d’Aden, et mis alors le cap sur les Seychelles. Ils leur restaient une semaine de navigation avant d’atteindre Zanzibar, le but de leur rêve.
    Le Parisien - 11 avril 2009

     

  • JOYEUSES FÊTES DE PÂQUES!

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  • Drancy: croix gammées pour la Pâque juive

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    La porte du wagon a été partiellement repeinte en noir après avoir été couverte d'une croix gammée dans la nuit de vendredi à samedi.
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    Juifs au camp de Drancy en 1942
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Des croix gammées tracées à la peinture noire ont été découvertes samedi matin, en pleine Pâque juive, au Mémorial de la déportation à Drancy, lieu emblématique de la mémoire des déportés juifs de France.
    "C'est la première fois, depuis l'inauguration du monument en 1976, que celui-ci est entaché de croix gammées", a déploré Raphaël Chemouni, responsable du conservatoire historique du camp de Drancy, "il y avait eu jusqu'à présent toujours un très grand respect vis-à-vis de ce monument" a-t-il ajouté.

    Deux inscriptions ont été retrouvées sur la stèle et une troisième, plus grande, sur la porte du wagon, ainsi que plusieurs autres sur des commerces situés à la limite des villes de Bobigny et Drancy, a-t-on appris de source policière.

    Les croix gammées ont été effacées peu après les constatations policières, a indiqué la mairie de Drancy. "Il s'agit de montrer que la haine, le racisme et l'intolérance n'ont pas droit de cité à Drancy", a expliqué Jean-Christophe Lagarde (NC), député-maire de la ville.

    "Cela fait très mal car le lieu était jusqu'à présent totalement respecté", avoue Lucien Tismander, représentant de l'Association Fonds Mémoire d'Auschwitz (Afma). "Ce monument est un peu le tombeau des 76.000 déportés de France et on l'a souillé", a-t-il ajouté.

    "Cet acte est d'autant plus grave qu'il touche un des lieux les plus symboliques de la mémoire de la Shoah en France", a souligné l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).

    "La communauté juive est en pleine fête pascale, personne encore n'est au courant pour l'instant, les réactions seront certainement très vives ce soir", a noté Raphaël Chemouni.

    Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a condamné "avec la plus grande fermeté les inscriptions antisémites faites à Drancy" et assuré "que tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier les responsables de ces actes inqualifiables et les traduire en justice".

    "Devant tant de stupidité, nous voyons combien le devoir de mémoire est important et nous devons sans cesse réaffirmer notre détermination à lutter contre toutes manifestations de racisme et d'antisémitisme", a déclaré Claude Bartolone, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis.

    Entre août 1941 et août 1944, le camp de Drancy a été le principal lieu d'internement et de départ des déportés juifs de France vers les camps d'extermination nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz-Birkenau.

    AFP. 11 avril 2009

     

  • Abraham Drucker, le père de Michel, était médecin-chef du camp de Drancy!

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    A la suite des révélations sur l’étonnante saisie à la Libération des comptes bancaires d’Abraham Drucker, père de Michel Drucker et de Jean Drucker, PDG de M6, il s’avère que celui-ci était médecin-chef du camp de Drancy, épisode passé sous silence dans les biographies et entretiens de ses enfants.
    Il faut se référer à "Drancy, un camp de concentration très ordinaire 1941-1944" (Manya, 1991) de l’iconoclaste Maurice Rajsfus pour apprendre ce fait. On y découvre également qu’il accompagna Aloïs Brunner à Nice : « Dans leurs fourgons, les SS avaient emmené une partie du personnel interné de Drancy, dont le docteur Abraham Drucker, médecin-chef du camp. Un “physionomiste” faisait également partie de l’équipe.
    Au cours de nombreuses rafles conduites dans les rues de Nice, les Nazis se faisaient accompagner par des “spécialistes” juifs chargés de vérifier, sous les porches des immeubles, si les hommes interpellés étaient circoncis ou non. »
    Il devait témoigner à la Libération, fournissant l’identité des responsables SS de ces rafles comme en témoigne divers documents conservés au Centre de documentation juive contemporaine.


    F&D n° 109 - 15 au 30 avril 2001

  • VIDEO: Obama s'incline comme un larbin devant le roi d'Arabie Saoudite!

    http://www.youtube.com/watch?v=4gJtIss7xso

    On peut comparer son léger signe de tête pour la reine d'Angleterre avec sa profonde courbette devant le roi Abdullah...

  • A Nantes, la mosquée "des Turcs": une merveille!

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    La burka
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    Nantes: mosquée en construction, à droite: base du grand minaret
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Elle viendra enrichir le patrimoine architectural nantais. La mosquée s'inscrit dans le cadre d'un centre culturel turc, qui comprendra dans un bâtiment attenant, café, épicerie et bibliothèque.

    Elle ouvrira ses portes, si tout va bien, fin juillet. Mais d'ores et déjà, un fait saute aux yeux : sur le plan purement architectural, le Centre culturel des Turcs, porté par l'Association culturelle turque et conçu par le cabinet d'architecture In Situ, vaudra le détour. Le centre comprend, outre la mosquée, un bâtiment attenant qui abritera un café turc, une petite épicerie et une bibliothèque.

     

    Tailleurs de pierre

    Sur la façade de la mosquée, des tailleurs de pierre, venus d'Anatolie, sont à pied d'oeuvre. Ils agrafent et scellent des pierres sculptées sur le mur de béton banché.

    On retrouve ces mêmes pierres calcaires de Bayburth, en Turquie, à l'intérieur, dans le choeur et le prêche où officiera l'imam. En levant la tête, on reste bouche bée devant la beauté des enluminures de la coupole.

    Couleurs

    La salle de prière à deux niveaux (le rez-de-chaussée est réservé aux hommes, et le balcon aux femmes) sera recouverte de tapis qui viendront, comme la plupart des éléments de décoration, de Turquie. Un très gros luminaire à trois plateaux, équipés de lampes en forme de goutte, éclairera l'ensemble.

    Retour dehors, les murs, à l'entrée, qui ne seront pas recouverts des pierres sculptées seront peints d'une couleur jaune d'or. Un carré sur un des pignons donne une idée de la tonalité. Juste au-dessus de l'entrée, seront posées des céramiques de couleur bleue. Bref, l'ensemble mariant différents tons ne passera pas inaperçu.

    Minaret de 20 m de haut

    In Situ a cherché à bâtir une mosquée de facture contemporaine tout en utilisant des éléments anciens, issus de l'artisanat. Pierrick Beillevaire et Tangui Robert, architectes, ont effectué plusieurs voyages en Turquie pour une « plongée » dans les cultures et dans la symbolique.

    D'ici fin juillet, ce que verront en premier les nombreux automobilistes passant boulevard du Bâtonnier Cholet, ce sera le minaret culminant à 20 mètres. Sa construction démarre tout juste. Pour l'heure, n'apparaît que sa base, devant la façade principale de la mosquée.

    « Pas un plagiat »

    « L'originalité, ici, commente Pierre Beillevaire, architecte au cabinet In Situ, c'est qu'il s'agit d'un vrai complexe. Il y a une pratique croisée entre le culte et le centre culturel. » « Tout le monde n'est pas pratiquant », rebondit d'ailleurs, Umit Demirel, secrétaire de l'Association culturelle turque de Nantes, qui regroupe 400 familles.

    « On a cherché, poursuit Pierre Beillevaire, à ce que la mosquée ait du sens, ici à Nantes, pour la communauté turque locale. Ce n'est pas un plagiat de ce qui peut exister ailleurs, en Turquie ou en Allemagne par exemple. » « Chaque élément a été discuté avec l'association », complète Tangui Robert.

    Dernier détail signifiant, le portail en fer forgé, qui sera installé à l'entrée, sera orné de motifs traditionnels mêlant des tulipes (symboles de l'empire Ottoman) et des roses (symboles de l'islam).

     

    Philippe GAMBERT. Ouest-France - 11 avril 2009
  • VIDEO Les petites racailles aux sports d'hiver

    http://www.dailymotion.com/video/x8xvgc_aux-sport-dhiver-avec-vos-impots_webcam

    Il n'y a pas que dans les bus qu'elles cognent...

  • Des croix gammées tracées sur le Mémorial de la Déportation à Drancy - dès onzes heures ce matin elles ont effacées par les services de la Mairie

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    Stèle du Mémorial de Drancy  (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité et l'agrandir)
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    Wagon-témoin inaugurée en 1988

    Des croix gammées tracées à la peinture noire ont été découvertes samedi matin sur le wagon et la stèle du Mémorial de la déportation à Drancy (Seine-Saint-Denis), lieu emblématique de la mémoire des déportés juifs de France, a-t-on appris auprès du ministère de l'Intérieur.

     

    "Une croix gammée haute de 1,50 m a été peinte sur le wagon, une autre de 1 m de haut a été tracée sur la stèle, et une troisième a été tracée sur le mur d'un commerce à 500 m de là", a indiqué un porte-parole du ministère à l'AFP.

    La police a précisé ensuite que deux inscriptions avaient été retrouvées sur la stèle et une sur le wagon, ainsi que deux autres sur un restaurant et une boulangerie, situés à proximité, sans liens avec la communauté juive.

    Sur les vidéos des caméras de surveillance du site, on voit un homme en train de tracer ces inscriptions, selon la préfecture. La police visionnait samedi l'ensemble des images.

    La mairie de Drancy a précisé à l'AFP que les inscriptions avaient été effacées dès onze heures ce matin. 

    Le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde (NC), qui a également fait état d'une croix gammée tracée sur le wagon et deux sur la stèle, a indiqué que les inscriptions avaient été réalisées entre 01H20 et 02H00 du matin par une personne d'une vingtaine d'années de type européen, selon les images enregistrées par les cameras de vidéosurveillance.

    M. Lagarde, qui s'est dit "indigné", a fait part de son intention de porter plainte. Il a ajouté que ce n'était "malheureusement pas la première fois" que ce type d'acte se déroulait à Drancy, mais qu'il s'agissait jusqu'à présent "plus d'actes isolés que d'actes politiques".

    Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, "condamne avec la plus grande fermeté les inscriptions antisémites faites à Drancy sur le wagon et la stèle du Mémorial, lieux emblématiques de la mémoire de la déportation et de l'extermination des juifs de France, et assure que tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier les responsables de ces actes inqualifiables et les traduire en justice".

    Entre août 1941 et août 1944, le camp de Drancy a été le principal lieu d'internement et de départ des déportés juifs de France vers les camps nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz-Birkenau.

    AFP. 11/04/09

  • Week-end au cap Nègre - régate contre le sida

    Pendant ce temps...

    Le président de la République Nicolas Sarközy et son épouse Carla Bruni, sont arrivés vendredi soir vers 21H20 à la résidence de la famille Bruni-Tedeschi du Cap Nègre au Lavandou (Var) pour le week-end pascal, a constaté un journaliste de l'AFP.

      Le couple présidentiel a atterri à l'aéroport d'Hyères-Toulon à bord d'un avion de ligne d'Air France. Il a rejoint le Cap Nègre en voiture.

    Samedi, Carla Bruni, sa mère Marisa et sa soeur Valéria sont attendues à l'école de voile de Cavalière où sera donné le départ de la première épreuve du 1er Trophée Virginio Bruni-Tedeschi, une régate, prévue en plusieurs manches sur trois jours à la mémoire du frère et fils mort du sida en 2006 à l'âge de 46 ans.

    Le chef de l'Etat devrait s'associer à ce rendez-vous nautique, dans lequel sont engagés dix catamarans "Raid 22", (6,80 m), qui sera marqué par des réceptions et se terminera lundi par la remise du Trophée à l'équipage vainqueur. Les épreuves - neuf manches au total - se dérouleront dans la baie de Cavalière - Le Lavandou.

     Concepteur du catamaran "Raid 22", l'organisateur Eric Roi, chef de la base nautique de Cavalière, située à quelques centaines de mètres du Cap Nègre, a dit à l'AFP avoir voulu rendre hommage à Virginio, "un amoureux de la mer, un passionné de régate, de traversées de l'Atlantique en solitaire" qui venait le voir "en voisin".

    Après la mort de Virginio Bruni-Tedeschi, sa famille a créé en février 2007 à Turin (Italie) une fondation qui porte son nom au profit de la recherche médicale, en particulier contre le sida. En 2008, la famille Bruni-Tedeschi a versé à la Fondation la plus grande partie du bénéfice (plusieurs millions d'euros) de ses ventes mobilières et immobilières.

    Cap Nègre, ça fait raciste... Cap Noir, c'est un peu triste... Cap Pinocchio?

  • Le voilier Tanit: l'opération française tourne au drame, un otage tué

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    Le voilier Tanit le 10 avril avec à son bord des otages et des pirates somaliens

    La libération du voilier français "Tanit", capturé par des pirates somaliens, a pris un tour tragique vendredi avec la mort d'un des otages durant un raid de l'armée française, alors que le capitaine américain d'un cargo était toujours retenu dans l'océan Indien.

    Le voilier français, capturé samedi dans le golfe d'Aden, et quatre otages dont un enfant, ont été libérés "sains et saufs" lors d'une opération de l'armée française, a annoncé vendredi la présidence française.

    "Pendant l'opération, un otage a malheureusement trouvé la mort. 

    Deux pirates ont été tués, les trois autres faits prisonniers", selon la même source.

    L'otage tué est le propriétaire du voilier et père de l'enfant, Florent Lemaçon, qui a été touché lors d'un échange de tirs entre pirates et forces spéciales, a indiqué le ministre français de la Défense Hervé Morin.

    "Nous avons proposé bien entendu la totalité de ce que nous pouvions proposer,  nous leur avons même proposé une rançon", a déclaré M. Morin, sans préciser toutefois le montant de la rançon exigé par les pirates.

    "Toutes ces choses ont été en permanence et constamment refusées", a poursuivi le ministre.

    Les commandos français, qui ont immobilisé le voilier en tirant dans la voilure, ont également proposé "d'échanger la mère et l'enfant contre un officier", ce qui a également été refusé par les pirates, selon M. Morin.

    Parti fin juillet de Vannes (ouest de la France), le Tanit avait été capturé avec à son bord le couple propriétaire du voilier et leur enfant de 3 ans ainsi que deux amis qui les avaient rejoints en chemin.

    Jeudi, "des négociations" avaient été "engagées pour persuader les pirates de renoncer à leur entreprise criminelle" mais "aujourd'hui (vendredi), les menaces se faisant plus précises, les pirates refusant les propositions qui leur étaient faites et le Tanit dérivant vers la côte, une opération pour libérer les otages a été décidée", affirme la présidence.

    L'opération pour libérer le Tanit est survenue alors que le capitaine américain Richard Phillips du porte-conteneurs Maersk Alabama, est toujours retenu en otage par des pirates somaliens vendredi soir à bord d'un canot de sauvetage dans l'océan Indien...

    AFP. 10/04/09

    Ces pirates-terroristes semblent intouchables! Pourquoi envoyer des troupes en Afghanistan et pas en Somalie?

  • VIDEO Intégration, assimilation? - Quand une gamine de cité insulte une flic de cité...

    http://www.dailymotion.com/video/x6lu4m_gamine-de-cite-insulte-une-flic-de_news

  • L'agressé du bus a peur de passer pour un "raciste"...

    Très posé, âgé de 19 ans et élève en première année à Sciences Po Paris, F. G. n'a rien oublié de son agression, lors de la nuit du 6 au 7 décembre : pris à parti dans le bus Noctilien à Paris, il a été frappé par quatre voyous. La scène, filmée par une caméra de vidéo protection, a circulé sur Internet avant de déclencher la polémique. Un policier, soupçonné de l'avoir mise en ligne, a été suspendu.

    F.G. revient sur les événements. Dans une brasserie de gare parisienne où il s'apprête à prendre un TGV, il se livre «en exclusivité pour Le Figaro qui m'a retrouvé le premier. Après quoi, je ne dirai plus rien. Je veux passer à autre chose…»

    LE FIGARO. - Que s'est-il vraiment passé dans le Noctilien, cette nuit ?

    Je passais une soirée avec des amis et je m'apprêtais à rentrer chez moi dans le XVIIe arrondissement. Je prends le Noctilien gare de l'Est, tout seul. Je tourne le dos à quatre jeunes hommes. Pendant que l'un me demande une cigarette, l'autre me fait les poches. Lorsque je me retourne, je vois l'un d'eux qui manipule mon portefeuille. À l'instinct, je tente de le récupérer. C'est alors qu'a commencé l'affrontement…

    Votre agression, très violente,a dû vous sembler interminable…

    D'un point vu spatial ou temporel, j'ai beaucoup de mal à évaluer ce que j'ai vécu. En voyant la vidéo, cela m'a permis d'ancrer mon agression dans le réel. Je me souviens juste qu'ils me poussent vers l'arrière du bus, que j'ai été frappé à terre. Dans une seconde phase, je suis revenu vers le conducteur avant de recevoir des coups de pied et de poing. Comme en témoigne la vidéo, d'autres voyageurs aussi ont été molestés, notamment un jeune homme tentant de me porter secours.

    Et le chauffeur, qui reste assis ?

    Je ne lui en veux pas. C'était très difficile pour lui de réagir. Il est intervenu à sa façon, observant les consignes : il a arrêté tout de suite le bus et a téléphoné aux policiers. Très vite sur place, ils ont arrêté deux personnes tandis que leurs complices présumés l'ont été quelques jours plus tard.

    Des sites Internet affirment que des injures raciales auraient été proférées à votre encontre…

    Personnellement, je n'ai rien entendu de la sorte. Ces propos, s'ils ont été dits, interviennent dans un contexte où mes agresseurs étaient drogués ou ivres. Par ailleurs, ils n'étaient pas tous issus de l'immigration. La vidéo de mon agression apparaît comme très stéréotypée car, ce soir-là, je suis habillé de façon bourgeoise et je suis face à quatre jeunes qui faisaient beaucoup de bruit. En aucun cas, je ne veux pas passer pour l'incarnation d'une certaine image sociale qui aurait été prise à partie par des étrangers. Je ne l'ai pas ressenti comme cela. L'un des assaillants en survêtement, rasé, avait d'ailleurs une couleur de peau très pâle…

    Comment se sort-on d'une telle épreuve ?

    Hormis un hématome à l'œil et des bleus, aucune séquelle n'a été décelée. Deux jours après les faits, je suis allé consulter un psychiatre de l'Hôtel-Dieu de Paris qui m'a dit que j'avais l'air de bien vivre cette histoire. Depuis, je reprends les transports en commun, et même le Noctilien…

    Cette histoire vous est revenue tel un boomerang par Internet…

    Oui, le 6 avril dernier, un ami me dit qu'une vidéo a été mise en ligne sur Facebook. En voyant le lien, je m'apprêtais à demander à l'internaute qui l'avait postée de la retirer. Je ne me suis pas rendu compte qu'elle allait être diffusée à une telle échelle…

    Cette diffusion semble vous avoir autant perturbé que l'agression ?

    Il est vrai que la situation est très difficile, très délicate. Beaucoup d'amis ont été choqués par cette diffusion qui me blesse. Diffuser ces images sur Internet est très grave car elles remettent en cause une partie de nos principes juridiques. Il y a eu un grave amalgame entre la réalité de cette scène et sa représentation. Cette vidéo a circulé sur des sites extrémistes et a été exploitée par des politiques. Or, je ne veux pas être instrumentalisé. Le sujet est propice aux idées radicales et je n'ai aucune envie de nourrir cela. Il me fallait sortir de cette réductrice caricature. Le fait d'apparaître brutalement au centre d'une polémique de cette ampleur n'est jamais très agréable. Cela me blesse beaucoup alors que j'avais réussi à dépasser le fait en lui-même. Je quitte Paris sans haine, pour me retrouver au calme avec mes proches.

    Interview exclusive du Figaro - 10/04/09

  • Un beau geste: Berlusconi offre de loger des sans-abri dans ses villas

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    La villa Certosa à Porto Rotondo en Sardaigne

    Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a offert vendredi ses villas pour héberger des sans-abri du terrible séisme qui a fait au moins 289 morts et détruit ou endommagé quelque 10.000 bâtiments dans la région de L'Aquila (centre).

    "Beaucoup de personnes ont déjà offert leurs maisons pour aider les sans-abri du tremblement de terre, et moi aussi je vais faire ce que je peux en offrant certaines de mes demeures", a déclaré M. Berlusconi, en déplacement à L'Aquila, où il a assisté aux funérailles nationales des victimes.

    Le nombre de sans-abri est estimé à 28.000 dont près de 18.000 hébergés dans de grandes tentes bleues dans des conditions difficiles en raison du manque d'eau chaude, de douches, de toilettes chimiques et d'électricité.

    Homme d'affaires richissime, Silvio Berlusconi possède au moins quatre villas luxueuses, dont une sur le lac de Côme (nord) et une propriété de 50 hectares en Sardaigne, à l'ouest de la Péninsule.

    AFP. 10/04/09