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  • Les "cultures d'origine" enseignées dès le CM2!

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    (Cliquez sur le document pour l'agrandir)
    24/01/2010 – 14h00 ISSY-LES-MOULINEAUX (NOVOPress) : Le document que nous nous sommes procurés a été distribué aux parents d’élèves de CM2 d’une école primaire publique d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Il émane de l’Inspection académique du département, qui relève de l’académie de Versailles. Dans le cadre de la préparation de l’année scolaire 2010-2011, les parents sont priés d’indiquer, avant le 23 février 2010, s’ils souhaitent que leur chérubin bénéficie d’un enseignement de leur langue et de leur « culture d’origine ». « Tout en valorisant les origines de sa famille, lit-on dans cette circulaire, cet enseignement peut être un atout pour sa réussite personnelle. »

    Dans la limite des places disponibles, tout un chacun peut donc inscrire sa progéniture à des cours de langue et culture algériennes, marocaines, tunisiennes et turques, et également portugaises et espagnoles. « Par accord entre les différents Etats étrangers et la France, est-il expliqué, les cours sont assurés par des enseignants qualifiés. » Et… étrangers. Car ce que ne dit pas ce document, mais qui figure dans les textes officiels de l’Education nationale, c’est que, « dans le cadre des accords bilatéraux entre Education nationale et ambassades », tous les cours doivent être dispensés « par des enseignants des pays [concernés] ».

    C’est ce qui explique cette invraisemblable anomalie, particulièrement criante à Issy-les-Moulineaux, où les Corses sont particulièrement nombreux : ce qui est bon pour les élèves « issus de l’immigration » ne l’est pas pour les Français attachés à la culture de leurs ancêtres. Impossible à Issy-les-Moulineaux, dans le cadre de l’Education nationale, de faire bénéficier ses enfants de cours de langue et de culture corses. Alors que, depuis 1953, la ville n’a eu que trois maires dont deux Corses : Bonaventure Leca (socialiste) de 1953 à 1973 et, depuis 1980, le député (Nouveau Centre) André Santini, preuve de la forte présence corse dans la commune qui comprend même « A Casa di u Populu Corsu », une Maison du peuple corse. Laquelle, le 12 décembre dernier, a célébré comme tous les ans en l’église Saint-Bruno de la ville la Fête de l’Immaculée Conception, « fête de la nation corse sous Pasquale Paoli », en une cérémonie religieuse « chantée en corse et en latin ».

    Les Corses d’Issy-les-Moulineaux – comme les Arméniens, très nombreux depuis que la ville a accueilli dans les années 1920 beaucoup de rescapés du génocide 1915 –, ils font comment ? Ils inscrivent leurs enfants dans le privé – ce qui est déjà souvent le cas… – ou ils ajoutent un « glu » à leur nom pour que ceux-ci puissent bénéficier de cours constituant, c’est l’Education nationale qui le dit, « un atout pour [leur] réussite personnelle » ?

  • Clandestins kurdes: Besson les remet en liberté

    24/01/2010 – 19 h 25
    NIMES (NOVOPress) :
    Le juge des libertés et de la détention (JLD) de Nîmes, dans le Gard, a décidé de la mise en liberté immédiate d’une vingtaine de Syriens d’origine kurde figurant parmi les 124 clandestins découverts sur une place près de Bonifacio. La décision est motivée par la « nullité » de la procédure, jugée contraire à la convention des droits de l’enfant et à diverses autres dispositions relatives aux « droits » des immigrés clandestins.

    Interrogé à 19 heures par France Inter sur la possibilité que le parquet fasse appel de cette décision, Eric Besson, ministre de l’Identité nationale et de l’Immigration, qui n’a pourtant aucune autorité sur les magistrats, a déclaré : « Non, je lui ai demandé de ne pas faire appel. » Ils sont donc libres d’aller et venir comme ils l’entendent sur le sol français. « Nous avons d’ores et déjà prévu qu’un hébergement soit proposé à ces demandeurs d’asile en partenariat avec la Croix-Rouge », a ajouté Eric Besson.

    A Marseille, d’autres clandestins pourraient être libérés dans la soirée. La justice délibère actuellement, après que l’audience s’est déroulée sous la pression d’une centaine de défenseurs des « sans papiers », dont des Kurdes qui avaient débarqué clandestinement en 2001 sur une plage de Fréjus, dans le Var, et ont depuis obtenu le droit d’asile et même, pour certains, la nationalité française.

    Sur les 81 adultes ayant débarqué près de Bonifacio, 61 ont déjà déposé une demande d’asile politique.

  • VIDEO François Fillon rend hommage à Simone Veil

    http://www.dailymotion.com/video/xbyqx9_hommage-de-francois-fillon-a-simone_news

    Le 21 janvier 2010 à un meeting de Valérie Pécresse

     

     

     

  • Bruno Gollnisch - L'Identité nationale à Lyon

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    Hier vendredi 22 janvier le ministre Eric BESSON est venu « débattre » sur l’Identité Nationale dans une préfecture du Rhône en état de siège, où, seul des élus du Front National, j’ai été admis à pénétrer, les autres étant refoulés.

    J’ai interpellé M. Besson sur sa stupéfiante déclaration de La Courneuve : « La France, ce n’est pas un peuple, ce n’est pas un territoire, ce n’est pas une langue, ce n’est pas une religion, c’est un conglomérat (…) »

    J’ai dit qu’au contraire la France était un peuple (auquel certes se sont agrégé des personnes venues d’ailleurs), un territoire (métropolitain et ultramarin, enrichi et défendu au cours des siècles), une langue (et une culture exceptionnelle), et que, s’agissant de la religion, si elle reconnaît la liberté de pratiquer tous les cultes, il serait aussi absurde de nier l’influence du christianisme sur sa civilisation qu’il le serait de méconnaître celle du bouddhisme sur le Japon ou de l’islam sur l’Arabie.

    « S’il n’y a pas de Nation, à quoi sert le Ministre de l’Identité nationale ? Au lieu de “Morts pour la France” faudra-t-il graver sur nos monuments : “Morts pour le Conglomérat” ? », ai-je conclu.

    Je me réjouis que le Ministre, ainsi apostrophé, soit revenu sur ces propos, assurant qu’ils avaient été mal compris, sortis de leur contexte, etc, ce qui n’est pas évident à l’audition de son discours sur YouTube. Il parlait selon lui de la France « d’avant la France ».

    Mais de quand date exactement ce commencement ? Mystère… Par ailleurs, contrairement à ce qu’affirme M. Besson, la population française a été remarquablement stable pendant des siècles, et il y a bien, même s’il le nie, des « Français de souche ».

    Certes, des étrangers adhérant à cette nation peuvent devenir Français à part entière. Tous les jeunes qui se sont exprimés à la Préfecture du Rhône étaient issus de l’immigration. Certains ont dit des choses justes.

    Mais on aurait aimé qu’il y eût parmi eux, ne serait-ce qu’UN jeune Dupont ou un jeune Martin, UN jeune « souchien » racketté dans son lycée, UN chauffeur de ces bus régulièrement agressés, UN de ces pompiers si souvent caillassés…

    Manifestement, les Français devenant étrangers dans leur propre pays n’avaient pas leur place dans les salons dorés de la Préfecture. Ce peuple-là fait peur aux élites : il les renvoie à leurs propres carences.

    Bruno Gollnisch

  • VIDEO Haïti: les parents adoptants réclament "leurs" enfants"

    http://videos.tf1.fr/jt-we/premier-jour-en-france-pour-33-petits-haitiens-5652186.html

  • Migrants: le HCR interpelle la France!

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    (Cliquez sur la photo)

    Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés appelle Paris à un accès «équitable» à la demande d'asile. Transférés en centre de rétention, les 124 clandestins disposent de peu de temps pour constituer leur dossier. Les associations crient au scandale.

    Le transfert en centre de rétention administrative, samedi, des 124 migrants , débarqués par des passeurs sur la plage corse de Paragano, indigne et inquiète les associations. Dernière réaction en date et non des moindres, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a demandé à la France de garantir l'accès de ces réfugiés aux procédures du droit d'asile. «Les autorités françaises doivent s'assurer que toutes les personnes bénificient d'un examen complet et équitable de leur demande assorti de la possibilité de présenter un recours suspensif en cas de décision négative», rappelle le HCR.

    Or, lorsqu'un clandestin est placé en centre de rétention administrative (CRA), il fait l'objet d'un avis de reconduite à la frontière qu'il a 48 heures pour contester. Il peut déposer une demande d'asile dans les cinq jours à laquelle l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) doit répondre en 96 heures. Si l'avis est négatif, il n'y a pas de recours suspensif. «Le délai est court d'autant que la période de rétention a commencé en Corse et non dans le CRA», relève le porte-parole du HCR.

    Dès dimanche, des requêtes en annulation des arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière seront examinés par les juges de la liberté et de la détention (JLD). A Lyon, certains recours doivent être abordés lundi, tandis qu'à Marseille ils le seront dimanche. La ligue de défense des droits de l'homme (LDH), la Cimade et RESF (Réseau éducation sans frontières), qui dénoncent «une crispation grandissante de ce gouvernement à l'égard de tout ce qui est étranger» organisent un rassemblement dans la salle d'audience marseillaise.

     

    «Peu de temps pour déposer les recours»

     

    Vingt-quatre heures après leur arrivée à Paragano, les 57 hommes, 29 femmes et 38 enfants ont été répartis dans cinq différents centres de rétention de métropole, faute d'une capacité suffisante sur l'île de Beauté. Soixante-trois personnes ont été emmenées au CRA de Nîmes, vingt au Canet à Marseille, dix à Lyon, onze à Rennes et dix-neuf à Toulouse. A Toulouse une femme enceinte, prise de contractions, a été hospitalisée avant de rejoindre le CRA dimanche, l'accouchement n'ayant pas eu lieu.

    La rapidité de ce transfert suscite la colère des associations. Avec la notification «en grande précipitation» d'un arrêté de reconduite à la frontière et leur placement en CRA, «on voit mal dans de telles circonstances comment leur situation a été examinée individuellement comme l'avait annoncé le ministre de l'immigration Eric Besson», juge Amnesty International, qui exige la procédure normale.

    «Le droit est bafoué, il y a détournement de la loi», estime la Cimade. «Dans l'ordre des choses, d'abord on traite les dossiers de demande d'asile et après éventuellement, on place en CRA. Là, c'est l'inverse qui a été choisi». Pour SOS Soutien aux sans-papiers, «on n'a pas le droit de les placer en CRA, car ce sont des réfugiés et ils ne sont donc pas expulsables». Enfin Pierre Henry, directeur général de France Terre d'asile, relève que «le choix de transférer (les migrants) vers des lieux privatifs de liberté complique la tâche des défenseurs des droits», qui ont «peu de temps pour déposer les recours».

     

    Un cargo ukrainien suspecté

     

    Sans papiers, leur nationalité n'a pas pu être établie avec certitude mais ces réfugiés, qui sont dans un état de santé satisfaisant, se présentent dans leur majorité comme des Kurdes venant de Syrie. Les autres affirment venir du Maghreb. Les migrants seraient partis de Syrie en camion avant d'arriver en Tunisie où ils auraient embarqué sur un cargo russe. Ce navire les a probablement débarqués à l'aide de petites embarcations, précise le préfet.

    Les clandestins n'avaient, selon le procureur, pas la France comme destination. Ils espéraient se rendre en Suède ou en Norvège pour y trouver du travail. Ils auraient versé à leurs passeurs de 2.500 à 10.000 euros pour ce périple à travers la Méditerranée. Toutefois les circonstances et la date de leur arrivée demeurent floues. Le groupe aurait été débarqué sans doute jeudi soir mais il n'est pas exclu que ce débarquement ait eu lieu avant.

    Le parquet d'Ajaccio a ouvert une information judiciaire pour «aide à l'entrée et au séjour d'étrangers en situation irrégulière en bande organisée». La priorité est de retrouver l'embarcation des passeurs.Les enquêteurs se concentrent sur un navire ukrainien, stationné à Fos-sur-Mer. La gendarmerie maritime procède à des vérifications. Une inspection effectuée vendredi, en Sardaigne, sur un premier bateau suspect, un cargo russe, n'a pas apporté d'élément probant.

     

    Le précédent de l'East Sea en 2001

     

    C'est la première fois que la Corse est confrontée à un débarquement massif de clandestins sur ses côtes. Eric Besson va proposer à la présidence espagnole de l'Union européenne d'organiser un sommet de crise sur l'immigration clandestine.

    Un précédent s'était déjà produit en 2001 dans le Var. Dans la nuit du 17 au 18 février, un vieux vraquier rouillé battant pavillon cambodgien, le «ZHDE East Sea», s'était échoué sur une plage de Boulouris, à l'est de Saint-Raphaël. A l'intérieur, les sauveteurs avaient découvert 910 Kurdes, dont 480 enfants, hébergés à fond de cale dans des conditions insalubres. En 2008, les passeurs, huit Syriens et un Libanais, avaient été condamnés à des peines d'un à dix ans de prison.

    Le Figaro - 24.01.10

     

     

  • La LICRA fait la loi - Le préfet veut le retrait "immédiat" du portrait du Maréchal

    Le Préfet de la région Basse-Normandie a demandé au maire de Gonneville-sur-Mer (Calvados) le "retrait immédiat" d'un portrait du maréchal Pétain accroché dans la salle des mariages de la mairie, a-t-on appris auprès de la Préfecture. "Je vous demande fermement de procéder au retrait immédiat du portrait de Philippe Pétain de la galerie de portraits présente dans votre mairie", a écrit le Préfet de région Christian Leyrit dans un courrier en date du 21 janvier adressé au maire de la commune, Bernard Hoyé (SE).

    "Ce portrait ne saurait figurer aux côtés des portraits officiels affichés dans une mairie, lieu hautement symbolique de la République", souligne le Préfet. Le préfet avait été saisi par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) d'une demande visant à obtenir le retrait du portrait du maréchal Pétain de la mairie de Gonneville.

    Interrogé début janvier par l'AFP, M. Hoyé avait indiqué qu'il refusait d'ôter le portrait litigieux, soulignant que celui-ci était présent depuis "des décennies", que lui-même n'était "pas historien" et n'avait pas "à prendre parti". M. Hoyé est maire depuis 2008 de cette commune de 600 habitants, dont la moitié de résidents secondaires.

    Le Figaro - 23.01.10

  • Le portrait du maréchal Pétain à la mairie de Gonneville-sur-Mer

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    CAEN — Le maintien d'un portrait de Philippe Pétain dans une mairie d'une petite commune du Calvados fait bondir les historiens et certains élus, tandis que le préfet interpellé par la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) consulte ses juristes.

    Le préfet Christian Leyrit a indiqué mercredi qu'il "attendait le point de vue des juristes" sur ce dossier. Il a précisé avoir appelé le maire SE de Gonneville-sur-mer Bernard Hoyé pour lui parler de ce portrait et lui suggérer "de l'enlever".

    Le conseil municipal de cette commune de 600 habitants, dont la moitié de résidents secondaires, s'est prononcé samedi pour le statu quo, a rappelé le maire au préfet.

    "Ce tableau est là depuis des décennies. Pétain apparaît dans une galerie de portraits des chefs de l'Etat français, qu'il soit controversé ou pas, je n'ai pas à prendre partie, contrairement à la Licra qui n'est pas objective", a déclaré à l'AFP le 5 janvier cet avocat de profession.

    Désormais, le maire ne souhaite plus communiquer après l'attaque "lamentable" dont a fait l'objet l'avocat de la Licra à Caen, à la suite de ses déclarations publiques dans cette affaire.

    Ce dernier, Me Daniel Badache, a retrouvé sur le mur de son cabinet un fac similé d'une affiche de propagande du régime de Vichy, avec la photo du maréchal soulignée d'une question: "Etes vous plus français que lui ?".

    L'avocat dont le père, résistant, juif et d'origine lituanienne naturalisé français en 46, a été déporté à Auschwitz, "ne croit pas que M. Hoyé soit antisémite. Simplement il commet une erreur juridique".

    "C'est complètement insensé. Pétain n'a rien à faire dans une galerie de portraits de présidents de la République dans une mairie, c'est lui qui a supprimé la République pour mettre en place un Etat dictatorial" et raciste, ajoute Jean Quellien, professeur à l'université de Caen et spécialiste de la Seconde guerre mondiale.
    Le directeur scientifique du Mémorial de Caen Stéphane Simonnet dit de son côté être "tombé de sa chaise".

    En réponse, M. Hoyé assure aussi que d'autres mairies affichent des portraits de Pétain.

    Le président de l'association des maires ruraux de France, Vanik Berberian, lui, a indiqué à l'AFP avoir déjà vu des galeries de portraits de présidents de la République dans les mairies, mais "jamais" de Philippe Pétain.

    A Gonneville-sur-mer, certains habitants soutiennent leur maire, en mettant en avant le Pétain vainqueur de Verdun, mais la décision municipale ne fait pas l'unanimité. 
    M. Hoyé est en revanche soutenu par la députée UMP de sa circonscription Nicole Ameline. "La figure du maréchal Pétain a sa place à la mairie, comme ont leur place dans notre mémoire les moments les plus douloureux comme les plus glorieux de notre histoire", a fait savoir l'ancienne ministre à l'AFP par le biais d'une porte-parole. 
    Alliance - 22.01.10

  • Haïti: nouveaux renforts US

    De nouvelles troupes américaines sont arrivées en Haïti pour participer aux opérations de secours, renforçant le contingent qui devrait atteindre les 20.000 hommes avant la fin du week-end, a annoncé aujourd'hui le Commandement sud-américain (Southcom).

    Sont arrivés sur place, où se trouvaient déjà quelque 13.000 soldats américains, le 24e corps expéditionnaire des Marines et une unité d'intervention amphibie basée à Nassau, a-t-on précisé de même source.

    Le 24e corps expéditionnaire comprend notamment des hélicoptères lourds CH-53, un avion hybride de transport MV-22 Osprey, un bataillon d'infanterie de près de 1.200 hommes et plusieurs unités capables de mener des missions médicales ou de transport, selon le Southcom.

    Ces troupes devaient initialement être déployées en Europe et au Moyen-Orient mais décision a été prise de les réaffecter par le chef d'état-major interarmées, l'amiral Michael Mullen, compte tenu des "besoins urgents incessants" d'aide humanitaire en Haïti, selon l'armée américaine.

    Le Figaro - 23.01.10

  • Violences en famille...

    Une adolescente de 16 ans risque de perdre un oeil pour avoir chatté sur MSN. Surprise sur son ordinateur en décembre, elle a été battue et enfermée, chez elle, dans la cité des Raguenets à Saint-Gratien (Val d'oise). Avec l’assentiment des parents, musulmans rigoureux, ses deux frères auraient corrigé la victime. Les quatre mis en cause auraient tenu un conseil de famille pour éviter les répercussions judiciaires.

    Hier, les frères et les parents ont été déférés devant un magistrat du parquet de Pontoise, dans le cadre d’une procédure ouverte pour violences volontaires, séquestration de plus de sept jours et privation de soins.
    C’est après une visite chez un ophtalmologiste, en ayant enfin pu quitter l’appartement environ un mois après les violences, que l’enquête a été enclenchée. L’adolescente, qui souffrait d’un oeil, a pu consulter un spécialiste qui n’a pas manqué de relever les traces de coups. La jeune victime risque de perdre l’oeil blessé.

    Enfermée pendant huit jours dans des conditions pénibles

    Au mieux, selon certaines informations, elle conserverait une vue très diminuée. Il était évoqué hier une acuité visuelle de seulement un dixième. Le spécialiste a aussitôt fait un signalement et ainsi lancé la procédure.
    Les policiers du commissariat d’Enghien, saisis de l’affaire sur instruction du parquet, ont ouvert une en préliminaire qui a débouché, mercredi, sur l’interpellation des parents de la victime et de ses deux frères. L’un d’eux, âgé d’une trentaine d’années, serait plus particulièrement soupçonné. Ils l’auraient enfermée huit jours dans l’appartement, dans des conditions pénibles.
    « Ce qui s’est passé est insupportable, en
    , au XXIe siècle. On n’ôte pas un oeil à son enfant à cause de la religion. Les parents doivent aujourd’hui comprendre qu’il s’agit d’un acte très grave », confiait hier soir la maire de Saint-Gratien, Jacqueline Eustache-Brinio.

    Le parisien - 23.01.10

  • "Boat people": la LDH invoque le droit d'asile

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    Les envahisseurs
    (Cliquez sur la photo)

    Alors que les 124 clandestions qui ont échoué sur une plage corse ont été dirigés samedi vers des centres de rétention situés sur le continent, la Ligue des droits de l'homme a déploré samedi que le droit d'asile ne leur ait pas été proposé.

    Le représentant en Corse de la LDH, André Paccou, a indiqué qu'un rendez-vous avait été fixé avec le préfet samedi à 9 heures et que des avocats d'Ajaccio étaient prêts à s'occuper des réfugiés.

     Le préfet de région Stéphane Bouillon avait déclaré auparavant s'être entretenu plusieurs fois par téléphone avec André Paccou vendredi soir.

    «Le premier geste fort (du ) pour revaloriser les centres de rétention est d'y mettre 38 enfants dont neuf nourrissons et des femmes enceintes qui vont être privés de liberté», a déclaré ce dernier lors du départ d'un premier groupe de clandestins. Il a estimé que le préfet avait «transformé le gymnase (ndlr de Bonifacio, en Corse-du-Sud, où ont été accueillis vendredi les clandestins) en local de rétention».

    Le collectif anti-raciste Ava Basta (Cela suffit) a regretté l'évacuation des 124 personnes et indiqué qu'il aurait souhaité «qu'elles bénéficient de l'hospitalité et de la solidarité dont les Corses ont su faire montre par le passé». «Nous demandons que les familles ne soient pas séparées et que l'on donne à chacun la possibilité de faire les démarches de la demande d'asile sans instruction hâtive», déclare Ava Basta dans un communiqué.

    Le parisien - 23.01.10

     

     

  • La France dépotoir - ce ne sont pas des clandestins mais des "réfugiés"

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    A Bonifacio
    (Cliquez sur la photo)

    Le groupe de réfugiés découverts vendredi matin sur une plage proche de Bonifacio (Corse-du sud), après avoir été débarqués par des passeurs, a été progressivement transféré ce samedi, à partir de 8 heures, vers des centres de rétention situés sur le continent.

      Les évacuations se sont déroulées dans l'ordre, sans incident, selon le maire Jean-Charles Orsucci.

    Les 124 personnes - 57 hommes, 29 femmes et 38 enfants - ont été emmenées à bord d'autocars militaires, escortés de véhicules de gendarmerie, vers la base aérienne de Ventiseri-Solenzara (Haute-Corse), à environ 80 km de Bonifacio, pour être transférées sur le continent à bord de trois avions. Une femme victime d'un léger malaise a été transportée un peu plus tard dans un fourgon de gendarmerie, a indiqué le maire de Bonifacio.

    Un premier groupe de 60 personnes transférées

    Deux avions de la Sécurité civile transportant chacun dix personnes ont décollé vers 10h30, un troisième transportant quarante personnes a décollé peu après.«Ils seront répartis sur un ensemble de centres de rétention dans le Sud où les familles et les enfants en bas âge peuvent être accueillis», aprécisé le préfet de région, Stéphane Bouillon. Les 64 autres personnes doivent être transférées dans l'après-midi.

    Les réfugiés vont être répartis entre les centres de rétention de Nîmes, Toulouse, Marseille, Rennes, et Lille, les familles n'étant pas séparées. Vingt d'entre eux sont arrivés à la mi-journée au centre du Canet, près de Marseille.

    Auparavant, le groupe a passé la nuit dans un gymnase de Bonifacio, où sesont poursuivies leurs auditions. Une centaine de policiers, gendarmes, pompiers mais aussi des médecins et des associations avaient été dépêchés sur place. Pris en charge par la Croix-Rouge, ils devaient subir des examens médicaux. Pour justifier leur transfert, le préfet de Corse, Stéphane Bouillon, expliquait sur info que «le gymnase de Bonifacio n’est pas adapté pour recevoir et accueillir des familles avec des enfants».

    «Des Syriens se disant Kurdes» selon le préfet

    C'est la première fois que des réfugiés arrivaient ainsi par la mer en Corse. Le groupe est composé de 57 hommes, 29 femmes (dont cinq sont enceintes) et 38 enfants (dont plusieurs nourrissons), ainsi qu'une personne handicapée. Ces clandestins sans papiers auraient été débarqués d'un bateau par des passeurs, sans doute jeudi soir, «mais peut-être depuis plus longtemps», selon la préfecture de Corse. Ils ont été découverts au petit matin sur une plage isolée d'une réserve naturelle située entre Bonifacio et Pianottoli-Caldarello, à l'extrême sud de la Corse, non loin de la Sardaigne.

    Le préfet a précisé que ces clandestins étaient «des Syriens se disant Kurdes». «Ils disent avoir fait un périple en plusieurs étapes à travers la Méditerranée. Ils ont été amenés jusqu'en Corse à bord d'un cargo, a-t-il poursuivi. Ils sont arrivés sur la côte probablement à l'aide de petites embarcations.» Certains de ces clandestins, toutefois, affirmaient venir de pays du Maghreb.

    Les passeurs activement recherchés

    En écho aux déclarations du ministre de l'Immigration Eric Besson, le préfet a indiqué que le groupe avait été «visiblement» débarqué «par des passeurs que nous recherchons activement». Il a confirmé que des vérifications étaient en cours sur un bateau. Il s'agirait d'un navire russe ou ukrainien, selon la source proche du dossier qui a ajouté que les réfugiés ont payé leur voyage avec de la monnaie syrienne.

    Une information judiciaire a été ouverte par le parquet d'Ajaccio pour «entrée et séjour d'étrangers en situation irrégulière en bande organisée». «Tous les adultes sont interrogés en tant que témoins. Ces gens s'expriment avec une relative facilité, presque tous en arabe», selon le préfet.

    Un dispositif de recherches en mer

    Un important dispositif aérien, maritime et terrestre avait été mis en place vendredi pour s'assurer que d'autres réfugiés ne se trouvaient pas sur des embarcations ou dans d'autres criques.

    La France n'avait pas connu d'arrivée massive de réfugiés par la mer depuis février 2001. A l'époque, un navire transportant 910 Kurdes s'était échoué près de Saint-Raphaël (Var). Fin 2008, le tribunal correctionnel de Draguignan avait condamné 8 Syriens et un Libanais, reconnus coupables d'avoir organisé le transport et le débarquement clandestin de ces Kurdes, à des peines d'un à dix ans de prison. 

     Le parisien - 23.01.10

  • TERRE ET PEUPLE

    Nouvelles du front - Pierre VIAL

    http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/nouvelles-du-front.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=ac55779256834a80b898be9c160262ee

     

     

  • Selon les armées russes, les Etats-Unis ont provoqué le tremblement de terre à Haïti

    Un rapport de la flotte russe du Nord [transmis au gouvernement du Venezuela] indiquerait que le séisme qui a dévasté Haïti est clairement « le résultat d’un essai par l’US Navy de son arme sismique ».
    La Flotte du Nord observe les mouvements et activités navales états-uniennes dans les Caraïbes depuis 2008, lorsque les Etats-Unis annoncèrent leur intention de reconstituer la Quatrième flotte dissoute en 1950. La Russie y avait répondu un an plus tard en reprenant dans cette région les exercices de sa flotte constituée autour du croiseur atomique lance-missiles Pierre le Grand, interrompus depuis la fin de la Guerre froide.
    Depuis la fin des années 70, les Etats-Unis ont considérablement avancé leurs recherches sur les armes sismiques. Selon ce rapport, ils utilisent désormais des générateurs impulsionnels, à plasma et à résonance combinés à des bombes à onde de choc [1]
    Le rapport compare deux expériences conduites par la marine états-unienne la semaine dernière : un tremblement de terre de magnitude 6,5 alentour de la ville d’Eureka en Californie, qui n’a pas fait de victimes, et celui des Caraïbes qui a fait au moins 140 000 morts.
    Ainsi que l’indique le rapport, il est plus que probable que l’US Navy avait une pleine connaissance des dommages que cette expérience était susceptible de causer à Haïti. C’est pourquoi, la Navy avait positionné à l’avance sur l’île le général P. K. Keen, commandant en second du SouthCom (Commandement du Sud), pour superviser les opérations de secours prévisibles.
    Concernant l’objectif final de ces expérimentations, indique le rapport, il s’agit de la planification de la destruction de l’Iran par une série de tremblement de terre afin de neutraliser l’actuel gouvernement islamique.
    Selon le rapport, le système expérimental des Etats-Unis (High frequency active auroral research program, dit « HAARP ») permet également de créer des anomalies climatiques afin de provoquer des inondations, des sécheresses et des ouragans [2]
    Selon un rapport précédent, les données disponibles coïncident avec celles du tremblement de terre de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter survenu au Sichuan (Chine), le 12 mai 2008, également causé par des ondes électro-magnétiques HAARP.
    On observe une corrélation entre les activités sismiques et la ionosphère, caractéristique de HAARP :
    1. Les tremblements de terre dans lesquels la profondeur est linéairement identique dans la même faille, sont provoqués par une projection linéaire de fréquences induites.
    2. Des satellites coordonnés permettent d’engendrer des projections concentrées de fréquences dans des points déterminés (des Hippocampes).
    3. Un diagramme montre que des tremblements de terre considérés comme artificiels se propagent linéairement à la même profondeur

    Localisation Date Profondeur
    Venezuela 8 janvier 2010 10 km
    Honduras 11 janvier 2010 10 km
    Haïti 12 janvier 2010 10 km

    Les répliques ont également été observées aux environ de 10 km de profondeur.
    Après le tremblement de terre, le Pentagone a annoncé que le navire hôpital USNS Comfort, qui se trouvait ancré à Baltimore, a rappelé son équipage et fait cap vers Haïti, bien qu’il puisse s’écouler quelques jours jusqu’à l’arrivée du bateau. L’amiral Mike Mullen, chef d’état-major interarmes, a déclaré que les Forces armées des États-Unis préparaient une réponse d’urgence au désastre.
    Le général Douglas Fraser, commandant en chef du SouthCom, a indiqué que des bâtiments des Gardes-côtes et de la Navy ont été dépêchés sur place, bien qu’ils aient du matériel et des hélicoptères en nombre limité. Le porte-avions polyvalent USS Carl Vinson a été envoyé de Norfolk (Virginie) avec une dotation complète d’avions et d’hélicoptères. Il est arrivé à Haïti le 14 janvier après-midi, a ajouté Fraser. Des groupes additionnels d’hélicoptères se joindront au Carl Vinson, a t-il poursuivi.
    L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), intervenait déjà à Haïti avant le séisme.
    Le président Obama a été informé du tremblement de terre à 17 h 52, le 12 janvier, et a ordonné le secours au personnel de son ambassade et l’aide humanitaire nécessaire à la population.
    Conformément au rapport russe, le département d’État, l’USAID et le SouthCom ont débuté l’invasion humanitaire en déployant 10 000 soldats et contractants, à la place de l’ONU, pour contrôler le territoire haïtien après le « tremblement de terre dévastateur expérimental ».

    [1] Voir « Les armes sismiques » par Jean-Pierre Petit, 1er mars 2006.
    [2] Le Programme HAARP : science ou désastre ?, par Luc Mampaey, Groupe de recherches et d’information sur la paix et la sécurité (Bruxelles, 1998).

    Alterinfo - 22 janvier 2010

    Une hypothèse à prendre avec prudence, mais que l'on ne peut pas exclure

  • "Mon pays avant Haïti"

    Pour les raisons qu’a bien expliqué Philippe Randa dans sa dernière chronique, mon sentiment face au tremblement de terre qui a frappé l’île d’Haïti a tout abord été un mélange de commisération et d’indifférence, puis, progressivement, il s’est mué en agacement, voire en colère.

    Soyons clair, je trouve bien triste ce qui arrive aux Haïtiens, mais dans le même temps je ne peux m’empêcher de penser que ce qu’ils ont connu est, somme toute, banal : ce n’est pas la première catastrophe naturelle faisant des dizaines de milliers de morts, ce ne sera pas la dernière. Que l’on en parle aux informations est normal, mais que l’on ne parle plus que de cela depuis une semaine ne l’est pas, comme ne l’est pas cette quasi-obligation à la charité à laquelle nous sommes soumis par d’incessants appels à donner.

    Donner ? Oui mais pourquoi et pour qui ? Les Haïtiens souffrent c’est un fait, mais ils souffrent loin de nous. Que les instances mondialistes spécialisées s’en occupent devrait suffire. Quant au simple citoyen - qui ignore tout de la réalité locale et qui ne la perçoit qu’à travers le prisme déformant des médias – ne serait-il pas plus logique qu’il se préoccupe de la misère que peuvent connaître les nôtres, hic et nunc ?

    Il est vrai que, pour ce faire, il faudrait qu’il en connaisse la réalité. Or s’il la subodore – les « restaus du cœur » sont là pour la lui rappeler – il n’en a aucune idée précise et les médias qui ne lui cachent rien de la situation haïtienne se gardent bien d’insister sur la réalité de la misère des Français pauvres de crainte de le voir mal voter.

    Or la France est actuellement frappée par un séisme à bas bruit qui fait des centaines de milliers de victimes sans que les médias ne nous alarment. En 2009, 850.000 personnes sont sorties du régime d’assurance chômage, et en 2010, ce seront 1.000.000 de chômeurs qui arriveront en fin de droits ! Or, 20 % seulement de ces 1.850.000 personnes sont susceptibles de bénéficier de l’Allocation spécifique de solidarité et pourront toucher, excusez du peu !, environ 450 euros par mois. Cette allocation étant soumise à certaines conditions telles que ressources et patrimoine du ménage, les personnes qui font la demande de l’ASS, sont d’abord invitées à vider leurs économies et à vendre leur logement s’ils en sont propriétaires !

    Tel va être le séisme qui va toucher notre pays : des chômeurs non-indemnisés, ne pouvant plus ni se loger, ni se chauffer, ni nourrir leur famille… Une véritable catastrophe sociale se profile ainsi à l’horizon des mois à venir.

    Plutôt que de dépenser des sommes qui donnent le tournis dans l’aide à Haïti, notre gouvernement n’a-t-il pas mieux à faire ? Ne serait-il pas préférable de consacrer tout cet argent à un usage interne ? Ne serait-il pas plus opportun de canaliser la générosité française vers les Français déjà dans le besoin ou qui vont l’être très prochainement ?

    Raymond Cartier écrivait, dans les années 1960, qu’il fallait s’occuper de « la Corrèze avant le Zambèze »… Serait-il encore en vie que je gage qu’il déclarerait maintenant, comme je le fais, « mon pays avant Haïti » ou les nôtres avant les autres…
    Christian Bouchet
    21 janvier 2010
    VOXNR

  • VIDEO En mal d'enfant - Une adoption exotique

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafIlG0.html

    Christine Bah et son mari sont les "parents" d'un petit Haïtien de 2 ans et demi prénommé Mickenson. Ils ont obtenu le jugement d'adoption en novembre dernier et devaient se rendre en Haïti dans deux semaines pour aller chercher leur petit garçon. Mais le terrible séisme qui a frappé l'île mardi en a décidé autrement... S'ils savent que Mickenson a survécu à la catastrophe, ils vivent désormais dans l'attente de le voir, de le faire rapatrier en France.

    22 janvier 2010