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  • A Port-au-Prince, la foule se rue sur l'aide alimentaire jetée du ciel

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    Les premières rations alimentaires ont été distribuées samedi dans le centre de Port-au-Prince: un hélicoptère de l'armée américaine a jeté dans un stade une demi-douzaine de cartons sur lesquels des Haïtiens affamés se sont jetés dans une cohue indescriptible.

    (Cliquez sur la photo)

    Certains allaient jusqu'à défendre la manne tombée du ciel à la machette.

    L'hélicoptère américain est arrivé lentement dans le ciel de la capitale haïtienne, à basse altitude, en direction du stade Delmas de la place de la Paix.

    Des centaines d'enfants et de jeunes adultes ont couru derrière lui dans l'enfilade des rues qui mènent au stade où des milliers d'Haïtiens campent depuis le tremblement de terre qui aurait fait jusqu'à 50.000 morts.

    L'hélicoptère est resté positionné quelques secondes en vol stationnaire au-dessus de l'enceinte sportive, derrière une tribune, à une vingtaine de mètres de hauteur.

    Dans le souffle des pales de l'hélicoptère, sous ses moteurs vrombissant, ses poursuivants ont traversé en courant, dans une cohue rageuse, le terrain de football. Avant d'escalader la tribune en partie effondrée, puis un mur de près de deux mètres.

    Un soldat en treillis assis à l'entrée de l'hélicoptère a jeté une poignée de petits cartons, contenant chacun une dizaine de rations alimentaires, sur le toit en béton d'un immeuble endommagé par le séisme qui jouxte directement le stade. L'hélicoptère est immédiatement reparti.

    Sous le poids de la foule, le toit s'est mis à bouger, a constaté un journaliste de l'AFP. Deux hommes qui se sont emparés d'un des cartons ont brandi une machette pour défendre leur butin.

    De retour sur le terrain de football, une vingtaine, puis une cinquantaine de personnes se sont bagarrées pour récupérer un des cartons, sans que la rixe n'aille jusqu'à dégénérer.

    Au bout de quelques minutes une femme pouvait ainsi exhiber son trésor d'un jour: un paquet marron portant l'inscription "Ready to eat individual meal" (ration alimentaire individuelle prête à manger).

    "Je pensais qu'ils viendraient vraiment nous aider. Et ils ne se sont même pas posés", tempête toutefois Rosier Bénice, un père de famille qui dort dans le stade depuis le tremblement de terre.

    "Ce n'est pas bon ça, ce n'est pas bon. Ils devraient atterrir au milieu du stade pour donner à manger à tout le monde. Là, seules quelques personnes ont eu une ration. Moi j'attends que des gens viennent nous aider, pas des hélicoptères", a témoigné un autre homme, Jean-Patrice Edmond, 35 ans, qui vit avec femme et enfants dans le stade.

    La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a indiqué samedi matin alors qu'elle était en route pour Haïti que les militaires américains avaient tenté d'établir des zones d'atterrissage pour permettre à des hélicoptères de livrer de l'aide mais que ce plan avait dû être abandonné lorsque l'armée avait réalisé que les Haïtiens envahiraient ces sites à chaque atterrissage.

    Des responsables du département d'Etat ont aussi demandé aux militaires américains si des fournitures pouvaient être parachutées aux Haïtiens mais il leur a été répondu que c'était "trop dangereux".

    L'arrivée de l'aide internationale à Haïti est par ailleurs entravée par des difficultés logistiques, l'aéroport international, contrôlé depuis peu par les Américains, étant engorgé.

    Le Point- 16 janvier 2010

  • Il prononce le mot "bombe" dans un avion: il est incarcéré

    Un Français de 66 ans a été arrêté mardi à bord d'un qui faisait escale aux Emirats, pour avoir plaisanté avec son voisin de cabine en employant le mot «bombe». Suite à cette plaisanterie qui a effrayé le personnel de bord, Jean-Louis Lioret qui se rendait de à Bangkok via Abu Dhabi par un de la compagnie émiratie Etihad Airways, a été  immédiatment incarcéré à la prison centrale d'Abu Dhabi.

     « Son voisin lui a demandé de mettre un paquet à côté de lui, où il y avait de la place. Il a dit en plaisantant, « j'espère que ce n'est pas une bombe » et cela a paniqué le personnel de bord qui a alerté la sécurité », a déclaré son frère Michel Lioret, qui a pu s'entretenir brièvement avec lui samedi.

    « Il a été descendu de l'avion, a été interrogé par des policiers, à qui il a tenté d'expliquer qu'il ne faisait qu'une plaisanterie et que le paquet en question ne contenait que des cigarettes, mais il s'est retrouvé en prison », a-t-il poursuivi. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que son ambassade à Abu Dhabi avait été informée vendredi de cette arrestation et suivait attentivement la situation.

    « Notre ambassade s'est saisie du dossier. Notre section consulaire est en contact avec les autorités émiraties et les a informé que notre compatriote était sous protection consulaire», a-t-on indiqué au Quai d'Orsay. « Une visite aura lieu dès que possible », a-t-on ajouté de même source.

    Selon des proches de Jean-Louis Lioret, le voisin de cabine de ce dernier aurait aussi été interpellé, mais on ignorait samedi sa nationalité et s'il avait été maintenu ou pas en détention.

    Depuis l'attentat manqué du 25 décembre à bord du vol Amsterdam - Detroit, les contrôles ont été renforcés dans les aéroports du monde entier et les compagnies aériennes appliquent parfois de façon drastique ces nouvelles consignes de sécurité.

    De plus Jean-Lioret n'est pas le premier français à être incarcéré dans une prison à l'étranger pour des incidents dérisoires. Trois français ont été arrêtés le mois dernier à bord du vol Sao Polo - Paris et sont toujours détenus au Brésil.  Il leur est reproché d'avoir semé la panique à bord de l'avion après que celui-ci soit resté bloqué pendant quelques heures sur le tarmac.

    Le parisien - 16 janvier 2010

     

  • VIDEO Identité nationale: Gaudin dérape sur la "déferlante"!

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    (De Marseille) Eric Besson était hier à Marseille pour débattre de l'identité nationale. Il aura suffi que le ministre de l'Immigration s'absente quelques minutes des salons d'honneur de la préfecture des Bouches-du-Rhône pour que le débat dérape.

    Le motif : une déclaration du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin qui, évoquant les suites du match Algérie-Egypte en novembre, a parlé de « 15 000 musulmans qui ont déferlé » dans le centre-ville de Marseille.

    Ces propos, le vice-président de l'UMP les aurait en fait tenu un peu plus tôt dans l'après-midi, à l'occasion d'une réunion organisée par son parti dans les salons d'honneur du stade Vélodrome et qui portait déjà sur le thème de l'identité nationale.

    Le maire s'était exprimé au même titre qu'Eric Besson ou d'autres intervenants, et avait choisi de revenir sur les débordements qui avaient suivi, à Marseille, la victoire de l'Algérie face à l'Egypte à l'occasion des éliminatoires de la Coupe du monde de foot.

    Un militant UMP d'origine algérienne revient sur les propos du maire de Marseille

    Or, parmi les invités du débat en Préfecture, de nombreuses personnes étaient également présentes l'après-midi lorsque le maire a évoqué « la déferlante ». Des propos qui ont suffisamment choqué certains, dont un militant UMP d'origine algérienne, pour qu'ils les rapportent au second débat, en préfecture. Devant 200 personnes mais en l'absence d'Eric Besson, le ministre s'étant absenté le temps qu'aura duré l'altercation.

    Le premier, militant UMP, s'est dit « blessé » et choqué par l'attitude de Jean-Claude Gaudin. :

    « Je compromets peut-être mon avenir politique en vous le disant publiquement, mais vous m'avez blessé, ma famille et les 200 000 musulmans qui vivent à Marseille. J'espère vraiment que ce n'était qu'un dérapage. »

     

    La seconde, enseignante en histoire-géo, « de gauche », a été plus précise sur ce que l'un et l'autre reprochaient au maire :

    « J'ai été vraiment heurtée par les propos que je cite : il a dit à propos de la célébration de la victoire algérienne, “15 à 20 000 musulmans ont déferlé dans les rues de Marseille”. En tant qu'enseignante, ce langage me rappelle la période coloniale. Il s'agissait de 15 à 20 000 franco-algériens, pas de musulmans. »

     

    Gaudin aurait aimé « qu'il y ait eu des drapeaux français sur la Canebière »

    Jean-Claude Gaudin, passablement remonté, a tenté de se justifier. D'abord en louant la tradition d'accueil d'une « ville habituée à l'étranger » et en reprenant le déroulé de son propos :

    « Lorsqu'il y a un match de foot où l'Algérie gagne et où ceux d'origine algérienne ou de confession musulmane veulent faire la fête, nous sommes très heureux qu'ils la fassent.

     

    J'aurais simplement aimé que sur la Canebière, lorsqu'il y a eu 15 000 personnes, où il y a eu une multitude de drapeaux algériens, qu'il y ait eu aussi quelques drapeaux français parce que la France est généreuse ».

     

    Avant de s'emporter, encore :

    « Vous n'avez pas très bien compris ni assimilé ce que je dis. Depuis quinze ans que je suis maire, l'étranger est accueilli avec un E majuscule. Je fais tout pour que la ville soit unie et soudée et je n'accepte pas ce genre de propos.

    Peut-être me suis-je mal exprimé, mais si je me suis mal exprimé, j'ai rétabli maintenant la vérité. Allez, terminé ! »

     

    La suite du débat aura été scandée par les interventions d'invité(e)s saluant la présence non pas du ministre Eric Besson mais de Nora Preziosi, conseillère municipale UMP de Marseille, issue des quartiers nord et visiblement amie avec une grande partie de l'assemblée.

    Addendum le 16/1 à 18h27. Patrick Menucci, chef du groupe socialiste à la mairie, a commenté les déclarations de Jean-Claude Gaudin :

    « C'est une déclaration terrifiante, j'ai de la considération pour Jean-Claude Gaudin et je pense justement que ces propos, qui sont inqualifiables, sont le fruit du débat sur l'identité nationale.

    Que le maire de Marseille, vice-président du Sénat, soit amené à dire une chose comme ça, c'est proprement stupéfiant. Ce dérapage verbal est la conséquence même du débat nauséabond que nous a imposé le ministre de l'Immigration. »

    Rue89 - 16 janvier 2010

  • Deux avions français refusés à l'aéroport de port-au-Prince

    Le président haïtien René Préval a demandé aujourd'hui aux représentants de la communauté internationale de mieux coordonner les efforts d'aide en faveur des victimes du séisme et de ne pas se quereller sur l'assistance à apporter aux sinistrés.

    René Préval a évoqué une "situation extrêmement difficile. Nous devons garder notre calme" pour assurer "la coordination" de l'aide et "ne pas nous accuser mutuellement", a-t-il dit à l'Associated Press.

    Les Etats-Unis sont actuellement en charge de la gestion de l'aéroport de Port-au-Prince.

    Le secrétaire d'Etat français chargé de la Coopération Alain Joyandet s'est plaint à la suite du refus d'autoriser deux avions français à se poser sur l'aéroport. Il a déclaré à l'AP que l'un d'eux transportait un hôpital de campagne et que l'autre avait été envoyé pour évacuer des ressortissants français.

    Le Figaro - 16 janvier 2009

  • Une odeur de mort plane sur Port-au-Prince

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    Des rescapés s'affrontent dans un magasin en ruine qu'ils pillent
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    Dans les rues de Port-au-Prince
    (Cliquez sur les photos)

    Barack Obama a chargé George W. Bush et Bill Clinton de rassembler des fonds pour les victimes du séisme. Malgré les premières distributions humanitaires, l'île reste en proie au chaos et aux pillages.

    Quatre jours après le séïsme qui l'a ravagé, faisant des dizaines de milliers de victimes, Haïti est toujours en proie au chaos. L'aide humanitaire commence à parvenir aux habitants de l'île, mais elle reste limitée.

    Les Etats-Unis ont dépêché une avant-garde de 4.200 soldats, qui ont pris le contrôle de l'aéroport de Port-au-Prince, la capitale. Plus de 6.000 hommes supplémentaires sont attendus. Mais le reste de la ville et de l'île sont privées de protection et le risque d'émeutes se fait plus grand chaque jour.

    «Tant que les gens auront faim et soif, tant que nous n'auront pas réglé le problème des sans-abri, nous courrons le risque d'émeutes», a lancé le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, l'un des premiers officiels étrangers à se rendre en visite à Port-au-Prince.

    Vendredi soir, un premier cargo a pu livrer ses marchandises, du charbon et des bananes. Les militaires américains ont aussi amené des vivres et du matériel, mais la distribution est un casse-tête pour les sauveteurs dans une île qui ne possède pas d'armée et peu de forces de l'ordre opérationnelles.

     

    Pillages et chaos

     

    Les pillages sont en hausse. Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé que ses entrepôts de vivre avaient été mis à sac. Dans une île en proie d'ordinaire à la violence des bandes armées, nombre d'habitants craignent un bain de sang. «Des hommes armés de machettes font irruption pour voler l'argent», raconte ainsi Evelyne Buino, une jeune esthéticienne. «Et ce n'est que le début». «Les gens sont affamés, assoiffés. Ils sont livrés à eux-mêmes. C'est de plus en plus dangereux. Il n'y a plus de police, les gens font ce qu'ils veulent», déplore Léon Melesté, un religieux adventiste.

    Un exode est en cours depuis Port-au-Prince, les sinistrés préférant quitter la capitale plutôt que de dormir dans les rues, à la merci des bandes armées. Ils cherchent à rejoindre des zones du pays moins ravagées. Plus de 6.000 détenus ont pu s'évader des prisons du pays et se baladent en liberté au milieu des cadavres et de la désolation. L'ampleur du sinistre se fait plus grande chaque jour. La ville de Leogane a ainsi vu 80% à 90% de ses bâtiments endommagés ou détruits.

     

    La mobilisation continue

     

    Le monde entier continue cependant de se mobiliser. Barack Obama a invoqué vendredi soir Martin Luther King, qui sera à l'honneur aux Etats-Unis lundi. Parlant du «désir de servir et notre générosité d'esprit doivent dépasser les limites de notre communauté», le président américain a affirmé : «En soutenant nos frères et nos soeurs par notre dévouement et notre sens du service, à la fois chez nous et dans le monde, nous rendons hommage à la mémoire du Dr King et réaffirmons notre humanité».

    La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, est attendue samedi sur l'île. Dimanche, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, se rendra également sur place. L'ONU a perdu 37 personnes et compte 330 disparus. Les Nations Unies ont demandé en urgence 560 millions de dollars pour aider les Haïtiens.

    Plusieurs célébrités ont lancé des initiatives. Dernière en date, celle du tennisman Roger Federer qui mis sur pied une exhibition à l'Open d'Australie afin de lever des fonds en faveur des victimes du séisme . «J'ai pensé, a expliqué le Suisse samedi, qu'on pouvait faire quelque chose pour aider Haïti après ce tremblement de terre tragique. Alors j'en ai parlé à d'autres joueurs de premier plan et ils ont tous estimé qu'on pouvait mettre sur pied un événement. On va jouer des parties de double ou de double mixte dimanche et essayer de remplir ainsi le stade. Il y aura une donation de dix dollars pour venir nous voir jouer», a-t-il expliqué à la presse.

    Le rappeur américain d'origine haïtienne Wyclef Jean, qui s'est mobilisé parmi les premiers et a levé 2 millions de dollars en quelques heures, a lui subi les foudres du Better Business Bureau Wise Giving, un groupe d'éthique supervisant les opérations de charité, qui lui reproche ses méthodes et l'opacité de sa comptabilité.

    Le Figaro - 16 janvier 2010

  • La justice américaine refuse que Polanski soit jugé par contumace

    Un procureur de Los Angeles s'est opposé une nouvelle fois à ce que Roman Polanski, poursuivi aux Etats-Unis pour une affaire de relations sexuelles avec une mineure datant de 1977, soit jugé par contumace. Le réalisateur est assigné actuellement à résidence en Suisse.

    Le procureur David Walgren a déclaré vendredi que Polanski devait se présenter en personne devant le tribunal de Los Angeles, qu'il est "un fugitif reconnu coupable de viol d'enfant", ce qui ne l'autorise pas à dicter au tribunal comment il doit être jugé.

    S'il était jugé par contumace et condamné à une peine d'emprisonnement, le cinéaste pourrait rester un fugitif, a précisé le procureur. Et s'il n'était condamné à aucune peine de prison supplémentaire, Polanski pourrait revenir librement aux Etats-Unis sans subir de conséquences, a ajouté David Walgren.

    Il a également observé qu'une reddition volontaire de Polanski, en personne, "préserverait la dignité du tribunal" et l'empêcherait de "bafouer les procédures du tribunal".

    Le cinéaste de 76 ans est assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, après avoir passé plus de deux mois en prison, dans l'attente d'une décision de la justice suisse sur la demande d'extradition des Etats-Unis.

    Le cinéaste avait plaidé coupable après les faits, puis s'était enfui en 1978 en apprenant que le juge -décédé depuis- avec lequel il avait négocié une remise de peine allait revenir sur sa décision pour le punir plus sévèrement.

    La prochaine audience est fixée au 22 janvier. AP

    Nouvel Obs.com - 16 janvier 2010

  • Initiation à l'homosexualité à l"école primaire!

    Appel à pétition des « 4Vérités Hebdo » contre une incitation à l’homosexualité à destination des enfants de 9 à 10 ans avec le soutien du ministère de l’Education nationale.

    http://www.les4verites.com/petition-lune.php

    Il arrive un moment où il faut dire stop. Stop à la stupidité, stop à la provocation, stop à l’immoralité. Une souscription légale vient d’être lancée par Sébastien Watel, réalisateur d’un film intitulé « Le baiser de la lune », qui serait diffusé dans les classes de CM1 et de CM2.

    Dans son appel à souscription, Watel lui-même explique :

    « Le baiser de la lune est un court métrage d’animation poétique (sic !) destiné à servir d’outil pédagogique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l’intention des enfants de CM1/CM2.
    « Le film d’animation le baiser de la lune dépeint, de façon poétique, différentes façons de s’aimer, dont celle de deux « poissons-garçons ».
    « A travers ce film, je souhaite apporter une meilleure représentation des relations amoureuses entre les personnes du même sexe.
    « Il s’agit de montrer que deux hommes ou deux femmes peuvent s’aimer, même si leurs amours paraissent différents ou impossibles.
    « Au-delà de la problématique homosexuelle, ce film est une lutte contre les discriminations, par un apprentissage du respect de l’autre et de sa différence. »

    Sur le site de cette œuvre à vocation prétendument éducative, on apprend encore que « Ce film raconte l’évolution du regard archaïque d’une grand-mère, sur les relations amoureuses. »

    « Prisonnière d’un château de conte de fée, une chatte, « la vieille Agathe », est persuadée que l’on ne peut s’aimer, que comme les princes et princesses. Mais cette vision étroite de l’amour est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune, amoureuse du soleil : deux amours impossibles, pour « la vieille Agathe ». Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne enfin, la possibilité d’une rencontre… »

    Lors de sa diffusion dans les classes, ce film sera accompagné d’un « livret pédagogique » (sic) destiné à « faire réfléchir les élèves sur les différentes relations amoureuses ».

    « Ce dvd-livret est à l’intention des enseignants ou intervenants souhaitant débattre avec leurs élèves, des différentes relations amoureuses suite au visionnage du film. », est-il précisé sur le site.
    « Une première partie sera destinée à analyser le film de façon ludique, afin de discuter des intentions de l’auteur et de la psychologie des personnages. »
    « Une seconde partie développera des exercices ludiques amenant les élèves à réfléchir sur les relations amoureuses : norme, stéréotypes, relations amoureuses entre personne du même sexe. »

    Il est permis de se demander en quoi consisteront ces « exercices ludiques ». On peut tout craindre !

    « Une troisième partie donnera des informations simples mais juste sur les relations amoureuses entre personne de même sexe. Ces informations sont destinées à répondre de manière appropriée, aux interrogations éventuelles des élèves. »
    Les « interrogations éventuelles » d’élèves de 9 et 10 ans !

    En consultant, toujours sur le site du film, les partenaires officiels du projet, on trouve, à côté du « magazine des gays et des lesbiennes », Têtu, du Centre Gays, Lesbiennes, Bi et Transsexuels (CGLBT) de Rennes, de SOS-Homophobie et de la Ligue de l’Enseignement d’Ille-et-Vilaine, une quantité d’institutions publiques, parmi lesquelles : le ministère de la Jeunesse et des Sports ; l’Education nationale (Inspection académique d’Ille-et-Vilaine) ; Le Centre National de la Cinématographie (CNC) ; le Conseil régional de Bretagne ; le Conseil général des Côtes d’Armor ; la Ville de Rennes ; TV Rennes…

    En voilà assez ! Ce sont nos enfants qu’il s’agit de défendre, c’est leur intégrité mentale qui est menacée par ce genre de projet, avec la complicité active de la puissance publique !

    Les parents français sont fondés à refuser que la propagande pernicieuse et l’idéologie du lobby homosexuel pénètrent dans les écoles et jusque dans les classes de leurs enfants.

    Ils sont fondés à se révolter dès lors que l’école publique est financée par leurs impôts.

    Ils sont fondés à se rebeller dès lors que l’Etat leur fait une obligation de scolariser leurs enfants pour les instruire, par pour les pervertir.

    On comprend qu’ils soient de plus en plus nombreux à choisir d’inscrire leurs enfants dans des écoles hors contrat, malgré les sacrifices financiers que cela représente.

    Nous appelons donc les parents français à dire leur révolte et leur refus en signant la pétition ci-jointe, qui sera adressée aux ministères des sports et de l’Education, au Conseil régional de Bretagne et au Conseil général des Côtes d’Armor. Il faut faire savoir aux responsables politiques complices de cette indignité que la révolte des Français aura très bientôt des répercussions certaines sur leur réélection.

    Signez la pétition :
    Halte aux incitations homosexuelles dans les écoles primaires !

    Novopress - 15 janvier 2010

  • Marche silencieuse à Perpignan

    1 500 personnes de l'université rendent hommage à Sylvie Brazès, la secrétaire morte égorgée.

    Le cortège part de l'université Via domitia en direction du Castillet. Une marche organisée à la mémoire de la secrétaire de l'unité de sociologie tuée à coups de couteaux par un étudiant malade mental.

    Plus de 1.500 personnes ont effectué une marche silencieuse vendredi matin à Perpignan en hommage à la secrétaire de l'université, poignardée à mort mercredi par un étudiant chinois pris d'une crise de folie. Les étudiants de l'université avaient lancé cet appel jeudi matin lors d'une assemblée générale.

    Plus de 1.500 personnes, selon la police et les organisateurs, se sont rassemblées vers dix heures devant le bâtiment de sociologie où travaillait Sylvie Brazès, 49 ans, et où elle a été tuée mercredi matin.

    Les participants ont déployé une banderole où était inscrit "Hommage à Sylvie, deuil et solidarité", et le cortège s'est rendu dans le plus grand silence jusqu'au centre ville où il s'est dispersé sans incident peu avant midi. Derrière les proches de la victime et le personnel du département de sociologie, étudiants et enseignants ont défilé dans la tristesse et la dignité, avec le président de l'université Jean Benkhelil.

    Après une minute de silence, un étudiant a remercié les participants de leur présence au nom de la famille de la victime, avant la dispersion.

    "Je suis touché que la communauté universitaire ait répondu présente, on ne peut pas faire mieux, nous sommes encore tous choqués", a déclaré Jean Benkhelil en marge du cortège.

    L'étudiant meurtrier, qui a également blessé trois autres personnes qui tentaient de s'interposer, a été interné, un médecin psychiatre ayant constaté une "abolition de son discernement" qui le rend irresponsable pénalement.

    Une information judiciaire a toutefois été ouverte jeudi soir pour "assassinat et tentative d'assassinat" afin de poursuivre les investigations, a-t-on appris de source judiciaire. L'étudiant chinois fera l'objet d'une nouvelle expertise psychiatrique.

    France 3 - info Languedoc-Roussillon - 15 janvier 2010

  • USA: exécution dans l'Oklahoma

    Julius Young, un homme noir de 60 ans, a été exécuté hier soir dans l'Oklahoma (sud) par injection mortelle, pour le meurtre en 1993 d'une jeune femme et son fils à coups de batte de base-ball, a-t-on appris aujourd'hui auprès des autorités pénitentiaires.

    Le décès a été prononcé à 18h27, six minutes après que les produits mortels ont commencé à se diffuser dans les veines du condamné, a précisé Jerry Massie, porte-parole des autorités pénitentiaires.

    Julius Young avait été condamné à mort en 1995 pour le double meurtre deux ans plus tôt de la fille et du petit fils, âgé de 6 ans, de son ancienne compagne à qui il reprochait de l'avoir quitté. Les deux cadavres avaient été découverts dans leur appartement de Tulsa (Oklahoma), morts sous les coups.

    Le Figaro - 15 janvier 2010

  • Haïti: 10.000 soldats US et un porte-avions

    Les Etats-Unis disposeront de 9 à 10.000 soldats à Haïti ou au large de ses côtes d'ici lundi, avec l'arrivée du porte-avions USS Vinson et d'autres bâtiments, a annoncé aujourd'hui le chef d'état-major interarmées, l'amiral Michael Mullen.

    Le Figaro - 15 janvier 2010

  • Marche silencieuse à la mémoire d'Hakim

    Hakim marche.jpg
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Plus de 3.000 personnes, selon la police, ont pris part vendredi à une silencieuse à la mémoire d'Hakim Maddi, le lycéen poignardé à mort le 8 janvier par un camarade à l'intérieur du lycée Darius-Milhaud.

    De très nombreux lycéens étaient présents, vêtus de T-shirts blancs ainsi que des parents d'élèves et des enseignants, tenant à la main des roses blanches et rouge.

     La famille, rentrée jeudi matin de Tunisie, où le corps du lycéen a été inhumé en début de semaine, était présente. 

    Le cortège est parti à 15 heures de l'angle de l'avenue Charles-Gide et de la rue Kennedy, d'où il a rejoint l'entrée du lycée. Un lâcher de ballons a été effectué, tandis qu'un arbre du souvenir devait être planté devant l'établissement.

    Hakim, 18 ans, a été tué de trois coups de couteau le 8 janvier dans un couloir du lycée Darius-Milhaud, pour un différend futile avec son agresseur, selon le procureur de la République de Créteil, Jean-Jacques Bosc.

    L'auteur présumé des coups de couteau, Islam Elkébir, un jeune homme de 18 ans «en rupture familiale» mais dépourvu d'antécédents judiciaires, a été mis en examen lundi et placé en détention provisoire.

    Le parisien - 15 janvier 2010

     

     

  • Débat Le Pen/Besson - Peillon se défile au dernier moment - Un Français pèse 1 gramme

    Vidéo http://www.wat.tv/video/selon-pen-fait-etre-francais-23kf1_1nft4_.html

    A peine son hôte arrivé sur le plateau d’A vous de juger, Arlette Chabot donne le ton. Ce jeudi soir, sur France 2, elle reçoit «un ministre très très contesté». Pas même un gloups d’Eric Besson, qui en a entendu d’autres sur son compte. Le premier débat programmé ce soir en avait, en revanche, hérissé plus d’un d’avance: il confrontait le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale à la vice-présidente du FN, Marine Le Pen.

    La SNJ-CGT de France Télévisions avait ainsi réclamé sa déprogrammation, et jugé «totalement inadmissible qu’un tel spectacle ait lieu sur les antennes du service». Selon le secrétaire général du SNJ-CGT de France Télévisions, Jean-François Téaldi, interrogé par Libération.fr, un débat entre «la représentante de l'extrême-droite et celui qui banalise ses idées ne peut que mal tourner».

    «Cet exercice d'abaissement national»

    Et en pleine émission, c’est le socialiste Vincent Peillon, annoncé pour participer à un second débat face à Besson, qui plante, avec fracas, via un communiqué, Arlette Chabot, dont il demande la démission. L’eurodéputé, voyant dans les modalités d'organisation du débat une «dérive» «indigne et inacceptable», déplore que la direction de la chaîne n'ait «pas trouvé mieux, en cette rentrée 2010, que de consacrer la seule émission politique de début de soirée à Eric Besson et de le faire dialoguer avec Marine Le Pen».

    «Pour habiller le tout, on m'a demandé, en tant que responsable socialiste, de venir cautionner cet exercice d'abaissement national en voulant bien jouer les idiots utiles en deuxième partie de soirée», se vexe Peillon, qui estime qu'«on s'est déjà copieusement servi» de sa présence annoncée pour refuser de déprogrammer la soirée. Pas question, poursuit l’eurodéputé, de se «prêter à une telle comédie et [de]servir ainsi de caution». Il conclut : «Que M. Besson, Mme Le Pen et Mme Chabot restent entre eux.»

    Forcée d’improviser, Chabot, mine de six pieds de long, encaisse ce «coup d’éclat regrettable», assurant avoir joué franc jeu avec son invité. A l’en croire, la journaliste s’est entretenue le matin avec Peillon pour convenir «du contenu même du débat»: «Il en connaissait parfaitement les conditions, qu’il a acceptées». Elle dément avoir voulu reléguer le socialiste en fin d’émission: «Cela permettait de conclure le débat avec lui.»

    «Pas de double portion de Mme Le Pen»

    Le ministre bronche à peine, espérant, courtois, que, malgré le déroulé de l’émission chamboulé, on ne va pas lui servir «double portion de Mme Le Pen». L’intéressée, montée entre-temps sur le ring, apprécie. Et enfile à son tour, ses gants de boxe. «On voit que le PS est en dessous de tout […]. Mais bon, vous êtes capable de faire le socialiste et le responsable UMP», balance-t-elle au transfuge.

    La frontiste embraye sur le débat sur l’identité nationale lancé, selon elle, «comme un thème de campagne», et ironise sur la version aseptisée des contributions postées sur le site du débat, qu’en donne le ministre. «En réalité, nous sommes bousculés par une immigration massive et l’intégration est un échec total. Vous ne voulez pas entendre cela dans le débat. Les Français souffrent.»

    Puis, querelle de chiffres sur l’entrée des immigrés clandestins. «Les petits maires vous lancent un cri d’alarme», agite-t-elle. Le Pen, on ne sait trop comment, a fait ses calculs: tous les trois ans, «c’est une population comme la ville de Lille qui entre dans notre pays.»

    «Vous n’apportez rien»

    Au tour de Besson de passer à l’offensive: «Vous avez dit à la France entière en roulant des tambours "je veux débattre, je veux débattre". Mais vous n’apportez rien.»

    Taclée, au passage, sur son manque d’assiduité au Parlement européen, Marine Le Pen enchaîne sur l’autre débat du moment, le voile intégral: «La burqa est la conséquence de réclamations communautaristes auxquelles le gouvernement refuse de s’opposer.» Veut-elle une loi? Trop tard, balaie-t-elle, estimant qu’il fallait réagir «le jour où la première burqa est arrivée en France». Elle réclame un référendum sur l’immigration et «la fin de la discrimination positive», «du racisme anti-français et anti-républicain».

    «Dinosaure de la vie politique»

    Le ministre, l'air faussement fasciné: «Vous êtes jeune, vous avez un physique avenant, mais vous représentez un monde qui a disparu, vous êtes un dinosaure de la vie politique, de la vieille politique qui veut dresser les uns contre les autres.»

    A la fin du débat, Marine Le Pen, qui avait préparé sa sortie, veut «terminer par une petite question sympathique»:«Combien pèse le fait d’être Français»? Euh… «Un gramme, fanfaronne-t-elle, le poids d’un bulletin de vote» qu’elle exhibe au nez du ministre. Allusion à sa récente position en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales. Arlette Chabot, les yeux aux ciel, s’agace de ses «dix secondes de propagande». La journaliste, elle, ressasse, le faux bond de Peillon qui ne perd rien pour attendre: «On s’en expliquera.»

    Libération.fr - 14.01.10

  • 6 Français morts - Port-au-Prince en plein chaos - Fermeture de l'aéroport

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    On l'a appris tard jeudi soir : le bilan des victimes françaises du séisme à Haïti s'est alourdi pour passer à 6 morts, selon le Quai d'Orsay. Auparavant, ce bilan provisoire, s'est longtemps limité à deux décès. Il s'agit de deux Français originaires du Cantal et présents en Haïti lors du séisme pour leur travail. Leur mort a été annoncée par leur entreprise.

    Par ailleurs, on reste dans l'incertitude pour beaucoup de ressortissants hexagonaux. Ils sont 1400 à vivre dans ce pays, dont 1200 à Port-au-Prince même. Environ 200 sont réfugiés à l'ambassade de France. On est sans nouvelle d'une cinquantaine d'entre eux. 91 ont été évacués jeudi vers Fort-de-France. Jeudi soir, quelque 200 ressortissants français de plus devaient être évacués de Port-au-Prince, a-t-on appris de source diplomatique dans la capitale haïtienne. Les Français devaient être évacués à bord d'un Airbus A310 vers une destination que cette source n'a pas souhaité préciser. 200 personnes seraient également ensevelies sous les décombres d'un grand hôtel, Le Montana, selon un ministre français. Du personnel consulaire français et des agents du ministère des Affaires étrangères venus de France vont seconder dans les prochains jours l'ambassadeur de France, qui a été très légèrement blessé dans le séisme.    

     L'aéroport de Port-au-Prince saturé

    Moins de 48 heures après le séisme qui a endeuillé Haïti, les secours s'organisent très difficilement. Avec l'arrivée des avions de l'aide humanitaire, l'aéroport de la capitale haïtienne, qui fonctionne sans tour de contrôle, détruite par le séisme, est débordé. Au point que le gouvernement haïtien a demandé aux Etats-Unis ainsi qu'à d'autres pays de ne plus autoriser pour le moment de vols vers Port-au-Prince. "Le gouvernement haïtien nous a dit ne plus accepter de vols pour le moment dans l'espace aérien haïtien car l'aéroport de Port-au-Prince est saturé", a indiqué la porte-parole de l'autorité américaine de l'aviation civile (FAA).

    Avant la fermeture de l'aéroport, les avions étrangers étaient arrivés petit à petit et tant bien que mal dans la capitale. A leur bord, des sauveteurs, des chiens, des vivres, de l'eau, du matériel, des médicaments et de quoi opérer. Les secouristes se sont rendus en priorité sur les sites où ils espérent retrouver des survivants. En raison des problèmes à celui de Port-au-Prince, la République dominicaine voisine accueille une partie de l'aide humanitaire sur son aéroport. Ce transit est censé être limité dans le temps. Beaucoup de réfugiés passent également la frontière pour bénéficier des soins médicaux.

     

     Chaos et pillage
     
    Pendant que l'aéroport est engorgé par l'afflux désordonné de l'aide et des secouristes, le coeur de Port-au-Prince offre des scènes de désolation. En l'absence des Casques bleus, occupés à fouiller les ruines, et eux-mêmes touchés comme jamais auparavant, les rues de la capitale surpeuplée étaient le théâtre de pillages et de tirs. "Nous entendons de nombreux coups de feu sans pouvoir préciser d'où ils viennent. Les pillages ont commencé dans les supermarchés qui se sont écroulés partiellement", a raconté un porte-parole de l'ONG brésilienne "Viva Rio".

    Dans l'espoir de stabiliser la situation, les Etats-Unis ont envoyé de nouveaux renforts militaires, en plus de ceux arrivés mercredi qui ont sécurisé l'aéroport. Le Pentagone a ordonné l'envoi en début de journée de la 82e brigade de l'armée de Terre, soit 3.500 hommes, dont une centaine doivent arriver sous peu, tandis que 2.000 Marines se préparent à partir sur un navire amphibie.

       Entre 45.000 et 100.000 morts : le bilan incertain

    La secousse a fait un nombre incalculable de victimes dans les bidonvilles entourant la capitale de 2 millions d'habitants. La violence de la secousse, d'une magnitude 7, la plus forte dans ce pays depuis plus de deux siècles, fait craindre un bilan effroyable : le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, a dit redouter qu'il ne soit "bien au dessus des 100.000" décès. Le président René Préval avait parlé auparavant de plusieurs milliers de morts. "Le Parlement s'est effondré (...). Des hôpitaux se sont effondrés. Certaines écoles sont remplies de cadavres", a-t-il décrit, appelant la communauté internationale à l'aide. Dernière estimation fournie jeudi après-midi par la Croix rouge haïtienne : entre 45.000 et 50.000 morts, ainsi que trois millions de blessés ou de sans-abri. Jeudi soir, le président haïtien a annoncé qu'au moins 7000 corps avaient déjà été ensevelis.

       Les dirigeants internationaux au chevet du pays
     
    Après une réunion à l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est exprimé mercredi en fin d'après-midi pour la première fois. Il a annoncé un renforcement du dispositif d'urgence français, via notamment l'envoi deux navires militaires, dont l'un sera doté d'équipements chirurgicaux. Le chef de l'Etat souhaite également l'organisation d'une conférence internationale sur la reconstruction. Il se rendra sur place dans les semaines qui viennent.
     
    De son côté, Barack Obama a chiffré l'aide américaine, qui a été renforcée ce jeudi avec notamment l'envoi de 3.500 parachutistes pour assurer la sécurité : elle se montera à 100 millions de dollars (65 millions d'euros). Le président américain a également demandé à son prédécesseur, George W. Bush, de participer aux opérations de secours aux côtés de Bill Clinton, également mis à contribution. Le Fonds monétaire international a également annoncé une aide de 100 millions de dollars.

     L'Onu lourdement frappée

    La catastrophe a durement frappé la tête de l'Etat haïtien : des ministres sont portés disparus et le président du Parlement, Kelly Bastien, se trouverait dans les décombres de l'assemblée, selon Jocelerme Privert, un ancien ministre. Les organisations internationales présentes à Port-au-Prince ont elles aussi payé un lourd tribut. Le Tunisien Hedi Annabi aurait été tué dans l'effondrement du siège de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti. Un fait non confirmé par Ban Ki-moon. Ce dernier a toutefois annoncé jeudi la mort de 36 membres de l'organisation. 150 personnes sont par ailleurs portées disparues.

      La diaspora haïtienne à la rescousse
    A l'étranger, la solidarité s'organise. Par exemple aux Etats-Unis, où la diaspora haïtienne est nombreuse. De nombreux sportifs de haut niveau y sont d'origine haïtienne : ils cherchent des nouvelles de leurs proches, se mobilisent, parfois avec le soutien de leurs équipes.

        Internet, réseau solidaire
    Les lignes téléphoniques n'ayant souvent pas résisté au séisme, c'est par le biais de la Toile, plus robuste en cas de catastrophe, que sont arrivés les témoignages et que se sont développés les premiers appels aux dons : le principe même du web, qui avait d'ailleurs donné lieu à des recherches de la Rand Corporation pour l'armée américaine sur une forme de communication en "toile d'araignée" capable de contourner les coupures ponctuelles de réseau pour conserver les communications en cas de guerre, peut expliquer en partie ce phénomène.  Surtout, alors que les communications terrestres ont été ravagées, une liaison sous-marine par fibre optique avec le continent américain est restée opérationnelle. Voilà pourquoi c'est par Facebook et Twitter que les premières photos ont pu sortir d'Haïti - et c'est aussi sur Twitter que Wyclef Jean a lancé son appel. La police fédérale américaine a cependant mis en garde contre les arnaques sur internet, conseillant aux Américains de "redoubler de vigilance" sur les appels aux dons.

    TF1 News - 14.01.10 

  • Un jeune tabassé à mort par une bande dans le Val-d'Oise

    Un jeune de dix-huit ans est des suites d'une agression d'une violence inouïe mercredi soir à Sannois (Val-d'Oise). Poursuivi par un groupe de 4 ou 5 personnes cagoulées, armées de clubs de golf, de bâton et d'arme blanche, il s'est réfugié dans un garage que le gérant s'apprêtait à fermer, vers 21 heures.

    La victime n'a pas réussi à échapper à ses agresseurs qui l'ont rouée de coup, ne lui laissant aucune chance.

    Ils sont repartis en abandonnant ce jeune qui devait décéder des suites de ses blessures, à son arrivée au centre hospitalier d'Argenteuil. La victime était originaire de Fosses (Val-d'Oise). Les policiers de la brigade criminelle de la DRPJ Versailles ont été saisis hier matin de l'.

    Le parisien - 14.01.10

  • Haïti: 200 Français évacués jeudi soir

    Quelque 200 ressortissants français devaient être évacués jeudi soir de Port-au-Prince, 48 heures après le tremblement de terre de mardi. Les Français devaient être évacués à bord d'un A310 vers une destination que cette source n'a pas souhaité préciser.

    La de deux Français dans le séisme qui a ravagé Haïti, a été confirmée par ajoutant que «plusieurs» autres étaient «encore portés disparus, prisonniers des décombres».

      «A l'heure où je vous parle, nous avons confirmation de la mort de deux de nos compatriotes», a déclaré le chef de l'Etat depuis l'Elysée, après une réunion consacrée à la catastrophe.

    «Plusieurs dizaines des 1.200 Français de Port-au-Prince sont rassemblés sur le site de l'ambassade et la résidence de France. Malheureusement, plusieurs de nos compatriotes sont encore portés disparus, prisonniers des décombres d'édifices qui se sont effondrés», a ajouté le président.

    Les deux premiers morts français 

    L'annonce avait été faite à la mi-journée par la direction d'une entreprise du Cantal spécialisée dans la conception de ponts : «un ingénieur et un cadre commercial âgés de 50 et 46 ans, tous deux employés dans la société Matière à Arpajon-sur-Cère (Cantal), sont décédés dans le séisme», avait annoncé le directeur administratif de l'entreprise qui emploie 250 personnes. «Leurs corps ont été identifiés sur place», avait-il précisé. 

    Il s'agit des deux premières victimes françaises formellement identifiées alors que plus d'un millier de Français se trouvaient à Port-au-Prince.

    Une soixantaine de Français sont toujours «activement» recherchés jeudi et quelque 300 autres sont rassemblés, notamment à la résidence de l'ambassadeur à Port-au-Prince, selon le Quai d'Orsay.

    «S'agissant de la communauté française, 300 personnes environ sur les 1.200 Français de Port-au-Prince se sont rassemblées à l'ambassade de France et à la résidence, fortement endommagées par la secousse, et au lycée français, intact», selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.

    91 Français rapatriés en Martinique

    Dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait indiqué que 91 Français blessés ou choqués dans le séisme avaient été évacués vers la Martinique pour y être soignés. «A Haïti, les hôpitaux fonctionnent mal, ils ont été très endommagés», explique-t-il. A l'aéroport de Fort-de-France, un journaliste a constaté leur arrivée. La plupart étaient sur pied mais semblaient en état de choc à leur descente d'avion. Sept d'entre eux sont grièvement blessés, selon Bernard Kouchner.

    Les blessés ont été repartis sur les différentes structures hospitalières de Fort de France en Martinique. Vers 10 heures (heure locale) jeudi, l'ensemble du personnel de l'hôpital du Lamentin était sur le pont. «Ici, c'est le branle-bas de combat» témoigne une employée de l'hôpital. «On cherche des lits disponibles pour accueillir les blessés et il n'y en a pas assez», explique-t-elle au parisien.fr. «Entre les médecins qui se préparent à partir en Haïti et ceux qui cherchent à caser les malades, tout le monde est plus qu'occupé.»

    Le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, doit partir jeudi soir pour Haïti pour manifester sa solidarité avec les victimes et évaluer les besoins d'aide. Le Quai d'Orsay a mis en service jeudi un deuxième numéro de téléphone d'urgence à la disposition des familles de personnes résidant en Haïti, qui veulent avoir des nouvelles des leurs après le très violent tremblement de terre de mardi. 

    Ce numéro est le 0810.006.330.

    Un premier numéro avait été créé mercredi: 01.45.50.34.60.

    Le Parisien - 14.01.10

  • Le couple Clinton s'intéresse beaucoup à Haïti

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    Alors qu'Hillary Clinton a interrompu sa tournée dans le Pacifique pour coordonner l'aide américaine, son mari, Bill, envoyé spécial de l'ONU, s'attelle à lever des fonds.

    Jamais le couple n'était apparu aussi mobilisé pour une même cause. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et son époux, l'ancien président Bill, travaillent de concert pour venir en aide à la population haïtienne depuis le tremblement de terre meurtrier qui a secoué l'île mardi soir.

    Ainsi, événement rare et significatif, qui témoigne de l'importance accordée par les Etats-Unis à cette catastrophe, Hillary Clinton a écourté sa tournée dans le Pacifique et est rentrée jeudi à Washington, afin de coordonner au mieux l'aide américaine. Mercredi, déjà, elle avait passé de longues heures au siège du commandement militaire américain du Pacifique, où elle s'était notamment entretenue par téléphone au sujet d'Haïti avec ses homologues français Bernard Kouchner et brésilien Carlos Amorim.

     

    Des dons pour la fondation Clinton

     

    Bill Clinton, de son côté, qui avait été désigné le 19 mai dernier envoyé spécial pour Haïti à l'ONU par le secrétaire général Ban Ki-moon «pour aider à galvaniser les efforts de reconstruction sociale et économique», multiplie les appels aux contributions financières. Mercredi, l'ancien président américain a ainsi expliqué à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies à New York que «même un ou deux dollars» pouvait aider dans la prise en charge de la population de l'île.

    Si l'ONU n'a pas encore formellement lancé d'appels aux dons, Bill Clinton, lui, n'a pas souhaité attendre, quitte à mettre en avant sa fondation, lancé en 1997 pour mener des campagnes de lutte contre la maladie, la pauvreté et le changement climatique. «Nous avons besoin d'eau de nourriture, d'abris et de premiers secours», a-t-il indiqué, insistant bien sur le caractère d'urgence de la situation. «Vous avez un site, www.clintonfoundation.org/haitiearthquake, qui vous permet d'envoyer rapidement de l'argent». Un appel qui a trouvé écho auprès de nombreuses personnalités, comme le cycliste américain Lance Armstrong qui a promis jeudi de verser 250.000 dollars à la Fondation Clinton.

     

    «Ce n'est pas un combat perdu»

     

    Mais Bill Clinton n'a pas souhaité limiter son rôle aux dons, quitte à empiéter sur les plates-bandes de son épouse Hillary. L'actuel émissaire de l'ONU en Haïti a ainsi insisté sur CNN sur les difficultés d'acheminement rencontrées par les secours à travers les axes routiers, endommagés par le séisme. «Nous avons besoin de davantage d'hélicoptères», a-t-il expliqué, soulignant que la Minustah [la mission onusienne sur place, ndlr] n'en possède que sept. «Nous pouvons les utiliser là où les routes sont infranchissables», a-t-il observé. Une demande qui a été aussitôt satisfaite par les Etats-Unis, qui a envoyé mercredi soir un porte-avions avec à son bord plusieurs hélicoptères.

    Bill Clinton a par ailleurs appelé les dirigeants mondiaux à «ne pas baisser les bras» avec Haïti. «Ce n'est pas un combat perdu: nous pouvons surmonter ça et il est aujourd'hui plus important que jamais de répondre à l'aspiration du peuple et du gouvernement haïtiens de devenir nos partenaires et de mettre fin à deux siècles de malheur», a-t-il plaidé.

    Le Figaro - 14.01.10

  • C'est un mensonge: l'IP de "catherine" n'a pas été bannie du blog

    Je n'ai pas banni "Catherine" du blog.

    Je ne comprends pas cette "accusation" déplaisante et mensongère, sans aucun fondement. 

     Pourquoi aurais-je banni son IP alors que j'apprécie vivement ses commentaires? Je n'ai aucune raison de le faire.

    Il ne peut s'agir que d'une erreur infornatique de la plateforme Hautetfort. Elle n'est pas de mon fait.

    Je prie "Catherine" de bien vouloir m'excuser si cette erreur a été commise, bien qu'encore une fois je n'en sois pas responsable.

    Gaëlle Mann

  • L'aide à Haïti: Fillon confie une mission à Arno Klarsfeld

    François Fillon a confié aujourd'hui à Arno Klarsfeld, avocat de profession, qui est un de ses conseillers à Matignon depuis 2007, "une mission d'information et de proposition relative à l'aide française pour reconstruire" Haïti, après le puissant séisme survenu dans ce pays mardi.

    Il s'agira notamment, précise la lettre de mission signée du Premier ministre, "d'identifier les problèmes prioritaires à résoudre et d'élaborer un état des lieux de la situation après une telle tragédie".

    Arno Klarsfeld, qui s'était déjà vu confier une mission en Haïti en 2008 par M. Fillon et s'est rendu deux fois dans ce pays, devra travailler en coordination étroite avec l'ambassade de France à Port-au-Prince, est-il indiqué.

    Il devra "recenser les secteurs à privilégier pour l'aide française, faire en sorte que cette aide puisse avoir un impact rapide et direct sur les conditions de vie de la population, examiner les moyens d'assurer une bonne coordination de notre aide à la reconstruction avec celle des autres bailleurs de fonds, en particulier l'Union européenne".

    La lettre souligne aussi qu'à l'issue de la mission (dont la durée n'est pas précisée), un rapport contenant des recommandations devra être remis au Premier ministre.

    Le Figaro - 14.01.10