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  • 124 clandestins découverts sur une plage corse

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    Quelques 124 clandestins, affirmant être originaires de Syrie, d'Irak ou de Tunisie, ont été découverts vendredi matin sur la plage de Paragano. Ces réfugiés, qui auraient été débarqués par des passeurs, ont été transférés dans un gymnase de Bonifacio.

    Ce sont les habitants de Paragano, près de Bonifacio, qui les ont découverts sur la plage, vendredi matin. Une centaine de migrants sont arrivés, sans être remarqués, sur la rive d'une réserve naturelle située à l'extrême sud de la Corse, non loin de la Sardaigne. Le groupe comprend 124 migrants : 57 hommes, 29 femmes dont cinq enceintes, 29 enfants et neuf nourrissons.

    Selon le maire de Bonifacio interrogé par RTL, ils étaient calmes, mais «réservés et fatigués». Les autorités leur ont distribué nourriture et eau. Les réfugiés ont commencé à être transférés dans un gymnase à Bonifacio. Services de secours, associations et médecins étaient sur place et des traducteurs ont également été dépêchés. Leur état de santé ne semble présenter aucun risque.

     

    Eric Besson veut un sommet de crise

     

    Sans papiers, leur nationalité n'a pas pu être établie avec certitude mais ces réfugiés, qui ont emporté avec eux peu de bagages, se présentent comme des kurdes venant de Syrie, d'Irak ou comme des Tunisiens. Aucun ne parle le français et seulement une poignée maîtrise un peu l'anglais. L'une des réfugiés a indiqué à la Croix-Rouge que le groupe avait embarqué en Tunisie. Le ministre de l'Immigration Eric Besson a affirmé que la situation de chacun des migrants serait examinée «au cas par cas». Eric Besson va aussi proposer à la présidence espagnole de l'Union européenne d'organiser un sommet de crise sur l'immigration clandestine.

    Les ministères de l'Intérieur et de l'Immigration ont dépêché dix fonctionnaires spécialisés de l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest) en Corse, pour auditionner les clandestins. Ces agents, accompagnés, de leurs interprètes, assisteront les agents de la Police aux frontières (PAF) et les gendarmes locaux dans leur enquête pour retrouver le réseau de passeurs qui a convoyé ces familles jusque sur le littoral français.

    Les circonstances et la date de leur arrivée demeurent floues. Le groupe «aurait été débarqué par des passeurs, sans doute jeudi soir mais peut-être depuis plus longtemps», a indiqué la préfecture de Corse. Pour celle-ci, l'isolement de la plage expliquerait que les clandestins n'aient été découverts que vendredi matin. Des traces de campement ont été découvertes sur la plage : restes de nourriture, feu de camp, sacs en plastique.Un bateau susceptible de les avoir débarqués a été identifié. Naviguant dans les eaux internationales, il doit être contrôlé par les douanes italiennes vendredi après-midi. Le parquet d'Ajaccio a ouvert une information judiciaire pour «aide à l'entrée et au séjour d'étrangers en situation irrégulière en bande organisée».

    Le Figaro - 22.01.10

  • Egypte ancienne: le Scribe accroupi

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    Le « Scribe accroupi ».
     Calcaire peint, yeux en cuivre incrusté de cristal de roche, IVe ou Ve dynastie d'Égypte, 2600-2350 av. J.-C. Provenance : Saqqarah.
    Musée du Louvre
    Une civilisation blanche!

  • 33 petits orphelins haïtiens arrivent ce soir à Roissy

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    Orphelinat à Haïti
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    Ils devraient arriver ce soir à 20 heures à l'aéroport de Roissy, après une escale en Martinique. Trente-trois petits orphelins haïtiens, en attente d'adoption, âgés de 1 à 6 ans, sont partis jeudi soir de Port-au-Prince dans un qui va les amener vers leurs familles adoptives. L’information a été confirmée jeudi soir par l'ambassadeur de en Haïti, Didier Le Bret, en direct dans le magazine Envoyé spécial sur 2.

    «A 18 heures, heure d'Haïti, c'est à dire minuit, heure de Paris, je vais me rendre au lycée français Alexandre Dumas pour retrouver 33 enfants qui ont été adoptés (...). Je vais les mettre dans un bus avec du personnel médical et je vais les emmener à l'aéroport. Ils décolleront à 22H00, heure d'Haïti», a déclaré l'ambassadeur lors de l'émission.

    Ces enfants possédaient tous des dossiers complets avant le séisme et étaient juste en attente d'un visa. Rien ne s'opposait donc à leur départ. Depuis le séisme, les parents adoptifs dans le désarroi, ont lancé des appels pour que les enfants arrivent en France au plus vite. Dès mercredi, Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, annonçait qu'un premier avion arriverait avec des enfants avant la fin de la semaine.

    Une cinquantaine d'autres enfants pourraient partir bientôt

    Le même jour, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, interpellé par les familles adoptives pour accélérer les procédures, avait insisté pour expliquer que rien ne pouvait se faire dans la précipitation, afin de ne pas risquer  d'accusation d'enlèvement. Seuls les enfants dont les dossiers d'adoption étaient parfaitement bouclés pouvaient partir. L'Unicef avait d'ailleurs lancé un appel en ce sens, demandant notamment que les nouvelle adoptions internationales soient gelées, le but étant déjà après le séisme de faire toutes les recherches possibles pour tenter de réunir les familles.

    Le Parisien - 22.01.10

    Après ce premier départ, l'ambassadeur Didier Le Bret a évoqué, «à très court terme», celui d'une «petite cinquantaine d'enfants dont les procédures d'adoption étaient quasiment achevées».«Ca va être la deuxième vague de départs» et «il faut l'organiser dans des conditions de sécurité, il faut un minimum de personnel accompagnant», a-t-il dit.

    Les services français de l'adoption ont déjà connaissance de 394 enfants haïtiens, dont les dossiers ont fait l'objet d'un «jugement» de la justice haïtienne, et qui devraient donc être transférés de manière échelonnée et ordonnée en France, avait annoncé jeudi le Quai d'Orsay.

  • Le Sénégal veut accueillir des Haïtiens

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    Une rue presque déserte au Sénégal
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    Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré dimanche vouloir favoriser le «retour» des Haïtiens en Afrique, en offrant une terre à ces descendants d'esclaves, après le séisme meurtrier qui a frappé mardi l'île caraïbe, dans un entretien à la radio France Info.

    «La récurrence des calamités qui tombent sur Haïti m'amène à proposer une solution radicale: créer en Afrique, quelque part, avec des Africains bien entendu, avec l'Union africaine, un espace, à déterminer avec des Haïtiens, pour y créer les conditions de retour des Haïtiens», a dit le président sénégalais.

    Estimant que ce «retour» pourrait se faire «en une seule fois» ou en plusieurs voyages s'il concernait plusieurs pays, il a jugé important de «donner cette opportunité» aux Haïtiens.

    «Ils n'ont pas choisi d'aller dans cette île et ce ne serait pas la première fois que des anciens esclaves ou leurs descendants soient ramenés en Afrique. C'est le cas du Liberia, où ils ont dû s'intégrer à la population locale pour former aujourd'hui la nation libérienne», a affirmé M. Wade.

     

    «Notre devoir, c'est de leur reconnaître le droit de revenir sur la terre de leurs ancêtres», a-t-il insisté.

    «Alors maintenant, le problème est de savoir comment et qui va supporter tous ces frais», a-t-il poursuivi, rappelant la responsabilité historique des pays européens dans la déportation d'Africains réduits en esclavage aux Amériques, tout en se disant opposé au principe de la réparation, car «l'eslcavage est irréparable».

    Selon le porte-parole du président sénégalais, Mamadou Bamba Ndiaye, également interrogé par la radio, le Sénégal est prêt à offrir des terres aux candidats haïtiens: «Si ce ne sont que quelques personnes, nous leur offrirons un toit et un bout de terre. S'ils viennent en masse, nous leur donnerons une région».

    Cyberpresse CA - 17.01.10

  • La burqa s'invite aux voeux de Sarkozy

    Les responsables religieux ont présenté aujourd'hui leurs voeux au président de la République à l'Elysée et parlé du voile intégral, le représentant de l'islam Mohammed Moussaoui redisant son opposition à une loi d'interdiction.

    En sortant de cette rencontre qui a duré plus d'une heure, le président du CFCM (Conseil français du culte musulman) s'est dit "réservé sur une loi générale qui interdirait le voile intégral sur la voie publique" mais a déclaré attendre les préconisations de la mission parlementaire.

    Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France (CERF) et archevêque de Paris, a d'abord dit que comme responsable catholique, il n'avait pas à se prononcer sur le sujet du voile. Mais, "en tant que citoyen", il s'est déclaré "réticent à l'idée que les pouvoirs publics s'occupent de la façon dont on s'habille, ou alors ils doivent s'occuper aussi de la façon dont on se déshabille". S'ils s'occupent du voile intégral, "que disent-ils des publicités de femmes nues sur les 4x4?", s'est-il interrogé.

    "Différencier l'Islam et les extrémistes" (Mgr Vingt-Trois)

    Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, questionné lui aussi au sujet du voile a répondu qu'"il ne lui appartient pas de prendre position sur cette question qui concerne les musulmans" de même qu'il ne comprendrait pas qu'un imam prenne position sur des questions rabbiniques. Selon lui, le port du voile traduit "une peur devant ce qui apparaît comme une trop grande libéralisation des moeurs".

    Par ailleurs, le cardinal Vingt-Trois a dit avoir exprimé sa préoccupation sur le sort des chrétiens au Proche-Orient. Le Grand Rabbin Bernheim a exprimé "le souhait de la communauté de participer au débat sur l'identité (...) de participer à une meilleure compréhension de l'identité française". Il a également exprimé son souci du dialogue entre les communautés juive et musulmane, de "faire la différence entre l'islam dans son ensemble et les extrémistes".

    Le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, le métropolite orthodoxe grec Emmanuel et le président de l'Union des bouddhistes de France Olivier Wang-Genh, également reçus à l'Elysée, n'ont pas fait de commentaire à l'issue de la rencontre.

    Le Figaro - 21.01.10

  • Le camp oublié de Zgoda

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    Entrée principale du camp de Zgoda
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    Le camp de Zgoda était un camp de concentration administré par les autorités communistes polonaises.

    Il était à l'origine une section du camp d'Auschwitz, basé à Świętochłowice, ouvert en 1943. Son nom allemand était KZ Eintrachthütte.

    En février 1945, après avoir été libéré par l'Armée rouge, le camp et ses infrastructures ont servi pour interner officiellement des prisonniers de la Wehrmacht, mais en réalité une forte proportion de civils allemands (y compris femmes et enfants) et de Polonais. Selon l'Institut de la mémoire nationale, entre 6 000 et 10 000 personnes y furent détenues jusqu'à sa fermeture en novembre 1945, systématiquement torturées, parfois par Salomon Morel lui-même). Les mêmes sources évaluent à 1 855 le nombre de morts tués personnellement par ce dernier et par sa maîtresse. Cependant, de nombreux témoignage font état de près de 100.000 déportés ayant transité dans ce camp de la mort pour un bilan total inchiffrable mais oscillant entre 20.000 et 40.000 morts.

    Il était administré par le Służba Bezpieczeństwa. Le directeur du camp, Salomon Morel, a fui à Tel Aviv à la chute du communisme. Les autorités polonaises ont depuis demandé son extradition, pour l'inculper pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, jusqu'à sa mort le 14 février 2007.

    Wikipédia

  • Voyage de classe

    Il n’est pas toujours très amusant d’être lycéen. Surtout quand on vous impose un voyage scolaire, à la mauvaise saison, en Pologne… et de surcroît, non pas pour découvrir les trésors culturels de ce pays, mais pour visiter le camp d’Auschwitz dans le cadre d’un « projet pédagogique sur l’Antisémitisme et la Mémoire ».

    Un tel voyage a été vécu par une classe de première du lycée Jean Jaurès de Montreuil. Il faisait froid, il y avait de la neige, les exposés des guides étaient répétitifs et lassants… Quelques élèves, qui se demandaient bien ce qu’ils faisaient là, se sont dissipés. Un a lancé un trait d’esprit pour faire s’esclaffer ses camarades, d’autres se sont lancés des boules de neiges, d’autres encore ont chahuté et fait des grimaces. En temps normal, il n’y aurait pas eu là de quoi fouetter un chat.

    Mais tout cela s’est passé à Auschwitz, la « vanne » ne pouvait donc être – de la part d’un adolescent de 17 ans… – qu’un « propos antisémite » justifiant un passage en conseil de classe et une exclusion définitive de l’établissement. Le chahut et les « attitudes désinvoltes » (selon les termes mêmes des enseignants) ont été, quant à eux, qualifiés de profanation d’un « lieu de mémoire hautement symbolique et témoin de la tragédie des Juifs d’Europe » et eux aussi sanctionnés.

    Il semble, de surcroît, que ce ne soit que le début des sanctions, et le volet scolaires de celles-ci risque bien, demain, d’être suivi d’un volet judiciaire.

    En effet, le grand humaniste et pédagogue, Sammy Ghozlan, qui préside le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme a déclaré dans un communiqué largement diffusé : « Nous demandons au Procureur de la République d’engager des poursuites pénales à l’encontre de ces mineurs et de leurs parents civilement responsables. Nous demandons qu’il soit procédé à des vérifications salutaires, du contexte culturel dans lequel ces adolescents vivent afin d’identifier et de combattre tout ce qui véhicule et influe leurs préjugés. » Il y aura donc la sanction scolaire, la sanction pénale et financière, puis l’inquisition à domicile…

    Tout cela rappelons le, non pas pour de dangereux criminels, mais pour des jeunes adolescents « gonflés » par une activité obligée.

    Accessoirement, il n’est pas inutile de savoir que celle-ci était financée avec les impôts des habitants d’Ile-de-France, comme si il n’y avait rien de mieux à faire avec ceux-ci.

    Mais admettons qu’il soit judicieux de gaspiller dans de tels voyages l’argent que nous avons tant de mal à gagner et que ceux-ci aient un intérêts historique pour les lycéens. Alors, allons jusqu’au bout du raisonnement et montrons leur tous les camps. En Pologne, on pourrait par exemple faire d’une pierre deux coups et visiter, parmi d’autres, sis dans la même région, le camp de Zgoda.

    Il fonctionna à partir de 1945 et les éditions Akribea viennent de lui consacrer un livre (1), œuvre de Sepp Jendryschik. Les prisonniers y étaient des membres de la minorité allemande de Silésie, des Polonais anticommunistes et des Tziganes et leurs tortionnaires, dirigés par un coreligionnaire de Sammy Ghozlan du nom de Salomon Morel, leur firent subir de telles tortures et mauvais traitements que plusieurs milliers décédérent en quelques mois.

    On n’a quasiment jamais parlé de cela en France, mais CBS consacra à Zgoda un dossier en 1993 et un journaliste américain – d’origine juive polonaise précisons le – fit un certain nombre de recherches qui lui permirent d’écrire un livre : The Wrath of Salomon. Tant et si bien qu’un scandale éclata et que le tortionnaire Salomon Morel fut, bien tardivement, poursuivi par la justice polonaise. Il lui échappa en émigrant … en Israël !

    Mais, j’ai un affreux doute dans mon esprit, il se pourrait bien que tous les morts ne soient pas égaux et que les Allemands, les Polonais et les Tziganes de Zgoda, tout aussi innocents que les juifs d’Auschwitz, ne méritent ni voyage scolaire ni devoir de mémoire.

    Pourquoi ? Prudemment je laisserai à mes lecteurs le soin de répondre…

    Christian Bouchet

    1 – Disponible à librad.com ou dans les bonnes librairies.

    Altermédia Info - 17 janvier 2010

  • Henri Proglio renonce à son salaire chez VEOLIA

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    Le montant de la double rémunération annuelle d'Henri Proglio, révélé par lepoint.fr mardi matin , avait suscité une vaste polémique. Face aux protestations, le pdg d'EDF a finalement reculé. "J'ai décidé de renoncer à toute rémunération en tant que président non exécutif de Veolia", a annoncé jeudi Henri Proglio dans une déclaration écrite transmise par EDF. Le patron assure faire "ce choix sans état d'âme". Le journal Le Monde affirme que cette décision a été prise "à la demande du président de la République" française. L'Élysée s'est pour l'heure refusé à tout commentaire.

    Henri Proglio, nommé patron d'EDF le 25 novembre 2009 tout en restant président du conseil d'administration de Veolia, devait toucher un revenu annuel de 2,05 millions d'euros (450.000 euros de Veolia, 1,6 million d'euros d'EDF). Cette rémunération s'apparentait à un camouflet pour Christine Lagarde. Le 5 novembre dernier, la ministre de l'Économie avait en effet assuré aux sénateurs que le nouveau patron d'EDF ne cumulerait pas les rémunérations et qu'il ne percevrait que celle de l'entreprise publique. Interrogée à nouveau le 20 novembre sur RTL, elle avait campé sur ses positions, réaffirmant son refus que Proglio cumule deux rémunérations.

    Soutien du gouvernement

    Depuis plusieurs semaines, Proglio demandait deux millions d'euros annuels "tout compris", en additionnant à la fois son salaire chez EDF et sa rémunération chez Veolia. Pourquoi un tel chiffre ? Tout simplement parce que le patron d'EDF souhaitait être rémunéré à la hauteur de son ancien salaire de pdg de Veolia, soit deux millions d'euros. Dans son bras de fer avec Bercy, Henri Proglio avait reçu le soutien de François Fillon et de Christian Estrosi, le ministre de l'Industrie. "Il faut faire preuve d'un peu de courage si nous voulons avoir les meilleurs capitaines d'industrie pour diriger nos plus grandes entreprises", avait-il affirmé le 24 novembre dernier.

    Un soutien gouvernemental à nouveau exprimé ce jeudi, plus tôt dans la journée, par la voix de Christian Estrosi, d'abord. Le ministre de l'Industrie a assuré jeudi matin que sa collègue de l'Économie Christine Lagarde avait "changé d'avis" au sujet de la rémunération de Proglio. Même avis pour Anne-Marie Idrac. "Est-ce que ce monsieur n'a pas le droit d'être payé autant qu'avant alors qu'il fait un job encore plus difficile que celui qu'il avait avant ?", a déclaré la secrétaire d'État au Commerce extérieur. "C'est une chance dans une entreprise publique d'avoir un patron comme Henri Proglio", avait-elle réagi, lançant : "Deuxièmement, franchement, lequel d'entre nous aurait envie de voir baisser sa rémunération totale quand il change de boulot ? Personne !" Enfin, Henri Proglio, oui.
    Le Point - 21.01.10

  • Vivante après huit jours sous les décombres

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    Mendji Bahina Sanon

    L'espoir de retrouver des survivants sous les décombres à Port-au-Prince s'amenuise, plus d'une semaine jours après un séisme historique qui continue de mobiliser les sauveteurs sur place et la communauté internationale. Mais les équipes de secours continuent les recherches et parfois, il y a des miracles. Après avoir passé huit jours sous les décombres, une fillette âgée de 11 ans a été retrouvée vivante par des voisins mercredi et hospitalisée dans une structure française. "C'est vraiment une miraculée, elle revient doucement à la vie, elle est bénie des dieux" a témoigné Dominique Jean, un chirurgien de l'ONG Virade de l'espoir qui gère un hôpital de campagne avec l'ONG médicale Alima. "Son rein fonctionne, on va l'hydrater doucement, avec de l'eau salée et puis progressivement avec de la nourriture plus riche".  

    Allongée dans un couloir de la clinique Lambert, la fillette, nommée Mendji Bahina Sanon, est très amaigrie et fait des cauchemars. "Maman pas dans le trou, me laisse pas maman", gémit-elle. Au pied du lit, sa mère tente de l'apaiser et lance : "il faut faire confiance à Jésus".

    Le symbole d'une victoire contre la mort

    Le jour du séisme, le mardi 12 janvier, elle revient de son travail de femme de ménage à l'ONU lorsque le tremblement de terre se produit. "J'avais laissé mes cinq enfants à la maison, j'ai été prise de panique, l'immeuble de deux étages était effondré, j'ai pensé qu'ils étaient tous morts", explique cette femme. "Ma fille de 21 ans m'est apparue la première, m'est tombée dans les bras, et puis avec les voisins, on a dégagé deux autres enfants blessés aux pieds. On a retrouvé le corps sans vie de mon fils de cinq ans le lendemain", raconte-t-elle. Avec les voisins, les recherches pour retrouver sa dernière fille disparue ont duré deux jours sans résultat.

    Jusqu'à ce mercredi matin, où la maman est alertée par un voisin qui crie : "J'ai entendu ta fille, elle appelle". "Je n'y croyais pas mais j'ai foncé, les voisins ont creusé, elle était vivante, ils l'ont dégagée, elle m'a parlé et m'a demandé des corn-flakes et du lait et puis elle s'est évanouie", explique-t-elle. Le papa de la fillette, qui n'était pas à Haïti au moment du drame, pleure désormais doucement aux côtés de sa femme.

    A l'hôpital de campagne, la fillette devient le symbole d'une victoire contre la mort et le personnel soignant défile pour voir la petite miraculée. La veille, l'hôpital avait accueilli Fédora, une jeune femme de 20 ans, bloquée sept jours sous les décombres et qui se rétablit à toute vitesse, selon les infirmières.

    TF1 News - 21.01.10

  • Immigration: graves incidents à Woippy, près de Metz

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    Woippy
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    Un jeune a été interpellé jeudi pour avoir pris part aux violences qui ont fait suite la veille à la marche en hommage aux trois jeunes victimes d'un accident de scooter alors qu'ils étaient poursuivis par des policiers.

    Des incidents ont éclaté mercredi soir dans une cité de Woippy, dans la périphérie de Metz, après une manifestation en hommage à trois jeunes, victimes d'un accident de scooter alors qu'il étaient poursuivis par des policiers municipaux. L'un d'eux est mort sur le coup et les deux autres sont toujours dans un état grave.

    En début de soirée, des gendarmes mobiles, en position devant un commissariat de cette commune de 15.000 habitants, ont été caillassés et ont répliqué en tirant des grenades. Au moins quatre voitures et un autobus ont été incendiés tandis qu'une école et des cabines téléphoniques ont été saccagées. Les incidents se sont terminés vers 23 heures, lorsque les forces de l'ordre ont dispersé les attroupements à l'aide de chiens. Un jeune a été interpellé pour avoir pris part aux violences.

     

    Un rassemblement de 200 personnes

     

    Peu auparavant, environ 200 personnes s'étaient recueillies en silence à l'endroit où, la nuit précédente, en fuyant la police, les trois jeunes d'une vingtaine d'années , ont été projetés de leur scooteravec violence sur la chaussée après un virage manqué.

    L'un d'entre eux, Malek Saouchi, 19 ans, de Woippy, est mort sur le coup, la boîte crânienne enfoncée. Les deux autres, Nabil Boufia, 19 ans, de Metz, et Joshua Koch, 20 ans, de Woippy, se trouvent toujours à l'heure actuelle dans un état critique au CHU de Nancy-Brabois.

    Les trois jeunes gens roulaient «sans casque, sans papiers et à une vitesse excessive» sur le scooter «qui était non éclairé et qui, comme cela devait être déterminé plus tard, était signalé volé depuis décembre», a indiqué mercredi le procureur de Metz, Rémi Heitz. «Ces jeunes étaient connus des services de police», a-t-il précisé.

     

    «Pas de choc» entre la voiture et le scooter

     

    «Les policiers - qui ont été placés en garde à vue pour les nécessités de l'enquête - ont entamé le suivi du scooter qui a pris la fuite en empruntant un sens interdit, dans un secteur non couvert par une vidéo-surveillance», a poursuivi le procureur. «Quelque 800 mètres après le début de ce suivi (Rémi Heitz a refusé d'employer le terme de «poursuite», NDLR), les passagers du deux-roues ont perdu le contrôle de leur machine dans un virage»(...) Ils ont percuté le trottoir et un lampadaire», a -t-il précisé, assurant qu'il n'y avait pas eu de choc entre le scooter et la voitude de police. Selon lui, «l'état des deux véhicules, qui ont été saisis pour être expertisés, semble corroborer cette version».

    «Les policiers ont respecté les consignes qui leur avaient été données pour ce type d'intervention», a également assuré le député-maire de Woippy, François Grosdidier. Ils ont mis en marche leur gyrophare mais n'ont pas pris de risques inconsidérés en tentant d'interpeller» les occupants du scooter, a-t-il assuré.

    Pour le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC), les policiers «ont agi avec un professionnalisme et un sang-froid exemplaires». Dans une lettre adressée mercredi au maire, le SNPM a prévenu que ces fonctionnaires ne sauraient «se retrouver au banc des accusés pour avoir fait leur travail».

    Le Figaro - 21.01.10

  • 21 janvier 1793

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    L'exécuteur Sanson et deux de ses aides, venus à la voiture, ouvrent la portière; Louis ne descend pas tout de suite ; il achève sa prière. Au bas de l'échafaud, les bourreaux veulent le dévêtir. Il les écarte assez rudement, ôte lui-même son habit et défait son col. Puis il s'agenouille aux pieds du prêtre et reçoit sa bénédiction. Les aides l'entourent et lui prennent les mains.

    - Que voulez-vous? dit-il.

    - Vous lier.

    - Me lier, non, je n'y consentirai jamais

    Indigné par l'affront, son visage est soudain devenu très rouge. Les bourreaux semblent décidés à user de la force. Il regarde son confesseur comme pour lui demander conseil. L'abbé Edgeworth murmure:

    - Faites ce sacrifice, sire; ce nouvel outrage est un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense.

    - Faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu'à la lie.

    On lui attache les poignets derrière le dos avec un mouchoir, on lui coupe les cheveux. Puis il monte le roide degré de l'échafaud, appuyé lourdement sur le bras du prêtre. A la dernière marche il se redresse et, marchant d'un pas rapide, il va jusqu'à l'extrémité de la plate-forme. Là, face aux Tuileries, témoins de ses dernières grandeurs et de sa chute, faisant un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessent de battre, il crie d'une voix tonnante :

    - Français, je suis innocent, je pardonne aux auteurs de ma mort, je prie Dieu que le sang qui va être répandu ne retombe jamais sur la France ! Et vous, peuple infortuné...

    A cheval, Beaufranchet, adjudant général de Santerre, se précipite vers les tambours, leur jette un ordre. Un roulement brutal interrompt le roi.

    Il frappe du pied l'échafaud:

    - Silence, faites silence ! ...

    On ne l'entend plus. A quatre, les bourreaux se jettent sur lui, l'allongent sur la planche. Il se débat, pousse un cri... Le couperet tombe, faisant sauter la tête dans un double jet de sang qui rejaillit sur l'abbé Edgeworth. Samson la prend et, la tenant par les cheveux, la montre au peuple. Des fédérés, des furieux escaladent l'échafaud et trempent leurs piques, leurs sabres, leurs mouchoirs, leurs mains dans le sang. Ils crient « Vive la nation !Vive la République ! »

    Quelques voix leur répondent. Mais le vrai peuple reste muet. Pour le disperser, il faut longtemps... L'abbé descend de la plate-forme et fuit, l'esprit perdu. Une légende pieuse lui a prêté ces mots, adressés au roi comme adieu:

    - Fils de saint Louis, montez au ciel!

  • Besson mis au pied du mur

    Communiqué de presse de Philippe Chevrier,
    tête de liste dans les Yvelines pour les élections régionales 2010

    Le ministre de l’Immigration pensait sans doute clôturer la campagne des faux débats sur l’identité nationale en apothéose.

    Bernard Debré l’avait invité ce lundi à une soirée entre amis dans le quartier très chic de l’avenue Foch Paris XVIe. Il ne devait y avoir que 200 riches adhérents de l’UMP.

    Il fallait une invitation pour entrer dans la salle. On jouait à guichets fermés. Les journalistes présents s’ennuyaient déjà à l’idée de couvrir ce non événement.

    Bernard Debré contrairement à l’habitude qui voulait qu’on assomme l’assistance avec une conférence d’une heure sans intérêt, donna immédiatement la parole à la salle.

    D’entrée de jeu, Marie-Christine Arnautu, tête de liste Front national pour l’Ile-de-France lui demande s’il pense sérieusement que sa nouvelle lubie, une charte devant être signée par les jeunes à leur majorité leur fera aimer et respecter la France ? Elle lui demande s’il pense sérieusement que le projet de loi-Copé sur la burqa aura une incidence réelle sur la liberté de la femme ? Si les intentions du gouvernement étaient aussi sincères ajouta-t-elle, alors pourquoi ne pas s’être préoccupé de l’égalité ses salaires hommes-femmes, pourquoi ne pas agir pour la dignité et la liberté des femmes, pour la plupart clandestines, en proie aux proxénètes sans scrupules qui les avilissent sur les trottoirs parisiens ? Brouhaha chez les supporters du Ministre. Croyant, comme à son habitude pouvoir traiter ses interlocuteurs du FN avec mépris, une cinglante gifle acheva de le déstabiliser : «  J’espère que serez plus courtois ici que vous ne l’avez été lors de votre débat avec Mme Marine LE PEN !  » lui lança-t-elle. Le ton était donné.

    Plus tard Farid Smahi, tête de liste FN dans l’Essonne, lui posa une question sur la double nationalité : « Peut-on vraiment avoir une double identité et respecter et aimer la France ? ». Réponse bredouillante du Ministre….

    C’est alors qu’un de nos colistiers parisiens le mit dans l’embarras sur le financement des mosquées par les communes et les conseils régionaux via le système des baux emphytéotiques ou les subventions des activités culturelles. « C’est légal » dit-il, avouant ainsi le subterfuge..

    A propos de sa déclaration en faveur de la discrimination positive sur des bases uniquement sociales, il refuse ensuite, malgré ma demande, de condamner les déclarations de Mme Lauvergeon selon lesquelles « A compétence égale, et bien, désolé, on choisira la femme, ou l’on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair ». Il avoue ainsi que lui-même et le Président de la République sont en faveur d’une discrimination anti-blancs.

    Enfin, une de nos colistières des Yvelines, lui demanda ce qui se passerait si Bruxelles interdisait la loi contre le port de la burqa : silence évocateur !

    Nations Presse Info - 20.01.10

     

  • Zoé, Bébé Cadum 2010

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    Zoé, 20 mois, Bébé Cadum 2010
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    Lancé en 1925, le concours "Bébé Cadum" du plus beau bébé de l'année n'a pas pris une ride : 45.000 nourrissons ont participé au millésime 2010 remportée par Zoé, une fillette de 20 mois choisie par un jury présidée par le lauréat historique, Maurice Obréjan, 84 ans.

    Pour la troisième année consécutive, "Bébé Cadum" est une fille, boucles blondes et joues roses, de Thiéblemont-Farémont (Marne), désignée parmi onze finalistes (7 filles, 4 garçons). L'an dernier, Maï-Anna, une enfant métisse de père sénégalais et de mère française, pour la première fois depuis la création du concours, avait été couronnée.

    Le Point - 20.01.10

  • Le Comité aubois dénonce le racisme anti-blanc et anti-français

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    TROYES (NOVOpress) -

    Le Comité Aubois, qui vient de se créer dans le département de l’Aube, entend promouvoir « toutes actions susceptibles de favoriser l’état de droit, dans le cadre de la défense des valeurs qui font la France ». L’association citoyenne dénonce « le racisme anti-blanc, la multiplication des zones de non-droits, et la passivité des forces de l’ordre qui reçoivent des consignes pour ne pas intervenir, même en cas d’outrage au drapeau français ». Et le Comité de rappeler les récents événements de Toulouse où, à la suite du match Algérie-Egypte un drapeau français a été remplacé par un drapeau algérien, et d’autres événements où des drapeaux français ont été brûlés.

    C’en est trop pour Christian Rouyer, préfet de l’Aube de son état, qui menace l’association d’ « user de toutes les voies de droit pour obtenir réparation de ce qui pourrait être assimilé à des propos diffamatoires ». Et le mâle représentant de l’Etat d’ajouter que « comme préfet attaché au respect de la légalité républicaine et, j’ajouterai, comme officier de réserve attaché au respect de notre emblème national, je ne puis laisser accroire de telles allégations ». Après le sous-préfet aux champs, le préfet autiste ?

    20 janvier 2010


  • Lourde défaite pour Obama

    Un an jour pour jour après la prise de fonctions de , la Maison Blanche, confrontée à la perte de l'ancien siège au de , a promis mercredi de travailler "encore plus dur" pour répondre au mécontentement des électeurs face à la situation économique.
    Le républicain Scott Brown a remporté mardi soir l'élection sénatoriale du Massachusetts (nord-est), convoquée après la mort en août de Ted Kennedy, figure emblématique de la gauche américaine et champion de la réforme du système d'assurace maladie.


    Cette victoire, inimaginable il y a quelques semaines, porte un coup très dur aux démocrates : elle les prive de la super-majorité de 60 votes qui leur permettait de faire obstacle à toute tentative d'obstruction de l'opposition, en particulier pour la réforme phare de l'assurance maladie.
    Lors de sa première apparition publique depuis ce coup de tonnerre qui risque de menacer son élan réformateur et augure mal des élections législatives de novembre, M. Obama ne s'est pas directement exprimé sur ce sujet, se bornant à souligner que le Congrès n'était pas le seul moyen pour lui d'agir.
    "Ici, dans la capitale de notre pays, il existe plusieurs façons de promouvoir les idéaux et les intérêts des Américains. Souvent, cela se fait à travers le Congrès. Mais cela peut aussi se faire par décret", a expliqué M. Obama mercredi matin avant de justement signer un ordre destiné à lutter contre la fraude fiscale des entreprises.
    De leur côté, de hauts responsables gouvernementaux ont pris acte de cette défaite, l'attribuant aux difficultés économiques dont continuent à souffrir les Américains, et ont promis d'oeuvrer à les surmonter.
    "Il faut que nous travaillions encore plus dur pour que les Américains comprennent que le président oeuvre du matin au soir à (améliorer) leur situation économique", a affirmé le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, sur la télévision MSNBC.
    "Ce que nous avons vu au Massachusetts, c'est la même inquiétude de la part de la classe moyenne sur la situation de l'économie : les salaires bloqués, les emplois perdus", a renchéri le principal conseiller de M. Obama, David Axelrod, également sur MSNBC.
    Malgré la sortie de récession des Etats-Unis l'été dernier, le pays continue à détruire des emplois et le taux de chômage reste à un niveau historiquement élevé de 10%.
    "Il existe un mécontentement général au sujet de l'économie et un mécontentement général au sujet de cette ville", a ajouté M. Axelrod, en référence à la capitale fédérale, Washington, siège de la présidence et du Congrès. "C'est la raison pour laquelle nous avons été élus. Nous nous sommes engagés à agir à ce sujet", a-t-il dit.
    L'élection de M. Brown complique grandement la tâche de M. Obama et des démocrates pour faire adopter une réforme du système de santé arrachée de haute lutte au Sénat en décembre.
    Le Sénat et la chambre de Représentants, qui a adopté une version différente de cette réforme, doivent maintenant parvenir à un texte commun, qui doit être ensuite adopté par les deux chambres pour pouvoir être promulgué par le président. M. Brown a fait campagne sur le rejet de ce texte.
    Interrogé sur la stratégie de la Maison Blanche, M. Axelrod a assuré que le président avait toujours l'intention de résoudre la "crise" du système de santé.
    "Mais il nous faut aussi prendre en compte ce que les électeurs ont dit hier et ce que nous avons entendu dans tout le pays. Nous (...) déciderons ensuite de la façon de progresser. Mais il n'est pas envisageable d'abandonner à lui-même un problème qui ne va qu'empirer", a-t-il affirmé.

    Le Parisien - 20.01.10

     

  • L'ONU "très préoccupée" par le sort de Gaza

    Les Nations unies ont exprimé leur inquiétude devant la dégradation du système de santé dans la bande de Gaza provoquée par le blocus israélien, un an après la brève mais violente opération de l'armée israélienne contre le territoire palestinien. "Nous sommes très préoccupés par l'état du système de santé à Gaza, en particulier en ce qui concerne sa capacité à fournir un niveau adéquat de soins à la population", s'est inquiété le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les Territoires palestiniens occupés, Max Gaylard.

    "La situation n'a rien à voir avec Haïti. Haïti a été détruit par un séisme. Ici, les conditions relèvent entièrement des hommes et peuvent donc être parfaitement réparées", a plaidé M. Gaylard lors d'une conférence de presse. Le strict blocus israélien de Gaza, en place depuis juin 2007, empêche chaque mois des centaines de patients gazaouis de quitter l'enclave palestinienne pour recevoir des traitements réguliers. Israël autorise toutefois certains cas urgents pour des motifs humanitaires.

    En décembre 2009, 1.103 personnes ont demandé aux autorités israéliennes la permission de pouvoir sortir de Gaza pour aller se faire soigner ailleurs. 21% des demandes ont été rejetées, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Au total, 27 patients gazaouis sont décédés en 2009 en attendant des autorisations de sortie israéliennes, a précisé l'OMS.

    Le Figaro - 20.01.10

  • Nouveau séisme à Haïti

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    (Cliquez sur la photo)

    Un violent séisme de magnitude 6,1 a secoué Haïti mercredi matin provoquant l'affolement dans la capitale, où 370.000 sans-abri luttent pour leur survie.

    La malédiction s'acharne sur Haïti. Huit jours après le séisme qui a fait au moins 75.000 morts et 250.000 blessés, une nouvelle réplique d'une magnitude de 6,1 a secoué le pays mercredi matin. Selon l'Institut géologique américain, le séisme s'est produit à 6h03 locales (12h03 à Paris) à 60 km à l'ouest de Port-au-Prince. Son hypocentre a été localisé à une profondeur de seulement 9,9 kilomètres. C'est la plus forte réplique enregistrée depuis le tremblement de terre du 12 janvier.

    La secousse a duré quelques secondes et a provoqué la panique dans la capitale dévastée qui se réveillait. Des gens se sont mis à courir dans la rue. Quelques Haïtiens dormant dans la rue se moquaient des gens paniqués qui sortaient des maisons. Sur une place publique transformée en immense dortoir, une femme s'est mise à prier dans un mégaphone. Sur une place de Pétion-ville, dans l'est de la capitale, devant l'hôtel Kinam dont les occupants sont sortis en courant, des gens répétaient: «C'est l'Eternel, c'est l'Eternel, c'est l'Eternel».

    Aucune victime n'était signalée dans l'immédiat mais des bruits d'effondrement ont été entendus, ce qui semble indiquer que des bâtiments endommagés par le séisme survenu il y a huit jours se sont écroulés. Cette réplique vient compliquer les opérations de sauvetage qui devraient bientôt s'achever. Juste avant la réplique, un bébé de 23 jours a été sorti vivant des ruines d'une maison à Jacmel, ville du sud d'Haïti, par des secouristes français. Selon l'ONU, les équipes de secours internationales ont sauvé au total 121 personnes prises sous les décombres de bâtiments effondrés.

    L'exode continue

    Sous la protection des 11.000 soldats américains et des 12.500 casques bleus présents à Haïti, l'aide humanitaire s'organise. Mais la tâche est immense. Dans les rues de Port-au-Prince, les campements improvisés se multiplient. Environ 370.000 personnes vivent dans des abris de fortune, sans accès à l'eau. «Jusqu'à ce que des tentes puissent leur être fournies, la priorité pour ces gens est d'avoir des bâches de plastique, des bidons pour stocker l'eau et des comprimés de purification d'eau», indique l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et le chaos règne toujours dans la capitale, où la tension est extrême. Mardi, une adolescente a été tuée par la police qui cherchait à disperser des pillards. Le même jour, une équipe française de secouristes a été prise pour cible par un individu armé.

    Face à cette situation, beaucoup de sinistrés ont déjà quitté Port-au-Prince, pour se rendre dans d'autres villes du pays où ils ont de la famille ou des amis. «Un afflux important de déplacés en provenance de la capitale est signalé à Miragoane, dans le département de Nippes, et 5.000 autres personnes, dont des blessés, sont arrivées dans le département de Grand Anse par la route et par voie maritime», signale l'OIM.

    Le dernier bilan fait état de 75.000 morts et 250.000 blessés et un million de sans-abri. Mercredi, le Quai d'Orsay a rendu public un nouveau bilan provisoire : 17 Français sont morts et 16 sont toujours portés disparus. Aucune précision n'a été donnée sur les identités des victimes, ni sur le lieu où leurs corps ont été retrouvés. Le ministère des Affaires étrangères annonce aussi que la France entend ramener «le plus vite possible» 276 enfants haïtiens en voie d'adoption par des familles françaises.

    Vers un «plan Marshall» pour Haïti

    Le ministre de la Défense Hervé Morin envisage quant à lui l'envoi d'une centaine de gendarmes supplémentaires pour renforcer le contingent de 260 militaires déjà à pied d'œuvre. Le montant de l'aide globale de la France en faveur d'Haïti, huit jours après le séisme qui a ravagé ce pays, s'élève à ce jour à 24 millions d'euros, a indiqué mercredi l'Elysée.

    Plus globalement, la communauté internationale poursuit sa mobilisation pour financer la reconstruction du pays. Haïti sera notamment l'un des thèmes majeurs du Forum de Davos qui doit réunir du 27 au 31 janvier. Le FMI appelle quant à lui par la voix de son directeur général Dominique Strauss-Kahn à un «plan Marshall» pour Haïti. Selon l'ONU, des promesses de dons de plus de 1,2 milliard de dollars, provenant d'Etats, de personnes privées et d'entreprises, ont déjà été recueillies.

    Le Figaro - 20.01.10

  • Geert Wilders devant un tribunal

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Le député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders comparaissait pour la première fois mercredi devant un tribunal d'Amsterdam dans le cadre des poursuites, engagées contre lui par le parquet, pour incitation à la haine raciale et à la discrimination.

     
    © AFP | Le député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders (D) et son avocat lors d'une comparution devant le tribunal d'Amsterdam le 20 janvier 2010.

    AFP | 20.01.2010 | 17:44

    "Je sais que j'utilise parfois des mots durs", a reconnu M. Wilders, 46 ans, qui avait comparé le Coran au "Mein Kampf" d'Hitler.

    "Je n'ai rien contre les musulmans. J'ai un problème avec l'islam et l'islamisation de notre pays", a-t-il ajouté au cours de cette audience de procédure préalable à son procès, placée sous haute surveillance policière.

    "Les gens libres ont le devoir de s'exprimer contre toute idéologie qui menace la liberté. J'espère que la liberté d'expression gagnera dans ce procès", a-t-il conclu en demandant son acquittement.

    Selon son avocat, Bram Moszkowicz, le réalisateur du film anti-islam "Fitna" "a toujours fait les déclarations (qui lui sont reprochées) dans le cadre de sa fonction de député".

    Il a contesté la compétence du tribunal et estimé que son client devait être jugé par la cour de cassation, seule habilitée à poursuivre les élus politiques pour des délits commis dans l'excercice de leurs fonctions.

    "Exprimer son opinion dans les médias ou par d'autres moyens ne relève pas des obligations d'un parlementaire", a rétorqué le procureur Birgit van Roessel. "Les faits qui lui sont reprochés n'ont pas été commis dans le cadre de sa fonction. Le tribunal est donc compétent".

    Les parlementaires néerlandais bénéficient d'une immunité uniquement pour les propos tenus dans l'enceinte du parlement.

    Le tribunal, qui a suspendu l'audience mercredi vers 15H20 GMT, se prononcera sur sa compétence le 3 février. Aucune date de procès n'a encore été fixée.

    Vêtu d'un costume noir tranchant avec sa chevelure blond platine, le fondateur et chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) a été acclamé à son arrivée au tribunal par quelque 200 sympathisants.

    Le 21 janvier 2009, la cour d'appel d'Amsterdam, saisie par des plaignants, avait ordonné au parquet de poursuivre M. Wilders. Le parquet avait estimé en juin 2008 que le film et les déclarations du député ne justifiaient pas de poursuites car ils s'inscrivaient "dans le cadre du débat public".

    M. Wilders, qui dénonce un "procès politique", est accusé d'avoir insulté les musulmans pour avoir comparé leur religion au fascisme dans son court-métrage "Fitna" ("Discorde" en arabe), mis en ligne en mars 2008, et d'avoir demandé l'interdiction du Coran, qu'il compare au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.

    Il est également poursuivi pour incitation à la haine et à la discrimination envers les musulmans et les personnes d'origine étrangère pour avoir déclaré dans la presse et sur internet que les "jeunes Marocains sont violents" et appelé à "arrêter le tsunami de l'islamisation".

    Il encourt jusqu'à un an de prison ou 7.600 euros d'amende, mais pas de peine d'inéligibilité. Le parquet n'a toutefois pas encore "déterminé sa position" et "pourrait très bien demander l'acquittement", selon un porte-parole.

    Geert Wilders, qui fait l'objet de menaces de mort, "n'a rien dit de condamnable", a insisté Me Moszkowicz devant le tribunal. "La seule liberté qu'il pensait encore avoir était celle de pouvoir exprimer ce qu'il pense. Mais même cette liberté risque de lui être enlevée", a-t-il ajouté.

    La Tribune de Genève


  • Alerte à la pédophilie sur Facebook

    La plate-forme de veille sur la cybercriminalité a été saisie hier de l'existence sur Facebook de groupes intitulés "il n'y a pas de pédophiles, il n'y a que des enfants faciles", a-t-on appris aujourd'hui de sources policières.

    Ce sont "de nombreux internautes" qui ont signalé la constitution de ce groupe, dissous peu après son apparition sur le réseau social Facebook, puis reconstitué et à nouveau dissous à plusieurs reprises, a-t-on ajouté de mêmes sources, confirmant une information du Parisien.

    "On travaille avec Facebook pour faire systématiquement fermer des groupes de ce genre, mais ils renaissent assez rapidement", reconnaissait-on de même source mardi.

    Si le réseau social "coopère facilement et sans problème", ajoutait-on, le traitement de tels faits se heurte à de nombreuses difficultés liées à l'internationalisation d'internet.

    De nombreux sites étant hébergés à l'étranger, "lorsqu'on travaille sur de l'écrit, comme dans le cas présent, se pose notamment la question de la qualification des faits" qui doivent correspondre aux arsenaux juridiques de l'ensemble des pays concernés.

    Dans le cas présent, si "on essaie de travailler de façon pragmatique, nous rencontrons un problème de qualification", poursuivait-on mardi, et le parquet de Paris a été avisé.

    Gérée au sein de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information (OCLCTIC, de la direction centrale de la police judiciaire) à parité par policiers et gendarmes, cette plate-forme a été créée en 2007, pour lutter contre la pédopornographie.

    Dès sa première année, la plate forme avait reçu 14.465, signalements, dont 308 avaient été orientés vers des services d'enquête en France et 1.552 vers des services étrangers via Interpol.

    En 2009, l'action de cette plate-forme a été étendue à "tout type de contenus illicites".
    Pour la seule année 2009, la plate-forme "a reçu plusieurs dizaines de milliers de signalements, concernant essentiellement, à parts pratiquement égales, la pédopornographie et les escroqueries", a-t-on indiqué de source policière.

    Le reste des signalements concernaient en particulier "la xénophobie, l'antisémitisme, ou parfois le terrorisme", avec la dénonciation de sites en faisant l'apologie ou donnant des recettes de fabrication d'explosifs.

    Le Figaro - 19.01.10

  • Le leadership américain à Haïti irrite Sarkozy

     
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    La phase de l'aide d'urgence aux Haïtiens sinistrés n'est pas achevée que les querelles diplomatiques ou d'ego national sont déjà étalées sur la place publique. Au cœur du débat, la place centrale prise par les Etats-Unis dans l'organisation des secours, et la course au leadership pour la reconstruction de Port-au-Prince qui est d'ores-et-déjà en préparation. L'humanitaire d'Etat est devenu une autre manière de se faire la guerre.

    Point de départ du problème, la faillite de l'Etat haïtien : déjà patente avant le séisme, elle l'est plus encore depuis que le gouvernement a été décimé par la catastrophe et se révèle incapable de faire face à l'ampleur sans précédent de la tragédie. Et les Nations unies, malgré toute la bonne volonté de leur secrétaire général Ban Ki-Moon, qui s'est rendu sur place dimanche, n'ont pas -n'ont plus ? - les moyens de prendre le relais.

    La nature ayant horreur du vide, les Etats-Unis ont pris la place laissée vacante et en particulier le contrôle de l'aéroport, cordon ombilical vital pour l'aide aux sinistrés. Mais il a suffi d'un avion français détourné sur Saint-Domingue par le contrôle aérien américain pour que les récriminations se fassent entendre, tout comme les accusations de « recolonisation » de l'île.

    Le poids de l'histoire est évidemment présent. Les Etats-Unis ont occupé Haïti de 1915 à 1934, une mise sous tutelle qui, comme le rappelle l'auteur d'un livre sur le sujet, visait, dans le cadre de la « doctrine Monroe », à garantir la sécurité dans les Caraïbes, mer américaine s'il en est. De là à parler de nouvelle occupation, il n'y a qu'un pas démenti avec vigueur, et de manière crédible, à Washington.

    Les raisons de l'activisme américain

    Pour Barack Obama, il y a deux raisons à une intervention massive et voyante en Haïti : le souvenir amer du cyclone Katrina et la passivité de George Bush face au désastre qui frappait la Nouvelle Orléans ; et la forte présence d'immigrés Haïtiens sur le sol américain, qui transforme cette tragédie en émotion collective nationale -et donc électorale (au moins en Floride) en cette année de renouvellement d'une partie du Congrès. Obama s'y est impliqué personnellement, comme l'illustre cet article inattendu publié dans Newsweek, un geste sans précédent.

    Cet activisme américain, appuyé sur des moyens considérables et une visibilité médiatique considérable, est mal vécu à Paris. D'abord parce que Nicolas Sarkozy entretient un rapport d'agacement avec tout ce qui touche au président américain, mais aussi parce que la France, histoire et francophonie obligent, s'estimait légitime dans une position de leadership

    Non seulement la France n'est qu'un intervenant parmi d'autres, mais ses avions sont à la merci des décisions d'un contrôleur aérien yankee !

    [Selon l'ambassade des Etats-Unis, Bernard Kouchner a téléphoné lundi soir à l'ambassadeur américain à Paris pour contredire son Secrétaire d'Etat Alain Joyandet qui s'était plaint ce weekend de l'attitude américaine. Nicolas Sarkozy devrait s'exprimer prochainement pour signifier que l'incident est clos.]

    Ces querelles sont inutiles et dérisoires quand on pense à l'ampleur du drame haïtien, mais elles sont devenues inévitables tant l'action humanitaire a été largement détournée par les Etats et est devenue un instrument de l'action diplomatique comme les autres. La présence d'un ancien « French doctor » à la tête de la diplomatie française n'en est que l'un des signes les plus évidents.

    Cette affaire n'est qu'un signe de plus de l'absence d'organisation légitime de coordination internationale en cas de crise. Les Nations unies ont été délégitimées, vidées de leurs moyen, et ne sont plus en état de remplir cette mission. L'ONU est pourtant la seule instance qui pourrait jouer ce rôle.

    L'Europe aux abonnés absents

    L'Union européenne est -une fois de plus est-on tenté d'ajouter- aux abonnés absents, même si lundi les 27 ont promis 200 millions d'euros pour Haïti. On se prend à rêver de voir les Européens disposer collectivement des moyens d'une intervention « à l'américaine » dans une situation d'urgence de ce type, mais il est à craindre que ce ne soit pas avant longtemps, à en juger par les premiers cafouillages des nouvelles institutions, déjà en concurrence avec la présidence tournante nationale, en l'occurrence l'Espagne.

    La « bataille de la reconstruction » risque fort de voir la même foire d'empoigne. Nicolas Sarkozy, dans son éternelle posture de sauveur planétaire, a le premier dégainé l'idée d'une conférence internationale pour la reconstruction d'Haïti. Mais celle-ci se déroulera plutôt au Canada, plus proche, plus impliqué…

    Comment assurer que cette conférence ne soit pas une occasion de plus d'effets d'annonce nationaux, avec quelques milliards de dollars promis, pas nécessairement débloqués, et avec un fort risque d'être mal employés ? Comment assurer cette efficacité sans pour autant mettre Haïti sous tutelle, américaine ou autre ?

    Ces questions pourraient être débattues sans arrière-pensées, sans rivalités stratégiques, sans surenchère compassionnelle hypocrite. Il n'est pas trop tard pour dépolluer ce débat qui porte, en réalité, sur l'organisation du monde au XXIe siècle.

    Rue89 - 19.01.10