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  • Le concert Maghreb United à Châlons-sur-Saône

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    Le 6 février 2010 est prévu à Chalons-sur-Saône un concert du collectif de rappeur « Maghreb United ». Il se caractérise par des « chansons » aux paroles violentes et obscènes, avec une bonne dose de racisme anti-Blancs et anti-français.

    les jeunes nationalistes autonomes de la région chalonnaise ont décidé de faire tout ce qui est en leur pouvoir afin d’obtenir l’annulation de ce concert scandaleux.

    En tant que citoyens français soucieux de combattre toutes les formes de racisme, nous avons le devoir de nous opposer à ce genre de manifestations qui mettent à mal le ciment républicain unissant les différentes cultures sur notre territoire.

    Nous ne sommes pas racistes et nous ne luttons nullement contre un groupe musulman ou maghrébin. Faire l’amalgame entre notre action et un quelconque mouvement raciste serait donc complètement faux et intellectuellement hypocrite.

    Bien sûr le racisme que nous dénonçons ce n’est pas celui qui fait la une des JT à longueur d’année, ce n’est pas le racisme pour lequel les différentes associations telles SOS Racisme intentent des procès, ce n’est pas ce racisme qu’on nous rabâche midi matin et soir.

    Au contraire c’est le racisme que subissent au quotidien et en silence des dizaines de milliers de Français qui ont le malheur de vivre dans des zones à majorité étrangère où l’ordre et la justice républicaine ne s’appliquent plus, c’est le racisme dont sont victimes nos sœurs et nos filles dans la rue, c’est le racisme qu’endurent nos petits frères et nos fils dans les cours de récréations. C’est le racisme qui s’exprime librement à la radio et dans des chansons de rap que certains intellectuels osent appeler « musique » ou « culture ».

    Ce racisme, c’est le racisme anti Blancs, et il est d’autant plus inacceptable que les Français forment l’un des peuples les plus ouverts, les plus tolérants et les plus généreux qu’il existe.

    Les concerts de ce collectif de rappeur ont déjà été interdits dans les villes suivantes :
    - A Bordeaux le 6 novembre 2009,
    - A Lyon le 26 novembre,
    - A Seyssins (banlieue de Grenoble) le 27 novembre,
    - Et enfin à Marseille le 12 décembre.

    La seule façon de faire annuler ce concert est de faire pression sur les autorités compétentes.

    Voilà les différents numéros à contacter :

    Salle de concert : 03 85 43 07 75
    Mairie de Chalon sur Saône : 0 800 71100.
    Sous-Préfecture de Chalon sur Saône : 03 85 42 55 55
    Courriel : chalon@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    Sous-préfet :
    Jean-Noël HUMBERT
    03 85 42 55 55
    Courriel : spref-chalon-sur-saone.pref71@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    Nations Presse Info - 29.01.10

  • Encore un cimetière catholique profané!

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    Jeudi, le cimetière de Biéville-Beuville, près de Caen, dans le Calvados, a été profané.

    VERSION NON CENSUREE :
    « Cet élève ingénieur, de confession musulmane, a indiqué au cours de sa garde à vue qu’il avait entendu des voix lui demandant « de casser des croix. »

    source (yahoo news reprend l’info du Post.fr)

    VERSION AUTO-CENSUREE :
    « Cet élève ingénieur a indiqué au cours de sa garde à vue qu’il avait entendu des voix lui demandant « de casser des croix. »

    Source (l'artice du post.fr)

    Nations Presse Info - 29.01.10

  • La justice française est-elle indépendante du pouvoir?

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    (Cliquez sur la photo)
    Suite à l'annonce de l'appel du parquet, les villepinistes dénoncent unanimement un «acharnement judicaire» et mettent en doute l'indépendance de la justice. Les sarkozystes, eux, cherchent à banaliser la décision du procureur.

    «Décision politique», «acharnement judiciaire», «intervention du pouvoir»… Les mots sont à la hauteur de la surprise créée par l'appel du parquet, annoncé vendredi matin, au lendemain de la relaxe de Dominique de Villepin dans le procès Clearstream. Unanimement, les proches del'ancien premier ministre sont immédiatement montés au créneau pour critiquer sans ambage la décision du procureur Jean-Claude Marin.

    «Personne ne peut imaginer que le procureur Marin n'ait fait appel sans un ordre de l'Elysée», assure ainsi le député villepiniste Jean-Pierre Grand. «Cet acharnement de Nicolas Sarkozy contre Dominique de Villepin enferme le président de la République dans un combat personnel qui nuit à sa fonction présidentielle et par conséquent à la France».

    «Pour le chef de l'Etat, la justice est un instrument, un instrument de pouvoir, c'est une vindicte, un acharnement», assure quant à lui François Goulard, un proche de Dominique de Villepin. «C'est aussi un instrument politique parce qu'il y a une crainte réelle de la part du chef de l'Etat que Villepin soit un rival et un rival qui le menace demain».

    Pour les villepinistes, la décision du parquet fait donc partie intégrante d'une stratégie mise sur pied par Nicolas Sarkozy pour se débarrasser d'un adversaire encombrant en 2012. Le procès sera «lancé début 2011, avec une audience courant 2011, et éventuellement la cassation pour 2012. Ce calendrier est dangereux pour tout le monde», analyse Georges Tron, lui aussi proche de l'ancien premier ministre.

     

    Les craintes des magistrats

     

    Les responsables socialistes, eux, ne se prononcent pas sur le nouveau règlement de comptes qui s'annonce entre Villepin et Sarkozy. «Dans cette affaire, il n'y en a pas un pour racheter l'autre», note Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS. Mais les soupçons d'intervention de l'Elysée sont profonds rue de Solférino. «Le procureur de la République est devenu le procureur privé des intérêts personnels et politiciens de Nicolas Sarkozy, lequel utilise l'appareil judiciaire à des fins de vindicte politique et de vengeance privative», commente le député Arnaud Montebourg. «Le fait même qu'il puisse y avoir une suspicion et extrêmement malsain pour la sérénité de la justice», assure quant à elle l'ancienne garde des Sceaux Elisatbeth Guigou.

    Dans les rangs des magistrats, qui craignent que l'image de la justice ne soit salie dans cette affaire, on s'interroge aussi. Avec une pointe d'agacement. «Ce qui me gêne, c'est que comme d'habitude, les suspicions sont généralisées sur les décisions prises par le parquet, parce qu'il est dépendant du pouvoir politique», regrette Christophe Régnard, président du principal syndicat de magistrats, l'USM. «Il faut couper le lien entre le parquet et le pouvoir politique», assure-t-il. L'avocat général Philippe Bilger n'a lui pas mâché ses mots. «Ce qui me paraît grave, c'est le fait que personne ne croira que Jean-Claude Marin a agi librement et spontanément». Il dit voir dans cet appel «une imprudence judiciaire pour demain».

     

    «Un principe habituel du parquet»

     

    Pour faire face à cette levée de boucliers, les sarkozystes ne cessent de rappeler que le chef de l'Etat n'a aucune responsabilité dans la décision du parquet. Il aurait même déjà «tourné la page». «Le président de la République a été très clair» jeudi en disant que le jugement du tribunal correctionnel de Paris «lui avait donné satisfaction» et qu'il «ne ferait pas appel», explique ainsi Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, qui insiste sur le fait que Nicolas Sarkozy ne sera pas représenté lors du prochain procès.

    Les responsables de l'UMP cherchent donc à banaliser la décision du parquet. Patrick Devedjian assure que l'appel est «un principe habituel du parquet. Quand l'une des parties fait appel du jugement, le parquet fait appel pour que toutes les parties soient à égalité».

    Pragmatique, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand émet quelques craintes vis-à-vis du nouveau duel annoncé au sein de la majorité et avertit que le parti doit rester «rassemblé», «autour du président de la République», précise-t-il. Les villepinistes apprécieront.

    Le Figaro - 29.01.10

  • "Dans la bibliotèque privée d'Hitler"

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    Le Cherche-Midi
    23 rue du Cherche-Midi - 75006 Paris
    Présentation de l'éditeur
    Plus de soixante ans après la mort d'Hitler, on pouvait croire que tout avait été écrit à son sujet. Et pourtant personne ne s'était encore jamais intéressé à ses lectures, à ce qu'elles dévoilaient de l'homme, tant il est vrai, comme l'a écrit Walter Benjamin, qu'" une bibliothèque est toujours le témoin privilégié du caractère de son propriétaire ". Au terme d'une longue investigation, Thimothy W. Ryback est parvenu à réunir une partie de la bibliothèque privée d'Hitler, près de 1200 volumes, et ce qu'il a découvert est pour le moins édifiant. Les livres d'Hitler, ceux qu'ils lisaient, au moins un par nuit selon son entourage, ceux qui l'ont formé, sont en effet très révélateurs. De même les notes manuscrites qu'il inscrivait sur les livres et les auteurs qui lui envoyaient leurs ouvrages dédicacés. Ses goûts en littérature, Don Quichotte, La Case de l'oncle Tom, Shakespeare, qu'il plaçait au-dessus de Goethe, les ouvrages politiques ainsi que les traités d'ésotérisme et d'occultisme qu'il possédait permettent de suivre les évolutions de la pensée d'Hitler, les répercussions qu'ont eues ses lectures sur sa vie, et réciproquement. On découvrira ainsi certaines des obsessions de celui qui considérait l'ouvrage de l'industriel américain Henry Ford, Le Juif international, comme une de ses grandes inspirations.

    Biographie de l'auteur

    Thimothy W. Ryback est journaliste au New Yorker, au Wall Street Journal et au New York Times. Il vit à Paris avec sa femme et ses deux enfants.
    • Broché: 415 pages
    • Editeur : Le Cherche Midi (12 mars 2009)
    • Collection : Documents
    • Langue : Français
    • Prix 21 €

     

  • Le cadeau d'anniversaire des juges à Sarkozy: une claque!

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    Le petit meurtre judiciaire n’a pas eu lieu, et pour Nicolas Sarkozy, la relaxe de Dominique de Villepin, même pas grondé par les juges (contrairement aux dires de l’Elysée), est une mauvaise nouvelle. Le président de la République a joué son rôle de victime à l’excès, et voilà que les magistrats le privent à l’heure du verdict d’un ennemi digne de ce nom.

    L’ancien Premier ministre, poète à ses heures, a été instrumentalisé, il ne savait pas que les listings Clearstream étaient bidon, il n’a même pas fauté par abstention… Aucune des charges exposées à l’audience par M° Thierry Herzog, n’a été retenue, contraignant l’avocat de Sarkozy à un départ bougon du Palais de justice, lèvres et poings serrés.
    L’homme que l’on voulait pendre haut et court est blanc comme la crinière qu’il va désormais se faire un plaisir de promener sur toutes les estrades de France et de Navarre. La victime, en fait, c’était lui, Villepin, dont l’histoire devra tout de même retenir qu’il s’est fait promener comme un agneau par un informaticien surdoué et escroc (Imad Lahoud) et un polytechnicien génial et légèrement parano (Jean-Louis Gergorin).

     Tout ce vacarme médiatique pour ça, donc, une sorte de remake de l’affaire des avions renifleurs (des escrocs avaient soutiré des millions à une poignée de représentants de notre haute administration), dont ne sortent pas grandies nos élites politiques, aveuglées par leurs désirs de voir rouler en place publique la tête de l’adversaire. Les juges ont dit non. Ils ont dit non à ce mauvais film, et refusé de prononcer les peines que le très haut pouvoir attendait eux. Ils ont jugé sur les faits, tout en cherchant à inscrire dans le marbre une indépendance sur le point de vaciller. Au risque de rendre morose la soirée d’anniversaire de Nicolas Sarkozy… qui pour se venger ne fera pas à son rival le cadeau d’un procès appel. (Nicolas Sarközy est né le 28 janvier 1955)

    Marianne - 28.01.10



     

  • Bon anniversaire, Monsieur Gollnisch!

    Bruno Gollnisch est né le 28 janvier 1950 à Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine)
    Actuellement vice-président exécutif et membre du bureau exécutif du Front national, il exerce les mandats de conseiller régional de Rhône-Alpes et de
    220px-Bruno_Gollnisch_481263330_c4143d255c_odéputé européen.

    Bruno Gollnisch est issu d’une lignée d’universitaires et d’hommes politiques originaire de l’Est de la France.

    Il a pour ancêtre Edmond Gollnisch, qui fut maire de Sedan de 1873 à 1874, le physiologiste Pierre Flourens, professeur au Collège de France, député en 1839 et académicien, ainsi que le fils de ce dernier Émile Flourens, ministre des Affaires étrangères de la Troisième République. Gustave Flourens, le frère du précédent, fut l’un des chefs militaires de la Commune de 1871, épisode pendant lequel il trouve la mort, tué par un soldat. Un de ses oncles enfin, Paul Viard, fut doyen de la Faculté de droit et député d’Alger.


    Diplômes
    * Diplômé d’études supérieures de défense
    * 1970 : licence de droit
    * 1971 : diplôme de japonais, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
    * 1973 : diplôme de malais, Inalco
    * 1973 : diplôme de sciences politiques, Institut d’études politiques de Paris
    * 1973 : diplôme d’études approfondies de droit public (Université Paris-II)
    * 1978 : doctorat en droit international (Université Paris-II)
    * 1980 : Avocat au Barreau de Paris

    En 1983 il adhère au Front National

    Bruno Gollnisch a servi dans la Marine nationale et est aujourd’hui capitaine de frégate de réserve.

    * 1974 : attaché de recherche à la faculté de droit de Kyoto
    * Lecteur, chargé du premier cours de droit des pays d’Extrême-Orient à l’Institut de droit comparé de l’université Paris-II
    * Chargé du premier cours de droit du Japon à l’Institut national des langues et civilisations orientales
    * 1980-1981 : Maître-assistant de droit public à l’Université de Metz
    * de 1981 à 2005 : professeur des universités de langue et civilisation japonaises à l’Université Jean Moulin – Lyon 3
    * 1982 : plus jeune doyen de France, dans la même université

    Bruno Gollnisch est marié depuis 1981 à Setsuko Takeuchi, une Japonaise, et le couple a trois enfants.

    NPI - 28.01.10

  • Frêche: le CRIF s'inquiète...

    Les propos de Georges Frêche, président sortant du Languedoc-Roussillon, déclarant que Laurent Fabius "a une tronche pas catholique", ont suscité des réactions de plusieurs associations.


    Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) "déplore que dans sa récente déclaration au sujet de Laurent Fabius, Monsieur Georges Frêche prenne le risque de réveiller des stéréotypes antisémites qu'il importe d'effacer du débat public".
    "Le passé de monsieur Frêche témoigne de son rejet de l'antisémitisme, mais une telle déclaration n'en reste pas moins inacceptable", ajoute le CRIF dans un communiqué.

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) estime que "ces nouvelles exactions le jour de l'anniversaire de la libération d'Auschwitz et le lendemain de la visite du président de la République au cimetière militaire de Notre-Dame-de-Lorette sont de nouvelles preuves de la vitalité et de la vivacité des courants racistes, antisémites et nazis dans notre pays". "Ceci n'est pas une coïncidence, c'est une véritable provocation et un défi lancés aux autorités de la République", ajoute la LICRA dans un communiqué.

    Le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) se déclare "scandalisé par ces propos, qu'il faut bien qualifier d'antisémites, et les condamne sans aucune réserve.

    Le Figaro - 28.01.10

  • Nostalgie: l'application iMussolini n°1 en Italie

    Une application iPhone permettant d'écouter, lire et voir des vidéos du dictateur fasciste Benito Mussolini fait actuellement un tabac en Italie : en pointe des ventes, elle est téléchargée quelque 1.000 fois par jour.

    Lancée le 21 janvier et vendue 0,79 euro, l'iMussolini est actuellement l'application la plus vendue sur l'Apple store en ligne italien et a déjà été téléchargée environ 6.500 fois, a expliqué son développeur Luigi Marino.

    "Disons que j'aime bien les documentaires", explique-t-il en insistant sur le fait que son application se veut avant tout un outil historique. Télécharger iMussolini "est comme aller dans un magasin et acheter un livre" sur le dictateur, ajoute le développeur qui demande aux utilisateurs de s'abstenir de commentaires reprenant des slogans fascistes comme "dux mea lux" ("le Duce est ma lumière") ou "Duce, duce, duce".

    Marino reconnaît que figurent sans doute parmi ses clients des "nostalgiques ou des gens qui sont fascinés par la figure historique" de Mussolini, qui dirigea l'Italie de 1922 à 1943.

    Ce succès a suscité quelques commentaires inquiets dans la presse, mais Apple a contacté Marino pour lui préciser qu'ils maintenaient l'application en vente, tout en effaçant les commentaires offensants.

    Le Figaro - 28.01.10

  • La France envisage d'envoyer des renforts en Afghanistan

    Le 15 octobre dernier, dans une interview au Figaro, Nicolas Sarkozy affirmait : «La France n'enverra pas un soldat de plus en Afghanistan», où elle a déjà déployé 3 750 hommes. Persuadé depuis longtemps que la guerre contre les talibans ne se gagnera pas militairement mais politiquement, Paris ne voit toujours pas l'intérêt d'envoyer des forces supplémentaires en Kapissa et en Surobi, les deux régions qu'elle contrôle à l'est du pays. «On ne ferait pas plus, ni mieux, avec davantage d'hommes», confiait récemment un officier français.

    La France pourrait malgré tout annoncer d'un jour à l'autre l'envoi de renforts en Afghanistan. Pas des troupes de combat, comme l'a répété Nicolas Sarkozy lundi soir sur TF1, mais des formateurs, dont le rôle sera d'instruire et de mettre à niveau les forces de sécurité afghanes, police et armée. Les Américains souhaitent en effet qu'elles prennent en main le destin de leur pays le plus rapidement possible.

     

    Primat du politique et du civil

     

    Dans cette affaire, on l'aura compris, tout est une question de sémantique. Pour faire passer la pilule sans avoir l'air de céder aux pressions de Washington, le pouvoir français joue sur les mots et parle de «formateurs» et non de «soldats». Mais personne n'est dupe. Jusque-là, les officiers envoyés par l'armée française pour former les cadres de l'ANA, la jeune Armée nationale afghane, avaient toujours été comptabilisés dans les effectifs militaires…

    «Il est trop difficile de dire non à Obama», alors que tous les alliés des États-Unis ont fait un effort, le dernier en date étant l'Allemagne, poursuit l'officier. La France, qui avait déjà mis quelque temps à se remettre dans le bain de la guerre parce qu'elle n'avait pas participé au conflit irakien, tient à conserver une crédibilité auprès des Anglo-Saxons et à maintenir son rang de puissance. Elle se porte d'autant plus facilement volontaire qu'elle se reconnaît complètement dans la nouvelle stratégie américaine initiée par Barack Obama et le général Stanley McChrystal, fondée sur la «conquête des cœurs», la sécurisation de la population, l'afghanisation du conflit et le primat du politique et du civil sur le tout-militaire.

    Pierre sans doute importante pour le bon fonctionnement de l'édifice central, cet effort supplémentaire ne donnera cependant pas plus d'influence à la France, qui n'est que le quatrième contributeur de la coalition, sur la conduite des opérations. «L'Afghanistan est la première guerre contre-insurrectionnelle à laquelle nous participons sans en être les leaders. Nous sommes obligés de suivre l'actionnaire principal, américain. C'est l'une des plus grosses différences avec l'Indochine et l'Algérie», explique un théoricien de la guerre, familier de l'Afghanistan.

    Et, sur le terrain, pas sûr non plus que cela fasse une grosse différence. «Le problème de la guerre en Afghanistan, c'est qu'on y participe en étant persuadés que l'année suivante, on sera partis ! Or, pour réussir dans ce type de conflit, il faut généralement pouvoir rester quatorze ou quinze ans. Les Français ont-ils pris conscience de cela ?», interroge le spécialiste.

    Le Figaro - 28.01.10

  • Villepin innocenté: une défaite pour Sarkozy

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    Dès l'annonce de sa relaxe dans l'affaire Clearstream, l'ancien premier ministre a fait savoir qu'il faudrait compter avec lui en politique. Nicolas Sarkozy se dit satisfait du jugement.

    «Je n'ai aucune rancoeur, aucune rancune. Je veux tourner la page». C'est un Dominique de Villepin triomphant sous ses airs modestes qui a commenté la décision des juges, jeudi au tribunal correctionnel de Paris après sa relaxe dans l'affaire Clearstream. L'ancien premier ministre a expliqué que désormais, c'était «vers l'avenir [qu'il] voulait se tourner pour servir les Français et contribuer, dans un esprit de rassemblement, au redressement de la France». Une allusion claire à son intention de revenir en politique et d'incarner, peut-être, une alternative à droite pour 2012.

    » VIDÉO - «Une force de nuisance pour Sarkozy en 2012», l'analyse de Bruno Jeudy

    «Après plusieurs années d'épreuves, mon innocence a été reconnue. Je pense en cet instant à ma famille, qui a connu jour après jour la rumeur et la suspicion. Je salue le courage du tribunal, qui a su faire triompher la justice et le droit sur la politique», a encore lancé Dominique de Villepin. Une phrase qui laisse penser que l'inimitié entre lui et les sarkozystes est loin d'être terminée.

    Me Olivier Metzner, avocat de Dominique de Villepin, s'est réjoui «que la justice l'ait emporté, qu'on ait enfin reconnu l'innocence de Dominique de Villepin, innocence longtemps bafouée par la plus haute autorité de l'Etat». Pour lui, «ce jugement a démonté toute hypothèse possible, il a tout envisagé et à l'issue de cette longue démonstration, le tribunal reconnaît qu'il n'existe aucun élément, quel qu'il soit, contre Dominique de Villepin». «Voilà un homme qui, malheureusement, a été précondamné pour être aujourd'hui innocenté», conclut l'avocat.

     

    Sarkozy n'a «aucun ressentiment»

     

    Nicolas Sarkozy, auteur d'un fameux lapsus lors d'une interview en septembre dernier, en parlant de «coupables» dans le procès Clearstream, a indiqué dans un communiqué qu'il avait «pris acte» de la relaxe de Dominique de Villepin, tout en notant «la sévérité de certains attendus le concernant» dans le jugement.

    Le chef de l'Etat a annoncé qu'il «ne fera pas appel». Une phrase étrange, puisqu'en tant que partie civile du procès, il ne peut de toute façon faire appel que des «intérêts civils», donc des dommages et intérêts. Nicolas Sarkozy a obtenu un euro à ce titre.

    Le chef de l'Etat a également justifié son choix d'aller en justice dans cette affaire : «Je m'étais constitué partie civile parce que je voulais que ces agissements soient portés à la connaissance des Français, qu'ils soient sanctionnés afin que nul n'ait la tentation de se livrer à l'avenir à de telles pratiques qui déshonorent la démocratie», écrit-il. Tout en ajoutant ne nourrir «aucun ressentiment» envers les condamnés du procès.

    «Qu'il ne cherche pas à diviser»

    Les premières réactions politiques montrent un fossé à droite entre sarkozystes et villepinistes. La députée UMP Chantal Brunel, fidèle du chef de l'Etat, «souhaite vivement» que «Dominique de Villepin, qui a une haute exigence et une haute conception de notre pays, ne cherche pas à diviser et que le débat s'arrête». Manière d'appeler à l'apaisement.

    Au contraire, le parlementaire villepiniste Guy Geoffroy (UMP) estime que «l'essentiel est là. Il fallait que la justice passe, la justice est passée. Je suis très heureux pour Dominique de Villepin et je pense qu'avec cette décision, la majorité doit trouver des moyens nouveaux et supplémentaires pour parler de l'avenir». En clair : il faudra compter avec Villepin à droite.

    A gauche, Arnaud Montebourg n'a pas hésité à affirmer que «le président de la République a, dans cette affaire, instrumentalisé la justice pour régler des comptes. Il vient d'être violemment démenti par un juge indépendant et son tribunal. C'est la preuve que Sarkozy a utilisé la justice pour éliminer un rival politique». Selon lui, «le président n'a rien à faire dans les procès, il n'est pas une partie dans la justice, il est le garant de la justice». Quant à l'avenir de Dominique de Villepin, le député de Saône-et-Loire estime que «Dominique de Villepin était «très bien placé pour proposer une autre solution à droite» après «les persécutions que le pouvoir lui a fait subir».

    Le Figaro - 28.01.10

  • L'Islam avance... L'Aïd jour férié...

    Fait inédit, une fête musulmane, l’Aïd el-Kébir, figurera en 2010 au calendrier des jours fériés d’une ville espagnole, Melilla, enclave dans le nord du Maroc, selon le journal El Pais de samedi.

    C’est la première fois depuis 1492 et la “Reconquête” des royaumes maures de la péninsule ibérique par les Rois catholiques, qu’une fête non-catholique sera officiellement fériée dans une ville espagnole, a souligné le journal.

    Les associations musulmanes de Melilla ont obtenu auprès des autorités locales que l’Aïd el-Kébir, la fête musulmane du sacrifice, soit inscrite au calendrier 2010 des jours fériés, en s’engageant à leur transmettre le jour de cette célébration plus d’un an à l’avance.

    Le date du 17 novembre a été arrêtée et elle sera transmise le 30 septembre au ministère du Travail à Madrid, après son approbation par la Commission des administrations publiques de Melilla.

    Selon El Pais, la communauté musulmane de Melilla sera la première au monde à connaître avec autant d’avance la date de la célébration de l’Aïd el-Kébir, qui commémore le sacrifice d’Abraham, et qui est généralement fixée quelques jours à l’avance en fonction de l’observation de la lune.

    Melilla compte environ 40.000 musulmans, soit un peu plus de la moitié de la population. La ville comptait jusqu’à présent neuf fêtes religieuses catholiques, mais aucune musulmane, selon El Pais.

    Ceuta, l’autre enclave espagnole dans le nord du Maroc, devrait bientôt suivre le chemin de Melilla, a ajouté le journal.

    Notons qu’en France, Nicolas Sarkozy semble avoir promis aux dignitaires musulmans l’instauration de l’aïd el-Kébir comme fête religieuse fériée.

    La commission parlementaire sur le voile intégral propose des concessions aux musulmans en échange d’une loi (partielle) contre le voile intégral: incitation à déclarer fériée la fête islamique de l’aïd el kebir , une aide au financement des lieux de culte musulman (c’est déjà en cours), la création d’une école nationale d’études sur l’islam, et d’un observatoire sur les actes “islamophobes.”

    Altermédia Info - 26.01.10

  • Un imam contre la burqa - La France terre d'islam...

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    Pour la première fois, un imam prend publiquement position contre la burqa. Hassen Chalghoumi, le représentant d'une mosquée de Seine-Saint-Denis, estime qu'il s'agit «d'une prison pour les femmes». 

    Malgré les menaces dont il a fait l’objet, l’imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), Hassen Chalghoumi, ne craint pas de dire haut et fort qu’il condamne la burqa en . Au lendemain des déclarations du de la mission d’information parlementaire sur la question, André Gerin (PCF), qui s’est prononcé pour une « interdiction absolue du port du voile intégral dans les lieux ouverts au public », cet imam atypique, figure du dialogue judéo-musulman en banlieue, martèle que le voile intégral n’est pas une prescription de l’islam.

    Avant la publication le 4 mars de son livre intitulé « Imam républicain : pour un islam de France » (Ed. du Cherche- Midi), ce religieux de 36 ans, né en Tunisie et naturalisé français, nous a expliqué hier dans sa mosquée pourquoi les musulmans ne doivent pas craindre une loi.

    Etes-vous favorable, comme le propose André Gerin, à une loi interdisant le port du voile intégral dans les lieux ouverts au public ?
    Hassen Chalghoumi. Oui, je suis pour l’interdiction par la loi de la burqa, qui n’a pas sa place en France, pays où les femmes votent depuis 1945. Mais elle doit être assortie d’un travail pédagogique, comme ce qui s’est fait pour le voile à l’école en 2004 (NDLR : il a été interdit dans les établissements scolaires). Je n’imagine pas un policier retirer le voile d’une femme dans la rue !

    Le voile intégral est-il une prescription religieuse ?
    Non. A la différence du voile qui couvre les cheveux, la burqa, ou devrais-je dire le niqab (NDLR : le voile intégral utilisé en France) n’a aucun fondement dans l’islam, ni dans le Coran. Cette tradition très minoritaire renvoie à une idéologie qui saborde la religion musulmane. La burqa est une prison pour les femmes, un outil de domination sexiste et d’embrigadement islamiste. D’ailleurs, à Drancy, aucune femme ne la porte. J’en connais même qui l’ont retirée au bout de trois-quatre ans car c’était incompatible avec la vie en société.

    Doit-on supprimer les allocations familiales, comme le préconise le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, aux mères qui ne respecteraient pas cette loi ?
    Ce n’est pas une solution, cela ferait souffrir les enfants. Et plutôt que de faire payer une amende, je préfère le dialogue et la pédagogie. Le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, va jusqu’à proposer le refus de la nationalité française aux femmes portant le voile intégral… Je suis d’accord. Avoir la nationalité française, c’est vouloir partager la vie en société, l’école, le travail… Or, avec un bout de tissu sur le visage, que peuvent partager ces femmes avec nous ? Si elles veulent continuer à porter le voile intégral, qu’elles aillent vivre dans un pays où c’est la tradition, comme l’Arabie saoudite.

    Avez-vous été auditionné par la mission d’information parlementaire ?
    Non. Je respecte le travail de cette mission, mais j’aurais préféré qu’elle soit composée pour moitié de députés et pour moitié d’imams ou de membres du Conseil français du culte musulman (CFCM). En revanche, je dénonce la manoeuvre de Jean-François Copé, président des députés UMP, qui, sans attendre les conclusions de la mission, a déposé sa proposition de loi interdisant le niqab. Attention à ceux qui utilisent ce sujet comme un épouvantail à des fins électoralistes. Et attention aux amalgames. On ne peut pas résumer quinze siècles d’histoire de l’islam à un bout de tissu !

    La mission Gerin entend aussi combattre les dérives communautaires à l’école, où certaines jeunes musulmanes refusent les cours de natation. Qu’en pensez-vous ?
    Cette question concerne aussi les juifs et les chrétiens car elle est liée à la pudeur. C’est délicat. Personnellement, mes trois filles vont à la piscine. Le Prophète conseille de savoir nager. D’ailleurs, ma fille de 12 ans a échappé à la noyade et a sauvé sa tante l’été dernier en Tunisie. De même, quand il s’agit de la santé et de la vie, un homme n’a pas le droit de refuser que sa femme soit examinée par un médecin homme. La République ne doit pas accepter ça.

    Le Parisien - 22.01.10
  • Un gang de gitans démantelé à Béziers

    27/01/2010 – 19h00
    BEZIERS (NOVOpress) –
    Deux cents gendarmes mobilisés hier à Béziers (Hérault) pour interpeller plus d’une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir organisé plus de 130 cambriolages, essentiellement dans l’Aude au cours de l’été 2009. Ces suspects, issus de la communauté des « gens du voyage », en provenance d’Europe de l’Est (Monténégro, Serbie, Croatie et Roumanie), ont amassé un véritable butin.

    Des biens volés aux Français tels que des bijoux, des voitures, du matériel hi-fi, de l’outillage, etc. Sur le site du Midi Libre, un internaute a confié son écœurement face aux exactions des gitans : « Si on ne donnait pas de l’argent à tous ces gens de l’est qui font la manche aux feux pour les femmes et d’autres activités pour les hommes, on n’en serait pas là. Dans leur pays d’origine, ils ne font certainement pas ça car ils recevraient probablement autre chose que des pièces, alors si l’on veut éviter l’invasion, arrêtons de donner ».


  • Les clandestins kurdes trahis par leurs portables?

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    (Cliquez sur la photo)
    Les policiers qui enquêtent sur l'arrivée en Corse de 123 Kurdes disant venir de Syrie veulent faire parler les téléphones portables saisis sur les clandestins. Les policiers de l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest) font analyser les données de ces téléphones qui peuvent permettre, notamment grâce à la  géolocalisation, de retracer leur périple au Proche-Orient et en Méditerranée. Une dizaine d'enquêteurs de l'Ocriest venus de Paris avaient participé aux  auditions des clandestins à Bonifacio dans les heures suivant leur découverte sur une route surplombant une plage proche de la ville.

    Les téléphones ont été saisis notamment à Nîmes où une soixantaine de clandestins avaient été transférés samedi dans un centre de rétention administrative. Toutes les personnes interrogées dans le gymnase de Bonifacio où elles avaient été hébergées avaient fourni la même version: un voyage en camion des 57 hommes, 29 femmes et 37 enfants de Syrie en Tunisie par la route, puis un embarquement jusqu'en Corse, en payant de 2.500 à 10.000 euros par personne à  des trafiquants. Cette version avait suscité le scepticisme du procureur de la République d'Ajaccio sous l'autorité duquel se déroulaient les auditions et du préfet de  Corse présent sur place. Certains clandestins avaient toutefois indiqué qu'ils prévoyaient d'arriver en Scandinavie.
     
    Le yacht mystère
     
    Depuis leur transfèrement sur le continent, des versions différentes du voyage ont été fournies. Bien que, selon les enquêteurs, aucun élément probant n'ait permis d'accréditer l'hypothèse d'un transport sur cargo russe inspecté en Italie, les investigations se poursuivent sur ce navire, en raison de l'importante quantité  de nourriture trouvée à bord. Des contrôles sont aussi effectués sur un petit cargo parti de Tunisie. Le  port où se trouve actuellement ce navire et la nationalité de celui-ci n'ont pas  été précisés. Les enquêteurs travaillent encore sur l'hypothèse d'une arrivée des clandestins kurdes à bord de camions venus de Sardaigne. Les contrôles ont été renforcés sur le trafic maritime entre la Corse et la Sardaigne, les ports du nord de l'île italienne n'étant distants que d'une quinzaine de km de la côte  corse.

    Les enquêteurs ont enfin entendu un pêcheur de Bonifacio ayant vu un yacht manœuvrer près de la plage à proximité de laquelle les clandestins ont été  découverts. "C'était un yacht bleu à deux étages, aux vitres fumées, dont le pavillon  enroulé sur le mât était de couleur rouge et blanc", a déclaré Gennaro Piro qui  pêchait dans le secteur, à la radio France Bleu Frequenza Mora. M. Piro, qui n'a observé aucune manœuvre de débarquement de passagers et  n'a fourni aucun autre détail sur ce navire, s'est borné à indiquer qu'il se trouvait "à dix, quinze mètres de la côte", estimant que le yacht "devait venir de Porto Torres", en Sardaigne.

    TF1 News - 27.01.10

  • Paris: naturalisations accélérées...

    10.575 personnes ont été naturalisées françaises en 2009 à Paris, soit une augmentation de 48% par rapport à 2008, et de 247% par rapport à l'année 2005, indique aujourd'hui PPrama, la lettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP).

    Selon la PP, cette augmentation est notamment due à la mise en cohérence du mode de traitement des dossiers. Les procédures bureautiques ont été considérablement simplifiées et, côté usagers, une aide par Internet à la constitution de dossiers a été mise en place, ce qui a permis d’accélérer les délais de traitement.

    La PP indique également que 112.387 titres de séjour, dont 30.688 en 1ère délivrance et 81.699 en renouvellement, ont été délivrés par la préfecture de police pour l'année 2009.

    Le Figaro - 27.01.10

  • Rennes: reconduite annulée pour onze Kurdes

    Le tribunal administratif de Rennes a annulé aujourd'hui les arrêtés de reconduite à la frontière pris par la préfecture de Corse du Sud concernant 11 Kurdes dont six enfants, membres d'un groupe de 123 réfugiés kurdes de Syrie arrivés clandestinement en Corse vendredi.

    "Cette annulation est logique, car la procédure et l'action des services préfectoraux était bâclée dès le départ", a commenté l'avocate des clandestins, Me Elodie Praud, après que le juge ait fait part, sans la motiver, de sa décision. "Ces arrêtés ont été pris sans que les services préfectoraux examinent les situations individuelle de chacun des réfugiés", a indiqué Me Praud.

    Dimanche, le juge des libertés et de la détention avait déjà ordonné la libération des 11 Kurdes arrivés samedi au centre de rétention administrative de Rennes, qui comprenaient notamment un couple et ses six enfants âgés de 4 à 17 ans.
    Pris en charge par plusieurs associations, ils ont depuis été relogés dans un hôtel de Chantepie (banlieue sud-est de Rennes).

    "Lorsque nous avons reçu les arrêtés de reconduite, nous étions très inquiets, très préoccupés pour l'avenir de nos enfants. La décision du juge est un soulagement. Nous espérons vraiment rester en France", a réagi aujourd'hui le père de famille.

    Les 11 réfugiés sont convoqués demain matin à la préfecture pour recevoir leurs attestations provisoires de séjour, leur permettant de constituer et de déposer un dossier de demande d'asile.

    Le Figaro - 27.01.10

  • Profanation de cimetière juif à Strasbourg

    Dix-huit tombes du cimetière juif du quartier Cronenbourg à Strasbourg ont été profanées, vraisemblablement la nuit dernière, a-t-on appris auprès du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et de la police.

    "Le cimetière juif de Cronenbourg a été profané, 18 stèles ont été taguées avec une croix gammée inscrite en couleur brune et 13 ont été renversées", a déclaré Patrick Roussel, commissaire principal de la Sûreté départementale du Bas-Rhin, confirmant une information du site internet des Dernières Nouvelles d'Alsace.

    Laurent Schmoll, président de la communauté israélite de Strasbourg, a ajouté que l'inscription "Juden Raus" (Les Juifs dehors) avait également été relevée sur une tombe.
    "Ce sont tout à fait des inscriptions de la période nazie. On fête actuellement l'anniversaire de la Libération des camps de concentration et je pense que ça a forcément un lien", a-t-il ajouté.

    Le Figaro - 27.01.10

  • Hommage mondial à Auschwitz

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    (Cliquez sur la photo)

    Des dirigeants d'une vingtaine de pays commémorent la libération du camp, il y a 65 ans.

     


     

    Une centaine d'anciens prisonniers - contre deux mille il y a cinq ans - participent ce mercredi au 65e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau. Dans quelques années, les derniers témoins de l'Holocauste auront disparu. Sans eux, quelle mémoire en garderons-nous ? À quoi sert le Musée d'Auschwitz, puisque d'autres génocides ont montré qu'il avait échoué dans sa mission de prévention ? Comment donc enseigner Auschwitz à des générations qui n'ont ou n'auront plus de lien direct avec cette tragédie ? C'est sur ces questions que les ministres de l'Éducation des pays membres de l'Union européenne, réunis exceptionnellement à Auschwitz, sont invités à plancher ce mercredi matin, en marge des cérémonies officielles auxquelles assisteront le président et le premier ministre polonais, Lech Kaczynski et Donald Tusk, le chef du gouvernement israélien Benyamin Nétanyahou et les délégués d'une vingtaine de pays. En l'absence du ministre de l'Éducation Luc Chatel, la France est représentée par le secrétaire d'État à la Défense Hubert Falco, accompagné de Simone Weil, de l'historien Serge Klarsfeld, de parlementaires et d'une trentaine de lycéens.

     

    7.000 survivants à la libération du camp

     

    Invité par le gouvernement polonais, le président russe Dmitri Medvedev a dû renoncer à sa visite en raison d'«autres obligations». C'est donc son ministre de l'Éducation Andriej Fursenko qui inaugurera une exposition russe sur la libération du camp. Un groupe d'anciens soldats de l'Armée rouge sera présent. Ils pourront témoigner. À leur arrivée, il y a soixante-cinq ans, Auschwitz-Birkenau ne comptait plus que 7.000 survivants, malades, pour la plupart agonisants. Parmi eux, Primo Levi, qui a raconté dans La Trêve ce terrible épilogue de la Shoah. Dix jours auparavant, le camp avait été évacué par les Allemands : 60.000 prisonniers engagés dans une marche vers l'Ouest au cours de laquelle beaucoup trouvèrent la mort. Avant de fuir, les nazis firent sauter les chambres à gaz dans lesquelles plus d'un million de personnes avaient été exterminées. Faute de temps, les Allemands ne purent faire disparaître les ruines des chambres à gaz numéros II et III, les plus grandes du camp. Elles sont toujours là, chaotiques et de plus en plus illisibles car fragilisés, comme l'ensemble de ce musée à ciel ouvert qu'est Birkenau, par les intempéries. Construites sur un terrain marécageux, les 45 baraques en brique du camp menacent elles aussi à moyen terme de s'écrouler.

    Auschwitz-Birkenau est le seul des camps d'extermination à avoir conservé des traces tangibles de l'assassinat industriel organisé par les nazis. Il ne reste en effet plus rien des camps de Belzec, Sobibor, Treblinka ou Chelmno, rasés par les Allemands qui y plantèrent des arbres avant de quitter les lieux. Pour sauver le site, la direction du musée, soutenue par le gouvernement polonais qui finançait seul jusqu'ici l'entretien du musée, a créé l'an dernier un fonds international.

     L'Allemagne a déjà offert la moitié de la somme nécessaire (120 millions d'euros) pour réaliser les travaux de conservation.

    Le Figaro - 27.01.10