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  • Expulsion en urgence d'un imam antisémite

    L’Imam d’origine égyptienne Ibrahim Al-Soudani a été expulsé hors du territoire français pour avoir prononcé des prêches antisémites et appelé à la violence contre l’Occident. Al-Soudani « officiait » dans des mosquées de Paris et de la banlieue, et selon les services du ministère de l’Intérieur, « il était surveillé depuis 2008 ». Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a fait la déclaration suivante : « Al-Soudani a exprimé à maintes reprises son mépris pour nos valeurs. La République respecte la liberté d’expression, mais quiconque appelle à la violence n’a pas sa place sur notre territoire… »

    ACTU.CO.IL - Israël actualités

    08.01.10

    Et si on expulsait TOUS les imams étrangers?

  • Sarközy est "énervé" par les journalistes otages

    À cause de cette affaire de prise d'otages, on a détruit le travail de plusieurs mois. On a tout arrêté depuisle 30 décembre pour ne plus s'occuper que de cela», déplore une source proche du dossier.

    Interrogée sur le sort des journalistes de France 3 retenus en otage en Afghanistan, une source proche du dossier évoque la «lassitude» de Nicolas Sarkozy. «À cause de cette affaire, on a détruit le travail de plusieurs mois», déplore cette source en soulignant les conséquences de cet enlèvement, le 30 décembre dernier dans la province de Kapisa, sur la mission des soldats français déployés dans la région. Depuis cette date, «on a tout arrêté pour ne s'occuper que de cela», souligne cette source fiable en affirmant que son analyse est partagée par le chef de l'État.

    «Pour mettre la pression sur les ravisseurs, on a fouillé tous les véhicules, on a gêné la vie de tout le monde», explique-t-on. Or, poursuit notre interlocuteur, «quand on veut faire de l'aide au développement et de la sécurisation, il faut établir un niveau de confiance avec les populations».

     

    Mobilisation totale

     

    Selon lui, «en faisant ce que nous avons dû faire, on perd une grande partie du crédit que nous avons mis des mois à construire». S'y rajoute, d'après cette source, la question du coût, en termes de moyens déployés, notamment en heures de vol d'hélicoptères. Un aspect qui, selon Europe 1, aurait fait sortir Nicolas Sarkozy de ses gonds en Conseil des ministres. «Il faut que les Français sachent le coût de cette histoire», se serait insurgé le président de la République.

    Quelle peut donc être la marge de manœuvre de la presse, dans un contexte où, on le découvre avec quelque étonnement, celle-ci peut s'avérer aussi perturbante pour le dispositif militaire français ? Pour la source proche du dossier, il ne s'agit pas de remettre en cause le travail des médias en Afghanistan. Mais il faudrait notamment, préconise t-elle, avoir davantage recours, sur ce type de terrain très sensible, à des «journalistes spécialisés».

    La mobilisation n'en demeure pas moins totale pour obtenir la libération des deux journalistes français. «Nous n'avons pas de preuves qu'ils soient en vie mais un faisceau de présomptions renouvelées tous les jours», indique-t-on à Paris. En tout cas, «au moment où je vous parle, nous attendons toujours une revendication crédible», affirme la source proche du dossier en se retranchant derrière les précautions d'usage.

    Le Figaro - 10.01.10

       
  • VIDEO Calabre: des centaines d'autres Africains prennent la fuite

    http://videos.tf1.fr/jt-we/italie-une-veritable-chasse-aux-immigres-60-blesses-5630721.html

    Des centaines d'autres Africains venus récolter des agrumes en Calabre, dans le sud de l'Italie, ont décidé de fuir, même sans avoir été payé, après les violences des derniers jours à Rosarno.

  • Mariage marocain à Brest - les policiers humiliés et traités de "clochards"

    Vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=m6bcxZQL6bk

    09/01/2010 – 09h00
    BREST (NOVOpress) –
    Trois mois après une manifestation réunissant une centaine de Marocains dans le centre-ville de Brest (Finistère), la police ne digère pas les couleuvres qu’elle a dû avaler. Le 3 octobre 2009, un cortège bruyant de voitures luxueuses (Ferrari, Aston Martin, Lamborghini, BMW, Audi R8, Mercedes AMG…) déferle dans les rues du port breton (voir vidéo). Moteurs agressifs, musique à plein volume, coups de klaxon, drapeaux marocains déployés… une partie de la communauté marocaine de la ville prend prétexte d’un mariage pour troubler l’ordre public.

    Comme dernièrement avec la communauté algérienne en France, cette intrusion dégénère rapidement : plusieurs véhicules roulent sur les trottoirs, d’autres empruntent les ronds-points à contresens. Cette anarchie paralyse rapidement le centre-ville brestois. La police est contrainte alors d’escorter tant bien que mal le cortège marocain. Notre confère, Le Télégramme, constate que « certaines têtes qui s’exhibent par les fenêtres des luxueuses voitures sont bien connues des forces de police ».

    Le lendemain de ces abus, la police parvient quand même à interpeller l’un des convives, sans permis de conduire. Près d’une dizaine de ses proches vont alors organiser une descente au commissariat central afin d’exiger sa libération immédiate. Les policiers sont traités de « clochards ». L’un des Marocains leur jettera dédaigneusement des billets de dix et vingt euros. Aucune interpellation ne sera tentée pour ne pas « mettre le feu » au quartier où se déroulait le mariage. « Quel message croyez-vous que l’on donne en laissant de telles choses se produire ? », déplore un policier. Une France où tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.

    NOVOPRESS INFO

     

     

     

  • Besson a peur du FN: il décommande son débat public avec Marine Le Pen

    Feuilleton autour du débat sur l'identité nationale à Liévin dans le Nord-Pas-de-Calais.

    Dernier rebondissement? Le débat sur l'identité nationale avec Marine Le Pen et Eric Besson prévu le 13 janvier prochain, à Liévin, est finalement annulé, a annoncé ce vendredi la préfecture du Pas-de-Calais. La vice-présidente du front national, qui comptait s'y rendre, ne cache pas son indignation. "Cette annulation démontre la supercherie, l'imposture, la forfaiture de ce débat", déclare la leader frontiste.

    C'est que d'autres annulations ont précédé celle du débat lui-même. Quelques heures après que Marine Le Pen a annoncé son intention de participer au débat, les services d'Eric Besson ont annoncé qu'il ne pourrait pas y participer. Ce dernier doit assister le même jour à la présentation des voeux du président de la République aux parlementaires.

    Mépris des élites, selon Le Pen

    Or, la préfecture avait annoncé lundi la tenue de ce débat, près de Lens dans le fief de la vice-présidente du Front national, en soulignant que le ministre de l'Immigration y serait présent. Marine Le Pen refuse donc de croire à la version du ministre. Selon elle, l'organisation du débat avait été fixée en fonction de l'emploi du temps du ministre afin de lui permettre d'assister aux voeux présidentiels.

    "D'après le cabinet de la préfecture du Pas-de-Calais, Besson devait assister aux voeux du président à 18h puis prendre un hélicoptère pour rejoindre Liévin. C'est pour cette raison que le débat avait été fixé à 20h45 et non pas à 19h comme c'est le cas dans les autres régions", explique la conseillère municipale d'Hénin-Beaumont.

    Marine Le Pen avait indiqué jeudi soir qu'elle participerait tout de même au débat, "avec un certain nombre de militants du FN". "Un certain nombre de Français devaient participer à ce débat: son annulation démontre le mépris absolu des élites à leur égard", a-t-elle ajouté.

    Finalement la préfecture du Pas-de-Calais a décidé d'annuler la manifestation: "Au fait de contraintes d'emploi du temps survenues depuis l'annonce de la table ronde sur l'identité nationale prévue à Liévin, plusieurs personnalités devant y intervenir ne pourront finalement être présentes. Dans ce contexte, le préfet du Pas-de-Calais a décidé d'annuler cette manifestation dans l'arrondissement de Lens", précise le texte.

    Notons que Marine Le Pen et Eric Besson doivent par ailleurs débattre le lendemain sur France 2 dans l'émission "A vous de juger".

    L'EXPRESS.fr - 08.01.10

  • Italie: le calme revient à Rosarno qui se vide de ses immigrés

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    Car d'immigrés qui repartent
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    ROSARNO (Italie) - Environ 700 étrangers ont déjà quitté samedi la ville de Rosarno après des violences, notamment une "chasse à l'homme" contre des immigrés, qui ont fait 67 blessés dans cette localité de Calabre (sud de l'Italie), tandis que 200 autres se préparent au départ.

    "Environ 700 étrangers ont été évacués vers Crotone et Bari", deux autres villes du sud de l'Italie, "et 200 immigrés supplémentaires partiront dans le courant de la nuit", a déclaré à l'AFP le préfet de police Mario Morcone, tout en précisant que "la situation revient lentement à la normale".

    Signes du retour au calme, les barricades érigées par la population ont été levées, l'occupation de la mairie par des habitants a pris fin et les magasins ont ouvert dans la matinée.

    Rosarno a été le théâtre jeudi de violentes manifestations d'immigrés protestant contre des agressions dont certains d'entre eux avaient été la cible: elles avaient été marquées par des heurts avec la police, et suivies, le lendemain, d'exactions de la population à leur encontre.

    Pour faire face à ces tensions, le chef de la police italienne Antonio Manganelli avait annoncé dès vendredi soir l'envoi d'un "important contingent de policiers" en renfort, plus de 200 selon la presse.

    Le dernier bilan des violences à Rosarno et dans ses environs depuis jeudi est de 67 blessés, à savoir 31 étrangers, 19 policiers et 17 habitants italiens de cette petite ville de 15.000 âmes.

    La majorité n'ont subi que des contusions ou des blessures légères. Mais six immigrés sont encore hospitalisés, parmi lesquels deux grièvement blessés vendredi soir à coups de barres de fer.

    Les incidents ont débuté à Rosarno après une manifestation jeudi soir de plusieurs centaines d'ouvriers agricoles immigrés -pour la plupart employés illégalement dans la région- qui protestaient contre des tirs de fusil à air comprimé ayant visé plusieurs d'entre eux.

    Les manifestants ont incendié des voitures et brisé des vitrines à coups de bâton et des affrontements se sont produits avec la police.

    Des immigrés attendent d'être évacués dans un bus de la ville de Rosarno (Italie) après des affrontements avec le population locale le 9 janvier 2010

    Vendredi, la population locale a cherché à se venger en procédant à une "chasse aux immigrés" au cours de laquelle plusieurs étrangers ont été blessés.

    Samedi après-midi une manifestation de soutien en faveur des immigrés s'est déroulée à Rome, non loin du siège du ministère de l'Intérieur. Elle a donné lieu à des échauffourées entre policiers, dont un a été légèrement blessé par un jet de pierres, et manifestants qui tentaient de forcer un cordon de sécurité autour du bâtiment, a constaté un photographe de l'AFP.

    Au cours de cette manifestation, les immigrés présents ont demandé la démission du ministre de l'Intérieur Roberto Maroni.

    Selon la presse, au moins 4.000 immigrés sont employés, en général illégalement, chaque année à Rosarno pendant deux mois pour cueillir clémentines et mandarines.

    Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés et le principal syndicat italien, la Cgil, ont dénoncé leurs "conditions de vie inhumaines: cabanes insalubres, sans eau, sans hygiène" et des "salaires de misère" (25 euros par jour).

    Le rôle de la mafia a été montré du doigt. "La mafia qui contrôle le territoire, exploite les immigrés avec cynisme et une détermination impitoyable. Les cerveaux criminels savent que les immigrés clandestins ne peuvent même pas tenter de se rebeller car ils sont privés de documents d'identité et donc de la protection de l'Etat", a déclaré à La Stampa don Luigi Ciotti, un prêtre ayant fondé l'association antimafia Libera.

    L'EXPRESS - 09.01.10

  • Recrudescence des délinquants Roms

    Quelque 2 500 interpellations ont été effectuées pour vols à la tire dans les transports parisiens l'année dernière, soit le double de 2008.

    Placés souvent sous le joug de gangs mafieux et subissant des conditions de vie délétères dans quelque 110 campements de fortune en région parisienne, les ressortissants originaires d'Europe de l'Est - de Roumanie en particulier - sont, selon la police, poussés à une délinquance de plus en plus préoccupante. Exilée en France après la chute du mur de Berlin pour s'installer dans le début des années 1990 aux portes de la capitale notamment, cette population serait même à l'origine d'une «recrudescence de la petite et moyenne délinquance».

    À titre d'exemple, la Direction régionale de la police des transports (DRPT) a procédé au cours de l'année dernière à 2 500 interpellations de jeunes femmes qui, par groupe de 3 à 10, s'attaquaient aux voyageurs et aux touristes pour les voler. Multirécidivistes, elles passent à l'action lors de la montée en rame, aux périodes de grande affluence. «Cela a mené à 1 800 mesures de garde à vue, soit plus du double de l'activité répressive de l'année 2008, illustrant ainsi la montée en puissance du phénomène», précise-t-on à la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP).

     

    Spécialisation géographique

     

    Selon les estimations policières, 3 000 personnes issues de la communauté rom sont aujourd'hui installées en banlieue. Écumant les lieux les plus touristiques, les pavillons déserts, les stations de RER, et plus récemment les abords des distributeurs automatiques de billets, elles se livrent à un panel d'infractions allant de la mendicité agressive aux «vols à la tire» dans les poches et les sacs, en passant par les escroqueries à la charité publique et les cambriolages en série.

    «Les auteurs d'infractions se sont spécialisés en fonction de leur ville d'origine et se regroupent, par lieux de naissance, par familles ou par connaissances dans les mêmes campements. Ils ne se mélangent pas ou très peu, établit une synthèse du service d'investigation transversale. À chaque communauté, émanant d'une origine géographique particulière, correspond également une activité économique spécifique.»

    Ainsi, les mendiants seraient réputés venir de Timisoara et ceux qui lavent les vitres des voitures aux portes de la capitale proviendraient des faubourgs de Bucarest. Quant aux voleurs postés près des distributeurs de billets, ils seraient tous originaires de Tandarei et de Slobozia, à une centaine de kilomètres à l'est de la capitale roumaine. «Une majorité des cambrioleurs mis en cause en France viennent de Tulcea», précise le rapport tandis que «les “Maradona” ou faux policiers ayant sévi à Paris sont de Bucarest».

    Pour se soustraire à la loi française, ces organisations criminelles «hiérarchisées et structurées» emploient comme exécutants des mineurs de 12 à 15 ans maximum. Dépourvus de tout document d'identité et refusant en bloc les examens médicaux pouvant déterminer leur âge, ils sont formellement connus des fichiers anthropométriques sous de nombreux alias. «L'enquête établit le cas échéant la certitude d'avoir affaire à la même personne, mais sans connaître son identité officielle, déplore un haut fonctionnaire. Dès lors, cette absence d'identification formelle empêche la procédure judiciaire de s'appliquer normalement pour rendre une décision de justice dans le sens d'une condamnation.» Non soumis aux obligations de quitter le territoire français (OTQF), les mineurs jouissent donc d'un réel sentiment d'impunité qui s'enracine dans les esprits.

    N'hésitant pas à parler d'«esclavagisme moderne», ces délinquants sont avant tout des victimes contraintes de rembourser la «camata», la dette contractée par les familles auprès des donneurs d'ordres retranchés en Roumanie. Les milliers d'euros qu'ils amassent sont envoyés au pays par Western Union. Eux tutoient la misère. «Cantonnés dans des terrains vagues souvent contaminés au plomb, l'état de santé des Roms est inquiétant : 15 % d'entre eux sont vaccinés et la mortal ité infantile est cinq fois supérieure à la moyenne française , confie Olivier Bernard, président de Médecins du monde. L'impossibilité d'accès au logement et au marché du travail est un obstacle majeur à toute tentative d'intégration.» Dans le cadre d'une coopération internationale amorcée dès 2002 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, la Préfecture de police accueille désormais en son sein des policiers roumains afin de mieux prendre en considération le phénomène.

    Le Figaro - 09.01.10

  • Selon Bernadette Chirac, son mari est au-dessus des lois et doit "être protégé"

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    Bernadette Chirac, l'épouse de l'ancien président Jacques Chirac renvoyé en correctionnelle dans une affaire d'emplois présumés fictifs lorsqu'il était maire de Paris, a affirmé aujourd'hui que son mari "sera de nouveau convoqué", et, a-t-elle dit, "cela me fait très mal".

    Interrogée sur les ennuis judiciaires de son mari, Mme Chirac a affirmé sur RTL: "Il sera convoqué de nouveau, je le sais, mais cela me fait très mal". Dans un autre dossier relatif à des emplois fictifs à la mairie de Paris, M. Chirac a été mis en examen fin décembre par un juge d'instruction de Nanterre.

    Selon Mme Chirac, un "président de la République, qui a été élu par tous les Français pour cinq ans, doit être protégé". "Je ne trouve pas qu'il puisse être soumis aux mêmes obligations dans certains cas que les citoyens ordinaires. Cela me choque beaucoup. Je trouve que ces attaques nuisent à la République. Les Français ont choisi le président de la République. Il est au sommet de l'Etat. Il doit être respecté".

    "Mon mari a donné toute sa vie avec une énorme générosité, toutes ses forces au service de la France et au service des Français. C'est un honnête homme. Il n'est que de voir l'immense courrier qui déferle tous les jours à notre domicile et à son bureau rue de Lille. Je crois que les Français ont été assez choqués", a ajouté Mme Chirac.

    Le Figaro - 09.01.10

  • Hakim est mort, poignardé par Ismaël - La loi de la jungle règne entre les jeunes

    VIDEO  http://videos.tf1.fr/jt-we/kremlin-bicetre-un-lyceen-poignarde-5630511.html

     

    Les médecins n'ont rien pu faire. L'élève de 18 ans est décédé vendredi soir après avoir été poignardé par un camarade à l'intérieur de son établissement. Hakim, scolarisé au lycée Darius Milhaud, avait été transporté dans un état grave et opéré en urgence à l'hôpital Henri Mondor de Créteil. La victime était "touchée au foie et à l'aorte", a précisé l'AP-HP. Selon le procureur, il avait été frappé par trois coups de couteau. Après 6h d'intervention, le décès a été constaté à 22h50. 

    L'agresseur présumé de la victime, un jeune de 18 ans scolarisé dans le même établissement, a de son côté été interpellé sur la voie publique vers 1h samedi à Ivry-sur-Seine, et se trouve dans un état "prostré", selon une source policière. Cette agression "devrait donner lieu lundi à l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide volontaire", selon le procureur. "Pour le moment il ne donne pas d'explication", a déclaré le procureur de la République de Créteil. "Est-ce qu'il avait amené exprès le couteau, est-ce qu'il avait l'habitude de se promener avec un couteau, il y a des choses qu'il faudra que l'enquête détermine", a-t-il ajouté. L'auteur présumé des coups de couteau, qui était en rupture avec sa famille, n'avait pas d'antécédent judiciaire, a précisé le procureur de Créteil.

    Selon la sûreté départementale du Val-de-Marne, chargée de l'enquête, le drame serait survenu vers 10h40 à l'intérieur de l'établissement, à la suite d'une dispute entre les deux élèves. Le différend aurait concerné la sœur du jeune Hakim. "La victime était un élève de BEP vente. C'était quelqu'un de calme et de  respecté. Ce qui vient de lui arriver, ça fait peur. Ca veut dire qu'on n'est  même plus en sécurité à l'intérieur du lycée", a dit Jennyfer, élève de  BEP Sanitaire et social, présente avec un groupe de lycéens devant les grilles de l'établissement. Selon Bianca-Love, 19 ans, élève de terminale ES, "ils se sont pris la tête  à cause de la sœur d'Hakim. L'agresseur a alors sorti un couteau, et l'a planté dans la  victime", a-t-elle affirmé, en précisant avoir assisté à la scène.
     
    Une réflexion sur le respect de l'autre
     
    Dans un communiqué, le syndicat CGT Educ'Action 94 relève que le lycée Darius Milhaud "ne dispose, en matière de surveillants, aides-éducateurs,  médiateurs, que de 12 équivalents temps plein" pour quelque 1.500 élèves. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, se sont rendus vendredi sur place, ainsi que le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon. Luc Chatel a annoncé vendredi soir qu'il réunirait "la semaine prochaine" les représentants des chefs d'établissements pour "faire un point sur les mesures de sécurisation". Luc Chatel propose par ailleurs "à  l'ensemble des proviseurs de lycée et des principaux de collège de faire  respecter une minute de silence à la mémoire d'Hakim dans la journée du mardi 12  janvier." Le ministre de l'Education "leur suggère également d'organiser des temps de parole pour réfléchir collectivement sur la fraternité, le respect de l'autre et la dignité de la personne humaine."
     
    Mardi 16 décembre, un adolescent de 16 ans avait été blessé par un tir de  fusil devant son lycée, à Sucy-en-Brie, dans le même département du  Val-de-Marne. Le lycéen, légèrement blessé au genou, avait été hospitalisé, sans  que ses jours ne soient mis en danger.

    TF1 News - 09.01.10

  • Un plafond de 30% d'élèves étrangers dans les classes en Italie

    Les enfants étrangers ne pourront pas constituer plus de 30% des effectifs des classes en Italie à partir de la rentrée de septembre, a fait savoir vendredi le gouvernement italien.

    Ce dernier a expliqué cette mesure par le besoin de mieux intégrer les enfants d'immigrés dans la société italienne et d'éviter qu'ils ne se retrouvent dans des classes ghettos, uniquement composées d'étrangers.

    "L'école doit être le lieu de l'intégration", a déclaré la ministre de l'Education Mariastella Gelmini. "Nos écoles sont prêtes à accepter toutes les cultures et tous les enfants du monde. Dans le même temps, les écoles italiennes doivent maintenir leurs propres traditions avec fierté et diffuser la culture de notre pays", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

    L'opposition de centre gauche et certains syndicats ont critiqué cette réforme, y voyant une mesure qui ne fera qu'accroître le sentiment d'exclusion des immigrés. Un des dirigeants de l'opposition, Antonio Di Pietro, a même qualifié le projet de "dangereux".

    "C'est dangereux parce que des actes de barbarie ont été commis par le passé au nom de la protection des espèces et de l'identité nationale", a déclaré Di Pietro. "Fixer un plafond de 30% d'élèves étrangers dans les classes ne favorise pas l'intégration mais a des relents de racisme".

    On dénombre 600.000 élèves étrangers dans les écoles italiennes, dont un tiers sont nés en Italie.

    Yahoo Actualités - 09.01.10

  • Les Etats-Unis se sont servis de Ben Laden, d'al-Qaïda et des talibans

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    Sibel Edmonds
    Invitée par l’animateur de l’émission radio Mike Malloy radio show, l’ancienne traductrice pour le FBI, Sibel Edmonds, a lancé une véritable bombe médiatique (audio, transcription partielle).

    Lors de son interview, Sibel raconte comment les États-Unis ont entretenu des « relations intimes » avec Ben Laden et les talibans, « tout du long, jusqu’à ce jour du 11 septembre. » Dans « ces relations intimes », Ben Laden était utilisé pour des “opérations” en Asie Centrale, dont le Xinjiang en Chine. Ces “opérations” impliquaient l’utilisation d’al-Qaida et des talibans tout comme « on l’avait fait durant le conflit afghano-soviétique », c’est à dire combattre “les ennemis” par le biais d’intermédiaires.

    Comme l’avait précédemment décrit Sibel, et comme elle l’a confirmé dans son dernier interview, ce procédé impliquait l’utilisation de la Turquie (avec l’assistance d’acteurs provenant du Pakistan, de l’Afghanistan et de l’Arabie Saoudite) en tant qu’intermédiaire, qui à son tour utilisait ben Laden, les talibans et d’autres encore, comme armée terroriste par procuration.

    Le contrôle de l’Asie Centrale

    Parmi les objectifs des “hommes d’État” américains qui dirigeaient ces activités, il y avait le contrôle des immenses fournitures d’énergie et de nouveaux marchés pour les produits militaires. Pourtant, les Américains avaient un problème. Ils ne devaient pas laisser leur empreinte afin d’éviter une révolte populaire en Asie centrale (Ouzbékistan, Azerbaïdjian, Kazakhstan et Turkménistan), et aussi de sérieuses répercussions du côté de la Chine et de la Russie. Ils trouvèrent une ingénieuse solution : utiliser leur État fantoche, la Turquie, comme mandataire et en appeler à la fois aux sensibilités panturques et panislamiques.

    Dans la région, la Turquie, alliée de l’OTAN, a beaucoup plus de crédibilité que les États-Unis ; avec l’histoire de l’Empire ottoman, elle pourrait appeler au rêve d’une plus large sphère d’influence panturque. La majorité de la population d’Asie Centrale partage le même héritage, la même langue, la même religion que les Turcs.

    À leur tour, les Turcs ont utilisé les talibans et al-Qaida, en appelant à leur rêve d’un califat panislamique (sans doute. Ou bien les Turcs/Américains ont très bien payé).

    Selon Sibel : « Ceci a commencé il y a plus de dix ans, dans le cadre d’une longue opération illégale et à couvert, menée en Asie centrale par un petit groupe aux États-Unis. Ce groupe avait l’intention de promouvoir l’industrie pétrolière et le Complexe Militaro-Industriel en utilisant les employés turcs, les partenaires saoudiens et les alliés pakistanais, cet objectif étant poursuivi au nom de l’Islam. »

    Les Ouïghours

    On a récemment demandé à Sibel d’écrire sur la récente situation de Ouïghours au Xinjiang, mais elle a refusé, disant simplement : « Notre empreinte y est partout. »

    Bien sûr, Sibel n’est pas la première ou la seule personne à reconnaitre tout cela. Eric Margolis, l’un des meilleurs reporters occidentaux concernant l’Asie Centrale, a affirmé que les Ouïghours, dans les camps d’entrainement en Afghanistan depuis 2001, « ont été entrainés par ben Laden pour aller combattre les communistes chinois au Xinjiang. La CIA en avait non seulement connaissance, mais apportait son soutien, car elle pensait les utiliser si la guerre éclatait avec la Chine. »

    Margolis a également ajouté que : « L’Afghanistan n’était pas un creuset du terrorisme, il y avait des groupes commando, des groupes de guérilla, entrainés à des buts spécifiques en Asie Centrale. »

    Dans une autre interview, Margolis dit: « Ceci illustre le bon mot (en français dans le texte, NDT) de Henry Kissinger affirmant qu’il est plus dangereux d’être un allié de l’Amérique, que son ennemi, car ces musulmans chinois du Xinjiang (la province la plus à l’ouest) étaient payés par la CIA et armée par les États-Unis. La CIA allait les utiliser en cas de guerre contre la Chine, ou pour provoquer le chaos là-bas ; ils étaient entrainés et soutenus hors d’Afghanistan, certains avec la collaboration d’Oussama ben Laden. Les Americains étaient très impliqués dans toutes ces opérations. »

    La galerie de voyous

    L’an dernier, Sibel a eu la brillante idée de révéler des activités criminelles dont elle n’a pas le droit de parler : elle a publié dix-huit photographies – intitulées la “Galerie ‘Privilège Secrets d’État’ de Sibel Edmonds” – de personnes impliquées dans les opérations qu’elle avait tenté de révéler. L’une de ces personnes est Anwar Yusuf Turani, le prétendu “Président en Exil” du Turkistan Est (Xinjiang). Ce prétendu gouvernement en exil a été établi à Capitol Hill (le siège du Congrès US, NdT) en septembre 2004, provoquant des reproches acerbes de la part de la Chine.

    “L’ancienne” taupe, Graham Fuller, qui avait joué un rôle dans l’établissement du “gouvernement en exil” de Turani du Turkestan Est, figure également parmi la galerie de voyous de Sibel. Fuller a beaucoup écrit sur le Xinjiang et son “Projet pour le Xinjiang” remis à la Rand Corporation était apparemment le plan pour le “gouvernement en exil” de Turani. Sibel a ouvertement affiché son mépris à l’égard de M. Fuller.

    Susurluk

    La Turquie a une longue histoire d’affaires d’État mêlant terrorisme, au trafic de drogue et autres activités criminelles, dont la plus parlante est l’incident de Susurluk en 1996 qui a exposé ce qu’on nommait le “Deep State” (l’État Profond : l’élite militarobureaucratique, NDT)

    Sibel affirme que « quelques acteurs essentiels ont également fini à Chicago où ils ont centralisé “certains” aspects de leurs opérations (surtout les Ouighurs du Turkestan Est). »

    L’un des principaux acteurs du “Deep State”, Mehmet Eymur, ancien chef du contre-terrorisme pour les services secrets de la Turquie, le MIT, figure dans la collection de photos de Sibel. Eymur fut exilé aux USA. Un autre membre de la galerie de Sibel, Marc Grossman était l’ambassadeur de la Turquie au moment où l’incident de Susurluk révélait l’existence de “Deep State”. Il fut rappelé peu après, avant la fin de son affectation tout comme son subordonné, le commandant Douglas Dickerson qui tenta plus tard de recruter Sibel dans le monde de l’espionnage.

    Le modus operandi du gang de Suruluk est identique à celui des activités décrites par Sibel en Asie Centrale, la seule différence étant que cette activité eut lieu en Turquie il y a dix ans. De leur côté, les organes d’État aux États-Unis, dont la corporation des médias, avaient dissimulé cette histoire avec brio.

    La Tchétchénie, l’Albanie et le Kosovo

    L’Asie centrale n’est pas le seul endroit où les acteurs de la politique étrangère américaine et Ben Laden ont partagé des intérêts similaires. Prenons la guerre en Tchétchénie. Comme je l’ai écrit ici, Richard Perle et Stephan Solarz (tous deux dans la galerie de Sibel) ont rejoint d’autres néo-conservateurs phares tels que : Elliott Abrams, Kenneth Adelman, Frank Gaffney, Michael Ledeen, James Woolsey, et Morton Abramowitz dans un groupe nommé Le Comité Américain pour la Paix en Tchétchénie (ACPC). Pour sa part, ben Laden a donné 25 millions de dollars pour la cause, fourni des combattants en nombre, apporté des compétences techniques, et établi de camps d’entraînement.

    Les intérêts des États-Unis convergeaient aussi avec ceux d’al-Qaida au Kosovo et en Albanie. Bien sûr, il n’est pas rare que surviennent des circonstances où “l’ennemi de mon ennemi est mon ami.” D’un autre côté, dans une démocratie transparente, on attend un compte-rendu complet des circonstances menant à un événement aussi tragique que le 11/9. C’était exactement ce que la Commission du 11/9 était censée produire.

    Secrets d’État

    Sibel a été surnommée “la femme la plus bâillonnée d’Amérique”, s’étant vue imposer par deux fois l’obligation au secret d’État. Son témoignage de 3 heures et demie devant la Commission du 11/9 a été totalement supprimé, réduit à une simple note de bas de page qui renvoie les lecteurs à son témoignage classé. (donc non accessible, NdT)

    Dans l’interview, elle révèle que l’information, classée top secret dans son cas, indique spécifiquement que les USA se sont servis de ben Laden et des taliban en Asie Centrale, dont le Xinjiang. Sibel confirme que lorsque le gouvernement US la contraint juridiquement au silence, c’est dans le but de « protéger “des relations diplomatiques sensibles”, en l’occurrence la Turquie, Israël, le Pakistan, l’Arabie saoudite… » C’est sans doute en partie vrai, mais il est vrai aussi qu’ils se protègent eux-mêmes : aux États-Unis, c’est un crime que d’utiliser la classification (confidentielle, NdT) et le secret pour couvrir des crimes.

    Comme le dit Sibel dans l’interview : « Je dispose d’informations concernant des choses sur lesquelles le gouvernement nous a menti… on peut très facilement prouver que ces choses sont des mensonges, sur la base des informations qu’ils ont classées me concernant, car nous avons entretenu de très proches relations avec ces gens ; cela concerne l’Asie Centrale, tout du long, jusqu’au 11 Septembre. »

    Résumé

    L’information explosive ici est évidemment qu’aux États-Unis, certaines personnes se sont servies de Ben Laden jusqu’au 11 septembre 2001.

    Il est important de comprendre pourquoi : depuis de nombreuses années, les États-Unis ont sous-traité leurs opérations terroristes à al-Qaïda et aux talibans, encourageant l’islamisation de l’Asie centrale en vue de tirer profit des ventes d’armes tout comme des concessions pétrolières et gazières.

    Le silence du gouvernement US sur ces affaires est aussi assourdissant que les conséquences (les attentats du 11/9, NDT) furent stupéfiantes.

    Source: ReOpen911

    Altermédia info - 08.01.10

  • Une synagogue incendiée en Crète

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    Vue de Crète
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La communauté juive grecque a protesté aujourd'hui contre un incendie criminel qui a provoqué des dégâts matériels à la synagogue de La Canée en Crète, réclamant des mesures pour éliminer "des phénomènes similaires d'antisémitisme".

    Selon la police de La Canée, des inconnus sont entrés dans la nuit de lundi à mardi dernier dans la cour de la synagogue et ont provoqué un incendie. Grâce à l'intervention rapide des pompiers, les dégâts ont été limités, a-t-on appris auprès d'une source policière locale.

    "Nous sommes convaincus que le gouvernement va dénoncer cet acte indigne et adoptera toute mesure nécessaire pour l'arrestation des auteurs" du sinistre, a indiqué dans un communiqué la communauté juive grecque.

    De son côté, le directeur de la synagogue visée, Nikos Hanaan Stavroulakis, a mis en garde dans un quotidien crétois contre les actes racistes, visant notamment les immigrés, qui se sont multipliés ces derniers mois à La Canée.

    Des actes de vandalisme visent sporadiquement des cimetières et batiments juifs en Grèce, dont la communauté ne compte plus que quelques milliers de personnes, après son extermination à plus de 80% par les nazis.

    En juin dernier, des inconnus avaient profané le cimetière juif d'Ioannina, dans le nord-ouest du pays.

    Le Figaro - 08.01.10

     

     

  • Pôle "génocide et crimes contre l'humanité" au TGI de Paris: le CRIF est rassuré!

    A la suite de l’annonce d’un projet de loi prévoyant la mise en place d’un pôle « génocide et crimes contre l’humanité » au TGI de Paris, les représentants du Conseil des institutions juives de France (CRIF) se sont aussitôt enquis auprès de la Place Vendôme quant à la zone géographique d’investigation potentiellement assignée aux magistrats rattachés à ce nouveau pôle.

    Les services du garde des Sceaux ont rassuré les représentants de la « communauté » juive de France en leur assurant que ce projet n’avait aucun lien avec le Proche-Orient. Il s’agira, a-t-on précisé dans l’entourage de Michelle Alliot-Marie, de « rationaliser les procédures d’enquête » concernant des responsables… du Rwanda.

    On n’ose imaginer qu’une quelconque enquête, ou même début de procédure, puisse être entamée par de quelconques magistrats français concernant ne serait-ce que d’éventuelles atteintes aux droits de l’Homme de la part d’une armée ultra moderne et ultra puissante, sûre d’elle et dominatrice, « de-la-seule-démocratie-au-Proche-Orient ». Cela ne se peut et cela ne se fera pas !

    Nations Presse Info - 08.01.10

  • Lycéen poignardé - "Pas de problèmes de sécurité" pour Jean-Paul Huchon (PS)

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    Jean-Paul Huchon
    (Cliquez sur la photo)

    Le de la région Ile-de-, Jean-Paul Huchon, a estimé vendredi qu'il n'y avait «pas de problème de sécurité» dans le lycée du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) où un élève de 18 ans a été poignardé par un camarade.

    «Le lycée était bien protégé, on avait mis des portiques de sécurité et des caméras de vidéosurveillance voilà un an et demi. Il n'y a pas de problèmes de sécurité», a déclaré Jean-Paul Huchon à des journalistes en marge d'un déplacement au lycée Darius Milhaud, où s'est déroulé le drame.

    Assurant que la région Ile-de-France dépensait «100 millions d'euros» tous les ans pour assurer la sécurité des établissements scolaires dont il a la charge, M. Huchon a souligné que le drame survenu au sein de l'établissement était «tristement personnel».
     

    «Ne pas faire de démagogie»

    «Je mesure la douleur des parents. Mais il s'agit d'une affaire strictement personnelle. Si quelqu'un veut s'ingénier à en faire une affaire de police ou de violence dans un esprit polémique, ça ne sera pas glorieux, et ça ne sera pas très raisonnable», a-t-il indiqué, invitant à «ne pas faire de démagogie».

    L'élève de 18 ans, poignardé par un camarade vendredi matin a été transporté dans un état grave à l'hôpital Henri Mondor de Créteil.

    Le Parisien - 08.01.10

     

  • Calabre: immigration et scènes de guerilla

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    CALABRE (NOVOpress) – Ce sont en tout près de 3 000 immigrés africains et nord-aficains qui ont commencé hier une véritable révolte urbaine à Rosarno, après que deux d’entre eux ont été légérement blessés par des tirs de carabine lancés à leur encontre. La population de cette petite ville de Calabre est littéralement exaspérée par le comportement de ces travailleurs en situation irrégulière.

    Premières voitures en flamme, vitrines des magasins qui volent en éclats, le centre de la ville est à feu et à sang… puis arrivent les premières agressions à l’encontre de la population locale. Quatorze habitants de Rosarno finiront à l’hôpital, ainsi qu’une dizaine de policiers et huit gendarmes.

    Mais, contrairement à la France ou à d’autres pays d’Europe devenus maîtres dans l’art du laisser-faire, le ministre de l’Intérieur, M. Maroni (Lega Nord), après avoir répété que de tels incidents ne seront pas tolérés, est passé à l’action en envoyant une « task force » pour rétablir l’ordre et procéder aux premières arrestations. Ce matin, il s’est exprimé en ces termes : « A Rosarno il y a une situation difficile, parce que ces dernières années, une immigration clandestine qui a alimenté une part de la criminalité et a généré une situation de forte dégradation a été tolérée sans que rien d’efficace ne soit fait. »

    Malgré tout aujourd’hui, la révolte s’est transformée en guérilla. De sorte que les Calabrais sont descendus dans la rue et ont commencé à se défendre,organisant une riposte populaire dont nul ne peut dire comment elle s’achèvera.

    08.01.10

  • Vol d'Auschwitz: un ex-leader nazi suédois serait impliqué

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    L'homme assure avoir agi comme simple intermédiaire dans le vol de l'inscription «Arbeit macht frei» de l'ancien camp d'extermination. Selon lui, une personne était prête à verser plusieurs millions d'euros pour l'acquérir.

    Un ancien dirigeant nazi suédois de 34 ans, soupçonné par les enquêteurs d'avoir participé au vol le 18 décembre dernier de l'inscription «Arbeit macht frei» («Le travail rend libre») de l'ancien camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau, a reconnu vendredi sa participation.

    Anders Högström, qui a fondé et dirigé entre 1994 et 1999 le Front national-socialiste - le principal parti néonazi suédois - a raconté avoir agi comme simple intermédiaire dans le cadre de cette affaire. Selon ses dires, son rôle consistait seulement à chercher et à revendre l'inscription à un acheteur.

     

    Cinq arrestations

     

    «On m'a demandé si je voulais transporter ce panneau d'un endroit à un autre», a-t-il ainsi raconté au tabloïd suédois Aftonbladet. «Nous avions une personne qui était prête à payer plusieurs millions pour l'inscription», a-t-il également assuré.

    Mais, insiste-t-il, c'est lui qui a alerté la police polonaise et qui a ainsi permis à l'enquête d'avancer. Les policiers avaient fini par retrouver le frontispice en fer, coupé en trois morceaux, dans la nuit du 20 au 21 décembre dans un maison au nord de la Pologne. Cinq hommes, âgés de 20 à 39 ans, avaient pu être arrêtés.

    «Je suis fier d'avoir révélé et permis de stopper tout ça», affirme-t-il à Aftonbladet. Une version pourtant totalement contestée par les policiers de Cracovie, qui assure que «le coup de téléphone en provenance de Suède a eu lieu au moment où nous étions déjà en train d'arrêter les voleurs».

     

    Présenté comme un repenti modèle

     

    Fin 1999, Anders Högström, originaire du sud de la Suède, avait quitté son parti et pris ses distances avec le nazisme, devenant un repenti modèle, selon le journal Aftonbladet. Son engagement dans une association baptisée Exit - qui aide les jeunes à quitter les mouvements d'extrême droite - avait été salué et il avait même prononcé un discours devant 9.000 personnes début 2001 lors d'un gala d'artistes contre le nazisme, rappelle le quotidien. Fin 2008, Le Front national-socialiste avait fini par se dissoudre.

    Le Figaro - 08.01.10

  • Grandes écoles: Pécresse ne veut pas d'oraux "discriminants"

    La ministre de l'Enseignement supérieur appelle les établissements à évaluer «l'intelligence» et le parcours des étudiants plutôt que leur culture générale.

    Le 23 novembre 2009 était mise en place par le comité interministériel sur l'égalité des chances une mission chargée de déterminer les «biais sociaux» (écart entre les moyennes générales des boursiers et des non-boursiers) des différentes épreuves des concours d'entrée dans les grandes écoles. La mission doit rendre ses conclusions en juin 2010 mais Valérie Pécresse s'est d'ores et déjà prononcée pour une modification des épreuves d'oral permettant de tester «au lieu de la culture classique, l'intensité du parcours d'un étudiant». Les concours d'entrée dans les écoles comportent en général une série d'épreuves écrites. Ce n'est qu'à l'issue de celles-ci qu'un candidat qui sera admissible se présentera aux épreuves orales. Autrement dit, il aura déjà fait une solide partie du chemin et prouver ses compétences avant. Dans l'entourage de la ministre, on précise donc qu'il s'agirait de «mesurer l'intelligence plutôt que de se fonder sur des critères discriminants. Par exemple, les épreuves de langue, dont le coefficient est très fort dans les écoles de commerce, favorisent les étudiants qui ont pu partir souvent à l'étranger.»

    Le modèle explicite est celui des universités américaines et leur sélection sur dossier, témoignages et lettre de motivation, par opposition à la tradition française du concours républicain. Pour Pierre Tapie, président de la CGE et directeur général du groupe Essec, «ce n'est pas parce qu'un élève qui n'a suivi que les cours d'anglais du lycée est mal préparé à l'épreuve d'anglais d'un concours d'école de commerce qu'il faut supprimer cette épreuve. C'est prendre le problème dans le mauvais sens». D'autant que l'Essec comprend déjà un «entretien de personnalité» parmi ses épreuves orales, comme nombre d'écoles de commerce ou d'ingénieur.

    Mais le débat tend avant tout à se focaliser sur la culture générale, considérée comme l'apanage des classes dominantes. Le rôle de la mission d'inspection sera donc de déterminer si les épreuves de culture générale sont celles qui voient échouer les boursiers, davantage que les épreuves de mathématiques ou d'économie. Un cheval de bataille pour Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, qui résume un clivage idéologique majeur.

    Pour la CGE, des épreuves jugeant le parcours des étudiants constitueraient un biais, par leur caractère «émotionnel» et subjectif, pas forcément au profit des plus démunis. Et s'il faut une politique volontariste, elle doit se situer en amont, pour qu'un bachelier de Seine-Saint-Denis ait réellement le même niveau qu'un bachelier d'un grand lycée parisien.

    Le Figaro - 08.01.10