Au début de la dernière année de la première décennie du 21e siècle, j’ai l’honneur et le plaisir de vous présenter, en mon nom et au nom du Front National, mes vœux de bonheur et d’heureuse année 2010 pour vous et les confrères de vos médias.
Votre profession, dans ses activités de reportages surtout, mais même de dessin humoristique, est l’une des plus dangereuses, et je forme le souhait particulier que nos compatriotes enlevés en Afghanistan soient libérés au plus tôt.
Vous savez, mieux que moi peut-être, que la situation de notre pays ne cesse de s’aggraver, plus vite encore avec une crise qui est loin d’être maitrisée.
Le Front National, tenu à l’écart de la représentation parlementaire en France, par une loi électorale qu’on peut dire scélérate, n’est pas mort, contrairement à ce que ses assassins affirment. Ils l’ont volé mais ils ne l’ont pas tué et on dit même qu’aux élections régionales, il va, une fois de plus, créer la surprise.
C’est évidemment le vœu que je forme aussi pour lui et pour nos candidats.
J’espère que nous pourrons compter sur la loyauté de l’information sans laquelle, il n’y a pas de démocratie véritable.
Je vais maintenant, si vous le permettez, vous exposez mon point de vue de Président du Front National dans le débat fondamental sur l’identité nationale française.
AUTOPSIE D’UN « DEBAT ASSASSINE »
Il arrive que le diable porte pierre. En lançant en pleine campagne électorale un débat truqué sur l’identité nationale, aux bons soins du Ministre socialiste et immigrationniste, de l’immigration, Nicolas Sarkozy a involontairement réveillé les Français.
Dès lors, on peut espérer, qu’à l’instar de leurs voisins suisses, il vont oser dire publiquement dans les urnes ce qu’ils murmurent tout bas et que le Front National dit tout haut.
Le débat a, d’ailleurs, été orienté, avant même d’avoir commencé, par Sarkozy et son porte-coton et ses conclusions sans doute prémâchées par les scribes de l’Elysée.
L’éclairage est donné d’entrée par les déclarations du Président : « Je suis un homme de sang mêlé à la tête d’une nation métissée. L’immigration constitue une source d’enrichissement permanent de notre identité nationale ».
Il ajoute le 17 décembre 2008 à Polytechnique : « Le métissage n’est pas un choix, c’est une obligation… Nous devons changer et on va se mettre des obligations de résultat (sic). Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudrait que le République passe alors à des méthodes plus contraignantes encore ».
Sarko veut donc mettre en œuvre une politique de métissage forcé. S’attendant à des résistances fortes, le pouvoir oligarchique entend les briser ainsi que ceux qui les incarnent.
C’est Besson qui l’avoue : « J’espère que ma politique va contribuer à réduire à néant le parti de Jean-Marie Le Pen ».
Les xénomaniaques, fossoyeurs de l’identité française, espèrent ainsi faire d’une pierre deux coups :
- métisser le peuple français par l’immigration massive et des législations contraignantes,
- anéantir son défenseur, le Front National.
Au reste, le débat est organisé, selon les techniques du Second Empire, aujourd’hui Cinquième « En pire », sous l’égide de NTP, dans les préfectures et les sous-préfectures, et animé (si on leur prête une âme) par les députés-babouches de la majorité.
Mais aussi louche que soit l’initiative, convient-il de la faire servir à l’édification du peuple en s’efforçant, puisqu’elle est officiellement posée, de faire le tour de la question de l’identité nationale.
L’IDENTITE NATIONALE
L’identité nationale comporte des éléments concrets : le territoire, son climat, ses paysages, son peuplement, les richesses naturelles ou acquises de son patrimoine mais aussi abstraits : son Histoire de plus d’un millénaire et demi : Passé de victoires et de défaites, d’épreuves et de succès, sa trace exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité, la longue cohorte de ses saints, de ses martyrs, de ses héros mais aussi la saga de son peuple de paysans, de marins, de soldats, d’ouvriers, d’artistes, d’artisans, de cadres, de savants, sa culture (sciences, littérature, poésie, musique, chanson, peinture, sculpture, théâtre, cinéma, etc.), ses religions, essentiellement chrétiennes, ses traditions, ses coutumes, ses mœurs, ses goûts mais aussi et surtout le sentiment national des français.
Comme l’a écrit Aristote : « L’homme est un animal social ». Il a donc tendance à s’agréger à ses semblables au gré de ses dilections, de ses intérêts, de ses craintes, pour assurer sa descendance, sa sécurité et le succès de ses entreprises. Qui se ressemble, s’assemble. A contrario, il est difficile d’assembler ceux qui ne se ressemblent pas. L’assimilation, individuelle, est possible, s’agissant de masses compactes elle ne l’est plus.
La plus élevée de ces constructions collectives est la Nation qui a réuni, au cours des siècles, des hommes, leurs familles, leurs provinces dans un ensemble cohérent et animé d’une dynamique propre, tendant à l’unité du peuple et suscitant, pour ce faire, un Etat souverain, responsable du destin collectif. Et c’est dans l’héritage reçu des siècles que se reflète le visage d’une Nation.
Est Français, non seulement celui qui a des papiers français qui sont la preuve administrative de sa nationalité mais surtout un sentiment d’appartenance. Est français celui qui se sent français et qui est fier de l’être. Voltaire écrit : « Chaque peuple a son caractère, comme chaque homme, et ce caractère général est formé de toutes les ressemblances que la nature et les habitudes ont mis dans les habitants d’un même pays ».
Ne sont pas Français, en tout cas, ceux qui ont défilé par dizaines de milliers dans les rues de France derrière les drapeaux algériens saluant la sélection de l’équipe d’Algérie. La victoire, il est vrai, contestée, de l’équipe de France, n’ayant provoqué la sortie d’aucun drapeau français. Preuve, s’il en était besoin, que la double nationalité est une aberration.
Notons aussi qu’il ne peut y avoir d’identité nationale sans nation et que, donc, tout ce qui affaiblit la nation attente à son identité. Mais, en outre, qu’il ne peut y avoir d’identité sans souveraineté de la nation, laquelle garantit la liberté de ses citoyens.
Or, depuis 30 ans, la nation française est prise en tenaille, dans le but de la faire disparaître (Edmond de Rothschild : « Le dernier maillon qu’il faut faire sauter, c’est la nation »), par l’Europe de Lisbonne, imposée aujourd’hui en violation de la volonté du peuple, pourtant solennellement exprimée dans le référendum de 2005 et par l’invasion progressive de l’immigration de masse initiée par Chirac en 1976 et encouragée depuis par tous les gouvernements de droite ou de gauche.
L’Europe de Bruxelles, de Maastricht ou de Lisbonne a conduit nos oligarques, tous complices, à supprimer nos frontières tant intérieures qu’extérieures, livrant ainsi l’espace national sans défense à la ruée migratoire et à la concurrence économique sauvage du Tiers-Monde. Le Parlement Européen vote 80 % des lois qui s’imposent en France et la Cour de Justice européenne les interprète toujours de façon anti nationale. La monnaie nationale, le Franc, moyen essentiel de l’indépendance nationale a été bradée aux gnomes de Francfort.
Il est donc hors de doute que les européistes sont, volens nolens, traîtres à la Nation.
En outre, les pays de l’Europe des 27 sont infiltrés par des communautés étrangères de plus en plus nombreuses et de plus en plus organisées. Elles constituent, évidemment, des facteurs d’ingérence dans la politique nationale et donc une réduction de sa souveraineté.
Par ailleurs, l’Union Européenne ne disposant pas de forces armées et les pays ayant réduit leurs budgets et leurs effectifs militaires, se trouve, de fait, sous protectorat américain, autre réduction essentielle celle-là aussi de la souveraineté des nations qui y adhèrent.
Avec 200.000 hommes de forces de l’ordre, la France n’est pas en mesure de faire face à des actions subversives de grande envergure. Encore faudrait-il que le Pouvoir en ait la volonté ou le courage politique.
La complicité des milieux politiques, médiatiques, associatifs, culturels, la subversion de l’enseignement, les trucages statistiques, la manipulation des sondages, voire la réforme des modes de scrutin tendent à masquer au peuple la réalité des dangers qu’il court.
Ceux qui veulent l’éclairer sont bâillonnés, mis au ban de la politique, privés, malgré leur audience électorale, de représentation dans les Assemblées, traités comme des parias par les oligarques au pouvoir.
Le Front National, malgré ses millions d’électeurs, n’est pas représenté au Parlement Français et n’a obtenu, selon le CSA, en 2008, que 0,68 % du temps d’antenne.
LE SENTIMENT NATIONAL ou d’appartenance à la Communauté Nationale
Le sentiment national est celui qui pousse à l’insertion de sa vie personnelle dans un ensemble d’une dimension et d’une durée supérieure, à l’appropriation d’une grande parentèle historique et culturelle, à l’identification à cette « structure faite d’atomes de parenté qui est toute société et singulièrement la nation », selon Lévi-Strauss.
Il s’enrichit de la pulsion affective qu’est l’amour de la Patrie, forme la plus crédible de la Fraternité et qui s’inspire de la solidarité des générations et de la gratitude à l’égard de ceux qui ont œuvré, souffert et même sont morts pour assurer sa liberté, sa pérennité, sa grandeur, sa survie.
Etre Français, c’est avoir le sentiment de faire partie d’une communauté particulière déterminée par un territoire avec ses frontières, des lois, ses coutumes, ses mœurs, une histoire, un Etat et ses lois, un peuple auquel on s’identifie, c’est être bénéficiaire d’un héritage vital, matériel et spirituel ; lien affectif avec ses expressions, ses représentations, qui vous fait ressentir fierté de ses succès et tristesse de ses échecs, compassion dans les malheurs, ce sentiment aide au respect des contraintes de la vie collective, pousse au dévouement et même, quand il est exigé, au sacrifice de sa vie, preuve sublime de l’amour des siens.
- C’est d’abord dans la famille que se transmet la vie et que se forme et s’apprend cette solidarité affective et que se forgent les comportements mimétiques ou identitaires.
- Dans l’école, quand elle est digne de sa mission, l’amour de la Patrie, va de pair avec l’apprentissage du savoir, de la morale, de la discipline, de la solidarité.
- A l’armée où le service militaire, avant que Chirac ne le supprime, mêlait pendant un an ou plus dans le même creuset les français de toutes origines sociales et les fondait dans l’apprentissage de la discipline, du dévouement et du sacrifice au service de la Patrie.
- Dans la religion aussi, associée, au-delà des clivages partisans, au culte de la Patrie terrestre, image humaine de la Patrie céleste.
- Dans les métiers, avec leurs contraintes, leurs fatigues, leurs risques, leurs solidarités et leurs fiertés.
Les deux guerres mondiales avaient fait ressentir profondément le besoin d’une communauté solidaire face au destin tragique. Hélas, ces piliers de la formation de l’identité nationale se sont lézardés surtout après la tragédie nationale que fut l’abandon de l’Algérie Française, débouchant sur la vague anarchisante de 68 et les capitulations politiques qui les ont suivies.
L’identité nationale ne peut être séparée d’un certain nombre de concepts qui la constituent ou la qualifient :
- La nationalité qui découle en France de quatre sources :
Principalement : la filiation, naissance d’au moins un parent français,
Secondairement : le droit du sol, la naturalisation par décret, la naturalisation par mariage.
Elle pose aussi le problème de la double nationalité ainsi que ceux de la perte ou de la déchéance de la nationalité.
- Le peuple français est principalement constitué de gaulois, de celtes et de germains jusqu’au 20e siècle. Depuis, il a reçu deux vagues d’immigration étrangère d’importance inégale, la première faible, la deuxième considérable :
• une immigration européenne (russes, belges, polonais, italiens, espagnols, portugais) qui s’est assimilée sans problèmes, à laquelle s’est ajoutée celle des réfugiés de l’Est européen.
• depuis les années 70, une immigration massive originaire du Tiers-Monde. D’abord maghrébine (après l’indépendance de l’Algérie, en particulier) puis africaine, asiatique et aujourd’hui planétaire.
L’IMMIGRATION ETRANGERE MASSIVE
Cette immigration massive (plus de 10 millions dans les 30 dernières années) a été rendue possible par l’entrée de la France dans le processus européen entraînant la suppression réelle de ses frontières intérieures (tout ressortissant d’un des pays européens peut s’installer légalement en France) et extérieures (tout clandestin régularisé dans un des pays de l’Union Européenne peut s’installer légalement en France). A titre d’exemple les gouvernements italien et espagnol ont, en 2008, légalisé 1 million et demi de clandestins, sans compter les immigrations illégales (par exemple, par non retour d’un visa touristique).
Cette immigration massive a été attirée en France par le niveau de vie et l’égalitarisme social allant jusqu’à interdire la préférence nationale, c’est-à-dire le droit des Français à l’usufruit de leur patrimoine national. Elle a été puissamment accélérée par la loi Giscard-Chirac du regroupement familial. On peut dire que, depuis, la préférence étrangère a été la règle suicidaire de tous les gouvernements.
En résumé, l’immigration massive a augmenté le nombre des résidents étrangers dans des proportions considérables. Elle a, par les naturalisations ou naissances sur le sol augmenté le nombre des français de 300.000 par an en moyenne.
La plupart de ces immigrants (y compris au titre d’un droit d’asile sans limite) sont de race et de religion, de mœurs souvent très différentes de ceux des Français de souche, la plupart d’entre eux musulmans, et qui peut nier que leur démographie et leur religion les entrainent, volens nolens, vers la conquête du monde.
Cette irruption massive a colonisé le logement social et le budget de la santé au détriment des français modestes, elle a barbarisé le milieu scolaire. Elle a constitué des agglomérats nationaux ou tribaux (Montreuil : 1ère ville malienne du monde, le quartier chinois, Roubaix à majorité immigrée, etc).
Avec un chômage massif, cette population souvent composée de familles monoparentales, vit de ressources sociales diverses, voire de trafics illégaux tolérés.
Le coût global de l’immigration est évalué à 70 milliards d’euros par an. Elle est en voie d’expansion continue en liaison avec l’explosion démographique du Tiers-Monde. Elle laisse prévoir qu’à échéance moyenne, les français seront minoritaires dans leur pays et donc soumis à des volontés étrangères.
Mais les Français, comme je le rappelle depuis 30 ans, ne doivent pas en vouloir aux immigrés mais légitimement aux seuls hommes politiques de gauche et de droite, responsables de cette politique xénomane criminelle.
Une langue commune : le français. Mais comme celle d’Esope et dans les circonstances actuelles, elle est capable du meilleur comme du pire.
Du meilleur parce que si elle ne peut concurrencer l’anglais, voire le chinois, elle est une des premières au monde.
Du pire, parce qu’elle permet aux francophones du Tiers-Monde de croire qu’elle leur ouvre un droit de devenir français alors que leurs pays ont tant besoin d’eux.
Ne nous cachons pas que son rayonnement est gravement mis en péril par l’effondrement de l’enseignement en général, du français en particulier (la centaine d’ouvrages consacrés à la débâcle scolaire française a épuisé le vocabulaire catastrophiste pourtant riche (déroute, débâcle, écroulement, effondrement, ruine, pauvreté, trahison, etc.,). A l’heure où j’écris, le Ministre de l’Education Nationale (sic) dit : « Je me contenterais que l’on arrive à y parler quelque chose qui ressemble au français ».
Dans la scolarité, l’immigration massive a ruiné la discipline la plus élémentaire et donc le silence dans les classes, condition sine qua non de l’attention. Mais s’y ajoutent des facteurs bien plus graves encore, de violence et d’incivilité, véritable régression institutionnelle. Le tout aggravé par le parti pris communiste voire gauchiste de la plupart des maîtres, soixante-huitards attardés issus des IUFM mais, Dieu merci, au bord de la retraite.
LA CULTURE ou plutôt LA CIVILISATION FRANCAISE
La civilisation française participe évidemment de la culture mondiale. Mais, cet universalisme ne supprime pas ses particularités qui sont précisément l’essence de son identité. La chanson française, la poésie française, ne sont pas réductibles à l’expression universelle des sentiments, ni la musique, ni l’art. On voit bien l’extrême difficulté qu’il y a à assimiler des populations étrangères dont tous les gouts diffèrent des nôtres. On peut le mesurer aussi par la différence qui existe entre les prénoms des musulmans français et les prénoms nationaux traditionnels d’inspiration chrétienne que les naturalisés devaient choisir dans le calendrier.
La vraie question qui se pose au peuple français c’est celle de sa liberté et même, à moyen terme, de son existence menacée directement de submersion.
Sachant que l’immigration massive est l’instrument de son appauvrissement et de sa servitude future, c’est elle qui doit être le sujet d’un référendum dont le résultat s’imposera de gré ou de force aux oligarques qui dirigent la France puisque c’est la volonté populaire.
Les Français doivent savoir qu’à l’exception de l’Europe, tous les autres pays du monde ont conservé jalousement la forme nationale. Sinon, osons le crier à nos compatriotes : La Patrie est en danger !
En effet, la nation demeure au 21e siècle le cadre politique le plus performant pour assurer la pérennité, la liberté, la sécurité, la prospérité, la langue, la culture d’un peuple.
Plus ancienne nation du monde, avec la Chine, la France doit retrouver son cadre national et les Français la plénitude de leur identité nationale.
Et parce qu’une pensée politique doit être traduite dans un programme, voilà celui du Front National dans le cadre du retour à l’Etat-Nation :
• Inverser, au plus tôt, le courant de l’immigration
• Supprimer la double nationalité
• Rétablir nos frontières nationales
• Rendre plus sévères les procédures de naturalisation et de déchéance de la nationalité
• Refuser la régularisation des clandestins
• Etablir la préférence nationale
• Organiser un référendum sur l’immigration
Les élections de mars 2010 doivent être l’occasion pour les Français de le dire clairement en votant pour le seul mouvement fidèle à la Nation et à ses valeurs : le Front National.
Jean-Marie LE PEN
Pupille de la Nation
Très jeune résistant (non affilié)
Président d’Honneur de l’Association
des Etudiants en Droit de Paris
Engagé volontaire Officier
parachutiste de la Légion étrangère
1er BEP – 1er REP – Campagnes : Indochine – Egypte – Algérie
Croix de la Valeur Militaire
Député à l’Assemblée Nationale (3 f)
Sénateur de la Communauté
Député français au Parlement européen (6 f)
Président du Front National (depuis 1972)
Pas invité au débat sur l’identité nationale
Et rarement sur les médias.
Nations Presse Info - 06.01.10