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  • Profanation de 95 tombes de soldats allemands à Guebwiller

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    PARIS — Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, a condamné vendredi avec "fermeté (les) actes odieux" que constituent les profanations d'une centaine de tombes de soldats allemands au cimetière de Guebwiller (Haut-Rhin).

    Dans un communiqué, M. Falco a estimé que "soixante-dix ans après la Seconde Guerre mondiale, c'est tout le monde combattant français qui est choqué, dans ses principes, par un tel vandalisme". "A Guebwiller, a-t-il poursuivi, les anciens ennemis reposaient dans la même terre. Troubler le repos des uns, c'est violer aussi celui des autres".

    "La mort emporte avec elle toutes les différences et commande à chaque vivant le plus profond respect. Le respect dû aux morts est certainement la plus ancienne règle de l'humanité. Ces profanations ne contreviennent pas simplement à notre droit : elles heurtent la conscience de tout homme", a-t-il ajouté.

    Hubert Falco a demandé "à la police de retrouver les auteurs de cet acte scandaleux, afin que la justice puisse leur appliquer les plus sévères sanctions".

    Il a également "transmis à son homologue allemand son amitié et sa solidarité".

    Au total, 95 tombes du cimetière franco-allemand de Guebwiller ont été profanées dans la nuit de jeudi à vendredi. Les croix de certaines des tombes ont été brisées, d'autres ont été renversées, selon la préfecture du Haut-Rhin. Une mention injurieuse figurait sur l'une des tombes.

    Ce cimetière rassemble les tombes de 1.238 soldats allemands et à peu près autant de soldats français tombés lors des Première et Seconde guerres mondiales.

    AFP. 28 mai 2010

  • La seconde mort des Rois de France

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    La basilique Saint Denis abrite une nécropole où reposent 43 rois, 32 reines, des princes et des chevaliers, qui incarnent pareillement les mille cinq cents ans de l’histoire de France.

    Dagobert, Pépin le Bref, Hugues Capet, Saint Louis, François Ier, Henri IV, Louis XIV, tous les rois qui ont fait France y sont inhumés, dans un commun témoignage de la vocation fondatrice de la monarchie française.


    Plus que tout autre, ce lieu emblématique symbolise et récapitule, dans une continuité généalogique impressionnante, une histoire de France qui se confond puissamment avec la destinée de ses souverains, dont beaucoup ont marqué à jamais notre imaginaire national.

    Dans un heureux reportage paru dans son édition du 7 mai 2010, sous le titre alarmiste « La seconde mort des Rois de France », le Figaro Magazine nous fait découvrir l’état de délabrement avancé de ce prodigieux lieu de mémoire, laissé aujourd’hui à l’abandon dans la parfaite indifférence des pouvoirs publics.

    Sous l’effet des travaux de construction du RER B, qui ont profondément modifié le cours de rivières souterraines, le sanctuaire royal est miné par de redoutables infiltrations dont l’action irrésistible se conjugue aux désordres dramatiques nés autant de la dissémination sournoise des sels de salpêtre que de la pollution moderne.

    Les conséquences en sont épouvantables.

    La solidité des caveaux est gravement fragilisée et, atteints par une inexorable humidité, des cercueils, brisés, gisent éventrés, laissant sans protection leurs précieuses reliques…..

    Signe de l’incurie patente du Ministère de la Culture, chargé de la conservation des lieux, aucun plan de sauvetage n’a été programmé pour préserver un site qui, par ailleurs, ne bénéfice plus, depuis vingt ans, des crédits budgétaires qui lui permettraient de financer la reprise d’un chantier de fouilles archéologiques, pourtant jugées prometteuses par tous les historiens.

    Conséquence logique de ces innombrables inerties, opposées dans la plus grande opacité : le projet d’inscrire la basilique de Saint-Denis et sa nécropole royale au patrimoine mondial de l’UNESCO demeure plus que jamais en panne.

    Que penser de tout ce gâchis ?

    Tandis que nos amis russes redécouvrent lucidement la splendeur de l’histoire tsariste de leur pays, en mettant au cœur de leurs préoccupations contemporaines la protection d’un patrimoine historique monumental inséparable de sa dimension religieuse et que, outre-Rhin, nos voisins s’apprêtent à reconstruire à Berlin le Palais des Hohenzollern, en ne se dissimulant plus le rôle décisif de la dynastie impériale dans la construction de la nation allemande, la France tourne manifestement le dos à une période insigne de son histoire, celle que l’on désigne communément sous le vocable d’Ancien Régime.

    En vérité, ce n’est pas tant la France que ses élites qui, malmenant à ce point son identité millénaire, entendent abolir, dans une rage amnésique, un passé jugé encombrant, au nom d’une vision idéologique de l’histoire.

    Comment en l’espèce comprendre autrement la carence à agir dont, en effet, la rue de Valois fait preuve avec autant de constance, sinon par la volonté opiniâtre, qui anime inlassablement nos innombrables oligarchies, de détourner les Français d’une composante aussi essentielle de leur passé ?

    Sur cette question, disons le tout net, une fois de plus : la France n’est pas née sous X en 1789 !!

    Les Français se doivent de le rappeler résolument, encore et toujours, et affirmer partout, loin de toute conception hémiplégique de leur mémoire, que l’Histoire de France ne saurait débuter aux prémices de la Révolution française.

    Défendons le caractère indivisible de notre histoire, en désavouant dans ce registre toute manipulation intellectuelle, et manifestons notre indéfectible attachement au souvenir de la monarchie française.

    Dans l’effort incessant des peuples à préserver et à transmettre l’intégrité de leurs identités séculaires, il est des querelles à affronter qui honorent un peuple et qui attestent, en son sein, d’une vitalité en rien défaillante.

    Le sauvetage de la nécropole des Rois de France est de ces combats valeureux.


    Le Post - 26 mai 2010



  • L'extrême pénurie de nos forces armées

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    La Jeanne d'Arc 
    Communiqué de Presse de Bruno GOLLNISCH, Vice-Président exécutif du FN, Député Européen :

    La Jeanne d’Arc, rentrée à Brest de son ultime navigation, va être retirée du service actif après quarante-cinq années de bons et loyaux services.

    Au delà d’une nostalgie bien légitime, se manifeste l’extrême pénurie de nos forces armées. Aucun navire n’est actuellement disponible pour prendre la relève de la « Jeanne » comme navire-école d’applications pour les officiers-élèves. Le BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) envisagé est encore à l’état de projet, à moins que l’on ne prélève l’un des deux actuellement en service. Au lieu de mettre en chantier un nouveau bâtiment, on s’est bercé de chimères : navire civil (!), navire école européen, etc.

    Pénurie dramatique aussi dans les autres domaines : absence de deuxième porte-avions, désarmement des avisos, restriction du nombre des sous-marins nucléaires, ralentissement dans le programme de construction des frégates multimissions.

    Comme parlementaire et comme officier supérieur de marine de réserve, je déplore ces carences qui obèrent la protection de nos côtes, de nos communications et de notre domaine maritime, pourtant le troisième du monde.

    Altermedia Info - 27/05/10

  • Un nouveau-né découvert abandonné au Chesnay

    Un bébé âgé de deux heures à peine a été retrouvé abandonné dans un sous-bois du Chesnay (Yvelines), jeudi matin. Vers 7 heures, avenue de la Bretèche, une jeune femme qui promenait son chien a découvert le bébé. «Elle a entendu des petits et a trouvé sur un petit chemin, situé en face d’un arrêt de bus, l’enfant qui était enfermé dans un sac», précise une source proche de l’affaire.

     

    La jeune femme, prise de panique, a aussitôt prévenu sa voisine et les deux femmes sont retournées sur les lieux avant de prévenir les secours.

    Appel à témoins

    L’enfant, dont le pronostic vital était engagé, a été dirigé vers le centre hospitalier André Mignot, situé à quelques centaines de mètres. A midi, le petit miraculé se portait beaucoup mieux. «Il a eu de la chance, estime une autre source. La température était fraîche ce matin et il est heureux qu’il ait été découvert rapidement».

    L’enquête a été confiée à la brigade départementale de protection de la famille (BDPF), qui dépend de la sûreté départementale des Yvelines. La Brigade départementale de protection de la famille invite tout témoin d'une scène qui permettrait d'identifier le nourrisson de la contacter au 01 39 07 42 00.

    Le Parisien - 27/05/10

  • Au procès Horneck, Antoine, "l'enfant du lac", raconte sa nuit d'épouvante

    Antoine, 10 ans, a expliqué avec émotion comment Cédric Horneck a tenté de le noyer le 30 mai 2008.

    L'émotion était à son comble, jeudi matin, à la cour d'assises de la Vendée, au deuxième jour du procès de Cédric Horneck, accusé d'avoir tué le 30 mai 2008 sa compagne et d'avoir tenté de noyer le fils de celle-ci. Antoine, le garçonnet miraculé, s'est présenté à la barre pour raconter la nuit cauchemardesque qu'il a vécu. De quelle façon Cédric Horneck est venu le chercher dans sa chambre pour l'emmener au lac. Comment, une fois là-bas, l'homme lui a maintenu la tête sous l'eau pour l'empêcher de remonter à la surface.

    D'abord, il y a eu «des cris», dans la maison isolée de Bois-de-Céné, qui l'ont réveillé, s'est souvenu l'enfant, venu vêtu d'un pull gris clair, d'un pantalon court blanc et de baskets. Ces cris, ce sont ceux de sa mère, Anne Deriez, une aide-soignante de 30 ans, que Cédric Horneck s'apprête à asphyxier à l'aide d'un coussin.

    Puis, Cédric Horneck «est venu, il avait une tache de sang. Il est revenu, il n'en avait plus», a raconté à demi-mots Antoine, très ému. «On est partis dans la voiture, toutes les lumières étaient allumées, on est partis au lac puis voilà», a-t-il ajouté d'une voix troublée. Lors du trajet, selon lui, pas un mot n'est échangé entre Cédric Horneck et l'enfant. «Je n'ai pas posé de questions, j'avais très peur», a-t-il précisé.

     

    «Il portait des gants»

     

    Une fois arrivé au lac, au bout du ponton «il m'a dit de regarder dans l'eau et il m'a poussé, il m'a tenu par la main», a indiqué Antoine, avant de préciser qu'il a essayé de se raccrocher au ponton et que son agresseur a repoussé sa main. Puis, l'enfant perd connaissance. Cédric Horneck le croit alors mort et quitte les lieux, ignorant que l'eau glacée a déclenché une hypothermie qui a empêché l'enfant de se noyer en bloquant ses poumons. Le garçonnet sera repêché quelques heures plus tard par un promeneur et aussitôt pris en charge à l'hôpital, où il se réveillera.

    L'enfant a également précisé jeudi matin que l'homme portait des gants de jardinier dans la maison, puis au lac. Des gants ensuite retrouvés à l'endroit où l'accusé a tenté de faire disparaître les preuves. Un détail que conteste Cédric Horneck, qui nie toute préméditation. «Je ne portais pas de gants, j'avais les gants dans la voiture, ils étaient à ses pieds», a-t-il affirmé d'une voix claire.

    Pendant dix minutes, le jeune Antoine a creusé dans sa mémoire pour tenter de restituer tous les détails de cette nuit. Comme convenu, l'avocat de l'enfant, Me Alexandre Varaut, s'est interposé de façon à ce qu'Antoine, encore effrayé, ne voie pas son agresseur, lequel s'est tenu la tête dans les mains pendant toute le témoignage.

     

    Un accusé «impulsif» et «jaloux»

     

    «Il était impressionné, mais il a répondu du mieux qu'il a pu, sans rien inventer», a déclaré à la sortie de la salle d'audience son grand-père, son tuteur depuis le décès de sa mère. «Pour un gamin de 10 ans, venir témoigner devant une cour d'assises, c'est quand même courageux, surtout après ce qu'il a vécu», a ajouté Michel Deriez:

     

     Plus tôt dans la matinée, une ancienne compagne de Cédric Horneck est venue témoigner à la barre de «l'impulsivité» et de la «jalousie» de l'accusé. «Il était très gentil, mais il pouvait demander beaucoup et s'énerver facilement quand il n'avait pas ce qu'il voulait», a déclaré aux jurés Anne, une infirmière de 29 ans. «Il était aussi jaloux et était dominant sur sa compagne». Des traits de caractère semblables à ceux décrits mercredi par les experts psychiatriques, qui ont décrit Cédric Horneck comme étant «pulsionnel» et possessif.

    La jeune femme a également rapporté comment ce grand fumeur de cannabis - qui vivait dans «l'oisiveté» selon elle - s'était «acharné» sur sa chienne, un soir où l'animal lui avait montré ses crocs. «J'ai cru qu'il allait la tuer», a-t-elle raconté. «Quand je lui ai demandé s'il était capable de me faire ça, il m'a répondu qu'il ne toucherait jamais une femme, car il savait que ses coups pouvaient faire mal».

    Le Figaro - 27/05/10

  • Netanyahu fait escale à Paris pour marquer l'admission d'Israël à l'OCDE

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    Accueil chaleureux sur le perron de l'Elysée le 27 mai 2010
    (Cliquez sur la photo)

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé jeudi à Paris pour s'entretenir avec le président Nicolas Sarkozy de la situation au Proche-Orient, et pour marquer l'admission de son pays à l'OCDE, le club des économies les plus développées.

    L'adhésion officielle d'Israël représente l'aboutissement de 16 ans d'efforts et une victoire diplomatique pour l'Etat hébreu, même si le défi de la pauvreté, toujours répandue dans le pays, reste à relever.

    Les Palestiniens ont d'ailleurs vivement protesté contre la nouvelle, leur ministre des Affaires étrangères Riyad al-Malki regrettant l'adhésion à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) d'"un Etat occupant violant quotidiennement les droits de l'Homme et le droit international".

    "L’un des défis actuels est aussi de développer la situation économique des Palestiniens et de nos voisins (...). Cela ne se substitue pas à la paix politique, mais cela pourrait grandement l’aider", a répondu le Premier ministre israélien, dans un entretien publié jeudi par le quotidien français le Figaro.

    Arrivé peu avant la mi-journée à Paris, Benjamin Netanyahu devait participer à un déjeuner de travail avec Nicolas Sarkozy, avant de s'exprimer devant l'OCDE, puis de s'entretenir avec le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. Ce dernier exerce actuellement la présidence de cette organisation, dont le siège est à Paris.

    Pour M. Netanyahu, le feu vert de l'OCDE ouvre de nouvelles sources de capital pour Israël, passé du statut d'économie émergente (inflation à trois chiffres et dévaluations régulières au début des années 1980) à celui d'économie développée, avec un produit intérieur brut par habitant qui le classe au 22e rang des membres de l'OCDE.

    Israël rejoint l'OCDE en même temps que l'Estonie et la Slovénie.

    "L'adhésion à l'OCDE montre les capacités d'Israël à faire prévaloir ses vues, en dépit d'une évolution générale hostile à sa politique (rapport Goldstone, bras de fer avec l'administration Obama...)", a estimé Denis Bauchard, spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI).

    Après Paris, Benjamin Netanyahu doit d'ailleurs se rendre à Washington, après une halte à Ottawa, à l'invitation du président américain Barack Obama, qu'il rencontrera mardi prochain à la Maison Blanche.

    Cette invitation est interprétée comme une tentative d'apaiser les relations entre les Etats-Unis et Israël, qui ont récemment traversé une grave crise de confiance provoquée par la poursuite de la colonisation juive à Jérusalem-Est annexée.

    Depuis, le climat s'est quelque peu détendu, notamment après l'annonce des pourparlers de paix israélo-palestiniens, dits "de proximité", sous l'égide des Etats-Unis.

    Benjamin Netanyahu a ainsi défini "les deux éléments critiques" pour parvenir à la paix, alors que le processus est gelé depuis décembre 2008 après l'offensive israélienne contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

    "Le premier est qu’un partenaire palestinien accepte la reconnaissance de l’État juif. Ce qui signifie la fin des revendications ultérieures et que la question des réfugiés palestiniens soit résolue en dehors des frontières d’Israël", a indiqué le Premier ministre dans le Figaro.

    "Le second est que cet État palestinien soit démilitarisé", a-t-il ajouté.

    Les discussions achoppent cependant jusqu'à présent sur le contentieux des colonies juives, Israël refusant de s'engager à un gel de la colonisation à Jérusalem-Est.

    L'annexion de Jérusalem-Est par Israël en 1967, suivie par des constructions massives dans de nouveaux quartiers de colonisation, n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.

    TV5 Monde - AFP. 27/05/10

  • Bientôt encore plus d'Albanais et de Bosniaques chez nous!

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    A Sarajevo (Bosnie-Herzégovine)

    Alors que Bernard Kouchner et Franco Frattini, respectivement responsables de la diplomatie française et italienne, ont affirmé souhaiter une « libéralisation » des visas pour les Albanais et les Bosniaques dans l’Espace Schengen, la Commission européenne annoncera aujourd’hui qu’elle est favorable à cette mesure qui devrait permettre un accroissement très sérieux de l’immigration de ces populations majoritairement musulmanes sur notre territoire.

    En avril dernier, le commissaire européen chargé de l’Élargissement, Stefan Füle, avait estimé que l’Albanie avait fait des « progrès » pour répondre aux exigences d’un régime sans visa avec l’UE, sans toutefois préciser lesquels. Il avait toutefois souligné que des « efforts supplémentaires » étaient encore nécessaires avant que la Commission soit en mesure de présenter au Conseil et au Parlement européen une proposition d’exemption de visa pour les Albanais voyageant dans l’UE.

    Il est à craindre qu’une telle décision ne permette dans les faits d’ouvrir grand les portes à des réseaux mafieux très bien implantés en Bosnie-Herzégovine et en Albanie, la partie nord de ce dernier pays étant une plaque tournante pour la mafia albanaise et tout ce qui s’y rattache ; sans parler des problèmes liés à la réislamisation de populations slavophones en Fédération de Bosnie-Herzégovine depuis les années 1990 et qui impliquent notoirement des réseaux salafistes.

    Au moment où la Suisse connaît de plus en plus de difficultés avec ses musulmans issus des Balkans, il est surprenant de constater que l’Union européenne entend prendre une décision définitive sur cette question qui ne peut être que favorable. Une décision qui, soyons-en sûrs, aura des conséquences évidentes quant à la possible et très prochaine adhésion de la Turquie dans l’Union européenne.

    NP Info - 17/05/10

  • Tirs de Kalachnikov contre un fourgon de police à la Courneuve: trois remises en liberté

    La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a ordonné mercredi la remise en liberté de trois personnes poursuivies dans une enquête sur des tirs de Kalachnikov contre un fourgon de police en mai 2009 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), qui transportait deux gardés à vue. Une vive polémique avait suivi cet événement dramatique qui mettait à nu l’incompétence sarkozyenne en matière de sécurité des biens et des personnes.

    Le 17 mai 2009 vers 2h du matin, une camionnette de police transportant deux personnes vers un hôpital était bloquée par deux véhicules, une personne cagoulée ouvrant le feu en direction du véhicule de police. L’un des gardés à vue a alors essayé de s’enfuir mais a été rattrapé par les policiers. Quelques jours plus tard, trois personnes, dont une femme, étaient interpellées. Parmi les deux hommes figurait le frère de la personne qui avait tenté de s’échapper lors de ce guet-apens.

    Mis en examen notamment pour tentative d’homicide, les deux hommes avaient été placés en détention provisoire, tout comme celui qui avait tenté de s’enfuir du fourgon.

    ___________

    flamme_front_national_moderne_2Décision scandaleuse des juges de la Cour d’Appel de Paris

    Communiqué de presse du Front National

    Les juges de la Cour d’appel de Paris saluent, à leur manière, le lendemain de l’hommage public qui lui a été rendu, la mémoire d’Aurélie Fouquet.

    Contre l’avis du Procureur, désavouant le juge d’instruction, ils ont remis en liberté les trois personnes soupçonnées d’avoir attaqué, il y a un an, à l’arme de guerre, un fourgon de police à La Courneuve.

    Cette décision, particulièrement scandaleuse, est évidemment ressentie comme une gifle par les forces de l’ordre, douloureusement mises à l’épreuve en ce moment.

    Le Front National dénonce ce laxisme impudent et exige que ces actes de terrorisme soient rapidement jugés et punis

    NP Info - 27/05/10

  • Le Front National présent aux obsèques d'Aurélie Fouquet

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    Communiqué de presse du Front National

    Wallerand de Saint-Just, vice-président du Front National, a représenté le Front National aux obsèques de Madame Aurélie Fouquet, policière municipale, tuée dans les circonstances dramatiques que l’on sait. Wallerand de Saint-Just a déposé aux responsables de la police municipale de Villiers-sur-Marne une lettre de Marine Le Pen qui est jointe à ce communiqué.

    Le Front National demande à nouveau que la peine de mort soit rétablie pour ceux qui assassinent ou tentent d’assassiner les policiers.

     

    Vendredi 21 mai 2010

    Aux membres du service de la police municipale de Villiers-sur-Marne

    Je tiens par le présent courrier à vous témoigner toute ma sympathie et ma solidarité dans l’épreuve que vous traversez. Le décès de votre collègue, une jeune mère de famille lâchement abattue par un commando lourdement armé, est un drame épouvantable qui a profondément ému les Français. J’ai également une pensée pour son mari, son fils ainsi que pour vos collègues et l’automobiliste blessés.

    Ce qui s’est passé illustre d’une façon très choquante la montée continue de la criminalité dans notre pays, mais révèle avant tout un fait alarmant : des pratiques ultraviolentes, autrefois inexistantes, se multiplient et traduisent un changement de niveau, l’atteinte d’un nouveau pallier.

    L’extrême barbarie avec laquelle les auteurs du meurtre de Villiers-sur-Marne ont agi témoigne de la banalisation des pires conduites, qui s’apparentent à des actes de guerre, et de l’effroyable mutation des comportements de criminels qui ne reculent plus désormais devant aucune extrémité pour commettre leur exactions ou échapper à la poursuite des forces de l’ordre.

    Le rôle d’un responsable politique est d’essayer d’apporter des solutions aux problèmes du pays. Cette fusillade et ses conséquences doivent nous amener à faire le bilan des politiques publiques de maintien de l’ordre et surtout, d’urgence, doivent obliger nos dirigeants à passer à l’action.

    Nos compatriotes ressentent durement la poussée de l’insécurité, notamment des atteintes aux personnes, en très forte progression, mais c’est bien vous, forces de l’ordre sur le terrain, qui devez les premiers en subir les effets. Un récent rapport de l’Observatoire de la Délinquance a mis en lumière la hausse du nombre de policiers blessés en service : 27 % d’augmentation en 10 ans. Ce chiffre atteint 93 % en ce qui concerne les gendarmes, du fait de l’explosion de l’insécurité dans les zones rurales. De toute évidence, les conditions d’exercice de votre métier sont devenues plus que périlleuses, et pour le dire simplement, elles sont désormais intolérables.

    Votre situation particulière, celle de tous les policiers municipaux, est encore plus difficile. En effet, vous êtes de plus en plus souvent amenés à suppléer la police nationale et la gendarmerie, dans des tâches de maintien de l’ordre pour lesquelles vous n’avez pas les véritables moyens d’agir. La loi elle-même rapproche désormais vos missions de celle de la police d’Etat. Consciente du décalage entre les objectifs qui vous sont fixés et les moyens dérisoires dont vous disposez, je partage vos exigences en matière de renforcement de vos capacités d’intervention et de défense. La question du port d’armes est à mes yeux cruciale : je ne peux admettre que votre police soit de ce point de vue largement sous-équipée et que le port d’arme soit dépendant de démarches administratives très contraignantes. Je soutiens également votre demande d’une meilleure formation et d’une organisation plus efficace de vos services. Ces revendications sont plus que légitimes.

    Il est par ailleurs impossible de déconnecter les évolutions de vos conditions de travail de la situation générale dans laquelle se trouvent aujourd’hui l’ensemble des forces de l’ordre du pays. C’est une véritable saignée dans les effectifs de la police nationale et de la gendarmerie à laquelle se livre le gouvernement (18 000 postes auront au total été supprimés entre 2007 et 2012). Cela n’est pas sans conséquence sur vos propres tâches de policiers municipaux : c’est bien parce que le ministère de l’Intérieur taille d’une manière aveugle dans ses effectifs que vous êtes de plus en plus souvent amenés à prendre le relais d’une police nationale réduite à peau de chagrin, sans en avoir les moyens.

    Cette situation, que vous vivez dans votre chair, doit être connue des Français, notamment parce qu’ils sont soumis en permanence à de belles paroles qui leur font croire que le gouvernement fait de la lutte contre l’insécurité une priorité nationale. La réalité est l’inverse de ce que proclame sans cesse Nicolas Sarkozy : derrière les discours de fermeté régulièrement entonnés devant les caméras, il n’y a rien d’autre que le vide et des mesures néfastes, comme celles qui consistent à mépriser les polices municipales et à vider de leur substance police nationale et gendarmerie.

    Il y a pire encore de la part de ce gouvernement : son indifférence face à l’évolution de la criminalité.

    Qu’on puisse aujourd’hui se livrer à des actes d’une telle cruauté, qu’on parvienne à se doter d’équipements de guerre, qu’on n’hésite plus à tirer, à l’arme lourde, pour éliminer ceux qui osent s’interposer sur le chemin de l’impunité, tous ces éléments témoignent de ce que notre pays a pris une très mauvaise pente, de ce que la France n’est plus aujourd’hui un Etat de droit. Une évolution de cette nature, qui transforme certaines parties du territoire, et notamment nos banlieues, en zones de non droit, montre qu’il n’y a plus guère de différences entre ce qui se passe en France et ce que nous observons dans certains pays.

    Cela touche durement nos compatriotes, vous-mêmes, l’ensemble des forces de l’ordre, mais ne provoque aucune réaction officielle.

    En réalité, ce recul, cette relégation en dehors de la civilisation, nous le devons à l’incurie et à l’inaction de nos dirigeants politiques eux-mêmes. Par leur indifférence, leur laxisme, par leur volonté de toujours privilégier la communication sur la réalité de l’action, ils contribuent jour après jour à détériorer la situation. Ce sacrifice du courage politique favorise l’escalade de la violence et prépare le terreau de toutes les folies meurtrières.

    C’est à une véritable révolution que j’appelle en matière de lutte contre toutes les formes de délinquance et de criminalité. Les coupables doivent désormais être sévèrement et réellement punis. Les forces de l’ordre doivent en particulier bénéficier de la présomption de légitime défense.

    Depuis huit ans aux responsabilités, Nicolas Sarkozy ne semble pas capable de cette évolution salutaire. Il préfère les postures et l’imposture du verbe à l’action efficace.

    Cette situation n’est plus acceptable. Combien de policiers et de gendarmes tués en service faudra-t-il pour que le gouvernement accepte enfin d’agir et de cesser de mentir aux Français ? Quels sommets la violence devra-t-elle atteindre pour qu’on sorte de la léthargie actuelle et des beaux discours sans lendemain ?

    Je vous prie d’accepter mes sentiments de grande solidarité.

    Marine Le Pen
    Député européen
    Vice-présidente du Front National.

    NP Info - 26/05/10

  • Obsèques nationales pour la jeune policière tuée sur l'A4 au cours d'une fusillade

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    Obsèques nationales à Villiers-sur-Marne
    Un dernier hommage a été rendu à Villiers-sur-Marne à la jeune policière municipale tuée lors d'une fusillade.

    Des milliers de personnes ont rendu hommage ce mercredi à Aurélie Fouquet, policière municipale tuée jeudi dernier lors d'une fusillade dans le Val-de-Marne. Des obsèques nationales ont eu lieu cet après-midi à Villiers-sur-Marne en présence de Nicolas Sarkozy et François Fillon.

    Le président de la République a prononcé un éloge funèbre et rencontré la famille. Nicolas Sarkozy a déclaré "que nul n'en doute, la police dispose des éléments qui permettront d'interpeller tous les membres de cette bande de lâches assassins, tous"

    Aurélie Fouquet, maman d'un bébé de 14 mois, est par ailleurs citée à l'Ordre de la Nation. Samedi elle avait été nommée par décret chevalier de la Légion d'honneur.

    Une minute de silence a également observée dans tous les commissariats de France à 15h30.

    Les policiers municipaux seront reçus jeudi par Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur.

     Des obsèques nationales se sont déroulées à la mairie de Villiers-sur-Marne à 15h30, puis un enterrement s'est déroulé dans l'intimité à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), où vivent les parents de la policière. Une marche silencieuse a également lieu jusqu'au  lieu de la fusillade où Aurélie Fouquet a été tuée. 

    INFO PARIS ILE-DE-FRANCE  - 27/05/10

  • HUMOUR La Suisse et les minarets

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    (Cliquez sur le dessin)

  • STEPHANE MALLARME (1842-1898)

    Brise marine

    La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
    Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
    Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
    Lève l'ancre pour une exotique nature !

    Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
    Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs !
    Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
    Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
    Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots ...
    Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !

  • Religion de tolérance à sens unique: l'Algérie a fermé dix églises

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    L’Algérie ferme dix églises et traque les missionnaires

     


    Alors que l’Algérie s’est engagée à financer la Grande Mosquée de Marseille à hauteur de 1 million d’euros, elle vient de fermer dix églises protestantes depuis le mois de janvier.

    Le ministre algérien des Affaires religieuses (islamiques), Bouabdellah Ghlamallah, a affirmé au journal l’Expression : « J’assimile l’évangélisation au terrorisme »

    Par contre, il a trouvé tout à fait normal, en février dernier, d’envoyer 29 imams et deux femmes prédicatrices (”mourchidate”) pour encadrer des mosquées en France…

    Le caricaturiste algérien Dilem nota pertinemment il y a quelques années: « On s’indigne de l’évangélisation de la Kabylie mais on trouve parfaitement normal que des imams islamisent toute la banlieue en France ! ».

    Il n’est pas possible pour les prêtres français d’obtenir des visas pour l’Algérie, à l’image de l’évêque de Pontoise Mgr Riocreux qui s’est vu refusé une visite à la communauté catholique d’Algérie, en mars 2008. Aucun média français n’a soulevé le scandale alors que les imams Algériens inondent la France…

    Lire l’article édifiant de Kabyle.com dressant la liste des autres prêtres et pasteurs expulsés.

    Source Observatoire de l’islamisation.

    Bivouac - ID - 17 mai 2008

  • Un imam égorge sa femme et accuse les démons

    Il égorge sa femme pendant son sommeil et dit avoir agi sous l’emprise d’un djinn 

    M’Cisna (Wilaya de Béjaïa) - Un ancien imam a froidement égorgé sa femme pendant que cette dernière dormait paisiblement. L’effroyable scène a eu lieu dans la matinée de mercredi dernier.

    L’imam, un sexagénaire originaire de la région de Kherrata, a achevé sa femme en l’égorgeant après lui avoir asséné plusieurs coups de couteau en plein coeur. «Il était 5h30 du matin lorsque l’imam, qui n’était plus en exercice, a accomplit son forfait digne des films d’horreur hollywoodiens», ont déclaré les enquêteurs  en charge de cette affaire.

    «Ce sont les démons qui sont en moi qui ont tué ma femme, ils l’ont égorgée

    Après lui avoir asséné un sévère coup de hache sur la tête, l’imam s’est déchaîné sur son épouse âgée de 46 ans en lui portant trois autres coups de couteau en plein coeur avant de l’égorger et de lui porter le coup de grâce avec un coutelas au ventre.

    Sitôt sa besogne accomplie, le criminel a tranquillement pris le bus assurant la liaison du village vers le chef-lieu de la wilaya pour se rendre au commissariat de Seddouk où il a raconté avec force détails son sordide forfait.

    Djinn dangerDans ses aveux, l’imam a soutenu avoir accompli l’acte sous l’effet de la sorcellerie. «Ce sont les démons qui sont en moi qui ont tué ma femme, ils l’ont égorgée. Le Djinn qui m’accompagne dans la confection des amulettes m’a recommandé de tuer ma femme, j’ai aussitôt répondu favorablement à sa demande sans pouvoir émettre une quelconque résistance ni opposition», a-t-il avoué lors de son interrogatoire ajoutant qu’il ne s’est rendu compte de son acte qu’après avoir accompli son méfait.

    Par ailleurs, l’enquête révèle d’ores et déjà le passé accablant de l’imam assassin. Ce dernier a épousé deux femmes avec lesquelles il a eu 15 enfants. Il a abandonné sa première femme à Kherrata (sa ville d’origine) ainsi que les onze enfants issus de ce premier lit et a refait sa vie avec une seconde femme, la victime, qui est la mère de ses quatre autres enfants.  

    Source: L’Expression.

    Bivouac - ID - 3 octobre 2009

  • 52 imams algériens envoyés en France

    Cinquante-deux imams algériens seront envoyés en France cette année pour des missions d'orientation, d'éducation et de culture au profit de la communauté musulmane, a annoncé aujourd'hui à Alger, le ministre algérien des Affaires religieuses Bouabdallah Ghlamallah.

    "Vous vous devez d'être les dignes représentants de votre pays et de votre religion", a insisté M. Ghlamallah pendant une rencontre avec ces imams, selon l'agence algérienne APS.

    Ces responsables religieux ont pour tâche de promouvoir les idées et visions de l'Algérie en matière de religion, avec la mise en évidence de notions telles que la tolérance et la lutte contre l'extrémisme, a précisé le ministre.

    Les imams seront accompagnés de "mourchidate" (chargés de la prédication et l'orientation) qui auront pour tâche de se rapprocher des familles algériennes vivant en France pour contribuer à la sauvegarde de leur cohésion, a-t-il ajouté.

    Le nombre des lieux de culte musulmans en France est passé de 400 en 1980 à environ 2.000 actuellement, a indiqué Bertrand Godard, consultant au bureau des cultes au ministère français de l'Intérieur.

    Le Figaro - 26/05/10

  • Vienne, la ville qui a la meilleure qualité de vie au monde

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    Le célèbre gâteau au chocolat, le Sachertorte
    NEW YORK — Vienne est la ville du monde qui a la meilleure qualité de vie, Bagdad la pire, alors que des villes comme New York ou Paris ont des classements moyens, selon une étude publiée aux Etats-Unis.

    Selon le cabinet privé de consultants Mercer, qui établit cette liste annuellement, Vienne, Zurich, Genève, Vancouver (Canada) et Auckland (Australie) sont les cinq premières agglomérations où il fait bon vivre.

    Paris n'arrive qu'au 34e rang, Londres au 39e, et New York se classe juste après Madrid (48e), à la 49e place.

    L'étude se fonde sur des critères de stabilité politique, de sécurité, de services --de la santé aux transports ou aux banques--, et tient moins compte d'éléments comme la scène artistique, les spectacles ou la vie nocturne.

    L'accent est également mis sur l'éducation, la liberté de mouvement et de parole, et l'environnement.

    Avec ces critères, la Suisse a trois villes dans le peloton des dix premiers, ainsi que l'Allemagne.

    Dans la région Amérique, la palme revient au Canada avec Vancouver à la 4e place, Ottawa (14), Toronto (16) et Montréal (21). Honolulu (31) est la ville des Etats-Unis la plus vivable, suivie par San Francisco (32) et Boston (37). Chicago et Washington arrivent ex-aequo à la 45e place, un peu avant New York, qui échappe de peu à la 50e place.

    En Europe, Londres est au 39e rang, et Athènes est au bas de la liste, au 75e. La position de Rome n'était pas communiquée par Mercer.

    En Asie, les pires notes reviennent à Dacca au Bangladesh (206), et aux anciennes villes soviétiques de Bichkek (Kirghizstan, 209), et Douchanbé (Tadjikistan, 210).

    Bagdad détient un triste record, à la 221e place.

    AFP. 26/05/10

  • Ces psychiatres qui comprennent si bien les criminels...

    Cédric Horneck, accusé d'avoir tenté de noyer en 2008 le petit Antoine dans un lac de Vendée, et d'avoir tué sa mère, est un homme "pulsionnel" et "impulsif", selon les experts qui ont témoigné jeudi à son procès aux assises de la Vendée.

    Cédric Horneck, l'ex-compagnon d'Anne Deriez, 30 ans, la maman d'Antoine, avait passé la soirée du 29 mai 2008 chez la jeune femme, avec qui il entretenait encore des relations. A la suite d'une dispute, celle-ci lui ayant annoncé être peut-être enceinte mais ne pas vouloir vivre avec lui, il l'avait rouée de coups avant de l'étouffer avec un coussin "pour éviter qu'elle souffre". Puis il avait emmené Antoine pour tenter de le noyer dans le lac d'Apremont.

    "Il fonctionne sur un mode pulsionnel, instinctif, et pas sur un mode affectif", a noté le Dr Jean-Michel Masson, médecin psychiatre. De son enfance perturbée, ballotté entre ses parents séparés où il compensera le manque d'affection par la consommation de cannabis, il a gardé selon le Dr Masson, "une très grande difficulté sur le plan social, professionnel et affectif à se fixer".

    "J'avais l'impression d'être un boulet, ils me renvoyaient de l'un à l'autre", explique Cédric Horneck, 31 ans, à la barre. Avec ses compagnes comme Anne Deriez, sa victime, il avait tendance à "idéaliser la vie de couple", selon les experts, mais il était "très possessif par rapport à ses compagnes qu'il aurait voulu ne garder que pour lui", selon Catherine Jung, enquêtrice de personnalité.

    Confronté à "l'infidélité vraie ou supposée d'Anne", ce mécanicien de forte stature aurait le soir du 29 mai cédé à un "orage psychomoteur que l'on peut comparer à une grande colère", a considéré le Dr Masson. Selon le psychiatre, Cédric Horneck, "physiquement il est massif, psychologiquement il est pareil".

    Le psychiatre voit en Cédric Horneck un "faux calme", de ceux qui "dès qu'ils sont contrariés peuvent présenter un déchaînement exceptionnel de violence et d'un seul coup reprendre la maîtrise d'eux-mêmes".

    Après le meurtre d'Anne Deriez, Cédric Horneck avait ainsi calmement été chercher Antoine, huit ans, couché dans sa chambre et encore en pyjama, et avait pris la direction du lac d'Apremont où il avait tenté de le noyer avant de se débarrasser des preuves pouvant l'accabler.

    Mais Antoine, plongé dans une eau à 12°, a échappé à la noyade grâce à une hypothermie qui a empêché le fonctionnement de ses poumons, avant d'être retrouvé par un promeneur alerté par son chien.

    Le Figaro - 26/05/10

  • USA: un Cousteau plonge dans le pétrole

    Jacques-Yves Cousteau aurait été "horrifié" en voyant les dégâts causés par la marée noire dans le golfe du Mexique, assure son petit-fils, qui, dans les traces du commandant, a revêtu une combinaison et plongé dans le cocktail de pétrole et de produits dispersants. "Une vaste zone du golfe est désormais recouverte d'un mélange de pétrole et de produits dispersants. Et, comme nous le craignions, ce mélange n'est pas concentré à la surface", a expliqué Philippe Cousteau Junior sur CNN hier soir. "C'est un cauchemar absolu", a-t-il ajouté.

    Le jeune homme, âgé de 30 ans, est, à l'instar de son grand-père, très impliqué dans la protection de la nature.  "Nous avons plongé à 5, 6 mètres de profondeur et (ce mélange), divisé en de petites particules, ne faisait que tourbilloner autour de nous dans la colonne d'eau, nous enserrant dans un cocktail toxique. C'était très, très angoissant", a-t-il poursuivi. Le produit dispersant est utilisé par le groupe pétrolier britannique BP, qui exploitait la plateforme qui a sombré le 22 avril au large des côtes américaines, pour diviser le pétrole en de très fines particules. Les défenseurs de la nature, dont Greenpeace, estiment que ces produits sont autant toxiques que le pétrole lui-même.

    "Je sais que mon père et mon grand-père en auraient fait autant s'ils étaient vivants. Ils auraient été tout aussi horrifiés que moi par ce que j'ai vu", a observé Philippe Cousteau Junior sur son blog www.earthecho.org/blog. BP doit décider aujourd'hui s'il tente de stopper la fuite de pétrole en la cimentant.

    Mais, a averti M. Cousteau, "même s'ils réussissent à arrêter l'écoulement de pétrole demain, le brut qui s'est écoulé dans la mer va se répandre. Il va être happé par les courants, dont le Gulf Stream qui l'entraînera jusqu'au cercle polaire Arctique, causant de graves dégâts sur son passage".

    Le Figaro - 26/05/10

  • "L'enfant du lac" affrontera le meurtrier (présumé) de sa mère

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    Anne Deriez et son fils Antoine en 2007
     

    Le procès de Cédric Horneck, accusé d'avoir tué son ex-compagne et d'avoir voulu noyer le fils de celle-ci en 2008, s'est ouvert mercredi devant la cour d'assises de la Vendée.

    Presque deux ans jour pour jour après les faits, le jeune miraculé va devoir affronter son agresseur présumé. La cour d'assises de la Vendée a entamé mercredi le procès de Cédric Horneck, 31 ans, qui comparaît jusqu'à vendredi pour le meurtre de son ancienne compagne et la tentative d'assassinat du fils de celle-ci, Antoine. Le mécanicien, âgé de 31 ans, comparaît aux côtés de ***, une ouvrière de 44 ans soupçonnée de l'avoir caché lors de sa cavale et d'avoir dissimulé et détruit des preuves.

    Tout commence le 29 mai 2008. Ce soir-là, Cédric Horneck, issu de la communauté des "gens du voyage", passe au domicile de son ex-compagne, Anne Deriez, une aide-soignante de 30 ans qui vit dans maison isolée de Bois-de-Céné (Vendée). Le couple, officiellement séparé depuis une quinzaine de jours, entretient toujours des relations. Houleuses, selon leur entourage. Au cours d'une énième dispute sur fond de soupçons d'infidélités, Cédric Horneck roue de coups la jeune femme, avant de l'asphyxier avec un coussin.

     

    Il échappe à la noyade par miracle

     

    Quelques minutes plus tard, l'homme se rend dans la chambre d'Antoine, 8 ans. Alors que ce dernier se trouve en pyjama dans son lit, Cédrick Horneck s'en empare et s'engouffre dans sa voiture. Il prend alors la direction du lac d'Apremont, situé à quelques kilomètres du domicile. Là, il tente de noyer le garçonnet en lui maintenant la tête sous l'eau.

    Croyant son forfait réussi, il se réfugie chez la mère d'un ami, ***. Il ignore alors qu'Antoine a survécu. Le garçonnet, plongé dans une eau à 12°, a en effet échappé à la noyade grâce à une hypothermie qui a empêché le fonctionnement de ses poumons.

    Son corps est découvert quelques heures plus tard inanimé - mais vivant - par un promeneur, alerté par son chien. L'enfant est transporté à l'hôpital. Tous les gendarmes de la région se mobilisent alors pour retrouver la famille de «l'enfant du lac», qui n'a aucun papier sur lui. Le lendemain, Antoine sort du coma et raconte son histoire aux enquêteurs. Son agresseur est rapidement interpellé.

     

    «Antoine est un enfant charmant»

     

    Le procès aborde depuis mercredi matin la personnalité de l'accusé, décrit, par le grand-père d'Antoine, comme «franc, carré, courageux, travailleur». D'après lui, Cédric Horneck s'entendait bien avec Antoine et ne l'a «jamais battu ou giflé». «Ce genre de réaction n'était pas imaginable», a répété Michel Deriez dans la presse, tout en admettant que l'homme pouvait parfois se montrer «impulsif et jaloux».

    De son côté, Cédric Horneck, s'il a reconnu le meurtre d'Anne Deriez, a toujours réfuté la préméditation dans la tentative d'assassinat d'Antoine, tout en reconnaissant avoir bien voulu le tuer. Au cours de l'instruction, celui qui encourt aujourd'hui la perpétuité a, plusieurs fois, indiqué avoir «paniqué» et ne pas avoir «maîtrisé ses faits et gestes». Pourtant, selon ***, il n'aurait manifesté aucun remords après les faits et aurait même regretté de ne pas avoir mis une «pierre autour du cou» de l'enfant.

    Jeudi matin, Antoine, 10 ans, livrera, selon sa volonté, son récit terrifiant à la barre. «Il a très peur de Cédrick Horneck», a expliqué mardi l'avocat de l'enfant. «Je m'intercalerai pour qu'il ne soit pas dans son champ de vision». En attendant, le jeune garçon mène aujourd'hui une vie équilibrée. «C'est un enfant charmant», a expliqué son grand-père, qui entre-temps est devenu son tuteur légal. «Il aime le basket et les copains et ne nécessite plus de suivi psychologique particulier».

    Le Figaro - 26/05/10

  • Laurent de Villiers parle

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    Laurent de Villiers, 26 ans 

    Désormais installé au Nebraska (Etats-Unis) avec son épouse et leur petite fille de 15 mois, Laurent de Villiers, âgé de 26 ans, a appris hier le renvoi de son frère Guillaume, 32 ans, devant les assises. Le fils aîné de , député européen, est accusé de viols sur son cadet, alors qu’il était âgé d’une dizaine d’années.

    Seul contre le clan Villiers, à l’exception de sa tante Nanou, Laurent de Villiers se confie sans haine.

    Comment réagissez-vous à cette décision ?
    LAURENT DE VILLIERS. Je ressens un grand soulagement. Depuis quatre ans, j’ai toujours gardé confiance en la , j’ai eu raison. La décision du juge d’instruction confirme les faits que j’ai dénoncés alors que certains de mes proches m’ont dépeint comme un mythomane. Je suis aussi un peu inquiet. Je crains que la machine Villiers ne se remette en , que ma famille tente de peser encore sur ce dossier. Mes sentiments sont très partagés parce que je suis également attristé.

    Pourquoi ?
    Nous aurions pu éviter d’en arriver là, trouver une solution privée plutôt que judiciaire, à cette douloureuse affaire de famille. J’avais convaincu les miens de l’intérêt d’une réconciliation familiale. Je voulais que Guillaume me demande pardon et que mes proches me reconnaissent comme victime. On s’est tous retrouvés chez mes parents, en Vendée, en juin 2007. Guillaume est tombé à mes genoux et m’a demandé pardon. Je le lui ai accordé. Je me suis donc désisté de ma constitution de partie civile et j’ai pensé que ma famille avait enfin admis la vérité. Cette réconciliation a été hélas foulée aux pieds, j’ai été trahi et immensément déçu. J’ai donc réactivé ma plainte déposée en septembre 2006.

    Qu’attendez-vous du procès à venir ?
    Je n’ai jamais eu envie de voir mon frère envoyé derrière les barreaux. J’attends simplement une déclaration de culpabilité et donc la reconnaissance de mon statut de victime. Je l’ai toujours dit, ce sera avant tout un procès pour Laurent de Villiers. Bien que mineur au moment des faits, je ne demanderai pas le huis clos mais un débat public.

    Quel rôle a joué, selon vous, votre père dans cette affaire ?
    Mon père n’était pas au courant à l’époque des faits. En 1999, je me suis confié à ma mère. J’en ai directement parlé à mon père en 2002. Quand j’ai déposé plainte, il a dénoncé un complot. Je peux comprendre sa volonté de protéger son image d’homme politique. Ce que je lui reproche, c’est son attitude au moment où le juge m’a convoqué pour savoir pourquoi je m’étais désisté de ma partie civile. Au téléphone, mon père m’a demandé de dire au magistrat que j’avais menti en dénonçant ces viols. J’ai vécu cela comme une trahison, comprenant que j’avais été manipulé. Je pense que mon père a aussi manipulé Guillaume, qui n’a d’autre droit et d’autre choix que de se taire.

    Etes-vous prêt à renouer des contacts avec votre famille ?
    Ce n’est pas moi qui me suis coupé d’elle. Bien sûr, je vis loin de la France, mais mon frère Nicolas a bien su venir me trouver aux Etats-Unis pour tenter de me dissuader de poursuivre dans la voie judiciaire. Je suis prêt à parler à nouveau à mon père, aux miens, mais que personne ne s’attende à ce que je change de discours par rapport à cette affaire.

     Le Parisien - 26/05/10