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25/05/10
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25/05/10
Mais aucune information n’a pour l’heure filtré sur l’altercation en question.
Michel Teychenné aurait eu des mots avec l’un de ses agresseurs présumés, qui aurait ensuite quitté les lieux, selon la Gazette ariégeoise. Avant de refaire son apparition avec deux individus et d’en venir aux mains. Un premier coup de poing, qui fait tomber l’élu, puis d’autres, pieds et poings, portés au visage.
NP Info - 26/05/10
«Je n’ai pas de mots pour décrire ce qui s’est produit. Ces jeunes font la loi, ils nous passent devant, nous traitent de sales Blancs et tabassent ma famille! Que voulez-vous que je dise de plus? » Hier après-midi, le père de la famille passée à tabac dimanche au Parc Astérix à Plailly (Oise) par des jeunes de l’Essonne était encore sous le choc.
Le Parisien - 26/05/10
PARIS (AP) — Sylvie Vartan a reçu mardi soir les insignes d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur des mains du président Nicolas Sarkozy, qui a salué le parcours de la chanteuse et actrice, "un symbole d'espérance pour tous ceux qui veulent faire de la France leur pays".
"Sylvie Vartan n'a pas seulement donné du bonheur aux Français", a déclaré le chef de l'Etat, Sarkozy. "Mais les Français l'aiment et la respectent", a-t-il ajouté en petit comité réuni à l'Élysée.
Retraçant le parcours de l'interprète de "La Maritza", le président de la République a loué "une très belle personne, qui n'a pas été gâtée par le succès".
Il s'est aussi souvenu des débuts télévisuels de l'ancienne idole yé-yé, en 1965 dans une émission de Michel Drucker, présent mardi dans l'assistance. "Sylvie était en pantalon, symbole à l'époque de rébellion, de refus contre le conservatisme, dans une époque où tout était possible, où tout était facile".
Saluant une carrière allant de "la rébellion à l'institution", Nicolas Sarkozy a rappelé le répertoire de l'artiste, "qui a chanté dans des langues invraisemblables", s'est-il amusé, blaguant sur le tube "Nicolas" (1979), forcément "écrit pour (lui)".
"Sylvie Vartan est un modèle pour tous ceux qui rêvent de faire ce métier, car elle est la preuve qu'on peut être immensément célèbre et être respecté, en restant ce qu'on est", a-t-il conclu. Et, taclant gentiment l'industrie du disque, "à l'époque, ce qui comptait, c'est l'artiste avant le produit", a-t-il lâché.
"Je n'oublierai jamais qu'en arrivant à Paris à l'âge de 7 ans à l'hiver 1952 avec mes parents et mon frère, je ne parlais pas français", a confié Sylvie Vartan à l'Associated Press. "Cette distinction, c'est le symbole de tout mon attachement à mon pays de coeur et d'adoption, la France, alors que ma famille a fui la Bulgarie dans une grande précarité".
"La seule chose que je regrette c'est que mes parents et mon frère ne soient plus là (tous trois sont décédés, NDLR) pour partager ma gratitude", a ajouté la chanteuse de 65 ans, manifestement émue.
Son mari, le producteur américain Tony Scotti, sa fille adoptive Darina, son fils David Hallyday, accompagné de son épouse Alexandra Pastor et de leurs deux filles Emma et Ilona, étaient présents parmi les intimes dans l'assistance, ainsi que le photographe des années yé-yé Jean-Marie Périer, l'actrice Nathalie Baye, mais aussi Jean-Jacques Debout et son épouse Chantal Goya, Didier Barbelivien, Dave, les artistes Pierre & Gilles et les couturiers Pierre Cardin et Stéphane Rolland. AP
Nouvel OBS - 25/05/10
Sylvie George Vartanian naquit le 15 août 1944 dans une famille vivant à Iskretz, un village situé dans la chaîne du Grand Balkan (centre de la Bulgarie. Lorsque l'armée soviétique entra en Bulgarie, quelques mois après la naissance de Sylvie, la famille perdit sa maison (réquisitionnée) et dut s'installer à Sofia. Son père, Georges (1912-1970), était le fils du directeur de la Compagnie d’électricité, propriété d’une société française, et était lui-même attaché de presse à l'ambassade de France en Bulgarie. En 1936, il avait épousé Ilona Mayer (9 décembre 1914 - 28 juin 2007), fille de Rudolf Mayer, un architecte hongrois installé à Sofia avec sa famille. (Wikipédia)
Le gouvernement italien de Silvio Berlusconi a approuvé à son tour mardi soir une sévère cure d'austérité de 24 milliards d'euros afin d'assainir les finances publiques du pays et de rassurer les marchés.
Entre les réductions des dépenses publiques et les recettes fiscales supplémentaires, la correction budgétaire s'élèvera à "24 milliards d'euros" sur les années 2011-2012, a annoncé le gouvernement dans un communiqué publié à l'issue du conseil des ministres
M. Berlusconi et son ministre de l'Economie Giulio Tremonti devraient donner une conférence de presse mercredi afin de détailler ces mesures qui devront ensuite être approuvées par le Parlement.
Alors que le gouvernement italien n'avait de cesse de répéter depuis des mois que l'Italie était à l'abri d'une contagion de la crise grecque, le bras droit du Cavaliere, Gianni Letta, a averti lundi les Italiens de la nécessité de "sacrifices très lourds, très difficiles, pour sauver notre pays du risque Grèce".
Les fonctionnaires vont payer un prix élevé: leurs salaires seront gelés pendant trois ans.
Le gouvernement va par ailleurs imposer aux ministères une réduction de leurs dépenses tandis que les collectivités locales vont subir une lourde diminution des transferts de l'Etat, ce qui sera "insoutenable" et aura "des retombées sur les services" apportés aux Italiens, a dénoncé Vasco Errani, le président de la conférence des régions.
Parmi les autres mesures, les salaires des ministres et des hauts fonctionnaires les mieux payés seront réduits.
Le gouvernement va également modifier les périodes de départs à la retraite, ce qui entraînera des décalages de quelques mois pour une partie des salariés.
Du côté des recettes, le gouvernement a promis de ne pas toucher au portefeuille des Italiens et mise donc sur un renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale, à laquelle il associera les communes pour plus d'efficacité.
Il devrait par ailleurs augmenter la fiscalité sur les stock options et les bonus des hauts dirigeants du secteur privé.
Cette cure doit permettre à Rome de tenir son engagement de ramener son déficit public à 2,7% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012.
Si l'Italie a réussi à limiter la progression du déficit public à 5,3% du PIB en 2009, le gouvernement n'ayant pas engagé de plan massif de relance durant la crise, sa dette reste l'une des plus élevées du monde et a atteint 115,8% du PIB l'an dernier.
La Péninsule est jugée par les économistes plus solide que l'Espagne ou le Portugal, qui ont annoncé il y a deux semaines de rudes cures d'austérité, mais elle reste tout de même un des "maillons faibles" de la zone euro.
L'adoption des mesures par le gouvernement, qui était prévue en juin, a d'ailleurs été avancée afin de rassurer les marchés.
Sur le plan politique, il s'agira pour le Cavaliere de convaincre du bien fondé de ce plan alors que sa cote de popularité vient de tomber à 41%, son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en 2008.
L'opposition de gauche, par la voix de Pier Luigi Bersani, le chef du Parti Démocrate, a vivement attaqué une cure d'austérité qui "n'affronte rien de structurel" et se contente "de coupes (budgétaires) indiscriminées".
Guglielmo Epifani, le leader de la CGIL, le plus gros syndicat italien, a tapé de son côté du poing sur la table en jugeant que ces mesures étaient injustes, car "le gros des sacrifices est demandé aux salariés". Et il n'a pas exclu un mouvement de grève.
Les deux autres grands syndicats, la CISL et l'UIL, se sont en revanche montrés ouverts à ces mesures d'austérité.
Le Point - 25/05/10
La police a interrompu un mariage entre un homme d'affaire et sa fiancée transgenre à Peshawar, au nord-ouest du Pakistan, arrêtant le couple et leurs 43 invités qui encourent jusqu'à sept ans de prison pour violation de l'interdiction de mariages entre personnes du même sexe, a annoncé aujourd'hui un responsable pakistanais.
Les invités étaient en train de danser au son des percussions quand les autorités ont procédé à une perquisition, a précisé le responsable de la police Javel Khan. La mariée et de nombreux invités sont des transgenres, qui disposent d'attributs biologiques masculins mais se présentent en tant que femmes dans leur vie quotidienne.
"Cela tombe sous le coup du mariage du même sexe, qui n'est pas autorisé par notre droit", a expliqué M. Khan. Il a précisé que le jeune marié, l'homme d'affaire Iqbal Khan, et la mariée âgée de 18 ans, dont le nom officiel est Kachif, ont comparu devant le tribunal mardi aux côtés de leurs 43 invités. Le couple va être poursuivi pour sodomie, a précisé Shaukat Ali, un autre responsable de la police. S'ils sont reconnus coupables, ils encourent jusqu'à sept années d'emprisonnement. Le tribunal a décidé que le couple et leurs invités resteraient sous détention préventive, le temps que les enquêteurs prennent leurs déclarations et collectent des informations, a ajouté M. Khan.
Le couple a réfuté les accusations, affirmant qu'il s'agissait d'une fête d'anniversaire et non d'un mariage, a rapporté la police. Shaukat Ali a estimé qu'il était évident que les deux se mariaient, l'homme d'affaire, un père de cinq enfants, ayant payé 80.000 roupies (765 euros) au "gourou" de la mariée.
L'homosexualité est un sujet tabou au Pakistan, un pays profondément musulman et il est extrêmement rare d'entendre parler de mariage gay. Aucun chiffre officiel n'existe quant au nombre de personnes transgenres au Pakistan. Surnommés "khusra", ils vivent en marge de la société et sont souvent harcelés par la police.
En dépit de la discrimination dont ils font l'objet, la société islamique pakistanaise les tolère lors des festivals et des mariages, où hommes et femmes sont séparés, dans lesquels ils interviennent comme danseurs. Beaucoup se prostituent.
Le Figaro - 25/05/10
Trois Mauritaniens affiliés à al-Qaida ont été condamnés à mort aujourd'hui à Nouakchott pour l'assassinat de quatre touristes français fin 2007 dans leur pays, et ont aussitôt réagi à l'énoncé du verdict en menaçant la France et les Français. Ils étaient accusés d'avoir attaqué, le 24 décembre 2007, un groupe de touristes au bord d'une route, près de la ville d'Aleg . Trois hommes d'une même famille de l'Isère avaient été tués, ainsi qu'un de leurs amis. Un cinquième homme avait survécu à ses blessures, mais avait perdu, dans l'attaque, deux de ses fils, son frère et un proche.
"La cour décide la condamnation à mort de Mohamed Ould Chabarnou, Maarouf Ould Haiba et Sidi Ould Sidna", a déclaré cet après-midi, en arabe, le président de la Cour, Ould Khayi. Le magistrat avait délibéré pendant plusieurs heures avec ses deux assesseurs avant de prononcer les trois condamnations à la peine capitale, conformément aux réquisitions du parquet. La Mauritanie n'a cependant pas exécuté de condamnés à mort depuis 1987.
"Entre nous et Sarkozy de France, ce sera le glaive"
Aussitôt après l'énoncé du verdict, des cris "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) ont fusé du box des accusés et des protestations ont empli la salle. "Notre condamnation à mort signifie la condamnation à mort de tous les Français en Mauritanie et même au-delà, jusqu'à l'Afghanistan", a affirmé en langue arabe Sidi Ould Sidna, 22 ans. "Entre nous et Sarkozy de France, ce sera le glaive", a lancé Mohamed Ould Chabarnou, 29 ans. Quant à Maarouf Ould Haiba, 28 ans, il a évoqué indirectement le sort du Français Michel Germaneau, 78 ans, enlevé le 19 avril au Niger. "L'otage français enlevé au Niger a [...], bien sûr, besoin de la liberté et d'air pour respirer", a-t-il dit, comme une menace voilée.
Durant le procès, les trois condamnés à mort avaient plaidé non coupable, tout en se présentant comme des "soldats" d'al-Qaida engagés dans le "jihad". Leurs avocats avaient plaidé l'acquittement en contestant la valeur des aveux "arrachés", selon eux, "sous la torture". "Le verdict nous a surpris", a affirmé un avocat de la défense, Me Zaim Ould Hemed Vall, assurant que "le parquet n'avait fourni aucune preuve sur la responsabilité des condamnés à mort".
L'assassinat des touristes français, à la veille de Noël 2007, avait marqué un tournant dans l'Histoire de la Mauritanie, pays ouest-africain réputé paisible. Quelques jours après, le célèbre rallye Paris-Dakar avait été annulé, pour la première fois. Depuis, la branche maghrébine d'al-Qaida a multiplié les attaques meurtrières et enlèvements d'Occidentaux dans ce pays.
Le Figaro - 25/05/10
De plus en plus de Maghrébins tentent de rallier la France par l’Est. Et restent bloqués à Athènes.
«Malaka» : «enc…». C’est le premier mot que Reda (1) a appris en débarquant en Grèce. Une insulte souvent utilisée au pays d’Homère. Mais le jeune clandestin algérien l’a tellement entendue proférée à son égard, que ce mot symbolise désormais pour lui l’hostilité des Grecs à l’égard des immigrés. Leur nombre exact est inconnu. Plus de 145 000 clandestins ont été interceptés en 2008 par la police grecque, 96 000 deux ans plus tôt. Au début des années 90, il y a eu les Albanais, vite suivis par les ressortissants des pays de l’Est. Vinrent ensuite les Afghans, les Irakiens, les Somaliens…
Depuis peu, ils sont aussi Algériens ou Marocains, et rêvent surtout de rejoindre la France «en faisant le grand tour», explique Chaleb, 26 ans. Jusqu’à récemment, ces clandestins du Maghreb tentaient plutôt la ligne droite : la traversée de la Méditerranée. «Mais il y a eu tellement de naufrages ! On sait désormais que c’est dangereux, un vrai suicide», constate Reda qui a vécu deux ans à Marseille, avant d’être expulsé en 2006 vers l’Algérie.
Lors de sa seconde tentative pour atteindre la France, Reda, comme Chaleb, a donc choisi «le grand tour» : pour rejoindre le Nord, il est allé vers l’Est. Un billet d’avion avec visa l’a conduit à Istanbul en Turquie. De là, il a passé à pied la frontière nord de la Grèce, puis il a encore marché plusieurs jours, souvent sans manger. Quand il s’est arrêté, épuisé, la police l’a aussitôt cueilli, et lui a donné un vague papier en lui ordonnant de se rendre à Athènes. Peu importe, il était déjà en Europe, et, espérait-il alors, bientôt en France.
Conducteur. D’autres tentent une autre voie : Hamza a 20 ans. Il y a deux ans, lui aussi a quitté l’Algérie, direction Istanbul. Puis il est parti vers Izmir, sur la côte. En face, à moins d’un kilomètre, se trouvent les premières îles grecques. «Sur la plage en Turquie, un passeur kurde nous attendait. Il y avait des Algériens, mais aussi des Afghans, des Somaliens… J’avais peur, nous étions trop nombreux pour le petit bateau pneumatique», se souvient le jeune homme. Hamza avait 200 euros en poche. La traversée coûte «un peu plus de 1 000 euros par passager». Il sera donc le «conducteur» : celui qui tient le moteur du zodiac. En cas d’arrestation, le conducteur est d’office assimilé au passeur, et risque jusqu’à sept ans de prison.
En racontant l’épopée de sa traversée, Hamza cligne parfois des yeux. Ce matin-là, un policier l’a arrêté. En le fouillant, il a trouvé 20 euros : «Où est-ce que tu les as volés ?» lui a-t-il lancé, en empochant la somme. Puis sans raison, il a pris les lunettes de Hamza et les a écrasées sur le sol. «Ils nous harcèlent et nous arrêtent sans cesse. Parfois ils nous envoient en détention, parfois ils nous relâchent. Il n’y a aucune logique !» renchérit Reda.
Longtemps pays d’émigration, la Grèce est devenue l’un des principaux points de passage de l’immigration clandestine. Sans y être vraiment préparée. La crise économique accroît les tensions xénophobes. Depuis peu, les jeunes néofascistes de «l’Aube d’or» multiplient les agressions contre les immigrés. Le 20 mars, au centre d’Athènes, une bombe a explosé devant le bureau des demandeurs d’asile.
Hamza, Reda, Chaleb connaissent bien l’endroit. En arrivant en Grèce, ils ont déchiré leurs passeports et tentent à présent de se faire passer pour Irakiens, dans l’espoir d’obtenir la carte rouge des demandeurs d’asile. Athènes a été plusieurs fois épinglée pour sa réticence à accorder le statut de réfugié. Mais on peut parfois obtenir une carte rouge en soudoyant les fonctionnaires ou un (vrai) Irakien. Après en avoir acheté une, contre 80 euros, Hamza a ainsi changé d’identité. Mais en cas de contrôle approfondi, il sait que ses empreintes digitales le trahiront. Et la carte n’est que temporaire : celle de Hamza expire bientôt, après six mois de validité.
«Invisible». Perdus dans un no man’s land juridique, livrés à eux-mêmes, les jeunes Algériens se sentent pris au piège. Car le passage vers la France s’avère difficile. Ils ont bien tenté de forcer le passage : comme Hamza qui s’est caché sous un camion en partance pour le port de Patras, avant d’être découvert. «Ce pays, c’est une prison, murmure Reda. On ne peut pas partir, mais on ne peut pas rester. Avec les Grecs, on n’a aucun contact. Comme si on était invisible.» Comment font-ils pour survivre au quotidien ? Ils finissent par l’avouer : «Comment faire autrement ? Bien sûr, on vole. Ce n’est pas un choix», souligne Reda. «Mais nous, on ne dépouille pas les gens. On préfère se servir chez Monsieur Carrefour», ajoute Chaleb, en faisant référence à la chaîne de distribution française qui possède plusieurs supermarchés dans la capitale grecque. Retourner en Algérie ? «Là-bas aussi, il y a la crise ! Et que diraient nos familles ? Rentrer les mains vides ? Qu’est-ce qu’on a fait pendant deux ans ?» se lamente le jeune homme, qui voit avec angoisse filer les années de sa jeunesse. Chaleb, lui, est confiant : il a envoyé toutes ses économies, 4 000 euros, à un trafiquant algérien qui lui a promis de venir le chercher pour le faire passer en France. Alors il attend.
(1) Tous les prénoms ont été changés.
Libération - 24 mai 2010
Israël a appelé mardi les défenseurs des droits de l'homme internationaux qui transportent par mer une aide humanitaire à la bande de Gaza soumise à un blocus israélien depuis 2007, à renoncer à leur mission pour éviter une confrontation avec l'armée israélienne.
"Si les organisateurs de cette mission voulaient sincèrement accorder une aide humanitaire au lieu de monter un "show publicitaire", ils utiliseraient les moyens requis pour acheminer leur cargaison", a indiqué le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor invitant les participants à la mission humanitaire à faire parvenir leur aide par les couloirs terrestres à l'exemple "de toutes les organisations internationales importantes".
Neuf navires d'Irlande, de Grèce et de Turquie transportant des centaines de défenseurs des droits de l'homme, ainsi que plusieurs tonnes de matériaux de construction, d'équipements médicaux et de fournitures scolaires se dirigent vers la bande de Gaza. Jeudi dernier, la radio Kol Israel ("La voix d'Israël") avait annoncé que le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait ordonné à l'armée d'intercepter les navires.
La "Flottille de la liberté" est la plus importante opération d'octroi d'une aide humanitaire internationale à l'enclave palestinienne qui subit le blocus économique égypto-israélien depuis que le mouvement Hamas a arraché le pouvoir de l'enclave au Fatah de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, pendant l'été 2007.
Des parlementaires européens, des ecclésiastiques, des lords britanniques et même des prix Nobels se sont rendus sans encombres dans la bande de Gaza lors des actions humanitaires précédentes. Mais les autorités israéliennes ont commencé à intercepter les navires humanitaires au large de la bande de Gaza en 2009.
RIA Novosti - 25 mai 2010
Savez-vous ce qu’on appelle « pestilence » en bon hébreu ? Dans la seule démocratie du Proche Orient, ce sont des centaines et des centaines de squelettes autrefois inhumés dans le cimetière central musulman de Jérusalem, qui date du XIIè siècle.
Cette « pestilence » doit disparaître fissa parce que le centre Simon Wiesenthal prépare la construction d’un « Musée de la Tolérance », en toute tolérance, doit gommer au passage des morts. Enfin, pas n’importe lesquels, des morts palestiniens. De sorte que, le pays au monde qui n’arrête pas de multiplier les manifestations mémorielles (à temps et à contre temps) a décidé de profaner un lieu, sacré entre tous, en pays civilisé, mais manifestement pas en Israël.
Voilà pourquoi, dévoile le Ha’aretz, cette « pestilence » a été évacuée, « clandestinement, au cours de cinq mois de travaux ininterrompus et exténuants ». La « pestilence » a donc été dégagée « aussi vite et secrètement que possible », les restes humains ayant été « évacués » dans une fosse à ciel ouvert.
Le projet est financé par une institution juive au « panache hollywoodien », celle de Marvien Hier, qui « a amené le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger en Israël, pour la cérémonie préparatoire de ce musée en 2004 ».
Ce musée est évidemment objet de violentes contestations, de recours devant les tribunaux, et de colère pour les Palestiniens et pour tous ceux qui respectent toutes les mémoires et pas seulement la mémoire juive. Il y a même des archéologues qui sont furieux, parce qu’évidemment les méthodes utilisées pour « évacuer les pestilences » ne respectaient aucune règle.
Ajoutons qu’à Askelon, dans l’enceinte de l’hôpital Barzilei, les archéologues-iédologues israéliens viennent de fouiller des tombes sans réussir à y trouver la moindre trace de « présence juive ». Que des « païens », à les en croire ! Est-ce le nouveau nom des Palestiniens ? Il est vrai que si on évacue les « pestilences » de Jérusalem, on ne va pas rendre hommage aux « pestilences d’Askelon ».
Il fut un temps où Claudel – à qui on parlait de Tolérance, à propos de l’affaire Dreyfus, répondait : « La tolérance ? Il y a des maisons pour ça »…
Via Mecanopolis
Altermedia Info - 23 mai 2010
Les Etats-Unis ont déjà un tel « gentleman’s agreement » avec la Grande-Bretagne. Et Dennis Blair estimait qu’avec le président Sarkozy les Etats-Unis avaient « une chance unique » de pouvoir conclure ce pacte, rapporte le NYT. Selon les officiels, anonymes, cités par le quotidien, la négociation était si bien avancée que Nicolas Sarkozy en était venu à croire que l’accord pourrait être signé. Mais Barack Obama a dit non et Nicolas Sarkozy est « en colère », poursuit le New York Times : « ce malentendu » vient endommager la relation franco-américaine au moment où les deux pays tentent de coordonner leurs efforts face à l’Iran.
Tout alliés soient-ils, les Etats-Unis et la France ont une longue tradition d’espionnage réciproque. Les agents français ont été « particulièrement agressifs » pour tenter de dérober des secrets de l’industrie de défense et de technologie américaine, rappelle le NYT. Les dirigeants américains s’inquiètent aussi des liens politiques et économiques de la France avec des pays comme l’Iran ou la Syrie, ou des « groupes militants nord-africains » qui opèrent en France.
Même si Sarkozy tenait parole, en signant ce pacte de non-espionnage avec la France, les Etats-Unis se « menotteraient » et s’exposeraient au risque d’un futur gouvernement français moins ami des Etats-Unis, ont fait valoir les détracteurs de cette négociation. « Comment pourrait-on vérifier (le respect du pacte, ndlr), interroge l’un d’eux cité par le New York Times. En espionnant ? »—
Source IsraelValley - 24 mai 2010
Hier matin, la direction du parc Astérix, à Plailly, a déposé plainte contre les agresseurs d’une famille de visiteurs. « Le parc n’est pas un champ de bataille, nous ne voulons pas de ce type de clientèle », martèle Philip de Witte, directeur d’exploitation du parc.
Une famille originaire du Pas-de-Calais a été agressée, dimanche vers 13 heures, sur le parking du parc Astérix alors qu’elle était en train de déjeuner.
Une trentaine de jeunes se sont jetés sur eux, après une altercation avec l’un des enfants de la famille quelques instants plus tôt, dans la file d’attente de l’attraction Goudurix.
Deux auteurs présumés au tribunal aujourd’hui
Dimanche, la fréquentation était très dense, 23000 personnes ont passé la journée chez le petit Gaulois. « Quand on a autant de monde, les petits incidents sont fréquents. Mais une telle agressivité, c’est du jamais-vu », poursuit le responsable. Sur les vidéos de surveillance interne, « on aperçoit les jeunes se dirigeant vers la famille avant de rouer de coups les deux jeunes aînés, âgés de 18 ans et 20 ans » a-t-on appris, hier. La mère, qui a tenté de s’interposer, a également été blessée.
Deux des auteurs présumés, originaires des Ulis (Essonne) ont été interpellés dimanche après l’intervention des services de sécurité du parc et de la gendarmerie, et seront déférés au parquet ce matin, avant d’être jugés en comparution immédiate pour violence en réunion dans l’après-midi, à Senlis. Ils risquent jusqu’à trois ans de prison et 45000 € d’amende. L’un des agresseurs est déjà connu des services de police.
Le Parisien - 25 mai 2010
Trois hommes sèment la terreur à Echirolles (Isère), après avoir séquestré un couple à son domicile et violé la jeune femme, lundi matin. Le trio est déjà soupçonné d'avoir agressé et séquestré quatre étudiants samedi, dans cette ville de banlieue grenobloise. En fuite, les agresseurs sont activement recherchés.
Lundi, tôt le matin, le jeune homme sort le chien du couple lorsque les trois hommes se ruent sur lui. Sous la menace d'une arme de poing et d'un couteau, ils l'obligent à les conduire chez lui. Là, ils réveillent sa compagne et deux d'entre eux la violent tandis que le troisième surveille le jeune homme ligoté. Il retiendront le couple pendant une heure et demie avant de s'enfuir avec des objets de valeur à bord de la voiture du couple, ayant pris soin d'enfermer leurs victimes chez elles.
Déjà quatre victimes samedi
Rapidement, un lien a été fait entre cette agression ultra violente et celle de quatre étudiants, samedi très tôt, dans la même ville. Le mode opératoire est quasiment le même. Il est aux environs de six heures du matin lorsqu'un étudiant est accosté à sa descente du tramway. Détroussé, il est lui aussi menacé avec un arme et contraint de guider les trois individus chez lui et de les laisser entrer.
Réveillant ses trois colocataires, le trio les séquestre pendant près de deux heures, notamment pour obtenir les codes des cartes bancaires. Pendant que l'un des agresseurs effectue des retraits, les deux autres surveillent les quatre amis. Ils repartent, là encore, dans le véhicule d'une de leur victime en emportant également téléphones portables et ordinateurs.
Une enquête a été ouverte pour «séquestration, vols avec violence et viol en réunion», selon la police.
Le Parisien - 25 mai 2010
Le fils du député européen Philippe de Villiers, Guillaume de Villiers, est renvoyé devant la cour d'assises des mineurs des Yvelines, accusé de "viols" par son frère cadet Laurent, a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information du site internet du journal Le Point.
Une ordonnance de mise en accusation pour "viols" a été rendue vendredi par un juge d'instruction de Versailles à l'encontre de Guillaume de Villiers, selon cette source.
Le magistrat instructeur est allé à l'encontre des réquisitions de non-lieu rendues en mars par le procureur de la République de Versailles en renvoyant Guillaume de Villiers devant la cour d'assises des mineurs des Yvelines. Les deux frères étaient mineurs à l'époque des faits.
Il est reproché à Guillaume de Villiers, 31 ans aujourd'hui, des faits de "viols" sur son frère Laurent, 25 ans, "entre janvier 1995 et décembre 1996", a précisé la source judiciaire.
Laurent de Villiers, fils cadet du président du Mouvement pour la France (MPF), avait déposé plainte en 2006 contre son frère aîné, qu'il accuse de viols durant leur enfance. Ce dernier avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
En juin 2007, Laurent avait adressé une lettre au juge d'instruction dans laquelle il ne "souhaitait pas donner suite à la plainte déposée par ses soins contre son frère", disant faire "le choix d'une réconciliation familiale".
Quelques mois plus tard, un nouveau juge d'instruction étant chargé du dossier avait souhaité connaître les raisons de ce désistement.
Le jeune homme avait alors décidé de revenir sur le contenu de sa lettre et avait réitéré ses accusations en novembre 2008 lors d'une confrontation avec son frère face au juge d'instruction.
Consultant pour le développement international des entreprises, marié et père de trois enfants, Guillaume de Villiers a toujours nié les faits que lui reproche son frère.
Le Parisien - 25 mai 2010
"Il y a l'absentéisme occasionnel et l'abstentionnisme structurel. Cet absentéisme-là, nous sommes décidés à la combattre totalement", a-t-il déclaré, au cours d'une table ronde à la préfecture de l'Oise. "Nous ne pouvons le combattre sans responsabilisation des parents", a-t-il souligné, à la suite d'une visite inopinée dans un collège de Beauvais. Le chef de l'État a failli y être touché par une petite bouteille d'eau en plastique lancée par un élève dans la cour de récréation de l'établissement, alors qu'il saluait des élèves de 4e. Le projectile a été dévié par l'un de ses gardes du corps. "Nous avons le problème d'une minorité qui s'enfonce, qui perd pied", a affirmé le chef de l'État, lors de la table ronde. "Je sais bien qu'il n'y a pas une réponse unique, mais il y a dans notre système des failles, peut-être des tabous, peut-être des préventions idéologiques qui sont d'un autre âge et doivent être mis de côté", a-t-il expliqué.
Dix établissements de réinsertion scolaire
Pour le président de la République, l'exclusion d'un élève aux absences répétées "n'a pas de sens". "C'est quasiment une récompense." Reprenant les termes d'une proposition de loi du député UMP Éric Ciotti contre l'absentéisme scolaire, qui concernerait près de 400.000 élèves en France, il a rappelé les sanctions auxquelles s'exposent les familles négligentes. Au bout de quatre demi-journées d'absence - sur un mois, précise le texte d'Éric Ciotti -, un contrat de responsabilisation parentale sera soumis aux familles, une forme d'avertissement sur leurs obligations légales. En cas de récidive, les allocations familiales seront résiliées. "Si, après la suspension, le jeune revient au lycée, nous rétablirons les allocations rétroactivement", a précisé Nicolas Sarkozy, "si l'élève est assidu pendant au moins un mois de scolarisation", stipule la proposition de loi, qui devrait être examinée en juin.
Au nombre de mesures envisagées pour lutter contre l'absentéisme et la violence dans l'enceinte scolaire, Nicolas Sarkozy a rappelé la création de dix "établissements de réinsertion scolaire" à la rentrée, dont trois en Seine-Saint-Denis, et également la mise en place de policiers ou gendarmes référents dans 53 établissements identifiés comme les plus exposés à la violence, et la possibilité pour les chefs des 100 établissements les plus sensibles de recruter des enseignants sur la base du volontariat, avec des incitations financières.
Après cette table ronde, le chef de l'État s'est entretenu de la lutte contre la délinquance avec des policiers au commissariat de Beauvais. En novembre dernier, un élève de 13 ans en classe de 4e dans un établissement de Beauvais était parti au collège avec un fusil de chasse chargé pour tuer ses professeurs. Il avait été arrêté par la police, qui avait été prévenue par ses parents.
Le Point - 25/05/10
Nicolas Copernic, l'astronome du 16e siècle dont les travaux ont été condamnés par l'Eglise catholique comme hérétiques, va être enterré en héros samedi 22 mai par des prêtres polonais, près de 500 ans après que sa dépouille ait été déposée dans une tombe sans inscription.
Copernic sera enterré dans une tombe à la cathédrale de Frombork où il avait servi de chanoine et de médecin, en geste de réconciliation de l'Eglise avec ce scientifique qui a théorisé l'héliocentrisme, une théorie révolutionnaire voulant que la Terre tourne autour du Soleil.
Mort en inconnu
Nicolas Copernic, qui a vécu entre 1473 et 1543, est mort peu connu en Pologne, loin des centres de connaissance européens. Il a passé de nombreuses années à travailler pendant son temps libre sur sa théorie, qui a été après sa mort condamnée par l'Eglise comme hérétique en ce sens où elle remettait en cause la centralité de la Terre et de l'humanité au sein de l'Univers.
Après sa mort, sa dépouille avait été déposée dans une tombe sans inscription, sous le sol de la cathédrale de Frombork, dans le nord de la Pologne. L'endroit exact de cette sépulture était inconnu.
A la demande d'un évêque local, des scientifiques ont commencé à chercher les restes de l'astronome en 2004 et ont finalement trouvé le crâne et les os d'un homme de 70 ans, âge auquel Copernic est décédé. L'ADN des dents et des os correspondait avec celui de cheveux retrouvés dans l'un de ses livres, ce qui a conduit les scientifiques à en conclure que, selon toute probabilité, ils avaient finalement retrouvé la dépouille de Nicolas Copernic.
Réhabilitation
Au cours des dernières semaines, un cercueil en bois contenant les restes de l'astronome a été exposé dans la ville voisine de Olsztyn puis, vendredi, dans toute la région et dans les villes ayant un lien avec sa vie.
Cette cérémonie est intervenue quelque 18 ans après la réhabilitation de l'astronome italien Galilée par le Vatican. Ce dernier avait été persécuté durant l'Inquisition pour avoir développé la révolution copernicienne.
Wojciech Ziemba, l'archevêque de la région de Frombork, a déclaré que l'Eglise catholique est fière que Copernic ait laissé à la région l'héritage de son "dur labeur, de sa dévotion et par dessus tout, de son génie scientifique".
Le chanoine devenu héros
La messe de samedi sera menée par Jozef Kowalczyk, nonce papal et nouveau Primat de Pologne, la plus haute autorité ecclésiastique dans ce pays profondément catholique. La Pologne est également le pays d'origine de Jean Paul II, prédécesseur du pape Benoît XVI qui avait estimé en 1992 que l'Eglise avait eu tort de condamner Galilée.
L'enterrement de Nicolas Copernic dans une tombe sans inscription au 16e siècle n'était pas liée aux accusations d'hérésie. Lorsqu'il est mort, ses idées commençaient seulement à être débattues par un petit groupe d'astronomes, d'astrologues et de mathématiciens européens et l'Eglise ne condamnait pas encore comme hérétique la théorie héliocentrique, selon Jack Repcheck, auteur de "Le secret de Copernic: comment la révolution scientifique a commencé."
"Il n'y a aucune indication selon laquelle Copernic s'inquiétait d'être déclaré hérétique et d'être excommunié pour ses points de vue astronomiques", a estimé l'auteur. "Pourquoi a-t-il été enterré avec tout le monde, comme tout chanoine à Frombork? Parce qu'à l'époque de sa mort, il n'était juste qu'un chanoine parmi les autres à Frombork. Il n'était pas le héros qu'il est devenu", a-t-il ajouté.
Le principal traité de Copernic, "De la révolution des sphères célestes" a été publié à la fin de sa vie et il a seulement reçu copie de l'ouvrage le jour de sa mort.
Nouvelobs.com avec AP - 22 mai 2010
Rappelons, tout d’abord, que Copernic était profondément catholique et Chanoine de Frauenburg, où l’avait fait élire son oncle et tuteur Watzelrode, évêque d’Ermland. Dès le début du XVIème siècle il fut reconnu, dans tous les milieux, y compris l’Eglise, comme un grand savant : en 1514 il fut consulté sur la réforme du calendrier, réforme organisée par la Papauté. C’est l’évêque de Fossombrone qui lui demanda son opinion sur cette réforme (mais Copernic se récusa). N’étant pas sûr de sa théorie héliocentrique, Copernic refusa pendant près de 40 ans de la publier. Cependant les plus hautes autorités de l’Eglise, comme le Cardinal-Archevêque de Capoue, ou encore l’évêque de Kulm, l’exhortent à le faire, après que le Pape Clément VII eut reçu un exposé préliminaire de cette théorie et l’ait bien accueillie. Son ami Rhéticus en publie un résumé qui remporte immédiatement un très grand succès. Ceci décide Copernic à publier son œuvre, accompagnée d’une magnifique lettre-dédicace au Pape Paul III.
Voici un court extrait de la lettre que le cardinal de Capoue lui écrivit en 1536 pour l’inciter à publier ses travaux :
"Comme depuis quelques années déjà je n’entendais de toute part que des louanges de ton génie, je commençai de t’avoir en haute estime, et d’en féliciter nos contemporains parmi lesquels tu te couvres d’une telle gloire. Car j’ai appris que….tu as même constitué une nouvelle doctrine du monde, selon laquelle la Terre se meut tandis que le Soleil [est]… le lieu central de l’Univers. …".
Un homme a tenté lundi après-midi de tirer dans la tête d'un policier qui voulait le contrôler au marché aux puces de Paris-Saint-Ouen, mais son arme n'a pas fonctionné, a-t-on appris de source policière et auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Vers 14 heures, aux puces de Saint-Ouen, tout près de Paris, trois policiers repèrent un individu qui leur paraît suspect et l'arrêtent pour le contrôler.
L'homme sort alors un pistolet de calibre 6.35 mm et le pointe sur la tempe de l'un des fonctionnaires de police, a expliqué une source policière. "Il a essayé de tirer à deux reprises, l'arme était chargée, mais elle n'a pas fonctionné", a-t-on poursuivi à la préfecture de Seine-Saint-Denis. Un commerçant du marché a alors aidé les policiers à maîtriser cet homme âgé de 29 ans, connu de la police et qui a été immédiatement interpellé, a-t-on précisé de mêmes sources.
Le nouveau préfet de Seine-Saint-Denis , Christian Lambert - un ancien policier - s'est rendu sur place pour "féliciter" les forces de l'ordre et le commerçant, selon la préfecture du 93. Le syndicat de police Alliance a rapidement réagi en estimant dans un communiqué qu'"une fois de plus on s'en est pris à l'autorité de l'État en tentant de blesser ou de tuer un policier", quatre jours après la fusillade dans le Val-de-Marne qui a coûté la vie à une policière municipale. Le syndicat a répété qu'il réclamait "des peines plancher pour les assassins de fonctionnaires".
Le Point- 24/05/10
Malek Khider, qui a avoué appartenir au commando à l'origine de la fusillade dans le Val-de-Marne jeudi, qui a coûté la vie à une policière municipale, a été mis en examen aujourd'hui, notamment pour "assassinat", et placé en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire.
Cet homme de 42 ans, connu de la police et déjà condamné pour vol à main armée, séquestration et violences entre 1988 et 1998, a avoué faire partie du commando à l'origine de la fusillade, mais nie avoir ouvert le feu. Il avait été interpellé à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) en possession d'un sac contenant une kalachnikov, un chargeur et un gilet pare-balles.
A l'issue de quatre jours de garde à vue, il a été déféré aujourd'hui au parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire pour assassinat de personne dépositaire de l'autorité publique, tentatives d'assassinat, vols avec armes, destructions de véhicules et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, selon cette source.
Il a dans la foulée été présenté à un juge d'instruction qui l'a mis en examen pour ces chefs et a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
L'enquête a été confiée à la Juridiction inter-régionale spécialisée (Jirs).
Le Figaro - 24/05/10