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  • Cassez: deux photos publiées dans la presse mexicaine

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    Les parents de Florence, accueillis au ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico

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    Bertrand Cassez trinque avec Israel Vallarta

    Lire: http://www.sedcontra.fr/La-Une/Affaire-Cassez-qui-a-menti.html

    SEDCONTRA - (Edition du 14 au 20 février 2011)

  • Le calvaire de Louis, 8 ans, à l'école primaire de son village

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/violences-a-l-ecole-l-etat-condamne-2169638/

    L'Etat a été condamné pour n’avoir pas porté secours à Louis, souffre-douleur de ses camarades.

    Des coups, des injures. Pendant toute son année de CM1, Louis, 8 ans, a subi les violences et les humiliations de quatre de ses camarades. Après deux ans de combat de ses parents, le tribunal de grande instance de Montpellier a condamné l’Etat à verser 3.000 euros de dommages-intérêts pour le préjudice physique et psychologique et 800 euros au titre des frais de justice au petit garçon aujourd’hui âgé de 11 ans. La justice estime qu’il y a bel et bien eu défaut de surveillance.

    Tous les jours, à l’école de Beaulieu dans l’Hérault, Louis est victime de brimades de la part de quatre de ses camarades. Après des mois de silence, le petit garçon décide finalement de se confier à ses parents.

    Sophie et Jean-Michel Barthez alertent aussitôt le corps enseignant. En vain. La famille se heurte à un véritable mur.

     "La directrice de l’école m’a bien dit clairement: ‘je vous demande de vous taire pour l’harmonie du village’. Nous, pour la reconstruction de notre fils, on s’est dit que nous irions jusqu’au bout", explique la mère de Louis.

    Louis est traumatisé

    Mais la maman ne s’avoue pas vaincue. Son petit garçon est traumatisé. Elle le change d’école, porte plainte et prend un avocat. Deux ans de combat qui viennent donc de s’achever sur une victoire.

    "Il faut voir aussi les conséquences que ça a sur un enfant. Il voulait se mutiler tellement il avait mal. Il voulait s’enfoncer des couteaux dans la gorge. On a vécu deux ans de calvaire", raconte Sophie. "Maintenant, on est vraiment contents pour lui. Il se considère comme une victime. Il n’était pas reconnu et c’était très difficile pour lui. On lui a fait lire le jugement. Il a bien lu le nom de ses bourreaux et que la directrice était coupable de ne pas avoir surveillé".

    Aujourd’hui, Louis va bien. Ses parents espèrent que son histoire marquera le corps enseignant.

    Info-France - 17/02/11

  • Le drapeau de la Nouvelle-Calédonie doit être celui de la France!

    Communiqué de Presse de Marine LE PEN, Présidente du Front National

    Le gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie est tombé jeudi après la démission en bloc des membres du mouvement indépendantiste « l’Union Calédonienne » à la suite de la querelle concernant la présence des deux drapeaux comme emblèmes de l’archipel.

    Contrairement à ce qui a été défendu par l’UMP et Monsieur FILLON, le seul drapeau de la Nouvelle-Calédonie, territoire français, est le drapeau français conformément à l’article 2 de la constitution française.

    La solution controversée des deux drapeaux, contraire aux accords de Nouméa, qui avait reçu le soutien du premier ministre, est une preuve supplémentaire de la volonté du gouvernement et de Nicolas Sarkozy de vouloir se défaire d’une partie de la France.

    Le Front National condamne l’appui à peine caché du gouvernement français aux indépendantistes et apporte son soutien à toutes celles et ceux qui défendent nos couleurs en montrant leur indéfectible attachement à la France et à ses valeurs.

    Le Front National considère que cette situation très grave appelle de nouvelles élections. Dans une république digne de ce nom et face à l’importance de l’enjeu, il est urgent de revenir aux urnes pour qu’enfin nos compatriotes calédoniens soient fixés définitivement sur un avenir français qui respecte les cultures et spécificités locales.

    Enfin, le FN appelle les calédoniens quelles que soient leurs origines à la constitution d’un large rassemblement, qui permettra d’ancrer définitivement la Nouvelle Calédonie dans la république française.

    Front National - 17/02/11

  • Tunisie: Guigou démissionne de l'Ipemed, gênée par ses liens avec Aziz Miled

    La députée socialiste a annoncé jeudi qu'elle coupait les ponts avec l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen, un organisme financé par l'homme d'affaires Aziz Miled, présenté comme un proche du clan Ben Ali.

    Après Michèle Alliot-Marie, accusée d'avoir bénéficié des largesses de l'homme d'affaires tunisien Aziz Miled, présenté par la presse comme un proche du clan Ben Ali, c'est au tour d'Elisabeth Guigou d'être embarrassée. Mercredi, Le Canard Enchaîné a dévoilé qu' Aziz Miled était également l'un des soutiens financiers de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), un laboratoire d'idées créé en 2006 par Jean-Louis Guigou, le mari de la députée socialiste Elisabeth Guigou. Laquelle occupait jusqu'à jeudi la vice-présidence du comité de parrainage politique de l'association.

    Mercredi, l'ancienne garde des Sceaux s'était expliquée sur ses rapports avec Aziz Miled, qui est aussi vice-président du conseil de surveillance de l'Ipemed. L'élue socialiste s'était défendue de l'existence d'un quelconque conflit d'intérêt, faisant valoir que l'Ipemed était «un think tank, comme beaucoup d'autres», qui n'avait «aucune espèce d'activité commerciale liée aux activités des entreprises» qui le financent. Selon Elisabeth Guigou, l'Institut a pour unique but de «publier des notes, des études réalisées par des acteurs de la vie économique et sociale dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen» et de «mettre en relation chercheurs, universitaires et décideurs». Prudente, la députée avait aussi indiqué que, contrairement à ses collègues socialistes, elle «n'avait jamais demandé la démission» de Michèle Alliot-Marie, qui a profité des faveurs de l'homme d'affaires pendant ses vacances.

     

    «Eviter tout soupçon»

     

    Peut-être effrayée d'être associée à la polémique grandissante autour de la ministre des Affaires étrangères, Elisabeth Guigou a finalement annoncé jeudi sa démission de l'Ipemed. «J'ai décidé de ne plus exercer la co-présidence du Comité de parrainage politique, pour éviter tout soupçon de confusion», a expliqué l'ancienne ministre dans un communiqué. «Je continuerai, bien sûr, à soutenir l'action d'Ipemed pour une meilleure coopération euro-méditerranéenne et je poursuivrai mon engagement politique en faveur d'un partenariat euro-méditerranéen et, à terme, euro-africain», a ajouté l'ancienne ministre.

    Les liens entre l'Ipemed et Aziz Miled sont susceptibles d'embarrasser un certain nombre de grands acteurs du monde économique : le PDG de La Poste Jean-Paul Bailly et le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, siègent ainsi aux côtés de l'homme d'affaires tunisien au sein du conseil d'administration du think-tank. Quant au comité de surveillance, dans lequel figure Aziz Miled, il est présidé par le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet.

    Le Figaro - 17/02/11

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  • Joggeuse: le sang retrouvé est le sien

    Le sang retrouvé mardi sur un chemin de terre près du domicile de Patricia Bouchon, la joggeuse disparue depuis trois jours à Bouloc, près de Toulouse, est bien celui de la quadragénaire, selon RTL. Une information confirmée par le procureur de la République de Toulouse. "On pense qu'elle a perdu beaucoup de sang", a-t-il précisé, avant d'ajouter: "J'ai un peu moins d'espoir" de la retrouver vivante.

     Les recherches se poursuivent avec 300 gendarmes mobilisés pour passer au peigne fin un périmètre élargi autour de la zone où la joggeuse a disparu.

    Une voiture grise a également été saisie ce matin. Les enquêteurs s'intéressent notamment à ses pneus, car de nombreuses traces ont été retrouvées sur le chemin où les traces de sang, ainsi qu'un élastique à cheveux et une boucle d'oreille appartenant à la disparue, ont été découverts.

    Le Figaro - 17/02/11

  • Etudiant tué Montpelier: le suspect arrêté en Algérie

    Ce Franco-Algérien de 17 ans, connu des services de police français, est soupçonné d'avoir poignardé sur un parking un jeune homme qui tentait de l'empêcher de voler.

    Un mineur de 17 ans, soupçonné d'avoir tué un étudiant qui tentait de l'empêcher de commettre un vol en janvier dernier à Montpellier, a été arrêté il y a une quinzaine de jours en Algérie, révèlent mardi des sources proches du dossier.«Le suspect a la double nationalité franco-algérienne. Il est connu des services de police français pour avoir commis divers délits, tel que des violences, des dégradations et des infractions aux stupéfiants», explique Gilles Soulié, commissaire divisionnaire à la police judiciaire de Montpellier. A ce jour, l'adolescent se trouve toujours en Algérie.

    Mardi, sept de ses proches ont été placés en garde à vue à Montpellier après une opération de police dans la cité du Petit Bar, un quartier populaire de la ville où le suspect s'était enfui après le drame. Les enquêteurs tentent de déterminer d'éventuelles complicités qui auraient permis à l'agresseur présumé de se cacher et de gagner l'étranger. «Des membres de la famille et des relations amicales du suspect ont été arrêtés. Même s'ils n'ont pas participé aux faits, ils en ont eu certainement connaissance. Le suspect a pu leur en parler», précise Gilles Soulié.

     

    Un coup de couteau mortel

     

    Dans la nuit du 2 au 3 janvier, un père de famille et son fils, un étudiant de 24 ans en master d'histoire, surprennent depuis la fenêtre de leur appartement un rôdeur sur le parking de leur résidence. Ils décident alors de descendre pour empêcher l'homme de voler dans des voitures. Le père parvient à saisir le suspect mais il est frappé d'un coup de couteau. Grièvement blessé, il s'effondre tandis que l'agresseur prend la fuite. Le fils court alors derrière le fuyard qui se retourne et lui assène à son tour un coup de couteau fatal, en plein cœur. Le suspect se dérobe en direction du quartier du Petit Bar, situé à proximité, où l'enquête s'était rapidement portée.

    Suite à cette agression mortelle, une information judiciaire contre X pour vol suivi de meurtre avait été ouverte début janvier à Montpellier. Les enquêteurs avaient lancé un appel à témoins.

    Après le drame, Gilles Soulié avait mis en garde contre toute intervention spontanée. «Aujourd'hui, pour une simple altercation, on ne sait plus à qui on a affaire. On n'est pas à l'abri d'un coup de couteau. Il faut être de plus en plus prudent et il vaut mieux faire appel aux forces de l'ordre», avait-il dit lors d'une conférence de presse.

    Le Figaro - 15/02/11

  • Denain: elle simule deux fois la mort pour échapper à son violeur

    C'est en simulant la mort qu'une jeune fille de 19 ans, violée et grièvement blessée à la gorge après avoir reçu quinze coups de couteau, a survécu à son agression, lundi à Denain (Nord), près de Valenciennes.

    Son agresseur a été interpellé deux heures plus tard et a reconnu mardi soir, après confrontation, être l'auteur des faits.

    Agé de 28 ans, condamné à plusieurs reprises pour des délits, il a expliqué avoir agi par vengeance, a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Valenciennes, Marie-Madeleine Alliot, confirmant une partie des informations parues ce matin dans la Voix du Nord.

    La jeune femme avait reçu un texto d'une amie sur son portable qui lui donnait rendez-vous, lundi, dans un parc de Denain. Mais sur place, c'est le compagnon de cette dernière qui se présente. Il l'a violée sous la menace d'un couteau à steak, lui a assené quinze coups de couteau et l'a égorgée. Elle a simulé deux fois la mort pour sauver sa vie. La première fois, il la rattrape et la violente encore. La seconde fois, croyant être véritablement parvenu à sa fin, il l'a traînée dans un coin du parc et recouverte de branchages pour la dissimuler au regard des promeneurs. Et dans sa fuite, il a pensé à lui dérober son sac à main.

    Elle a alors attendu que son agresseur s'en aille, a pris la fuite dans le sens inverse et, malgré une grave blessure à la gorge, a traversé un ruisseau pour chercher secours sur une route à 300 mètres de là. Les secours qui l'ont prise en charge ont constaté une plaie de 15 cm de long sur 3 cm de profondeur. Elle a été immédiatement hospitalisée. Avant d'être opérée en urgence, elle a pu donner le prénom de son agresseur aux policiers, et sa commune de résidence.

    Hier soir, 24 heures après avoir avoué, l'homme a été présenté à un juge d'instruction et mis en examen pour viol aggravé, tentative d'assassinat et vol. Il risque la prison à perpétuité. Il aurait voulu se venger de la jeune femme.

    L'auteur présumé a déjà été condamné sept fois pour outrages et atteintes aux biens. Depuis sa sortie de prison, en décembre 2009, il fait l'objet d'un suivi judiciaire et respectait, selon la procureure de la République de Valenciennes, toutes ses obligations de suivi et de formation.

    Le Parisien - 17/02/11

  • Affaire Cassez: la véritable victime s'adresse aux Français

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    Exclusivité SedContra - 14 au 20 février 2011 - n°106

    Lire l'éditorial:  http://www.sedcontra.fr/

     

    « Je m’appelle Cristina Rios Valladares, je suis Mexicaine, et vous autres amis Français (vosotros amigos franceses) ne me connaissez pas. J’ai pourtant tenu un petit rôle – un rôle quand même où je risquais ma vie et celle de mon fragile Cristian – dans une affaire qui enflamme aujourd’hui toutes les autorités publiques de votre beau pays, et met le mien au ban des nations ! (…)


    « J’ai bien tenté de raconter un jour dans la presse mexicaine tout ce qui nous était arrivé d’horrible, le matin du 19 octobre 2005, lorsque notre voiture fut bloquée par un grosse 4x4 et un pick-up américain sur le chemin de l’école, et que le gang Los Zodiacos a surgi.
    « J’ai décrit notre peur, nos cris, les coups violents, les hommes en cagoules noires qui nous jetaient comme des sacs dans la benne arrière du pick-up, après nous avoir serré la bouche avec de gros rouleaux de Scotch et lié les mains avec des fils de fer électrique. On a cru tous les trois qu’ils allaient nous égorger sur place comme des animaux ! On appelait la Sainte Vierge au secours (Santissima Virgen de Guadalupe, ayudenos !), mais nous n’arrivions pas à prier…
    « J’ai raconté la terreur de nos cinquante-trois jours de captivité, les yeux bandés, dans le noir, sans savoir où nous étions ni pourquoi on nous avait enlevés. J’ai rapporté l’incroyable brutalité du Chef (Israel Vallarta) qui ouvrait brusquement la porte quand j’allais me déshabiller, et qui hésitait chaque jour entre me battre et me violer… Je me souviens aussi la détresse poignante de mon pauvre mari, Raul, lorsqu’il dut nous quitter au bout de vingt-quatre heures, dans la nuit, entre deux hommes, pour “aller chercher la rançon”(rescate) sur notre compte en banque dans le centre de Mexico…

    « J’ai dit aussi aux policiers puis aux magistrats qu’une voix de jeune femme, avec un fort accent français, était de la partie. On a l’oreille très fine, en captivité, on a peur de tout et de rien … J’ai précisé que cette femme se disputait souvent avec le Chef de la bande  quand celui-ci me “courtisait” ! Je l’ai raconté parce que je l’ai subi, mais nous avions mon fils et moi les yeux bandés presque en permanence, et je serai bien incapable aujourd’hui de préciser combien de fois ce fut le Chef, combien de fois ce fut la femme française ou un autre comparse en cagoule qui est venu nous nourrir, nous administrer des calmants ou nous maltraiter.
    Je sais seulement que mon petit Cristian, dans une chambre à côté, recevait beaucoup de claques (bofetadas), parce qu’il ne cessait pas de geindre ou de crier.

    « J’ai expliqué tout cela et vous n’en savez rien, amis de France, parce que la presse, les élus et le gouvernement de votre pays – depuis le début – ne s’intéressent qu’au grand malheur de celle dont la voix aigre et malveillante me réveille encore dans la nuit : Florence Cassez.
    On raconte aujourd’hui que cette femme qui s’occupait de nous “ne pouvait absolument pas être la concubine (novia) du Chef”, parce qu’elle s’était mise voyez-vous à le détester, au point de faire “chambre à part dans le ranch” ! Mais si une autre femme française habitait Las Chinitas, et que ce n’était pas Florence Cassez, pourquoi personne ne l’a-t-il jamais recherchée ?

    « Je vis maintenant loin de mon cher pays, avec Raul et Cristian, parce que je ne fais pas confiance à la police mexicaine pour nous protéger : trois membres du gang Los Zodiacos sont toujours en liberté, ils tuent comme ils respirent (matan como respiran), et ils voudraient sûrement se venger…

    « Cristian a eu seize ans au dernier Noël (Navidad), et s’en tire assez bien. Il s’est fait des amis dans la petite école bilingue que nous lui avons trouvée. Je ne vous donnerai pas son adresse, ni le nom de la ville, ni même celui du pays qui nous accueille, pour le protéger. J’avais d’ailleurs prévenu les autorités de mon pays en décembre 2005, après notre libération, que nous n’accorderions jamais aucune interview à la presse ni ne recevrions aucun photographe, mexicain ou français. J’aime la France pourtant, où nous n’existons pas, et le Mexique aussi, ma chère Patrie, où nous ne pouvons plus habiter !

    « Mme Cassez pour sa part donne beaucoup d’interviews depuis la prison pour femmes de Tepepan où elle est internée. Elle reçoit régulièrement la visite du Consul de France à Mexico, peut appeler ses parents, commander ses repas, lire la presse, regarder la télévision, téléphoner aux journaux… On m’assure que le Président de la République Française lui-même, M. Nicolas Sarkozy, l’appelle régulièrement pour prendre de ses nouvelles et qu’il parviendra un jour où l’autre à la “rapatrier”. Tant mieux pour elle. Tant pis pour nous. Je suis sans doute une mauvaise chrétienne : je n’ai pas su encore lui pardonner !

    « Je suis d’autant plus triste, en colère (même si je sais qu’il ne le faudrait pas), que je vois bien aujourd’hui en lisant vos journaux que tout en France a complètement changé : au pays des Droits de l’Homme, désormais, les droits des victimes comptent infiniment moins que ceux des criminels 
     

    (Propos traduits de l’espagnol par le journaliste franco-mexicain Hugues Kéraly,
    rédacteur-en-chef du site
    Sedcontra.fr, le “quotidien des chercheurs de sens“,
    auteur de nombreuses enquêtes et de plusieurs ouvrages sur l’Amérique latine)
      

     SEDCONTRA

      

     

     

  • Les expulsions n'ont pas chassé les Roms

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    Camp de Roms à Sarcelles - (Cliquez sur la photo)

    Ils étaient 12 000 à 15 000 Roms en France avant la polémique de l’été dernier. Ils sont toujours autant aujourd’hui. Mais les conditions de vie de ces populations, venues pour la plupart de Roumanie, se sont aggravées, affirment les acteurs de terrain. Les destructions de campements, les éloignements du territoire — avec ou sans aide au retour — n’ont pas enrayé un phénomène migratoire stable depuis le début des années 2000.

    « Comme d’habitude, les gens partent et reviennent, y compris dans des endroits où ils étaient installés avant », résume Samir Mile, responsable de La Voix des Roms.

    Errance et précarité

    En Seine-Saint-Denis, son organisation vient de lancer, avec d’autres, « une plate-forme de soutien aux Roms occupant des terrains », qui appelle « à la liberté de circulation et au respect des droits fondamentaux » de ces personnes. Non loin, Sarcelles (Val-d’Oise), où s’est constitué un immense bidonville de près de 1000 personnes, illustre les déplacements constants suscités par des expulsions régulières depuis ces dernières années. A Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), où l’incendie d’un camp a fait un mort le 6 février, la petite centaine de rescapés de ce sinistre, qui a ravagé les habitats de fortune, a d’abord été hébergée dans un gymnase de la ville, avant d’investir un terrain des Hôpitaux de Paris. Dans le même département, à Choisy, soixante Roms vivent depuis six mois, avec le soutien de la mairie (PC), dans des caravanes prêtées par Emmaüs sur un parking désaffecté. Aux alentours de Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Lyon ou Toulouse, « où des municipalités ont parfois contesté les injonctions des préfectures », note Médecins du monde, squats et bidonvilles renaissent au fil des interventions policières, condamnant leurs habitants « à l’errance et à la précarité ».
    Face à cette réalité, la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, a rappelé il y a trois jours que « tous les Etats membres de l’Union devront avoir leur plan d’action en faveur des Roms ». « L’affaire française, c’était l’alarme. Je ne regrette pas », a-t-elle assuré, quant aux vives critiques qu’elle avait émises à l’encontre de la politique d’expulsions massives et à la polémique qui l’avait alors opposée au président Nicolas Sarkozy.

    *****

    .En quelques mois, un camp de Roms à Sarcelles (Val-d’Oise), qui avait été évacué pour partie l’année dernière, s’est transformé en bidonville de la taille d’un grand village. Il est vraisemblablement l’un des plus importants en France. Aujourd’hui, entre 800 et 1000 personnes y vivent dans des baraques de fortune.

    Le tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d’Oise), saisi par la municipalité et la communauté d’agglomération de Val de France, doit se prononcer ce matin sur leur éventuelle expulsion.

    Au bout d’un petit chemin boueux, les « baraquinas » ont été construites en un temps record, depuis l’été dernier. En quelques mois, des centaines de personnes se sont installées au moment même où les autres camps de la région, notamment celui du Stade de France en Seine-Saint-Denis, ont été évacués. « Je suis arrivé en France en 2006. J’ai d’abord vécu au Bourget, avant de m’installer à Sarcelles en 2007 », raconte Raymond, originaire de la région de Timisoara. Depuis, il est rentré plusieurs fois en Roumanie voir ses proches. « Une grande partie des Roms qui ont touché l’aide au retour, voire tous, reviennent dans les trois semaines, confirme Jean-Claude Vitran, président de la Ligue des droits de l’homme du Val-d’Oise. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Malgré le nombre d’expulsions, ils sont toujours aussi nombreux en France. »

    Les Roms de Sarcelles organisent ainsi régulièrement des navettes pour rapporter des marchandises dans leur pays. Plusieurs fourgonnettes sont alors chargées de télévisions, de vélos et autres produits pour aider les familles là-bas.
    En contrebas des rails du RER, le petit millier d’habitants vit au jour le jour. Dans les rues sinueuses, des femmes portent des robes longues, les cheveux nattés dans des grands foulards fleuris. Des hommes jouent aux cartes. Les familles les plus chanceuses ont la télévision grâce à des antennes satellites. Mais malgré le très précaire confort de quelques foyers, les conditions d’hygiène et de sécurité sont déplorables. Ici personne ne vient ramasser les tonnes de déchets qui s’entassent entre les constructions de fortune. L’eau se récupère au robinet d’une unique borne d’incendie à l’entrée du camp. Sans parler d’un accès au lieu quasi impossible en cas de feu. Coupés du monde, ils ne sont qu’une toute petite minorité à parler français.

    Une poignée d’enseignants vient travailler sur place. Ces membres de l’association Aset (Aide à la scolarisation des enfants tsiganes) font partie des rares personnes à pénétrer dans le bidonville. Cinq camionnettes se transforment en salle de cours, garées sur le petit parking le temps d’un après-midi. « Nous prenons en charge une trentaine d’enfants en moyenne pendant deux demi-journées par semaine, confie Magali, une jeune enseignante. Les familles ont une véritable volonté de scolariser leurs enfants. Les petits sont d’ailleurs hypermotivés. Ils ont une capacité d’apprendre impressionnante. Certains d’entre eux sont déjà allés à l’école en Roumanie. » L’année dernière, quelques enfants ont suivi les cours dans l’école Emile-Zola, à quelques centaines de mètres. Mais c’est presque une école entière qu’il faudrait pour accueillir les 200 enfants qui vivent dans le campement.

    Ces campements massifs rendent difficile leur évacuation par les forces de l’ordre. « A Sarcelles, on s’est tous fait surprendre par la rapidité avec laquelle le camp a grossi, les amis comme les adversaires des Roms sont impuissants », s’alarme Jean-Pierre Dacheux, président du collectif de soutien aux Roms du 95.
    Le Parisien - 16/02/11

  • Mort de Julien Quemener: non-lieu pour l'ex-policier Antoine Granomort

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    (Cliquez sur l'article du Parisien pour pouvoir l'agrandir deux fois et le lire)

    PARIS (NOVOPress) : L’ex-policier Antoine Granomort, qui avait tué d’un coup de feu le jeune supporteur du PSG Julien Quemener le 23 novembre 2006 à l’issue d’un match de football contre l’Hapoël Tel-Aviv, a bénéficié d’un non-lieu. L’information, révélée par Charlie hebdo à paraître demain, a été confirmée à l’AFP de source judiciaire. La décision a été prise le 8 février par le juge d’instruction Nicolas Blot, qui a estimé que le policier avait agi en état de légitime défense.

    Antoine Granomort, qui a depuis été révoqué de la police pour une autre affaire d’escroquerie et de faux témoignage, avait tué Julien Quemener, âgé 25 ans, avec son arme de service en tentant de protéger Yaniv Hazout, un supporteur de confession juive, à sa sortie du Parc des Princes. En 2009, une première expertise balistique tendait pourtant à établir que, contrairement à ce qu’il affirmait, Antoine Granomort n’était pas au sol lorsqu’il a tiré mais debout, face à Mounir Boujaer en direction duquel il a tiré la balle qui a fini sa course en tuant Julien Quemener. La suite des investigations a dû établir que cette première expertise n’était pas fiable.

    Ce drame, qui a suscité une très vive émotion parmi les supporters du PSG, avait inspiré une chanson au groupe Hôtel Stella : Justice pour Julien (Alternative-s).

    Novopress - 15/02/11

     

     

     

  • Le lotus et le jasmin sont-ils déjà fanés? Par Claude Lorne

    Exode massif des Tunisiens vers l’Europe, reprise de l’offensive antichrétienne dans une Egypte soumise à la loi martiale, la gueule de bois est pénible pour tous ceux qui s’étaient enivrés des « printemps » de Tunis et du Caire.

    Tout est bien qui finit bien : le régime du « pourri » Ben Ali, exilé en Arabie séoudite, ne serait plus qu’un mauvais souvenir pour les Tunisiens et, le 12 février, le ministère français des Affaires étrangères a levé ses restrictions de voyages sur les stations balnéaires de Tabarka (chère à Mme Alliot-Marie), de Hammamet ou de Monastir et de Djerba. A charge pourtant pour les touristes de « faire preuve de vigilance quand ils quittent leur hôtel » et « d’adopter la plus grande réserve, d’éviter de se mêler à toute forme de rassemblement et de respecter le couvre-feu instauré sur l’ensemble du territoire de minuit à 4h », conseille le Quai d’Orsay. N’empêche, les « tours opérateurs » pavoisent : ils pourront reprendre incessamment leurs vols charters sur l’une des destinations jusqu’ici les plus juteuses du Maghreb.

    Ruée tunisienne sur la France

    Mais, en attendant, c’est une autre ruée qui se produit : celle, déjà évoquée par Polémia dans un « Chiffre », des Tunisiens sur l’île sicilienne de Lampedusa et, de là, sur l’Eldorado français, indiqué par 75% d’entre eux comme destination finale.

     

    Pendant le second semestre 2010, l’Italie avait accueilli — avec plus ou moins d’enthousiasme — cinq cents réfugiés tunisiens. Depuis le 8 février, c’est par milliers qu’affluent ceux-ci — un millier en une seule nuit, celle du 12 au 13. Et Rome qui, dépassée par les événements, a décrété l’état d’urgence humanitaire et appelé au secours ses partenaires de l’Union, craint que le rythme ne s’accélère.

    Parlant naguère des Européens de l’Est qui fuyaient le bloc communiste, on disait qu’ils « votaient avec leurs pieds ». Les Tunisiens, eux, ont recours aux plus fragiles embarcations mais l’objectif est le même. Pourquoi cet exode massif alors que, nous l’a-t-on dit, la « révolution du jasmin » avait été une parfaite réussite dont les lendemains devaient être plus radieux encore ? Une promesse qui ne convainc visiblement pas les Tunisiens. Non seulement les partisans du président déchu redoutant les représailles des vainqueurs mais aussi nombre de ses adversaires, effrayés par une instabilité grandissante et la peur du chaos économique, aucun parti local n’étant d’accord sur la « reconstruction de la Tunisie » dont les islamistes sont bien décidés à tirer profit. Décidément, les « chemins de la liberté » tant vantés par Paris-Match ne semblent mener qu’à l’exil et le jasmin n’aura pas tardé à se faner, et son doux parfum n’exhale plus que miasmes.

    Printemps arabe ou hiver des dinosaures ?

    Et qu’en est-il du lotus, censé ces dernières semaines enbaumer les rues du Caire et d’Alexandrie ?

    Banni le 11 février à Sharm-el Cheikh au terme d’une folle journée des dupes, Hosni Moubarak est tombé, après trente ans passés au pouvoir, mais dès le lendemain tombaient aussi la Constitution, suspendue, et le parlement, dissous par le Conseil suprême des forces armées, qui annonçait « gérer les affaires du pays pour une période temporaire de six mois ou jusqu’au terme d’élections aux Chambres haute et basse du parlement et d’une élection présidentielle ».

    Circulez, il n’y a plus rien à voir, y compris sur la fameuse place Tahrir — de la Liberté — nettoyée de ses occupants. S’agit-il réellement d’une « victoire pour la révolution, de nature à satisfaire la rue égyptienne » comme l’assure l’opposant « historique » Ayman Nour, qui avait défié le Raïs lors de la présidentielle de 2005 ? Ou, comme la perspective en terrifie les gouvernements grec et italien, « la rue » réagira-t-elle à la manière tunisienne, en tentant d’échapper par tous les moyens aux appétits rivaux des militaires et des Frères musulmans tant il est vrai comme l’écrivait Anne Rodier dans Le Monde du 8 février, repris par Polémia (1), que « la “transition démographique” a bouleversé les sociétés du Maghreb et du Machrek », une réalité que sept semaines durant a refusé de considérer une mediaklatura internationale, en extase depuis Mai 68 devant toute explosion d’acné juvénile et donc devant le « printemps arabe » (titre piqué par le Journal du dimanche à Benoist-Méchin, évidemment pas cité) « printemps » de Tunis puis du Caire alors qu’on assistait simplement à l’hiver de dinosaures perclus par les ans, la maladie, le trop long exercice du pouvoir et la corruption de leur entourage.

    Les Coptes plus que jamais en danger

    Après le sanglant attentat (23 morts et une centaine de blessés) perpétré contre une église d’Alexandrie le 31 décembre dernier, nos media s’inquiétaient enfin du sort des chrétiens d’Orient, décrétés « cibles légitimes » à éliminer par tous les moyens par l’« État islamique d’Irak », groupe sunnite étroitement lié au réseau Al-Qaïda, et notamment des coptes d’Egypte – voir notre article Polemia (2). En revanche, à peine le « printemps arabe » avait-il éclos que les chrétiens devenaient quantité négligeable pour les myriades d’envoyés spéciaux occidentaux. Que pensaient les coptes de l’offensive contre Moubarak — qui avait solennellement condamné l’attentat d’Alexandrie —, quelle était leur réaction aux désordres et à l’émergence des islamistes ?

    Peu chalait à nos « prescripteurs d’opinion » pour lesquels seule comptait la chute du dictateur égyptien — tant souhaitée, et favorisée, par l’administration Obama (3) — mais dont on veut croire qu’ils auront mesuré les incertitudes et les périls à venir depuis l’incendie criminel qui a ravagé l’église Mar Guiguis de Rafah, au Sinaï. Un sanctuaire qui avait été bizarrement déserté par les forces de sécurité alors que, depuis le massacre du 31 décembre, tous les édifices chrétiens étaient gardés. Faut-il voir dans cette curieuse absence un indice de la pénétration de l’armée par l’islamisme, comme c’est le cas de l’armée turque, longtemps bastion du kémalisme aujourd’hui ébranlé par les imams, à l’image de toute la société anatolienne ?

    L’archéologie au pillage

    Toutankhamon

    Dur retour sur terre aussi au musée du Caire, où le très médiatique ministre des Antiquités Zahi Hawass a confirmé le 13 février le saccage de plusieurs salles et la disparition d’une vingtaine de pièces très rares, dont deux statues en bois dorées de Toutankhamon, vraisemblablement volées le 28 janvier lors d’incursion de pillards, sans doute commandités. Une catastrophe archéologique qui s’ajoute à celle de Saqqarah, si longtemps fief du grand égyptologue français Jean-Philippe Lauer qui y voua sa vie de 1926 à son décès en 2001. Un site superbe par ses peintures murales, aujourd’hui razzié et vandalisé.

    Les chrétiens et les antiquités seront-ils les grandes victimes de la seconde révolution égyptienne, selon le schéma observé en Mésopotamie ?

    Les tristes précédents irakiens… et berlinois

    « Les sites archéologiques d’Irak dévastés par la guerre », tel était le titre d’un dossier publié le 8 février par La Croix qui soulignait que si « les déprédations avaient commencé dès la deuxième guerre du Golfe en 1990 et l’embargo imposé à l’Irak par les Nations-Unies », elles « ont littéralement explosé avec l’invasion américaine du pays en 2003 ». Lors du pillage par des « démocrates » du musée de Bagdad (12-13 avril 2003), quelque 15 400 pièces rares furent ainsi subtilisées, dont le tiers a peine a pu être récupéré, et les riches bibliothèques de la ville perdirent aussi leurs archives et leurs plus vénérables ouvrages, évidemment « retenus » de longue main par de riches collectionneurs. Mais ce sont les 12 500 sites archéologiques recensés en Irak qui subirent le plus gros dommage, aussi bien du fait des « libérateurs » qui y déployèrent leurs blindés sans se soucier des trésors enfouis que des pillards qui s’emparèrent de dizaines de milliers d’objets dont beaucoup n’avaient pu être encore répertoriés. « L’anarchie et le pillage ont détruit 25 % des sites dans le sud de l’Irak », déplore James Phillips, conservateur d’un musée spécialisé de Chicago. « La perte est irrémédiable… Des informations fondamentales pour la compréhension de ces civilisations anciennes sont perdues à jamais », accuse de son côté Christine Kepinski, directeur de recherches à notre CNRS.

    Certes, tout conflit, même « moral », apporte son lot de destructions. Ainsi que le rappelle le professeur honoraire Jean-Louis Huot, ancien directeur de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient, « la Seconde Guerre mondiale a rasé les villes d’art allemandes et brûlé les palais de Saint-Pétersbourg, les Alliés ont bombardé les musées de Berlin et réduit en cendres, par exemple, les statues monumentales en basalte de Tell Halaf, en Syrie, retrouvées par une mission allemande au début du XXème siècle. Les troupes d’occupation israélienne dans le Sinaï ont pillé les reliefs rupestres égyptiens en les découpant à la scie » et ne parlons pas d’Angkor dont les trésors furent bradés par les Khmers rouges aux trafiquants thaïlandais et chinois pour se procurer de l’argent frais.

    Mais dans une Egypte durablement déstabilisée, les dévastations et le pillage risquent de prendre un tour d’autant plus dramatique que les islamistes les plus enragés rejettent avec hystérie le passé pharaonique du pays, qui ne s’y intéressa d’ailleurs que très récemment, à la remorque des Occidentaux dont le ministre Zahi Hawass, justement, enviait les lauriers. La révolution du lotus menace-t-elle à terme les pilônes lotiformes de Karnak tout comme les Bouddhas géants de Bamyan ne survécurent pas aux explosifs des Taliban afghans ? C’est l’une des questions angoissantes qui, l’euphorie retombée, se pose à la « communauté internationale ».

    Claude Lorne

    Novopress - 15.02/11

  • Un député UMP accusé à mots couverts de dérapage antisémite à l'égard de DSK

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    PARIS (EJP)--- "Ce n'est pas l'image de la France, de la France rurale, de la France des terroirs et des territoires, de la France qu'on aime bien", a estimé l'ancien ministre de l'Agriculture et député UMP Christian Jacob en parlant de Dominique Strauss-Kahn, actuel patron du Fonds monétaire international (FMI) et candidat potentiel à l’élection présidentielle de 2012.

    Ces propos sur Radio J dimanche ont déclenché la colère des proches de Dominique Strauss-Kahn, relayés lundi par une mise au point du porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, pour montrer "ce que nous accepterons et ce que nous n'accepterons pas" pendant la campagne présidentielle de 2012.

    Lors du point de presse hebdomadaire du PS, il a dénoncé "les relents très moisis" de la polémique, laissant entendre que celle-ci avait une connotation antisémite. « Je dis là-dessus : stop, tout de suite, tout de suite !  Cette déclaration est « inacceptable ».

    Pour le député PS Jean-Jacques Urvoas, "dire que DSK n'est pas à l'image de la France, c'est sous-entendre qu'il est un étranger, un apatride, membre du "parti de l'étranger ", voire malheureusement bien autre chose"...

     

    Et Pierre Moscovici, qui envisage d'être candidat à la primaire socialiste si Dominique Strauss-Kahn renonce, a jugé "la thématique derrière tout ça profondément malsaine".

    "Il y a un côté 'la terre ne ment pas', sous-entendu M. Strauss-Kahn vous êtes le parti de l'étranger. Cela ressemble à une rhétorique de l'extrême droite entre les deux guerres", a-t-il déclaré.

    Ces reproches sont "excessifs", a estimé le député maire UMP de Nice, Christian Estrosi. Jean-François Copé, patron des députés UMP,  a appelé le PS au "calme". « Il est important que chacun dans une démocratie puisse s'exprimer et appeler l'attention des Français sur les failles de l'adversaire », a souligné le patron de l'UMP. Pour lui, « M. Strauss-Kahn en a une énorme, de faille : il n'est plus en France depuis de nombreuses années maintenant. »

    Strauss-Kahn est devenu durant le week-end la cible numéro un de la droite en raison des spéculations qui vont bon train sur ses velléités présidentielles en 2012.

     
    Le Parti Socialiste doit désigner son candidat à la présidentielle 2012 par le biais de primaires pour lesquelles les candidatures doivent être déposées avant le 13 juillet. Le scrutin aura lieu en octobre.

    Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a jugé dimanche que le directeur général du Fonds monétaire international incarnait la "gauche ultra-caviar"

    Les spéculations autour de la candidature de Strauss-Kahn ont  été relancées par les confidences de son épouse, la journaliste Anne Sinclair qui a expliqué la semaine dernière dans le magazine Le Point ne pas souhaiter qu'il brigue un deuxième mandat au FMI.

     

    Selon une enquête d'opinion Paris Match/Ifop publiée lundi,  Dominique Strauss-Kahn est au top du palmarès des personnalités les plus populaires  avec 79% d'opinions positives alors que la cote de popularité du président Nicolas Sarkozy stagne à 37% par rapport au mois dernier".

    EJP. 15/02/11

     

     

  • Montpellier: un ado d'origine algérienne en fuite suspecté de meurtre a été arrêté

    Le principal suspect dans une affaire de vol de voiture qui a mal tourné, le 2 janvier dernier, à Montpellier, a été arrêté. Un étudiant avait été tué d’un coup de couteau, et son père avait été blessé.

    Le jeune étudiant et son père avaient été témoins et tenté d’empêcher, le 2 janvier dernier, à Montpellier (Languedoc-Roussillon), d’un vol de voiture. Le, ou les voleurs en question avaient alors poignardé à mort le premier, et blessé le second. Un suspect, adolescent de 15 ans, a été arrêté hier, rapporte Europe 1.

    L’enquête de police avait fini par déterminer le profil du présumé voleur/meurtrier. Et ce dernier, se sachant recherché, avait pris la fuite vers l’Algérie, son pays d’origine, le temps de se faire oublier. Finalement de retour à Montpellier, il a très rapidement été arrêté. Selon les enquêteurs, il resterait un ou plusieurs complices à identifier.

    Nations Presse Info - 15/02/11

  • Tunisie: les parents nonagénaires de MAM ont racheté les parts d'une société d'Aziz Miled, un proche de la famille Ben Ali-Trabelsi

    Les parents de Michèle Alliot-Marie ont racheté le 30 décembre, en plein voyage controversé de la ministre des Affaires étrangères en Tunisie, des parts appartenant à l'homme d'affaires Aziz Miled dans une société, a révélé mardi l'hebdomadaire Le Canard enchaîné.

        
    Photographe : Martin Bureau :: La ministre des Affaires étrangères, Michèle Allio-Marie, et le Premier ministre François Fillon, le 15 février 2011 à l'Assemblée nationale à Paris
    Selon le journal, Bernard Marie et son épouse étaient déjà associés minoritaires (avec environ 13% du capital) dans la société civile immobilière (SCI) Ikram dont étaient propriétaires Aziz Miled et son fils Karim.

    Selon Le Canard enchaîné, les Miled ont vendu, le 30 décembre, à l'hôtel Sentido Beach à Tabarka, toutes leurs parts de cette SCI à Bernard et Renée Marie, qui sont âgés de 94 et de 92 ans, en présence d'employés de la commune de Tabarka. La ministre était alors présente dans l'hôtel, selon le journal.

    "Les éventuelles transactions de ses parents ne concernent en rien Michèle Alliot-Marie et elle n'a pas à les commenter", a déclaré à l'AFP son conseiller de communication, Guillaume Didier.

    Selon le journal, qui est à l'origine des précédentes révélations sur les vols de la ministre et de sa famille à bord de l'avion privé de M. Miled, le montant exact de la transaction des époux Marie n'est pas connu.

    L'acte reçu par ceux-ci ne mentionne, selon les usages locaux, que la valeur nominale des parts, soit 755.000 dinars, environ 325.000 euros, relève l'hebdomadaire.

    C'était une transaction, selon le journal, appelée à rester secrète mais qui était "forcément préparée de longue date", car il fallait l'accord du gouverneur du secteur, lui-même sous tutelle du ministère de l'Intérieur.

    Michèle Alliot-Marie a dû faire face à des appels à sa démission pour avoir utilisé par deux fois, durant ses vacances de Noël en Tunisie, l'avion de son ami tunisien Aziz Miled, présenté comme un proche du beau-frère du président déchu, alors que la révolution de jasmin avait débuté.

    AFP. 15/02/11

  • Toulouse: une joggeuse de 49 ans disparue en rase campagne

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/joggeuse-activement-recherchee-pres-de-toulouse-2157013/

    Une centaine de gendarmes ont ratissé mardi les alentours d'un petit village au nord de Toulouse à la recherche d'une joggeuse de 49 ans disparue depuis lundi, quand elle est partie comme tous les jours faire son footing en rase campagne avant l'aube.

        
    Photographe : Pascal Pavani :: Les gendarmes bloquent une partie de la departementale menant au village de Bouloc, au nord de Toulouse, le 15 février 2011, pour retrouver une joggeuse
    Les gendarmes qui ont mobilisé un hélicoptère, des plongeurs et des maîtres-chiens à la recherche de Patricia Bouchon autour de Bouloc (nord de la Haute-Garonne) ont retrouvé des traces suspectes sans pouvoir en déterminer la nature, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

    "On a trouvé des traces", relevées par les techniciens d'investigation criminelle de la gendarmerie, "mais on ne sait pas ce que c'est", a dit cette source. "Toutes les pistes sont ouvertes" quant au motif de la disparition, a-t-elle dit.

    Les gendarmes n'écartent aucune hypothèse, personnelle, accidentelle ou criminelle. Mardi en milieu d'après-midi, ils travaillaient "toujours sur une disparition inquiétante", a dit une autre source.

    En blouse blanche, les techniciens d'investigation criminelle s'affairaient dans un périmètre bouclé par les enquêteurs, autour de la maison de la disparue et sur une section de route départementale, a constaté un photographe de l'AFP.

    Depuis lundi, des dizaines de gendarmes fouillent les routes de campagne autour de Bouloc. Un hélicoptère a survolé la zone mardi pour la deuxième journée consécutive et des plongeurs ont sondé les quelques retenues d'eau du secteur.

    C'est le long de ces routes que cette mère de famille, secrétaire dans un cabinet d'avocats, va courir tous les matins vers 4H30, alors qu'il fait encore nuit, avant d'aller travailler.

    Lundi, elle est partie comme à son habitude en se munissant seulement de ses clés, sans emporter ni argent ni portable, a rapporté la gendarmerie.

    Entre 5H30 et 6H00, ne la voyant pas revenir, son mari a alerté les gendarmes, ont dit ces derniers.

    Il s'agit d'une disparition totalement inexpliquée, ont déclaré les gendarmes. Le mari de la joggeuse, lui, "ne comprend pas", soulignait-on à la gendarmerie.

    Les recherches menées par une trentaine de gendarmes lundi avec l'aide de maîtres-chiens et de policiers municipaux sont restées vaines et ont été interrompues à la tombée de la nuit.

    L'inquiétude grandissant, le dispositif a été considérablement renforcé mardi. Les patrouilles ont repris leur travail vers 8H00 en refaisant systématiquement à pied les itinéraires communément empruntés par la coureuse.

    Celle-ci est bien connue du voisinage pour courir le long des départementales avant la levée du jour. Elle aurait ainsi été aperçue une dernière fois par un commerçant avant de disparaître.

    Le portrait de la disparue a été affiché dans tous les commerces de Bouloc.

    Tandis qu'elles se poursuivaient sur le terrain, les investigations ont été étendues au champ judiciaire et à tout ce qui, dans "l'environnement" de la joggeuse, pourrait expliquer la disparition.

     

    AFP. 15/02/11 

  • Le Mexique refuse le retour de Florence Cassez en France

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    (Cliquez sur la photo)

    Les autorités mexicaines opposent un refus net au souhait de Nicolas Sarkozy de transférer Florence Cassez en France et annoncent leur retrait de l'Année du Mexique organisée en France et dédiée à la détenue.

    Depuis de longs mois, le dossier empoisonne les relations franco-mexicaines, et celles-ci ne sont pas prêtes de se détendre. Le gouvernement mexicain a en effet annoncé lundi soir qu'il n'avait nullement l'intention de transférer Florence Cassez en France, contrairement à la requête formulée par Paris. «Le procès de Florence Cassez a démontré sa culpabilité», a ainsi assuré le ministère mexicain des Affaires étrangères.

    Mexico est allé plus loin encore en pointant directement du doigt l'implication de Nicolas Sarkozy dans toute cette affaire. «Il est vraiment surprenant qu'un chef d'État prenne une décision de politique extérieure affectant les liens entre deux peuples et deux gouvernements en consultant une personne condamnée par la justice mexicaine pour des délits de nature particulièrement grave»,a ainsi poursuivi le ministère mexicain.

     

    «Une affaire d'État» selon Mitterrand

     

    En guise de désapprobation, le Mexique a donc annoncé dans la foulée son retrait de l'organisation de l'année du Mexique en France, qui faisait pourtant figure de symbole aux yeux de la Française incarcérée depuis maintenant plus de cinq ans pour «complicité d'enlèvements». «Le gouvernement du Mexique ne permettra pas que les artistes et créateurs, ainsi que les entrepreneurs et autres participants à ce programme, soient exposés à des manifestations étrangères aux objectifs qui les avaient mobilisés à l'origine et qui empêcheraient une appréciation adéquate de leurs œuvres et de leurs contribution», a ainsi fait valoir Mexico.

    Pourtant, Nicolas Sarkozy avait annoncé un peu plus tôt dans la journée son intention de maintenir cet événement en France, mais en le dédiant à Florence Cassez. «Le peuple de France est ami avec le peuple du Mexique» et «nous faisons la différence entre le peuple mexicain et certains de ses dirigeants», a affirmé le président français, qui a reçu pour la dixième fois consécutive les parents de Florence Cassez et s'est entretenue «longuement» par téléphone avec la jeune femme lundi. «Supprimer l'année du Mexique en France serait faire offense au peuple mexicain» et serait «inapproprié», a-t-il argué. Une décision partagée par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, qui a réagi, mardi, à la décision mexicaine : «Cela n'est pas bien quand un État prend la culture comme instrument d'action» (...), «On est plus dans une affaire de culture mais une affaire d'État».

     

    « Le pire serait l'oubli» 

     

    Arrivés vers 18 heures lundi accompagnés par leur avocat Franck Berton et Thierry Lazaro, député maire (UMP) de Phalempin, Charlotte et Bernard Cassez avaient exprimé leur vive inquiétude après le rejet en bloc de l'«amparo» déposé en août dernier, ultime pourvoi en cassation de leur fille. Cette décision définitive, promulguée jeudi dernier, n'a fait que cristalliser le refroidissement diplomatique entre les deux pays. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, avait fustigé un «déni de justice » avant que les ambassadeurs deux pays ne soient convoqués dans les capitales respectives.

    Ne cessant de clamer son innocence depuis son arrestation en 2005, Florence Cassez n'était pas favorable au boycott des festivités de l'année du Mexique en France. La plus célèbre prisonnière française redoute par-dessus tout deux choses. «Le pire qui pourrait m'arriver, c'est l'oubli», martèle-t-elle. Par ailleurs, Florence Cassez actuellement détenue dans une prison pour femmes à Tapepa, au sud de Mexico, refuse d'être transférée dans des geôles d'où elle risque de ne jamais ressortir. «Elle est terrorisée à l'idée d'être transférée dans une prison de haute sécurité, a confié son avocat Franck Berton. Elle a déjà connu pendant plusieurs mois l'enfer du pénitencier de Santa Marta, et on parle même d'une île prison, très célèbre en Amérique, où elle pourrait être transférée. Dans ce cas, elle craint pour sa vie, tout simplement…» Nicolas Sarkozy, entouré des parents de la jeune fille et de Michèle ­Alliot-Marie, a solennellement demandé aux autorités mexicaines de «veiller à la sécurité» de la jeune femme. Il devrait prochainement s'entretenir avec le président mexicain Felipe Calderon et publier une tribune dans la presse mexicaine.

    Le Figaro - 15/02/11

  • Agression mortelle dans le métro de Lyon: la victime a eu la gorge tranchée pour une simple remarque

    Le meurtrier présumé d'un jeune Villeurbannais de 27 ans, hier vers 17h30 dans une rame du métro A au niveau de la station Charpennes, a été interpellé cette nuit à 3h20 cours Charlemagne à Lyon, alors qu'il sortait de son domicile. L'homme, un marginal de 47 ans, est en effet hébergé dans le quartier de la gare de Perrache.

    Connu des services de police pour des affaires de stupéfiants, de violence et d'incivilités (onze condamnations à son actif), il a été identifié grâce à son signalement diffusé à tous les services de police. Au cours de son audition, il a reconnu avoir porté un coup à la carotide -à l'aide d'un couteau Laguiole et non d'un cutter comme le laissait penser les premiers éléments recueillis auprès des témoins du drame- à un passager de la rame de métro dans laquelle il avait pris place.

    L'origine du différend est bien aussi futile qu'évoqué à l'origine. Le suspect était accompagné de son furet qu'il avait laissé en liberté au milieu des voyageurs. La victime lui en avait alors fait la remarque. Le jeune homme, grièvement blessé à la gorge, est décédé lundi à 16 heures des suites de ses blessures.

    Le marginal sera présenté au parquet demain. Plusieurs témoins devaient être entendus dans la journée par les enquêteurs, qui devaient en outre perquisitionner le domicile du marginal. La rame de métro dans laquelle s'est déroulée l'agression est elle toujours placée sous scellées au dépôt des TCL.

    Le Progrès.fr - 14/02/11

    Et on  nous répète que l'insécurité recule alors qu'elle ne cesse d'augmenter! 

  • Les bédouins s'emparent du Sinaï

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    La péninsule du Sinaï deviendra-t-elle un terreau pour le djihad mondial ? C'est ce que craint Israël, depuis la publication de rapports qui indiquent que la police égyptienne a abandonné ce territoire, poussée par des vagues de violences bédouines.

    Des dizaines de postes sont désormais vidés de leurs policiers, à la suite d'attaques de bédouins, armés de missiles et de fusils d'assaut. Il y a deux semaines, face à cette violence, Israël avait autorisé un déploiement de 800 soldats égyptiens à Charm el-Cheikh et à Rafiah. Les demandes de troupes supplémentaires ont depuis été rejetées. Ces dernières années, le Sinaï est devenu une zone de lancement des attaques contre Israël, parmi lesquelles celles du Hamas. Il y a quelques mois, le mouvement islamiste a tiré des roquettes Katyusha sur Eilat, depuis le territoire égyptien.

    L'Egypte reprendra-t-elle le contrôle ?

    L'armée égyptienne a toujours eu beaucoup de mal à contrôler la population bédouine, qui ne prête d'ailleurs pas allégeance au gouvernement du Caire. "On sait bien que le Sinaï ne se plie à aucune loi", soulignait un haut cadre de la Défense, ce week-end. "Il y a une réelle inquiétude : que les Egyptiens ne retrouvent pas le contrôle du Sinaï et que ce territoire devienne une menace majeure pour Israël."

    L'Etat hébreu a donc appelé ses citoyens à quitter le Sinaï sur le champ, et s'inquiète d'une potentielle prise de contrôle de certaines parties de la péninsule par le Hamas. Il pourrait alors fomenter des attaques contre Israël via la frontière israélo-égyptienne longue de 240 kilomètres. Autre impact éventuel de l'absence des forces de police égyptienne : l'augmentation d'armes et d'explosifs que le Hamas fait passer dans la bande de Gaza via l'Egypte.

     

    JERUSALEM POST - 13/02/11