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  • "Piss Christ" - Mgr Cattenoz, archevêque d'Avignon, soupçonne la franc-maçonnerie

    Monseigneur, pensez-vous vraiment qu’un chrétien se doive de réagir à l’exposition de Piss Christ ?

    Si quelqu’un crache ou pisse sur moi, il me méprise. Si quelqu’un pisse sur le crucifix, il le méprise. Est-ce que l’artiste a le droit de faire n’importe quoi ? Est-ce que l’art est compatible avec les pulsions les plus basses de l’homme ? Je ne le crois pas.

    Alors qu’avez-vous fait pour y remédier ?

    J’ai demandé le retrait des photographies de la ville et de l’exposition. J’ai souhaité également réunir une table ronde avec la mairie, les responsables de l’exposition et les francs-maçons.

    Les francs-maçons ?

    Oui parce que je m’aperçois qu’à Avignon, où ils sont très nombreux, il y a un certain nombre de francs-maçons très influents.

    Suggérez-vous qu’il y aurait un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie ? 

    Comme ils sont cachés, je ne peux pas les voir, mais je me demande s’il n’y a pas une corrélation avec la franc-maçonnerie.

    Comment cela ?

    Je constate que là où les francs-maçons sont nombreux, les actes antichrétiens sont également nombreux.

    Ces propos font échos à ceux de monseigneur Rey, l’évêque de Fréjus-Toulon qui avait sorti un livre, il y quelques années intitulé « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? »

    Oui, il avait écrit un petit livre et la réponse que celui-ci offrait est « non, on ne peut pas être chrétien et franc-maçon ».

    Si vous pensez qu’il y a un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie, pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ?

    Mais je l’ai dit à l’occasion de presque toutes mes interviews mais curieusement, ces passages ont toujours été coupés.

    Comment jugez-vous la réaction du maire d’Avignon, Marie-Josée Roig ?

    Je suis étonné de son silence. Son chef de cabinet m’a déclaré que la mairie n’avait rien à voir avec cela. Toujours est-il que la commune finance l’exposition et lui a accordé un espace publicitaire. Je constate que depuis plusieurs années sur Avignon, des églises sont dégradées. Il y a deux poids deux mesures, me semble-t-il, dans le traitement que l’on réserve aux différentes religions. En Alsace par exemple, quelqu’un qui a pissé sur le Coran a été condamné à 3 mois de prison.

    Pensez-vous que le maire a des liens avec la franc-maçonnerie ?

    Ah, là je sors le joker…

    Pourquoi ne pas avoir intenté une action judiciaire si vous jugiez cette affiche blasphématoire ?

    Au niveau de la Conférence épiscopale, il y a un organisme qui se charge de ces questions mais étant donné que la photographie a 25 ans, qu’elle a déjà été exposée à Beaubourg, nous avons décidé de privilégier le dialogue. Je vais vous donnez un exemple : il y a deux ans, une affiche représentant « La Croix » de Dali avec un singe avait été exposée. Nous avions alors entamé un dialogue avec l’auteur de l’affiche qui a compris que celle-ci pouvait blesser les Chrétiens. Il avait alors décidé de détruire les affiches qui restaient. Je souhaite donc un vrai dialogue parce que cette exposition, à l’entrée de la Semaine Sainte, est certainement liée à la franc-maçonnerie.

    Source Nouvelles de France - 17 avril 2011

     

     

  • Pour l'honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ - "Piss Christ" détruit à Avignon

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    Le Christ en croix - Velasquez (1599 - 1660)

    Piss Christ, une photographie représentant un crucifix en plastique plongé dans de l'urine, a été détruite dans un musée d'Avignon. Des associations catholiques avaient dénoncé une oeuvre blasphématoire.

    Un Christ sur sa croix dans un bain d'urine. Exposé à Avignon, le cliché de l'artiste américano-haïtien Andres Serrano n'est pas passé inaperçu à la veille du week-end pascal. Samedi, plus d'un millier de manifestants s'étaient réunis devant le palais des Papes à l'appel de plusieurs associations catholiques et d'organisations d'extrême droite pour dénoncer une œuvre «blasphématoire». L'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, a demandé le retrait de la photographie, dénonçant un cliché «odieux» qui «bafoue l'image du Christ».

    Le cliché, daté de 1987, était présenté à la collection d'art contemporain Lambert dans le cadre d'une exposition anniversaire intitulée «Je crois aux miracles» prévue jusqu'au 8 mai et financée en partie par la municipalité, la région et l'État.

    Aillagon est «extrêmement choqué»...

    Dimanche matin, une nouvelle manifestation a eu lieu devant les locaux de la collection. Deux jeunes gens, pour l'heure non identifiés, se sont introduit dans le musée et ont détruit le Piss Christ à l'aide d'un «marteau et d'un objet contondant, du type pic à glace ou tournevis», indique le musée. «L'un a détruit la protection en plexiglas de l'oeuvre puis l'a fracturée. Une autre oeuvre, Soeur Jeanne Myriam, du même artiste, a été détruite de la même façon», a précisé la direction, ajoutant que trois gardiens qui tentaient de s'interposer avaient été «molestés» et «menacés physiquement avec le marteau». La collection Lambert a déposé plainte pour la destruction des oeuvres et les gardiens concernés ont porté plainte pour agression.

    «C'est incroyable. Deux œuvres foutues pour toute cette histoire, ça devient insupportable», a déploré Yvon Lambert, propriétaire de la collection. «Je suis persécuté au téléphone. J'ai reçu 30.000 mails des intégristes». Et d'ajouter: «Cette ignorance, cette intolérance. C'est le Moyen-Age qui revient à grand-pas». De son côté, l'ancien ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, s'est déclaré «extrêmement choqué», dénonçant «un acte de régression très inquiétant». «Si une œuvre contrevient à la loi, c'est à la justice de le constater. Nul ne peut se faire justice lui-même», a-t-il jugé.

    Tout en reconnaissant que l'une des deux oeuvres pouvait «choquer certains publics», Frédéric Mitterrand a quant à lui condamné «une atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d'expression qui s'inscrit dans le cadre de la loi».

    17 avril 2011

  • Les vieilles lunes de la discorde

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    Libres propos de Gilbert Collard

    C’est la France du désordre religieux, du passe-droit confessionnel.D’un côté,l’UMP organise un grand petit débat sur la laïcité, de l’autre, la loi interdit le port du voile ; interdiction visant directement le comportement religieux ostentatoire de certaines musulmanes. On peut comprendre cette interdiction vu l’arriération qu’elle combat, vu l’idée de la femme qu’elle veut défendre.

    Au même moment où cette prohibition tombe, forcément stigmatisante, on apprend par une délicieuse indiscrétion du cite Médiapart qu’une poignée (5 à 10) d’étudiants juifs des grandes écoles bénéficient d’une dérogation afin de ne pas passer les examens le jour de la Pâque juive ! Pour des raisons lunaires, il est interdit aux plus religieux de travailler ce jour fatidique. Le laïcisme lunatique a fait le reste… il avait été décidé pour cinq ou dix candidats qu’ils passeraient leurs examens la veille, lors de séances nocturnes, sous la surveillance du grand rabbinat, auxiliaires de l’éducation nationale. La décision semble, bien qu’il le démente, venir de l’Élysée…

    On ne peut mieux faire pour créer le désordre dans l’unité nationale et le sentiment chez nos concitoyens qu’il existe deux poids et deux mesures. On ne peut organiser un débat sur la laïcité et la fragmenter à coups de privilèges religieux accordés aux uns et refusés aux autres. On touche du doigt la faiblesse d’un État soumis aux pressions préférentielles, qui n’obéit à aucune idée républicaine directrice, mais à des accommodements d’une nature difficile à définir. Il nie d’un côté ce qu’il affirme de l’autre. Un essayiste, après avoir fait un diagnostic robespierriste, à trouvé, dans le monde, une solution radicale : le calendrier républicain étant basé sur des fêtes catholiques, il est pénalisant pour des citoyens pratiquants une autre religion, il faut donc l’adapter !

    Voilà vers quoi l’on tend, l’air de ne pas y toucher, la suppression de l’Histoire commune à un peuple, son identification depuis Clovis à une culture, à une religion délaissée, mais qui a cimenté nos siècles, nos pensées, nos architectures, nos écritures, notre civilisation . Il ne s’agit pas là d’une revendication identitaire, l’identité étant faite pour la carte du même nom, il s’agit de la sauvegarde du lien, de ce qui relie, de l’amour, j’ose ce mot démodé, pour un pays et son passé. Heidegger disait : « Ce qu’il y a de plus anciens parmi les choses anciennes nous suit, et pourtant vient à notre rencontre. »

    De quel prix risquons-nous de payer l’abolition de ce « plus ancien », qui est encore présent, pas pour longtemps, au cœur de notre humanité ? Ce qui se passe dans certains esprits est angoissant, parce qu’on a laissé le communautarisme, à force de lâcheté, grignoter notre fonds, notre durée comme enveloppement par le passé, ils veulent définitivement l’effacer, pour laisser la place aux particularismes religieux :une bombe à fragmentation dans l’unité de l’histoire d’un peuple !

    NPI - 17 avril 2011

  • L'euro de demain pourrait ressembler au mark d'hier

    La zone euro dans se contours actuels, n’est pas prédisposée naturellement à accueillir une monnaie unique. Le droit européen n’a pas prévu de mécanisme de sortie. Il faut donc que le politique se saisisse enfin du sujet en définissant une politique économique commune. Et dans ce contexte, l’Allemagne est bien placée pour imposer ces valeurs

     « Tout commence en mystique et tout finit en politique », écrivait Charles Péguy. Ainsi en est-il de l’euro, comme on va le voir. Mais ce que Péguy soupirait sur sa jeunesse, nous pouvons aujourd’hui l’écrire sur l’euro avec le sourire. En effet, le Conseil européen de mars matérialise la prise de conscience que l’euro soulève un problème économique et constitue désormais un facteur de division au sein de l’Europe. Il contraint le politique, du moins on l’espère, à se saisir de la monnaie unique après dix années d’abandon aux mains d’une technocratie qui n’a rien vu venir. 

     

    Lire la suite  -( La Tribune.fr - 16.04.11)

    NPI - 17 avril 2011

  • Katyn, le pire des massacres de Staline

     

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    Lavrenti Beria  (1899 -1953)

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    Avril 1943: les Nazis donnent une sépulture aux victimes de Katyn - (Cliquez sur les photos)

    Par Michel Colomès

    C'est pire qu'un massacre, c'est un abattoir, tant les gestes sont calculés, méthodiques, froids, précis, et surtout répétés en une procédure implacable, des dizaines et des dizaines de fois. Sans un tremblement, sans l'ombre d'une hésitation, sans une pause. Un homme à la fois, d'abord un noeud coulant passé autour du cou, puis les mains garrottées derrière le dos, trois pas à peine, le temps d'ébaucher une prière, il est saisi aux épaules par deux aides, une seule balle dans la tête tirée par un troisième. Le corps est déjà poussé sur un plan incliné et la flaque de son sang lavée d'un coup de seau.

    4 404 officiers polonais au moins sont morts ainsi, ou plus expéditivement encore, exécutés au bord de la fosse commune qui allait les ensevelir, en avril 1940, dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, en Russie. À l'occasion de l'anniversaire de ce qui fut une tragédie pour la Pologne et pour le genre humain, Arte a eu la bonne idée de diffuser, le 14 avril, le sombre et magnifique film d'Andrzej Wajda, dont le père, capitaine au 72e régiment d'infanterie, fut parmi les victimes. Wajda, ardent patriote polonais, a toute sa vie voulu reconstituer l'histoire et, surtout, rétablir la vérité sur Katyn. Car à l'atrocité des faits s'est ajoutée la honte de leur négation pendant plus de 50 ans par les Soviétiques. Et leur travestissement pour accuser le coupable idéal, le Troisième Reich, responsable, il est vrai, de tant d'horreurs dans cette région d'Europe, et dans d'autres.

    Épuration de classe

    Lorsque les Allemands envahissent la Pologne, le 1er septembre 1939, ils sont suivis, quinze jours plus tard, par l'Armée rouge. En vertu de leur pacte d'août 1939, Hitler et Staline avaient décidé de se partager les dépouilles du pays. Tout de suite, les Soviétiques font prisonniers 250 000 soldats et officiers polonais. Les agents du NKVD, à qui Staline a demandé de s'occuper spécialement de ce dossier, libèrent une partie des soldats et livrent les autres aux Allemands. Mais ils gardent les officiers, pas seulement ceux de carrière, mais tous les réservistes, étudiants, médecins, ingénieurs, chefs d'entreprise, qui représentent l'élite de la Pologne. Afin de supprimer une menace potentielle pour le nouveau régime qu'il veut imposer à Varsovie, Staline décide de procéder à une véritable épuration de classe. Le 5 mars 1940, il donne l'ordre d'exécution des officiers polonais "nationalistes et contre-révolutionnaires". Le massacre de Katyn est acté.

    Tout le monde l'ignorera, jusqu'à ce que l'armée allemande, qui s'est retournée contre l'URSS et a dénoncé le pacte germano-soviétique, envahisse la Russie occidentale et tombe sur les charniers. Dès avril 1941, des identifications sont faites, et de rares objets personnels rendus aux familles. Commence alors une monstrueuse polémique qui prend d'abord la forme, pendant toute la guerre, d'une campagne de propagande organisée par les Nazis, accusant les officiers juifs de l'Armée rouge du forfait.

    Des revolvers de marque allemande

    À cette accusation répondra, pendant 50 ans, un déni total de responsabilité de la part de Moscou. Les communistes non seulement nient toute implication, mais appliquent leur tactique habituelle de l'amalgame, un terrorisme intellectuel très efficace, surtout à la fin de la guerre : ceux qui mettent en doute la thèse soviétique sont des pro-nazis. Au point qu'en 1944, Roosevelt refusera les conclusions d'une commission d'enquête défavorable aux Russes. Les Anglais feront de même après un rapport de leur ambassadeur auprès des Polonais qui aboutissait à la même conclusion. Même la Croix-Rouge refusera de rendre publique l'enquête qui lui a été remise par ses services précisant les responsabilités soviétiques du massacre. En dépit des protestations des Polonais libres - les autres sont devenus un satellite de l'URSS -, Katyn va être catalogué pendant toute la guerre froide comme "une tentative sans importance (sic) des Allemands pour retarder leur défaite".

    Il faudra attendre Gorbatchev et la glasnost, vraie déstalinisation, pour qu'à la suite des travaux d'une historienne soviétique, l'URSS reconnaisse, en 1990, la responsabilité de sa police secrète dans la tuerie organisée par le chef du NKVD, Lavrenti Beria. Deux ans plus tard, Boris Eltsine, nouveau président russe, remet à Lech Walesa, président de la République polonaise, plusieurs documents émanant du comité central, dont l'ordre d'exécution des officiers polonais.

    Dans ces archives, une note montre à elle seule le cynisme et la duplicité des communistes soviétiques : elle indique que les exécutions doivent être accomplies avec des revolvers Walther, de marque allemande, et des munitions allemandes, elles aussi, saisies en Estonie que l'URSS vient d'annexer. Dès 1940, alors qu'il était encore son allié, Staline avait donc monté une opération destinée à faire croire à la responsabilité de son compère Hitler dans les atrocités de Katyn.

    Source Le Point - 16 avril 2011

  • François Mitterrand et Vichy

  • John Galliano dépossédé de sa propre marque

    Selon Women's Wear Daily (WWD), quotidien des professionnels de l'industrie de la mode, John Galliano a été écarté de sa propre marque. John Galliano SA, fondée il y a 17 ans, est détenue à 92% par Dior, qui appartient, rappelons-le, au groupe LVMH.

    Lorsque l'agence Reuters a demandé confirmation à la société, un porte-parole lui a répondu : « D'après vous, est-ce qu'un journal aussi sérieux que WWD ne vérifie pas les faits avant de les publier ? » Pour sa part, la maison Dior se garde de tout commentaire sur le sujet.

    La polémique avait éclaté fin février, à quelques jours de la fashion-week, lorsqu'un couple, puis une femme, avaient porté plainte pour injure antisémites contre le créateur. John Galliano, manifestement sous l'influence de l'alcool, était attablé dans le bar parisien La Perle. Quelques jours plus tard, une vidéo sans équivoque était sortie dans la presse britannique. Le patron de Dior, Sidney Toledano, avait rapidement pris la décision de se séparer de celui qui, depuis une quinzaine d'années, fait les beaux jours de la maison de couture.

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  • Deux femmes en niqab à la terrasse du Fouquets (15.04.11)

    Accompagnées de Rachid Nekkaz, elles dénonçaient la loi sur le port du voile intégral.

    Vendredi après-midi, au Fouquet’s, sur les Champs-Elysées. Deux femmes en niqab se sont attablées sur la terrasse du célèbre restaurant, accompagnées de Rachid Nekkaz, porte-parole de l'association "Touche pas à ma Constitution". Leur objectif ? Inciter "les femmes qui le souhaitent" à "la désobéissance civile", et donc à "continuer de porter le voile intégral", malgré l’entrée en vigueur de la loi lundi. Celle-ci prévoit une amende de 150 euros en cas de dissimulation du visage dans un lieu public.

    Interrogé par Europe 1, Rachid Nekkaz explique cette démarche. "On veut montrer qu’une femme voilée peut s’attabler à une terrasse sans problème. Nous avons choisi le Fouquet’s car c’est un lieu symbolique, cher à Nicolas Sarkozy".

     

    "Aucune femme verbalisée"

    Rachid Nekkaz prévient que : "si le président Sarkozy verbalise des femmes portant le niqab, j’attaquerai l’Etat français auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme" car, estime-t-il, "cette loi va à l’encontre des libertés fondamentales".

    De toute façon, il précise que son association a créé "un fond d'un million d'euros" pour aider les femmes à payer leurs éventuelles amendes.

    Mais celui qui était déjà à l’origine du happening sur le parvis de Notre-Dame de Paris conteste les chiffres officiels. "J’ai vérifié les chiffres, il n y a pas eu de femme verbalisée" depuis lundi, assure-t-il, alors même que Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, avait annoncé mardi devant l’Assemblée nationale que quatre femmes avaient été arrêtées.

    Alors qu’il annonce qu’"il y aura d’autres happenings de ce genre", Rachid Nekkaz en profite pour rappeler qu'il est "candidat à l’élection présidentielle de 2012".

     

    "Rien n’a changé"

    Hind, une des deux femmes présentes au Fouquet’s, soutient la démarche. "Il ne faut pas confondre politique et religion", affirme-t-elle, avant d’ajouter que "rien n’a changé" pour elle depuis l’instauration de la loi.

    Les deux femmes en niqab se sont attablées au Fouquet's vendredi, provoquant l'étonnement des patients. © EUROPE 1/Aurélie Frex

    La jeune femme, en voile couleur chocolat, raconte qu’elle n’a "pas de problème" à montrer son visage lorsqu'on lui demande, notamment dans les services publics. Sa présence en terrasse a tout de même attisé la curiosité des passants - principalement des touristes -, qui posent des questions, et tentent de prendre des photos.

    Après plus d’une heure, le trio s’est rendu devant un autre lieu symbolique des Champs-Elysées, le magasin Louis Vuitton. Et lorsque les caméras se sont éloignées, Rachid Nekkaz, Hind et la deuxième jeune femme ont hélé un taxi et s‘y sont glissés, évitant ainsi d’être verbalisés par les policiers présents sur la plus belle avenue du monde.

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  • La mondialiste Laurence Parisot contre les mesures de Guéant et Baroin

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    (Cliquez sur la photo)

    « Je ne crois pas qu'il faille faire de l'immigration légale liée au travail un problème », a déclaré la présidente du Medef dans un entretien au Monde daté de dimanche-lundi. Elle a rappelé que l'immigration liée au travail ne représente que 20 à 30.000 personnes par an.

    « Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et profite du métissage », a poursuivi Laurence Parisot.

     Face à la montée du populisme, « le plus grand danger, ce serait de se refermer », a-t-elle ajouté, en se livrant à un vibrant plaidoyer en faveur d'une plus grande intégration européenne.

    Ces propos sont donc très violemment opposés aux mesures annoncées vendredi soir par Claude Guéant sur le plateau de TF1. Le ministre de l’Intérieur souhaite en effet diminuer l’immigration légale de 20.000 individus, passant ainsi de 200.000 à 180.000 immigrés légaux par an. Selon lui, « l’intégration est en panne en France ».

    Une vision du monde que ne partage pas la présidente du Medef. Selon elle, ces questions de l’intégration de l’autre devraient tout d’abord être discutées à l’école : Si « il y a des enjeux d'intégration dans notre pays, c'est notamment à l'école et avec les enseignants qu'il faut les aborder », a-t-elle estimé.

    Ce n’est pas la première fois que la présidente du Medef s'indigne contre les promesses de Claude Guéant. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à avoir critiqué cette dernière annonce, puisqu’avant elle Christine Lagarde, et les socialistes étaient montés au créneau.

    «Stupéfaite » par la proposition de Baroin

    Dans le même entretien, elle en a profité pour revenir sur la mesure controversée de François Baroin. « Nous sommes un peu stupéfaits », déclare-t-elle, face à la proposition du ministre du Budget de pousser les entreprises à verser une prime de 1.000 euros à tous les salariés, avant de distribuer les dividendes à leurs actionnaires. « Attention, s'il n'y avait plus de distribution de dividendes, il n'y aurait plus d'investissement ! », prévient-elle en soulignant au contraire la nécessité de soutenir celui-ci pour accélérer la sortie de crise. Elle a réaffirmé son opposition à la mesure en posant la question : « Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise au risque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice ? »

    16 avril 2011

  • Dix ans de réclusion pour les violeurs de la musicienne

    Olivier Armouche, 23 ans, et Miradji Said, 22 ans, ont été condamnés, hier, par la cour d'assises de Haute-Garonne à 10 ans, chacun, de réclusion criminelle pour le viol d'une femme à son domicile, le 27 décembre 2009, à Toulouse.

    Un troisième accusé, Clovis Awolimon, a écopé d'une peine de 4 ans d'emprisonnement pour vol et violences en réunion. Des peines légèrement inférieures aux réquisitions de l'avocate générale, Florence Galtier, qui avait demandé 15 ans de réclusion pour les deux jeunes gens accusés de viol.

    Hier, le verdict a été prononcé après trois jours de débats à huis clos et en présence, par intermittence, de la victime, une musicienne toulousaine âgée de 44 ans, au moment des faits. Une femme qui a vécu un véritable enfer un soir d'hiver, chez elle, en plein Toulouse, alors qu'elle rentrait d'un concert. Le 27 décembre, trois individus imbibés d'alcool et refoulés de discothèque font irruption à son domicile en cassant la porte. Deux d'entre eux la violent et le troisième fouille l'appartement et dérobe la carte bancaire de la victime menacée et traumatisée. Quelques semaines plus tard, le trio est arrêté par les policiers de la sûreté départementale.

    Commence alors, un long travail de reconstruction pour la victime. Une femme aujourd'hui soulagée. « Elle voulait passer cette étape du procès pour s'éloigner de ce qu'elle a vécu », a résumé son avocat, Me De Caunes. Défendu par Me Bouchaib, Awolimon n'a pas participé au viol, contrairement aux deux autres accusés défendus par MeLegros-Gimbert et Balbo.

    Source La Dépêche - 16 avril 2011

  • Le CRIF refuse de donner " un certificat de Cacherout" à Marine Le pen

    Marine Le Pen dépasse régulièrement 20% dans les sondages ; le Front National a aussi obtenu près de 20% dans les cantons où il était présent. Cette réussite est généralement attribuée à la stratégie moderniste et républicaine de Marine Le Pen. Mais ce succès ne va pas sans susciter des inquiétudes et des hostilités. Inquiétude de la superclasse mondiale (SCM) face à un projet qui fait la part belle à un protectionnisme raisonnable, à la souveraineté des lois françaises, à la préférence nationale et à l’exercice du pouvoir référendaire par le peuple. Or c’est la superclasse mondiale qui contrôle les médias. Par ailleurs, alors que, comme beaucoup de leurs compatriotes, de nombreux français juifs sont tentés par le vote FN, le CRIF – le Conseil représentatif des institutions juives - a lui adopté une position franchement hostile au Front National ; ainsi qu’à Marine Le Pen à qui il refuse que soit donné « un certificat de Cacherout » (sic).

    Or le CRIF est un groupe de pression puissant : le seul en tout cas en France qui soit capable de rassembler pour son dîner annuel la quasi totalité du gouvernement, les chefs de la police et de la justice ainsi que les grands dirigeants économiques et médiatiques. Il nous paraît intéressant de livrer au débat le point de vue du président Richard Prasquier qui entend agir pour maintenir la « diabolisation » du Front National.

    Andréa Massari

    Auto-interwiew de Richard Prasquier sur le site du CRIF

    « Je me suis élevé contre son invitation (de Marine Le Pen) dans une radio de la communauté juive de France parce que j’ai estimé que ce n’était pas à un media de la communauté juive de donner si facilement cet équivalent d’un certificat de cacherout qu’elle était venue chercher, c’est-à-dire de montrer qu’elle était tout à fait fréquentable. Il y avait quelque chose de profondément choquant dans cette démarche. (…)

    Je vais vous dire ce que je pense du Front national et de Marine Le Pen. Le président d’honneur du FN s’appelle Jean-Marie Le Pen. C’est lui qui tient les cordons de la bourse et c’est lui que Marine Le Pen vient voir après les élections. C’est ensemble qu’ils discutent de ses déclarations. Il est extrêmement présent.

    Jusqu’à maintenant, Marine Le Pen n’a jamais déclaré qu’elle était en opposition avec les sorties de son père. Je vous rappelle que Le Pen, c’est trente ans d’insultes vis-à-vis de la communauté juive : « Durafour crématoire » ; le « point de détail »…

    Marine Le Pen a gardé autour d’elle la même équipe que celle de son père, avec des antisémites parfaitement estampillés et extrêmement significatifs.

    Pensez-vous que Marine Le Pen soit antisémite ?

    Ca m’est égal. Il y a des gens qui sont antisémites et qui ne le sont pas quand ça les arrange. Elle est dans un parti qui n’a pas abandonné son antisémitisme et son mépris pour la Shoah. Quand on prétend qu’elle a dit que la Shoah était la pire des barbaries, c’est faux. Elle a dit que les camps étaient la pire des barbaries. C’est complètement différent. Il faut qu’elle en fasse plus pour que nous soyons convaincus. Elle a envie de montrer qu’elle est respectable.

    Comprenez-vous que des juifs puissent voter Front national ?

    Je ne les comprends pas. Il y avait cette fameuse phrase de Churchill sur la guerre et le déshonneur. Parfois je me dis : ils n’ont pas compris. Pensent-ils qu’avec le FN au pouvoir, les juifs vont pouvoir mener une vie heureuse en toute quiétude dans notre pays ?

    Qu’est-ce qui les motive, selon vous ?

    Il y a une phrase extrêmement simpliste sur laquelle il ne faut pas baser sa vie : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Lorsqu’on adhère à une phrase comme celle-là, on s’apprête à accepter toutes les dérives. Pour ceux qui connaissent l’histoire, ils savent à quels périls je pense, avant et après la guerre.

    Le lendemain de l’annulation de l’émission de Radio J, Marine Le Pen a fait appel à un cercle national juif. Avez-vous connaissance de ce cercle? Est-ce que ça vous inquiète ?

    Il y en a déjà eu un autour de son père. Je ne peux que hausser les épaules. Cela me fait penser à cette phrase que disent tous les antisémites : J’ai des amis juifs.

    Il y a un certain nombre de valeurs qui sont les valeurs vraies du judaïsme, qu’on ne peut pas piétiner pour de simples considérations élémentaires et absurdes de politique politicienne dont nous serons les premières victimes.

    Avez-vous pu écouter l’interview de Marine Le Pen ?

    Non. Mais j’ai écouté celui de l’ancien ambassadeur d’Israël. Ce qui rend l’entretien de Nissim Zvili accablant, c’est quand il dit : pourquoi le CRIF veut-il empêcher Marine Le Pen de s’exprimer ?

    Croyez-vous que la présidente du FN ne s’exprime pas ? Elle a toute les émissions de radio et de télévision de France à sa disposition quand elle le veut. C’est normal. Nous sommes dans un pays de liberté et de démocratie. Le FN peut s’exprimer dans les médias. Le CRIF ne l’empêche pas de prendre la parole. Simplement, ce n’est pas à la communauté juive de lui servir de marchepied.

    En tout cas, elle s’est exprimée sur la politique moyen-orientale, sur Jérusalem, sur l’Iran. Beaucoup de nos auditeurs ont été déçus par ses propos sur l’internationalisation de Jérusalem.

    S’ils ont été déçus, c’est qu’ils ne connaissent pas l’histoire. En 2009, son père a dit que Gaza est un grand camp de concentration. Marine Le Pen n’a pas dit qu’elle était choquée par cette analogie. Elle ne s’est pas fâchée avec son père à ce propos.

    Lorsque son père est devenu le parrain d’un enfant de Dieudonné, elle n’a pas dit : loin de moi ce personnage ignoble ! Et quand son père a dit qu’Ahmadinejad est quelqu’un de très respectable, qu’il ne comprend pas qu’on l’empêche d’avoir un armement nucléaire alors qu’Israël le possède, jamais Marine Le Pen n’a dit : je ne suis pas d’accord avec mon père.

    Elle l’a confirmé dans cette émission…

    On le savait mais Nissim Zvili ne le savait pas. J’aurais préféré qu’il ne s’exprime pas, qu’ il essaie de mieux comprendre la situation.

    Marine Le Pen est sur la même ligne que son père. Je vous rappelle que son père a été un soutien de Saddam Hussein, de Muamar Kadhafi et de Mahmoud Ahmadinejad, sans parler de tous ses jeux de mots antisémites et de sa phrase sur l’occupation allemande qui n’était pas, selon lui, si inhumaine que cela.

    Elle a dit qu’on ne peut pas renier son père

    Je ne lui demande pas de renier son père, mais quand on le nomme président d’honneur, quand on va le voir pour prendre des décisions politiques ? C’est un peu plus que de ne pas le renier.

    Le Crif en action
    Richard Prasquier : « Marine Le Pen préside un parti qui n’a pas abandonné son antisémitisme. » 15/04/11

    Correspondance Polémia - 16/04/2011

  • "L'avenir de notre civilisation se joue à Lampedusa, et non à Benghazi"

    Ci-dessous le discours que Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, prononçait ce soir à Paris, sur le Parvis des droits de l’homme au Trocadéro, lors de la manifestation organisée par le collection « Non à la guerre en Libye ». Ce rassemblement vise à dénoncer une guerre « motivée par des intérêts américains ». « Si Sarkozy veut entrer dans l’histoire, a lancé Fabrice Robert, qu’il utilise son énergie à protéger les côtes italiennes avec la Marine française » contre le « tsunami migratoire » qui est en train d’avoir lieu.

    Si nous sommes rassemblés ce soir à Paris, sur le parvis des droits de l’homme, c’est pour dénoncer l’engagement militaire français dans le conflit en Libye. « Au commencement de chaque guerre, il y a toujours un gros mensonge » et nous savons très bien que si les Américains veulent aujourd’hui la chute de Kadhafi, c’est uniquement pour garder la main dans la grande partie de poker mondial en vue de l’appropriation des matières premières.

    Derrière la liberté, derrière la démocratie, au-delà de toutes les belles valeurs que cet engagement militaire prétend défendre se cache une réalité économique. La Libye est le quatrième producteur de pétrole en Afrique et c’est pour profiter de cette richesse que les Etats-Unis mènent cette guerre. C’est bien les Etats-Unis qui dirigent l’ensemble des opérations militaires en Libye. Les Etats-Unis se moquent totalement du peuple libyen. D’ailleurs, il est possible de se poser des questions sur cette révolte libyenne lorsque l’on voit les images de barbus enturbannés qui tirent des rafales de kalachnikov en vociférant « Allah akbar » dans les rues de Benghazi.

    Nous avons déjà protesté, voici deux semaines, devant le consulat de Libye à Paris contre cette guerre. Mais nous sommes également mobilisés depuis plusieurs mois contre l’engagement français en Afghanistan. Notre position est claire. Le Bloc identitaire considère que la France n’a pas à jouer les supplétifs des Américains dont la stratégie est de réduire l’Europe à une simple zone de libre-échange.

    Faut-il rappeler qu’en Afghanistan, où la France est aussi engagée, 54 de nos compatriotes ont déjà trouvé la mort ? Oui, ce sont 54 soldats français qui sont tombés dans les montagnes afghanes. Ils sont tombés pour la France, au nom d’une guerre américaine ! En Libye, aujourd’hui, nous assistons au même scénario.

    Alors que les Français souffrent, que le chômage et la précarité ne cessent de se développer, alors que les caisses sont vides, que l’insécurité explose et que l’immigration incontrôlée est encouragée par les responsables politiques, notre pays s’est engagé dans une guerre qui coûte des millions d’euros. Cette guerre américaine, ce sont les Français qui la subventionnent.
    Sarkozy recherche à l’extérieur les succès qu’il ne réussit pas à engranger en France. S’il veut jouer les matamores, qu’il commence par assurer la sécurité dans nos banlieues, qu’il commence par nettoyer nos quartiers avant de vouloir jouer le justicier à l’étranger. C’est chez nous, ici, en France que le peuple, le nôtre, doit être protégé.

    Dans le même temps, les révoltes arabes ont poussé des milliers de nouveaux immigrés – rebaptisés « migrants » pour mieux faire passer la pilule – à partir à l’assaut de l’Europe. Alors que nous étions déjà confrontés à un véritable mouvement de substitution de population, la nouvelle donne risque d’aboutir à un véritable tsunami ethnique.

    Si Sarkozy veut entrer dans l’histoire, qu’il utilise son énergie à protéger les côtes italiennes avec la Marine française car l’avenir de notre civilisation se joue en ce moment à Lampedusa et non à Benghazi.

    Notre message est clair. De Kaboul à Tripoli : pas de guerre pour les Etats Unis !

    Pour contacter le collectif « Non à la guerre en Libye » : nonalaguerreenlibye@hotmail.fr


    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
    [http://fr.novopress.info]

    15 avril  2011

     

  • Israël: des clous romains peut-être liés à la crucifixion du Christ

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    Deux clous romains datant de 2.000 ans retrouvés dans la tombe d'un Grand prêtre juif, devant qui Jésus a comparu, pourraient être liés à la crucifixion du Christ, affirme un documentariste israélien.


    Ces bouts de fer tordus, de 8 centimètres de long chacun, ont été présentés aux médias mardi à l'occasion de la présentation d'une série documentaire télévisée sur cette hypothèse non corroborée par des historiens.

     Les deux clous en fer ont été découverts à Jérusalem il y a 20 ans lorsque des archéologues ont mis au jour une tombe familiale qui serait celle de Caïphe, le Grand prêtre du Temple juif devant lequel Jésus avait comparu avant d'être livré aux autorités romaines.
    Un des clous a été collecté dans un des douze coffres en pierre retrouvés dans le caveau. Le deuxième clou se trouvait par terre dans le tombeau.
    "La longueur des clous et le fait qu'ils étaient tordus à l'une de leurs extrémités pourrait accréditer l'idée qu'ils ont été enfoncés dans les poignets lors d'une crucifixion", a expliqué le réalisateur du documentaire, Simcha Jacobovici, reconnaissant toutefois que sa théorie n'était fondée que sur des spéculations.
    Gabi Barkai, professeur d'archéologie à l'université Bar Ilan de Tel Aviv, spécialiste de l'excavation de tombes à Jérusalem, a confirmé que les clous dataient du premier siècle après JC mais qu'il était impossible d'établir une datation plus précise.
    "La présence de clous dans des tombes datant de la période du Second Temple (détruit par les Romains en l'an 70) est rare", a affirmé le professeur aux journaliste, en précisant qu'aucun résidu d'os n'avait été identifié sur les deux clous.
    De nombreux historiens s'accordent aussi pour dire que la plupart des crucifixions à l'époque de Jésus se faisaient sans clou, les suppliciés étant attachés avec des cordes.

    Source dafina.net - 13 avril 2011

  • Khadafi défie les bombes de l'OTAN en parcourant les rues de Tripoli en décapotable - "Le dernier homme debout" - 14.04.2011

    TV libyenne -  14 avril 2011

  • Salim, franco-algérien prisonnier à vie en Algérie

    Ce Français d’origine algérienne est détenu depuis août 2008 à la prison d’Oran pour trafic de stupéfiants. Typhanie, sa compagne qui réside en France, se bat pour lui. Espoir dans une grâce présidentielle.

    Parti en vacances en 2008 en Algérie, Salim B. (ci-contre), Français d’origine algérienne, 30 ans, a tenté de rentrer en France avec 140 kilos de résine de cannabis à bord de son véhicule. Crédule ou intrépide, il a été appréhendé et immédiatement incarcéré en août de cette année-là à la maison d’arrêt d’Oran. Jugé en janvier 2010, le verdict est cinglant : réclusion à perpétuité. Il a fait appel de la décision, a demandé un pourvoi en cassation, mais rien n’y a fait, la sentence a été maintenue : c’est la prison à vie pour Salim. Une peine démesurée par rapport à l’infraction commise. Mais telles sont les peines applicables pour ce genre de délits en Algérie.

    Avec une centaine de détenus de la prison, il a démarré une grève de la faim pour alerter le gouvernement algérien sur ces peines impitoyables mais il s’est vite rendu compte que cela ne servirait à rien sinon à dégrader sa santé. En France, à Ivry-sur-Seine, c’est sa famille qui se mobilise pour lui. Sa grand-mère âgée de 77 ans a décidé de s’établir définitivement dans sa maison d’Alger à 6 heures de route d’Oran, afin de pouvoir lui apporter son panier une fois tous les 15 jours pour un parloir de 10 minutes derrière une vitre en plexiglas.

    Il n’a personne d’autre là-bas, et sans famille la vie carcérale est très rude. Pas de nourriture, pas de linge propre pour se vêtir ou pour dormir. Rien ! Ce ne sont pas les « prisons hôtels » de France, où les détenus sont nourris, logés, blanchis et peuvent même travailler. Lui est dans une cellule de 4 mètres de large et 15 de long, avec 22 codétenus. Ils dorment à même le sol et ont pour seules distractions les quelques promenades quotidiennes.

    Sa fiancée, Typhanie (ci-contre), âgée de 24 ans, secrétaire médicale, ne l’a pas ni vu ni même entendu depuis deux ans et demi. Une période durant laquelle elle a mis sa vie entre parenthèses. Elle ne parvient plus à garder un travail, une mélancolie qui la paralyse. Elle reçoit uniquement des nouvelles de Salim par courriers, plus de 800 lettres d’amours mêlant espoir et désespoir. Son père ne comprend pas forcément, il a essayé de la dissuader de s’accrocher à son fiancé : « Salim est très gentil mais tu es en train de gâcher ta vie, tu devrais passer à autre chose. » En revanche sa mère la soutient dans ses démarches, attristée et outrée par ce qui arrive à Salim. Typhanie redouble d’énergie quand il s’agit de se battre pour l’extradition de sa moitié. Elle a participé à la création de comités de soutiens notamment sur le net http://tousderrieresalim.webnode.fr/ecrire-un-message-a-salim/ et via Facebook «Soutien pour l’extradition Algérie-France de SALIM condamné à PERPETUITE ». Elle enchaîne les rendez vous avec différents avocats algériens et français dont Me Gilbert Collard.

    Elle lutte aussi pour pouvoir le serrer dans ses bras ne serait-ce que quelques minutes. Il faut savoir qu’en Algérie, les fiancées ne peuvent en aucun cas obtenir un permis de visite. Seuls les membres de sa famille sont autorisés à le voir. Elle se bat pour qu’on lui accorde le droit de voir son bien-aimé. Typhanie s’est donc rendue à plusieurs reprises en Algérie afin de faire les démarches nécessaires pour pouvoir se marier en prison. Elle a du se convertir à l’islam, une obligation à laquelle elle s’est pliée même si elle n’est pas croyante, car en Algérie toutes les demandes de mariage passent par le ministère des affaires religieuses qui exige que les époux soit de confession musulmane. Sinon pas de mariage.

    Son dossier est toujours en cours de traitement. En attendant elle continue de militer pour obtenir son retour en France.

    Source BondyBlog - Noria Yatim-Kaf

    15 avril 2011

  • Il n'y aura pas de concours spécial pour les étudiants juifs pratiquants

    "Il n'y a pas de session spéciale ou quoi que ce soit d'organisé pour des étudiants juifs", a affirmé Richard Melis, responsable du concours Mines-Pont. "Nous n'avons pas d'aménagement pour raison personnelle ou religieuse", a également dit Jean-Philippe Rey, secrétaire du jury du concours de Centrale-Supelec. Tous deux contestent donc les accusations du site Mediapart qui affirmait mardi avoir eu connaissance d'un "projet préparé à l'instigation de l'Elysée, visant à organiser deux séances secrètes de nuit, réservées à quelques étudiants juifs voulant passer les concours d'admission aux grandes écoles d'ingénieurs", pour leur permettre de respecter l'interdiction de travailler les jours de la Pâque juive (du 18 au 26 avril).

    • Selon Médiapart, l'Élysée aurait demandé à ce que des épreuves spéciales soient organisées, de nuit, pour les candidats juifs pratiquants qui souhaiteraient passer les concours qui tombent, cette année, en pleine Pâques juive de certaines grandes écoles. Ces dernières démentent.

    "Il n'y a pas eu de contact avec l'Elysée, a ajouté Jean-Philippe Rey. La seule chose que j'aie eue, c'est un contact du ministère il y a huit mois, qui m'a dit avoir été approché par l'UEJF (Union des étudiants juifs de France, ndlr). On a regardé comment on pouvait aménager les dates du concours et on n'a pas trouvé de solution. L'école est donc restée sur une organisation classique".
     
     Mediapart a maintenu ses informations en publiant mercredi "une note confidentielle" du directeur de l'Ecole centrale, Hervé Biausser, adressée à Bernard Belloc, conseiller de l'Elysée chargé de l'enseignement supérieur.

     Cette note propose plusieurs solutions pour aménager le concours, tout en avertissant de leur infaisabilité. Selon la note, une modification des dates serait "matériellement  impossible" et établir des "conditions particulières pour certains candidats" ne serait "pas envisageable" car cela ne permettrait pas de "garantir le secret" des sujets. "Le principe de laïcité nous interdit de pratiquer des aménagements sur la base de l'appartenance à une religion", est-il rappelé.

     La troisième solution envisagée est que les candidats concernés soient "relevés" de leurs obligations par les autorités de la communauté juive. "Cela suppose une intervention de l'Etat au plus haut niveau auprès de ces autorités, est-il précisé. Cette solution est évidemment, et de très loin, la meilleure et la plus simple à mettre en oeuvre."

    Dans un communiqué mercredi, l'UEJF a dit que la République n'avait "pas de  compte à rendre aux communautés religieuses". Elle a estimé qu'il n'y avait "rien de nouveau ni d'obscur dans la recherche de solutions qui permettent aux étudiants de combiner leurs pratiques religieuses avec le modèle républicain".

    TF1 le 14 avril 2011
  • Concours/Juifs: "demandes pas nouvelles" (Le Monde)

    Nouveau rebondissement dans l'affaire des "concours de nuit" pour les étudiants juifs pratiquants. Décaler les horaires de composition lors des sessions d'examen dans une université ou des écoles serait une pratique assez banale selon Le Monde. Le site Mediapart aurait-il légèrement survendu son enquête d'étudiants chauve-souris composant la nuit en secret ?

    C'est une petite mise au point sans en avoir l'air. Alors que Mediapart révélait mercredi 12 avril que "des sessions secrètes de nuit ont été prévues" pour les étudiants juifs pratiquants pour leur permettre de se présenter aux concours des grandes écoles qui doivent se tenir le jour de la fête de la Pâques juive, Le Monde semble indiquer que ces dérogations sont relativement courantes.

    Dans un article intitulé sobrement "Concours : la communauté juive réagit à la polémique", Le Monde relativise l’importance des révélations de Mediapart : "Comme elles le font régulièrement lorsque, pour des raisons religieuses (interdiction d'écrire ou de se déplacer autrement qu'à pied...), les étudiants les plus pratiquants ne peuvent pas composer, les organisations juives ont demandé aux grandes écoles une organisation spécifique". Des sessions secrètes de nuit ? Non, de simples horaires décalés : "lorsque les universités ou les écoles acceptent de prendre en compte ces demandes, les étudiants juifs sont confinés le temps de l'épreuve qu'ils ne peuvent pas passer et composent en horaires décalés, comme cela arrive pour les étudiants ultramarins" poursuit le quotidien.

    Le Monde et la polémique des étudiants chauve-souris

     Face aux étudiants chauve-souris qui participent à des sessions secrètes de "nuit", Le Monde préfère donc le terme plus sobre d'horaires décalés et insiste sur le fait que ces demandes de dérogation sont récurrentes et pas toujours acceptées : "Il semble que les directeurs des écoles aient refusé tout aménagement" ajoute le quotidien. Les responsables des concours ont même démenti que de telles options aient été envisagées cette année comme nous l'avions déjà souligné.

     Dans cette affaire, il n'y aurait donc rien de neuf, si ce n'est l'importance accordée cette année à ces demandes en raison des révélations de Mediapart : "Mais même si ces demandes ne sont pas nouvelles et se règlent habituellement "dans la discrétion, mais pas dans le secret", selon un rabbin, la publicité donnée au concours 2011 embarrasse les institutions juives" précise le quotidien. En cause, le fameux débat sur la laïcité organisée par l’UMP : "La présidente de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), Arielle Schwab, s'inquiète que cette affaire ne donne lieu à "de nouvelles crispations identitaires, servant à monter les communautés les unes contre les autres". Pour elle, il n'y a pas de problème, cette pratique est banale (ce qu'elle avait déjà signalé dans Libération).

    Sujet de concours de culture générale: entre des aménagements "secrets" ou "discrets", des "horaires décalés" ou des "sessions de nuit", montrez comme le choix des mots banalise ou dramatise. Durée de l'épreuve: 4 heures.

    Source Arrêt sur images - 15 avril 2011