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  • Hommage de Hollande à Jules Ferry : 1ère polémique du quinquennat ?

     

     

    L'hommage que doit rendre François Hollande mardi après-midi à Jules Ferry fait débat. Le père de l'école publique était en effet également un colonialiste convaincu.

     
    Jules Ferry
     

    Première sortie officielle, première polémique. En choisissant de rendre hommage à Jules Ferry, le nouveau président de la République François Hollande a réveillé un vieux débat qui avait gangréné le camp républicain à la fin du XIX siècle. Pour sa première journée en tant que chef de l'État, l'ex-candidat du Parti socialiste à la course à l'Élysée, qui sera officiellement investi mardi matin, a en effet programmé une cérémonie tout en sobriété à partir de 13h45, aux Tuileries, devant la statut de l'ancien ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts de la IIIe République (poste qu'il a occupé à trois reprises entre 1879 et 1883).

    François Hollande entend par ce geste imposer les « priorités de son quinquennat » - que sont « la jeunesse », « l'éducation » et le respect de la « laïcité » - dès le premier jour de sa prise de fonction, tout en saluant la mémoire d'un fondateur de la République. Selon Vincent Peillon, probable futur ministre de l'Éducation nationale, le nouveau locataire de l'Élysée honorera donc mardi le Jules Ferry « des grandes lois scolaires, de la lettre aux instituteurs, de la scolarité obligatoire, de la laïcité, de la gratuité de l'école ». « La France républicaine s'est toujours conçue dans un rapport (...) à son école, à la raison, à l'instruction, à la liberté du jugement », a expliqué dimanche l'eurodéputé sur Radio J.

    Colonialiste et raciste

    Pourtant, au-delà de l'image idéalisée de fondateur de l'identité républicaine se cache un personnage bien plus ambigu. Si Jules Ferry est aujourd'hui connu pour être le père de l'école gratuite, laïque et obligatoire, cet avocat de formation aux favoris foisonnants était également un ardent défenseur de la politique coloniale française. Pis, il l'avait même justifiée en s'appuyant sur des théories raciales déjà contestées à l'époque par une partie de la classe politique, en particulier la gauche républicaine et un certain Georges Clemenceau.

    Surnommé le « Tonkinois » du fait de son implication dans la mise sous tutelle progressive de ce qui prendra plus tard le nom d'Indochine, Jules Ferry avait notamment déclaré qu'« il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». L'obsession expansionniste de l'ancien ministre de l'Instruction publique lui sera finalement fatale puisqu'il est forcé de démissionner de son poste aux Affaires étrangères à la suite de l'affaire du Tonkin en mars 1885.

    Luc Ferry outré

    Pour Luc Ferry, dont le fondateur de l'école publique est un lointain ancêtre, Jules Ferry fut « non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée ». « Si j'avais à célébrer une grande figure de la République, malgré le nom que je porte, j'aurais plutôt célébré Clemenceau que Jules Ferry », a ajouté sur France Inter l'ancien ministre de l'Éducation nationale des gouvernements Raffarin I et II.

    Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires (Cran), a quant à lui estimé dans un communiqué que « François Hollande peut tout à fait saluer en Jules Ferry le fondateur de l'école républicaine, mais il devrait aussi rappeler en même temps la part d'ombre de cet homme, et de toute une partie de l'histoire de France ».

    À noter que François Hollande visitera également mardi l'Institut Curie où il honorera Marie Curie, prix Nobel de physique (en 1903) et de chimie (en 1911). Il se rendra par ailleurs vers 15 heures à l'Hôtel de Ville de Paris.

    Par Philippe Peter
    FRANCE- SOIR - 14/05/12
  • Gérard de NERVAL (1808-1855)

    VERS DORES

     

    Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant
    Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
    Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
    Mais de tous tes conseils l'univers est absent.

    Respecte dans la bête un esprit agissant : ...
    Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
    Un mystère d'amour dans le métal repose :
    "Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !

    Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie
    A la matière même un verbe est attaché ...
    Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

    Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;
    Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
    Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

     

     

  • Un octogénaire menace de se tuer si on lui enlève Bamby, son sanglier

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    Bamby

     

    Yvan, 83 ans, a confectionné une piscine pour Bamby./Photo DDM, B. Gay
    Yvan, 83 ans, a confectionné une piscine pour Bamby./Photo DDM, B. Gay
    Yvan, 83 ans, a confectionné une piscine pour Bamby./Photo DDM, B. Gay
     

    Un octogénaire de Saint-Paul-d'Espis (82) menace de mettre fin à ses jours si on lui retire la garde du sanglier qu'il a recueilli voilà 14 mois lors d'une partie de chasse.

    « De toute façon je serai mort avant qu'il ne tue mon Bamby ! » Après la visite de deux gardes- chasse, samedi dernier, venu lui signifier qu'il ne pourrait pas garder le sanglier qu'il a recueilli il y a 14 mois, Yvan Blaise, agriculteur retraité de 83 ans qui vit sur les coteaux de Saint-Paul-d'Espis (Tarn-et-Garonne), n'y va pas de main morte pour dire son attachement à son animal. « A mon âge vous savez, je suis capable de donner ma vie pour lui ». Carnet de santé de Bamby en main, l'octogénaire se remémore : « C'était le jour de la fermeture, le 26 février 2011, j'ai entendu comme des grognements. Je pensais à des rats et puis j'ai vu ce petit marcassin de 800g. Sa mère avait été tuée la veille. Je l'ai mis dans une chaussette et je l'ai ramené à la ferme ». Un premier hiver passé au chaud dans la cuisine, puis l'enclos électrifié de Bamby construit, avec piscine privée s'il vous plaît, la bête, stérilisée et qui fait aujourd'hui 86 kg, s'est épanouie en pleine campagne.

    « Depuis cinq jours, mon mari est tout retourné. Lui qui a déjà de gros problèmes au cœur », appuie son épouse, Alice, 80 ans. Le couple en veut davantage à celui qui a dénoncé l'existence de Bamby. « Les gardes, ils font leur travail. Mais qui Bamby pouvait-il gêner ? »

    Pour essayer de défendre son cas, Yvan et Alice sont d'abord allés voir l'UFC-Que Choisir à Moissac. « Depuis, on a déjà reçu un appel de la Fondation Brigitte Bardot. Et puis on a fait venir un vétérinaire de Lauzerte qui nous a fait une attestation comme quoi Bamby ne présentait aucune pathologie, ni parasitisme », poursuit Yvan qui espère aussi pouvoir s'appuyer sur la « jurisprudence Chipie ». Du nom d'une laie, hébergée depuis 12 ans par un particulier, dans le village voisin de Donzac.

    http://www.come4news.com/yvan-blaise-et-les-gardes-chasse-un-drame-evitable-913803

    La Dépêche - 13/05/12

  • Hollande dans les griffes du CRIF ?

    Lire l'article : http://french.irib.ir/component/k2/item/186925-hollande-dans-les-griffes-du-crif

     

    IRIB - 13/05/12

  • A Marseille, la guerre d'Algérie expliquée aux petits

     

    Publié le dimanche 13 mai 2012 à 16H52

     

    Depuis leur exode, 50 ans ont passé sans toujours calmer la peine et les rancoeurs des Pieds-Noirs. Hier, ils étaient 1 500 à Marseille. Leur préoccupation commune : comment transmettre leur histoire aux jeunes générations ?

    Trois générations dans la même procession : Jeannine Altea-Hernandez, sa fille et ses petites-filles, Marion et Virginie

    Trois générations dans la même procession : Jeannine Altea-Hernandez, sa fille et ses petites-filles, Marion et Virginie

    Photo Cyril Sollier

    Il suffisait hier à Marseille de se laisser glisser d'une église à l'autre, de Saint-Laurent à La Major. Cinquante ans après leur départ précipité d'Algérie, ils étaient encore près de 1 500 à oublier les douleurs de l'âge pour défiler en procession derrière les saints de leur jeunesse. Les Algérois derrière Notre-Dame d'Afrique, les Oranais, en nombre, avec Notre-Dame de Santa-Cruz. Pas d'élu mais au premier rang des processionnaires, des gosses et des minots en tee-shirts, représentants d'une génération que leurs parents et surtout leurs grands-parents aimeraient bien rattraper.

    Manon a 17 ans. Elle vit à Grasse. Ce qu'elle sait de la guerre d'Algérie, c'est ce que "ma grand-mère m'a raconté". Au collège, c'était un chapitre du cours d'histoire de 3e. Elle a oublié ce que le prof lui en a dit. En revanche, elle sait tout du 19 juin 1962. Ce jour-là, Jeannine Altea, n'aurait pas dû partir de l'aéroport de La Sénia pour Marignane. "Un homme lui a donné sa place pour qu'elle parte." À son âge, "il y a des choses que je ne comprends pas. Mais c'est ma grand-mère, c'est mon histoire".

    "Ne pas vivre dans le passé"

    Une deuxième petite fille est présente dans la foule. L'Algérie de Jeannine, Virginie, 28 ans, Aixoise "en entend parler depuis toujours, surtout des souvenirs d'enfants, sur la façon dont on vivait là-bas, comparé à ici", dans cet immeuble du quartier de La Marine où la famille occupait tout un immeuble. "Ce serait difficile aujourd'hui de vivre les uns sur les autres. Mais nous restons avec un esprit de famille plus développé que les autres." Se sent-elle pied-noire ? "Je ne me suis jamais posée la question." Jeannine, heureuse de constater "qu'elles s'y intéressent" n'a rien gardé pour elle.

    Elle en a toujours parlé aux plus jeunes. "Il ne faut pas lâcher ça. Je veux qu'on se rappelle toujours. Moi, je ne peux pas oublier." Ses petites filles compatissent mais la poussent à tourner la page : "Il faut aller de l'avant, ne pas vivre dans le passé" lui répète Virginie. Concédant : "Si mon gouvernement me demandait de tout quitter à mon tour, pour des raisons politiques, ce serait aussi très difficile."

    "Transmettre la mémoire"

    Plus haut dans la procession, Oriane Montaner, 17 ans, est entourée d'enfants et d'adultes dont aucun n'a tiré un trait sur l'Algérie. Pour un devoir de Première, elle a travaillé avec une copine algérienne, petite-fille d'un combattant FLN. Il était important pour elle de croiser "des points de vue différents" sur les violences et souffrances "qu'il est difficile d'imaginer aujourd'hui". La génération de ses grands-parents a disparu ou n'est plus en état de témoigner. Sa mère Ghislaine, née à Oran en 1957, a pris le relais. "Je fais partie de cette communauté de souffrance" qu'elle soigne par "une grande ouverture d'esprit". Si sa propre mère et toutes ses tantes sont atteintes d'Alzheimer, elle y voit la traduction physique des traumatismes qui les ont poursuivies toute leur vie.

    Ghislaine est souvent retournée en Algérie. Après chaque voyage, "elle a parlé au fur et à mesure" à ses enfants de ce pays qui lui tient tant à coeur. Bientôt, elle emmènera Oriane là-bas. Muriel a déjà franchi le pas. Avec son père et son fils, alors âgé de 14 ans, elle est retournée à Oran. "Tous les rapatriés du groupe s'adressaient à lui comme à leur propre petit-fils." L'ado a beaucoup écouté, beaucoup visité. Devant l'émotion de ces papys et mamies se confiant à lui, il est resté silencieux. Un ado n'a pas l'habitude de voir les vieux pleurer. Les organisateurs du "cinquantenaire de l'exode" ont édité une médaille, remise hier à tous ces minots pour "transmettre la mémoire". Ils espéraient que cette cérémonie soit émouvante. Ils n'ont pas été déçus.

    La Provence

  • Un ministre israélien suggère de couper la fourniture d’électricité à Gaza

     

    Un ministre israélien suggère de couper la fourniture d’électricité à Gaza


    Un ministre israélien a suggéré dimanche d’interrompre la fourniture d’électricité à la bande de Gaza dans l’hypothèse où Israël serait confronté à une pénurie, probable, d’électricité cet été. La production d’électricité sera plus faible que la demande cet été.

    Nous envisageons d’utiliser des moyens de production plus polluants et des sources d’énergie alternatives, comme l’énergie solaire, mais nous devrons peut-être aussi procéder à des coupures d’électricité, a déclaré Gilad Erdan, ministre israélien de l’Environnement, à la radio militaire.

    Si nous sommes dans cette situation, il serait absurde que les Israéliens soient les premiers touchés alors que dans le même temps nous continuons à fournir gratuitement de l’électricité à Gaza, a expliqué M. Erdan, membre du Likoud (droite) et considéré comme un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    Il a fait part de cette proposition dans une lettre adressée aux ministres qui devaient discuter dimanche des moyens de résoudre une possible pénurie d’électricité pendant l’été lors du conseil des ministres. M. Erdan a précisé que l’arrêt de la fourniture d’électricité à Gaza pourrait permettre à Israël d’économiser 4% de sa production.

    La bande de Gaza, territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a subi récemment une très grave pénurie d’électricité à la suite de l’interruption de la contrebande de carburant en provenance d’Égypte qui alimentait sa centrale. L’enclave a été privée d’électricité jusqu’à 18 heures par jour. Selon l’ONU, la demande maximale du territoire est estimée à 360 mégawatts, dont 120 fournis par Israël et 22 par l’Égypte.

    Les dirigeants israéliens ont à plusieurs reprises dans le passé brandi la menace d’une interruption de la fourniture d’électricité, prévue dans les accords d’Oslo, comme un moyen de rétorsion politique contre le mouvement islamiste au pouvoir depuis 2007 dans l’enclave palestinienne.

    Le mois dernier, l’Égypte avait décidé d’annuler ses exportations de gaz vers Israël en invoquant le non-respect de certaines clauses du contrat. Elle fournissait jusqu’alors 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l’électricité est produite à partir de cette source d’énergie. 

     

    http://www.algerie1.com/flash-dactu/un-ministre-israelien-suggere-de-couper-la-fourniture-delectricite-a-gaza/ http://www.algerie1.com/flash-dactu/un-ministre-israelien-suggere-de-couper-la-fourniture-delectricite-a-gaza/

    ALTERINFO.NET - 13/05/12

  • Merkel affaiblie en politique intérieure avant la visite de Hollande

    Par Karl de Meyer | 13/05 | 19:15

     

     
    Victoire très nette des sociaux-démocrates et des Verts aux élections régionales de Rhénanie du Nord-Westphalie. L'opposition fait la preuve de son pouvoir d'obstruction au Bundesrat.
     

    Angela Merkel vient d'encaisser un nouveau camouflet, hier : les sociaux-démocrates sont les grands gagnants des élections régionales de Rhénanie du Nord-Westphalie, avec près de 39 % des voix. Avec leurs alliés Verts (12 %), ils sont en mesure de former une majorité confortable au parlement de Düsseldorf, avec 121 sièges sur 221, selon les premières estimations.

    Hannelore Kraft, qui dirigeait depuis 2010 un gouvernement minoritaire fragile, et était tombée en début d'année sur des questions budgétaires, sort, finalement, renforcée de l'élection. Attaquée par ses adversaire sur sa propension à creuser le déficit d'un Land déjà fort endetté, elle a désormais les coudées franches.

    Après le succès des socialistes en France, la potentielle formation d'une coalition dirigée par le SPD dans le Schleswig-Holstein, après le scrutin du 6 mai, les sociaux-démocrates ont donc le vent en poupe. Le résultat d'aujourd'hui a un retentissement particulièrement important, car il s'agit du Land le plus peuplé du pays et de l'un de ses coeurs industriels.

    Par ailleurs, la région, traditionnellement de gauche, fait office de thermomètre politique national. C'est une défaite à Düsseldorf, en 2005, qui a conduit Gerhard Schröder à convoquer des législatives anticipées. Et permis, in fine, à Angela Merkel de devenir chancelière.

    Désavoeu cinglant

    Facteur aggravant pour cette dernière : la tête de liste CDU, Norbert Röttgen, qui n'a recueilli que 26 % des voix, a fait de la politique d'austérité de Berlin un des enjeux de la campagne. Voter pour lui, a-t-il laissé entendre la semaine dernière, c'est appuyer le dogme de discipline fiscal imposé par Angela Merkel à la zone euro et actuellement battu en brèche.

    Le score catastrophique d'aujourd'hui sonne, a contrario, comme un désaveu cinglant. Exactement ce que redoutait l'état-major national de la CDU. Angela Merkel a donné une interview dans la presse régionale pour recadrer les enjeux et préciser que le scrutin « est important pour la Rhénanie du Nord-Westphalie, ni plus ni moins ».

    Il n'en reste pas moins qu'à deux jours de la première visite officielle de François Hollande, l'élection de Düsseldorf renforce une opposition beaucoup plus en ligne avec les positions du nouveau président français. Le SPD a déjà menacé de ne pas ratifier le pacte fiscal européen, faute d'aménagement. Angela Merkel a besoin des deux tiers des voix du Bundestag et donc de l'opposition. Par ailleurs, l'opposition a bloqué vendredi deux textes importants au Bundesrat, chambre haute du parlement, pour faire la preuve de son pouvoir d'obstruction.

    En plus de l'opposition, deux autres partis peuvent faire la fête, ce soir. Les libéraux ont recueilli plus de 8 % des voix, et semblent donc sortis du pire de leur crise d'identité. Les pirates, avec presque 8 % des voix, parviennent à rentrer dans leur quatrième parlement régional, confirmant la fragmentation du paysage politique.

    Écrit par Karl de MEYER
     
    Les Echos.fr
  • Suspension de l'accès au site internet de "L'Aube dorée"

    L'accès au site du groupe néonazi Chryssi Avghi, qui a fait irruption au parlement grec lors du scrutin de dimanche 6 mai 2012, a été suspendu par l'hébergeur international de blogs wordpress qui l'accueillait.

    La télévision publique grecque Net avait fait état d'une protestation de ce groupe contre cette fermeture. Le contenu raciste et antisémite du discours de Chryssi Avghi (Aube dorée) l'exposait en principe depuis longtemps aux sanctions prévues par les lois grecques et européennes contre les appels à la haine et à la discrimination. Une journaliste du quotidien libéral de référence Kathimérini, a par ailleurs récemment affirmé avoir fait l'objet en avril de menaces de meurtre sur ce site. Après le choc suscité en Grèce par la percée du groupe, plusieurs responsables politiques, ainsi que la communauté juive de Grèce, ont appelé mercredi 9 mai 2012 à ne pas abandonner le combat contre le racisme et "les nostalgiques du nazisme".

     

    CRIF - 11/05/12

  • L'implosion de la Grèce préfigure-t-elle la situation de la France d'ici quelques mois de présidence socialiste ?

     

    L’implosion de la Grèce préfigure-t-elle la situation de la France d’ici quelques mois de présidence socialiste ?
     
     

    13/05/2012 – 14h00
    PARIS (NOVOpress via le Kiosque Courtois de Radio Courtoisie) – Les élections législatives qui se sont déroulées en Grèce dimanche dernier ont marqué une véritable déroute pour les deux partis qui se partagent le pouvoir depuis plus de quarante ans.

    Le parti de centre droit aux affaires, Nouvelle-Démocratie, atteint ainsi tout juste 18 % des suffrages, et le Pasok, socialiste, directement responsable de la crise, s’effondre à la troisième place avec 13 %. C’est en effet l’ancien patron du parti socialiste, Georges Papandréou (photo en Une), qui avait sollicité les prêts de la Troïka (Union européenne, Banque centrale européenne et FMI) et accepté des conditions drastiques d’austérité. C’est ce même dirigeant socialiste qui avait, avec l’aide de la banque Goldman-Sachs, truqué les compte grecs afin de permettre l’entrée de la Grèce dans la zone euro, une entrée dans la « cour des grands » que le peuple grec paie au prix fort. Nouvelle-Démocratie et le Pasok, qui constituaient les piliers du bipartisme grec depuis la fin du régime des colonels en 1974, en quelque sorte l’UMPS du cru, ne disposent, ni ensemble ni encore moins séparément, de la majorité au parlement.

    Chryssi Avgi, Aube dorée, fait une entrée fracassante au parlement avec 7 % des voix, soit 21 sièges.

    Immédiatement qualifiée de néo-nazi par les médias de l’oligarchie, ce parti populiste a séduit de nombreux Grecs, exaspérés par la mainmise croissante des banques sur l’économie du pays, et par la vertigineuse paupérisation de la population. Son chef, Nikos Michaloliakos, a dénoncé  « les usuriers mondiaux » et « l’esclavage » imposé à la Grèce par la Troïka, déclarant, je cite encore : « L’heure de la peur a sonné pour les traîtres à la patrie ».

    Avant-hier, le dirigeant du Pasok a reconnu son échec à former un gouvernement de coalition.

    Kiosque Courtois du samedi 12/5/2011 – L’actualité de la semaine en écrit

    Après trois tentatives avortées, l’ultime chance pour former un gouvernement de coalition ou d’union nationale se trouve entre les mains du président grec, Carolos Papoulias (photo).

    Carolos Papoulias qui vient par ailleurs de « féliciter » François Hollande pour sa victoire…

    …déclarant sans rire : «Je suis sûr que vos positions européennes et la lutte que vous préparez en faveur de la croissance et de la stabilité en Europe, seront d’une grande importance pour la relance de mon pays». En cas d’échec du président Papoulias, les Grecs seront de nouveau appelés aux urnes. Une perspective positive pour les populistes de Chrysi Avgi, qui sauront profiter de l’exaspération croissante du peuple.

    Des perspectives qui inquiètent Bruxelles, qui craint qu’un éventuel gouvernement populiste ne prenne exemple sur l’Islande.

    L’Islande a en effet réussi à mettre au pas les banksters internationaux. Les Islandais ont tout bonnement refusé de payer une dette datant de 2008 et se sont même payé le luxe de faire démissionner le gouvernement, et d’imposer une réécriture de la constitution. Ecrasés il y a peu par une dette colossale auprès des banques britanniques, les Islandais recouvrent progressivement leur liberté.

    De quoi faire réfléchir les Grecs.

    Occulté par les médias de l’oligarchie, un fait important s’est déroulé le 23 avril dernier, puisque le verdict concernant l’ancien Premier ministre islandais Geir Haarde a été rendu. Comparaissant devant un tribunal spécial à la demande du Parlement, l’ex‑Premier ministre a été reconnu coupable de ne pas avoir convoqué de réunion ministérielle pour discuter de la situation qui a conduit le pays au bord du gouffre, alors que le système bancaire islandais implosait et plongeait le pays dans une grave crise.

    Il s’agit d’une véritable révolution démocratique et antilibérale à l’heure où d’autres pays comme la Grèce mais aussi l’Espagne, l’Italie et la France sont proches de l’asphyxie.

    La mobilisation du peuple islandais s’est traduite par un succès exemplaire, en faisant payer le coût de la crise aux responsables. Ainsi, 93 % des Islandais ont refusé que leur pays assume les dettes privées, et ont rejeté, lors d’un référendum d’initiative populaire, le sauvetage des banques d’affaires. L’Islande, qui a enregistré une croissance de 3,1 % en 2011, vient de donner une leçon aux autres pays européens, dont le nôtre, qui croulent sous la dette.

    Crédit photo en Une : Λουκάς Παπαδήμος Πρωθυπουργός της Ελλάδας via Flickr, licence CC. Crédit photo Carolos Papoulias : DR.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • La concubine du Président

     

    Par Stéphane Blakowski | Blako Blogil y a 6 heures

    Les caméras se bousculaient devant son bureau. Les envoyés spéciaux se relayaient devant la porte pour intervenir en direct sur les antennes nationales. Dans quelques instants, nous allions entrer dans l'intimité du Pouvoir. C'était dimanche dernier, et derrière la porte, François Hollande rédigeait son discours.

    Sur France 2, le caméraman a été bon. Au lieu de se précipiter pour être le premier, il a laissé passer les autres chaînes. Résultat, quand il est entré à son tour dans le bureau, on voyait bien que deux caméras filmaient déjà Hollande. Ainsi, les téléspectateurs du Service Public ont compris qu'il s'agissait d'une mise en scène.

    François (plus Valérie)

    Il est là, stylo en main, traçant quelques mots sur une feuille A4. Que d'émotions ! En découvrant ses petits doigts courtauds crispés sur la plume, on a le vertige. Bientôt, ils auront le pouvoir de pianoter le code nucléaire !

    Mais François n'est pas seul ; face à lui, il y a Valérie. Ben tiens ? Qu'est-ce qu'elle fait là ? On est bien obligé de se poser la question. Dans "Elle", Valérie s'en est expliquée : "Nous voulions vivre ce moment ensemble parce qu'il nous appartenait."

    Faut dire que sans elle, François ne serait jamais devenu Président. Quand il était au fond du trou, prêt à abandonner, elle était la dernière à le soutenir. Selon un article du "Monde", au départ, François Hollande n'avait "pas grand monde autour de lui. Pas de vrai courant au sein du PS, pas de think tank, et même pas l'ombre d'un intellectuel mondain".

    François hésitait donc à être candidat, mais dans l'article du "Monde", on apprend que Valérie lui a remonté les bretelles, façon femme forte : "Soit tu penses que tu es le meilleur, et tu y vas. Soit, tu penses qu'un autre est meilleur que toi, et tu n'y vas pas." Alors forcément, maintenant que François est sur le trône, Valérie reste à ses côtés.

    Cécilia

    C'est son modèle. Dans les interviews, elle prend toujours la défense de Cécilia. Dans son interview au "Times", Valérie s'indigne : "D'abord, je ne vois pas pourquoi on critiquait tout le temps Cécilia. Ça me choque ! Sans elle, Sarkozy n'aurait jamais été élu..." Et sans Valérie ? Est-ce que François aurait été élu ?

    À la manière de Cécilia en 2007, Valérie a joué un rôle important en 2012. La preuve, elle avait son bureau au Q.G. de campagne du candidat socialiste. Manifestement, elle y jouait un peu le rôle de maîtresse de maison, puisque c'est elle qui a reconduit Julien Dray lorsqu'il est venu fêter la victoire sans y avoir été invité. En 2007, Cécilia a beaucoup insisté pour que Rachida Dati soit au gouvernement, Valérie défendra-t-elle aussi ses chouchous ?

    À vrai dire, ce n'est pas tout à fait pareil. Cécilia était indomptable, elle est partie. Avec Valérie, c'est différent. Maintenant qu'elle a mené son petit poney à l'Élysée, ce serait bête de le quitter.

    Carla

    En tant que femme tout court, Valérie se sent très proche de Cécilia. Mais en tant que femme de gauche, elle se sentirait plutôt proche de Mitterrand (Danielle) ou de Clinton (Hillary).

    Voilà qui nous éclaire sur son ambition. Sachant qu'Hillary Clinton a été candidate contre Obama aux primaires démocrates, on en déduit que Valérie a de l'appétit pour le pouvoir. La politique, c'est sa passion.

    D'ailleurs, elle se demande ouvertement si Nicolas ne s'ennuyait pas un peu le soir en rentrant à la maison. "Je crois que ça a dû être dur pour Nicolas Sarkozy, dit-elle. Quand il rentrait à la maison tous les soirs, alors que Carla n'aimait pas du tout la politique. C'est impossible de ne pas partager ça".

    Curieusement, au lieu de profiter de son relatif anonymat, Valérie a l'air bien décidé à imposer son brushing dans le paysage. Cela dit, il faut reconnaître qu'elle a bien du mérite. Elle n'avait pas le physique pour être top-model, elle n'avait pas le talent pour vendre des millions de disques, n'empêche, la voilà Première Dame.

  • Jean-François Copé condamne la visite de Rocard en Iran et demande des explications à Hollande

     

    IRIB-Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a qualifié dimanche d'inopportune la visite en Iran de l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard et a demandé des explications au président François Hollande.

     Jean-François Copé "s'étonne du déplacement pour le moins inopportun de Michel Rocard en Iran", lit-on dans un communiqué du parti du président sortant Nicolas Sarkozy. "Si Michel Rocard, ancien Premier ministre socialiste et figure morale du PS, n'estime pas nécessaire d'informer François Hollande d'un déplacement aussi sensible, il y a de quoi être inquiet pour l'avenir", ajoute le communiqué de l'UMP.

    "Jean-François Copé demande à François Hollande de sortir de son silence et d'expliquer aux Français quelle politique il entend mener vis-vis de l'Iran", poursuit le texte.

    Michel Rocard est arrivé vendredi soir à Téhéran pour une visite de trois jours durant laquelle il devait rencontrer plusieurs responsables iraniens, dont le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi et le négociateur iranien pour les questions nucléaires Saeed Jalili. Cette visite était une initiative personnelle à laquelle François Hollande n'a pas donné son accord, a-t-on déclaré dans l'entourage du président.

    IRIB - 13/05/12

  • Rocard à Téhéran: le bout du tunnel ?

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    Rocard, à Téhéran: le bout du tunnel?
     
    IRIB- L'Iran a voulu dérouler le tapis rouge, pour la visite «privée», ce week-end, de l'ancien Premier ministre socialiste français ...

    ...Michel Rocard, car considéré comme un émissaire du nouveau Président François Hollande, dont Téhéran espère une amélioration des relations bilatérales.

    Reçu samedi par le chef de la diplomatie Ali-Akbar Salehi puis par un vice-ministre, Michel Rocard a rencontré dimanche le négociateur iranien pour le dossier nucléaire Saïd Jalili -- également secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale ainsi que l'influent président de la commission des affaires étrangères du Parlement Alaeddin Boroujerdi. Jalili a rappelé à M Rocard a quel point l'Iran se sentait mal compris par les pays occidentaux qui en adoptant une politqiue de deux poids deux mesures lui nient le droit d'accès à l'énergie nucléaire à finalité civile. Salehi, ministre des AE a souhaité quant à lui que les deux pays ouvrent un nouveau chapitre dans leur relations bilatérales.

    A M Rocard est réservé en effet un agenda unique, pour ne pas dire hors de proportion avec son statut, lui qui est arrivé vendredi en Iran pour une visite privée de trois jours à l'invitation des autorités pour donner notamment une conférence à l'université de Téhéran. Mais cette visite - prévue en avril puis retardée en raison de ses problèmes de santé - est intervenue au lendemain de l'élection du socialiste François Hollande à la présidence française, et Téhéran a saisi l'occasion pour faire une ouverture appuyée en direction du nouveau pouvoir français.

    Car en Iran on comprend le pourquoi de tant d'hostilité de la France sarkozyste, de tant d'alignement aveugle sur les positions outre atlantique. Avec la crise économique dont les retombées s'amplifient de jour en jour, la France avait-elle besoin de mettre tant de zèle à sanctionner l'Iran, à se priver d'une présence efficace sur le marché énergétique de l'Iran? Etait-elle contrainte de réduire sa mission diplomatique de geler ses liens commerciaux avec Téhéran? Jamais la France n'aura été autant absente en Iran qu'à l'époque de Sarkozy.

    Lors de son entretien avec Michel Rocard, Ali-Akbar Salehi a d'ailleurs «salué la victoire de François Hollande» et espéré qu'elle déboucherait sur «une nouvelle approche pour développer les relations entre Téhéran et Paris dans tous les domaines».

    Dès l'élection de François Hollande, Téhéran avait souhaité publiquement qu'elle ouvre «une nouvelle ère» dans les relations franco-iraniennes, mises à mal par la ligne atlantiste du président sortant dans le dossier nucléaire iranien, un nucléaire au quel s'est initié l'Iran dans les années 50 grâce à la France.

    Durant les cinq années qu'a duré le catastrophique mandat de Sarkozy, la France a notamment été en pointe depuis pour imposer des sanctions économiques sévères contre l'Iran et céder aux sirènes alarmistes américaines qui voit dans le chantage au nucléaire un levier de pression contre un état iranien plus que jamais hostile à son hégémonie.

    Téhéran a choisi de défendre son dossier nucléaire auprès de Michel Rocard en organisant une rencontre avec Saïd Jalili, deux semaines avant une réunion cruciale le 23 mai à Bagdad de l'Iran avec les grandes puissances, dont la France, pour tenter de trouver une solution négociée à la crise. et il espère que ce geste de grande ouverture soit apprécié à sa juste valeur par Paris. Le Président Hollande s'est bien gardé de prononcer publiquement sur ce geste laissant à son entourage le soin de débiter la sempiternelle antienne émise à chaque fois qu'il est question du dossier nucléaire iranien. on ainsi eu droit dès hier à ces dépêches tombées sur les telex :

    " Hollande a soigneusement pris ses distances avec cette visite, insistant sur le fait que l'ancien Premier ministre n'était porteur d'aucun message ni investi d'aucune mission".

    ou encore :

    «La position de François Hollande au sujet du programme nucléaire iranien est connue. L'Iran doit se conformer à ses obligations internationales et respecter les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies en cessant ses activités nucléaires, sans finalité civile crédible», et «coopérer pleinement avec l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA)».

    Mais M.Hollande, l'Iran ne s'est jamais soustrait à ses engagements internationaux, dans le cadre de son dossier nucléaire. il ne l'a pas fait, comme le prouve les rapports successifs de l'AIEA. Son espoir à l'approche des négociations de Bagdad, c'est que vous et vos compères occidentaux soyez prêts à le reconnaitre. Ce sera le début de la fin de la crise et peut-être, l'aube d'une relation nouvelle!

    IRIB - 12/05/12

     

     

     

     

  • Campagne "Hollande n'est pas mon président" : les identitaires rassemblent 220 personnes à Nice

     

    Campagne “Hollande n’est pas mon Président” : les identitaires rassemblent 220 personnes à Nice
     
     
     
    Dans le cadre de la campagne des identitaires Hollande n’est pas mon Président” une manifestation a eu lieu à Nice vendredi soir. Ci-dessous la relation de ce rassemblement par le Bloc Identitaire.

    Moins d’une semaine après l’élection de François Hollande à la présidence de la République, c’est à l’appel de Nissa Rebela – les identitaires du Pays Niçois – que 220 personnes se sont rassemblée devant la permanence du Parti Socialiste à Nice.

    Ce rassemblement avait comme objectif de rappeler aux socialistes qu’ils n’ont recueilli les suffrages que de 32% des Français en âge de voter, et qu’ils ne jouissent donc pas d’une légitimité suffisante pour lancer des réformes aussi fondamentales pour notre société que le droit de vote des étrangers ou l’accès au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels.

    Un responsable des jeunes identitaires de Jouinessa Rebela a rappelé qu’il existait dans notre pays une toute autre jeunesse que celle qu’on a vu “fêter” la victoire de François Hollande sur la Place de la Bastille dimanche soir. Une jeunesse fière des drapeaux de ses ancêtres (dans le rassemblement se côtoyaient drapeaux niçois et drapeaux tricolores). Appelant les très nombreux jeunes présents à la résistance dans les lycées et les facs, il a clairement opposé la génération identitaire à la génération Hollande.

    C’est ensuite le délégué local de l’association Nationalité-Citoyenneté-Identité (militant contre le droit de vote des étrangers, et organisatrice des récentes assises “la France en danger”) qui a pris la parole. Dominique Guermouh a comme particularité d’avoir milité pendant plusieurs années dans les rangs du PS, et c’est ainsi en tant que connaisseur qu’il a pu expliciter la vision de la France de nombreux élus et militants socialistes.

    Campagne “Hollande n’est pas mon Président” : les identitaires rassemblent 220 personnes à Nice

    Philippe Vardon, porte-parole de Nissa Rebela et membre du bureau directeur du mouvement identitaire, a terminé avec un discours vigoureux ponctué de slogans repris par la foule. Un discours qu’il n’a pas conclu en lançant “l’Internationale” mais “Nissa la bella”, l’hymne niçois. Une manière supplémentaire de démonter que nous nous battons au nom de nos traditions, de nos racines, de notre plus vieille mémoire. L’identité contre l’idéologie.

    Avec ce rassemblement, mais surtout avec le succès immense rencontré par la campagne “Hollande n’est pas mon Président” (et cela bien au-delà des réseaux militants habituels du mouvement) [voir des exemples sur Novopress], les identitaires démontrent qu’ils seront bien le fer de lance de la lutte politique et culturelle qui va désormais opposer le camp de la défense des racines à la gauche folle.

    Plus de photos de ce rassemblement sur le site de Nissa Rebela.

     

    Plus de renseignements sur cette campagne sur le site Hollande n’est pas mon Président. On peut y commander affiches et autocollants.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Révélations sur l'affaire Merah: des hypothèses sérieuses à explorer

    Pour Bernard Squarcini, le patron du renseignement intérieur (DCRI) interrogé le 23 mars par « le Monde », Mohamed Merah « s’est radicalisé seul », et son passage à l’acte — l’assassinat de trois militaires et de quatre personnes de confession juive dont trois enfants à Toulouse en mars — relève plus d’un « problème médical » que d’un parcours jihadiste.

    Près de deux mois après les faits, il ne resterait donc aucune piste à creuser, aucun réseau à surveiller?

    Les éléments du dossier d’instruction, que nous dévoilons ici, montrent au contraire que de nombreuses hypothèses sérieuses restent à explorer.

    Une longue préparation, minutieusement calculée

    Et que le petit voyou de cité ne s’est pas transformé en terroriste du jour au lendemain, par ses seuls moyens, mais bien à l’issue d’une longue préparation, minutieusement calculée et froidement exécutée. L’impressionnante policière, réalisée en quelques jours, soulève en effet de nombreuses interrogations. Merah utilise de fortes sommes en liquide alors qu’il n’a aucun revenu. Les « », évoqués un temps par le tueur à scooter pour expliquer ses ressources, n’apparaissent pas vérifiés à ce stade des investigations. Le gamin de la cité des Izards, qui a arrêté tôt l’école, sait comment dissimuler ses e-mails ou ses appels téléphoniques. Et que dire du rôle de sa famille, des liens de son frère Abdelkader avec le groupe islamique de Toulouse démantelé en 2008?

    Enfin, ses nombreux séjours au Moyen-Orient, celui en Israël, puis au Pakistan et en Afghanistan restent mystérieux. D’après ses propres déclarations, c’est là-bas qu’il aurait suivi une formation paramilitaire. Ces fréquents déplacements lointains posent la question des méthodes de la DCRI. Malgré un signalement dès 2006, Mohammed Merah a pu voyager tranquillement à plusieurs reprises au Moyen-Orient sans jamais être surveillé. Défaillance des services? A-t-on tenté de recruter Merah pour obtenir des renseignements? Curieusement, aucun des documents liés à ces questions ne figure dans le dossier d’instruction.


    Le Parisien - 13/05/12 

  • L'UEJF réclame l'interdiction du spectacle de Dieudonné à Strasbourg

     

    L’Union des Etudiants Juifs de France réclame l’interdiction du spectacle de Dieudonné
      (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
     
     

    12/05/12 – 14h00
    STRASBOURG (NOVOpress)
    – Le comique Dieudonné n’en finit plus de susciter des appels à la censure et à l’interdiction.

    Alors que les spectacles anti-chrétiens et les concerts anti-français sont vertueusement défendus par médias et bien pensants au nom de la “liberté d’expression“, le positionnement antisioniste du comique d’origine camerounaise ne bénéficie pas de la même indulgence.

    Ainsi, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a demandé hier l’annulation pure et simple du spectacle de l’humoriste, programmé le 12 juin prochain au Zénith de Strasbourg. L’UEJF estime que ce spectacle représente une “tribune politique incitant à la haine raciale“.
    Jonathan Hayoun, président de l’UEJF, « appelle les dirigeants de la Ville de Strasbourg ainsi que le directeur du Zénith de Strasbourg à annuler au plus vite ».

    Crédit photo : eksyt, via Flickr (CC).
    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Dieudonné interdit de spectacle à Montréal à la suite de l'intervention d'une association juive

    L'humoriste très controversé devait présenter de lundi à jeudi prochains quatre représentations du spectacle "Rendez-nous Jésus" au Canada. L'annulation de ses spectacles intervient après la dénonciation de ses "idées haineuses" par une association juive. Une série de spectacles que l'humoriste français controversé Dieudonné devait donner à Montréal la semaine prochaine a été annulé à la suite notamment de protestations d'une association juive.

    Le théâtre Corona, où Dieudonné devait présenter de lundi à jeudi prochains quatre représentations du spectacle "Rendez-nous Jésus", a confirmé l'annulation, évoquant "un différend contractuel". L'annulation survient après une intervention du Centre consultatif des relations juives et israéliennes de Montréal auprès du théâtre Corona et de son propriétaire, le groupe Evenko. "Nous sommes satisfaits de constater que M. Dieudonné de par ses rodomontades antisémites et ses provocations haineuses continue de se marginaliser non seulement en France et en Belgique mais ici aussi au Québec", a déclaré le directeur adjoint du centre consultatif, David Ouellette. "Vous savez, en prônant la liberté d'expression, nous croyons aussi que dans une société civilisée comme la nôtre, les idées haineuses comme celles que propage M. Dieudonné devraient être reléguées aux marges de la société", a-t-il ajouté.

    Virulent agitateur antisémite

    Dans ses démarches auprès du Corona et d'Evenko, le centre avait rappelé qu'"il est notoire que cet individu a depuis longtemps cessé d'être un comédien et s'est transformé en un virulent agitateur antisémite, qui non seulement côtoie et promeut des négationnistes de la Shoah, mais est subventionné par le régime antisémite iranien".

    Dieudonné n'est pas au bout de ses peines avec son spectacle, qui a été interrompu par la police mercredi soir à Bruxelles.

    Yahoo - 11/05/12