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Blog - Page 1607

  • La Superbombe de l'empire du Mal

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    (Cliquez sur la photo)
    D’après la Maison Blanche, Les États-Unis pourraient d’ici quelques années avoir une bombe d’une puissance telle qu’elle pourrait remplacer les armes nucléaires.

    Une arme de précision capable d’ atteindre n’importe quel objectif sur Terre en une heure.

    Bien que l’arme ne soit toujours pas finalisée, le gouvernement Obama a accepté une requête de la Russie stipulant que les États-Unis doivent se débarrasser d’un missile nucléaire pour chacune de ces nouvelles armes « conventionnelles » mises en service, tel qu’il est écrit dans les nouveaux accords START sur le désarmement nucléaire que le président Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev ont signé deux semaines plus tôt, a indiqué la Maison Blanche au New York Times.

    L’arme se nomme Prompt Global Strike – soit Frappe Globale Instantanée. Elle est destinée à pointer directement Oussama Ben Laden dans une grotte, détruire un missile nord-coréen embarqué ou une installation nucléaire iranienne...

    La déflagration provoquerait des dégâts équivalant à une arme atomique.

    Obama a émis un avis favorable sur l’arme, mais n’a pas donné son feu vert pour le moment. Une première version pourrait être produite avant 2014 et inclue dans l’arsenal du Pentagone entre 2017 et 2020.

    Source Unt.Se via Egalité & Réconciliation

    Altermedia Info - 27/04/2010

     

  • Le Salon du livre de l'antiracisme et de la diversité

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    Cela aurait pu s’intituler “un kibboutz à Paris”…

    La LICRA, la mairie du 6ème arrondissement et la librairie “La Procure” organise dimanche 2 mai de 14H à 19 H le salon du livre de “l’antiracisme et de la diversité”.

    Parmi les auteurs présents et même si en terme de diversité ce n’est pas terrible, vous aurez la chance de rencontrer:
    Jean-Luc Allouche, Claudine Attias, Elie Barnavi, Catherine Barry, Pierre Darmon, Josy Eisenberg, Caroline Fourest, Patrick Klugman et bien d’autres encore… quelle chance!

    Altermedia Info - 27/04/10

  • L'affaire Hebbadj appelle une réforme du code de la nationalité et du contrôle des aides sociales

    Communiqué de presse de
    Marine LE PEN
    Vice-présidente du Front National


    L’affaire Hebbadj appelle une réforme du code de la nationalité et du contrôle des aides sociales
    L’affaire de la famille polygame de Nantes ne doit pas se limiter à une amende de 22 euros ni même un simple questionnement sur l’éventuelle déchéance de nationalité de l’intéressé tant elle apparait comme un défi aux valeurs de la République française :

    Comment se fait-il que l’Etat ait pu en 1999 accorder la nationalité française à un individu connu pour son prosélytisme islamiste au sein d’un groupe salafiste virulent ? Cette affaire montre l’absence totale de contrôle dans l’octroi de la nationalité française. N’est-il pas temps de décider d’un moratoire sur l’immigration, de réduire les conditions d’accès à la nationalité et de contrôler les dossiers de demande de naturalisation ?

    En révélant qu’il est lié à ses épouses par des mariages religieux non précédés de mariages civils, M. Hebbadj avoue qu’il a violé le droit du mariage républicain. En réalité, M. Hebbadj se croit autorisé avant l’heure à appliquer dans notre pays une loi islamique qui ne reconnait pas l’autorité civile. Est-il prévu d’identifier ces pratiques sur tout le territoire et y mettre un terme ? M. Fillon qui a reçu les représentants du culte musulman a-t-il évoqué cette question avec eux ?

    M. Hebbadj se vante de vivre avec quatre « maîtresses » mais oublie de mentionner qu’elles sont entièrement à la charge de la collectivité dans des pavillons séparés sans travailler ? Combien précisément la famille Hebbadj touche-t-elle d’aides sociales diverses (APL, Allocations mères célibataires, allocations familiales, cantines scolaires, aides diverses,…)? Pourquoi la vérité sur ces situations n’est-elle pas rendue publique par les autorités pour que les Français qui travaillent et qui payent puissent en apprécier le coût réel ?

    Pourquoi s’il y a eu fraude à l’aide sociale a-t-il fallu attendre que ce chef de famille donne une conférence de presse pour s’en alerter ? le service de contrôle de l’aide sociale sont-il, à ce point, défaillants ?

    Même si la nationalité française est retirée à M.Hebbadj, il ne pourra vraisemblablement être reconduit dans son pays d’origine compte tenu des dispositions actuelles sur l’expulsion. Ne faut-il pas sans délai revoir ces dispositions ?
    Marine Le Pen, Vice Présidente du Front national, demande aux pouvoirs publics une réponse ferme, rapide et claire à toutes les questions que pose cette affaire. Elle demande l’application effective de l’interdiction de règles islamiques en dehors de tout cadre légal républicain(polygamie- célébration de mariages religieux non précédés de mariages civils). Elle demande également que soit ouverte la réforme du code de la nationalité et que soient revus les contrôles lors de l’octroi de la nationalité française.

    NP Info - 27/04/2010

  • Perpignan lance un cri d'alarme

    ST-MATHIEU, LA REAL, RUE DES AUGUSTINS. Habitants et commerçants du centre historique en ont assez des incivilités, de l’insécurité, des dégradations, des trafics qui leur empoisonnent la vie au quotidien. Ils tirent à nouveau la sonnette d’alarme.

    "Vivre ensemble".C’est le nom que des habitants et commerçants du quartier du centre historique ont donné à l’association qu’ils ont créée il y a quelques mois. Leur volonté est de trouver des solutions pour que la cohabitation, dans le respect de l’autre, ne soit pas une utopie. Mais est-ce encore possible ?

     Une pétition (*) a été lancée par l’association fin 2009 « pour la reconquête et la défense du centre historique et de la qualité de vie à Perpignan », afin de « ramener le calme, la sécurité des biens et des personnes, le respect des règles élémentaires de vie en commun et la propreté dans notre ville ».

    Climat d’insécurité Il semble bien que la coupe soit pleine pour des habitants et riverains du centre ville. Ils en ont assez de voir leur cadre de vie dégradé par les comportements de certains et de se sentir, de jour comme de nuit, en insécurité. « Nous sommes victimes d’insultes, surtout le soir après 20 h, de menaces pour des riens, explique Caroline Rives, habitante du quartier et présidente de l’association. Parce qu’on regarde une personne dans la rue, parce qu’on demande à quelqu’un de baisser le volume de sa musique… ». Et Thierry Fontaine commerçant dans la rue des Augustins et secrétaire de l’association de préciser : « Depuis deux ans, on constate une dégradation lente et régulière qui est en partie due aux trafics (cigarettes, drogues, alcool) qui se déroulent dans les rues : le noeud du problème, c’est rues Saint-Mathieu, Grande la Monnaie et des Dragons ». Les membres de l’association constatent aussi « l’absence de la police nationale » et « l’impuissance de la police municipale ».

    « Zone de non droit » Cette pétition, qui a recueilli près de 300 signatures, est « la dernière sonnette d’alarme qu’on tire, se désespère Caroline Rives qui tient à rester dans son quartier et à y retrouver une certaine sérénité. Nous espérons qu’elle va faire réagir les gens concernés à qui nous l’avons adressée. Tout le monde est au courant de ce qui se passe ici, mais personne ne fait rien. On est arrivé à saturation ». « Nous sommes dans une zone frontière, une zone de non droit, une zone interdite, un ghetto, confirme Thierry Fontaine, balançant entre découragement, écoeurement, mais aussi envie de faire bouger les choses. Les jeunes en cause, qui ont moins de 15 ans, savent qu’ils ne risquent pas beaucoup sur le plan de la justice. Ils sont même fiers d’être arrêtés par la police. A un moment ou un autre, tout ça va dégénérer et finir par péter. Les gens en ont marre ». « Tous ces jeunes en bande n’ont peur de rien », remarque à son tour Patrice Burel, commerçant lui aussi dans la rue des Augustins.
    Par son action, sa prise de parole, son « cri d’alarme », sa pétition et les réponses qu’elle en attend, l’association et ses membres désirent « mettre fin à l’immobilisme » et aussi sensibiliser les Perpignanais « pour qu’ils gardent les clés de leur ville ».

    (*) La pétition accompagnée d’un long courrier explicant la situation a été adressée aux ministres de l’Intérieur et de la Justice, au préfet des P.-O., au procureur de la République à Perpignan, aux sénateurs Paul Blanc et Jean-Paul Alduy, au député François Calvet, au directeur général de la police nationale Frédéric Pechenard, au directeur départemental de la sécurité publique Jean-François Scoffoni et au maire Jean-Marc Pujol.

    NP Info - 27/04/2010

  • Israël cherche à justifier une nouvelle guerre contre le Liban

    Israël cherche à justifier une nouvelle guerre contre le Liban en lançant une campagne au sujet des missiles Scud que possèderait le Hezbollah, affirme le Premier ministre libanais Saad Hariri dans une interview à un journal du Qatar à paraître après-demain.

    "Nous rejetons les allégations et les menaces d'Israël. Il (l'Etat hébreu) tente de justifier une guerre contre le Liban qu'il pourrait lancer au moment de son choix", a déclaré Saad Hariri dans une interview au quotidien Al Watan.
    "Quelles sont les preuves d'Israël sur la détention par le Hezbollah de tels missiles, alors qu'il possède lui-même l'arme nucléaire?", s'est-il demandé.

    Il a affirmé refuser "de demander au Hezbollah de démentir sa possession de tels missiles", ajoutant qu'il ne voulait pas que le Liban "se place en position d'accusé et donner à Israël le droit de nous lancer des accusations".

    Le président de la République libanaise Michel Sleimane, en visite officielle au Brésil, a de son côté qualifié l'affaire des Scud de "fabulations israéliennes" à travers lesquelles l'Etat hébreu tente de se dérober aux pressions européennes et américaines.
    "Une guerre contre le Liban n'est pas une mince affaire et Israël le sait. Si (l'Etat hébreu) veut la guerre, il trouvera un Liban prêt à se défendre", a ajouté le président, selon un communiqué de son bureau.

    Le président israélien Shimon Peres avait accusé la Syrie de fournir au mouvement chiite des missiles Scud, susceptibles d'atteindre l'ensemble du territoire d'Israël.

    Les Etats-Unis, emboîtant le pas, ont demandé des explications sans pouvoir confirmer l'existence de ces livraisons.
    Washington, qui considère le Hezbollah comme un mouvement terroriste, a averti contre le "risque important" qu'un transfert de missiles et d'armements sophistiqués pourrait faire peser sur le Liban.
    La Syrie a rejeté les accusations israéliennes selon lesquelles elle fournit des missiles Scud au Hezbollah qu'elle soutient avec l'Iran.

    Durant la guerre de l'été 2006 entre Israël et le Hezbollah, le mouvement chiite libanais avait tiré plus de 4.000 roquettes contre le nord d'Israël. Le conflit a fait plus de 1.200 morts côté libanais en majorité des civils, et 160 côté israélien.

    Le Figaro - 27/04/2010

  • Une femme témoigne sur son blog contre Liès Hebbadj

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    L'attention des enquêteurs a été attirée par le blog d'une femme se présentant comme une épouse répudiée par le commerçant nantais. Elle l'accuse de l'avoir «exorcisée de force» en la brûlant, et de l'avoir frappée durant sa grossesse.

    À la demande du préfet de Loire-Atlantique, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire concernant Liès Hebbadj pour «une suspicion de relations polygames» et «interrogations sur la régularité des aides sociales dont bénéficieraient plusieurs personnes de sexe féminin qui seraient en relation». La police judiciaire de Rennes a été saisie. L'attention des enquêteurs a été attirée par le blog d'une femme se présentant comme une épouse répudiée par le commerçant nantais.

    Cette convertie met en garde ses «soeurs». Dès son union religieuse, en 2007, Liès Hebbadj aurait contacté «sa famille pour obtenir une somme d'argent contre sa libération». Selon elle, il vendrait «des jeunes filles aux Émirats arabes unis» et serait responsable de «coups et blessures, enfermement et pressions morales». Elle l'accuse de l'avoir «exorcisée de force» en la brûlant, et de l'avoir frappée durant sa grossesse. En 2004, Liès Hebbadj aurait été entendu au commissariat pour mauvais traitements.

    Le blog affirme également qu'il aurait des «revenus illicites en Islam, dus à ses nombreux vols, arnaques (…), escroquerie auprès de la CAF en faisant participer ses femmes pour s'octroyer leurs revenus». Cette femme évoque aussi la plainte d'une jeune fille qui aurait été «vendue». «Il continue aujourd'hui à se marier avec des jeunes filles (…) pour les recruter dans sa secte», indique-t-elle encore sur son blog, lequel est abrité par un site communautaire musulman. L'enquête devra dire si ces graves accusations sont fondées.

    Le Figaro- 27/04/2010

  • Un paysan français se suicide chaque jour

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Plusieurs milliers d'agriculteurs, en majorité des céréaliers, arrivent ce mardi à Paris, juchés sur près de 1.300 tracteurs, pour manifester dans la capitale contre la baisse de leurs revenus.  

    Les premiers tracteurs sont entrés dans Paris, par la porte de Vincennes, dans l'est de la capitale. Plusieurs centaines d'agriculteurs se trouvaient par ailleurs place de la République, en majorité des céréaliers, sur le trajet prévu de la manifestation.

    Ce mardi matin, les agriculteurs sont à nouveau dans la rue. Cette fois-ci, c'est au tour des céréaliers de manifester leur mécontentement. Cinq mille d'entre eux, venus de plus d'une dizaine de régions françaises, défilent accompagnés d'un millier de tracteurs depuis Nation, point de ralliement, jusqu'à Bastille. Même ceux qui ne sont pas, pourtant, les plus à plaindre au regard du revenu moyen ont du mal à boucler les fins de mois. Ce sont désormais toutes les productions qui broient du noir, surtout après ces deux dernières années où les revenus des paysans ont baissé de plus de la moitié.

    Ne supportant plus la pression des fournisseurs ou celle de leur banquier, les paysans, pour échapper à leur enfer quotidien, commettent parfois l'irréparable. Comme ce producteur de céréales de 55 ans qui s'est donné la mort la semaine dernière en Dordogne. Rien qu'en Basse-Normandie, la MSA (Mutualité sociale agricole) a recensé neuf décès d'agriculteur par suicide sur les trois premiers mois de 2010. Malheureusement le sujet reste tabou et la MSA dit ne pas consolider ces données au niveau national. Seul le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès, le Cepidc, dépendant de l'Inserm, recense officiellement les statistiques dans ce domaine mais avec plus de trois ans de décalage et seulement dans la tranche d'âge 25-59 ans.

    «Depuis les dernières données disponibles en 2005 auprès du Cepidc, où 150 hommes et 20 femmes se sont donné la mort, nous constatons dans les différentes régions une nette augmentation des suicides», explique Dominique Jacques-Jouvenot, professeur en sociologie rurale à l'université de Franche-Comté et co­auteur d'un ouvrage avec Jean-Jacques Laplante sur le malaise paysan, Les Maux de la terre.

     

    Avenir et transmission 

     

    Seule certitude : les agri­culteurs se suicident plus que les autres professions. «Le taux de suicide des agriculteurs exploitants est le plus élevé des catégories socio­professionnelles, à 32 pour 100 000, contre 28 pour 100 000 chez les ouvriers et 8 pour 100 000 pour les professions intellectuelles supérieures», indique un porte-parole du Cepidc. De son côté, l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) avance le chiffre de 800 suicidés en 2009 mais, d'après les recoupements et l'avis des spécialistes, le chiffre d'environ 400 suicidés, soit en moyenne plus d'un par jour, est plus proche de la réalité.

    À chaque fois les raisons de ces actes désespérés sont multiples. «La difficulté de se projeter dans l'avenir, les questions de la transmission et la rupture de la tradition agricole familiale depuis plusieurs ­générations sont des facteurs très traumatisants pour les agriculteurs», explique Jean-Jacques Laplante, médecin conseiller à la MSA qui a effectué une étude en profondeur sur le malaise des paysans de 1999 à 2005, auprès de 600 exploitations. «Stress, charge de travail, absence de loisirs, paperasserie de plus en plus importante sans avoir la possibilité de dégager de revenus ni de loisirs» sont autant d'éléments à prendre en compte dans le malaise des paysans.

    Pour enrayer ce phénomène, l'État a confié à la MSA la prévention du risque professionnel dans les exploitations agricoles. Les actions pour prévenir le suicide sont de plus en plus nombreuses dans les cantons avec la mise en place des groupes de prévention pour accueillir et écouter les personnes confrontées à ce problème ainsi qu'un numéro vert d'assistance, comme en Picardie.

    Le Figaro - 27/04/2010

  • Affrontements violents à Charleville-Mézières - Pas de mort - Mais qui croire?

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    Affrontements samedi à Charlevile-Mézières

    CHARLEVILLE-MEZIERES (Ardennes). Dans l'intention délibérée de mettre de l'huile sur le feu, certains ont propagé, sur Facebook, la rumeur totalement infondée, de la mort d'un skinhead, appelant à sa vengeance.

    LES événements survenus, samedi après-midi, en plein cœur de Charleville-Mézières ont continué à alimenter les conversations et à échauffer certains esprits, hier encore, une infâme connerie (c'est le seul mot qui convienne) ayant circulé, dès l'aube, véhiculée par les gamins des collèges et lycées, grands amateurs de blogs.
    Une rumeur à laquelle il convient de tordre le cou, avec la dernière énergie, qui avait circulé, sur Facebook, sur les mêmes sites, d'ailleurs, qui avaient appelé au rassemblement de la place Ducale.
    Il y était annoncé, en ces termes, le décès d'un certain : « Ludovic Borgnet, mort sous les cous de 15 magrebins. Il navait que 18 ans. Repose en paix on pence à toi. On veux faire une marche silencieuse pour lui rendre hommage ».
    Fautes d'orthographe comprises, qu'on vous offre telles quelles, cette information, courageusement anonyme évidemment, est absolument, rigoureusement, fausse. Et elle n'a, à l'évidence, d'autre but que de tenter d'attiser la haine, en laissant imaginer un drame qui n'a pas eu lieu.
    Or, non seulement il n'y a pas eu de mort, mais les blessés (huit en tout) qui avaient été évacués par les sapeurs-pompiers, samedi après-midi, victimes de blessures plus ou moins superficielles au cuir chevelu ou à la face, sont tous sortis de l'hôpital, dont le dernier hier.
    Pas de meurtre, donc, ni à Charleville, ni ailleurs dans les Ardennes. Et si criminels il y a, ce sont ceux qui diffusent de telles ignominies. Malheureusement, la bêtise étant la chose au monde la mieux partagée, l'effet immédiat a été de susciter des dizaines de commentaires, ridicules pour certains, mais surtout dangereusement racistes dans la plupart des cas.
    Il faut la vidéo-surveillance
    Cette mise au point était donc nécessaire, car la tonalité générale est si agressive, qu'on peut craindre le pire, pour peu que les « gnouls », ainsi qu'ils sont désignés dans ces brûlots, aient les idées aussi courtes que les crânes rasés qui les ont rédigés.
    L'appel au calme du préfet semble donc plus que jamais d'actualité. Dans un communiqué, Jean-François Savy s'émeut d'incidents « qui auraient pu avoir des conséquences plus graves, compte tenu de la présence, à cette heure là, de nombreux passants dans les rues piétonnes, notamment femmes et enfants, qui auraient pu devenir les victimes involontaires de ces violences ». Il tient à « affirmer sa ferme opposition à toutes les formes de violence, en rappelant son souci constant de maintien de l'ordre public ».
    Et il met en garde tout le monde en indiquant que « les forces de police et de gendarmerie seront particulièrement vigilantes dans les jours à venir, afin d'éviter que se reproduisent de tels agissements, qui ne peuvent en aucune façon constituer un mode d'expression ».
    La rapidité avec laquelle les événements se sont précipités, samedi, devra en tout état de cause conduire à une réflexion sur la vidéo-surveillance, dans tout le secteur de la place Ducale et des rues qui convergent vers elle. Il n'est pas douteux, en effet, que des caméras, judicieusement positionnées, auraient facilité le repérage, par les forces de l'ordre, d'une concentration anormale d'individus animés de mauvaises intentions, bien avant que les choses dégénèrent et ils auraient pu prendre ainsi toutes les mesures nécessaires pour l'empêcher.
    Sans doute n'est-ce pas là la panacée, mais les riverains et les commerçants du centre-ville sont nombreux à souhaiter leur installation, persuadés que cela aurait un effet dissuasif sur les malfaisants, sans gêner pour autant les Carolos honnêtes…


    G-G.M et Pascal REMY  - L'Ardennais - 27/04/10

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    Posté par pmadiot · boursomarquer

    http://www.boursorama.com/forum-politique-guere-civile-a-charleville-mezieres-398251458-1

    Ludovic Borgnet est mort 2 fois

    Auj. à 13:28

    Nous appenons la mort de Ludovic Borgnet, 18 ans, mort des suites de son agression à l'arme blanche lors des échauffourées anti-françaises et anti-blancs de Charleville Mézières et sa deuxième mort dans les merdias qui n'en disent pas un mot!!
    Un jeune fille est toujours dans le coma aussi suite à ces agressions de barbares!
    La guerre civile est bien démarrée aux armes citoyens!

    BOURSORAMA - 27/04/10

  • Balladur dément tout financement occulte de sa campagne présidentielle

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    Edouard Balladur, né à Smyrne en 1929

    L'ex-Premier ministre, Edouard Balladur, est monté au créneau lundi pour contester tout financement illégal de sa campagne présidentielle de 1995, après les révélations de Libération sur l'éventuel usage de commissions occultes liées à un contrat d'armement avec le Pakistan.

    "Pour assurer le financement des dépenses électorales de ma campagne, j'ai eu recours à l'ensemble des moyens légaux dont je disposais", a affirmé M. Balladur dans une tribune au Figaro.fr.

    Il a notamment contesté toute décision personnelle quand à "l'octroi de commissions" sur la vente de sous-marins au Pakistan en 1994.

    L'ancien Premier ministre a demandé à être entendu par la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi en 2002, a indiqué son entourage à l'AFP.

    Un juge antiterroriste parisien enquête sur cet attentat qui a causé la mort de 11 français travaillant à la construction des sous-marins. Certaines sources estiment qu'il pourrait être lié au non-versement de commissions sur la vente des sous-marins.

    L'avocat des familles des victimes, Me Oliver Morice, a annoncé lundi son intention de demander l'audition de M. Balladur par le juge, l'accusant de mentir.

    Libération a affirmé lundi détenir la preuve que deux intermédiaires imposés par M. Balladur avaient perçu en janvier et juin 1995 des commissions occultes de 184 millions de francs après la vente des sous-marins français au Pakistan.

    Le quotidien dit avoir également constaté, documents bancaires à l'appui, qu'une somme de 10 millions de francs (1,5 millions d'euros) avait été versée dans le même temps, le 26 avril, sur le compte bancaire à Paris de l'Association pour le financement la campagne d'Edouard Balladur (Aficeb).

    La moitié de cette somme, représentant 20% du budget de campagne déclaré par l'ex-Premier ministre, aurait été apportée en coupure de 500 francs alors que le bordereau bancaire mentionnait une collecte lors de meetings électoraux, précise le quotidien, alimentant le soupçon d'un financement illégal.

    "Depuis maintenant deux ans, ce drame a fourni à certains un prétexte pour me mettre en cause", écrit Edouard Balladur dans sa tribune. "Dans cette présentation des choses, rien ne correspond à la vérité, rien n'est étayé par les faits", dénonce-t-il.

    "La décision d'autoriser l'octroi de commissions n'était pas de la responsabilité du Premier ministre ou de ses services. J'ignore si, en l'espèce, il a été décidé d'y avoir recours", affirme M. Balladur.

    Il explique avoir eu recours pour financer sa campagne à "l'emprunt pour une grande partie", à la "contribution de certains partis politiques" et au "concours financier de tous ceux, militants et électeurs, qui ont soutenu sa campagne électorale par souscription et dons directs".

    "Les comptes de ma campagne ont été audités puis remis au Conseil constitutionnel et validés par lui dans une décision publiée au Journal Officiel du 12 octobre 1995", a-t-il souligné.

    Le trésorier de sa campagne, René Galy-Dejean, a affirmé pour sa part à Médiapart que le versement en une fois de 10 millions de francs en espèces en faveur du candidat ne lui disait "rien" tout.

    "Ce qui me trouble le plus, c'est qu'il s'agisse de grosses coupures, alors que je n'en voyais quasiment jamais passer", a-t-il expliqué tout en précisant que les collectes lors des meetings représentaient une "source de financement non négligeable".

    "Mais c'est l'argent des militants et des sympathisants, donc presque toujours des petites coupures, comme des billets de 10, 20 voire 50 francs, et jamais des billets neufs. Non, vraiment, je ne comprends pas", a-t-il assuré.

    AFP. 26/04/2010

  • Nouvelle loi sur l'immigration en Arizona

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    Immigrants clandestins arrêtés à Phoenix (Cliquez sur la photo)

    Le Mexique «utilisera tous les moyens à sa portée» pour défendre ses émigrants contre la loi sur l'immigration promulguée en Arizona, qui ouvre la porte à «une inacceptable discrimination raciale», a déclaré lundi le président mexicain Felipe Calderon.

    La gouverneur républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, a signé vendredi une loi très répressive qui autorise la police à arrêter des étrangers en cas de «doute raisonnable» sur la légalité de leur entrée aux États-Unis, même en l'absence d'un autre délit présumé. Pour beaucoup d'opposants, cette loi instaure de fait le "délit de faciès" ou le "profilage racial".

    Le gouvernement mexicain «utilisera tous les moyens à sa portée pour défendre les droits de tous les Mexicains à qui cette législation porte préjudice», a déclaré M. Calderon en ouvrant à Mexico le XVe Conseil consultatif de l'Institut des Mexicains à l'Etranger.

    La nouvelle législation en Arizona, État frontalier du Mexique, «porte atteinte aux droits de l'Homme» et «ouvre la porte à une inacceptable discrimination raciale, à la haine et à l'abus de l'application de la loi», a-t-il souligné.

    M. Calderon a donné pour instructions à son ministère des Relations extérieures et à ses consulats aux États-Unis, et d'abord en Arizona, de «travailler avec des avocats et experts juridiques pour défendre les droits des Mexicains».

    Il faut créer «un réseau puissant qui les défende, la loi en main, avec la Constitution américaine elle-même», a-t-il ajouté.

    Des milliers de personnes ont défilé pacifiquement contre la nouvelle loi dimanche à Phoenix, capitale de l'Arizona. On évalue à 460 000 le nombre des immigrés sans papiers vivant dans cet État, des Latino-Américains en majorité.

    Le Mexique compte environ 12 millions de ses compatriotes dans l'ensemble des États-Unis, dont la moitié en situation illégale.

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    Jan Brewer, gouverneur de l'Arizona

    Le projet de loi est revenu à l’avant-plan, en mars 2010, après le meurtre du propriétaire de ranch Robert Krentz, trouvé sur ses terres, près de la frontière mexicaine. La loi a été adoptée par les 35 républicains de la Chambre des représentants, tandis que les 21 démocrates ont voté contre. Des manifestants pour et contre la réforme ont bruyamment manifesté à l’extérieur du Capitole, à Phoenix. Des projets de loi semblables sont proposés depuis des années en Arizona, mais l’idée n’était jamais bien loin. Or, avec les primaires républicaines prévues pour le mois d’août, les candidats sont plus engagés cette année. La loi doit être approuvée par la gouverneure républicaine de l’État, Jan Brewer, qui a le pouvoir d’y imposer son veto. Les partisans comme les opposants estiment que la gouverneure donnera son imprimatur à la nouvelle législation.

    Cyberpresse.ca - 23 et 26/04/2010
  • Vichy et les juifs: la nouvelle provocation de Le Pen

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    Scandaleux, ignoble, indécent... Des voix s'élèvent, ce lundi, pour dénoncer le dérapage de Jean-Marie Le Pen sur l'action du gouvernement de Vichy envers les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Invité dimanche du Grand jury RTL - LCI Le Figaro, le patron du a déclaré : «Feindre de croire que le maréchal Pétain était responsable de la persécution des Juifs pendant la guerre était une pensée scandaleuse», car «les Juifs français ont bénéficié (...) de l'action de (son) gouvernement».

     

    Il venait d'être interrogé sur la venue à Vichy du grand rabbin de , Gilles Bernheim, pour la journée de commémoration du 65e anniversaire de la libération des camps de concentration. «Il l'a peut-être fait aussi en remerciement de l'action du de Vichy», a avancé le président du FN.

    Comme on lui rappelait «les lois anti-juives» du gouvernement de Vichy, il a rétorqué : «Les lois anti-juives n'allaient pas jusqu'à la déportation.» Quant à la rafle du Vel d'Hiv, il a répondu qu'elle n'avait «pas été d'initiative française». Alors qu'on lui soulignait que la police française avait participé à cette rafle, Le Pen a répliqué : «Alors pourquoi a-t-on donné la fourragère de la Légion d'honneur à la police parisienne si elle était aussi indigne que cela?»

    La responsabilité de l'Etat français officiellement reconnu en 1995  

    Des propos «ignobles» et négationnistes pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). «Ce que Le Pen dit sur Vichy, plus personne n'oserait le dire aujourd'hui, plus aucun historien digne de ce nom ne le dirait», souligne Richard Prasquier, président du Crif. 

    Outre les historiens, la France a officiellement reconnu la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des juifs durant l'Occupation. «Oui, trahissant les valeurs et la mission de la France, le gouvernement de Vichy s'est fait le complice, parfois zélé, de l'occupant. Cinquante ans après, notre pays doit assumer toute son histoire. Le blanc comme le gris. Les heures de gloire comme les zones d'ombre», déclarait le 16 juillet 1995 l'ancien président de la République Jacques Chirac.

    L'ancien ministre et président d'honneur du PRG, Roger-Gérard Schwartzenberg, s'est lui aussi insurgé contre les déclarations du patron du FN. «L'indécence de Jean-Marie Le Pen serait-elle sans limites», se demande-t-il dans un communiqué. «Le jour même où notre pays honore le souvenir des déportés, le président du FN (...) fait l'éloge de Pétain, évoque sans aucunement le condamner le statut des juifs édicté par celui-ci et semble vouloir ignorer que la rafle du Vel d'hiv a été organisée par René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy, et exécutée par 4 500 policiers aux ordres de l'Etat français», poursuit l'ancien ministre.

    Le parisien - 26/04/2010

  • VIDEO Les extrémistes gays repoussés à distance de la Nonciature

    http://www.dailymotion.com/video/xd2g7f_les-extremistes-gays-repousses-a-di_news

    Ce samedi 24 avril à Paris, les associations extrémistes homosexuelles voulaient aller déverser leur haine des catholiques devant l'Ambassade du Vatican...
    50 jeunes catholiques leur ont barré la route.

  • Jean-Marie Le Pen: "les gens ne se promènent pas masquées"

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    Dimanche soir
     
    Le président du Front national était l'invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». 

    Jean-Marie Le Pen regarde au-delà de la burqa et de l'affaire nantaise. «Cela révèle un fait : les caisses sociales françaises sont pillées par des centaines de milliers de gens, en l'occurrence un polygame, a indiqué dimanche le président partant du Front national. Ce qui me paraît le plus important, c'est que ces femmes bénéficient de l'allocation parent isolé. Quand c'est le fruit d'une espèce de petit complot familial, c'est scandaleux.»

    Pour Jean-Marie Le Pen, si Brice Hortefeux a bien réagi en demandant la déchéance de la nationalité française de l'homme mis en cause, le ministre de l'Intérieur va se heurter à un obstacle pour l'expulser de France. «Il tomberait alors sous le coup de la suppression de la deuxième peine par Nicolas Sarkozy, a-t-il assuré. Le résultat c'est que nous sommes contraints de garder chez nous la racaille que nous avons fait condamner par nos tribunaux.»

     

    Quant à la question de la loi d'interdiction de la burqa, Jean-Marie Le Pen s'est montré dubitatif. «Il n'y a pas besoin d'une loi pour interdire ce qui relève du simple bon sens, à savoir que les gens ne se promènent pas masqués, a-t-il assuré. La législation française ne manque pas de volumes pour traiter une affaire comme celle-là». Jean-Marie Le Pen a toutefois précisé que s'il était parlementaire, il pourrait voter la loi : «Je ne manifesterais pas mon hostilité à ce vote s'il va dans la bonne direction.»

    Il assure en tout cas ne pas regretter que la majorité se soit emparée du sujet. «L'UMP a de bonnes raisons de s'apercevoir qu'il fallait venir sur notre terrain. Nous ne faisons pas du patriotisme un monopole», a-t-il assuré. Pour Jean-Marie Le Pen, cela fait longtemps que le FN dénonce tout cela. «Il y a très longtemps que nous disons ces choses-là mais elles ne sont pas prises en compte», a-t-il déploré.

    Le Figaro - 26/04/2010

  • Qui est réellement Liès Hebbadj?

    Le commerçant ayant pignon sur rue est connu depuis longtemps pour ses prises de position religieuses.

    Lorsqu'Anne, la jeune automobiliste nantaise verbalisée pour avoir conduit avec son niqab dans les rues de Nantes au début du mois, a tenu une conférence de presse, vendredi après-midi, il était à ses côtés, sûr de lui et la dominant de toute sa stature.

    Portant la barbe, vêtu à la pakistanaise d'un khamiss, la tête recouverte d'une calotte et d'un turban, Liès Hebbadj, le compagnon de cette Française convertie à l'islam, ne passe pas inaperçu à Rezé-les-Nantes, une commune de la banlieue nantaise. Né à Alger il y a 34 ans mais arrivé tout jeune enfant dans la grande ville de l'ouest de la France, Liès Hebbadj est connu pour ses prises de position religieuses et son action à la tête de l'association culturelle qu'il a fondée afin d'obtenir des élus locaux l'autorisation de créer une grande mosquée dans la ville où il vit et travaille depuis une dizaine d'années.

     

    Mouvement Tabligh

     

    Liès Hebbadj est, en effet, un commerçant ayant pignon sur rue et il s'occupe de la boucherie-alimentation El Kaouthar, un magasin flambant neuf et fort bien tenu. Mais il est aussi un membre très actif du mouvement Tabligh, ce mouvement prosélyte et ostentatoire dont l'épicentre est le Pakistan où il s'est déjà rendu à plusieurs reprises par le passé.

    Ses déplacements à l'étranger, notamment à Londres, ont d'ailleurs fait l'objet d'une surveillance suivie de la part des services de renseignements.

     

    Éventuelle escroquerie aux prestations sociales

     

    Mais ce que lui reproche Brice Hortefeux tient surtout à sa vie privée. Liès Hebbadj, qui a obtenu la nationalité française par un mariage contracté en 1999 avec une Nantaise, est suspecté de polygamie. Il aurait quatre épouses officieuses, mariées religieusement dont des Françaises converties à l'islam. Des femmes qui lui auraient donné douze enfants.

    Pour l'instant, les autorités restent muettes sur l'éventuelle escroquerie aux prestations sociales versées au titre de l'allocation de parent isolé à ses compagnes qui portent toutes le niqab et vivent dans une sorte de gynécée réparti entre trois maisons contiguës situées dans un agréable quartier pavillonnaire de Rezé-les-Nantes. Liès Hebbadj a fait dresser autour d'elles une grande palissade pour soustraire la communauté au regard des voisins.

    Désormais sur la défensive après la menace du ministre de l'Intérieur de le faire déchoir de sa nationalité française, Liès Hebbadj s'est entretenu très brièvement avec la presse, samedi devant son magasin. Entouré de deux amis à la carrure imposante, il a simplement déclaré qu'il ne parlerait qu'après s'être entretenu avec son avocat dans les jours qui viennent, laissant au trésorier de son association, Abdel Chauborou, le soin de dire que l'islam était attaqué à travers lui : «En fait, c'est l'islam qui dérange.»

    Une réaction similaire à celles des associations représentantes des cinq mosquées nantaises qui «regrettent que l'islam soit encore stigmatisé » à travers la verbalisation de l'automobiliste voilée avant d'affirmer que cette «stigmatisation systématique va à l'encontre des valeurs de la République».

    Le Figaro - 26/04/2010

  • Polygamie: Besson évoque la possibilité d'une "adaptation législative"...

    Eric Besson a admis aujourd'hui au micro de RTL que le fondement juridique d'une déchéance de la nationalité du conjoint de la femme verbalisée en niqab au volant, soupçonné de polygamie, n'était pas évident, évoquant la possibilité d'une "adaptation législative" sur ce sujet.

    "La question qui m'est posée est de savoir, si la justice le condamne pour polygamie, d'une part, et fraude aux prestations sociales d'autre part, est-ce que l'on peut et est-ce que l'on doit prononcer la déchéance de la nationalité française, c'est-à-dire lui retirer la nationalité française qu'il a acquise par mariage? Aujourd'hui, est-ce possible sur la base de l'article 25 du code civil, c'est très controversé, j'ai rencontré hier des experts, certains m'ont dit oui, certains m'ont dit non", a déclaré le ministre de l'Immigration.

    "Si le peuple français considère qu'on ne peut pas frauder dans ces conditions, polygamie, fraude aux prestations sociales, et bien à ce moment là, sous l'arbitrage du président de la République et du Premier ministre ,on pourrait très bien concevoir une évolution législative. En clair, il y a un certain nombre de textes qui pourraient servir de véhicule pour une adaptation législative", a ajouté M. Besson, précisant aussitôt "le conditionnel est de rigueur, il y a un arbitrage qui ne dépend pas de moi mais du président et du Premier ministre".

    "Brice Hortefeux a, j'imagine, un dossier qui lui permet d'étayer le soupçon qui pèse sur cette personne, à la justice d'établir les faits", a dit par ailleurs le ministre.

    Le Figaro - 26/04/2010

  • La mosquée d'Istres mitraillée, ainsi qu'une boucherie halal à Marseille

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    Mosquée d'Istres (Bouches du Rhône) - Cliquez sur la photo
    Le parquet d'Aix-en-Provence a indiqué lundi que la mosquée d'Istres a été mitraillée dans la nuit de samedi à dimanche

    Le Conseil français du Culte musulman, qui a fait part de son indignation, "appelle les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés pour arrêter et punir les auteurs de cette agression criminelle".

    Selon des sources policière et judiciaire, une boucherie halal du XVe arrondissement de Marseille a aussi été mitraillée dimanche soir.


    La police n'a pas établi de lien entre les deux fusillades. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

    Le président du Conseil français du culte musulman a relevé que la fusillade d'Istres n'avait fait l'objet d'aucune communication officielle alors que l'affaire à Nantes de la conductrice voilée verbalisée et de son mari taxé de polygamie domine l'agenda médiatico-politique depuis trois jours. "Ce type de dissymétrie dans la communication, la médiatisation des choses concernant la communauté musulmane risque de créer un sentiment de frustration et de crispation au sein de la communauté musulmane", a dit Mohammed Moussaoui, après avoir été reçu par le Premier ministre, François Fillon, pour évoquer la future loi sur l'interdiction de la burqa.

    A Istres, une trentaine d'impacts ont été relevés sur les murs du bâtiment, mitraillé aux alentours de 2h ou 3h du matin, dans la  nuit de samedi à dimanche.

    "C'est une mosquée qui a été inaugurée en juillet 2009, il n'y a jamais eu de problème tout au long de sa construction ou depuis", a affirmé le procureur de la République adjoint d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch, ajoutant qu'"il n'y a pas eu de revendication".

    "On est stupéfait, abasourdi de noter un acte de ce type dans notre ville. Depuis des décennies, on ne vit que dans l'harmonie, la reconnaissance et l'estime mutuelles", a déclaré le maire (Divers gauche) d'Istres, François Bernardini, lors d'un point de presse devant la mosquée, située à côté d'un temple protestant et en face d'un boulodrome.

    Djamel Bedra, président de l'association musulmane d'Istres, a déposé plainte contre X au nom de son association.

    "Cette nouvelle agression avec usage des armes à feu contre un lieu de prière et de recueillement constitue une nouvelle escalade qui ne manquerait pas de susciter une profonde inquiétude et indignation chez l'ensemble des musulmans de France et tous leurs concitoyens épris de paix et de justice", a estimé le Conseil français du Culte musulman.

    A Marseille, l'établissement des quartiers nord a été touché par 23 projectiles de calibre 7.63 tirés avec une Kalachnikov. L'enquête a également été confiée à la police judiciaire qui cherche à savoir si les deux incidents peuvent être liés.

    AFP. - 26/04/2010

    Une rafale de pistolet mitrailleur, de type kalachnikov, a été tirée hier soir vers minuit contre une boucherie halal de la rue de Lyon à Marseille. Les enquêteurs de la PJ ont dénombré 23 impacts sur le rideau métallique et la façade. Certains projectiles ont traversé le métal, la vitrine et le rayonnage du magasin. Les balles se sont fichées dans le mur. 26 douilles ont retrouvées sur les lieux.

    La brigade criminelle exclut tout lien avec les coups de feu tirés contre la mosquée et privilégie la thèse d'un différend. Ce type d'armes a déjà été utilisé à plusieurs reprises lors de règlements de comptes entre caïds de cité.

    La Provence - 26/04/2010

  • Hongrie: victoire historique de la droite

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    Viktor Orban
    Le Fidesz, jusque-là parti d'opposition de droite en Hongrie, s'est assuré dimanche une majorité historique des deux tiers des sièges du nouveau Parlement à l'issue du second tour des législatives et va pouvoir procéder, seul, à d'importantes réformes constitutionnelles.

    Après huit ans de pouvoir socialiste, marqués par la crise économique et la corruption, la droite de l'ancien Premier ministre Viktor Orban remporte 263 des 386 sièges du Parlement national soit cinq de plus que la majorité des deux tiers qui est de 258, selon les chiffres publiés dimanche par le Bureau national électoral (OVI) après le dépouillement de 99,22% des suffrages du second tour.

    Au premier tour, le 11 avril, le Fidesz s'était déjà assuré la majorité absolue des voix avec 52,73%. Des 176 circonscriptions électorales, seulement deux ont échappé à Viktor Orban, à Budapest où deux socialistes ont sauvé la mise.

    Ce résultat historique, jamais atteint en Hongrie à un scrutin démocratique, va faire du pays le seul de l'ancienne Europe communiste à être gouverné par un unique parti capable de procéder, sans avoir à recourir à l'appoint d'autres partis, aux réformes constitutionnelles promises.

    Parlant de "révolution dans les bureaux de vote", Viktor Orban, acclamé par des milliers de fidèles agitant des drapeaux magyars sur une place du centre piétonnier de Budapest, a affirmé que les Hongrois avaient "instauré aujourd'hui le système de l'entente nationale qui signifie la fin de l'ère ayant plongé les gens dans la pauvreté et le désespoir".

    Pendant sa campagne, il a annoncé qu'il allait modifier les lois sur la presse afin de "rationaliser" ce secteur, projet dénoncé par l'opposition qui y voit "une menace pour la liberté de la presse". Il veut aussi réduire le nombre des élus locaux qui grèvent les budgets publics.

    De même, le futur gouvernement va pouvoir modifier la loi sur la double nationalité pour en faire bénéficier plus de trois millions de Hongrois de souche dans les pays limitrophes.

    Ces législatives ont également été marquées par l'entrée historique de l'extrême droite au Parlement avec le parti Jobbik, après une campagne axée sur l'antisémitisme, la stigmatisation des Tziganes et l'opposition à l'Union européenne.
    Le Jobbik, avec ses 47 élus, s'est ainsi établi comme la troisième force de l'échiquier politique, juste derrière les socialistes du MSZP, eux en pleine déconfiture avec à peine 59 sièges. Au premier tour, le MSZP s'était effondré avec 19,30% des voix (contre 43,21% en 2006), devançant seulement de peu le Jobbik (16,67%).

    La direction du Parti socialiste, qui a reconnu avoir perdu plus de la moitié de son électorat, a en conséquence démissionné en bloc dimanche soir.
    AFP. 25/04/2010

  • Un mystérieux objet tombé du ciel...

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    Plage de Tel Aviv vue de Jaffa  (Cliquez sur la photo)

    JERUSALEM — Les Israéliens sont très intrigués par la chute d'un mystérieux objet incandescent, ayant l'aspect d'un gros caillou noir, tombé du ciel samedi sur une plage proche de Tel-Aviv.

    Interrogé, l'Institut géologique de Jérusalem a écarté formellement dimanche la possibilité d'une météorite.

    "Il ne s'agit pas d'une météorite ou d'un Ovni mais bien d'un produit fabriqué par l'homme", a déclaré à l'AFP la professeur Faïna Gilman, de l'Institut géologique.

    Samedi matin, l'objet --de consistance spongieuse et de la taille d'un gros caillou-- s'était abattu sur une plage de Bat Yam, près de Tel-Aviv, suscitant un vif émoi parmi les baigneurs.

    "J'étais dans l'eau et j'ai vu quelque chose de noir tomber sur le sable à quelques mètres de moi, puis commencer à brûler", a raconté aux journalistes Yisraël Rokah, un sauveteur.

    Aidé d'un collègue et muni d'un ustensile, il a plongé l'objet dans l'eau à plusieurs reprises mais celui-ci a repris feu à chaque fois qu'il était posé sur le sable, laissant échapper un épais panache de fumée jusqu'à ce qu'il finisse par s'éteindre.

    "Apparemment, nous parlons d'un carburant à base de phosphore. Mais nous poursuivons nos examens", a prudemment expliqué la professeur Gilman.

    AFP. 25/04/2010