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Blog - Page 1648

  • Les Chrétins de la Loire expriment leur solidarité...

    Les Églises chrétiennes de la Loire ont publié mardi 9 février un communiqué commun condamnant la profanation de la mosquée – en construction – de Saint-Etienne, recouverte lundi 8 d’inscriptions racistes et anti-musulmanes : «Nous, représentants des communautés chrétiennes du bassin stéphanois voulons vous exprimer notre indignation devant les agissements lamentables dont vous avez été victimes (...) Croyant que Dieu est venu planter sa tente parmi les hommes, nous sommes particulièrement sensibles à l’importance et au respect des lieux de culte. Ainsi nous regrettons cette haine tout autant que cette stigmatisation et ces amalgames injustifiés qui ne font que renforcer la suspicion et la méfiance à l’égard de l’autre».

    la- Croix. com - 09.02.10

  • VIDEO Isabelle Adjani en lutte contre la burqa!

    http://www.dailymotion.com/video/xc5s8w_globes-de-cristal-2010-isabelle-adj_news

    Applaudie à tout rompre par le public du Lido, a suscité dès le lendemain matin l’admiration de Yazid Sabeg. Invité d’Europe 1, le commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, a qualifié Isabelle Adjani de « femme courageuse » qui aurait « toute sa place dans une commission sur l’identité nationale ».
    En attendant, Isabelle Adjani, 55 ans, est en train de revenir en force au cinéma. Le 19 février, elle se rendra au Festival de Berlin aux côtés de Gérard Depardieu et Yolande Moreau pour la projection de « Mammuth », un film réalisé par le duo Benoît Delépine et Gustave Kerven, présenté en compétition officielle.

    Et en mars, elle attaquera, en Algérie, le tournage des « Parfums d’Alger » sous la direction de Rachid ben Hadj.

    Le parisien - 10/02.10

    Isabelle Adjani est née de père algérien et de mère allemande

  • Emirats: sous son niqab, la mariée était barbue!

    niqab.jpg

    Un ambassadeur arabe a annulé son mariage après avoir découvert que sa future épouse, qui portait le niqab ou voile intégral, avait une barbe et louchait, a rapporté mercredi le quotidien émirati Gulf News.

    L'ambassadeur devait convoler en justes noces avec une ressortissante d'un pays du Golfe, sur la foi de photos obtenues de sa famille et qui se sont révélées être celles de la soeur de la future mariée, ajoute le journal.

     

    Durant les rares rencontres avec sa fiancée, l'ambassadeur n'a pas pu voir les traits de la jeune femme car elle portait le niqab, selon Gulf News.

    Une fois le contrat de mariage signé, il a découvert, «quand il a voulu embrasser son épouse, un médecin, qu'elle avait une barbe et louchait».

    Il a alors déposé plainte auprès du tribunal pour avoir été «trompé» par ses beaux-parents et le divorce a été prononcé, selon le journal.

    Le journal ne précise pas la nationalité du diplomate, ni celle de l'épousée.

    Les femmes des monarchies du Golfe sortent en public voilées, et certaines portent le niqab, ou voile intégral.

    Le parisien - 10.02.10

  • Polémique après la garde à vue de trois collégiennes

    Anne, 14 ans, de dos avec sa mère à son domicile.jpg
    Anne, 14 ans, vue de dos avec sa mère à leur domicile parisien
    (Cliquez sur la photo)

    Les parents de trois collégiennes de 14 ans ont dénoncé mardi les gardes à vue imposées à leurs enfants par la police parisienne, alors que la préfecture de police justifie la légalité de la procédure. «Je comprends très bien qu'on demande des explications après une bagarre, qu'il y ait une convocation au commissariat, mais je trouve le dispositif d'interpellation au domicile suivi d'une garde à vue complètement disproportionné», a confié Chantal, la mère d'Anne, une des collégiennes.

     L'affaire, révélée mardi par France Info, commence en début de soirée le 2 février à la sortie du collège Gambetta, dans le XXe arrondissement de , lorsqu'une jeune fille de 16 ans est agressée et blessée au nez par un garçon de 14 ans. Les trois adolescentes interviennent pour séparer les protagonistes, rapportent leurs parents. Citant un témoin, la police a confirmé «l'échange de coups réciproques» mais affirme que les collégiennes «participent» alors «à l'agression».

    Le jeune homme de 14 ans est interpellé le soir même «suite à une réquisition du principal du collège», selon la préfecture de police. Le lendemain, deux collégiennes sont interpellées au collège avec l'accord du proviseur. La troisième, Anne, souffrante selon sa mère, est interpellée à son domicile à 10 H 30. Elle est emmenée en jogging, la tenue dans laquelle elle dormait. Les trois adolescentes sont placées en cellule, leurs lacets ayant été confisqués.

    La police dément avoir menotté la collégienne

    «Lors d'un transfert chez le médecin dans le XVIIIe arrondissement, j'ai été menottée dans le fourgon de police», affirme Anne. «La mise en cause n'a pas été menottée, ne présentant pas de risque de prendre la fuite», a démenti la préfecture dans un communiqué.

    «C'est faux», a répliqué la mère, qui assure que «lorsque nous, les parents, sommes venus les rechercher à 20 H 00 au commissariat, elles nous ont toutes parlé des menottes, alors qu'elles n'avaient pas pu se concerter».

    Pour l' d'Anne, Me Jean-Yves Halimi, les conditions de l'utilisation des menottes sont très encadrées et limitées «à une dangerosité pour soi-même ou pour autrui et un risque de fuite». «S'agissant des enfants, la circulaire 803 de code de procédure pénal dit que le caractère d'exception conféré par la loi au port des menottes et des entraves doit être plus marqué», fait-il valoir.

    25 heures de garde à vue pour le garçon, 10 et 12 heures pour les filles

    Les trois adolescentes ont été remises en liberté au bout de 12 heures pour deux d'entres elles et de 10 heures pour Anne. Le garçon a passé 25 heures en garde à vue. Ils sont tous convoqués chez le délégué du procureur, avec «une lettre d'excuses». Anne est convoquée le 16 mars, selon son avocat.

    Le préfet de police a toutefois demandé une enquête administrative à l'Inspection générale des services (IGS, «police des polices»). D'après la loi, un enfant de 13 à 16 ans peut être placé en garde à vue pendant 24 heures, si des indices laissent penser qu'il a commis ou tenté de commettre une infraction.

    De son côté, la principale du collège, Josiane Giammarinaro, précise que la bagarre s'était déroulée place Gambetta (XXème) et non devant l'établissement. L'adolescente agressée n'était dans son établissement que «depuis trois jours» et le jeune homme impliqué «a quitté son collège depuis plus de deux ans», a-t-elle ajouté. Elle a assuré que l'interpellation des jeunes filles a été effectuée «très discrètement» par «six policiers en civil avec des voitures banalisées».

    «Victimes de la politique du chiffre» , selon le PCF

    Cette affaire relance la polémique sur la garde à vue, d'une manière générale, en . Le Parti communiste français a estimé mardi que les adolescentes placées en garde à vue étaient «victimes de la politique du chiffre» menée par le gouvernement; Le député du Nouveau Centre, François Sauvadet, a déclaré qu'il y avait «un vrai problème de garde à vue en France», que ce n'était «pas acceptable». Les Verts parlent d'une proposition de loi pour réformer la garde à vue. Tandis que Jean-François Copé veut «un travail de réflexion» au sein du groupe UMP.

    Le parisien - 09.02.10

     

     

     

  • Hommage au 1ère classe Enguerrand Libaert, mort au combat

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    Enguerrand Libaert
    Âgé de 20 ans, le 1ère classe Enguerrand LIBAERT avait choisi de servir au 13e Bataillon de chasseurs alpins (13e BCA), à Chambéry. Jeune engagé volontaire, il y avait souscrit un premier contrat de cinq ans en octobre 2008.

    Dès ses débuts, il avait montré de belles qualités de soldat. Durant ses deux premières années de service, il avait obtenu d'excellents résultats, s'adaptant rapidement à la vie en compagnie de combat où il avait d'emblée trouvé sa place.
    Enthousiaste, agréable à commander, il était unanimement apprécié de ses camarades.
    Doté d'un très bon état d'esprit, ses bons débuts dans l'institution le promettaient à un bel avenir en section de combat.

    Célibataire, le 1ère classe Enguerrand Libaert était en mission en Afghanistan depuis le 3 décembre 2009 dans le cadre de l'opération "Pamir", au sein du groupement tactique interarmes Kapisa.

    Hier, avec sa section, il participait à une mission d'appui à un convoi logistique de l'armée afghane dans la vallée d'Alasay. C'est au cours de cette mission, alors que sa section était prise à partie par un groupe d'insurgés, que le 1re classe Libaert, touché par les tirs adverses, est mort au combat.

    Le Dauphiné.com - 09.02.10


  • Gérard Depardieu n'en a rien à foutre...

    Depardieu.jpg

    Identité nationale.

    « Ils peuvent me la prendre, je m’en fous. Ce débat ne m’intéresse pas. J’en ai rien à foutre d’être Français ou pas. Je suis un citoyen du monde. Je ne m’intéresse pas aux questions . Je n’ai jamais voté. Je ne suis que le spectateur de mon époque. »

    Interviewé par Le Parisien - 10.02.10

    Ndb: "Le seul acteur qui pue des pieds sur un écran", avait-on dit de lui...

  • Emma, 3 ans, oubliée pendant 6 heures dans un car scolaire!

    CHATEAUROUX — Une fillette âgée de trois ans a passé plus de six heures seule, oubliée dans un car scolaire, sur la commune du Poinçonnet (Indre), début février, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie.

    Les parents de la fillette ont porté plainte à la gendarmerie de Châteauroux et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités exactes dans cette affaire qui s'est déroulée le 2 février.

    "Lorsque ma femme est arrivée à l'école à 16h30 pour récupérer nos deux filles, elle a été informée de ce qui s'était passé. Je suppose que Emma a dû s'endormir dans le car", a expliqué le père à la Nouvelle République du Centre-Ouest.

    En passant vers 15h20 devant le car garé sur un parking où stationnent des cars de ramassage scolaire, un couple a vu un enfant en pleurs. Le conducteur a fait demi-tour. "Nous l'avons consolée à travers les vitres et j'ai alerté la mairie. Un employé municipal a déverrouillé la sortie de secours", raconte Gérard Saupic. L'enfant a été conduit à son école.

    "Comme chaque jour d'école, à 08h40, ma femme s'est assurée que nos filles Camille 6 ans et Emma montaient bien dans le car. A l'arrivée, les grands descendent d'abord puis les petits. Camille est descendue avec les enfants de son âge puis les plus petits. Emma a du s'endormir", explique le père.

    La conductrice a ramené le car sur le parking et a quitté le véhicule en verrouillant les portes.

    Selon le médecin qui a ausculté la fillette, celle-ci aurait tambouriné sur la porte et les vitres du car, car les paumes de ses mains présentaient d'importantes rougeurs.

    AFP. 10.02.10

    Pauvre petite bonne femme!

  • L'enseignement de l'arabe en primaire bientôt obligatoire?

    arabe à l'école circulaire.png
    Lire la circulaire pour bien comprendre quelle est la nouvelle identité nationale
    09/02/2010
    LA MADELEINE (NOVOPress) :
    Cette circulaire – on devrait plutôt dire ce tract – a été distribuée aux parents d’élèves d’une école primaire de La Madeleine, dans le Nord, une commune située entre Lille et Marcq-en-Barœul. Sont visés : les enfants du cours préparatoire (CP) au CM2. A partir de six ans donc.

    Par rapport à la circulaire diffusée aux parents d’une école d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, révélée le 24 janvier par Novopress, cette note visée par le rectorat de l’académie de Lille comporte deux différences de taille :

    1. Au cas où les papas et les mamans des chérubins ne comprennent pas très bien le français, elle est aussi rédigée en arabe ! Curieuse conception de l’intégration, au moment même où Eric Besson, le ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale propose d’aider les familles immigrées dans l’apprentissage du français ;

    2. Les parents ont obligation de répondre pour dire s’ils souhaitent, ou pas, que leur progéniture apprenne l’arabe ! En  barrant la mention inutile sur un questionnaire à retourner « obligatoirement » à l’école. S’ils omettent de répondre, que se passe-t-il ?

    Dans cette région historique de la Flandre romane, aucun cours de flamand n’est en revanche proposé...

  • Algérie: la criminalisation de la colonisation française ne provoque pas l'indignation du gouvernement...

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    PARIS (NOVOpress) –
    Timide réaction du gouvernement Fillon à la proposition de loi criminalisant le colonialisme français que le Parlement algérien veut adopter. Une initiative que Novopress a révélée dès novembre 2009. Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a simplement « regretté » aujourd’hui cette provocation.

    Cent-vingt-cinq députés algériens, menés par le FLN (Front de libération nationale), ont signé une proposition de loi « criminalisant le colonialisme français » (1830-1962). Elle sera probablement adoptée au printemps prochain par le Parlement maghrébin. Le pouvoir algérien sait qu’il n’a rien à craindre de la diplomatie française sur cette question, puisque Nicolas Sarkozy, en décembre 2007, avait dénoncé le système colonial comme « injuste par nature »…

    Par contre l’Algérie n’envisage toujours pas de faire repentance envers les Européens soumis pendant des siècles à un esclavage particulièrement sanguinaire au Maghreb, esclavage qui n’a cessé justement qu’avec… la colonisation française.

    Novopress - 09.02.10

  • BHL piégé par le "Botulisme"!

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    Bernard-Henri Lévy, un philosophe de pacotille...
    C'est le site Bibliobs (Nouvel Obs) qui a levé le lièvre. Dans un de ses deux derniers livres (il a publié une paire), l'essayiste Bernard-Henri Lévy s'en prend à Kant « ce fou furieux de la pensée, cet enragé du concept ». A la page 122 de « De la guerre en philosophie » (Grasset) BHL cite les recherches sur Kant de Jean-Baptiste Botul. Problème : Botul n'a jamais existé.

    BHL rappelle ainsi dans son petit ouvrage que Botul aurait définitivement démontré « au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néokantiens du Paraguay, que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence ».

    Qui est Jean-Baptiste Botul ?

    Dommage que BHL n'ait pas pris six secondes pour « googler » le nom de cet auteur sur internet. Il aurait découvert en moins de deux clics qu'il s'agit d'une créature fantasmatique et potachière sortie du cerveau de Frédéric Pagès, agrégé de philo et journaliste au Canard Enchaîné.

    Une créature qui a pris vie grâce aux efforts d'un groupe d'amis d'horizons divers, dont le noyau dur est baptisé « NoDuBo ». Lévy serait par exemple tombé sur leur blog qui présente leur héros comme un « philosophe de tradition orale dont on ne connaît exactement ni la vie ni l'œuvre ».

    Botul est apparu en 2004, avec la publication d'un livre choc : « La vie sexuelle d'Emmanuel Kant » chez Mille et Une nuits (il faut savoir que Kant est réputé puceau). C'est Pagès qui en est l'auteur. Chez le même éditeur d'autres botuliens ont poursuivi l'œuvre.

    On doit ainsi à Jean-Baptiste Botul « Landru, Précurseur du Féminisme : la correspondance inédite, 1919-1922 », « Nietzsche ou le démon de midi » (plaidoirie que Botul, accusé d'avoir détourné une jeune fille dans son taxi, aurait faite devant le tribunal professionnel des taxis parisiens), « Métaphysique du mou »…

    Des questions sur la façon de travailler de Bernard-Henri Lévy..

    Ce lundi soir, Frédéric Pagès s'amuse au téléphone de toute cette affaire : « Nous avons été consternés… et allègres » :

    « Avec Botul, nous ne cherchons même pas à piéger les gens, c'est juste un auteur collectif. Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'ait pas senti qu'il s'agissait d'une fable.

    La vie sexuelle d'Emmanuel Kant raconte l'histoire farfelue d'une communauté d'Allemands de Königsberg (devenu Kaliningrad) ayant fui au Paraguay pour constituer une colonie strictement régie par la philosophie kantienne. Cela aurait dû l'alerter. Cela pose une question sur sa façon de travailler. »

     

    Les « Botuliens », me raconte Pagès, se réunissent chaque mois en « salon ». Je lui ai demandé s'ils inviteraient BHL. « Pourquoi pas, on pourrait parler de Kant, par exemple ! »

    J'ai laissé un message à Bernard-Henri Lévy, nous attendons sa réponse. Il a déjà réagi sur Parismatch.com :

    « Bernard-Henri Lévy a reconnu son erreur de bonne grâce, affirmant s'être laissé piéger et ne pas avoir deviné le canular. BHL entend cependant réserver l'ensemble de ses explications à son “Bloc-Notes” dans le prochain numéro du Point, à paraître jeudi de cette semaine. »

     

    Bon, si cela peut consoler l'ancien-nouveau philosophe, il n'est visiblement pas le seul à s'être laissé prendre aux fruits botuliens, comme on peut le constater ici.

    Rue98 - 08.02.10

  • Des profs pas contents

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    Créteil (Val-de-Marne), hier. Une centaine de parents, d'enseignants et d'élèves du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine se sont rassemblés devant le rectorat.
    (Cliquez sur la photo)

  • Mort d'un soldat français en Afghanistan

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    Un soldat français du 13e bataillon de chasseurs Alpins de Chambéry est mort mardi en Afghanistan

    , dans la province de Kapisa  (est), au cours d'une opération de protection d'un convoi logistique de l'armée  nationale afghane, a annoncé l'Elysée. Ce décès porte à 40 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis  le déploiement des premières troupes alliées, fin 2001.

    Un autre soldat de ce même bataillon avait été gravement blessé lundi dans  une attaque de talibans. Il est en cours de rapatriement d'urgence par avion à Paris, a précisé l'Etat-major des armées françaises à Paris.

    "Avec une unité du groupement tactique interarmes de Kapisa auquel il  appartenait, il participait dans la haute vallée d'Alasay à la couverture d'un  convoi logistique de l'armée nationale afghane, lorsqu'il a été mortellement  blessé au cours d'un accrochage", a expliqué le ministère de la Défense. Le ministre Hervé Morin, tout comme Nicolas Sarkozy et François Fillon, a présenté ses condoléances à la famille du défunt, dont l'identité n'a pas été révélée. "Le ministre de la Défense salue l'engagement et la détermination des soldats français pour le retour de la stabilité, le rétablissement de la paix et  le développement en Afghanistan, et leur exprime toute sa confiance et son  soutien".

    TF1 News - 09.02.10

  • La nouvelle identité nationale: 29 bandes violentes recensées à Paris en 2009

    La police française a recensé 29 bandes violentes à Paris et dans ses environs immédiats, qui ont participé à une cinquantaine d'affrontements dans la capitale l'an dernier, selon une étude révélée aujourd'hui à l'AFP.

    Selon ces informations rassemblées par un service d'investigation créé après des heurts violents dans des manifestations d'étudiants en 2006, la capitale compte notamment six bandes de filles parmi ces bandes violentes, dont les effectifs, très fluctuants, peuvent aller jusqu'à deux ou trois cents membres. Une cinquantaine de groupes sensibles, constitués de 10 à 15 jeunes, ont également été recensés.

    Les policiers français ont également recensé les lieux d'affrontement privilégiés entre ces bandes, comme la Gare du Nord ou le Forum des Halles, en plein centre de Paris, les Champs-Elysées ou la place Pigalle. L'an dernier, 49 affrontements entre bandes rivales, ont été enregistrés à Paris, et 83 affaires au total impliquant des bandes, selon la même source.

    Des affaires impliquant des bandes violentes ont donné lieu l'année dernière au placement en garde à vue de 405 personnes, dont 197 mineurs, et 184 personnes ont été présentées devant un magistrat. Au total, en 2009, plus de 2.700 personnes auraient participé à des infractions liées aux phénomènes de bandes à Paris, selon la police, qui veut intensifier la lutte contre ce phénomène.

    Le Figaro - 09.02.10

  • L'avion d'Ethiopian Airlines a "explosé en vol"

    L'avion d'Ethiopian Airlines qui s'est abîmé au large du Liban le 25 janvier avec 90 personnes à bord "a explosé en vol" juste après son décollage de l'aéroport de Beyrouth, a affirmé aujourd'hui le ministre libanais de la Santé.

    "L'avion a explosé en vol et sa carlingue, ainsi que les corps des personnes à bord se sont dispersés en mer, en différents lieux", a indiqué à la presse Mohammad Jawad Khalifé, qui expliquait la raison pour laquelle certains corps avaient été retrouvés démembrés. "Les corps repêchés en premier étaient intacts mais par la suite, on a commencé à remonter des membres de corps ou des corps défigurés", a-t-il ajouté à l'hôpital Rafic Hariri de Beyrouth.

    C'est la première fois qu'un responsable libanais affirme publiquement que le Boeing 737-800 a "explosé", quelques minutes après son décollage en pleine tempête. Un responsable du ministère de la Défense avait affirmé le jour de l'accident que le Boeing s'était désintégré en quatre morceaux avant de s'abîmer. A la suite de l'accident, les autorités libanaises avaient immédiatement écarté l'hypothèse d'un "acte de sabotage".

    L'une des deux boîtes noires repêchée avant-hier a été envoyée en France pour analyse, a indiqué aujourd'hui une porte-parole d'Ethiopian Airlines. Cette analyse doit permettre d'expliquer la raison pour laquelle l'appareil a dévié de la trajectoire indiquée par la tour de contrôle. Vingt-trois corps ont été retrouvés depuis l'accident.

    Le Figaro - 09.02.10

     Un missile? Un attentat terroriste à bord?

     

     

  • Identité nationale: un saupoudrage républicain à l'école - Les questions de fond sur l'immigration ne sont pas abordées

    Drapeau tricolore à l'école.jpg
    Une école à Paris

    De l'identité nationale, le premier ministre n'a souhaité retenir que les aspects les plus consensuels. Le civisme sera exalté et les symboles de la République replacés dans les écoles. L'autorité des professeurs devra être renforcée, sans que l'on sache encore comment. Enfin, les étrangers seront soumis à des contrôles plus exigeants de langue, mais mieux accueillis. Les rares propositions plus rugueuses apparues au cours du séminaire ont été repoussées, comme l'enseignement des religions à l'école, sujet d'intenses controverses parmi les professeurs. Plus globalement, le rôle de l'école dans la construction du sentiment national fera l'objet d'une réflexion approfondie, les premières mesures se devant d'apaiser un débat controversé.

    Création d'une commission de personnalités auprès d'Éric Besson

    Composée d'historiens, de sociologues, d'intellectuels et d'élus, elle devra suivre l'application des premières mesures et pérenniser le débat sur l'identité nationale. Alors que certains ministres souhaitaient voir cette tâche confiée à une des nombreuses autorités déjà existantes, Éric Besson a bataillé pour garder la main sur le sujet.

    Un carnet du jeune citoyen

    Il devrait accompagner les élèves du primaire (CM2) au lycée, pour palier le manque de connaissances civiques constatées dans tous les milieux sociaux. Le carnet expliquera les symboles, les grandes dates mais servira aussi de journal civique, pour consigner ses propres actions ou lectures…

    Une journée d'appel et un service civique placés sous le signe de la citoyenneté

    Vestige du service militaire, la journée d'appel et de préparation à la défense sera profondément transformée pour permettre de rappeler ses droits et devoirs à toute une génération.

    Le service civique donnera également lieu à un enseignement renforcé sur les valeurs.

    Les symboles républicains retrouvent l'école

    Les drapeaux seront hissés sur chaque école de la République, tandis que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen sera affichée dans les classes. La Marseillaise devra être chantée au moins une fois dans l'année. L'hymne est au programme scolaire, mais pour ne pas crisper les professeurs, il pourra également être chanté à l'occasion de rassemblements civiques locaux ou nationaux.

    Mieux former les étrangers à nos valeurs

    Dans le cadre du contrat d'accueil et d'intégration que les étrangers signent en arrivant en France, l'enseignement du français sera renforcé et prolongé si besoin. L'égalité hommes-femmes sera présentée comme une valeur fondamentale.

    Une charte pour les nouveaux Français

    Dorénavant, chaque nouveau Français devra signer une charte des droits et devoirs, comme cela se pratique dans d'autres pays.

    Le Figaro - 08.02.10

       
  • Irak: l'excavation de l'antique cité d'Ur pourrait en faire l'égale des Pyramides

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    Le temple (Ziggourat) survolé par un hélicoptère US le 7 février 2010
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    Un soldat américain patrouile dans le cité d'Ur le 13 mai 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Mardi 09 février 2010, 15h29


    La cité sumérienne d'Ur, où le patriarche Abraham naquit selon la Bible, pourrait devenir aussi célèbre que le site de pyramides de Gizeh en Egypte si une volonté politique existait, assurent les responsables irakiens et étrangers travaillant sur le site.

    A peine 20% de la cité, située près de Nassiriya, dans le sud l'Irak, ont été découverts lors de fouilles réalisées aux 19e et 20e siècles par des archéologues britanniques et américains.

    "Quand les fouilles reprendront, des tonnes d'antiquités seront mis au jour et rempliront les salles de musée. Ce site deviendra peut-être plus important que le site de Gizeh" où se trouvent les pyramides de Khéops, Képhren et Mykérinos ainsi que le Sphinx, s'enthousiasme Dhaif Mouhssin, responsable de la protection du site.

    "Certains archéologues estiment qu'il faudra plus de trente ans pour faire sortir de terre la cité", ajoute l'homme en arpentant son territoire.

    Le royaume d'Ur, fondé il y a plus de 4.500 ans, repose enseveli sous un grand tertre balayé par les vents au sommet duquel trône le majestueux Ziggourat, une construction de briques à degrés dédiée à la déesse sumérienne de la lune, Nana.

    Ur fut l'un des premiers centre de civilisation, établi sur les rives fertiles de l'Euphrate, où pour la première fois dans l'histoire de l'Humanité une écriture sous la forme de symboles cunéiformes a été utilisée.

    C'est sous le règne du roi Ur-Nammu (environ 2112-2095 avant notre ère), un guerrier accompli et fondateur de la troisième dynastie de Sumer, que la cité a atteint son apogée pour s'étendre jusqu'à l'Iran. L'économie, la culture, l'art et la poésie ont fleuri. Le royaume était régi par une réelle administration et un code de lois.

    "Il est certain que beaucoup plus de matériel reste à découvrir", assure Steve Tinney, professeur d'assyriologie à l'Université de Pennsylvanie (Etats-Unis), à l'origine des premières fouilles scientifiques menées avec le British Museum entre 1922 et 1934.

    Il espère que des textes seront découverts pour mieux comprendre la culture et la religion polythéiste sumériennes. "Nous ne possédons pas de littérature sur Ur-Nammu et ses successeurs, sur les rituels et les prières", dit-il, joint par téléphone.

    Le site d'Ur pourrait s'avérer unique s'il est confirmé qu'il recèle ce qui pourrait être, selon Dhaif Mouhssin, la demeure du patriarche Abraham, le père des trois religions monothéistes.

    "On pense que c'est là qu'il résida car lors des fouilles de 1922, on a retrouvé son nom inscrit sur une pierre", explique-t-il devant un édifice de 27 pièces reconstruit sur ordre de Saddam Hussein en prévision d'une visite en 1999 de Jean Paul II, qui n'a jamais eu lieu.

    Protégée par une fragile barrière et quelques gardes, Ur risque toutefois de rester une cité perdue dans un pays encore secoué par la violence et plus préoccupé par sa reconstruction que par l'archéologie.

    "Il reste beaucoup à faire et un effort doit être consenti de concert avec le gouvernement central si le pays entend tirer profit de son énorme potentiel et devenir une Mecque du tourisme", estime Anna Prouse, une diplomate italienne responsable de l'Equipe de reconstruction régionale (PRT) dans la province de Zi Qar.

    Outre Ur, la province possède 47 sites "d'une grande valeur archéologique", poursuit-elle.

    Les autorités provinciales n'ont pas le budget pour entamer des fouilles titanesques et "se concentrent sur l'électricité, les systèmes d'égouts, les écoles, les routes, l'eau potable plutôt que l'archéologie", dit-elle.

    Quant au gouvernement irakien, il n'a pas fait preuve jusqu'ici de volonté pour planifier des fouilles, même si des équipes d'archéologues ont recommencé depuis 2005 à travailler, insiste Mme Prouse.

    Linternaute- AFP - 09.02.10

  • Procès de John Demjanjuk, 89 ans, à Munich

    "Il ne se sent pas bien." C'est en ces termes laconiques que le juge Ralph Alt a, pour la quatrième fois depuis le début du procès de John Demjanjuk, suspendu, jeudi 4 février, l'audience du jour. La veille, l'octogénaire d'origine ukrainienne, soupçonné d'avoir participé à l'extermination de 27 900 juifs au camp de Sobibor, en Pologne, s'était fait porter pâle en raison d'un taux d'hémoglobine extrêmement bas, mais "sans gravité", selon le président de la cour.

    L'Office d'enquête allemand sur les crimes nazis a bouclé deux enquêtes préliminaires visant des suspects de crimes commis sous le IIIe Reich, qui sont susceptibles de déboucher sur de nouveaux procès en Allemagne.


    Assis au milieu de cette salle du tribunal de Munich, Thomas Walther n'a pas bougé. Pas la moindre réaction de la part de ce juge à la retraite, homme-clé de l'acte d'accusation. Il sait qu'il reviendra dans quelques jours pour en finir avec son témoignage en forme de réquisitoire commencé mardi et qui vise à reconstruire point par point le parcours de cet ancien mécano de Cleveland dont le nom figure sur une carte d'identité de service émise en 1942 par les SS.

    Après quatre semaines de témoignages de survivants et de descendants de victimes du nazisme, l'ancien magistrat a fait entrer le procès dans sa phase technique en présentant des documents d'archives, souvent accablants. D'un ton doctoral, hésitant parfois, il a raconté comment à partir d'une enquête sur deux autres gardes nazis il est tombé sur un jugement d'une cour d'appel de l'Ohio autorisant une possible expulsion de John Demjanjuk. Intrigué, il fouille. Découvre qu'un des arguments de la justice américaine avait été, dès 2006, "la participation à l'extermination de milliers de juifs à Sobibor".

    Thomas Walther fait ses recherches en Allemagne, aux Etats-Unis, en Israël. Il récupère un document d'une organisation d'aide aux réfugiés datant du 22 mars 1948 et sur lequel John Demjanjuk déclare avoir été, entre 1937 à 1943, "chauffeur de camion à Sobibor". Deux ans plus tard, le 22 octobre 1950, devant une commission américaine chargée des personnes déplacées, le même homme affirme cette fois avoir été "fermier indépendant" entre 1936 et 1943, toujours à Sobibor.

    Remous dans la salle. Thomas Walther, imperturbable, raconte comment deux autres documents remplis par Demjanjuk mentionnent cette même petite localité en Pologne. "Il dira plus tard avoir menti afin d'éviter d'être rapatrié en URSS, souligne l'ancien juge. Mais il dira aussi que le nom de Sobibor lui avait été donné par un membre du consulat polonais avant d'affirmer avoir choisi cet endroit au hasard sur une carte. Ce qui paraît difficile au vu de sa taille."

    Interrogé par Le Monde, l'avocat de John Demjanjuk, Ulrich Busch, resté silencieux pendant une bonne partie de la démonstration, dira que ces papiers ne signifient rien : "Demjanjuk n'a pas été à Sobibor, insiste-t-il. Et même si cela avait été le cas, ils ne prouvent pas qu'il était dans le camp."

    Dans la nuit de mercredi, une radio tchèque a diffusé un entretien avec un survivant de Sobibor, un Russe nommé Alexeï Vaïtsen, qui affirme avoir reconnu John Demjanjuk. "Plusieurs personnes pensaient déjà pouvoir se souvenir de lui sans pour autant en être sûres, dit prudemment Rainer Volk, journaliste à la radio publique bavaroise. Quoi qu'il en soit, le faisceau d'indices semble se resserrer autour de l'accusé.

    Alliance - 08.02.10

  • Défaite de la Révolution orange en Ukraine

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    Viktor Ianoukovitch
    (Cliquez sur la photo)
     Six ans après les manifestations monstres qui ont porté au pouvoir les pro-européens Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko, c’est leur bête noire qui remporte l’élection présidentielle.

     

    Un vent de liberté souffle sur l’Europe de l’est. Après le dépouillement des bulletins dans 95,04 % des bureaux de vote, le candidat de l’opposition ukrainienne, Viktor Ianoukovitch, devance la candidate des mondialistes, le Premier ministre Ioulia Timochenko, de deux points (46,14 % contre 48,23 %). C’est une cinglante défaite pour les tenants du Nouvel Ordre mondial qui avaient imposé par la force fin 2004 un régime autoritaire ouvertement antinational et pro-atlantiste. Du côté de la majorité perdante, on parle sans rire de « fraudes massives » * et on fait du chantage à l’agitation de rue, refusant de fait le verdict des urnes.

    Défaire cinglante aussi pour le complice de Timochenko, Viktor Iouchtchenko, authentique pion de Washington et Bruxelles, qui n’avait pas hésité à impliquer militairement son pays dans le différent opposant en 2008 Moscou à Tbilissi, multipliant les provocations envers le Kremlin : il n’avait obtenu que 5,5 % des voix au premier tour du scrutin présidentiel du 17 janvier. La politique antirusse imposée par les réseaux mondialistes (Soros, Freedom House, NED…), européïstes et atlantistes depuis le coup d’Etat de fin 2004, et qui risquait de se décliner in fine en nettoyage ethnique de la partie la plus russophile du pays (en Crimée notamment), a donc été rejetée par une écrasante majorité d’Ukrainiens. Car le bilan de la Révolution orange est sans appel : la monnaie a perdu 50 % de sa valeur, le PIB a chuté de 15 % et le chômage touche 20 % de la population de 46 millions d’âmes, de nombreux travailleurs ne perçoivent même plus de salaire.

    Durant toute la seconde partie de la campagne, la candidate des Occidentaux et des ONG mondialistes n’a pas hésité à tenter, une fois de plus, de jouer sur les peurs, menaçant même d’un nouveau coup de force en cas de victoire de son adversaire, comme en 2004. Le Premier ministre Ioulia Timochenko a même affirmé que l’opposition cherchait « à prendre le pouvoir par la force », que les aides internationales seraient suspendues en cas de défaite de son camp, tout en cherchant à monter les Ukrainiens les uns contre les autres par un discours de pré-guerre civile à connotation ouvertement atlantiste, notamment à Lvov, bastion anti-russe de l’ouest du pays. Timochenko a ainsi promis que le russe ne deviendrait jamais la deuxième langue d’Etat en Ukraine et s’est vivement opposée dans ses propos à la présence dans cette ex-république soviétique de « bases militaires étrangères », allusion à la flotte russe de la mer Noire stationnée en Crimée, alors qu’elle est ouvertement favorable à l’adhésion à l’OTAN et à l’implantation de basses militaires US dans son pays.

    Aussi, Viktor Ianoukovitch, ex-perdant de 2004, fera désormais tout pour apaiser les relations non seulement au sein des différentes composantes de la nation ukrainienne, mais aussi avec la Russie. Non seulement parce que c’est ce que le peuple attend et que l’UE le souhaite, car elle dépend de l’approvisionnement en gaz russe qui transite par le pays, mais aussi parce que le monde des affaires ukrainien fait pression en ce sens. Dans la pratique, cela signifie que le nouveau président, contrairement au couple Iouchtchenko/Timochenko, cessera d’exiger que la Flotte russe de la mer Noire se retire de Crimée, oubliera l’OTAN, refusera de monter les Galiciens (Ukrainiens occidentaux) contre les Russophones de l’Est du pays, la mettra en veilleuse sur des sujets qui fâchent, comme le génocide par la famine organisée par Staline (en 1932-1933, qui fit près de 10 millions de victimes) ou la réhabilitation des anciens de la Division SS Galizien, sans aller jusqu’à se soumettre pour autant à toutes les positions russes. Cela s’appelle faire de la politique réaliste, ce que Kiev semblait avoir oublié depuis 6 ans. Une décennie après le lancement par Vladimir Poutine du redressement national russe, bénéfique à l’ensemble de notre continent, Kiev a sans doute enfin retrouvé la voie de la Sagesse et de la Liberté.

    Reste à savoir comment vont réagir les réseaux mondialistes qui appuyaient l’équipe sortante et si les groupes de provocateurs extrémistes stipendiés, comme l’UNA-UNSO, seront une fois de plus mobilisés par le camp des vaincus pour un nouveau coup de force aux conséquences incalculables. Cette semaine sera décisive.

    NPI - 08.02.10

     

  • Besson propose un "parrainage républicain" des étrangers

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    Le ministre de l'Immigration Eric Besson va proposer, lors du séminaire gouvernemental d'aujourd'hui, plusieurs mesures visant à "améliorer le contrat d'accueil et d'intégration" des étrangers en France, avec notamment "un parrainage républicain".

    Reçu ce matin sur France Inter, Eric Besson a souligné que la langue française ferait "partie des éléments déterminants" de ce contrat. La phase des débats menés dans les préfectures est par contre "achevée".

    "Je vais proposer ce que j'appellerai un parrainage républicain", a-t-il ajouté, afin que les étrangers arrivés "légalement" en France, "se voient proposer l'appui, l'accompagnement, l'aide à l'insertion" par des citoyens français, "sur une base volontaire".

    Lors du séminaire organisé aujourd'hui par le premier ministre, le ministre de la Défense devrait "proposer une réflexion sur l'évolution de la journée d'appel à la défense", et Luc Chatel, annoncer des mesures concernant l'école, a précisé le ministre de l'Identité nationale.

    Quant à l'hymne national, Besson a répété que "tous nos concitoyens doivent comprendre et connaître la Marseillaise", et qu'il était nécessaire d'en expliquer les paroles, qui n'ont "rien d'évident en 2010".

    Dans ce débat sur l'identité nationale, "l'étape suivante sera une intervention du président de la République", a aussi annoncé Eric Besson, sans préciser de date. Ensuite, après les élections régionales, il entreprendra "un tour de France" pour présenter "les décisions arrêtées lors du séminaire".

    Concernant les "débats de préfectures", "ça ne va pas continuer puisque la phase du débat public est achevée", a affirmé le ministre de l'Immigration, rendant "hommage" aux préfets organisateurs des "350 débats", dont "346 se sont parfaitement" déroulés.
    Le Figaro- 08.02.10

  • Poutine commémorera avec Donald Tusk la tragédie de Katyn

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    Mercredi dernier, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a invité son homologue polonais Donald Tusk à célébrer le 70e anniversaire du massacre de Katyn, prévu en avril, où 22.500 officiers polonais avaient été exterminés par la police secrète soviétique, le NKVD, une première dans les relations russo-polonaises.

    C’est la première fois que la Russie a pris l’initiative de ces commémorations et qu’un Premier ministre russe et son homologue polonais vont rendre hommage ensemble aux victimes tuées à Katyn. C’est Vladimir Poutine qui a pris l’initiative de téléphoner mercredi à son homologue polonais pour l’inviter aux cérémonies. Ce dernier a qualifié de « pas très important sur la voie de l’amélioration des relations entre les deux pays », le geste de Poutine.

    Depuis la chute du communisme étatique en 1989, tous les présidents et la majorité des Premiers ministres polonais s’étaient rendus à Katyn, lieu symbole dans la mémoire polonaise, pour des visites à caractère semi-privé. Les refus répétés de la justice russe de rouvrir l’enquête ont provoqué l’irritation en Pologne ces dernières années.

    Dans la forêt de Katyn, un petit village près de Smolensk, dans l’est de la Russie, quelques 22.500 officiers polonais ont été assassinés, généralement d’une balle dans la nuque, en 1940 par le NKVD sur ordre signé de Staline. La forêt de Katyn est devenue le symbole du massacre des élites polonaises, même si des crimes semblables se sont déroulés dans plusieurs lieux, à Kharkiv (Ukraine) et à Miednoïe (Russie). Ils avaient été faits prisonniers après l’invasion de la Pologne par l’Union soviétique en septembre 1939 aux termes d’une clause secrète insérée dans le pacte de non agression avec l’Allemagne hitlérienne. Ce massacre fut révélé pour la première fois par les Allemands qui mirent au jour les charniers après la rupture du pacte germano-soviétique et l’invasion de l’URSS en 1941. L’URSS rejeta immédiatement la responsabilité du massacre sur l’Allemagne, allant même jusqu’à falsifier les dates de décès des victimes après guerre. L’Occident resta muet pour ne pas envenimer ses relations avec Moscou, devenu un allié indispensable dans la guerre contre Hitler. En 1945, ce crime sera présenté par les Soviétiques, lors du procès de Nuremberg, comme un « crime nazi ».

    Ce n’est qu’en avril 1990 que le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev finit par reconnaître la responsabilité de l’URSS. Depuis, les archives soviétiques sur la question restent difficiles d’accès, même pour des chercheurs reconnus. Le geste fort de Vladimir Poutine est peut être le signe d’une ouverture en direction de l’accessibilité de ces documents, en tout état de cause c’est un symbole important pour la paix entre les peuples sur notre continent.

    En 2009, le film « Katyn » d’Andrzej Wajda fut très largement mis à l’index par les milieux intellectuels français car considéré comme mal-pensant. Il ne fut diffusé que dans de rares petites salles.

    NPI - 08.02.10