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Blog - Page 1792

  • Le Birobidjan existe toujours!

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    Place centrale de Birobidjan
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    Le Birobidjan (d) couvre une superficie de 36.000 km2
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    A part quelques initiés, tout le monde a ignoré, et ignore toujours, qu’il existe une « république autonome juive », installée il est vrai sur un territoire de l’URSS. En 1928 (donc vingt ans avant la création d’Israël), sur proposition du président Mikhaïl Kalinine, Staline décide de créer à 8 400 kilomètres de Moscou, au Birobidjan, région perdue, marécageuse et désertique de l’Extrême-Orient sibérien, près de la frontière avec la Chine, une « entité nationale juive », avec le statut de terre d’accueil (appelée aussi la "Sion soviétique") pour les Juifs d’URSS.

    En 1934, le Birobidjan reçoit son statut officiel de "région autonome juive". En 1937, on y compte 37 000 Juifs.

     

    La comparaison avec Israël serait évidemment excessive : le Birobidjan n’est pas un « Etat juif », mais une « autonomie » plus ou moins relative selon les époques, où la population juive et la langue officielle yiddish — largement enseignée jusqu’en 1948 — sont peu à peu devenues quasiment fictives.

    Après l’implosion de l’URSS en 1991, un grand nombre de ses habitants a émigré en Israël, en Europe ou aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la population serait d’environ 5 800 personnes d’origine ou de religion juive — sur un total d'environ 200.000— et un petit mouvement de retour semble s’esquisser (environ 150 personnes depuis ces dernières années).

     

    La Région (ex-république) autonome juive du Birobidjan, ainsi qu’on l’appelait jusqu’en 1996, était l’un des quatre-vingt neuf « sujets » de la Fédération de Russie, formée après la dislocation de l’URSS. Elle devait être intégrée le 1er mars 2008 à la région de Khabarovsk. Ce regroupement fait partie d’une réforme en cours, dont la caractéristique est de dissoudre des régions et districts de petites minorités ethniques dans des ensembles administratifs régionaux, ou encore de regrouper les villes de Moscou et Saint-Pétersbourg avec leurs régions environnantes de Moscou et Leningrad (l’ancien nom de la ville est resté pour la région). Cette réforme se fait au nom de la « rationalité » économique et administrative. A l’automne 2007, il n’y avait déjà plus que quatre-vingt cinq « sujets » (au lieu de quatre-vingt neuf).

    Le Birobidjan avait été créé après des tentatives infructueuses en vue d’établir un territoire juif dans d’autres régions, notamment la Crimée (Ukraine) où des communes agricoles juives s’étaient formées. Mais, dans ces régions, la création d’une république juive rencontrait de fortes oppositions locales. Au point que le projet criméen, relancé après 1945 et encouragé par les Juifs américains, fut l’un des prétextes de la répression antisémite déclenchée par Staline en 1948 et qui dura jusqu’à sa mort en 1953.

    La création d’un territoire juif en URSS, dont l’idée remonte à 1917, a souvent étonné : elle apparaît comme une version soviétique du « sionisme », alors que celui-ci y était condamné. Il n’en est rien : le projet sioniste visait la terre de Palestine, alors qu’en URSS la politique officielle consistait à former des territoires à titulaires ethniques : il en fut de même pour les Allemands de la Volga, les Tatars de Crimée ou de Kazan, les Abkhazes et les Ossètes de Géorgie installés en « autonomies » sur la terre de leurs ancêtres.

     La « curiosité » du Birobidjan est qu’il a été installé dans une région d’Extrême-Orient où ne vivaient pas de Juifs auparavant. S’il s’agissait, pour Staline, après l’émancipation des Juifs par la révolution bolchevique, de créer une république juive de nature à satisfaire l’aspiration nationale de certains d’entre eux, d’autres observateurs privilégient la volonté de les éloigner et d’en profiter pour peupler une région stratégique, aux frontières de la Mongolie et, au-delà, de la Chine. Cette opération s’explique aussi par le contexte des années 1920-1935, favorable à un certain fédéralisme et au développement des cultures nationales, avant que Staline n’impose centralisme et russification — ce qui n’a pas empêché l’URSS de conserver sa diversité linguistique.

    (Source: le Monde diplomatique - 26 mars 2008)

  • France 2009: nette récession et forte hausse du chômage

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    Woerth et Lagarde le 14 kanvier 2009

    La Commission européenne prévoit une nette récession en France en 2009, qui devrait s'accompagner d'une forte hausse du chômage et d'une explosion des déficits publics, à plus de 5% du PIB, selon ses prévisions économiques actualisées publiées lundi.

    Elle anticipe un recul du Produit intérieur brut (PIB) de 1,8% en 2009, après une croissance de 0,7% en 2008. Elle s'attend ensuite à un léger redressement de la situation, avec une croissance de 0,4% en 2010.

    Ces estimations sont bien plus pessimistes que les précédents pronostics publiés par Bruxelles début novembre. La Commission tablait alors encore sur une stagnation de l'économie en France en 2009 (0,0%) puis sur une croissance de 0,8% en 2010.

    Bruxelles s'attend par ailleurs à ce que cette dégradation nette de la situation économique s'accompagne d'une forte augmentation du chômage et d'un creusement important des déficits.

    Le taux de chômage devrait passer en France de 7,8% en 2008 à 9,8% en 2009 et 10,6% en 2010, selon les prévisions de la Commission.

    C'est la première fois que le taux de chômage en France repasserait au-dessus des 10% depuis 1999, d'après les chiffres de l'institut statistique européen Eurostat.

    Selon la Commission, les déficits devraient dépasser dès 2008 en France la limite de 3% autorisée dans l'UE, à 3,2%, pour passer ensuite à 5,4% en 2009 et s'améliorer légèrement à 5,0% en 2010.

    C'est nettement plus pessimiste que les prévisions du gouvernement français, qui a jusqu'ici seulement reconnu début janvier que le déficit public pourrait dépasser pour 2008 la barre de 3% du PIB, au lieu des 2,9% prévus. Pour 2009, il table sur 3,9%.

    Le ministre du Budget Eric Woerth doit cependant annoncer des chiffres actualisés cette semaine, tenant compte de moins-values fiscales annoncées début janvier.

    Pour "le chiffre final de 2008, que l'on va discuter bien sûr avec les autorités françaises, d'après l'information qui a été publiée en France par le gouvernement, il y a eu à la fin de l'année 2008, en novembre, une chute inattendue des revenus, en particulier en provenance de l'impôt sur les sociétés", a commenté le commissaire européen aux Affaires économiques Joaquin Almunia, lors d'une conférence de presse.

    Par ailleurs, a-t-il ajouté, pour 2009, la Commission a établi ses prévisions à partir d'un chiffre de croissance "plus négatif que les prévisions que je connais jusqu'à présent de la part du gouvernement français".

    "C'est pour cela que les estimations de déficits pour 2009 dans notre cas sont plus élevées que celles des autorités françaises", a-t-il précisé.

    Mais "chiffres à part, le diagnostic de la situation de l'origine des déséquilibres et des mesures nécessaires pour y faire face une fois que la récession sera finie est commun", a-t-il dit.

    "Il y a sur la détérioration du chiffre du déficit public en France d'un côté l'impact de la situation économique -de la chute des revenus et de l'augmentation de certaines dépenses- et en plus l'impact du plan de relance", a-t-il encore ajouté.

    Le commissaire a précisé que, selon ses services, "l'impact dû à la crise économique est plus grand que l'impact budgétaire du plan de relance".

    AFP.19.01.09

  • Sarah Obama, la grand'mère paternelle

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    Sarah Obama, 86 ans, 3ème épouse de son grand-père

    Un tabouret traditionnel à trois pieds, un chasse-mouches et un bouclier, symboles de pouvoir parmi l'ethnie Luo, sont les cadeaux que Sarah Obama compte offrir à son petit-fils Barack pour son investiture comme 44ème président des Etats-Unis.

    Mme Obama, âgée de 86 ans, est originaire de Kogelo, village situé à une soixantaine de kilomètres de la ville de Kisumu (ouest du Kenya).

    Elle a quitté le Kenya le 17 janvier en compagnie d'autres membres de sa famille pour assister le 20 janvier à Washington à l'investiture du président élu Barack Obama.

    Citée lundi dans le journal kényan The Standard, Sarah Obama a expliqué qu'elle avait initialement prévu d'offrir également à son petit-fils une lance traditionnelle de l'ethnie Luo, majoritaire à Kisumu et dont était issu le défunt père de Barack Obama.

    "Mais on m'a dit que pour des raisons de sécurité, je ne serai pas autorisée à monter dans l'avion avec la lance", a-t-elle expliqué au journal.

    "Le jour que j'attendais est finalement arrivé. Je ne peux pas dissimuler ma joie", a-t-elle ajouté.

    "Je serai l'ambassadrice du Kenya à cette occasion et je serai à la hauteur des espérances", a-t-elle assuré.

    Le ministre kényan des Affaires étrangères, Moses Wetangula, a indiqué qu'il sera à la tête d'une délégation gouvernementale pour participer à des festivités de pré-investiture organisées le 19 janvier par les représentations diplomatiques de pays africains aux Etats-Unis.

    "C'est une grande fête à laquelle participeront des délégations de nombreux pays africains", a indiqué à la presse M. Wetangula.

    "Et comme le Kenya est la nation africaine où Obama a ses racines, je serai l'invité spécial de cet événement", a-t-il précisé.

    L'élection à la présidence des Etats-Unis du sénateur démocrate Barack Hussein Obama a été très suivie et provoqué une véritable liesse au Kenya.

    Sarah Obama est la troisième épouse du grand-père de Barack Obama. Aucun lien biologique ne les unit mais le nouveau président la considère comme sa grand-mère paternelle.

  • Poutine a ordonné à Gazprom de reprendre ses livraisons à l'Europe

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    Vladimir Poutine le 19 janvier 2009

    Le géant russe Gazprom a reçu l'ordre de reprendre les livraisons de gaz à l'Europe via l'Ukraine, a déclaré lundi le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, à l'issue d'une rencontre à Moscou avec son homologue ukrainienne, Ioulia Timochenko.

    "Gazprom a reçu l'ordre de commencer les livraisons de gaz dans toutes les directions. Gazprom est prêt à répondre à la demande quotidienne des consommateurs européens", a déclaré M. Poutine.

    Peu auparavant, les compagnies d'Etat russe et ukrainienne, Gazprom et Naftogaz, avaient signé des contrats sur les livraisons de gaz à l'Ukraine et sur le transit vers l'Europe sur dix ans.

  • Le repli d'Israël mérite-t-il le V de la victoire? - Le soldat Gilad Shalit

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    Soldats israéliens quittant la bande de Gaza le 18 janvier 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Père de Gilad Shalit - sa mère Aviva....jpg
    Noam Shalit exige que Tsahal récupère son fils détenu dans la bande de Gaza - 18 janvier 2009
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    Gilad Shalit, caporal dans l'armée israélienne, fait prisonnier par le Hamas le 25 juin 2006

    Les médias israéliens manifestaient une grande prudence  après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu unilatéral dans la bande de Gaza décrété par le gouvernement d'Ehud Olmert après 22 jours de combats qui ont fait plus de 1.200 morts palestiniens.

    Les deux tabloïds, le Yédiot Ahoronot et le Maariv, publient en Une la même photo montrant un groupe de tankistes sur leur char levant les bras en signe de de joie et brandissant un drapeau israélien en signe de victoire.

    Mais les commentaires sont plus nuancés que cette image. Tous relèvent notamment que le soldat "franco-israélien" Gilad Shalit enlevé en juin 2006 et détenu dans la bande de Gaza par le Hamas n'a pas été libéré.

    Ben Caspit, un éditorialiste du Maariv, parle malgré tout de "victoire". Selon lui, Israël est parvenu à "réhabiliter son pouvoir de dissuasion et à redéfinir les principes de la lutte contre le terrorisme".

    (Le Figaro - 18.01.09)

    ndb: Gilad Shalit est né en 1986 en Israël qu'il n'a jamais quitté. Il possède la double nationalité française et israélienne. Il ne parlerait pas cependant le français. Son père se prénomme Noam et sa mère Aviva. Servant dans une armée étrangère, et la France n'étant pas en guerre avec la Palestine, a-t-il toujours droit à cette double nationalité? Sans doute, puisque Nicolas Sarközy se démène pour lui en Syrie et en Israël, et que Bertrand Delanoë avait fait apposer une affiche le concernant sur la Mairie de Paris...

  • Israël a entamé son retrait de Gaza

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    Des soldats de Tsahal se retirent de la bande de Gaza - 18 janvier 2009

    AFP. 18 janvier 2009. L'armée israélienne a entamé dimanche un retrait progressif de la bande de Gaza après l'instauration d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par 22 jours d'une offensive meurtrière.  

    Quelque heures après l'instauration d'un cessez-le-feu unilatéral israélien, le mouvement islamiste Hamas a à son tour annoncé une cessation des hostilités depuis Damas et donné une semaine à Israël pour quitter entièrement la bande de Gaza.

    Aucun combat ni bombardement n'a eu lieu dimanche, hormis des "accrochages" tôt dans la matinée.  Deux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne.

    "Je peux confirmer qu'il y a un retrait progressif de l'armée de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP une porte-parole militaire.

    Les chars ont quitté leur principale position dans l'ancienne colonie de Netzarim, au sud de la ville de Gaza, ouvrant pour la première fois depuis le 3 janvier la route entre le sud et le nord du territoire, selon des témoins.

    Les troupes ont également quitté des positions autour de Jabaliya et Beit Lahya (nord).

    Les chars se sont toutefois redéployés aux frontières, côté palestinien, conformément aux annonces d'Israël qui a décidé de maintenir une partie de ses unités afin de faire face à d'éventuelles attaques palestiniennes.

    Ce redéploiement est intervenu après des annonces séparées, par Israël et le Hamas, d'un cessez-le-feu.

    Un cessez-le-feu unilatéral israélien est entré en vigueur dimanche à minuit GMT. A la mi-journée, le Hamas a annoncé une cessation des hostilités.

  • Après Israël, le Hamas annonce à son tour un cessez-le-feu

    Le Hamas a annoncé dimanche 18 janvier  un cessez-le-feu et donné une semaine à l'armée israélienne pour se retirer de Gaza, où des dizaines de corps ont été retirés de décombres dans le nord du territoire, théâtres de combats sporadiques.

    L'annonce du Hamas répond, à quelques heures d'intervalle, à l'arrêt unilatéral par Israël de son offensive de 22 jours dans la bande de Gaza qui a fait au moins 1.300 morts Palestiniens et provoqué des destructions considérables.

    Israël a toutefois laissé positionnées ses forces dans Gaza pour une durée qui n'a pas été précisée.

    "L'ennemi israélien a échoué à imposer ses conditions. Nous, les mouvements de la résistance palestinienne annonçons un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et demandons que les forces de l'ennemi s'en retirent d'ici une semaine", a déclaré Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du bureau politique du Hamas.

    Depuis Damas, il a appelé Israël à ouvrir "les points de passage pour laisser entrer les aides humanitaires et les produits de (première) nécessité".

    Le responsable du mouvement islamiste s'est par ailleurs dit prêt à favoriser les efforts diplomatiques arabes et turcs, afin de permettre "la levée définitive du blocus" et "l'ouverture de tous les points de passage".

    "Si le Hamas n'attaque pas et ne provoque pas Israël, nous respecterons notre cessez-le-feu", s'est borné à répondre le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev.

    Profitant de l'arrêt des bombardements, les services de secours palestiniens ont sillonné toute la matinée les ruines à Beit Lahya et Jabaliya (nord), découvrant une centaine de corps qui n'avaient pas pu être récupérés en raison des combats, a affirmé le chef des urgences Mouawiya Hassanein.

    Après une nuit entièrement calme, la première en 22 jours d'offensive sans précédent, l'armée a lancé un raid aérien dimanche matin dans le nord de la bande de Gaza, blessant cinq personnes, "en riposte à des tirs de roquettes".

    A Beit Hanoun, dans le nord du territoire, une enfant de huit ans a été tuée par des tirs israéliens. Dans le sud, près de Khan Younès, un jeune homme a été abattu par l'armée israélienne, selon une source médicale.

    A Gaza-ville, les habitants se sont aventurés dans les rues pour juger de l'ampleur, immense, des dégâts.

    "Il n'y a plus de maison ici. C'était chez moi", s'est lamenté Yahya Karim, devant les ruines de son domicile du quartier de Zeitoun. "Tout a été détruit".

    "Je demande à Olmert (le Premier ministre israélien): Pourquoi avez-vous détruit ma maison?  Je n'appartiens à aucun groupe politique. Je suis un civil. Je veux la paix", a-t-il lancé.

    Malgré les lourdes pertes palestiniennes, au moins 1.300 morts et 5.300 blessés selon un bilan du Dr Hassanein, des mosquées du Hamas ont clamé la victoire du Hamas.

    "Le mouvement islamiste Hamas félicite notre peuple pour sa victoire courageuse", ont lancé les hauts parleurs de la mosquée al-Kinz, où flottent au vent les drapeaux verts du mouvement islamiste.

    L'armée israélienne a évalué à plus de 500 le nombre de combattants du Hamas tués. L'aviation a mené 2.500 raids tandis que les combattants palestiniens ont tiré 700 roquettes et obus de mortier vers le territoire israélien.

    Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri durant la même période.

    A Jérusalem, M. Olmert a qualifié de "fragile" le cessez-le-feu unilatéral.

    Le Hamas "a prouvé encore une fois ce matin que le cessez-le-feu est fragile et qu'il doit être réévalué minute par minute", a affirmé M. Olmert, qui s'exprimait avant l'annonce du Hamas.

    "Nous espérons qu'en fin de compte le feu cessera. S'il continue, Tsahal répliquera. Elle est préparée et déployée pour le faire", a-t-il dit.

    Parallèlement, un sommet international de dirigeants arabes et européens s'est ouvert à Charm el-Cheikh, sur la mer rouge pour "consolider" le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

    Par ailleurs, le président français Nicolas Sarközy, la chancelière allemande Angela Merkel, le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi ont annoncé qu'ils se rendraient ensuite en Israël.

    Pourquoi ne rendent-ils pas également à Gaza pour voir l'ampleur des destructions et réconforter la population? De quoi ont-ils ont peur? 

  • Cessez-le-feu: Israël dit-il la vérité sur ses pertes humaines à Gaza?

    Soldat Israélien blessé à Gaza 17 I O9.jpg
    Un soldat israélien blessé à Gaza arrive à Beer-Sheva (sud Israël) - 17.01.09
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    Evacuation d'un soldat israélien blessé à Gaza - 17.01.09

  • Cessez-le-feu: mais gare au moindre pétard mouillé!

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    Olmert annonce le cessez-le-feu ET menace de riposter au cas où... - 17 janvier 2009Civils palestiniens dans les décombres 17 01 09.jpg
    Palestiniens dans les décombres à Beit lahyia (nord de Gaza) - 17 janvier 2009
    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a annoncé samedi l'instauration d'un cessez-le-feu unilatéral à Gaza à partir de minuit GMT et affirmé que l'armée resterait déployée à ce stade dans le territoire palestinien et autour. 

      "A 02H00 locales (minuit GMT), nous cesserons le feu mais nous continuerons d'être déployés dans la bande de Gaza et autour", a déclaré M. Olmert à Tel-Aviv, en soulignant que "si nos ennemis décident de nous attaquer, l'armée israélienne se sentira libre de riposter avec force".

    "Si le Hamas arrête totalement ses attaques, nous jugerons à quel moment nous quitterons la bande de Gaza", a-t-il ajouté.

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    Plus de 1.200 Palestiniens, dont des centaines de civils, ont été tués en trois semaines d'offensive israélienne.


    Au moins 1.203 Palestiniens ont été tués, dont 410 enfants et 108 femmes, et plus de 5.300 blessés, selon les dernières données en date des services d'urgence de Gaza.

    D'après le Centre palestinien des droits de l'Homme à Gaza, 65% des morts sont des civils.

    Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri durant la même période, victimes de tirs de roquettes sur le sud d'Israël ou tués dans les combats dans la bande de Gaza, certains par une erreur de tir de l'armée israélienne...

    Israël s'est constamment défendu "d'avoir voulu toucher des civils, disant prendre le maximum de précautions dans un territoire surpeuplé" où les combattants palestiniens et la population sont mêlés. Mais des projectiles israéliens se sont abattus à quatre reprises sur des écoles gérées par l'ONU.

    L'incident le plus meurtrier a eu lieu le 6 janvier. Quarante-trois personnes ont été tuées et plus de 100 blessées dans le périmètre d'une école de l'ONU dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources palestiniennes.

    Israël avait affirmé "que ses forces avaient riposté à des tirs de mortiers provenant de l'école", avant de revenir sur ses déclarations suite à un démenti de l'ONU.


    Les dégâts sont aussi considérables.

    Le coût des destructions des infrastructures dans la bande de Gaza est estimé à 476 millions de dollars par le Bureau central palestinien des statistiques.

    Selon le Bureau, 4.000 bâtiments d'habitation ont été détruits dans des bombardements israéliens ainsi que 48 bâtiments et bureaux gouvernementaux, 30 commissariats et 20 mosquées sur les 795 restant dans le territoire.

    Le bureau des statistiques cite également les routes, des écoles (18), une partie du réseau électrique et d'adduction d'eau.

  • Arthur contraint d'annuler son spectacle

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    Arthur le 23 juin 2008 à Jérusalem

    L'animateur, producteur et comédien Arthur a annulé un spectacle vendredi après que des manifestants réclamant l'arrêt des bombardements à Gaza ont empêché les spectateurs de rentrer dans la salle où il devait jouer "I-Show" à Vals-les-Bains (Ardèche), a-t-on appris auprès de la préfecture.

     

    A l'issue d'une manifestation hebdomadaire pro-palestinienne à Aubenas, plusieurs dizaines de manifestants se sont rendus dans le hall desservant le casino et le théâtre. Ils y ont déployé une banderole réclamant l'arrêt des bombardements à Gaza, et empêché les spectateurs de rentrer dans la salle pendant plus d'une heure, avant de quitter les lieux dans le calme, selon la même source.

    Les manifestants ont accusé Arthur de financer l'Etat israélien, selon des témoins de la scène.

    A l'issue de la manifestation, l'humoriste a déclaré aux spectateurs qu'il n'avait "plus le coeur à rire" après ce qu'il avait entendu, et il a annulé son spectacle, un one-man show consacré aux nouvelles technologies. AFP. 17.01.09

    Arthur, de son vrai nom Jacques Essebag, est un animateur, producteur et comédien français, d'origine juive marocaine, né le 10 mars 1966 à Casablanca. Il est arrivé en France en 1967, à la suite de la Guerre des Six jours en Israël (une partie de sa famille vit dans l'Etat hébreu). Il a subi plusieurs interventions de chirurgie esthétique.

    C'est un ami de Sarközy dont il a soutenu la campagne présidentielle.

     

     

  • Israël annonce un cessez-le-feu unilatéral, mais continue à bombarder Gaza

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    L'école de l'ONU bombardée à Beit Layia - samedi 17 janvier 2009 - C'est la 4ème école de l'ONU ciblée par Israël... 
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    De quoi se réjouissent-elles, ces criminelles?  (Washington le 16 janvier 2009)
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    Bombardement d'une école gérée par l'ONU à Beit Layia - nord de Gaza - samedi 17 janvier 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Israël a continué à bombarder Gaza samedi 17 janvier peu avant d'annoncer un cessez-le-feu unilatéral dans sa guerre contre le Hamas qui a menacé de poursuivre les combats tant que l'armée y resterait positionnée.

    Le cabinet de sécurité israélien devait se réunir vers 17H30 GMT pour voter une décision de cessez-le-feu unilatéral après 22 jours d'opérations militaires.

    Dans la foulée, le Premier ministre Ehud Olmert et son ministre de la Guerre Ehud Barak devaient donner une conférence de presse.

    "Après trois semaines de l'opération "Plomb durci", nous sommes très proches des objectifs et de la consolidation des acquis par des accords diplomatiques", a indiqué M. Barak.

    Israël a décidé de cesser son offensive, la plus vaste et meurtrière campagne militaire israélienne jamais lancée à Gaza, après avoir reçu des assurances américaines sur un "arrêt de la contrebande d'armes vers le territoire palestinien", selon un responsable gouvernemental.

    La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a signé avec son homologue israélienne Tzipi Livni un accord bilatéral à cette fin mais leur homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit, dont le pays a une frontière avec le territoire palestinien, a affirmé que son pays n'était pas "lié" par cet accord.

    Le président égyptien Hosni Moubarak a appelé Israël à cesser les combats "immédiatement" et "sans conditions", et à retirer ses troupes de la bande de Gaza.

    L'Egypte a par ailleurs invité des chefs d'Etat et de gouvernement, en particulier d'Europe, ainsi que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à un sommet sur Gaza dimanche à Charm el-Cheikh (Sinaï), ont déclaré samedi à l'AFP des diplomates au Caire.

    M. Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas n'y ont pas été conviés.

    Le président Moubarak a en outre fait valoir que l'Egypte travaillait à sécuriser sa frontière avec la bande de Gaza et "n'acceptera jamais" de présence étrangère sur son territoire.

    En Israël, "le cabinet de sécurité doit voter en faveur d'un cessez-le-feu unilatéral après la signature d'un accord à Washington et des progrès significatifs réalisés au Caire", a indiqué un responsable gouvernemental.

    "Les forces israéliennes resteront à Gaza après" le cessez-le-feu, a-t-il souligné, précisant qu'Israël se réservait le droit de riposter à toute attaque du Hamas.

    "Tant que l'armée israélienne restera à Gaza, la résistance et la confrontation se poursuivront", a averti Oussama Hamdane, un chef du Hamas basé à Beyrouth.

    Depuis le début du conflit le 27 décembre, l'Egypte a mené une médiation pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu négocié entre Israël et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

    Une délégation du Hamas se trouvait samedi au Caire pour continuer les négociations avec les responsables égyptiens mais M. Hamdane a prévenu à l'avance qu'elle n'allait pas "rediscuter tout à partir de zéro".

    Les chefs du Hamas en exil exigent un cessez-le-feu de la part d'Israël, mais aussi le retrait des troupes israéliennes, la levée du blocus et l'ouverture des points de passage du territoire.

    L'un des principaux objectifs affichés d'Israël pendant ses opérations a été de tenter de couper, en les bombardant, les tunnels de ravitaillement du Hamas "pour faire entrer des armes et des roquettes de moyenne portée".

    Selon un porte-parole militaire, l'armée de l'air a bombardé samedi quelque 70 "tunnels de contrebande" entre l'Egypte et la bande de Gaza.

    Dans une lettre commune envoyée aux dirigeants israélien et égyptien, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni se sont dits prêts à contribuer à la lutte contre "la contrebande d'armes vers Gaza"...

    Sur le terrain, les attaques israéliennes se sont poursuivies "de manière sporadique" faisant une dizaine de morts, dont une femme et un enfant tués dans un bombardement alors qu'ils étaient réfugiés dans une école de l'ONU à Beit Lahya (nord), selon des sources médicales et des témoins.

    "Cela illustre à nouveau la tragédie de Gaza. Il n'y a aucun lieu sûr et même une installation des Nations unies n'y est pas en sécurité", a déclaré Christopher Gunness, porte-parole de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour l'aide aux Palestiniens. "A Gaza, il n'y a nulle part où fuir".

    Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire n'a pas été en mesure de commenter cette attaque contre une école de l'ONU, la quatrième depuis le déclenchement du conflit.

    Avant l'aube, une petite fille de deux ans a été tuée par un obus à Beit Hanoun (nord), et trois Palestiniens ont été tués par un obus de char à Karama, dans le même secteur, selon des sources médicales.

    Toujours dans le nord, quatre parachutistes israéliens ont été grièvement blessés par un tir de mortier, selon une source militaire.

    Par ailleurs, des Palestiniens ont tiré onze roquettes et quatre obus de mortiers en direction d'Israël, sans faire de blessé, selon une source policière israélienne.

    En trois semaines d'offensive, au moins 1.203 Palestiniens ont été tués, dont 410 enfants et 108 femmes, et plus de 5.300 blessés, selon les services d'urgence de Gaza. D'après le Centre palestinien des droits de l'Homme à Gaza, 65% des morts sont des civils.

    Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri durant la même période.

    Selon le Bureau central palestinien des statistiques, le coût des destructions des infrastructures lors de l'offensive israélienne s'élèverait  à 476 millions de dollars.

    AFP. 17. 01.09

  • VIDEO: Disparition d'Estelle - une photo troublante sur un site en Estonie

    http://www.dailymotion.com/video/x823iu_lenquete-relance-pour-estelle-mouzi_news

  • Elles signent la mise à mort de la Palestine

    Palestinienne et enfants à Rafah.jpg
    Jeune femme et enfants parmi les ruines de Rafah: une immense tragédie, une immense honte pour l'Occident qui a laissé faire...
    Livni Tzipi et Rice à Washington.jpg
    Tzipi Livni et Condoleezza Rice: deux reptiles parfaitement d'accord

  • Amerrissage forcé dans l'Hudson: des oiseaux seraient entrés en collision avec les réacteurs de l'appareil

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    L'avionneur européen Airbus a décidé d'envoyer ses enquêteurs à New York pour tenter d'élucider les origines de l'accident d'un A320 qui s'est abîmé jeudi dans l'Hudson, se refusant toutefois pour l'instant à une "quelconque spéculation sur les causes de l'accident".

    La compagnie aérienne va dépêcher sur place une de ses équipes techniques de spécialistes ("Go-team of flight safety investigators") chargée d'apporter son assistance aux enquêteurs américains, ainsi que des membres de son Bureau Enquête et Accident, précise le communiqué.

    "L'enquête relève de l'entière responsabilité des autorités compétentes et il serait inapproprié pour Airbus d'entrer dans une quelconque forme de spéculation sur les causes de l'accident" à l'heure actuelle, est-il ajouté.

    Airbus précise par ailleurs que l'avion impliqué dans l'accident était enregistré sous le numéro N106US (numéro de série du fabricant 1044) et avait été livré à US Airways le 2 août 1999. Un Airbus A320 de la compagnie aérienne US Airways avec 155 personnes à bord s'est abîmé jeudi peu après son décollage de l'aéroport La Guardia à destination de Charlotte (Caroline du Nord) dans le fleuve Hudson à New York. Tous les occupants de l'avion ont survécu au crash et ont pu être évacués à la suite d'un spectaculaire sauvetage par bateaux et hélicoptères.

    Les télévisions américaines ont diffusé des images spectaculaires des passagers attendant sur l'aile de l'appareil d'embarquer à bord de bateaux venus à leur secours. Le visage marqué, une femme munie d'un gilet de sauvetage jaune montait dans un des bateaux, cheveux et vêtements dégoulinant d'eau. Jeudi, la température de l'air était de -7 degrés et celle de l'eau, de seulement 6 degrés.

    L'accident s'est produit à 15h03 locales (20h03 GMT), peu après le décollage de l'avion de l'aéroport new-yorkais de LaGuardia. Les passagers ont été transportés par bateaux sur les quais de New York, où fourmillaient pompiers, policiers et journalistes. "Nous ne pensons pas qu'il y ait aucun blessé grave. Quelques personnes ont été emmenées à l'hôpital. Ils sont dans un état stable", a indiqué le maire de New York Michael Bloomberg lors d'une conférence de presse.

    Airbus dans la brume glacée 15 janv 09.jpg

    A la tombée de la nuit, l'avion avait été remorqué jusqu'à un quai de l'Hudson et arrimé par des câbles. L'image de l'Airbus dans le fleuve, au pied des gratte-ciels illuminés de l'ouest de Manhattan, offrait une vision saisissante.

    Selon l'Administration de l'avion civile américaine (FAA), l'accident a sans doute été provoqué par une collision avec des oiseaux. La FAA a indiqué que des enquêteurs allaient se rendre sur place pour tenter de comprendre le déroulement des faits. Et d'expliquer comment le pilote avait réussi à maîtriser l'avion en détresse, parvenant à se frayer un chemin dans le ciel de New York, pour descendre jusqu'au fleuve et éviter une catastrophe en pleine ville.

    La photo du pilote, Chesley Sullenberger, âgé de 57 ans, était diffusée en boucle sur les chaînes de télévision américaines, et le maire de New York a salué son héroïsme et son professionnalisme.

    "On dirait que le pilote a effectué un coup de maître en posant l'avion sur le fleuve, et en s'assurant ensuite que tout le monde était sorti", a-t-il affirmé. "J'ai parlé longuement avec le pilote. Il a parcouru l'avion à deux reprises après que tout le monde était sorti. Il a vérifié que personne ne restait à bord", a ajouté M. Bloomberg. Selon le New York Daily News, qui titrait "Le héros de l'Hudson" sur son site internet, l'homme est un vétéran de l'US Air Force.

    Un témoin de l'accident a raconté sur CNN que l'avion avait effectué une descente très progressive avant de toucher le fleuve, laissant penser que le pilote était effectivement parvenu à maîtriser l'appareil jusqu'au bout. "Je l'ai vu toucher l'eau. Cela a fait une grande gerbe d'eau", a-t-il dit, précisant que la descente de l'avion avait été très graduelle", a expliqué ce témoin, Ben Vonklemperer.

    Revenant sur le récit de l'accident, l'un des passagers, Alberto Panero, a déclaré sur CNN avoir entendu un "bang" juste après le décollage de l'appareil. "Soudain, le pilote a dit "préparez-vous au choc" et c'est là que nous avons compris qu'on allait toucher l'eau", a-t-il dit.

  • Le culot de Sarközy et la grande émotion du rabbi

    Pendant quelques heures hier à Orléans (Loiret), Nicolas Sarközy a revêtu un uniforme qu’il a longtemps porté : celui de premier flic de France. Pour ses voeux « aux acteurs de la sécurité », le président était accompagné de ses ministres Michèle Alliot-Marie (Intérieur) et Rachida Dati (Justice) et de tout ce que la police et la gendarmerie comptent de chefs.

     
     
    Video : L'émotion à la synagogue de Saint-Denis
     

    Il a montré qu’il n’avait abandonné aucun de ses principes, surtout lorsqu’il s’agit de rebondir sur un sujet d’actualité brûlant : « Il n’y a pas de place dans la République française pour les antisémites et les islamophobes. Pour ceux qui ne le comprendraient pas, ce sera tolérance zéro », a lancé le chef de l’Etat, reprenant une expression qu’il avait inventée lors de son passage au ministère de l’Intérieur. « Quant à ceux qui ne seraient pas français et qui voudraient contester ces règles, personne ne les retient, a-t-il prévenu. La France est un pays ouvert, qui s’honore d’accueillir sur son territoire des personnes qui amènent beaucoup et depuis des générations, mais nous n’avons pas l’intention de changer notre modèle républicain. »


    Ce discours très ferme sur l’importation du conflit israélo-palestinien en France, Nicolas Sarközy l’a maintenu sur bien d’autres sujets. Du développement de la vidéosurveillance, où il faut aller selon lui « beaucoup plus loin », à la lutte contre l’immigration clandestine : « Quand on est laxiste, on favorise les trafiquants. » Il n’oublie pas d’égratigner la gauche : « Je ne veux être méchant avec personne, mais il faut se souvenir des chiffres de la délinquance entre 1997 et 2002. »

    Dans la foulée, il a souligné une nouvelle année de baisse pour la délinquance en 2008 avec un recul de 1 % pour la criminalité générale et de 6 % pour la délinquance de proximité. « Depuis sept ans, on s’occupe de la sécurité des Français », a lancé fièrement Sarközy.

  • VIDEO "Le Prisonnier" est libre: Patrick McGoohan est mort

    http://fr.youtube.com/watch?v=blUAdnfEGs0

    "Je ne suis pas un numéro. Je suis un homme libre" n'est plus. Patrick McGoohan, auteur de ces deux répliques cultes dans la série Le Prisonnier est décédé mardi à son domicile de Los Angeles. Le plus célèbre des numéros 6, "était dynamique, pas encore juste bon pour la retraite. Il est resté occupé jusqu'au bout et avait récemment accepté deux nouvelles propositions de rôles au cinéma, mais est décédé après une brève maladie", a déclaré son agent Sharif Ali.

    Patrick McGoohan est né à New York en 1928. Il passe toute sa jeunesse en Irlande et en Angleterre. À l'âge de 16 ans, il quitte l'école et part vivre de petits boulots. D'abord employé de ferme, puis de banque, il devient ensuite technicien au Sheffield Repertory Theatre. C'est là qu'il fera ses premiers pas sur les planches. En 1955, Orson Welles repère rapidement son talent et qualifie sa présence d'"intimidante". Patrick McGoohan a le regard dur. En 1960, son talent d'acteur et ses facilités pour la boxe lui ouvrent les portes de la télévision britannique. Il obtient alors le rôle principal dans la série Secret Agent et incarne un agent secret avec pour seuls gadgets, son cerveau et sa force. Après avoir refusé de jouer le rôle de James Bond dans Docteur No , l'acteur se lance dans la rédaction du scénario de la série Le Prisonnier .

    Son rôle dans les 17 épisodes de la série était son bébé.

    Démissionnaire des services secrets britanniques, "Pat" se fait asphyxier dans sa maison pour une raison inconnue. À son réveil, Patrick McGohann ouvre les yeux dans un monde clos. Il devient alors Numéro 6 dans un "village" où tout semble beau et accueillant. Rapidement, Patrick McGoohan réalise le sinistre sort qui lui est réservé. Les habitants sont ici pour voir leurs connaissances extraites de leurs cerveaux. Chacun se voit assigner un numéro à la place d'un nom. Le chef des interrogatoires s'appelle Numéro 2. Le boss qu'il ne verra jamais est Numéro 1. Plus que tout, Patrick McGoohan veut s'échapper de ce monde à l'atmosphère flippante. C'est sans compter sur la Boule, toujours là pour réprimer les tentatives d'évasion. Après avoir été évoquée plusieurs fois, l'adaptation de cette série au cinéma est toujours d'actualité. Attendons les nouvelles de celui qui s'est emparé du projet, le célèbre réalisateur anglais Christopher Nolan.

    (Le Point - 16.01.09)

  • La mère d'Antoine en garde à vue pour conduite sans permis

    La mère d'Antoine est en garde à vue pour conduite sans permis.

    Alexandrine Brugerolle de Frayssinette a été contrôlée le 8 janvier au volant d'une Peugeot 106 blanche, sur l'autoroute A75, entre Issoire et Clermont, en compagnie d'un homme en état d'ébriété.

    Entendue par la brigade motorisée de la gendarmerie de Clermont-Ferrand
    vendredi après midi, elle a contesté les faits et été placée en garde à vue.

    "Elle-même n'avait pas un taux d'alcoolémie répréhensible" selon le procureur de Clermont-Ferrand Jean-Yves Coquillat .

    "Elle a assuré aux gendarmes qu'elle avait oublié son permis et leur a promis de l'apporter dès le lendemain", disait Jean-Yves Coquillat au Post jeudi.

    "Les gendarmes l'ont crue, et l'ont laissée partir" poursuivait-il jeudi.

    La jeune femme risque au maximum un an de prison et 15.000 euros d'amende, ainsi que la révocation de son sursis de 18 mois de prison pour une affaire de stupéfiants.

    Depuis le début de l'enquête sur la disparition de son fils, elle avait toujours affirmé qu'elle ne conduisait pas et n'avait donc pas pu transporter son enfant, selon le procureur de Clermont-Ferrand.

    Antoine, 6 ans, a disparu le 11 septembre 2008 du domicile de sa mère à Issoire, pendant que sa mère était sortie dîner avec son compagnon.

    Le Post - 16.01.09

  • VIDEO Témoignage du médecin français Régis Garrigue - Hôpital Al-Quds bombardé par les Israéliens

    http://www.dailymotion.com/video/x81q17_gaza-hopital-bombard-tmoignage-du-t_news

  • Enrico Macias interdit à l'ïle Maurice: qu'il aille chanter sur les ruines de Gaza!

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    Gaston Ghrenassia, né le 11 dé&cembre 1938 à Constantine (Algérie française)
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    Enrico Macias (g) le 4 janvier 2009 avec le grand-rabbin Bernhaïm (d)

    Les organisateurs d'un concert prévu en janvier à Maurice du chanteur franco/israélien Enrico Macias ont annoncé vendredi avoir annulé l'évènement en raison de la polémique provoquée dans l'île par la participation de l'artiste à un rassemblement de soutien à Israël.

      Interrogé par l'AFP à Paris, le producteur de l'artiste Charley Marouani "a regretté l'annulation de ce concert qu'en aucun cas Enrico Macias n'a souhaitée".

    "Enrico Macias a, au nom de la liberté d'expression, participé à un rassemblement pro-israélien à proximité de l'ambassade d'Israël (à Paris) le 4 janvier", a expliqué à l'AFP Me Askok Radakissoon, avocat de la société organisatrice du concert. "Cette initiative a été condamnée par des dirigeants politiques mauriciens".

    "La municipalité de Port-Louis a menacé de ne pas donner son autorisation pour l'organisation d'un tel concert dans sa ville. Tout cela a créé une situation qui rend impossible l'organisation du concert", a-t-il ajouté.

    Le 9 janvier, le gouvernement mauricien avait annoncé avoir suspendu les activités du consul honoraire d'Israël à Port-Louis en raison de "l'usage disproportionné de la force par Israël" à Gaza.

    La société organisatrice, Lab Entertainment, a indiqué dans un communiqué "se trouver dans une situation où la tenue de ce concert est sérieusement compromise voire impossible pour des raisons de sécurité, mais aussi pour éviter une situation qui pourrait ternir l'image de notre île".

    Le concert devait être organisé le 23 janvier à la Citadelle, ancien fort français construit sur un colline dominant Port-Louis, la capitale.

    AFP. 16.01.09 

  • Le génocide est-il en train de s'achever?

    Bombardements aériens le 18 janv 09.jpg
    Bombardements aériens le 16 janvier 2009

    Les combats ont baissé d'intensité vendredi à Gaza au 21ème jour de l'offensive israélienne au moment où les tractations diplomatiques en vue d'une trêve se prolongeaient, Israël et le Hamas semblant camper sur leurs positions.

    A Washington, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a espéré un cessez-le-feu "très, très bientôt" sans pouvoir promettre qu'il interviendrait avant l'investiture du futur président américain Barack Obama mardi.

    En dépit de raids aériens sporadiques, dont le dernier a fait deux morts dans le centre de Gaza dans l'après-midi, les bombardements israéliens ont été "les moins nourris" depuis le début de l'offensive le 27 décembre.

    A Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, une Palestinienne de 65 ans et ses deux petits-enfants âgés de 2 et 4 ans ont été tués par un obus de char israélien, selon des sources médicales. (ndb: Ce n'était pas des "terroristes" du Hamas!)

    Dans la matinée, les chars israéliens se sont retirés des quartiers dévastés la veille, où 23 corps ont été extraits des décombres, selon des sources médicales.

     Alors que les combats diminuaient en intensité, les efforts diplomatiques s'intensifiaient en vue de parvenir à un cessez-le-feu sous les auspices de l'Egypte, en dépit de l'intransigeance affichée par les belligérants.

    Le principal négociateur israélien, Amos Gilad, a quitté Le Caire vendredi après des discussions sur un plan égyptien pour un cessez-le-feu sans accord formel sur une trêve, a indiqué à l'AFP un diplomate proche des négociations.

    M. Gilad, conseiller du ministre de la Guerre Ehud Barak, s'est entretenu deux fois en 48 heures avec le chef des services secrets égyptiens, Omar Souleimane, homme-clé des contacts indirects entre Israël et le Hamas.

    D'après la même source, les Israéliens ont fait part au médiateur égyptien de leur refus d'une trêve d'un an, proposée par le numéro deux du bureau politique du Hamas Moussa Abou Marzouk.

    Des responsables israéliens ont précisé vendredi qu'Israël s'opposait à toute trêve assortie d'une limite de temps et exigeait la présence de forces de l'Autorité palestinienne, rivale du Hamas, au point de passage de Rafah avec l'Egypte.

    Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a quant à lui affirmé que le Hamas n'accepterait pas les conditions d'Israël pour un cessez-le-feu à Gaza, à l'occasion à Doha d'une réunion arabe controversée consacrée à l'offensive israélienne.

    Il a de nouveau énuméré les exigences du Hamas, réclamant "l'arrêt de l'agression, le retrait israélien de Gaza, la levée du blocus et l'ouverture de tous les points de passages, notamment celui de Rafah".

    La réunion de Doha est boudée par l'Arabie saoudite et l'Egypte, les deux poids lourds du monde arabe, ainsi que par le président palestinien Mahmoud Abbas, illustrant les profondes divisions interarabes.

    Mais le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont le pays est un allié du Hamas, y participe et a réclamé que les dirigeants israéliens soient poursuivis devant la justice internationale pour leurs crimes à Gaza.

    Le président syrien Bachar al-Assad a appelé à Doha les pays arabes ayant des relations diplomatiques avec Israël à fermer leurs ambassades et rompre tout contact avec l'Etat hébreu.

    La Mauritanie et le Qatar ont décidé de suspendre leurs relations avec Israël.

    A Ramallah dans le cadre d'une tournée régionale, le patron de l'ONU Ban Ki-moon a dit espérer la conclusion d'un cessez-le-feu "dans les quelques prochains jours".

    M. Abbas a insisté en le recevant sur la nécessité d'une présence internationale "militaire" dans la bande de Gaza dans le cadre d'un éventuel cessez-le-feu dans le territoire, où il n'exerce aucun contrôle depuis en avoir été délogé par le Hamas en juin 2007...

    Treize roquettes tirées de la bande de Gaza sont tombées dans le sud d'Israël vendredi, faisant quatre blessés légers, selon les services de secours.

    La journée de jeudi avait été marquée par les bombardements les plus intenses depuis le début de l'offensive israélienne. Ils ont touché le complexe de l'Unrwa, l'agence d'aide de l'ONU aux réfugiés palestiniens, un hôpital et un immeuble abritant des médias internationaux.

    Au palmarès de Tsahal: en trois semaines d'offensive, au moins 1.145 Palestiniens ont été tués, dont 355 enfants et 100 femmes, et plus de 5.160 blessés, selon les services d'urgence de Gaza. Selon le Centre palestinien des droits de l'homme à Gaza, 65% des morts sont des civils.

    Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri durant la même période.

    En Cisjordanie, un Palestinien de 15 ans, a été tué par l'armée israélienne à Hébron lors de heurts en marge d'une manifestation contre l'offensive à Gaza.

    Le Hamas avait appelé les Palestiniens à observer une "journée de la colère" vendredi et des manifestations ont eu lieu au Liban, Koweit, en Jordanie et en Irak notamment.

    Source: AFP.16.01.09