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Blog - Page 1845

  • La Sainte Chapelle de Paris

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    Rosace de l'Apocalypse
    La Sainte Chapelle fut construite dans l'Ile de la Cité à la demande du roi Saint Louis par Pierre de Montreuil de 1242 à 1248. Conçue comme une châsse, elle abrite les reliques de la croix du Christ ainsi que des instruments de sa Crucifixion. C'est un des derniers joyaux de l'art gothique.

  • "J'avais un camarade"

    http://www.dailymotion.com/video/x612q1_javais-un-camarade-ich-hatteinen-ka_creation

    ich hatt'einen Kameraden (j'avais un
    camarade) est un chant traditionnel des
    forces armées allemandes.
     Le texte a été écrit par le poète allemand Ludwig Uhland en 1809 et mit en musique en 1825 par le compositeur Friedrich Silcher. Ce chant joue un rôle important lors de cérémonie d'enterrement militaire dans les forces armées allemandes.

    Il fut chanté notamment à l'enterrement de Erwin Rommel.

    Comme la plupart des chants allemands, il a intégré le répertoire militaire français par l’intermédiaire de la Légion étrangère.

    I. J’avais un camarade
    De meilleur il n’en est pas
    Dans la Paix et dans la Guerre
    Nous allions comme deux frères
    Marchant d’un même pas.(bis)

    II. Mais une balle siffle
    Qui de nous sera frappé ?
    Le voilà qui tombe à terre
    Il est là dans la poussière
    Mon cœur est déchiré.(bis)

    III. La main, il veut me prendre,
    Mais je charge mon fusil
    Adieu donc adieu mon frère
    Dans le ciel et sur la terre
    Soyons toujours unis. (bis)

    version allemande :
     
  • Géorgie: un train explose près de Gori

    destroyer USS.jpg
    Le destroyer USS Mc Faul hors du port de Batoumi, en Géorgie, le 24 août 2008
    Train de gasoil en feu explosion près de Gori.jpg
    Train de gasoil en feu après l'explosion près de Gori, le 24 août 2008

    Un train a explosé dimanche en Géorgie après avoir heurté une mine, dernier avatar du conflit russo-géorgien, tandis que les forces russes, toujours présentes sur le terrain, sont pressées par les Occidentaux de céder la place à un dispositif international et que la France a convoqué un sommet européen consacré au conflit.

    Le président en exercice de l'Union européenne, Nicolas Sarközy, a décidé de convoquer le 1er septembre à Bruxelles un sommet européen extraordinaire sur la Géorgie et "l'avenir" des relations entre l'UE et la Russie, a annoncé dimanche la présidence française.

    La convocation de ce sommet de crise intervient alors que les Occidentaux accusent Moscou de ne pas avoir totalement respecté ses engagements de retirer ses troupes de Géorgie.

    Le chef de l'Etat français "en sa qualité de président en exercice du Conseil européen, a décidé de donner suite aux demandes de plusieurs Etats membres en convoquant une réunion extraordinaire du Conseil européen qui aura lieu lundi 1er septembre 2008 à Bruxelles", a annoncé la présidence dans un bref communiqué.

    "Cette réunion sera consacrée à la crise en Géorgie, notamment aux suites que l'Union européenne a l'intention de lui donner, en ce qui concerne l'aide à la Géorgie et l'avenir de ses relations avec la Russie", conclut le texte.

    Sur le terrain, un train qui transportait des produits pétroliers a explosé, a priori sans faire de victimes, à cinq kilomètres à l'ouest de Gori, dans le centre de la Géorgie, où les forces russes ont été omniprésentes pendant une dizaine de jours jusqu'à leur retrait vendredi.

    Les autorités géorgiennes accusent les troupes russes d'avoir saboté et miné les infrastructures civiles et militaires dans les portions du territoire géorgien qu'elles occupaient.  AFP. 24.08.08

  • D'ou vient le nom de Bouddha?

    Le mot bouddha est, en sanskrit, le participe passé passif de la racine bhudh (budh par application de la loi de Grassmann). On explique la désapiration budh-tabud-dha par la loi de Bartholomae.

    La racine signifiant « s'éveiller », de même étymon indo-européen que le grec ancien punthánomai « s'informer » ou que l'allemand bieten et l'anglais to bid (après des évolutions sémantiques profondes), entre autres nombreux dérivés dans les langues indo-européennes, le terme buddha signifie donc littéralement « qui s'est éveillé ».

    Les langues occidentales ont emprunté le terme sanskrit, en l'adaptant à leur orthographe (Bouddha en français, Buddha en anglais, etc.).

  • MAM arrête les frais!

    MAM avalanche.jpg
    A Sallanches le 24 août 2008

    Michèle Alliot-Marie a estimé qu'il n'y avait plus «aucune chance de retrouver quelqu'un vivant» sous l'avalanche qui s'est déclenchée dans la nuit de samedi à dimanche au Mont-Blanc du Tacul, dans le massif du Mont-Blanc. Huit personnes sont toujours portées disparues.
    «Il est extrêmement difficile de savoir avec certitude combien de personnes ont été prises dans l'avalanche.

    Grâce aux moyens techniques, nous avons la certitude qu'il y a des gens sous l'avalanche, mais il est impossible de savoir combien exactement», a-t-elle ajouté.

    La ministre de l'Intérieur qui revenait d'une reconnaissance en hélicoptère au-dessus des lieux du drame, a estimé qu'il s'agissait d'une «avalanche monumentale», «sans échappatoire» pour les alpinistes.

     

    Peu avant son arrivée sur place, les recherches avaient été suspendues, «en raison d'un risque d'effrondrement des plaques» de neige. 
    L'avalanche, longue de 200 m et large de 50 m, s'est produite à 3 600 m d'altitude dimanche vers 3 heures sur cet itinéraire très fréquenté par les alpinistes et l'alerte a été aussitôt donnée par un guide de haute-montagne.

    Un guide de haute-montagne qui a participé aux opérations de sauvetage, a lui aussi décrit les lieux comme étant "apocalytiques". "On croise des gens qui rentrent blessés, les visages ensanglantés, les jambes cassées, les vertèbres pétées, des personnes en hypothermie... L'atmosphère est lourde".

    Le maire de Chamonix, Eric Fournier, a pris pour sa part un arrêté pour la journée de dimanche interdisant aux alpinistes l'accès au Mont-Blanc du Tacul, selon le capitaine Pueyo.
    Le Mont-Blanc du Tacul est un sommet qui culmine à 4.248 m, situé entre l'Aiguille du Midi et le Mont Maudit et qui se trouve sur une voie d'accès au Mont-Blanc.

        Leparisien.fr avec AFP

    Elle n'est pas spécialiste de la montagne pour "estimer" qu'il faut arrêter les recherches! Il y a peut-être encore des gens vivants!

  • Crocs roses offerts par le blog!

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    Offerts par le blog!
     

    Le 10 août, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative déclarait dans les colonnes du Parisien: "Si la France obtient quarante médailles aux JO, j'irai au Conseil des ministres en Crocs roses". Elle tiendra parole! C'est ce qu'elle nous confirme dans une interview réalisée par téléphone ce midi.

     Roselyne Bachelot y dresse le bilan de ces Jeux. Elle se félicite de la moisson de médailles françaises, déplore les "mauvais résultats des filles" et annonce qu'elle organisera en octobre avec son secrétaire d'Etat Bernard Laporte un séminaire avec les responsables du sport français afin de définir les points qui devront être améliorés dans la perspective des Jeux Olympiques de Londres, en 2012.

    leparisien.fr - 24.08.08

    Tableau final des médailles des dix premiers pays ( Or Argent Bronze Total)

    * Chine 51 21 28 100

    * Etats-Unis 36 38 36 110

    * Russie 23 21 28 72

    * Grande-Bretagne 19 13 15 47

    * Allemagne 16 10 15 41

    * Australie 14 15 17 46

    Corée du Sud 13 10 8 31

    Japon 9 6 10 25

    Italie 8 10 10 28

    France 7 16 17 40

  • Obama en chute dans les sondages

    Barack Obama.gif

    POURQUOI Barack Obama recule-t-il dans les sondages ? Tous les experts politiques des Etats-Unis se posent la question. Après avoir compté jusqu’à 15 points d’avance début juin, le candidat démocrate à la Maison-Blanche a vu son adversaire, le républicain John McCain, effectuer une fulgurante remontée ces dernières semaines.

    Certaines enquêtes donnent même McCain vainqueur de l’élection présidentielle du 4 novembre prochain. Dans un récent sondage, réalisé par Reuters et Zogby, le sénateur de l’Arizona recueille 46 % des intentions de votes contre 41 % pour Obama. Les autres enquêtes effectuées par le « New York Times » et Fox News, ne donnent plus que trois points d’avance au sénateur de l’Illinois.

    La couleur, un facteur Ce retour au premier plan de John McCain défie toute logique. Le Parti républicain n’a jamais été plus mal et avec une économie au bord de la récession, 80 % des Américains pensent que le pays va dans une mauvaise direction. Comment expliquer alors la soudaine renaissance du candidat septuagénaire ? Barack Obama n’est pas apparu au mieux de sa forme, le 16 août, lors d’un forum religieux organisé en Californie par Rick Warren, l’un des pasteurs les plus influents des Etats-Unis, où les deux candidats à la présidence américaine ont été interrogés séparément par l’homme de foi. Là où John McCain a multiplié les réponses percutantes, Obama s’est perdu dans une surabondance de bons mots. Si les analystes politiques ont été séduits par l’aisance affichée par McCain, ils ont tenu à rappeler que c’est la première fois depuis juin que le candidat républicain prend l’avantage sur son adversaire. Une petite victoire logiquement insignifiante au regard de la maestria affichée jusqu’alors par Obama.

    La couleur de peau du métis américano-kényan jouerait-elle un rôle dans sa soudaine perte de popularité, se demandait la semaine dernière le « New York Magazine » ? « Evidemment ! » affirme un membre influent du Parti républicain. « C’est la chose dont personne ne veut parler mais c’est visiblement un énorme facteur ! » ajoute-t-il.
    Dans une enquête réalisée début août par le « Wall Street Journal », 50 % des électeurs blancs ont avoué qu’Obama était un candidat « à risque », alors que 66 % trouvaient que McCain était un candidat « sûr ». Dans la même enquête, 58 % des Américains ont avoué s’identifier avec les valeurs de McCain, contre 47 % pour celles d’Obama. Celui-ci va-t-il réussir à rassurer ces électeurs dubitatifs avant l’élection du 4 novembre ? La convention démocrate de Denver, dès lundi et jusqu’au 28 août, où Obama sera accompagné de son colistier, devrait amener un premier élément de réponse.

     

    Le Parisien -23 août 2008

  • Danse macabre au Panthéon

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    Le Panthéon à Paris Vème

    MARIE-LOUISE NERON: Notes et impressions d’un Parisienne, Paris, Librairie Alphonse Lemerre, sans date, p.13-21.

    Ouverture des  Sarcophages

    de Voltaire et de Rousseau.

    ——————

    19 décembre 1897

                  La question troublante de savoir si oui ou non les sarcophages de Voltaire et de Rousseau devant lesquels la foule s’incline respectueusement contiennent les ultimes dépouilles des deux grands hommes qui rayonnèrent sur leur génération et même sur la nôtre, cette question va avoir sa réponse.

       Les deux tombes qui seront fouillées aujourd’hui livreront elles-mêmes leur secret.

       Cette question, du reste, ne date pas d’hier. Elle fut soulevée en 1866, et, sous l’anonymat, l’empereur Napoléon III y prit une part active, soutenant que les caveaux avaient été violés.

       Un soir, comme on s’en entretenait aux Tuileries, un royaliste rallié à l’Empire et qui voulait faire sa cour à l’impératrice Eugénie s’écria:

       — Le grand mal, après tout, si on a vraiment dispersé ces cendres au vent! Les révolutionnaires ont-ils respecté les tombes de Saint-Denis?

       Quelques années auparavant on parlait de cette violation devant M. de Puymaurin, qui avait été ministre sous la Restauration.

       — Ah! plût au ciel, dit-il, qu’il eût été possible de détruire à jamais, avec les ossements de Voltaire et de Rousseau, leurs doctrines pernicieuses et leurs détestables ouvrages.

       Au demeurant, que les restes de Voltaire soient oui ou non au Panthéon, ils ne purent y être portés tout entier.

       Déjà le cœur était dans la famille de Vilette, et au moment de la translation des cendres à l’abbaye de Sellières, dans l’Aube, le 10 mai 1791, un des assistants parvint à s’emparer d’un talon, qui fut donné à un collectionneur, M. Madonnet, propriétaire près de Troyes.

       La famille de M. de Curel, l’auteur du Repas de lion, hérita de cette singulière relique. Peut-être l’a-t-elle encore.

       Un autre assistant ramassa une dent qui s’était détachée, et la fit plus tard enchâsser dans une bague. Mais, cette particularité ayant été connue de quelques amateurs, on ne tarda pas à voir les dents de Voltaire se multiplier au point qu’on en relève soixante-treize dans divers catalogus. C’est beaucoup pour un seul homme.

       La cérémonie d’aujourd’hui, après quatre-vingts ans de contradictions les plus diverses, était donc impatiemment attendue par les lettrés.

       Les cercueils allaient-ils, oui ou non, laisser apparaître les ossements des deux grands hommes?

       Voilà ce que se demandaient les favorisés qui allaient pénétrer dans la crypte du Panthéon. Dès le matin, la grille de l’ancienne basilique est gardée par un agent de ville, et pour passer il est besoin de montrer une invitation. Je n’avais pour carte d’entrée qu’une lettre à en-tête de la Fronde, lettre dans laquelle on me signalait la cérémonie. Notre journal, qui datait de quelques jours à peine, n’avait pas encore été inscrit sur la liste des quotidiens de Paris.

       — Cela ne suffit pas, madame, me dit le municipal; il faut une carte de presse.

       J’étais désolée: être là et ne pas entrer. Je me souviens heureusement que M. Hamel, ancien président de la Société des Gens de lettres, dirigeait en quelque sorte cette cérémonie, car c’était sur sa demande que le ministre avait accordé l’autorisation d’ouvrir les sarcophages. Une carte de visite passée, et je franchis la grille comme les confrères.

       Sous la grande voûte froide du Panthéon, à peine une centaine d’invités. Les femmes brillaient par leur absence; j’étais seule avec deux autres dames, qui avaient par faveur accompagné leur mari et leur père.

       L’attente est longue: une heure et demie; deux heures sonnent en résonnant sourdement dans le grand édifice. On cause, ces messieurs discutent.

       — Croyez-vous à la présence des corps?

       — Non, il y a longtemps qu’ils ont disparu.

       C’est l’opinion générale de la plus grande partie des hommes réunis là: les tombes sont vides.

       De vieux érudits se racontent dans un coin les discussions soulevées, les demandes et les réponses qui pendant de si longues années ont passionné les curieux.

       Dans les groupes qui discutent, je reconnais MM. Roujon, Berger, délégués par le ministre de l’Instruction publique, Montorgueil, Stiegler, Jules Clarétie, qui, lui, est un convaincu.

       — Les corps sont ici, dit-il à des amis qui l’interrogent; pour moi, il n’y a pas de doute.

       Puis voici plus loin, près d’un des grands piliers, MM. Berthelot, Duvauchel, un féministe qui s’est occupé de l’érection d’un monument à Rousseau; Clovis Hugues, John Grand-Carteret, le Dr Cabanès, Lardy, qui représente la ville de Ferney. J’en passe de plus connus.

       Enfin, la commission qui doit présider à l’ouverture des tombeaux est au complet; le commissaire de police est présent, il n’y a plus qu’à descendre à la salle souterraine où gisent les deux sarcophages.

       Dans la crypte lugubrement froide, d’un froid de sépulcre, on se trouve devant une petite porte, qui ferme le caveau de Voltaire. L’espace est étroit, on se presse; des jeunes gens, pour mieux voir, escaladent le monument de Soufflot. La porte s’ouvre enfin, et MM. Hamel, J. Clarétie, Roujon, Berger pénètrent dans le caveau. Par cette échappée, on aperçoit la statue en pied de Voltaire, dont la tête au sourire narquois domine l’assistance.

       — Messieurs, Voltaire est bien là.

       C’est M. Hamel qui lance cette phrase d’une voix triomphante. Tout aussitôt le défilé des curieux commence.

       Dans la longue caisse de chêne, on aperçoit le crâne, dont la forme et bien caractéristique, les tibias et les vertèbres de ce qui fut Voltaire.

       Voilà donc ce qui reste de celui qui fit craquer le vieux monde et contribua à renverser, pour sa part, le trône de Louis XVI, dont les cachets aux trois fleurs de lys de France s’apercevaient encore un instant auparavant scellant la bière du terrible rieur.

       Maintenant que la moitié du problème est résolue, il ne reste plus qu’à vérifier le sarcophage de Rousseau.

       Le cercueil qui est triple: cercueil de hêtre, cercueil de plomb et cercueil de chêne, est long à forcer.

       Le bruit de la scie et du marteau résonne longtemps dans l’étroit caveau où repose Rousseau. La nuit tombe. L’obscurité est presque complète dans la crypte. L’anxiété augmente. Rousseau, ainsi que Voltaire, va-t-il nous apparaître dans sa caisse de chêne?

       Un dernier effort et le couvercle est soulevé.

       — Rousseau est superbe, messieurs, intact, les bras croisés sur sa poitrine, crie un des membres de la commission qui se trouve devant le cercueil au moment de l’ouverture.

       — Et le crâne? et le crâne? demande-t-on.

       — Le crâne, le voici, il ne présente aucune trace de blessure.

       Des ah! retentissent triomphants.

       Le défilé commence, émotioné, devant le cercueil où le squelette de Rousseau, admirablement conservé, demeure étendu, loque lamentable dans la poussière fine des étoffes et des chairs réduites en cendre.

       C’est fini, les spectateurs un à un se retirent, remués, fiers d’avoir vu les précieuses reliques.

       — Dire que j’ai tenu dans ma main le tibia de Voltaire, s’exclame avec une joie émue un des jeunes gens présents. Ah! je suis plus content que si j’avais serré la main de Napoléon.

       Voilà donc une légende qui s’envole.

       Combien d’autres fables historiques ne résisteraient pas davantage à un examen sérieux!

       Voilà donc les royalistes de 1814 déchargés d’une accusation qu’on imputait à leur fanatisme. Dans la joie de leur triomphe ils n’osèrent pas jeter au vent ces cendres de leurs deux terribles ennemis.

       Une réflexion s’impose.

       Pourquoi donc ne l’avaient-ils pas dit plus tôt? Le moyen de se disculper était simple, et il semble étonnant qu’il ait fallu attendre un gouvernement républicain pour que fût prise une initiative dont le résultat détruit à jamais la calomnie dont on poursuivait avec insistance les réacteurs de la Restauration.

       Enfin, voilà résolu ce problème qui motiva tant de chroniques et émut tant de chroniqueurs.

     

  • Bouddha

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    Le Bouddha Gautama Shakyamuni en méditation. L'Arhat Ananda, à l'arrière-plan, était son cousin et intendant personnel. On doit à sa mémoire exceptionnelle une bonne partie du canon pali exposant les premiers enseignements. Le swastika sur la poitrine du Bouddha est un symbole universel de bon augure, représentant entre autres l'inépuisable compassion des Éveillés.

  • VIDEO L'hommage de Castres à ses soldats tués

    http://www.dailymotion.com/video/x6ixc8_castres-hommages-aux-soldats-tues-e_news

  • L'opération géorgienne contre l'Ossétie du Sud était programmée depuis un an

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    armes américaines en Georgie.jpg
    Fusils d'assaut américains M-4 trouvés par des soldats russes en Géorgie

    MOSCOU, 23 août - RIA Novosti. L'opération militaire géorgienne contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie a été planifiée il y un an, conformément aux projets de l'Otan visant à renforcer la présence de l'Alliance en mer Noire, a rapporté samedi à RIA Novosti une source au sein des structures de force russes.

    "Les assertions de certains représentants de l'Otan relatives au projet d'organisation d'exercices en mer Noire témoignent que le plan d'agression de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie avait été élaboré d'avance, dès l'année dernière ", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

    Un représentant de l'Otan avait indiqué auparavant que les exercices en mer Noire étaient programmés. Selon lui, les exercices, prévus pour trois semaines, lors desquels les navires visiteront les ports de la Roumanie et de la Bulgarie ont été planifiés il y a un an, avant le déclenchement du conflit en Géorgie.

    Selon l'interlocuteur de l'agence, les agissements de l'Otan, visant à renforcer la présence maritime de l'Alliance en mer Noire sous couvert de l'aide humanitaire à la Géorgie, constituent un précédent très dangereux, susceptible de déstabiliser la situation dans la région.

    L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques sécessionnistes qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinvali, la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la ville et tuant 2.100 civils, selon les autorités sud-ossètes. La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à contraindre la Géorgie à la paix, que certains responsables politiques occidentaux ont qualifiée "d'usage disproportionné de la force armée".

     


  • La Russie menacée: la "riposte" s'organise

    La France, qui préside l'Union européenne, a demandé samedi un "retrait rapide" des forces russes d'une route stratégique dans l'ouest de la Géorgie où la Russie a conservé des postes avancés.

    Les forces russes étaient toujours présentes dans cette région, notamment autour de la ville portuaire de Poti. Des soldats portant l'insigne des forces de maintien de la paix se trouvaient aux entrées nord et sud de cette ville ainsi qu'à Teklati (ouest), a constaté un journaliste de l'AFP.

    Au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue Dmitri Medvedev, le président français Nicolas Sarközy a "insisté sur l'importance du retrait rapide des militaires russes présents sur l'axe Poti/Senaki", a annoncé la présidence française.

    Quatre blindés et des soldats russes de maintien de la paix tenaient en particulier un pont à la sortie de Poti, sur la route menant à Senaki, et renforçaient leur position à l'aide d'une pelleteuse. Les forces russes se sont retirées en revanche de la base aérienne de Senaki.

    Au même moment, Moscou annonçait que ses troupes allaient continuer à contrôler Poti, ville qui se trouve pourtant hors de la zone tampon dans laquelle, selon l'état-major russe, les soldats de la paix peuvent circuler pour assurer la protection des républiques séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

    "Les forces de maintien de la paix russes contrôleront la situation dans la ville de Poti et dans d'autres points de peuplement sous la forme de patrouilles", a déclaré le général Anatoli Nogovitsyne, chef d'état-major adjoint de l'armée russe.

    "Toutes les activités du contingent de maintien de la paix russe reposent sur les six principes qui ont été approuvés par les présidents de Russie et de France", a-t-il assuré.

    D'après le palais de l'Elysée, au cours de leur entretien samedi, les deux chefs d'Etat ont "évoqué en détail le point 5 de l'accord, relatif aux mesures additionnelles de sécurité. Ils se sont notamment accordés sur l'urgence de la mise en place d'un mécanisme international sous l'égide de l'OSCE (organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour remplacer les patrouilles russes dans la zone de sécurité au sud de l'Ossétie".

    Pourtant le Kremlin a affirmé que l'entretien des deux présidents "ne portait pas sur le remplacement des soldats de maintien de la paix russes par les forces de l'OSCE dans la zone de sécurité".

    Néanmoins, "M. Medvedev a confirmé que la Russie était prête à coopérer avec l'OSCE dans cette zone", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Kremlin. AFP. 23 août 2008

    Le gouvernement allemand a haussé le ton samedi face à la Russie, la pressant d'achever "sans délai" le "retrait complet" de ses troupes de Géorgie.

    L'Otan a aussi exigé samedi un repli des forces russes sur leurs positions "d'avant la crise".

    "Il y a des exigences très spécifiques pour le retrait russe. Installer des infrastructures et des points de contrôle permanents n'est pas conforme à l'accord", a déclaré de son côté un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.

    Moscou affirme pour sa part avoir achevé vendredi soir le retrait de ses forces régulières de Géorgie (hors Abkhazie et Ossétie du Sud), mais estime que l'accord de cessez-le-feu lui donne le droit de maintenir assez loin en territoire géorgien des soldats de la paix.

    L'accord prévoit que, "dans l'attente d'un mécanisme international", les forces de paix russes mettent en oeuvre des "mesures additionnelles de sécurité", mais il ne prévoit pas clairement les limites de leur zone de sécurité.

    Face à la violence de la réaction russe à l'offensive militaire géorgienne contre l'Ossétie du Sud, le monde occidental continue à s'interroger et à émettre des critiques.

    Le secrétaire américain au Commerce, Carlos Gutierrez, est allé jusqu'à menacer la Russie d'exclusion du G8 et de suspension de sa candidature à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

    La situation risque de devenir tendue aussi en mer Noire, où les pays de l'Otan ont envoyé des navires pour des exercices militaires de "routine" et où un bâtiment de la marine américaine faisait route vers la Géorgie pour apporter de l'aide humanitaire.

    "Je ne pense pas que cela va contribuer à stabiliser la situation dans la région", a déclaré M. Nogovitsyne.

    A l'ONU, Occidentaux et Russes n'ont pas trouvé de terrain d'entente pour adopter une résolution sur le conflit en Géorgie, les alliés de Tbilissi souhaitant qu'y soit clairement réaffirmé le principe de l'intégrité territoriale géorgienne.

    L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont appelé Moscou à reconnaître leur indépendance et le Parlement russe doit examiner ces demandes lundi.

  • La Haute Finance veut punir la Russie par des "sanctions économiques"

    La guerre en Géorgie a ébranlé la stabilité financière russe, principal acquis de l'ère Poutine (2000-2008). Au plus fort du conflit entre la Géorgie et la Russie pour le contrôle de la province séparatiste d'Ossétie du Sud du 8 au 15 août, les réserves en or et devises de la Banque centrale ont fondu de 16,4 milliards de dollars (11,1 milliards d'euros), soit 2,7 %, passant de 597,5 à 581,1 milliards de dollars, a reconnu celle-ci jeudi 21 août.

       Certes, ces réserves, les troisièmes au monde, ont de la marge, mais la crise géorgienne et son cortège de conséquences, entre autres la perspective de relations houleuses entre la Russie et ses partenaires occidentaux, a bel et bien effrayé les investisseurs.

    "Je pense que nous avons touché le fond, mais comme tout ceci est lié à la situation politique, il est difficile de prévoir ce qui va se passer", a constaté jeudi à Nijni- Novgorod Guennadi Melikian, le premier vice-président de la Banque centrale russe.

    A Moscou, la plupart des analystes financiers estiment que l'appréciation soudaine du dollar par rapport à l'euro ces dernières semaines a également joué un rôle. 50 % des réserves russes sont en dollars, 40 % en euros et 9 % en livres sterling.

    L'annonce de cette baisse des réserves de change intervient cinq jours après que le ministre russe des finances, Alexeï Koudrine, a reconnu que le conflit en Géorgie avait entraîné une fuite record de capitaux, estimée à 6 milliards de dollars pour la seule journée du 8 août.

    Le conflit a démarré le 7 août, lorsque les troupes russes ont repoussé une attaque menée par les forces géorgiennes contre l'enclave prorusse d'Ossétie du Sud, précipitant la Bourse de Moscou à son plus bas niveau depuis deux ans. Selon lui, entre le 8 et le 11 août, 7 milliards de dollars ont quitté le pays.

    Le quotidien Kommersant du 22 août estime que "la fuite de capitaux a été plus importante que cela", soit 15 milliards de dollars. La fuite aurait été plus forte " que pendant la crise financière d'août 1998", quand 12 milliards de dollars avaient quitté le pays en moins d'une semaine. "La guerre en Géorgie a effrayé les investisseurs, a entraîné l'incertitude sur le marché des changes et quant aux perspectives de l'économie en général", conclut Kommersant.

    Selon le ministre des finances Alexeï Koudrine, les aléas politiques risquent de jouer sur les prévisions d'entrées de capitaux pour 2008 et celles-ci représenteront moins que les 30 à 40 milliards de dollars anticipés par la Banque centrale russe. Confirmant cette tendance, la Deutsche Bank a revu à la baisse ses prévisions pour les entrées de capitaux en Russie en 2008, passées de 40 à 15 milliards de dollars.

    Les marchés russes ne sont pas restés à l'abri des turbulences. Sur fond d'inflation, de récession mondiale et de bruits de bottes dans le Caucase, la Bourse de Moscou a perdu 33 % de sa valeur depuis la mi-mai. En une semaine, les titres Gazprom, LuKoil et Rosneft, les principaux fleurons de l'économie russe, ont perdu respectivement 28 %, 30 % et 25 %.

    Il en faudrait sans doute plus pour mettre le pays en difficulté. Tant que le prix du baril de pétrole reste élevé, l'économie russe a de beaux jours devant elle. Toutefois, "il faut être prêt à toutes sortes de développements, y compris négatifs", a mis en garde le premier ministre Vladimir Poutine.

    Il en sait quelque chose. Le 24 juillet, ses déclarations sur l'entreprise Mechel - leader russe du charbon à coke -, accusée publiquement par lui "d'évasion fiscale" ont conduit à une chute de 32 % de l'action Mechel à New York, entraînant une réaction en chaîne sur le marché russe.

    M. Poutine, qui participait à une réunion d'hommes d'affaires à Nijni-Novgorod avait alors proposé à Igor Ziouzine, le PDG de Mechel, absent en raison d'un malaise cardiaque, de lui "envoyer un médecin". "Il faudra alerter le parquet", avait tonné le premier ministre. Il n'en fallait pas plus pour que le "cas" Ziouzine soit apparenté à celui de Mikhaïl Khodorkovski, l'ex-PDG de Ioukos, lequel, condamné en 2005 à huit années de prison pour fraude fiscale, vient de se voir refuser sa remise en liberté.

    "SANCTIONS ÉCONOMIQUES"

     

    Perçue comme une nouvelle intervention de l'Etat dans les affaires, l'affaire Mechel - ainsi que les déboires à répétition de la major russo-britannique TNK-BP - ont dès juillet entamé la confiance des investisseurs. L'inquiétude a grandi depuis l'intervention en Géorgie, où la Russie, en ne respectant pas les termes du document signé par elle, veut montrer à l'Occident qu'elle n'entend plus jouer selon les règles communes.

    "Les relations pourraient se détériorer davantage", expliquait Igor Iourguens, vice-président de l'Union des industriels et des entrepreneurs russes, dans un point de vue publié le 18 août dans les pages du quotidien Rossiiskaïa gazeta. "Les investissements de long terme dont nous avons tant besoin pourraient commencer à décliner, ce qui mettrait en péril nos plans de développement structurels (...)", précisait ce proche du président Dmitri Medvedev, chargé par ce dernier de mener la réflexion sur la diversification de l'économie.

    Mettant en garde contre "l'escalade du conflit", "sanctions économiques" à la clé, M. Iourguens estimait qu'un "embargo sur la haute technologie avec aucune perspective de remplacement par une production russe" ruinerait les projets de modernisation du pays. "Nous devons négocier", conclut-il.

    LE MONDE -24 août 2008

  • Un bébé de 8 mois grièvement blessé par un berger allemand

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    INFO LE PARISIEN. Un bébé de huit mois a été attaqué par un berger allemand cet après-midi à Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise). L'enfant, grièvement blessé, a été pris en charge rue des Ecoles, à Eragny, par les pompiers puis évacué vers l'hôpital Necker, à Paris, dans un état sérieux.

    C'est la deuxième agression de ce type en 24 heures dans le département du Val-d'Oise. Vendredi après-midi déjà, à Pontoise, un garçonnet de deux ans et demi avait été mordu à la tête par le chien de la famille, un staffordshire. Il avait été lui aussi héliporté vers l'hôpital Necker. Il est grièvement blessé à la tête, au cou, à une oreille et à une épaule. L'animal, classé en deuxième catégorie, n'avait pas fait l'objet d'une déclaration en mairie.
    23 août 2008
  • VIDEO Borodine - Le Prince Igor - Danses polovtsiennes

    http://www.youtube.com/v/YfHPHLmP5Bs&hl=en&fs=1

    "Le choeur des esclaves"

    Orchestre conduit par Valeri Gerguiev, qui a récemment donné un concert à Tskhinvali, capitale martyre de l'Ossétie du Sud, en mémoire des victimes de l'offensive géorgienne.

  • Rachida enceinte?

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    Rachida Dati ne cachait pas ses nouvelles rondeurs, jeudi, sur le perron de l' Elysée...

    Hier, pour le premier conseil des ministres restreint, la rentrée était un peu bousculée. Plusieurs projets de loi devaient être présentés, mais seul celui sur le rattachement de la gendarmerie à l'Intérieur a été déposé par Michèle Alliot-Marie.

    A la sortie de ce conseil, sur les marches de l'Elysée, notre Garde des Sceaux, Rachida Dati, 42 ans, ne cherchait pas à dissimuler ses nouvelles rondeurs...

    Pour la ministre de la Justice, deuxième d'une fratrie de onze frères et soeurs, ce futur heureux événement sera une grande première.

    Première personnalité issue d'une famille d'immigrés à occuper un poste aussi élevé dans un gouvernement français, la jolie brune de l'équipe ministérielle est également maire du 7ème arrondissement parisien.

    D'après nos informations, elle devrait accoucher en janvier 2009.

    Toutes nos félicitations à la future maman.

    PUREPEOPLE - 23 août 2008

    Si c'est vrai, elle va être obligée de prendre un congé de maternité! Ouf!

    Rama Yade, elle aussi, a le ventre rond et n'arrive plus à bien fermer sa veste, le bouton tire!

     

     

     

  • VIDEO Réaction d'Aurore Buil, veuve du sergent Buil tué dans l'embuscade

    http://www.youtube.com/v/eeqISuBSUPM&hl=en&fs=1

     

  • Vue gâchée sur les plus beaux monuments de Paris

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    Difficile de faire une belle photo de la Sainte-Chapelle (Ier ). Depuis maintenant dix ans, ce joyau de l’art gothique situé dans la cour du palais de Justice est à l’ombre de soixante mètres de constructions provisoires. « Un provisoire qui dure », estiment les défenseurs du patrimoine. Le constat est le même sur la façade nord du Louvre.

    Rue de l’Amiral-de-Coligny (Ier), avant de franchir le superbe porche qui mène à la cour Carrée, les milliers de touristes découvrent en contrebas, dans les fossés, depuis quelques semaines, huit immenses cabanes de chantier. Une nouvelle vue gâchée sur une des plus belles perspectives de la capitale. Ici, comme au Panthéon (5ème ), les services des monuments historiques regrettent, les riverains et les touristes se plaignent et l’administration tente de s’expliquer.

    De perpétuels chantiers au Louvre. Le ministère de la Culture est bien embarrassé. Ces fossés ont été creusés à l’initiative d’André Malraux en 1964. Et jamais, depuis, ils n’ont été aménagés en jardin, comme ils le mériteraient. Résultat, ponctuellement, des cabanes de chantier y trouvent place. Cette fois, c’est la réalisation du futur département des arts islamiques, une des grosses opérations d’extension du Louvre, qui impose ces baraquements. Et cela devrait durer deux ans, le temps des travaux. Les ouvriers et les architectes pourront ainsi confortablement occuper ces mètres carrés de luxe ! Pour tenter d’atténuer les critiques, le ministère de la Culture souligne que ces préfabriqués sont neufs et que leur hauteur ne dépasse pas la bordure du fossé.

    Le manque de place au palais de Justice.
    Ici, ce sont les services administratifs et les scellés qui ont trouvé place dans ces préfabriqués. « Nous manquons de place. C’est pourquoi nous avons le projet de déménager le tribunal de grande instance dans des locaux à construire dans le XIII e arrondissement », souligne-t-on au ministère de la Justice en précisant que le dossier est toujours bloqué. Résultat, les travaux de mise aux normes de sécurité incendie s’imposent au palais de Justice qui ne compte pas moins de 4 ha de bâtiment. Des travaux qui continueront encore quelques années. « Nous avons cherché des solutions de rechange pour éviter cet emplacement : installer ces surfaces provisoires sur une péniche aurait été trop cher. Impossible de les mettre sur les toits. Ces chantiers de sécurisation sont obligatoires. Nous espérons seulement que ces cabanes vont disparaître le plus vite possible », précise la direction du palais de Justice.

    Le personnel de sécurité au Panthéon.
    Ici, le préfabriqué se veut discret. A l’arrière du monument.
    « Caché » derrière une grille. Les services chargés du site sont clairs : « C’était ça ou nous étions obligés de fermer le Panthéon. » En effet, c’est le personnel de surveillance qui occupe ces mètres carrés supplémentaires. La Direction des monuments historiques souligne elle-même que « l’édifice n’a pas été conçu, à l’origine, pour accueillir du public ». Il n’y a donc pas le choix. Pour faire accepter cette installation par le voisinage, il est prévu d’implanter au plus vite un équipement neuf et propre. De quoi durer encore quelques années.

     

    Le Parisien -22 août 2008

  • La p..... respectueuse (bis)

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    Sous une pluie battante, la première dame a effectué avec le dalaï lama une procession autour de l'édifice.

    Le dalaï lama, vêtu de l'habit et d'une coiffe traditionnels, lui a ensuite passé autour du cou la "kata", la traditionnelle écharpe blanche portée en signe de bienvenue au Tibet.

        
    L'épouse du président de la République française, vêtue d'une robe bleu marine et chaussée de sandales mauves, a joint un moment ses mains en signe de respect. Puis ils ont défait le noeud d'un ruban sur la porte centrale du temple de Lérab Ling, inaugurant officiellement ce lieu.  Le dalaï lama s'est prosterné devant la statue de Bouddha à l'intérieur du temple, avant de saluer dans l'assistance le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui lui a remis un présent.


    Leparisien.fr avec AFP
  • En katamini...

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    Le 22 août au temple bouddhiste de Roqueretonde

    Le dalaï lama a dénoncé vendredi la répression chinoise "brutale" qui règne au Tibet, parallèlement aux jeux Olympiques, lors d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans un temple bouddhiste de l'Hérault à Roqueredonde.

     "Sa sainteté a exprimé son sentiment sur la situation qui règne actuellement au Tibet et notamment qu'il y a une certaine forme de répression extrêmement brutale qui continue à régner en parallèle aux Jeux Olympiques", a déclaré à la presse son interprète en France, Matthieu Ricard, qui a assisté à la rencontre.

    Le dalaï lama a aussi insisté sur le fait que pour gagner sa "respectabilité au sein de la communauté mondiale", la Chine, "une grande puissance", a "besoin d'une autorité morale" qu'elle n'obtiendra qu'en "marchant vers la démocratie".

    L'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarközy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade ont été également reçues par le dalaï lama mais n'ont fait aucun commentaire à la sortie.

    Tout aussi discret, M. Kouchner a simplement lancé à la presse qu'il avait dit au dalaï lama qu'il était "toujours le bienvenu en France".

    Il s'agissait de la seule et unique rencontre entre des représentants du gouvernement français et le chef spirituel tibétain durant sa visite entamée le 12 août et qui se termine samedi.

    L'Elysée avait indiqué que le président Nicolas Sarközy ne recevrait pas le dalaï lama à cette occasion, ce qui a suscité les critiques de l'opposition en France. Le président américain Georges W. Bush ou la chancelière allemande Angela Merkel ont rencontré le religieux tibétain au cours de l'année écoulée.

    L'annonce de la rencontre à Roqueredonde a été critiquée par le Parti socialiste qui l'a qualifiée de "séance de rattrapage après l'échec total de la diplomatie sarkozyste sur le dossier chinois".

    Après l'inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, Carla Bruni-Sarközy a rencontré le dalaï lama à huis clos et ils ont évoqué "des sujets personnels", selon le représentant du leader tibétain en Europe, Jampal Chosang, ajoutant que Mme Sarközy avait transmis "les salutations" de son mari.

    M. Kouchner et Mme Yade les ont ensuite rejoints puis le chef de la diplomatie est resté seul quelques instants avec le dalaï lama.

    M. Kouchner "a toujours eu une grande sympathie pour la cause du Tibet, donc son soutien personnel et en tant que ce ministre est tout à fait acquis. Il l'a clairement redit et il me semble que c'est parfaitement sincère", a souligné Matthieu Ricard.

    Il a précisé que le ministre avait bien accueilli le fait que le Parlement tibétain en exil se réunirait en septembre pour proposer de nouvelles options aux Chinois, en vue de négociations sino-tibétaines le mois suivant.

    A son arrivée, la "première dame" de France avait été accueillie par le dalaï lama qui lui a passé autour du cou une "kata", traditionnelle écharpe de soie blanche, symbole de bienvenue au Tibet.

    Ils ont ensuite inauguré le temple, un centre international de retraite et d'enseignement fondé par le maître tibétain Sogyal Rinpoché, face au causse du Larzac. Près de 2.000 invités ont assisté à la cérémonie, parmi lesquelles l'ex-Premier ministre Alain Juppé et les actrices Juliette Binoche et Line Renaud.