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Blog - Page 1865

  • EDVIGE: le fichage des ados à partir de 13 ans

    La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a dénoncé mercredi dans un communiqué le feu vert donné par le gouvernement à un fichage policier des enfants de 13 ans, l'imputant à une politique de surveillance des citoyens «incompatible avec l'état de droit».

    «Par deux décrets publiés au Journal officiel du 1er juillet 2008, le gouvernement a accompagné la fusion des RG avec la DST d'une redoutable extension du fichage politico-policier des citoyens», estime la LDH.

    «Selon le décret, le fichier, appelé Edvige, contiendra des "données à caractère personnel" concernant "des personnes physiques âgées de 13 ans et plus" avec notamment l'état civil, les adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques, ainsi que les "signes physiques particuliers et objectifs, photographies et comportement"».

    Avec Edvige, il ne s'agit plus de ficher les auteurs d'infractions constatées, mais, comme pour la rétention de sûreté, de cibler ceux que l'on étiquette d'avance comme de futurs délinquants hypothétiques«, affirme la LDH qui ajoute: » Et il y a pire, désormais vont pouvoir être eux aussi tracés comme futurs délinquants présumés les enfants, dès l'âge de treize ans, que les policiers considèrent comme potentiellement dangereux«.

    Elle s'indigne de ce que »poursuites pénales et fichage policier préventif sont devenus une seule et même mission dans l'esprit des gouvernants français«.

    Dirigeables équipés de caméras surpuissantes pour filmer les banlieues, prison préventive à vie après la fin de l'exécution d'une peine, extension massive des fichiers d'empreintes génétiques, et à présent fichage d'enfants de treize ans désignés d'avance comme futurs repris de justice, la Ligue des droits de l'Homme évoque un niveau de surveillance des citoyens, généralisée parfois, discriminatoire souvent, qu'elle estime incompatible avec l'état de droit.

    Le Parisien- 02.07.08

    La Ligue des droits de l'homme, qui a participé à l'invasion/colonisation de notre pays par les masses immigrées, est  très mal venue de dénoncer les politiques de prévention minimum face à la montée de la violence organisée et de la criminalité barbare chez les mineurs.

  • Israël et le pétrole arabe...

    C'est la question que posait hier, 1er juillet, le quotidien "Le Parisien/Aujourd'hui en France" à cinq passants pris au hasard un peu partout en France dans le cadre de sa rubrique-sondage "VOIX EXPRESS": Imaginez-vous vivre sans pétrole?

    Une des réponses a retenu mon attention, celle d'une dame blonde, Micheline Sounigo, 67 ans, retraitée, habitant à Val-de-Fontenay (94):

    "Nous ne sommes pas prêts. Hormis les Israéliens qui rêvent de voir les pays arabes perdre la puissance que leur confère l'or noir, les gens n'ont envie de l'abandonner. Dans un monde où nous sommes de plus en plus pressés, il est difficile de se passer de voiture ou d'avion. Et nous ne pouvons pas tous dépenser davantage pour acheter des produits sans pétrole."

  • VIDEO Sarközy en off sur France 3

    http://www.dailymotion.com/video/x5yyb9_sarkozy-en-off-sur-france-3_news 

    La scène se passe en mars 2007, deux mois avant son élection. Alors candidat, Nicolas Sarközy, agacé d'attendre debout dans les coulisses de l'émission «France Europe Express» son intervention, s'était alors emporté, selon le Canard Enchaîné : «Il faut virer la direction de France 3 ! Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder !»

    Bis repetita lundi soir 30 juin, dans le studio du 19/20 à quelques minutes du début de son interview sur l'Union européenne. La séquence enregistrée n'est évidemment pas passée à l'antenne mais elle a fuité sur les plateformes de partage vidéo sur Internet et s'est retrouvée sur le site d'information Rue 89. Face à Nicolas Sarközy, le directeur de l'information de la chaîne, Paul Nahon, et les trois journalistes Audrey Pulvar, Véronique Auger et Gérard Leclerc.

    'Ca va changer là" 

    Le président de la République est pris en charge par des techniciens et une maquilleuse de France 3. Il salue alors un technicien-son venu lui installer un micro. Ce dernier ne répond pas. Nicolas Sarközy ne semble pas apprécier. Après s'être plaint de ce manque de politesse, tout en colère contenue, il assène : "on n'est pas dans le service public, on est chez les manifestants". Et de conclure par: "Ça va changer, là." Maintenant, il peut le faire.

    On remarque son extrême nervosisme, ses gestes compulsifs (veste), le fait d'enlever et de remettre sa montre Patek Philip offerte par Clara Bruni... Sa façon de suggérer une question sur Carcassonne...

  • La barbarie, nouvelle culture des jeunes?

    Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde)

    Les enquêteurs avouent leur effroi face au meurtre gratuit qui s'est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi derniers au camping le Pressoir, à Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde). Jérémy Lepiller, qui devait fêter ses 18 ans dans quelques jours, a été frappé à mort avec une matraque par deux autres jeunes gens âgés de 16 et 22 ans. Plusieurs garçons et filles de 13 à 21 ans ont été témoins du drame à des degrés divers.

    « On se trouve face à des gens complètement déconnectés de la réalité, avec de la violence gratuite, extrême, inouïe », confie le capitaine Alexandre Peruch, commandant de la compagnie de Libourne, qui a mené l'enquête.

    Celle-ci a démarré lorsqu'un témoin s'est présenté au commissariat de Bordeaux pour soulager sa conscience. « Il en était malade, il pleurait, il tremblait, en état de choc vingt-quatre heures après les faits », constate le procureur adjoint de Bordeaux, Alain Benech. Lorsque les gendarmes arrivent sur les lieux, vendredi à la nuit tombée, leurs premières découvertes confirment l'horreur annoncée, à l'orée d'un bois proche du camping : une chaussette, un bracelet-montre et, surtout, indice macabre, une main.

    Les enquêteurs interpellent les trois personnes qui occupaient le mobile home où le drame a débuté. D'autres participants de la soirée se manifestent spontanément. Au fil des auditions, le scénario de l'abominable nuit se met en place. « Au début, onze jeunes se retrouvent pour boire copieusement dans un mobile home occupé depuis début mai par trois d'entre eux, originaires de la région parisienne. Jérémy est présent pour la première fois, et l'idée vient de le "bizuther".

    Après des moqueries, cinq individus entraînent le jeune homme dans le bois. Il reçoit un premier coup violent de tonfa sur la tête et s'effondre. Les deux principaux auteurs s'acharnent sur lui, alors que les autres, très choqués, repartent en courant au mobile home », explique le procureur Benech. Les deux meurtriers, couverts de sang, reviennent se laver au bungalow, puis repartent agresser leur victime, devant deux témoins, qui s'éclipsent rapidement. Les bourreaux déshabillent le cadavre du jeune homme. Dans la nuit, ils vont jeter la matraque dans la rivière l'Isle, à quelques kilomètres de là. Le lendemain matin, avec les deux autres occupants du mobile home, ils se débarrassent des vêtements à un autre endroit, puis du corps, dans un petit ruisseau, à Gours. Seuls les témoignages permettront aux enquêteurs de retrouver la dépouille de Jérémy.

    Dimanche soir, les deux auteurs principaux ont été mis en examen et écroués pour homicide volontaire avec préméditation. Il s'agit d'un mineur de 16 ans originaire de Rouen, pensionnaire comme la victime d'un foyer d'accueil de Lormont (Gironde). Le second jeune homme, âgé de 22 ans, est d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Une jeune fille de Mantes-la-Jolie (Yvelines), âgée de 21 ans, et un jeune homme de Meulan (Yvelines), âgé de 20 ans, ont été aussi écroués, mis en examen pour non-assistance à personne en danger, dissimulation de preuves et recel de cadavre. D'autres mises en examen pour non-assistance à personne en danger sont possibles. Des expertises psychologiques et psychiatriques vont être ordonnées.

    Le Parisien- 01.07.08

  • Cambrai: un enfant de 5 ans échappe à une tentative d'enlèvement

    Un enfant de 5 ans a échappé à une tentative d'enlèvement dimanche soir à Proville, près de Cambrai (Nord), alors qu'il jouait devant son domicile avec un ami, a-t-on appris mardi de source policière.

    Vers 21h, «une voiture est arrivée, un homme s'est saisi de l'enfant qui s'est mis à hurler. Sa mère est alors sortie et a crié à son tour.

    L'agresseur a relâché l'enfant et s'est enfui», a indiqué cette source à l'AFP, confirmant une information du site internet de La Voix du Nord.

    La tentative d'enlèvement, «avérée», ne serait pas due à «un drame familial» mais à une «agression extérieure», selon les premiers éléments de l'enquête, confiée au commissariat de Cambrai, a-t-on ajouté de même source.

    Le Parisien- 01.07.08

  • Tentative d'attentat aux rayons X contre le président iranien

    Mahmoud AHMADINEJAD président iranien.jpg
    Mahmoud Ahmadinejad

    TEHERAN, 30 juin 2008 - RIA Novosti. Une tentative d'attentat au rayonnement intense X a eu lieu contre le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors de sa visite à Rome, a déclaré lundi l'ancien ambassadeur de la République islamique en Italie Abolfazl Zohrevand.

    M. Ahmadinejad s'est rendu à Rome pour prendre part à la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire tenue au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture du 3 au 5 juin derniers.

    "A la veille de son arrivée dans la capitale italienne, nous avons effectué, à l'aide d'un appareil spécial, un contrôle radiologique des locaux où il devait s'installer", a confié M. Zohrevand à l'agence d'information IRNA.

    "Nous avons constaté que le niveau de rayonnement dépassait la normale et continuait de croître, atteignant 1.000 roentgens au moment de l'arrivée du président", a ajouté le diplomate.

    Les spécialistes de l'ambassade ont d'abord pensé que le compteur était en panne et ont décidé de le remplacer, mais le nouveau compteur a affiché les mêmes paramètres.

    L'ancien ambassadeur s'est gardé de révéler d'autres circonstances de l'attentat, soulignant que les informations supplémentaires, y compris sur ses auteurs, seraient publiées en temps opportun.

    La semaine dernière, les médias italiens ont cité Ali Zabihi, conseiller du président iranien, qui avait fait part, lui aussi, de l'attentat manqué contre M. Ahmadinejad lors de sa visite à Rome.

     


  • VIDEO Frédéric Chopin- Alfred Cortot

     http://www.youtube.com/v/IJnZ2BI-WWk&hl=fr

    Ballade n°4 in F minor, opus 52, enregistrée à Londres en 1933

    Fréréric Chopin (1810-1849)

    Chopin révéla très tôt de grandes dispositions pour la musique. Il montra immédiatement un grand sens musical et faisait preuve d'une sensibilité exceptionnelle à la musique. Il commença donc son éducation musicale à six ans (1816) et composa sa première œuvre, la Polonaise en sol mineur, à l'âge de sept ans (1817). Il fit sa première apparition sur scène à huit ans, dans un salon aristocratique de Varsovie (1818).

    À partir de ses dix ans, le jeune musicien est amené régulièrement dans la résidence du grand-duc Constantin, frère du Tsar Nicolas 1er. Le grand homme, redouté de tous pour son caractère exécrable et ses redoutables colères, aura le privilège d’écouter le très jeune Chopin des heures durant et trouvera plus d’une fois la paix ainsi.

    (Extrait - Wikipédia)

  • La Pologne dit non à la ratification du traité de Lisbonne

    Pologne.jpg
    Sarközy et le président Lech Kaczinsky

    Nicolas Sarközy a pris mardi 1er juillet  les rênes de l'Union européenne dans un climat de crise alourdi par le refus du président polonais de ratifier le traité de Lisbonne.

    "Je ne peux pas imaginer que le président, qui a lui-même signé en bas du document, à Bruxelles d'abord, à Lisbonne ensuite, puisse remettre en cause sa propre signature", a déclaré M. Sarközy en fin d'après-midi après un entretien avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

    "C'est une question morale, c'est une question d'honnêteté", a-t-il dit, indiquant qu'il prendrait "contact" avec son homologue polonais.

    M. Sarközy s'est également efforcé de minimiser ses "désaccords" avec le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson, qu'il avait accusé la veille de vouloir sacrifier l'agriculture européenne.

    "C'est parce qu'en Europe, on ne débat pas assez qu'on n'arrive pas à faire comprendre les enjeux", a-t-il assuré.

    Un peu plus tôt, le commissaire européen avait jugé "fausses" et "injustifiées" ces attaques, qui, selon lui, nuisent à l'unité européenne dans les négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

    M. Mandelson a néanmoins fait le voyage de Paris avec les autres membres de la Commission. Il a participé à un déjeuner suivi d'une réunion de travail de trois heures avec le Premier ministre François Fillon et le gouvernement, mais s'est fait excuser pour le dîner prévu à l'Elysée.

    La présidence française aura fort à faire, une quinzaine de jours après le rejet irlandais d'un texte censé sortir l'UE de la crise institutionnelle provoquée par les non néerlandais et français à la Constitution de 2005.

    D'autant que le refus du président polonais s'ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d'être acquise. Le président tchèque a d'ailleurs apporté son soutien à M. Kaczynski.

    Or, M. Sarközy entendait "circonscrire le problème" à l'Irlande, tablant sur une poursuite de la ratification dans les autres pays. Il se rendra à Dublin le 21 juillet, et non le 11 comme prévu, pour cause d'"emploi du temps surchargé".

    "Nous abordons cette présidence avec gravité parce que la situation est difficile et que les défis s'accumulent", a déclaré François Fillon.

    Pour donner de l'éclat à sa présidence, la France compte surtout sur le lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet. Ont été conviés les dirigeants des pays riverains de la Méditerranée mais aussi, à la demande pressante de Berlin, l'UE dans son ensemble.

    Si ce rendez-vous européen est un test politique et diplomatique majeur de son quinquennat, M. Sarkozy n'entend pas paraître délaisser des Français qui, à en croire les sondages, le boudent obstinément.

    "En m'occupant d'Europe", a-t-il assuré, "je m'occuperai d'eux".

     

  • La police française n'a plus droit de cité

    Cross moto villiers le bel enquête contre police.jpg
    La moto-cross percutée à Villiers-le-Bel: mort de 2 jeunes imprudents 
    L'armée, la police...  Il ne restera bientôt plus aux Français qu'à constituer des milices d'auto-défense. Qui seront aussitôt interdites... 

    Pour l'avocat des familles de 2 ados renversés en moto en novembre 2007, le véhicule de police est en cause. Rapport d'expertise à l'appui.


    7 mois après les faits, l'enquête sur la collision entre un véhicule de police et une moto, qui avait causé la mort de 2 ados, en novembre 2007, à Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise, avance enfin.

    Et les déclarations de Jean-Pierre Mignard, l'avocat des familles des 2 jeunes victimes, font tâche d'huile...

    Pour lui, c'est tout sauf un "banal accident", contrairement à ce qu'avait déclaré après la collision le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, qui avait décrit "un banal et tragique
    accident de la route".

    Me Mignard cite le rapport d'expertise, ordonné par la juge d'instruction, qui semble clairement mettre en cause la police:

    -le véhicule de police roulait à
    64,3 km/h au moment du choc (alors que les policiers ont toujours déclaré avoir circulé entre 40 et 50 km/h, la vitesse limite en agglomération)

    -le véhicule de police était en phase d'accélération au moment de la collision: selon l'expert, le véhicule est passé de 59km/h à un peu plus de 64km/h sur les 16 derniers mètres avant le choc, d'où l'absence de visibilité au carrefour qui a probablement empêché les policiers pour voir le deux-roues arriver.

    -les policiers roulaient sans gyrophare

    -l'analyse des trajectoires et des dégâts sur les deux véhicules montre que c'est la voiture qui a percuté la moto de plein fouet alors que celle-ci arrivait par la gauche à une vitesse de 66km/h. (L'avocat précise toutefois qu'à ce stade, "aucune indication ne montre que les policiers auraient volontairement percuté la moto". )

    Jean-Pierre Mignard conteste aussi l'affirmation de la police selon laquelle le véhicule ne se trouvait pas en intervention au moment de la collision.

    Que savait-on de la nature du déplacement de la police?
    Selon les éléments révélés par Le Monde le 20 février, le centre d'information et de commandement avait appelé une voiture de la BAC à se diriger vers un quartier où un vol de GPS venait d'être déclaré. Entendant le message à la radio,
    le chef de bord du véhicule avait alors fait part de sa volonté de se "rapprocher des lieux".

    Que dit aussi l'avocat?
    Concernant la vitesse de la voiture de police, il parle d'une "faute pénale qui légitime, à posteriori, l'ouverture d'une information judiciaire."

    Que dit la police?
    Elle n'est pas d'accord: "
    L'enquête, en cours, ne laisse pas apparaître une responsabilité des policiers. Mais si, comme je l'ai toujours dit, les policiers ont fait une erreur et que la procédure le démontre, ils seront sanctionnés" a-t-il déclaré au Monde ce mardi.
    Le Post - 01.07.08

  • Mon opinion... par Jean-Dominique Merchet

    Jean-Dominique MERCHET Secret Défense Blog de Libération.jpg
    SECRET DEFENSE
    un blog de Libération par J.-D. Merchet

    Réagissant au drame de Carcassonne, le président de la République a utilisé aujourd'hui des mots d'une rare vigueur. Cette violence vis-à-vis de l'institution militaire laisse sans voix.

    Il y a eu l'erreur d'un homme - un sergent - qui, à l'heure où j'écris ces lignes, doit être personnellement effondré. Il n'y a eu - par miracle - aucun mort. Soyons clairs : quelque chose, dans l'institution militaire, n'a pas fonctionné selon les règles. La justice essaiera de comprendre quoi, et d'ici là espérons que la médecine parvienne à soigner les blessés, vers lesquels vont toutes nos pensées.

    Sans faire de procès d'intention, ce que le président de la République a montré aujourd'hui, c'est ce qu'il pense vraiment de l'armée. Il ne la comprend ni ne l'aime. La grogne des militaires lui reste manifestement en travers de la gorge. L'imagine-t-on, un instant, tenir les mêmes propos de la police ? L'antimilitarisme de droite est-il un fantasme ?

    Je rappelle que le régiment-frère du 3ème RPIMa de Carcassonne, le 8ème RPIMa de Castres est arrivé ce matin même en Afghanistan. Envoyé par ce même président de la République sur un théâtre de guerre.

    Sur leur VAB, les paras du 8 devront servir leur mitrailleuse de 12,7 mm sans protection. Les blindés AMX-10 RC, envoyés pour les soutenir, ont un plancher en aluminium, évidemment à l'épreuve de toutes les mines !  Rappellons-nous cette phrase, prononcée aujourd'hui par le chef des Armées : "Il y a eu des négligences inacceptables. Elles devront être sanctionnées"...

    30 juin 2008

     
  • Carcassonne: le scénario de la fusillade

    Un chargeur avec des balles réelles. L'accident s'est déroulé dimanche, alors que les journées portes ouvertes à la caserne touchaient à leur fin. En fin d'après-midi, pour la sixième fois du week-end, les militaires exécutent une simulation de libération d'otages. Le scénario prévoit l'irruption d'un ennemi fictif et la riposte des militaires. Sauf que, cette fois, les balles qui s'échappent du fusil-mitrailleur d'un des soldats ne sont pas à blanc, comme elles auraient dû l'être, mais bien réelles. Les coups partent en rafales, et les victimes s'effondrent. « Pour une raison qui reste à déterminer, le soldat avait conservé sur lui un chargeur de balles réelles, décrypte le procureur de Montpellier qui s'appuie sur le visionnage d'un film amateur. Le malheur a voulu qu'il choisisse par réflexe ce mauvais chargeur au moment de recharger son arme. La scène dure un dixième de seconde. » La justice s'intéresse également au scénario de l'exercice et à la présence de la foule dans l'axe de tir.

    Un drame « théoriquement impossible ». Selon l'armée, les protocoles en vigueur excluent le déroulement d'un tel drame : le soldat n'aurait jamais dû avoir de balles réelles en sa possession. Selon les premiers résultats de l'enquête, le sergent avait conservé ces munitions à l'issue d'un exercice de tir réalisé autour du 20 juin. « Les procédures sont pourtant très strictes, réagit le colonel Le Testu, du Sirpa-terre (service d'information de l'armée de terre). Quand ils ont fini leurs activités de tir, les soldats doivent restituer toutes les munitions non utilisées. » L'enquête devra donc déterminer les raisons pour lesquelles le sergent fautif avait conservé ces balles-là. « C'est une hypothèse, mais le sergent a peut-être complété ce chargeur avec des balles à blanc sans se rendre compte qu'il restait à l'intérieur des balles réelles », nous confiait le procureur dans l'après-midi. Les deux projectiles n'ont pourtant rien à voir.

    Un soldat sans histoires. Engagé depuis huit ans, le soldat mis en cause était un « militaire expérimenté et très bien noté », selon le ministre de la Défense, Hervé Morin. « Il estime être le seul responsable de la faute, souligne le procureur. Il se rend compte qu'il a commis un acte qui aura des conséquences irrémédiables sur beaucoup de personnes, qui en conserveront de lourdes séquelles. » Les tests d'alcoolémie du sergent se sont révélés négatifs et ceux de recherche de stupéfiants sont en cours.

    L'identité de ce sergent n'a pas été révélée.

    (Source: Le Parisien - 01.07.08)

  • Démission du chef d'état-major de l'Armée de terre

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    Bruno Cuche, chef d'état-major de l'Armée de terre, et Hervé Morin en novembre 2007 à Pau

    AFP.01.07.08. Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bruno Cuche, a payé mardi au prix fort la bavure sanglante de Carcassonne, par sa démission, annoncée laconiquement par l'Elysée.

    Dix-sept personnes, dont quinze civils et des enfants, ont été blessées dimanche, certaines grièvement, par des tirs à balles réelles lors de ce qui devait être une démonstration de libération d'otages par le 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) dans une caserne de Carcassonne.

    "Le président de la République, chef des armées, a accepté la démission que lui a présentée le général d'armée Bruno Cuche, chef d'état-major de l'armée de terre", a déclaré la présidence dans un communiqué.

    Parlant d'un "geste fort" mais sans rendre hommage au général Cuche, figure respectée des armées, l'Elysée a souligné une nouvelle fois que le président suivait "avec attention les différentes enquêtes en cours".

    "Il entend que les armées en tirent toutes les conséquences quant à leur organisation et leur fonctionnement", a réaffirmé aussi la présidence.

    La démission du général Cuche a été annoncée alors que le ministre de la Défense Hervé Morin lui avait demandé le matin même de prononcer à "titre conservatoire" des "sanctions immédiates" dans l'affaire de Carcassonne, "sans attendre les conclusions des enquêtes judiciaire et de commandement".

    Juste avant de démissionner, le général Cuche a du reste suspendu le sergent de 28 ans auteur des coups de feu. Toujours en garde à vue mardi, celui-ci devait être mis en examen dans la journée pour "blessures involontaires", la justice privilégiant l'hypothèse d'une "erreur humaine" et d'"un acte involontaire".

    Le général Cuche s'est refusé à toute déclaration publique mais à fait adresser un "message d'information" aux 130.600 civils et militaires de l'armée de terre. Ce message confirme sa décision de démissionner, "assumant jusqu'au bout la plénitude de ses responsabilités".

    Commentaire d'un officier interrogé sous couvert de l'anonymat par l'AFP: "le chef de l'Etat s'en prend à la hiérarchie, c'est une crise de confiance entre l'Elysée et l'institution militaire".

    "Le général Cuche a été extrêmement marqué par les propos du président de la République lundi à Carcassonne", a ajouté cet officier.

    De sources proches du dossier, le président SarkÖzy aurait exprimé lundi son "fort mécontentement" au général Cuche, accouru à Carcassonne dès dimanche soir.

    Nicolas Sarközy avait manifesté publiquement sa colère à deux reprises lundi, sur place et sur France 3, où il s'était dit "accablé" par une affaire qui "ne peut rester sans conséquences".

    Le général Cuche, 60 ans, devait quitter prochainement ses fonctions. Il était pressenti pour occuper ensuite les fonctions prestigieuses de gouverneur des Invalides. L'interim à la tête de l'armée de terre sera assuré par son bras droit, le général Elrick Irastorza.

    "C'était quelque chose qu'il avait en tête parce que c'est un très grand militaire, parce que c'est un homme qui a conscience de ses responsabilités, qui a conscience de l'image de l'armée de terre", a souligné Hervé Morin.

    L'affaire de Carcassonne intervient au moment où ce dernier s'apprête à annoncer les restructurations de la Défense qui, pour l'armée de terre, se traduiront par une réduction de 17% des effectifs. La suppression d'une vingtaine de régiments serait envisagée.

     

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  • STATS JUIN 2008

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  • Carcassonne: dix balles réelles découvertes...

    Un journaliste de la Dépêche du Midi indique avoir trouvé dimanche, à proximité de la caserne, dix balles réelles enveloppées dans une boîte de préservatifs. Il a apporté ces balles au commissariat de police, ce qui a "interpellé" les enquêteurs.

    Ils ont confirmé qu'il s'agissait bien de munitions d'arme de guerre et ont procédé à des relevés d'empreintes digitales avant de joindre ces projectiles au dossier.

    Le président Nicolas Sarközy, qui s'est rendu lundi matin à l'hôpital Antoine-Gayraud de Carcassonne, a estimé qu'il y avait eu "des négligences inacceptables". "Elles devront être sanctionnées. La réaction sera rapide et sévère", a-t-il promis.

    Pourvu que ces balles retrouvées ne deviennent pas des balles "perdues"!

    (Source Le Monde - 30 juin 2008)

  • CHARD

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  • "Ventres à louer": clash entre Morano et Boutin

    Le débat sur les mères porteuses n'a pas fini de faire parler de lui. Ces derniers jours, il a même donné lieu à de vifs échanges entre deux membres du gouvernement. Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, a en effet regretté samedi 28 juin, la "confusion" apportée au débat par la ministre du logement Christine Boutin, qui a lancé une pétition contre la légalisation de la "gestation pour autrui".

    Une commission sénatoriale a recommandé cette semaine l'autorisation de la"gestation pour autrui" (GPA), que la loi sur la bioéthique de 1994 interdit en France alors que le procédé est légal en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Au terme de cinq mois d'auditions, les membres du groupe de travail sur la "maternité pour autrui" ont cependant recommandé d'encadrer strictement la pratique.

    Depuis mercredi, Mme Morano  s'est déclarée favorable à plusieurs reprises à cette légalisation, affirmant qu'elle pourrait porter l'enfant de sa fille si cette dernière souffrait d'une malformation utérine. Des propos jugés "surprenants" par Mme Boutin. "Je ne peux imaginer que Mme Morano, en charge de la famille, n'ait pas envisagé les conséquences familiales, psychologiques et éthiques de son acceptation du principe de pouvoir être la mère de ses propres petits-enfants", a déploré la ministre du logement dans un communiqué diffusé vendredi. Cette dernière, catholique, ayant combattu notamment contre l'instauration du Pacs, a également annoncé le lancement d'une pétition "pour alerter l'opinion" sur une éventuelle légalisation.

    La réaction de Mme Boutin, selon Mme Morano, est "passionnée", mais "en même temps elle apporte beaucoup de confusion parce que le Sénat est très précis dans ses conditions", lui a répondu Mme Morano sur RTL, précisant que la mère porteuse ne devait "en aucun cas être la mère génitrice, c'est-à-dire la mère biologique". "La mère porteuse n'intervient que pour porter, donc il n'y pas de confusion de filiation", a-t-elle jugé. "Je ne donne pas à Mme Boutin le monopole des convictions religieuses", a également répliqué Mme Morano. (dont on ne dit pas la religion d'origine).

  • Sarközy: "Bâtir une Europe de l'asile"

    Dès les 7 et 8 juillet, à Cannes, lors d'une réunion des vint-sept ministres chargés de l'immigration, la France présentera officiellement le "pacte sur l'immigration et l'asile" qu'elle compte faire adopter, à l'automne, par le Conseil européen. Depuis janvier, le ministre français de l'immigration, Brice Hortefeux, a sillonné l'Europe pour convaincre ses membres de la nécessité de s'entendre sur des principes communs.

     

    Sur ce dossier, une priorité pour la présidence française sarközienne, le ministre se dit convaincu que les initiatives françaises peuvent être rapidement couronnées de succès. Pour lui, "ce pacte peut être la démonstration que l'Europe est capable de relever les défis de société". S'inspirant de la conception de l'"immigration choisie" défendue par Nicolas Sarkozy, le texte proposé par la France s'articule autour de cinq "engagements".

    Organiser l'immigration légale. Le premier engagement porte sur l'organisation de l'immigration légale, "en fonction des besoins et capacités d'accueil de chaque Etat membre". Le principe d'une "immigration choisie et concertée à caractère professionnel" est clairement affirmé. Il doit conduire les Etats membres à "renoncer à l'avenir aux régularisations générales".

    Organiser l'éloignement effectif des illégaux. En matière d'éloignement des clandestins, les Etats devront respecter la règle selon laquelle "un migrant en situation irrégulière a vocation soit à partir volontairement, soit à être reconduit dans son pays".

    Alors que seule une mesure d'éloignement sur trois est exécutée en Europe, le pacte invite les capitales à négocier rapidement avec les pays d'origine des accords de réadmission, "au moyen de tous les instruments diplomatiques et commerciaux". Il les incite à recourir, "chaque fois que c'est nécessaire", à des "vols de retour conjoints" entre plusieurs Etats.

    Mieux protéger les frontières. Il s'agit aussi d'améliorer "l'efficacité des contrôles aux frontières" extérieures de l'UE. Les Vingt-Sept devront pour cela s'engager à ne plus délivrer que des visas biométriques à partir de 2011 et à renforcer les moyens de l'agence Frontex, chargée de cordonner l'action des polices aux frontières extérieures.

    Bâtir une "Europe de l'asile". Le projet de pacte pose les fondements d'une "Europe de l'asile". Constatant l'hétérogénéité des politiques en la matière, la France appelle les Vingt-Sept à mettre en place, dès 2009, un "bureau d'appui" pour faciliter les échanges d'informations et d'expériences. Dans un délai de cinq ans, les Européens devraient adopter des "critères communs de demandes d'asile et de reconnaissance du statut de réfugié".

    Favoriser le "développement solidaire". Le texte pose le principe du "développement solidaire" pour "construire un partenariat avec les pays d'origine et de transit, au service de leur développement". Il invite à favoriser les possibilités pour les migrants d'investir dans leur pays d'origine et à encourager une "immigration de mobilité". Elle permettra à des étrangers de se former ou de se perfectionner en Europe, avant de retourner mettre leurs acquis au service du développement de leur pays.

    (Source Le Monde -30 juin 2008)

    La fin de l'Europe blanche est clairement programmée!