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Blog - Page 1864

  • Halde là!

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  • "Ma maman, c'est un monsieur!"

    Un transexuel américain, qui était né femme avant de subir des traitements pour devenir un homme, a donné naissance hier à une petite fille.

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     Thomas Beatie, qui est légalement un homme mais qui avait gardé ses organes de reproduction féminins tout en subissant une reconstruction de la poitrine et des traitements aux stéroïdes, avait suscité une curiosité internationale en avril lorsqu'il avait annoncé sa grossesse.

    Cet homme de 34 ans a donné naissance à une petite fille dans un hôpital de Bend (Oregon, nord-ouest).

    Thomas Beatie, qui porte une barbe, est devenu "l'homme enceint" après avoir été invité à l'émission de télévision très populaire d'Oprah Winfrey.

    "Le désir d'avoir un enfant n'est ni masculin, ni féminin. C'est un besoin humain. Je suis une personne et j'ai le droit d'avoir biologiquement un enfant", a dit M. Beatie lors de ce show. Son épouse, Nancy, ne pouvait avoir d'enfant après une hystérectomie. L'enfant a été conçu par insémination artificielle.

     La situation unique de Thomas Beatie avait été mise au jour lorsqu'il avait écrit dans un magazine homosexuel américain "The Advocate" en mars une tribune intitulée "le travail de l'amour".

    "Notre situation est pleine d'inconnus, au niveau social, politique, légal", écrivait M. Bettie, ajoutant avoir rencontré l'hostilité ou les réticences de personnel médical, d'amis et de membres de la famille.

    Un médecin avait notamment refusé de s'occuper du couple, après avoir consulté un conseil de l'ordre.

     AFP. 04.07.08

     

  • Pour une grosse poignée de dollars

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    Heureuses toutes les deux!

    Selon la Radio Suisse Romande (RSR), des dirigeants des Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc) auraient touché des millions de dollars pour libérer leur otage Ingrid Betancourt et ses 14 compagnons.

    «Les 15 otages ont en réalité été achetés au prix fort, après quoi toute l'opération a été mise en scène», a rapporté la radio publique dans son journal de la mi-journée, citant «une source proche des événements, fiable et éprouvée à maintes reprises ces dernières années».

    Quelque 20 millions de dollars ont été versés aux ravisseurs, a assuré la RSR. Le chef du service étranger de la radio, Pierre Bavaud, a précisé que les sommes en question n'étaient pas une rançon stricto sensu mais auraient servi à «retourner» deux des gardiens des otages. Ces derniers, qui ont été évacués en hélicoptère avec Ingrid Betancourt, devraient désormais bénéficier d'une amnistie en allant s'installer à l'étranger. «C'est un retournement. Il existe en Colombie un fonds spécial doté de 100 millions de dollars pour retourner les rebelles des Farc», a expliqué Pierre Bavaud.

    La radio a ajouté que les Etats-Unis, dont trois agents ont été libérés mercredi, étaient «à l'origine de la transaction». A Paris, le ministère des Affaires étrangères nie toute implication.

    Réagissant à ces informations, le général Freddy Padilla, commandant des forces armées colombiennes, a assuré que le gouvernement de Bogota n'avait «pas versé un seul centime dans cette opération», qui a permis les libérations. Il estimé qu'il aurait été préférable que le gardien des otages, «Cesar», accepte des millions de dollars, car cela aurait démontré selon lui «la décomposition dans les rangs des Farc».


    «Vaste mascarade»

    Pour la Radio Suisse Romande (RSS), cette libération «arme au poing et façon opération Ninja» ne serait donc qu'une vaste mascarade.

    Rappelant qu'aucune vidéo complète de l'opération n'a été diffusée, le journaliste suisse s'interroge: «En général ce type d'opération est toujours filmé de bout en bout par un membre du commando. Puisque l'opération a été un succès, pourquoi cette vidéo n'a-t-elle pas été diffusée?»

    Toujours selon la radio, les raisons d'une telle mise en scène sont multiples. Premier objectif: permettre au président colombien Alvaro Uribe de s'en tenir, du moins officiellement, à sa ligne dure, qui exclut toute négociation avec les rebelles.

    La deuxième raison serait électorale: ce coup d'éclat permet à Alvaro Uribe «de redorer son blason d'homme fort du pays chef de l'Etat colombien». La semaine dernière, le président a en effet demandé au Congrès colombien de convoquer immédiatement de nouvelles élections présidentielles anticipées.

    La France dément toute implication

    De son côté, la France affirme vendredi n'avoir versé aucune rançon à la guérilla des Farc pour la libération d'Ingrid Betancourt.

    «La réponse est très simple: non», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Eric Chevallier, interrogé pour savoir si Paris avait versé de l'argent à la guérilla colombienne.

    «N'ayant pas été associés à cette opération, nous n'avons pas été associés à ses modalités de financement, si tant est qu'il y ait eu des modalités de financement», a-t-il ajouté lors d'un point de presse.

    Les Etats-Unis dans la confidence

    De leur côté, les Etats-Unis ont révélé jeudi qu'ils étaient au courant que Bogota préparait une opération pour libérer les otages aux mains de la guérilla et ont laissé entendre qu'ils avaient apporté au moins un "soutien technique" à la Colombie, avec laquelle Washington coopère militairement. Mais l'ambassadeur américain à Bogota, William Brownfield, a assuré que le gouvernement des Etats-Unis n'a versé «ni un dollar, ni un peso, ni un euro» pour la libération mercredi de 15 otages, dont trois Américains.

    Ingrid Betancourt : "Je ne pense pas que ce j'ai vu soit une mise en scène"

    Interrogée sur une éventuelle mise en scène, Ingrid Betancourt a affirmé : «Avec ce que j'ai vu pendant l'opération - et franchement, honnêtement, je ne pense pas que l'on puisse me duper facilement - je ne pense pas que ce j'ai vu soit une mise en scène», a déclaré Mme Betancourt.

    «Il y avait des degrés de tension, c'était tellement stressant que nos camarades ont résisté, ils ne voulaient pas monter dans l'hélicoptère», a-t-elle expliqué. «Ils avaient la sensation qu'on était pris dans un piège». «Quand l'hélicoptère a décollé, la joie de ceux qui avaient commandé l'opération, de nous tous, n'était pas fictive», a encore dit l'ex-otage.

    De toute manière, Ingrid Betancourt serait bien la dernière à dire la vérité à ce sujet...

     

  • La douleur de la mère de Jérémy

    Les obsèques de Jérémy Lepiller, le jeune homme battu à mort il y a une semaine dans la nuit du 26 au 27 juin à Petit-Palais-et-Cornemps, en Gironde, se sont tenues hier à Pessac. Le soir du drame, une dizaine de jeunes, âgés de 13 à 20 ans, se retrouvent dans un mobile home du camping. Rapidement, le climat dégénère quand, après avoir consommé de l'alcool, les participants décident de "bizuther" Jérémy.

    Entraîné dans un bois, le jeune homme reçoit un violent coup de matraque tonfa sur la tête. Il s'écroule, deux jeunes s'acharnent sur lui. Son corps est abandonné dans un ruisseau à Gours (Gironde) et ne sera retrouvé que le lendemain.

    C'est un témoin de la scène qui a dénoncé les tortionnaires. Les conditions de la mort seront qualifiées de « particulièrement atroces » par Alain Benech, le procureur adjoint du tribunal de grande instance (TGI) de Bordeaux.

    « Des poursuites contre le foyer qui l'hébergeait seront engagées »

    Prévenue seulement dimanche, Corine Lepiller, la mère de la victime, qui s'est constituée partie civile, effondrée, a mis en cause les dysfonctionnements au sein du foyer de la banlieue bordelaise où l'adolescent était hébergé : « Toutes les sorties de Jérémy devaient être soumises à mon autorisation, le foyer n'aurait jamais dû le laisser sortir. » Corinne Lepiller et sa fille Elina, 21 ans, bouleversée par la perte de son frère, sont déterminées et iront « jusqu'au bout ». « Des poursuites contre le foyer qui hébergeait Jérémy seront engagées. Mineur, il était sous leur responsabilité », a ajouté Me Stéphane Guitard, leur avocat. A ce jour, trois personnes, âgées entre 16 et 20 ans, sont mises en examen pour assassinat.

    « Il aimait le rap. Avec son meilleur ami, ils écrivaient des chansons. Il projetait de créer son groupe. » Dans un sanglot, Corine Lepiller décrit son fils, ses rêves d'adolescent mais aussi ses projets, comme celui de s'installer avec sa petite amie avec qui il voulait avoir un enfant. « C'était un garçon gentil, plein de tendresse, dévoué. » Déscolarisé depuis un an et demi, le jeune homme avait quitté le domicile familial et trouvé un hébergement où, selon sa mère, « il avait pris conscience de la vie ». Corine Lepiller reconnaît que les rapports avec son fils n'ont pas toujours été faciles. C'était en partie pour cela que Jérémy avait quitté le domicile familial. « Nous avions du mal à nous comprendre. Il fallait qu'il soit cadré par des personnes extérieures. »

     Dans le foyer aujourd'hui mis en cause, il mettait en place son projet professionnel, il hésitait encore entre peintre en bâtiment et stratifieur. Jérémy devait bientôt obtenir une chambre en ville, mi-juillet, coïncidant avec l'anniversaire de ses 18 ans.

    (Le Parisien 4 juillet 2008) 

  • Etudiants français tués à Londres

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    Laurent Bonomo et Gabriel Ferez
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    AFP. 04.07.08. Dans le petit cul-de-sac de Sterling Gardens, situé dans un quartier populaire réputé tranquille du sud-est de Londres, les voisins des deux étudiants français retrouvés sauvagement poignardés et brûlés dimanche, sont atterrés.

    Quatre jours après ce double meurtre, l'un des pires de ces dernières années de l'aveu même d'un inspecteur de Scotland Yard, des spécialistes de la police criminelle s'affairaient encore jeudi dans le studio où Laurent Bonomo et Gabriel Ferez, deux étudiants français de 23 ans, ont été retrouvés morts dimanche soir.

    Leurs corps étaient lardés de coups de couteau, puis leur appartement a été incendié, selon les premiers éléments de l'enquête.

    Devant le studio, gardé par un policier, un échafaudage et une bâche masquent l'une des fenêtres. L'autre est recouverte d'un drap blanc.

    Christine Ramires, une journaliste brésilienne de 32 ans, était leur voisine de palier, au rez-de-chaussée d'une petite résidence moderne de trois étages.

    "Je suis rentrée chez moi dimanche après les faits", raconte-t-elle à l'AFP. "Une Espagnole qui habite l'immeuble m'a dit qu'elle avait vu deux hommes frapper à leur fenêtre" de l'extérieur.

    "Elle a dit qu'ils portaient des chapeaux", a poursuivi Mme Ramires. "Puis elle a entendu un bruit très fort, comme une bombe".

    L'appartement était loué par Laurent Bonomo. Une jeune femme "de 25-26 ans avec de longs cheveux" lui rendait visite de temps en temps, raconte la journaliste sans vouloir donner trop de détails.

    Qu'un crime aussi violent ait pu se produire dans une rue aussi tranquille de Londres l'a choquée. "Ca arrive trop souvent au Brésil mais ici ce n'est pas normal", lâche-t-elle.

    Même incompréhension pour Farzana Akbary, une Afghane de 27 ans, qui a vu l'incendie depuis la fenêtre de sa cuisine, dans l'immeuble d'en face.

    "Il y a eu un bruit de verre cassé, mais je n'ai pas entendu de cris ou quoi que ce soit", témoigne-t-elle.

    "C'est terrible, je ne savais pas qu'ils avaient été poignardés", ajoute la jeune femme. "La police nous a juste dit qu'il y avait eu un incendie. "Normalement c'est très calme dans cette rue, on n'avait jamais rien vu de tel".

    Autre résident de ce quartier modeste de New Cross où se côtoient de nombreuses nationalités, Mohamed Traore, un Ivoirien de 30 ans.

    "J'étais à la maison dimanche soir quand mon voisin m'a fait signe et j'ai vu les policiers", raconte-t-il à l'AFP. "Mais je n'ai pas pu voir l'appartement car il y avait beaucoup de policiers et pompiers là. Je n'ai pas connu les victimes. Je ne savais même pas que ce sont des Français. C'est trop triste. Moi je n'ai jamais eu de problème ici."

    L'impasse de Sterling Gardens est située dans le quartier populaire de New Cross, qui compte quelques poches déshéritées et de nombreux immeubles HLM. Le long de sa rue principale cohabitent plusieurs restaurants de vente à emporter vieillissants ou des magasins de vêtements africains traditionnels.

    Mais ses loyers bon marché et sa liaison ferroviaire directe avec le centre de Londres font de New Cross une destination prisée des étudiants.

     

  • Chère, très chère Ingrid!

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    Sur le tarmac de Villacoublay cet après-midi

    Ingrid Betancourt, ex-otage des Farc, est arrivée vendredi après-midi à l'aéroport de Villacoublay, près de Paris, où elle a été accueillie par le président Nicolas Sarközy, et s'est dite "heureuse de respirer l'air" de la France.

    Elle a été la première à sortir de l'Airbus présidentiel français, sous l'oeil de dizaines de journalistes et photographes français et étrangers.

    En bas de la passerelle, Ingrid Betancourt a donné l'accolade à Nicolas Sarközy et embrassé son épouse, Carla Bruni, avant d'échanger quelques paroles avec eux en privé.

    La voix nouée par l'émotion, Ingrid Betancourt a dit avoir "rêvé depuis sept ans de vivre ce moment" au cours d'une cérémonie sur le tarmac.

    "Je dois tout à la France", a-t-elle poursuivi, prenant Nicolas Sarközy par la main et lui rendant hommage : "Je regarde cet homme extraordinaire qui a tant lutté pour moi et je regarde aussi à travers lui toute la France".

    "J'ai beaucoup pleuré de douleur et d'indignation. Aujourd'hui je pleure de joie", a-t-elle encore dit dans un sanglot, sous les applaudissements.

    "C'est un moment très, très émouvant pour moi : respirer l'air de la France, être avec vous", a-t-elle déclaré.

    "Chère Ingrid, on attendait ça depuis longtemps", a assuré M. Sarközy.

    Combien la France a-t-elle payé pour la rançon?

    "C'est toute la France qui est heureuse que vous soyez là et c'est toute la France qui est impressionnée par la façon dont vous êtes revenue, avec ce sourire, cette force", a-t-il ajouté.

    "Ingrid Betancourt, bienvenue, la France vous aime!", a lancé le chef de l'Etat.

  • "Je dois ma vie à la France"

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     Grimacière... alors qu'elle sait très bien qu'une énorme rançon a été versée!

    "Je dois ma vie à la France. Si la France n'avait pas lutté (payé) pour moi, je ne serais pas en train de faire ce voyage extraordinaire", a-t-elle dit à des journalistes, alors que l'Airbus présidentiel s'approchait de Paris.

    L'avion devait se poser en milieu d'après-midi à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris.

  • Une rançon énorme versée aux FARC!

    Des dirigeants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) auraient touché des millions de dollars pour libérer leur otage Ingrid Betancourt et ses 14 compagnons, a affirmé vendredi la Radio Suisse Romande (RSR) citant une source "proche des événements".

    La France a affirmé vendredi n'avoir versé aucune rançon à la guérilla des Farc pour la libération d'Ingrid Betancourt, délivrée mercredi lors d'une opération de l'armée colombienne. (Mais qui va le croire?)

    "La réponse est très simple: non", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Eric Chevallier, interrogé pour savoir si Paris avait versé de l'argent à la guérilla colombienne. "N'ayant pas été associés à cette opération, nous n'avons pas été associés à ses modalités de financement, si tant est qu'il y ait eu des modalités de financement", a-t-il ajouté lors d'un point de presse.

    Selon la Radio Suisse Romande (RSS), des dirigeants de la guérilla marxiste auraient touché 20 millions de dollars pour la libération de 15 otages, dont Ingrid Betancourt, et l'opération de l'armée n'aurait été qu'une "mise en scène".

    "Les 15 otages ont en réalité été achetés au prix fort, après quoi toute l'opération a été mise en scène", a rapporté la radio publique dans son journal de la mi-journée, citant "une source proche des événements, fiable et éprouvée à maintes reprises ces dernières années".

    La Suisse a été chargée ces dernières années avec l'Espagne et la France, par le président colombien Alvaro Uribe, d'une mission de médiation avec les Farc.

    Quelque 20 millions de dollars ont été versés aux ravisseurs, a assuré la RSR, précisant que les Etats-Unis, dont trois agents ont été libérés mercredi, étaient "à l'origine de la transaction".

    Selon la RSR, c'est l'épouse de l'un des gardiens des otages qui a servi d'intermédiaire pour la transaction, après avoir été arrêtée par l'armée colombienne. Réintégrée au sein des Farc, elle a obtenu de son mari qu'il change de camp, a expliqué la radio.

    La "mise en scène" de la libération des otages permet selon la radio suisse au président Uribe "de s'en tenir à sa ligne qui exclut toute négociation avec les rebelles tant que les otages ne sont pas libérés".

    "Ce coup d'éclat lui permet de redorer son blason" alors qu'il a demandé l'organisation d'une élection présidentielle anticipée, selon la RSR.

  • Double assassinat bestial à Londres

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    Scotland Yard a lancé jeudi un appel à témoins après le meurtre «horrible» de deux étudiants français dimanche dans un appartement du sud-est de Londres, où ils ont été ligotés puis poignardés à de nombreuses reprises avant que leur studio ne soit incendié.

    Laurent Bonomo et Gabriel Ferez, âgés de 23 ans, sont décédés de «blessures multiples» et «très étendues» après avoir été poignardés à la tête, au cou, au dos et au torse, lors d'une attaque «brutale, déchaînée et horrible», a expliqué l'inspecteur Mick Duthie, visiblement ému, lors d'une conférence de presse à Scotland Yard.

    «Tous ceux qui ont travaillé sur cette affaire, y compris moi-même, ont été profondément choqués par ce que nous avons vu», a-t-il ajouté.

    «Je n'ai jamais vu de blessures semblables de toute ma carrière». «Tous deux semblent avoir été attachés pendant cet incident», a-t-il ajouté, se disant toutefois incapable de préciser s'ils avaient été torturés et ne souhaitant pas indiquer s'ils avaient été bâillonnés.

    «Les voisins n'ont rien entendu», a-t-il simplement souligné. Selon des sources proches de l'enquête citées par l'agence Press association, Laurent Bonomo a été poignardé à 200 reprises, dont une centaine de fois alors qu'il était déjà mort. Son ami Gabriel Ferez a pour sa part été frappé à une cinquantaine de reprises, selon cette source.

    Les deux étudiants «talentueux» et «très travailleurs» en biochimie, a relevé l'inspecteur Duthie, étaient à Londres depuis le 1er mai pour un stage obligatoire de deux mois dans le cadre d'un partenariat entre leur université de Clermont-Ferrand et le prestigieux Imperial College de Londres.

    Le mobile de ce meurtre reste un mystère, a reconnu l'inspecteur Duthie, qui a lancé un appel à témoins. Un homme blanc a été repéré par un témoin en train de fuir les lieux du drame dimanche soir, a-t-il précisé. Aucune arme n'a été retrouvée sur les lieux du crime, un studio situé au rez-de-chaussée d'un bâtiment de Sterling Gardens, «dans un cul-de-sac du quartier résidentiel calme» de New Cross. Il était loué par Laurent Bonomo.

    Les secours avaient été appelés dimanche vers 22h10 (21h10 GMT) à la suite d'une explosion suivie d'un incendie. Les deux jeunes gens étaient déjà morts au moment du départ du feu, a précisé M. Duthie, soulignant que l'appartement avait été «aspergé de produits inflammables».

    Le chef de l'enquête a précisé que l'appartement avait été cambriolé il y a six jours et qu'un ordinateur portable avait été dérobé. La direction de l'école Polytech' de Clermont-Ferrand a indiqué qu'ils étaient des «étudiants brillants» en deuxième année de génie biologique. Laurent Bonomo avait été élu président du bureau des élèves et Gabriel Ferez était membre du bureau des arts de l'école.

    A l'Imperial College, étudiants et professeurs étaient également sous le choc. Nicky Crowhurst, qui partageait un laboratoire avec Gabriel Ferez, s'est souvenu d'un «gars vraiment sympa». «C'est un choc énorme», a-t-il raconté. «Je n'y crois pas. Lui et son copain passaient leur temps au labo. C'était un gars discret mais très sympathique». Steve Matthews, qui enseigne dans cette université scientifique, l'une des plus réputées du pays, a salué l'intelligence de Laurent Bonomo, promis selon lui à une brillante carrière.

    Amateur d'échecs et de tennis, il s'était rapidement intégré. «Laurent était particulièrement mûr et ouvert. Les gens l'aimaient bien. Il était intelligent et il avait évidemment un avenir brillant», a-t-il témoigné. Le dernier meurtre d'un étudiant français en Grande-Bretagne remontait à août 2004, avec la mort d'Amélie Delagrange, tuée par un ancien videur de discothèque de 39 ans, Levi Bellfield. Ce dernier a été condamné à la réclusion à perpétuité en février dernier.

    Le Parisien 3 juillet 2008

  • En Colombie, des familles craignent des représailles

    FABIOLA, de Cali, dans le sud de la Colombie, a appris la nouvelle par une amie

    «C'était peu après la fin du journal télévisé de 12 h 30. Il devait être environ 13 h 40. J'ai allumé la télévision.

    Il est maintenant 16 heures et on ne parle que de ça depuis l'annonce. Les programmes ont été interrompus, la radio n'arrête pas d'annoncer la nouvelle. C'est un peu confus encore pour l'instant, on ne sait pas si les otages libérés vont être amenés sur la base militaire de Toledaima ou s'ils vont directement à Bogotá. Les informations sont données par le ministre de la Défense et je pense que, dans les minutes qui suivent, on va en savoir plus. Mais j'ai déjà entendu des réactions d'associations. Comme par exemple l'Association des mères et des familles des séquestrés, qui ont déclaré qu'elles se réjouissaient de cette nouvelle, tout en insistant sur leur inquiétude au sujet de possibles représailles pour ceux qui restent.

    » D'après les déclarations du ministre de la Défense, ce n'est pas une libération, mais bien un sauvetage, et cela a impliqué une tromperie des Farc à qui on a demandé de déplacer les otages vers le sud, dans un endroit où se serait trouvé Alfonso Cano. Il n'y aurait eu aucun coup de feu, mais les associations se disent très inquiètes au sujet de ceux qui restent otages.

    « On espère qu'il n'y aura pas de représailles »

    » Ici, à Cali, où, l'année dernière, onze des douze députés du Valle del Cauca avait été assassinés dans des circonstances troubles alors qu'ils étaient aux mains des Farc depuis plusieurs années, je n'ai entendu aucune manifestation de joie dans la rue, rien de particulier depuis l'annonce de cette nouvelle. Bien sûr, je suis heureuse pour Ingrid, les Américains et les militaires libérés. Comment ne pourrait-on pas l'être ? Et je suppose que mes compatriotes le sont aussi. Mais plus que jamais, un accord humanitaire est nécessaire. On ne peut pas en faire l'économie. Les Farc doivent montrer leur volonté de paix, et le gouvernement doit aussi oeuvrer dans le sens d'un accord. C'est une grande préoccupation pour nous, pour les familles des otages et pour tous les Colombiens. On espère que cet accord arrivera et que les otages encore aux mains des Farc ne subiront pas de représailles de cette opération. »

    Il y a encore des otages aux mains des FARC et leurs familles tremblent pour eux!

    Il n'y a pas de quoi faire la fête en France! C'est indécent vis-à-vis des Colombiens qui souffrent!

    Pour ceux qui se feraient du souci au sujet de la santé d'Ingrid Betancourt, qu'ils se rassurent: elle va bien, elle a déjà été examinée par les meilleurs médecins de Bogota, et en France, c'est le médecin de l'Elysée qui va la suivre. Je viens de l'écouter sur le Point: il la trouve en pleine forme! Et il y a de quoi s'étonner: après 6 ans dans la jungle... affamée, atteinte d'une hépatite B... torturée.. Tout ceci était-il bien vrai?

    On est loin de tout savoir.

    Sarközy espère redorer son blason en carton-pâte avec Ingrid Betancourt, promue icône des Français:

  • Encore une nouvelle immigrée!

    La France célébrait jeudi la libération en Colombie d'Ingrid Betancourt en attendant d'accueillir vendredi l'ex-otage, qui a été au coeur d'une mobilisation exceptionnelle dans tout le pays, du sommet de l'Etat jusqu'aux plus petits villages.  

     

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    Sur le parvis de l'Hôtel de Ville à Paris

    En milieu de journée, la présidence française a annoncé que "la Franco-Colombienne" arriverait en France vendredi dans l'après-midi, à bord d'un Airbus de la présidence française.

    L'appareil, à bord duquel ont pris place la famille d'Ingrid Betancourt, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le médecin-chef de la présidence française, était attendu à Bogota entre 08H00 et 09H00 locales (13H00/14H00 GMT) pour des retrouvailles qui s'annonçaient particulièrement émouvantes.

    Dans une déclaration faite juste après sa libération, après six ans et quatre mois aux mains de la guérilla colombienne des Farc, Ingrid Betancourt a remercié "sa douce France", où elle a passé une partie de sa vie et fait des études, rendant hommage à tous ceux qui l'ont soutenue.

     "Je suis colombienne mais je suis française (par son premier mariage), mon coeur est partagé. Je vais très vite être avec vous, je rêve d'être en France", a-t-elle dit.

    Le président Nicolas Sarközy, qui avait fait de la libération de la Franco-Colombienne une "priorité" de son action diplomatique et multiplié les initiatives en ce sens, a exprimé mercredi soir la "joie immense de toute la France", entouré par les enfants de l'ex-otage, Mélanie et Lorenzo Delloye, et sa soeur, Astrid Betancourt.

    "C'est le moment tant attendu. Avec toute ma famille, on manque de mots. On n'attend que le moment de serrer maman dans nos bras", a dit Mélanie Delloye, la gorge serrée. "C'est le meilleur moment de ma vie", a assuré son frère.

    L'événement faisait jeudi la Une de tous les journaux français, sans exception, tandis que radios et télévisions bouleversaient leurs programmes pour des émissions spéciales.

    Les médias français ont surtout mis en avant un succès personnel du président colombien Alvaro Uribe, qui ne semble pas avoir mis au courant les autorités françaises d'une opération de libération menée dans le plus grand secret.

    Le bras droit de Nicolas Sarközy, Claude Guéant, a déclaré que la France n'avait "pas pris part" à l'opération de libération de l'otage par l'armée colombienne.

    "Il est vrai que nous ne l'attendions pas à ce moment-là", a reconnu M. Guéant. "Ce dénouement, nous l'avons appris un quart d'heure" avant que les médias colombiens ne l'annoncent, a-t-il dit.

    Ingrid Betancourt est devenue en France une icône, un symbole du drame des otages dans le monde. Elle a suscité la mobilisation de nombreux artistes, associations, personnalités de tous bords et citoyens ordinaires.

    Le portrait de l'otage avait été affiché au fronton de très nombreuses mairies, qui en avaient fait leur citoyenne d'honneur. Eygalayes, un village de 75 habitants dans la Drôme (sud-est), avait même rebaptisé sa place centrale du nom d'Ingrid Betancourt.

    En début de semaine, son portrait avait été hissé au Mont Blanc, le plus haut sommet des Alpes.

    AFP.03.07.08

  • Who's who Ingrid Betancourt Pulecio

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    Le 2 juillet 2008
    Ingrid Betancourt Pulecio, née à Bogotá le 25 décembre 1961, est une personnalité politique franco-colombienne. Elle a été enlevée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) le 23 février 2002 et a été libérée le 2 juillet 2008 (soit après 2 321 jours) avec trois otages américains et onze militaires colombiens.
     Íngrid Betancourt ayant acquis la nationalité française par mariage, sa captivité et l'action de son comité de soutien ont bénéficié d’une importante couverture médiatique en France.

    Íngrid Betancourt est la fille de Gabriel Betancourt, ancien ministre colombien de l'Éducation (sous la dictature du général Gustavo Rojas Pinilla) et de Yolanda Pulecio, ancienne reine de beauté du département de Cundinamarca devenue sénatrice.

    Elle passe une partie de son enfance en France, lorsque son père obtient un poste à l'UNESCO. Elle fait ses études primaires à Paris (Lubeck) puis ses études secondaires au Lycée Français Louis Pasteur de Bogota.Après son baccalauréat, elle retourne à Paris pour suivre les cours de l'Institut d'études politiques. Son père est alors ambassadeur de Colombie à l'UNESCO, et de nombreuses personnalités fréquentent la famille. C'est ainsi qu'Íngrid Betancourt fait la connaissance du poète Pablo Neruda, avec lequel sa famille garde un fort lien d'amitié jusqu'à sa mort en 1973.

    Sa sœur, Astrid Betancourt, se marie avec Daniel Parfait, ancien ambassadeur de France en Colombie de 2000 à 2004, et depuis 2004 directeur des Amériques, s’occupant notamment du dossier colombien au Quai d’Orsay?

    Après être rentrée en Colombie et avoir vécu la séparation de ses parents, Íngrid repart pour Paris et entre à l'Institut d'études politiques où elle a pour professeur Dominique de Villepin. C'est là qu'elle fait la connaissance d'un Français, Fabrice Delloye, qu'elle épouse en 1981. De cette union naissent deux enfants, Mélanie et Lorenzo Delloye.

    En 1990, Íngrid Betancourt divorce, revient seule à Bogotá et entre au ministère colombien des Finances. Elle est élue députée en 1994 et crée son parti écologiste, Oxígeno Verde, en 1998. Elle est élue sénatrice la même année.

    (Source: Wikipédia)

    Ingrid Betancourt a-t-elle encore quelques gouttes de sang français dans les veines?

    Bettencourt est un nom de famille, d'origine normande, porté par de nombreuses personnes françaises.


    Il y a beaucoup de personnes
    portugaises appelés Bettencourt, surtout dans les îles des Açores et Madère, qui sont descendants de la famille de l'explorateur normand Jean de Béthencourt (1360-1425).

    Au Portugal les variantes Betencourt, Betancourt, Bitencourt et Betancour sont aussi utilisées.
    Quelques dénommés Bettencourt célèbres :

    La famille Bettencourt des Açores a donné plusieurs personnalités importantes au Portugal et en Amérique latine.

     

     

     

     

     

  • VIDEO "Elle rêve de sa douce France"

    http://www.dailymotion.com/video/x5zxv9_ingrid-betancourt-libre-je-reve-det_news

    On a fait croire aux bobos-gogos qu'elle était à l'article de la mort. C'était faux. Sarközy lui-même doutait qu'elle soit encore en vie. Il avait "positionné" un avion sanitaire militaire en Guyane. Sur le parvis de Notre-Dame de Paris, brûlaient des veilleuses... s'élevaient des prières bouleversantes...

    Quelle comédie! A laquelle a mis fin une opération commando menée de main de maître par l'armée colombienne!

    La voici miraculeusement ressucitée d'entre les morts, revenue gaillarde des enfers putrides de la jungle !

    Un miracle, oui, dans la mesure où les médias n'ont cessé de tromper l'opinion publique.

    On assiste maintenant à l'explosion d'une joie mondialiste! 

    Pour Rama Yade, qui est sans vergogne pour flagorner son maître, c'est Nicolas Sarközy qui a délivré Betancourt des griffes des FARC!

    Toute la clique de Kouchner fonce vers Bogota!

  • Grande victoire d'Uribe: 15 otages libérés dont Ingrid Betancourt

    Bétancourt et Alvaro Uribe.jpg
    Le Président Alvaro Uribe accueille les 15 otages des FARC à Bogota

    AFP. L'ex-otage libérée, la franco-colombienne Ingrid Betancourt, a raconté mercredi lors de son arrivée à l'aéroport militaire de Bogota, "les conditions surréalistes" de sa libération par l'armée colombienne.

      "Les conditions de nos libérations ont été complétement surréalistes", a affirmé Ingrid Betancourt avant d'en faire le récit.

    "Nous étions levés depuis cinq heures du matin, a-t-elle indiqué. Ils (les geôliers des Farc) nous avaient demandé de ranger nos affaires et ils nous ont fait attendre toute la matinée en nous disant qu'ils ignoraient ce qui allait se passer".

    Selon le déroulement de cette opération présenté par le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos, l'armée avait infiltré des hommes parmi les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc-marxistes) chargés de surveiller les otages. Ces derniers étaient parvenus à faire croire aux geôliers des Farc que des dirigeants de l'état-major des rebelles voulaient rencontrer les otages et qu'il fallait dans cet objectif les regrouper.

     Asprilla (des FARC) m'a dit que nous allions tous monter dans un hélicoptère et que nous irions dans un endroit qu'il ne connaissait pas pour parler avec un dirigeant des Farc. Asprilla pensait qu'il s'agissait d'Alfonso Cano (le nouveau chef des rebelles)", a-t-elle dit.

    "Quand les deux hélicoptères blancs sont arrivés, et je dois confesser que j'ai ressenti quelque chose d'étrange parce que normalement lorsque nous entendions les hélicoptères arriver nous sortions en courant pour nous cacher. Et cette fois ils étaient devant nous et nous attendions tranquillement qu'ils atterrissent", a indiqué Ingrid Betancourt, vêtue d'un treillis militaire et les cheveux noués sur la nuque.

    Un seul des deux hélicoptères s'est posé, selon les militaires colombiens, et le second est reparti.

    "Quand les passagers de l'hélicoptère sont descendus, a-t-elle poursuivi, la confusion a été totale. C'étaient des membres des Farc, ils étaient avec eux, certains même avaient des chemises à l'effigie du Che Guevara".

    Le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla a pour sa part révélé que seul l'hélicoptère utilisé pour la libération avait à son bord deux pilotes, deux navigateurs militaires ainsi que neuf membres des forces spéciales.

    "Nous sommes montés à bord avec beaucoup de difficulté car ils nous avaient lié les mains, ce qui était humiliant, puis après être montés ils nous ont attaché les pieds . Ils ont alors fermé les portes de l'hélicoptère, et tout à coup j'ai vu le commandant (Farc) nu au sol. Je n'ai pas même ressenti de bonheur à ce moment", a ajouté l'ex-otage soulignant que ce guérillero l'avait personnellement humiliée à de nombreuses reprises pendant sa captivité.

    "Après avoir neutralisé les deux commandants Farc qui étaient montés avec nous dans l'hélicoptère, le chef de l'opération a crié: + Nous sommes l'armée nationale, vous êtes libres.

    "A ce moment, nous avons ri, sauté de joie, je pensais que c'était un miracle".

    "L'opération militaire de l'armée de mon pays a été parfaite", a conclu l'ancienne candidate présidentielle des verts qui a rendu hommage au président colombien colombien Alvaro Uribe.

    Le ministre de la Défense Santos a estimé que cette opération de sauvetage des otages s'était déroulée "comme dans un film".

    De son coté, le général Padilla a, dans un discours public, précisé qu'au cours de l'opération de libération "il n'y a pas eu un seul tir, pas un seul blessé".

    Ingrid Betancourt a aussi remercié le président français Nicolas Sarközy, son prédécesseur Jacques Chirac et son ami l'ancien premier ministre Dominique de Villepin. "Je veux dire merci au président Sarközy qui a tant lutté pour moi, avec ma famille, mes enfants, avec maman, ma soeur", a déclaré Ingrid Betancourt, otage depuis plus de six ans. "Je suis Colombienne mais je suis Française", avait auparavant affirmé Mme Betancourt.

    Sur le tarmac de Bogota, elle s'est aussi mise à genoux avec sa mère, Yolande Pulecio, pour remercier Dieu et la Madone.

  • La chronique de Philippe Randa

    EUROPE RÉELLE CONTRE EUROPE LÉGALE
    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Après les Irlandais, ce sont les Polonais qui s’en mêlent ! Décidément, tout ne va pas pour le mieux en Union européenne et pour Nicolas Sarközy en particulier, au moment où la France accède à la Présidence de celle-ci.
    Ce n’est certes pas la première crise, ni sans doute la dernière, bien sûr. Au moins, les crises européennes se règlent-elles désormais sinon à l’amiable, du moins en simples crispations, suivi d’accords plus ou moins durables plutôt qu’à coups de canons. Cela évite toujours les routes jonchées de cadavres, on ne s’en plaindra pas.
    Certains responsables de l’UE s’insurgent donc contre ces pays, tels l’Irlande et la Pologne, qui ont largement bénéficié des mannes financières de l’UE et mettent la pagaille en refusant de signer le Traité de Lisbonne, pis-aller de feu la giscardienne constitution européenne, précédemment enterrée, elle, par les Pays-Bas et la France.
    Pour les dirigeants de l’UE, cela semblait pourtant aller de soi : nous payons, vous signez ! Mais aucune clause ne stipulait que l’un n’allait pas sans l’autre. Une colossale erreur, incompréhensible de la part de vieux chevaux de retour de la politique, de hauts fonctionnaires blanchis sous le harnais des échanges internationaux.
    Incompréhensible sauf d’admettre… ce qu’eux-mêmes ne pourront jamais comprendre pour cause de formatage idéologique, certains qu’ils sont de détenir, eux et eux seuls, la seule et unique vérité. Cette folle prétention les empêche d’envisager tout avis contraire.
    La construction européenne telle que la conçoit cette caste d’arrogants – telle qu’on leur a appris à la concevoir – peut ne pas être forcément, automatiquement, du goût de tous. Elle pourrait même ne pas l’être du tout pour une majorité d’Européens.
    Faire fi de l’histoire des peuples, de leurs particularités régionales, de leurs sensibilités nationales, culturelles ou religieuses, vouloir imposer comme une évidence le rouleau-compresseur d’une pensée politique unique, d’une administration totalitaire autant qu’anonyme, de décrets incessants, incompréhensibles, d’ukases insupportables, et surtout la morgue en permanence affichée de leur douteuse supériorité auto-proclamée, déclenche un inévitable et bien naturel sentiment de rejet…
    Vouloir imposer de force des traités, via des politiciens toujours plus jaloux de leur pouvoir légal, mais toujours plus coupés du pouvoir réel, ne peut que susciter d’inévitables déconvenues.
    De la même façon, le royaliste Charles Maurras critiquait déjà, voilà près d’un siècle, le régime républicain et ses administrations hyper-centralisées, ses partis politiques et ses soutiens idéologiques qui formaient, pour lui, un « masque grotesque, tyrannique et inefficace », superposant artificiellement le « pays légal » au « pays réel », le pays qui « travaille et qui vit », que l’on appellerait aujourd’hui la société civile.
    Les blocages de l’Union européenne proviennent bien davantage de cet état d’esprit largement faussé de dirigeants persuadés d’être les propriétaires du destin des peuples européens… que de l’ingratitude de ces derniers.
    Les claques à répétition qui leur sont administrées parviendront peut-être à fissurer leur terrifiante armure de certitudes…


    © Philippe Randa est écrivain et éditeur (www.dualpha.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.philipperanda.com.
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    La rue Primatice est juste derrière la Mairie du XIIIe
    Métro : Place d’Italie

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  • SYTIBLOG

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  • Mais que fait Céline Dion?

    Celine_inGermany_Berlin_June6_sol 2 XXXY.jpg
    En tournée à Berlin, le 6 juin 2008, Céline Dion regarde par une plaque en verre le Mémorial souterrain de Bebelplatz. Il paraît que c'est une fan de la Shoah... Auparavant elle s'était rendue au Mémorial de l'Holocauste, entre les cubes de béton gris.  
    http://www.celinemaniacs.com/le_ultime4/Celine_inGermany_Berlin_June6_pic12.jpg

  • Ingrid Betancourt libérée par l'armée colombienne

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    L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, trois otages américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l'armée colombienne, a annoncé mercredi 2 juillet à Bogota le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos.

      Les otages, parmi lesquels les Américains Marc Gonsalves, Thomas Howes et Keith Stansell, ont été libérés lors d'une opération héliportée de l'armée, a ajouté le ministre.

    Onze militaires colombiens, principalement des officiers, ont également pu retrouver la liberté lors de cette opération, selon le ministre. (AFP).

  • LE GRAND RABBIN DE FRANCE

    Rabbin de France.jpg

    Gilles Bernheim a été élu grand rabbin de France, dimanche, à une large majorité. Il reprendra le flambeau tenu durant vingt et un ans par Joseph Sitruk, en janvier prochain.

    C'est le rabbin de l'intelligentsia.  Gilles Bernheim est celui dont on salue la pensée, pour mieux souligner son austérité. À 56 ans, le philosophe au regard bleu et à l'allure d'éternel étudiant accède enfin à la tête de la communauté juive de France. Alors qu'un jeune juif portant la kippa s'est fait lyncher dans le XIXe arrondissement de Paris. Alors que l'émotion se joue de la raison. Lui choisit la prudence : «Il appartient à la justice de déterminer les circonstances de l'agression et les mobiles des auteurs.» Même si «le caractère antisémite est probable, je ne dis pas certain, seulement probable».

    Cette réserve tranche, dans un monde communautaire souvent à fleur de peau. Pourtant, Gilles Bernheim connaît les regards et les insultes dont souffrent certains juifs. «Avec mon chapeau et ma barbe, on m'identifie facilement. À plusieurs reprises, on m'a traité de sale juif», raconte-t-il. Comme le grand rabbin Sitruk avant lui, il conseille aux croyants d'abdiquer d'un symbole, la kippa, pour la remplacer par un couvre-chef plus anodin.

    Beaucoup de Juifs portent la kippa sous une casquette de baseball de couleur foncée

  • Pourquoi le Président polonais dit non à la ratification du traité de Lisbonne

    • Lech Kaczynski, le président polonais.

    Lech Kaczynski

    Le président Lech Kaczynski estime que le non irlandais a rendu le traité «sans objet». Nicolas Sarközy dit ne pas pouvoir imaginer un tel scénario.

    • Le président polonais Lech Kaczynski ne veut pas ratifier le traité européen de Lisbonne. Pour lui cette question est pour le moment «sans objet». Et d'ajouter, dans une interview au quotidien Dziennik que «l'affirmation selon laquelle il n'y a pas d'Union s'il n'y a pas de traité n'est pas sérieuse».

      Cette défection est un sérieux coup porté au premier jour de la présidence française de l'Union, alors que Nicolas Sarkozy a souligné que sa priorité était de «circonscrire le problème aux Irlandais» et de faire en sorte que les autres pays européens «continuent de ratifier». Un objectif qui s'éloigne avec le refus polonais, qui s'ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d'être acquise, en raison de l'euroscepticisme d'une partie de la droite libérale au pouvoir à Prague, à commencer par le président Vaclav Klaus.

      Le président tchèque soutient la décision polonaise

       

      Le président tchèque a d'ailleurs apporté son soutien mardi à la décision de son homologue polonais. Vaclav Klaus «considère l'opinion (de Lech Kaczynski) sur le traité de Lisbonne comme très raisonnable et très proche de la sienne», a ainsi déclaré son porte-parole, qui précise que le président tchèque a lu «très attentivement» l'interview donnée par Lech Kaczynski.

      Dans cet entretien, le président polonais met en garde ses homologues européens contre une tentation d'isoler l'Irlande. «Si on brise la règle de l'unanimité une fois, elle n'existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution», a-t-il dit.

      Le parlement polonais a pourtant, dès avril, approuvé la ratification du traité destiné à réformer le fonctionnement des institutions européennes. Mais, selon la Constitution polonaise, c'est le président qui ratifie en dernier ressort les traités. Aucune disposition ne l'oblige, même si le Parlement le lui a demandé.

      De vieilles attitudes eurosceptiques

       

      Paradoxalement, Lech Kaczynski refuse de ratifier un texte qu'il a lui-même longuement négocié avec son frère jumeau, Jaroslaw Kaczynski, alors premier ministre et aujourd'hui chef du plus grand parti d'opposition. Mais, depuis sa cinglante défaite aux élections parlementaires de novembre, le parti conservateur des frères Kaczynski a repris de vieilles attitudes eurosceptiques.

      Ils ont ainsi accusé les libéraux, maintenant au pouvoir, de vouloir adopter à terme la Charte européenne des droits de l'Homme que la Pologne, comme la Grande-Bretagne, a eu le droit de ne pas intégrer dans le traité de Lisbonne. Un texte qui, selon les jumeaux Kaczynski, permettrait aux Allemands de réclamer des indemnisations pour des biens abandonnés sur d'anciens territoires allemands attribués à la Pologne après la Seconde Guerre mondiale ou obligerait la Pologne à reconnaître des mariages homosexuels.

    Le Figaro - 01.07.08