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Blog - Page 1903

  • Echecs à répétition du régime sioniste

    Les dernières nouvelles font état du nouvel échec du régime sioniste face à la résistance palestinienne.
    Les sources d'informations ont rapporté le retrait des militaires sionistes qui ont été contraints de s'incliner devant la résistance héroïque des Palestiniens et d'évacuer les parties de la Bande de Gaza qu'ils avaient réoccupées, ces derniers jours, en intensifiant leurs attaques aériennes, terrestres, et maritimes.
     Après l'annonce par les autorités de Tel-Aviv du retrait de leurs soldats des régions réoccupées, les leaders du Hamas ont qualifié ce retrait de nouvelle victoire de la résistance, face au régime occupant Qods.
    Furieux, le Ministre de la Sécurité intérieure d'Israël, Avi Dichter, a dû reconnaître l'échec de ce régime qui n'a pas pu atteindre ses objectifs dans la Bande de Gaza.
     Le retrait nocturne de ce régime expansionniste rappelle ses échecs face à la résistance palestinienne, en 2005, qui ont abouti à la fuite humiliante des militaires sionistes de la Bande de Gaza.
    Le nouveau retrait de l'armée israélienne de la Bande de Gaza s'est effectué dans une conjoncture où quelques heures avant son retrait, Tel-Aviv insistait toujours sur la réalisation de ses objectifs concernant la réoccupation de parties de la Bande de Gaza, dans les jours à venir. Tout cela montre que le régime usurpateur n'a, non seulement, pas réussi, par ses attaques destructrices et le massacre des habitants de la Bande de Gaza, à étouffer la résistance et à atteindre ses objectifs expansionnistes, mais encore, qu'il a subi un nouvel et cuisant échec. Et pour éclipser son échec, il continue de bombarder et de pilonner la région.
    De ce fait, le retrait de l'armée sioniste de la Bande de Gaza ne signifie pas la fin de l'expansionnisme et des crimes de ce régime, et compte tenu de sa nature barbare, Tel-Aviv est prêt à sauter sur la moindre occasion pour poursuivre ses crimes; c'est ce que les autorités israéliennes avouent avec une grande outrecuidance. C'est pourquoi, la poursuite de la résistance antisioniste et la prise de sérieuses décisions internationales contre le régime d'Israël s'avèrent plus que jamais indispensables.

    Lundi 03 Mars 2008 - Alterinfo.org

  • Déclaration des juifs orthodoxes de Jérusalem

    Nous, juifs orthoxes, exhortons le monde à arrêter la bête sauvage déchaînée de l'Etat sioniste, et à l'empêcher de détruire le Peuple palestinien !

    Nous, juifs orthodoxes, nous condamnons le terrorisme meurtrier et le gangstérisme de la machine à tuer sioniste !



    1er mars 2008

    (traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier)


    Soixante années durant, les bouchers sionistes n'ont cessé d'expulser, d'occuper, de ghettoïser, de terroriser et d'assassiner des Palestiniens qui ne veulent rien d'autre que voir restaurer leurs droits dans leur patrie : la Palestine historique !

    Combien de temps encore les Puissances du monde resteront-elles silencieuses devant le terrorisme et la barbarie sionistes ? Le monde attendra-t-il que des millions de Palestiniens finissent par mourir de faim pour pleurer la disparition du peuple palestinien, ce qu'à D.eu ne plaise ?


    Nous condamnons aussi, bien entendu, l'agression actuelle de la machine militaire sioniste menant sa campagne retorse de nature cannibale contre la population souffrante et innocente de Gaza, en violation de tous les concepts internationaux du droit, de la justice et de la paix !

    Nous appelons toutes les nations aimant la paix à prendre toutes les mesures nécessaires afin de mettre un terme à la folie déchaînée par les sionistes et à restaurer les droits des Palestiniens, mettant ainsi un terme aux souffrances et au massacre de tout un peuple en Palestine historique !

    La machine terroriste sioniste et son régime installé à Jérusalem occupée ne représentent en rien le peuple juif, ni sa religion. Ils ont beau s'auto-intituler « juifs », ils ne respectent en rien la religion juive.

    Ce sont des barbares et des bouchers ! Ils violent et profanent la sainteté de notre religion, de notre Torah !

    Nous prions pour la restauration rapide des droits des Palestiniens sur l'ensemble de la Palestine historique, et pour l'instauration d'une Palestine libre, d'une frontière à l'autre de la Palestine historique, ainsi que pour le démantèlement du régime sioniste et son éradication de l'ensemble de la Terre Sainte.


    Nous présentons nos condoléances les plus profondes et notre sympathie la plus sincère à l'ensemble du Peuple palestinien, qui doit jour après jour faire face aux effets du terrorisme sioniste – et nous présentons nos condoléances, en particulier, à tous ceux qui ont été blessés, et aux proches des tués, par la machine de guerre sioniste, puisse-t-elle être au plus vite anéantie.



    Puissions-nous tous voir la révélation de D.eu dans le monde entier, et Le servir dans la vérité et la paix. Amen. Inshâ'Allâh !



    Les Neturei Karta, juifs orthodoxes

    Jérusalem - Palestine
     
    (Siurce: Alterinfo.org)


  • Cécilia Ciganer se marie avec Richard Attias

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    Pendant que Carla Bruni et son mari posent pour les photographes en Afrique du Sud, Cécilia Ciganer-Albeniz et Richard Attias sont à New York, à l'occasion de la soirée caritative de l' US/Israel Executive Summit, qui s'est déroulée hier soir au Plaza Hotel.

    Des retrouvailles officielles, en quelque sorte, et ce à un mois de leur mariage...

    En effet, ils vont profiter de leur séjour dans la "Big Apple" pour mettre au point les derniers préparatifs de celui-ci — qui aura lieu non pas début mars, mais fin mars 2008.

     

    (Reproduction interdite sans mention du site www.purepeople.com

    Remarquez que Cécilia consulte son portable! Attend-elle un nouveau SMS de la part de Sarközy?

  • Grigny La Grande Borne: MAM démission!

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    La Grande Borne à Grigny

    "On a voulu tuer du flic", résume Patrick Calvet, secrétaire régional du syndicat de police Alliance. Pour LCI.fr il revient sur les circonstances dans lesquelles cinq policiers ont été agressés dimanche après-midi à Grigny, dans l'Essonne, dans le quartier réputé sensible de la Grande-Borne. "Six personnes cagoulées s'en sont pris en milieu d'après-midi à la boulangerie Le Fournil. Ces individus ont répandu de l'essence sur le sol et demandé aux employés de "dégager" car ils allaient mettre le feu. Nos collègues ont été alertés par une employée et des riverains. Huit d'entre eux patrouillaient non loin et sont rapidement intervenus sur les lieux. A leur arrivée, les braqueurs ont pris la fuite, mais quelques instants plus tard, ils sont revenus... à trente! Pendant près d'une demi-heure, les policiers ont essuyé jets de pierres et de cocktails Molotov. Deux individus ont également sorti un fusil à pompe et un fusil de chasse et ont tiré volontairement en direction des policiers".

    Deux d'entre eux ont été touchés par des volées de plomb, l'un à la cuisse, l'autre au visage. L'un d'entre eux, conduit à l'hôpital, est ressorti lundi après-midi. Trois autres
    policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles. Malgré l'intervention rapide des renforts pour les sortir de ce guêpier, "tous sont choqués", note Patrick Calvet. "Quand on part sur une intervention de cette nature, on ne s'attend pas à être reçu à coups de fusils".

    "On les retrouvera"
     
    Pour
    Alliance, il ne fait aucun doute qu'il s'agissait d'un guet-apens "L'attaque de la boulangerie n'était qu'un prétexte. Autrement, comment expliquez-vous que les trente gars étaient déjà là, cagoulés ou encapuchonnés, munis de cocktails Molotov et de pierres déjà prêts à être lancés, sans parler des fusils chargés au plomb ! Tout était préparé pour casser du flic. Et quand nos collègues tombaient à terre, ils riaient. Ils étaient contents".
     
    Quant aux raisons de cette soudaine flambée de violence : "on ne les connaît pas encore, explique
    Patrick Calvet. Peut-être que certaines arrestations récentes n'ont pas plu. Depuis les événements de  Villiers-le-Bel, il y a des tensions qui restent". Une enquête est en cours pour remonter jusqu'aux auteurs de ces nouvelles violences contre des policiers. "Il n'y a pas encore eu d'interpellation mais on les retrouvera, insiste Patrick Calvet, qui tient à saluer "le sang-froid de ses collègues qui, malgré les circonstances, n'ont pas riposté aux tirs". La tension était retombée dimanche en fin d'après-midi à Grigny. Lundi, le dispositif de sécurité renforcé a été levé.



    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a exprimé "son indignation" et "dénoncé la lâcheté de tels actes".

     

     Le syndicat de police Synergie Officiers a, pour sa part, exprimé "son indignation après les violences et la tentative d'assassinat dont les policiers ont été victimes dimanche 2 mars" et réitère "sa volonté de voir réprimer avec la plus grande fermeté ces actes ignominieux qui, faute de réponse judiciaire adaptée, se banaliseront rapidement".

  • La grande comédie des grands Patrons

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    Frédéric Saint-Geours, président de l'UIMM

    Après deux heures de réunion de crise, la dizaine de dirigeants de l'UIMM a donné sa réponse à la crise qui secoue le patronat depuis la révélation des indemnités de départ de l'ex-patron de l'instance, Denis Gautier-Sauvagnac. Une réponse en deux temps : l'UIMM va "réexaminer les conditions du départ" de Gautier-Sauvagnac, a annoncé l'actuel président du patronat de la métallurgie, Frédéric Saint-Geours. Le parachute doré de 1,5 million d'euros devrait donc être revu à la baisse. 

    Mais, a estimé Frédéric Saint-Geours lundi soir sur France 2 : après 15 ans à l'UIMM, "il est normal que s'il (DGS) est mis à la retraite, il ait quelque chose", ajoutant que l'intéressé avait "lui-même proposé de réviser les conditions de ce départ". Saint-Geours a promis de rendre public le résultat de ce réexamen. L'avocat de Denis Gautier-Sauvagnac a pour sa part affirmé qu'il n'y avait "pas de conflit" entre son client et l'UIMM.

    L'UIMM contre-attaque et revendique toute sa place au sein du patronat
     
    En revanche, pas question de céder devant les propos durs et la colère de
    Laurence Parisot, n°1 du Medef, qui a notamment dénoncé ce week-end des "pratiques méprisantes et méprisables" et réclamé aux membres de l'IUMM exerçant des mandats nationaux au nom du Medef de les remettre immédiatement à la disposition du mouvement patronal (soit une centaine de mandats) (lire notre article). L'UIMM, a dit Saint-Geours qui avait dénoncé dimanche une "campagne violente", "entend conserver tous ses mandats" dans les différents organismes où elle représente le patronat. Il "demande donc au Medef qu'il en soit ainsi. L'UIMM continuera ainsi à jouer pleinement son rôle".

    Alors que Laurence Parisot voulait rencontrer lundi Frédéric Saint-Geours pour lui demander des "éclaircissements", elle s'était vu priée d'attendre l'issue de la rencontre entre les dirigeants de l'Union des industries et métiers de la métallurgie. Finalement, ce sera ce mardi, a affirmé Frédéric Saint-Geours.

    Le président de l'UIMM a aussi annoncé le départ de ses deux dirigeants, Denis Gautier-Sauvagnac, qui était encore son délégué général, et Dominique de Calan, délégué général adjoint. Ainsi que, dans la foulée, une "réorganisation" de la direction générale de la fédération. "Le 19 mars, nous tiendrons notre convention pour avoir la transparence financière, de gestion, des modes de décision, qui seront à mon avis exemplaires pour tout le monde", a-t-il dit. 

    Fillon devrait bientôt s'exprimer

    Depuis samedi, Laurence Parisot ne décolère pas. Lundi matin encore, la présidente du Medef a demandé à ses adhérents d'avoir un comportement digne de ce qu'est le quotidien des chefs d'entreprise (lire notre article). En revanche, la patronne des patrons a décliné tout nouveau commentaire sur l'affaire à l'issue d'une rencontre, prévue de longue date, avec le Premier ministre, François Fillon, lundi à Matignon.

    Sur ce dossier, "nous avons simplement échangé sur ce qui s'était passé, mais de manière uniquement factuelle", a-t-elle assuré, laissant entendre que François Fillon, invité d'Europe 1 mardi matin, s'exprimerait sur la question. Le PS avait sommé lundi matin le gouvernement de "s'exprimer clairement" sur l'affaire de l'UIMM et de "mettre en oeuvre le plus vite possible les outils juridiques empêchant la dissimulation de la vérité". 
     
    Depuis que la puissante fédération patronale a reconnu que son ancien président, Denis
    Gautier-Sauvagnac, avait négocié une indemnité de départ de 1,5 million d'euros et la prise en charge des conséquences fiscales de l'affaire des retraits de fonds suspects des caisses du patronat de la métallurgie, le Medef lui a déclaré la guerre (lire notre article). Frédéric Saint-Geours devra aussi ressouder les rangs de son organisation, où des voix dissonantes commencent à se faire entendre.

    "Un début d'aveu de culpabilité", selon Chérèque

    - Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a estimé lundi que le réexamen annoncé par l'UIMM des conditions de départ de Denis Gautier-Sauvagnac constituait "un début d'aveu de culpabilité" de la part de l'organisation patronale. "Ces annonces montrent au moins une chose, c'est que les décisions qui avaient été prises sur les indemnités de départ de Denis Gautier-Sauvagnac n'étaient pas normales et que là on a un début d'aveu de culpabilité de la part de l'UIMM qui reconnaît que la méthode n'était pas la bonne", a réagi M. Cherèque, interrogé par la radio BFM.
    - Maryse Dumas, l'une des secrétaires confédérales de la CGT, a estimé lundi soir que le réexamen annoncé des conditions de départ de DGS était "un petit compromis" mais ajouté que "le roseau plie mais ne rompt pas" (sur i-Télé).
    - Le président du syndicat CFE-CGC Bernard Van Craeynest a suggéré que la justice s'intéresse aux pistes de "financements politiques" par l'
    UIMM. Interrogé par Public Sénat, il a dit avoir "trouvé extrêmement curieux que dès le départ on oriente de manière un peu appuyée les soupçons sur les syndicats de salariés". "Pourquoi ne pas s'intéresser par exemple à certains parlementaires dont chacun sait que pendant des années ils présentaient (...) des amendements qui leur avaient été soigneusement rédigés par l'UIMM, notamment sur les questions relatives au temps de travail", a-t-il ajouté.

    LCI.fr - 3 mars 08

     

  • Jersey: l'orphelinat de l'horreur

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    PETER HANNAFORD, ancien élève de l'institution, raconte...

    Petit à petit, la maison des horreurs révèle ses secrets. Entre 1960 et 1986, le Haut-de-la-Garenne, cet ancien orphelinat, a été le lieu de toutes les atrocités. Après la découverte samedi d'un crâne enterré dans le sol du bâtiment, plus de 160 anciens pensionnaires ont affirmé à la police avoir été victimes de graves violences sexuelles et physiques.

    Les enquêteurs, qui ne se pressent pas puisqu'il n'existe pas de prescription en Angleterre dans ce genre d'affaires, possèdent une liste de 40 suspects. Un seul a été interrogé puis relâché.

    Trois pièces - deux sous le bâtiment et une souterraine dans le jardin -, d'environ 12 m2 et aujourd'hui murées, ont servi pour ces agressions. Les policiers ont eu accès à la première, où ils ont commencé leurs recherches. Ils ont déjà trouvé deux objets, qui pourraient être une baignoire et des menottes. Peter Hannaford, 59 ans, ancien pensionnaire, est une des victimes. Il est resté douze ans à la Garenne après la mort de ses parents. Nous sommes parvenus à le joindre par téléphone.

    Que s'est-il passé au Haut-de-la-Garenne ?

    Peter Hannaford. Les garçons et les filles y étaient régulièrement abusés par des membres du personnel et parfois par d'autres personnes que nous ne connaissions pas. Ce n'étaient pas toujours des hommes. Il y avait aussi des femmes qui s'acharnaient sur nous. Cela allait du viol aux attouchements sexuels, en passant par la torture et les coups.

    « Toute l'île a toujours su ce qui s'y passait »

    Ces agressions étaient-elles fréquentes ?

    Chaque nuit, ils venaient dans les dortoirs, « se servaient » en nous agrippant les bras, et les enfants qui étaient emmenés ne revenaient qu'au matin. Nous avions tous peur d'aller au lit parce que nous savions ce qui allait se passer. Ils nous emmenaient dans le donjon, cette pièce au sous-sol que la police vient de découvrir.

    Pourquoi n'avoir rien dit plus tôt ?

    Ils nous menaçaient pour que l'on ne raconte rien à personne. Nous étions terrorisés. Si nous avions parlé de cela à quelqu'un, cela aurait été terrible pour nous.

    Quelles séquelles avez-vous gardées de votre passage là-bas ?

    Ce qui m'est arrivé à la Garenne m'a traumatisé à jamais et a affecté toute ma vie. J'en ai fait des cauchemars jusqu'à récemment. Je ne pourrais jamais oublier cette période noire.

    Pensez-vous que le gouvernement de Jersey a étouffé ces affaires ?

    Je suis convaincu que le gouvernement local a fermé les yeux sur ces affaires, qui ont duré pendant des dizaines d'années. Toute l'île a toujours su ce qui s'y passait mais personne n'a jamais rien dit. Simplement parce que cela aurait terni l'image de l'île. C'est honteux.

    Que souhaitez-vous aujourd'hui ?

    Il faut démolir le bâtiment pour aider les victimes à faire le deuil de la Garenne. Et que les monstres qui ont fait cela aillent en prison.

    (Le Parisien -3 mars 2008)

  • A une semaine des municipales, la popularité de Sarközy en chute libre

    Selon les derniers sondages, en France, la grogne contre Sarközy monte. Selon Reuters, depuis Paris, à moins d'une semaine des municipales, les résultats du sondage de "LH2-Libération", publiés, aujourd'hui, montrent que 63 % des Français ont une opinion défavorable de Sarkozy. Ce sondage fait état du recul de 17 points de Sarközy, depuis le début de l'année. 54% des sondés estiment que la personnalité et le comportement de Sarközy ne sont pas en adéquation avec l'idée que l'on se fait de la fonction présidentielle. 60 % des sondés estiment que Sarközy a négligé la lutte contre le chômage et 71% ont qualifié d'insuffisantes ses politiques concernant le pouvoir d'achat

    Lundi 03 Mars 2008
    Alterinfo

  • GAZA: fin de l'offensive israélienne "Hiver chaud"

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    Les soldats israéliens se reposent - 3 mars 2008

    AFP. L'armée israélienne a mis fin lundi matin à une opération dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de morts en deux jours, provoqué d'importants dégâts et porté un coup au fragile processus de paix avec les Palestiniens.

    Mais le Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé que l'armée continuerait ses attaques contre le mouvement islamiste Hamas qui a pris le contrôle du territoire en juin.

    Baptisée "Hiver Chaud", l'incursion avait pour but de réduire au maximum les tirs de roquettes depuis Gaza contre Israël, qui se sont étendues à la ville d'Ashkelon. "Nous sommes toujours au coeur de la bataille et il ne s'agit pas d'une frappe ponctuelle", a déclaré M. Olmert devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense du parlement.

    "Le Hamas doit encore s'attendre à subir ce que nous allons faire et avec quelle ampleur", a insisté le Premier ministre.

    Il a réaffirmé que l'objectif des opérations israéliennes était "une réduction radicale des tirs de roquettes, un affaiblissement du régime du Hamas au point qu'il sera incapable de contrôler la bande de Gaza".

     Selon M. Olmert, un tel résultat ne pourra être atteint que par une campagne "systématique mettant en oeuvre une gamme élargie de moyens" sur le terrain.

    Le Hamas de son côté a salué le retrait des troupes israéliennes du nord du territoire comme une victoire de ses combattants.

    "Ce retrait est l'expression de l'échec des soldats israéliens face aux combattants d'Ezzedine Al-Qassam (la branche armée du Hamas) et le début de l'échec de la campagne terrestre sioniste", a déclaré le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.

    Affirmant que les menaces israéliennes "ne nous font pas peur", il a averti Israël qu'il commettrait "une stupidité" s'il venait à prendre pour cible les chefs du Hamas.

    Les blindés israéliens avaient totalement évacué lundi le camp de réfugiés de Jabaliya, un haut-lieu de l'Intifada, où une trentaine de maisons ont été détruites, a constaté un correspondant de l'AFP.

    Les chars se sont redéployés au voisinage immédiat de la frontière avec Israël ou du côté israélien.

    Pour stopper ou du moins réduire les tirs de roquettes, l'armée israélienne avait poursuivi dimanche et dans la nuit une offensive meurtrière lancée la veille qui s'est soldée par la mort de plus de 70 Palestiniens, dont des femmes et des enfants. Deux soldats ont été tués.

    Si l'on compte les morts depuis mercredi, où un Israélien a été tué par une roquette, plus d'une centaine de Palestiniens ont péri.

    En termes diplomatiques, l'opération s'est soldée par des critiques dans le monde contre Israël pour un usage jugé disproportionné de la force et de lourdes pertes dans la population civile de Gaza, même si les tirs de roquettes palestiniennes ont également été condamnés.

    Surtout, elle a entraîné une suspension par l'Autorité palestinienne de toutes négociations de paix avec Israël, à quelques jours d'une nouvelle tournée dans la région de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice destinée à relancer le processus initié à Annapolis en novembre.

    Un porte-parole militaire israélien a affirmé que l'opération avait pour objectif "de frapper les infrastructures des groupes terroristes qui tirent des roquettes contre les agglomérations israéliennes".

    Il a fait état de la destruction par les forces terrestres et aériennes d'un certain nombre d'ateliers de fabrication de roquettes et de la prise d'importantes quantités d'armes.

    L'armée israélienne a indiqué avoir arrêté en outre plus de cinquante  suspects palestiniens.

    Le Hamas a annoncé la mort de 37 de ses combattants dans l'offensive, et celle d'une dizaine d'autres activistes. .

    En Cisjordanie, un adolescent palestinien a été tué lundi par des tirs d'un colon israélien près d'une colonie juive dans la région de Ramallah, dans le nord de la Cisjordanie.

  • Ce n'est pas que pour les enfants!

    L’Europe entend ne pas relâcher ses efforts dans sa lutte pour la “protection de l’enfance” sur Internet. Pour la période 2009-2013, ce sont près de 55 millions d’euros qui seront consacrés au financement de projets dans ce domaine.

    Le programme «Pour un Internet plus sûr» est un prolongement d’une première initiative lancée en 2005 et dotée à l’époque d’un budget de 45 millions d’euros.
    Pour les années qui viennent, Bruxelles souhaite permettre de signaler plus facilement par le biais de points de contact en ligne des contenus illicites [racisme, négationisme, anti-immigrationisme…] ou des comportements préjudiciables, en particulier les pratiques de manipulation psychologique des enfants et les documents pédopornographiques. Pour ce faire, En France, une telle initiative existe déjà sur le site Pointdecontact.net.

    (Source AMI-France)

  • Richesses pétrolières en Albanie

    Des réserves importantes de gaz et de pétrole ont été découvertes dans le nord de l’Albanie, a annoncé la Manas Petroleum Corporation, à qui le gouvernement albanais a accordé un contrat pour la prospection des réserves du nord du pays. Les réserves seraient de l’ordre de 3 milliards de barils de pétrole et 84 trillions de mètre cubes de gaz.

    Selon le rapport de Gustavson Associates LLC, réalisé après ces recherches, les réserves - qui doivent encore être prouvées - pourraient s’élever à 2 987 milliards de barils de pétrole, les réserves de gaz au moins à 84 milliards de mètres cubes.

    La région des Balkans a des réserves prouvées de pétrole qui s’élèvent à 345 millions de barils dont 198 millions pour l’Albanie.

    Selon la licence accordée à Manas Petroleum Corporation, la compagnie est autorisée à explorer les réserves les réserves de gaz et de pétrole dans une zone d’environ 400 hectares, le long d’un pli géologique au nord-ouest de l’Albanie.

    La probabilité de succès des forage dans cette zone à la structure complexe est assez forte, étant donné qu’il existe des sources avérées d’hydrocarbures et une production existante à 20 ou 30 kilomètres de là.

    Manas Petroleum Corporation est en train d’étudier le rapport et annoncera les prochaines étapes dans les semaines à venir. Cette compagnie joue un grand rôle dans le développement des réserves de pétrole et de gaz de l’Albanie.

    En décembre 2007, le Conseil des ministres d’Albanie a donné son accord pour autoriser DWM Petroleum AG, une filiale de Manas Petroleum Corporation, à travailler avec l’Agence pour les ressources naturelles du gouvernement pour l’exploration, l’exploitation et le développement de la production des réserves d’hydrocarbures terrestres de l’Albanie.

  • Téhéran: le problème nucléaire israélien

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     TEHERAN, 1er mars 2008. Le porte-parole du gouvernement iranien Gholamhossein Elham a proposé au Conseil de sécurité de l'ONU de se pencher sur le problème de l'arsenal nucléaire d'Israël et non sur le nucléaire civil iranien.

    Lundi 3 mars le Conseil de sécurité votera une résolution prévoyant des sanctions supplémentaires à l'encontre des programmes nucléaire et balistique développés par la République islamique.

    "Les ennemis de l'Iran pilent de l'eau dans un mortier en examinant le dossier nucléaire de notre pays au Conseil de sécurité. Une nouvelle ingérence du Conseil dans le programme nucléaire iranien n'est nullement justifiée du point de vue de la loi et contredit la Charte de l'ONU", a déclaré le représentant gouvernemental iranien devant des journalistes samedi.

    "Le programme nucléaire iranien est réalisé conformément aux normes de l'Agence internationale de l'Energie atomique et de la loi internationale", a-t-il noté, rappelant que dans son rapport du 22 février à Vienne le directeur général de l'AIEA avait confirmé que l'Agence n'avait plus de questions quant aux activités nucléaires antérieures de l'Iran et qu'aucun écart n'était enregistré sur le caractère pacifique de son programme.

    "Il vaut mieux que le Conseil de sécurité se penche sur le problème du "régime sioniste" (d'Israël), lequel, disposant d'un potentiel nucléaire énorme, représente l'unique menace à la sécurité et à la paix dans le monde", a estimé M. Elham.

    Selon le responsable gouvernemental iranien, le problème nucléaire de l'Iran "n'est qu'un prétexte pour faire obstacle au progrès scientifique de notre pays".

    "Naturellement, nous insisterons sur nos droits en défendant l'indépendance de l'Iran. Nous n'avons aucune peur de nos ennemis et ne céderons à aucun prix notre indépendance", a conclu le fonctionnaire iranien.

    (Source RIA Novosti)


  • VIDEO La face sombre de Johannesburg

    http://www.dailymotion.com/video/x4igdc_lexpulsion-des-migrants-et-des-clan_news

  • VIDEO Gaza sous le feu des raids israéliens

    http://www.dailymotion.com/video/x4k618_gaza-sous-le-feu-des-raids-israelie_politics

  • Le Conseil de sécurité de l'ONU condamne...

    Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné les violences à Gaza et dans le sud d'Israël, lors d'une réunion d'urgence qui s'est tenue dans la nuit de samedi à dimanche et qui avait été convoquée à la demande du président palestinien, Mahmoud Abbas, en raison de l'opération menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Les membres du Conseil "soulignent la nécessité pour toutes les parties de mettre fin immédiatement à tout acte de violence", affirme la déclaration lue à l'issue de la réunion par l'ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vitali Chourkine, dont le pays préside ce mois-ci le Conseil de sécurité.
    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait auparavant qualifié les derniers développements d'"escalade profondément alarmante de la violence à Gaza et dans le sud d'Israël, avec un terrible bilan des victimes civiles".

    La Libye, seul pays arabe parmi les 15 pays du Conseil de sécurité, a émis un projet de résolution au nom des Etats arabes qui "condamne fermement le meurtre de civils innocents, y compris d'enfants", par les forces israéliennes. Le texte appelle également à "un arrêt immédiat des violences, y compris les opérations militaires et les tirs de roquettes, et appelle toutes les parties au respect du cessez-le-feu".

    Toutefois, plusieurs diplomates ont indiqué que ce texte ferait vraisemblablement l'objet d'un veto américain. Les membres du Conseil se sont mis d'accord pour que ce projet soir examiné lundi par leurs experts afin d'aplanir les divergences.

    (Le Monde 02.03.08)

    L'ONU "condamne"...  mais en attendant, ce sont les Palestiniens de Gaza qui sont condamnés à mourir!


     

  • Medvedev élu avec un taux de participation de 64%

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    Vive la Russie anti-mondialiste!

    68,2% des suffrages, après dépouillement des bulletins dans 50% des bureaux de vote. Peut-être même plus de 69,5%, selon un sondage de sorties des urnes. Comme prévu, Dmitri Medvedev, 42 ans, successeur désigné de Vladimir Poutine, a très largement remporté dès le 1er tour dimanche l'élection présidentielle en Russie. Car, si les résultats définitifs n'étaient pas encore tombés à 23h, les 109 millions de Russes appelés ce dimanche aux urnes connaissent déjà depuis des mois le nom de leur nouveau président, le 3ème de l'ère post-soviétique, adoubé par Vladimir Poutine. Medvedev prendra ses fonctions le 7 mai. Tandis que Poutine est appelé à une reconversion comme Premier ministre faute d'avoir pu se représenter au Kremlin. 

    Un non suspense, au point que les deux hommes -à  croire qu'ils s'étaient donnés le mot- ont préféré parler météo -avec tous les sous-entendus qu'on peut y voir- après avoir voté, Vladimir Poutine voyant dans "la pluie, un bon signe", son dauphin se félicitant de l'arrivée du "printemps"... Ils se sont ensuite rejoints pour déjeuner. Comme pour minimiser, déjà, le résultat de cette  élection en forme de passation de pouvoir, de ce scrutin à l'issue déjà connue, bien avant la fermeture à 19h, heure française, des derniers bureaux de vote de ce pays aux 11 fuseaux horaires.
     
    Le candidat communiste porte plainte!

    D'ailleurs, dès dimanche soir, avant les résultats définitifs, Vladimir Poutine a félicité, au cours d'un concert sur la Place rouge, son sucesseur qui à son tour a pris la parole sur la scène. Il a déclaré que la Russie avait choisi "la voie du développement pour une longue période à venir" et que "la politique du président Poutine" serait poursuivi.

    Omniprésent à la télévision et fort du soutien de Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev, 42 ans, était crédité dans les sondages de 61% à 80% des intentions de vote dès le 1er tour. En face, ses 3 adversaires (le communiste Guennadi Ziouganov, l'ultranationaliste proche du Kremlin Vladimir Jirinovski et l'énigmatique Andreï Bogdanov qui prône l'adhésion de la Russie à l'UE) étaient réduits à la figuration.

    Aussitôt les estimations connues dimanche soir, Guennadi Ziouganov, crédité de 17,2% à 19,5%, a dénoncé un scrutin "peu honnête" marqué par des "violations plus cyniques les unes que les autres". Il a annoncé qu'il allait porter plainte pour violations de la loi électorale. En attendant, son score démontre un certain raz-le-bol d'une partie de la population. Il est suivi de l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, avec de 10,5 à 11,4%, d'après les deux sondages.

    Des irrégularités ?

    Les rares observateurs occidentaux qui suivent dimanche l'élection présidentielle en Russie ont exprimé leur préoccupation quant à des irrégularités dans le vote et à la campagne qui l'a précédé. Une organisation russe indépendante a en outre dit avoir déjoué des tentatives de bourrage d'urnes dans la région de Moscou avant même le début du scrutin.

    En l'absence de candidat de l'opposition libérale, l'élection était qualifiée de "farce" par l'opposant et ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov, qui a boycotté le scrutin. Celui-ci a été empêché dimanche d'accéder à la Place rouge au cours d'une action impromptue contre cette "farce" de la présidentielle. Quatre jeunes militants ont été arrêtés.

    Une participation normale

    Dans un scrutin joué d'avance, le pouvoir craignait une forte abstention qui diminuerait le poids de la victoire du successeur désigné. Même le patriarche orthodoxe russe Alexis II s'était engagé dimanche, appelant ses compatriotes à voter et à "remercier" le président sortant Vladimir Poutine pour avoir "servi avec dévouement la Russie", espérant que son successeur continuerait sa politique.

     Finalement, le taux de participation tourne autour de 64%, un taux dans la norme.

    (LCI.fr - 2 mars 08)

  • 3000 églises rurales menacées de destruction

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    Gesté (Maine-et-Loire) Eglise de Saint-Pierre-aux-liens promise à la destruction par la municipalité
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    Eglise de La Bassée (Nord) en cours de destruction

    Démolir ou restaurer l'église ? Dans un nombre croissant de communes françaises, le dilemme devient d'actualité. Désertées, n'accueillant qu'une messe par semaine, voire moins, nombre de lieux de culte se dégradent faute de moyens de la part des municipalités dont ils dépendent, s'ils ont été érigés avant la loi de 1905. A Berville-en-Caux (Seine-Maritime), le maire a demandé à ses 500 administrés de trancher, le 30 janvier.

    La majorité a opté pour la rénovation. L'édifice consacré à Saint-Wandrille ne connaîtra pas le sort de ses homologues de Parisot (Tarn), Saint-Georges-les-Gardes ou Fief-Sauvin (tous deux dans le Maine-et-Loire), détruits car ils menaçaient de s'écrouler.

    Bizarrement, nul ne sait précisément combien d'églises recèle l'Hexagone. « On est incapable de le dire », avoue Bruno Foucart, président du comité du patrimoine cultuel au ministère de la Culture. Et d'avancer une fourchette « extrêmement sommaire » : il y aurait en France « de 60 000 à 100 000 églises, dont 11 200 sont classées monuments historiques ».

    Quant à savoir combien risquent une démolition, « il n'y en a pas plus d'une demi-douzaine », comme à Arc-sur-Tille. « Personne n'a la volonté de détruire systématiquement les édifices religieux. Les démolitions pures et simples sont d'ailleurs rares, constate Bruno Foucart. Souvent, les communes démolissent pour reconstruire un lieu de culte plus adapté aux besoins de notre époque. »

    Présidente de l'Observatoire du patrimoine religieux, Béatrice de Andia souhaite néanmoins tirer le signal d'alarme : « Sachant que la France compte 10 000 villages de moins de 200 âmes qui tous ont leur clocher, qu'il y a 10 000 autres communes de moins de 3 500 habitants avec parfois plusieurs clochers, le problème de la restauration est devant nous. » Et précise : « Il faut savoir que détruire une église coûte aussi cher, de 250 000 à 300 000 €, que la restaurer. »

    L'épiscopat a pour sa part mis en place un groupe de travail, Usage et devenir des bâtiments d'Eglise. Il présentera le résultat de ses travaux lors de l'assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, en novembre 2008.

    (le Parisien 02.03.08)

    De moins en moins fréquentées, les églises coûtent cher à entretenir et les maires s'interrogent. Faut-il les préserver ou doit-on les démolir ? Pas de doute, de gros nuages noirs surplombent désormais les petits clochers ruraux. Comme si le tabou de leur destruction commençait à se lever. Béatrice de Andia, à la tête du nouvel Observatoire du patrimoine religieux, affirme que, sur la base d'un rapport du Sénat, « 3000 des 15 000 églises rurales protégées » seraient « en situation de péril ». « Ce qui laisse augurer, explique cette ancienne responsable de l'action artistique de la Ville de Paris, que les bâtiments non classés, qui ne sont pas une priorité pour l'État, ont un sombre avenir devant eux. »

    Christian Prunier, créateur en 2003 du site clochers.org, destiné aux gé­néalogistes, reconnaît, lui, que « pour se débarrasser d'un bâtiment, il suffit de le laisser pourrir 20 ans, de l'entourer ensuite de bandes rouges pour signifier son danger puis de faire établir un arrêté de péril. La démolition n'est alors plus une honte. Elle est conseillée ». Les Français sont pourtant « viscéralement attachés » à leurs églises, dit Alain Guinberteau, créateur de 40000clochers.com, qui a lancé un concours photos couronnant le meilleur chasseur de clochers.


    Dans la région historique des guerres de Vendée, où les chapelles ont fleuri au XIXe siècle, de plus en plus d'édiles ont franchi le pas et commencent à détruire leur clocher faute de moyens pour les entretenir.

    De l'herbe folle a poussé entre les tas de pierres, de vieux carrelages et d'ardoises brisées. Un angle de mur est encore vaguement debout et des tiges de fer rouillées pointent vers le ciel. En cet endroit désolé, il y a moins d'un an, se dressait encore une église dominant toute cette région, théâtre des guerres de Vendée. Bâtie en 1870 sur un point culminant du Maine-et-Loire, à 200 mètres d'altitude, l'église paroissiale du village de Saint-Georges-des-Gardes a été démolie en août dernier. « Dé-construite », précise le maire, Gabriel Lahaye, qui, sans être un adepte du philosophe Jacques Derrida, a choisi ce terme pour son image moins violente, « plus respectueuse ».

    La commune de 1 500 habitants possède une autre église et, ne pouvait pas supporter les charges d'une réhabilitation : bien au-delà du million d'euros. Les églises construites avant 1905 sont, en effet, à la charge des collectivités locales. « On m'avait dit : tu le regretteras ! Mais il n'y a rien à regretter », assure Gabriel Lahaye. Un habitant, Gérald Eloire, a bien tenté de s'opposer à la démolition avec une lettre ouverte au maire, la création d'une association, la mobilisation des médias. En vain. Cet athée convaincu, qui avait choisi de s'installer dans ce village justement pour le charme de son église, n'a entraîné qu'une poignée d'habitants derrière lui. Et récolté beaucoup d'hostilité.

    Le maire, qui va faire construire un petit oratoire de style contemporain sur le site de l'ancienne église, assure que « d'autres communes s'apprêtent à franchir ce pas ». La région est en effet pleine d'églises construites au XIXe siècle pour accueillir une population très pratiquante et en pleine croissance, en « réparation » aussi de la Révolution, quitte alors à détruire des églises trop petites ou trop abîmées qui avaient pourtant, elles, une réelle valeur architecturale. À 18 km de cette colline des Gardes, en effet, Bernard Briodeau, maire « plutôt centriste » de Valanjou, affirme avoir tourné les plans, les expertises, les aides régionales ou départementales et les comptes communaux dans tous les sens avant de se rendre à l'évidence : l'église Saint-Martin de son village est aussi vouée à la disparition. À terme, il espère ne conserver qu'une tour défensive du XVe siècle contre laquelle avait été édifié le bâtiment au XIXe.


    Pour l'instant, la démolition ne concerne que le clocher et la chambre des cloches. Comme à Saint-Georges-des-Gardes, le clergé, affectataire des lieux, n'a pas bronché. La messe est célébrée dans une autre église de cette petite commune blottie dans les chemins creux et qui ne compte pas moins d'une cinquantaine de chapelles, oratoires ou calvaires. « La pratique a nettement chuté ces dix dernières années, souligne le maire, et les catholiques pratiquants acceptent la décision. Ils savent leur foi plus forte que des vieilles pierres sans valeur. La priorité de l'Église, aujourd'hui, ce sont les pierres vivantes ! » En revanche, Bernard Briodeau a reçu des lettres de personnes parfois extérieures à la commune, anonymes ou non, lui promettant « le feu de l'enfer » s'il commettait « cet acte sacrilège ». « Je sais, admet-il, que dans cette région, on ne touche pas à une église, même si la messe est un lointain souvenir. C'est historique et viscéral. Mais que puis-je faire ? »


    Maire de Gesté, à 45 km de là, Michel Baron dit lui aussi avoir cherché d'autres solutions. D'autant que l'église, très vaste, dont le conseil municipal vient de voter la démolition, est la seule de la commune de 2 500 habitants. La messe y est encore célébrée. À la place, le maire promet de construire « une salle de 500 places, susceptible d'être divisée en deux, moderne, facile à chauffer, attirante pour les jeunes... » Le curé de la paroisse, Pierre Pouplart, reste sur la réserve. « Ce sont les affaires de la commune, esquisse-t-il, je comprends qu'elle s'interroge sur le coût de l'entretien. » Responsable de l'art sacré pour ce diocèse d'Angers, le père André Boudier observe : « Les églises de qualité doivent être sauvegardées. Pour les autres, il faudra accepter de les détruire et de construire à la place des édifices mieux adaptés aux besoins d'aujourd'hui... »
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  • Opération israélienne "Hiver chaud"...

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    Bébé palestinien évacué à Gaza - 2 mars 2008

    AFP. Soixante-dix Palestiniens ont été tués depuis le lancement samedi de l'offensive israélienne la plus meurtrière depuis 2000 dans la bande de Gaza contre les tirs de roquettes, amenant dimanche l'Autorité palestinienne à suspendre tout contact avec Israël. Qui a surnommé cette opération "Hiver chaud".

  • Fillon: une poignée de mains entre "frères"

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    Poignée de mains maçonnique avec Marc Joulaud, député de la Sarthe ?

    "Face à la gauche, on est déterminés, on est serein, on fait preuve de sang-froid", a affirmé le chef du gouvernement, alors que les sondages annoncent un recul de la droite.

     

    Il admet que dans cette élection intermédiaire comme dans "toutes" les autres, il y aura "un jugement national". Mais prévient-il, comme pour anticiper une possible défaite qu'annoncent les sondages: "les élections municipales auront des conséquences locales sur la vie politique française".

     

    Après avoir demandé à ses troupes de "se battre": "courage et je vous assure que le résultat sera au rendez-vous", le chef de la majorité présidentielle, qui surfe sur une popularité au plus haut, a repris son bâton de pèlerin.

     

    En fin de journée, "l'enfant du pays" devait assister à une réunion publique à Sablé-sur-Sarthe dont il fut l'élu pendant des années pour appuyer la candidature du maire sortant Pierre Touchard et de Marc Joulaud, député de la circonscription, qui brigue un siège de conseiller général.

     

    Entres ces deux étapes, le Premier ministre aura passé l'après-midi dans le village de Solesmes, à une quarantaine de kilomètres, où il se représente comme conseiller municipal. Sur sa liste figurent également des moines de l'abbaye, lieu de retraite pour croyants mais aussi athées en quête de "sérénité".