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Blog - Page 1948

  • Acquittées! Elles n'appartiennent pas à un réseau de passeurs

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    Not guilty

    GB: les deux Françaises accusées d'aide à clandestins acquittées

    Le tribunal de Portsmouth (sud) a jugé non coupables mercredi les deux jeunes Françaises accusées d'aide à l'immigration illégale après la découverte de deux clandestins chinois dans le coffre de leur voiture.

    Hanane Cherigui, une Franco-Marocaine de 27 ans, et Samia Bellazouz, une Franco-Algérienne de 29 ans, détenues depuis le 2 juin dernier, ont été jugées non coupables par les douze jurés sur les chefs d'accusation d'"immigration illégale" et d'"assistance à l'immigration illégale", à l'issue d'un procès débuté le 16 octobre.

    Les deux jeunes filles n'ont cependant pas été remises immédiatement en liberté. Le juge devait encore statuer pour décider s'il avait les pouvoirs de lever lui-même leur détention, ou si cette décision devait revenir aux services de l'immigration.

    Deux clandestins chinois avaient été découverts dans le coffre de leur voiture tandis qu'elles se rendaient en week-end à Londres. Elles étaient soupçonnées d'appartenir à un réseau de passeurs aidant des immigrants clandestins à entrer au Royaume-Uni.

    Leurs avocats avaient plaidé mardi qu'aucun élément solide n'étayait l'accusation.

    L'un des deux clandestins, Zheng Si-hang - qui a depuis été expulsé en France et a disparu - avait déclaré, dans un interrogatoire avant son expulsion, "n'avoir jamais vu" les deux Françaises. Il avait dit avoir payé un passeur qui lui avait ouvert le coffre d'une voiture à Paris dans lequel il était monté avec son compatriote.

    Comment ce passeur pouvait-il deviner (à Paris) que cette voiture allait en Angleterre? Il faut croire qu'il avait ouvert le coffre d'un véhicule choisi au hasard. Ce qui n'est pas honnête envers les deux Chinois qui avaient dû payer assez cher...  

    Les deux amies avaient dit être parties en voiture à Londres pour y faire des achats avant le mariage d'Hanane, prévu le 23 juin. Embarquées sur un ferry au départ de Caen (ouest), elles avaient été contrôlées à Portsmouth par les douaniers qui avaient découvert les deux clandestins chinois.
    Les deux jeunes femmes, qui avaient été mises en accusation le 4 juin, avaient depuis été maintenues en détention provisoire à la prison pour femmes de Bronzefield, à Ashford, au sud-ouest de Londres.

    Elles étaient passibles d'une peine de prison maximale de 14 ans, même si la jurisprudence plaidait plutôt pour des condamnations de 18 à 30 mois.

  • Plus en sécurité dans une poubelle qu'au musée d'Orsay!

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    "Trois personages" - Rufino Tamayo 1970
    Un tableau du peintre mexicain Rufino Tamayo, volé il y a 20 ans, a été retrouvé dans des ordures à New York et sera la vedette d'une vente de novembre chez Sotheby's, qui l'estime à quelque 1 million de dollars.

    Une habitante de New York, Elizabeth Gibson, avait trouvé un tableau entre des sacs d'ordures prêts à être collectés en 2003, alors qu'elle sortait pour aller prendre un café... Elle l'avait récupéré et gardé chez elle.

    "Je ne connais rien à la peinture contemporaine mais j'ai pensé qu'il n'était pas juste de jeter ainsi un objet d'art", a déclaré Mme Gibson, citée par Sotheby's dans un communiqué publié mardi pour annoncer la mise en vente de l'oeuvre le 20 novembre.

    L'identification du tableau comme étant "Trois personnages", une oeuvre majeure peinte en 1970 par l'artiste mexicain décédé en 1991, n'est survenue que récemment, précise le marchand d'art.

    C'est à l'issue de recherches sur l'internet et grâce à une émission de télévision que Mme Gibson a compris la valeur de la toile.

    Le tableau avait été volé en 1987 à un couple de Houston (Texas, sud des Etats-Unis) qui en avait fait l'acquisition dix ans auparavant. Alertée, la police fédérale avait mené une enquête qui n'avait jamais rien donné.

    Un expert de Sotheby's, August Uribe, n'a cessé de rechercher l'oeuvre pendant 20 ans. Il avait ainsi suggéré aux présentateurs d'une émission de télévision, "chefs d'oeuvre disparus", diffusée sur la chaîne publique PBS, de montrer à l'écran une photo de la toile. L'image avait également été choisie pour illustrer le site de l'émission sur l'internet, et M. Uribe était même apparu dans l'émission en 2005 pour lancer un appel.

    A la suite de recoupements, Mme Gibson a donc appris l'importance de la signature "Tamayo", raconte le marchand d'art.


    "C'est une sorte de miracle", estime M. Uribe. "Le fait qu'un tableau d'une telle valeur, disparu depuis une génération, est récupéré de cette façon, continue de m'étonner", ajoute-t-il.

    "J'ai vu le tableau le lendemain, chez elle. J'avais attendu ce moment pendant 20 ans mais je n'y croyais pas", poursuit l'expert.

    Sotheby's a alors contacté le propriétaire, à qui le tableau a été rendu et qui a décidé de le mettre en vente. Les enchères auront lieu le 20 novembre et seront conduites par August Uribe. Sotheby's estime la valeur du lot entre 750.000 et 1 million de dollars.

    Mme Gibson a reçu 15.000 dollars des propriétaires et touchera une commission sur la vente dont le montant est confidentiel, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Sotheby's, qui a assuré qu'elle était "très satisfaite".
     
    Avec le tri sélectif, il est désormais interdit de jeter l'art contemporain dans n'importe quelle poubelle! 
    Ce qui est frappant , c'est qu'on ne parle pas de la valeur esthétique de cette toile, mais seulement de sa valeur marchande.
    L'émotion, à la vue d'une oeuvre d'art (qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas), est désormais  uniquement liée à l'argent qu'elle représente sur un site d'enchères prestigieux.

  • Bobigny: mort d'un enfant de 19 mois attaqué par un rottweiler

    Un petit garçon de 19 mois, mordu par un chien* à Bobigny mardi soir 23 octobre  dans le hall d'un immeuble, est décédé mercredi matin de ses blessures, a-t-on appris de source judiciaire.

    Le chien s'est jeté sur l'enfant alors que celui-ci attendait l'ascenseur aux côtés de sa mère et de sa tante, mardi en début de soirée, entre 19H00 et 20H00, dans l'entrée d'un immeuble de la cité de l'Etoile.

    Transporté dans un état grave à l'hôpital Necker à Paris, le bébé est décédé mercredi matin.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, "le chien a surgi dans le hall, a attrapé au visage l'enfant et l'a traîné dans le hall sans lâcher prise", selon cette source.

    Plusieurs personnes ont en vain tenter d'obliger l'animal à desserrer sa prise. Le chien a fini par lâcher l'enfant de lui-même.

    Deux personnes, désignées comme pouvant être les propriétaires du chien, ont été placées en garde à vue dans la nuit dans les locaux de la Sûreté départementale à Bobigny.

    Le chien, transporté à la SPA, devait être euthanasié à l'issue des examens classiquement pratiqués sur ces animaux.
    Ce fait-divers atroce, un de plus, en dit long sur les élevages clandestins de chiens d'attaque dans les cités "interdites"... Pauvre MAM, elle est vraiment ridicule avec ses mesurettes sur les "chiens dangereux", à croire qu'elle ne VEUT rien comprendre! Voilà un des aspects de l'immigration... Les animaux ne sont pas les "coupables", mais bien le gouvernement qui ferme les yeux sur ces chenils sordides où on fait se reproduire ces chiens, où l'on croise entre elles les races "dangereuses"! Ce sont des animaux qui obéissent seulement aux pulsions de leur ADN: chasser, attaquer et tuer. Quand ils seront lâchés dans les émeutes "ethniques", ce sera un carnage! Ils n'ont pas de maîtres, en fait, ils ne sont pas dressés, ils ne sont que destinés à la vente clandestine. Ce sont des armes vivantes pour la racaille.

    * Présenté au début comme un rottweiller par une source judiciaire, ce chien serait en réalité un "croisé berger allemand-beauceron", enregistré comme croisé rottweiller, selon Christophe Bellanger, responsable de la SPA (société protectrice des animaux) de Gennevilliers, interrogé par France Bleu Ile-de-France, qui a vu le chien.

    "Il n'est plus sûr que ce soit un rottweiler. Des recherches sont en cours pour connaître la race exacte du chien", a confirmé la source judiciaire.

    Contrairement aux derniers drames ayant coûté la vie à deux enfants en août et septembre à Epernay (Marne) et Auteuil (Oise), cet accident ne s'est pas produit dans un cadre familial.


  • EXCISION ET IMMIGRATION AFRICAINE

    Dans une étude rendue publique mardi 23 octobre 2007, intitulée "Les mutilations sexuelles féminines : le point sur la situation en Afrique et en France", l'Institut national des études démographiques (INED) indique qu'entre 100 et 140 millions de femmes ont subi des mutilations sexuelles dans le monde.

     


    Les deux chercheuses de l'INED à l'origine de l'étude, Armelle Andro et Marie Lesclingand, rappellent tout d'abord les nombreuses conséquences sanitaires et psychologiques liées à ces pratiques – infections, stérilité, difficultés lors de l'accouchement, angoisse, dépression –, avant de souligner que les mutilations sexuelles sont essentiellement pratiquées en Afrique subsaharienne et dans certains pays du Proche-Orient et d'Asie du Sud-Est. En Afrique, les mutilations, de l'excision partielle du clitoris à l'infibulation (suture de l'orifice vaginal), sont pratiquées dans 28 pays. Mais le nombre de femmes excisées varie beaucoup selon les pays africains, relèvent les chercheuses, qui se sont appuyées sur des enquêtes nationales menées depuis les années 1990, de 1,4 % au Cameroun à 96 % en Guinée.

    ENVIRON 50 000 FEMMES ADULTES EXCISÉES EN FRANCE

    Bien que "la pratique des mutilations sexuelles féminines soit souvent présentée comme la conséquence d'injonctions religieuses, notamment de l'islam", les chercheuses indiquent que "l'excision était pratiquée en Afrique bien avant l'arrivée des religions monothéistes, et aucun texte religieux ne permet de la justifier". "Le principal facteur du risque de mutilation est l'appartenance ethnique et non la religion, poursuivent-elles, ces pratiques s'inscrivant traditionnellement dans les rites d'initiation associés à l'âge adulte dans certains groupes ethniques."

    Les auteurs relèvent cependant que la pratique recule dans la plupart des pays africains depuis quelques années, "même si les changements sont lents dans certains". Ce recul s'explique de plusieurs façons : le degré de mobilisation des Etats – l'INED rappelant que c'est seulement depuis 2003 que les pays membres de l'Union africaine ont signé un protocole condamnant et interdisant les mutilations sexuelles –, ainsi que le niveau d'instruction des femmes.

    La seconde partie de l'étude s'attache à décrire la situation en France, "une réalité liée à l'immigration des dernières années". Si le nombre de femmes concernées en France est mal connu, les chercheuses indiquent qu'il y avait, en 2004, environ 50 000 adultes excisées. "Une politique de prise en charge sanitaire reste à définir", soulignent-elles, en rappelant qu'une étape importante a cependant été marquée récemment avec la mise au point d'un protocole de chirurgie réparatrice, remboursé par l'Assurance-Maladie. Ces opérations, pratiquées dans une dizaine d'hôpitaux et de cliniques, surtout en Ile-de-France, ouvrent la voie à la réversibilité des lésions qu'entraîne l'excision. Enfin, une enquête nationale "Excision et handicap", finalisée à l'automne 2008, permettra de mieux connaître le phénomène en France et débouchera sur des propositions pour la prise en charge des femmes mutilées vivant en France, précise l'étude

    Quatre types d’excision toujours pratiqués

    Même la diversité des méthodes utilisées lors de l’excision ne trouve pas d’explication satisfaisante. Quatre types d’excision sont recensés aujourd’hui sans qu’on puisse attribuer à chacun une signification particulière. Le premier (moins de 5% des cas) et le plus léger consiste en une simple ablation du clitoris, le second (80% des cas) excise également les lèvres internes, alors que le troisième et le plus radical, appelé infibulation (15% des cas), enlève tous les organes génitaux externes et coud l’orifice vaginal en ne laissant qu’une minuscule ouverture. Enfin le quatrième type regroupe toutes les autres pratiques depuis l’étirement, le grattage, le perçage du clitoris ou des lèvres jusqu’à l’introduction dans le vagin de substances corrosives ou de plantes

  • Le fils Pasqua: deux ans de prison ferme

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    Pierre Pasqua, 59 ans

    Le Parquet a fustigé hier le « système dévoyé » de commissions indues mis en place au sein de la Sofremi dans les années 1993-1995 « au service des intérêts » de Charles Pasqua et de ses proches. Avant de requérir deux ans de prison ferme contre le fils unique de l'ex-ministre. L'ancien ministre de l'Intérieur, autorité de tutelle de la Sofremi à l'époque où celle-ci aurait été victime de détournements frauduleux, ne fait pas partie des neuf prévenus du procès devant la 12e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

    M. Pasqua est mis en examen dans ce dossier devant la Cour de justice de la République, seule juridiction habilitée à enquêter sur des faits délictueux commis par un ministre en exercice. Le réquisitoire prononcé hier par le procureur Romain Victor a cependant abondamment évoqué le rôle et le profit présumés de M. Pasqua dans le détournement d'environ 36 millions de francs (5,4 M€) au préjudice de la Sofremi, organisme dépendant du ministère de l'Intérieur et chargé de vendre du matériel de police à l'étranger. Le représentant du parquet a dénoncé « un système dévoyé de versement de commissions fictives pour servir les intérêts financiers et politiques du ministre de tutelle de la Sofremi ».

    Même si Charles Pasqua n'est pas renvoyé en correctionnelle, « ni son rôle ni ses intérêts ne sont tabous », a estimé M. Victor, pour qui la Sofremi était, dans les années 1993-1995, « un instrument entre les mains du ministre de l'Intérieur ». Le parquet a donc longuement développé les « circonstances de versement anormales » des différentes commissions au coeur du dossier, pour des « prestations ni justifiées ni démontrées ».

    Les commissions portaient sur quatre marchés au Koweït, en Colombie, en Argentine et au Brésil. L'argent versé en échange de l'obtention de ces contrats transitait principalement par l'homme d'affaires Pierre Falcone ou encore Etienne Leandri, un proche de Charles Pasqua décédé en 1995, via des sociétés écrans dans des paradis fiscaux. Le problème, selon l'accusation, est que les sommes en question ont été versées souvent avant la signature définitive des contrats et, dans le cas du Brésil, alors même que le marché a finalement échappé à la Sofremi.

    « Son système de défense, c'était la fuite en Tunisie »

    Des neuf prévenus soupçonnés d'abus de biens sociaux ou recel, seuls trois ont perçu de l'argent en échange d'un travail réel, selon le procureur. La relaxe a donc été demandée au profit des hommes d'affaires libanais Iskandar et Akram Safa et d'un ancien préfet du Var, Jean-Charles Marchiani.

    En revanche, le procureur n'a trouvé aucune justification à l'argent perçu par l'ancien conseiller diplomatique de Charles Pasqua, Bernard Guillet, contre lequel dix-huit mois de prison dont douze avec sursis et 100 000 € d'amende ont été requis, ou encore Pierre Falcone, contre lequel ont été demandés trois ans dont deux avec sursis et 375 000 € d'amende.

    Des peines de huit mois avec sursis à trois ans ferme ont été réclamées à l'encontre de trois anciens dirigeants de la Sofremi mais le procureur n'a pas épargné non plus le fils de M. Pasqua.

    Pierre Pasqua, 59 ans, est rentré récemment en France et, depuis fin 1999, « son système de défense, c'était la fuite en Tunisie », a ironisé le procureur. Accusé d'avoir empoché près d'1,5 M €, « il ne s'est enrichi que par le fruit de sa filiation », a estimé M. Victor. Trois ans dont un avec sursis et 300 000 € d'amende ont été requis contre Pierre Pasqua. Le procès doit s'achever mercredi. Le jugement sera mis en délibéré.

  • Grèves contre la réforme des régimes spéciaux

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    Les syndicats de cheminots agitent la menace d'une nouvelle grève, reconductible, mi-novembre. La balle est dans le camp du gouvernement, qui rencontre cette semaine tous les protagonistes. Et, le 20 novembre, les fonctionnaires s'y mettent !

    Un petit mois, pas plus. C'est le délai qu'ont donné hier les fédérations de cheminots au gouvernement pour qu'il revoie sa copie sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Si d'ici là les discussions n'avancent pas, les trains pourraient de nouveau cesser de rouler « à la mi-novembre ».

    Et cette fois-ci le conflit risque d'être plus long que ces jours derniers, préviennent-ils. Avec un taux de grévistes de 73,5 % chez les cheminots lors de la journée du 18 octobre, les syndicats estiment aujourd'hui être en position de force. A partir de mercredi, ils seront de nouveau reçus par Xavier Bertrand, le ministre du Travail, qui s'est entretenu hier avec les présidents des entreprises touchées par cette réforme - la SNCF, la RATP, EDF et GDF.

    Alors que nombre de trains sont encore restés - contrairement à ce qui avait été annoncé - à quai hier matin, notamment en région parisienne, perturbant les déplacements de nombreux banlieusards, le ministre campe sur ses positions. Pas question de revenir sur le coeur de la réforme. En clair, le passage de 37,5 annuités de cotisation à 40 ans. En revanche, il s'est à nouveau dit prêt à « répondre à l'inquiétude des agents » sur deux points : le montant des pensions et les conditions et l'âge du départ à la retraite.

    Mais pas sûr que cela suffise pour calmer la contestation. En tout cas, le gouvernement a tout intérêt à déminer, et vite, la situation, car les fonctionnaires eux aussi sont en train de hausser le ton. Hier, leurs syndicats ont décidé d'une grève le mardi 20 novembre pour protester contre les suppressions de 22 900 postes de fonctionnaires programmées l'an prochain. Là encore, il s'agit de faire monter la pression sur le gouvernement. Notamment sur la question du pouvoir d'achat. Cheminots et fonctionnaires pourraient-ils battre ensemble le pavé ? Pour l'instant, il n'en est pas question. Hier, François Chérèque, le leader de la CFDT, a expliqué qu'il était hostile à « un mélange des mouvements ». La CGT n'y est pas non plus, pour l'instant, très favorable.

    Le climat social est lourd de menaces !

    On ne parle plus du fameux "service minimun" ?

     

     

     

  • Les avocats des Courjeault font appel à Rachida Dati

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    Le couple Courjeault
    Les avocats de Véronique Courjault, soupçonnée de trois infanticides, et de son mari demandent l'introduction, dans le Code pénal, d'"une infraction spécifique d'infanticide" afin de différencier "les mères qui tuent à la naissance des mères qui tuent un enfant".

    Les avocats souhaitent que soit réintroduite l'"infraction spécifique d'infanticide ou plutôt de néonaticide", qui a été supprimée du Code pénal en 1994. "Depuis, les mères qui tuent à la naissance tombent dans le droit commun", a indiqué Me Marc Morin, l'avocat de Jean-Louis Courjault, interrogé par l'AFP.

    "A chaque fois, elles sont donc mises en examen pour assassinat, en partant du principe que se sachant enceinte, il y a préméditation. Elles encourent la perpétuité. Jusqu'en 1994, elles bénéficiaient d'une minoration de peine", a-t-il poursuivi.

    Pour Me Morin et Me Hélène Delhommais, l'avocate de Mme Courjault, "l'idée est de poser le problème d'ordre général après les affaires survenues récemment". "Nous ne demandons pas de traitement particulier pour notre affaire", ont-il ajouté, à la suite de la mise en examen vendredi d'une femme de 34 ans pour "homicide volontaire sur mineurs" après avoir avoué avoir tué six de ses nouveau-nés entre 2000 et 2007 à Valognes (Manche).

    Les deux avocats souhaitent "la création d'une infraction de néonaticide* qui différencie bien les mères qui tuent leur enfant à la naissance des mères qui tuent un enfant". "La démarche est totalement différente. Les psychologues expliquent qu'on peut être enceinte physiquement et dans sa tête ne pas se considérer comme étant enceinte", explique Me Morin.

    Véronique Courjault a été mise en examen le 12 octobre 2006 pour "assassinats" après avoir avoué trois infanticides: ceux de deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 alors que le couple habitait Séoul, et celui d'un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en France.

    Son mari Jean-Louis, qui avait découvert les corps des deux bébés congelés à Séoul, a été mis en examen pour "complicité d'assassinat" et laissé en liberté.


     

  • LA GARDE HONGROISE 21 OCTOBRE 2007

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    La Garde hongroise à Budapest le 21 octobre 2007
    Dimanche 21 octobre à Budapest, 600 nouvelles jeunes recrues ont juré de défendre la Hongrie dans les rangs du groupe paramilitaire d'extrême droite, la Garde hongroise. En uniforme noir, ils ont défilé place des Héros, avec le soutien de 1 500 sympathisants qui brandissaient le drapeau rouge et blanc. Aux couleurs d'Arpad (IXème siècle), le fondateur de la Hongrie, ce drapeau rappelle surtout le régime nazi des Croix fléchées de 1944, durant lequel 400 000 juifs de Hongrie ont été déportés vers les camps d'extermination.

     


    Créée par le groupuscule d'extrême droite Jobbik, qui n'a aucune représentation parlementaire, la Garde hongroise ne comptait jusqu'à présent que 56 membres. Ces derniers avaient prêté serment, fin août, en présence du premier ministre de la défense de la Hongrie post-communiste Lajos Für et de trois hiérarques religieux, venus bénir le drapeau. "Nous espérons réunir 1 000 gardes d'ici à fin 2007", déclarait, début août, le président de Jobbik et de la Garde hongroise, Gabor Vona.

    Après un an de manifestations régulières de la droite et de l'extrême droite contre le premier ministre Ferenc Gyurcsany, critiqué pour avoir menti sur la situation économique du pays, afin de gagner les législatives de 2006, le gouvernement socialiste se dit préoccupé par l'évolution de l'extrême droite en Hongrie. "Les fascistes sont là, parmi nous", affirmait récemment M. Gyurcsany.

    Association ayant pour but officiel la défense de la culture et de l'héritage hongrois, la Garde hongroise a une existence légale. La loi de 1989 qui a créé le droit d'association indique seulement qu'il est interdit de créer une association à but militaire ou à des fins anticonstitutionnelles. Ce qui n'est pas le cas des statuts de cette milice. "La police (qui a autorisé la manifestation de dimanche) a rappelé aux organisateurs l'interdiction faite aux participants d'être armés ainsi que l'interdiction d'exhiber des symboles dictatoriaux", a déclaré, vendredi, le bureau du porte-parole du gouvernement.

    Mazsihisz (la Fédération des communautés juives de Hongrie), les organisations roms, mais aussi tous les leaders des grands partis ont condamné la création de la Garde hongroise, avec une nuance concernant le parti d'opposition de droite nationaliste Fidesz, dont les responsables se sont régulièrement affichés auprès des leaders d'extrême droite dans les manifestations.

    L'extrême droite, que la Hongrie croyait quasiment disparue depuis sa sortie du Parlement en 2002, sort renforcée de la contestation politique qui perdure en Hongrie.

    (Source: LE MONDE)

     

     

  • LETTRE D'UN POILU BLESSE A VERDUN

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    Verdun, le 18 mars 1916,
    Ma chérie,
    Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j'ai été blessé.
    Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille. Après avoir passé les barbelés, nous n'étions plus que quinze mille environ. C'est à ce moment-là que je fus touché. Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau m'arracha le pied gauche. Je perdis connaissance et je ne me réveillai qu'un jour plus tard, dans une tente d'infirmerie. Plus tard, j'appris que parmi les vingt mille soldats qui étaient partis à l'assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre grâce à un repli demandé par le Général Pétain.
    Dans ta dernière lettre, tu m'as dit que tu étais enceinte depuis ma permission d'il y a deux mois. Quand notre enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la France. Et surtout, fais en sorte à ce qu'il n'aille jamais dans l'armée pour qu'il ne meure pas bêtement comme moi.
    Je t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m'as fait passer, je t'aimerai toujours.
    Adieu
    Soldat Charles Guinant

  • "Trajectoires et origines"

    Lancement d'une vaste enquête sur la religion et la couleur de peau des Français

    L'Insee et l'Institut national d'étude démographique (Ined) s'apprêtent à lancer auprès de 26.000 personnes une vaste enquête intitulée «Trajectoires et origines» qui demandera notamment aux intéressés leur religion et leur couleur de peau.

    Cette enquête, émanant des deux organismes d'Etat chargés de la statistique publique a été présentée pour avis le 12 octobre au Conseil national de l'information statistique (Cnis).

    (Le Parisien - 22.10)

  • Honteux: la lettre de Guy Môquet, jeune militant communiste, lue dans les collèges français

     L'hommage scolaire imaginé par Nicolas Sarközy pour Guy Môquet, jeune résistant communiste fusillé le 22 octobre 1941 par les Allemands, a pris des formes diverses lundi  et suscité l'opposition d'une bonne partie des enseignants.

    Le chef de l'Etat, qui avait initialement prévu de lire personnellement la lettre du jeune martyr otage fusilléau lycée parisien Carnot, où il fut scolarisé, a renoncé au dernier moment, en raison d'un agenda chargé, a expliqué l'Elysée...

    Pourquoi ne pas lire également des lettres de jeunes soldats morts pour la France?

    Ce sont donc le Premier ministre, François Fillon, plusieurs ministres et de nombreux élus et personnalités de la droite qui ont animé l'initiative en se rendant dans les lycées et collèges un peu partout en France.

    Certains furent quelquefois la cible de critiques, comme le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, dans son fief de Périgueux (Dordogne), voire de sifflets, comme la ministre de la Justice, Rachida Dati, à Villejuif, en banlieue parisienne.

    La cérémonie, qui se voulait un acte de mémoire et une leçon sur le thème de la jeunesse insurgée et de l'esprit de sacrifice, a varié selon les lieux, de la simple et brève lecture en classe au rassemblement dans la cour de l'établissement, en passant par une journée complète d'animation autour du thème de la Résistance.

    Selon le ministère de l'Education, la lettre a été lue dans "la quasi-totalité" des lycées de métropole, parfois grâce à aux personnalités présentes - responsable politique, associatif ou ancien résistant - qui ont remplacé des enseignants refusant de le faire.

    Au total, 99% des lycées des académies de Bordeaux, Lille, Dijon et Orléans-Tours ont eu leur lecture, 98% dans l'académie de Rennes, 97,5% à Paris. Le chiffre le plus bas a été atteint dans l'académie de Créteil et dans le département de l'Allier (95%).

    Le chef du gouvernement a invité des élèves de trois lycées parisiens (Diderot, Duruy, Rabelais) à venir écouter à Matignon la lettre. Il a salué ensuite dans un discours "un jour de rassemblement" sur "la liberté, la fraternité et la France".

    A Caluire, près de Lyon, qui fut la "capitale" de la Résistance, une cérémonie a été organisée avec la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, devant la maison du Docteur Frédéric Dugoujon, où Jean Moulin, le fédérateur des résistants français, avait été arrêté le 21 juin 1943. (Ne manquait que Lucie Aubrac!)

    "On se sent concerné car c'était était un garçon de notre âge et on a tous dans nos familles quelqu'un qui a vécu cette époque. Il est important de ne pas oublier que des gens ont combattu pour qu'on soit libre aujourd'hui", a expliqué Mélanie Fino, 17 ans, l'âge de Guy Môquet au moment de sa mort. (Mélanie Fino bientôt secrétaire d'Etat ?)

    Cependant, comme le laissaient prévoir les consignes du principal syndicat enseignant Snes, hostile à l'initiative, le climat a été houleux dans les écoles où les enseignants ont refusé de se prêter à la cérémonie, comme à Périgueux.

    Xavier Darcos, revenant dans son ancien lycée de cette ville, y a été fraîchement accueilli par des militants communistes, des enseignants et des élèves sceptiques.

    Autre exemple parmi d'autres, au lycée Grandmont de Tours (Indre-et-Loire), 14 des 16 professeurs d'histoire ont signé une lettre expliquant les raisons de leur refus.

    "Pour l'enseignant et le chercheur, les entreprises mémorielles peuvent être un objet d'études historiques, mais ne sauraient s'imposer comme la vérité historique elle-même", disent les signataires. (A retenir)

    Les enseignants contestent l'intervention de l'Elysée dans l'organisation pédagogique, critiquent ce qu'ils voient comme une "récupération" de l'Histoire et s'interrogent sur l'impact d'un document sorti de son contexte sur des enfants et adolescents, jugeant même parfois dangereux son aspect morbide et l'exaltation du courage devant la mort.

    Le Parti communiste a multiplié les initiatives pour montrer son agacement car à ses yeux, Nicolas Sarkozy est mal placé pour célébrer les idéaux de Guy Môquet.

    Le parti et sa secrétaire nationale Marie-George Buffet ont rassemblé 5.000 personnes dimanche à Châteaubriant (Loire-Atlantique), où Guy Môquet fut fusillé. Le quotidien L'Humanité a publié lundi un cahier spécial de douze pages.

    Le Parti socialiste a aussi condamné l'initiative présidentielle. "Ce choix personnel et unilatéral du président conduit à une polémique et une division inutiles. On confond ici l'émotion et la raison", a dit lors d'un point de presse Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande.

    Dimanche soir, François Bayrou s'était opposé aussi à la démarche : "Franchement, je trouve que l'Etat ne doit pas se mêler de l'histoire, l'Etat ne doit pas organiser la promotion en figure héroïque de qui que ce soit". Et surtout pas, a-t-il ajouté, un jeune homme qui en fait n'a jamais été Résistant...

  • Sarközy veut qu'on lui lèche les bottes

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    Au siège de l'UMP, avec l'obséquieux Parick Devedjian

    Le chef de l'Etat est venu faire la promotion du « traité simplifié » sur l'Europe, hier soir, devant le bureau politique de l'UMP. Une rupture avec la tradition qui voulait que le président ne se rende pas au siège de son ancien parti.

    Depuis qu'il est à l'Elysée, Nicolas Sarkozy n'avait pas remis les pieds au siège parisien de l'UMP. C'est chose faite depuis hier soir. Bousculant une fois de plus l'équilibre institutionnel censé placer le président de la République au-dessus des partis, il est arrivé vers 18 h 15, rue La Boétie à Paris, avec à ses côtés Jean-Pierre Jouyet, son secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.

    Motif officiel de son impérieuse visite : expliquer aux 80 membres du bureau politique de l'UMP, rameutés en urgence, l'importance de l'accord sur le « mini-traité » européen obtenu vendredi à Lisbonne, un accord que Sarkozy ne se prive pas de considérer comme un grand succès personnel.

    Pour l'occasion, l'Elysée avait fait convoquer, samedi soir, dare-dare, un bureau politique extraordinaire  à coups de SMS  - le député Hervé Mariton a reçu le sien dans les tribunes du Stade de France vers 21 h 30 - quitte à faire grogner quelques-uns de ses membres pas tous ravis de devoir regagner Paris à la hâte.


    Ni François Mitterrand ni Jacques Chirac ne s'étaient rendus jusqu'au siège de leur ancien parti durant leur mandat. Ils se contentaient d'en recevoir les principaux dirigeants à l'Elysée. Dans le huis clos du bureau politique, Sarkozy a pris plaisir à dénoncer cette « hypocrisie anormale ». « C'est une modernisation des relations entre le président et sa famille politique et il la mène dans la transparence », s'est enthousiasmée la députée lèche-bottes Nadine Morano.

    L'opposition ne manquera pas, elle, de critiquer une sorte de coup de force, comme un préalable à la future intervention du président au Parlement une fois que les réformes concoctées au sein de la commission Balladur auront été menées à bien.

     Invité du « Grand Rendez-vous » Europe 1-TV5-« le Parisien »-« Aujourd'hui en France », François Bayrou a ainsi dénoncé « une faute contre la fonction : le chef de l'Etat doit être au-dessus des partis et n'a pas à avoir de dialogue direct avec eux, fût-ce le sien ! »

    Reste que les dirigeants de l'UMP ont répondu sans coup férir à la convocation. Seul Jean-Claude Gaudin, retenu à Marseille, Rama Yade en route pour le Darfour, Christian Estrosi et Christine Lagarde, eux aussi excusés, n'ont pas assisté à ce bureau politique. Une grand-messe qui sonnait aussi comme un rappel à l'ordre de l'UMP. Conscient du changement de contexte en cette rentrée, et mécontent de la cacophonie qui a parfois sévi au sein de son parti sur l'« ouverture » ou les tests ADN, Sarkozy juge, comme souvent, qu'il doit tout faire lui-même.

    « Nicolas trouve que la presse n'a pas assez salué le succès de sa négociation sur ce traité simplifié et que l'UMP n'a pas été assez en soutien, confiait un membre du bureau politique à la sortie. Il voulait montrer qu'il reprend les choses en main et en direct ! » Aussitôt le président reparti, sans faire de déclaration, le secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian, a annoncé le lancement d'une campagne, « 48 heures pour l'Europe avec l'UMP ». Et François Fillon a insisté sur la « grande victoire européenne pour le président qui a gagné la partie ».

  • EADS: un nouveau document troublant...

    L'Assemblée Générale extraordinaire d'EADS organisée aujourd'hui à Amsterdam, siège du géant européen de l'aéronautique et de la défense, s'annonce agitée.

     Didier Cornardeau, président de l'Appac (Association des petits porteurs actifs), demandera la démission d'Arnaud Lagardère, coprésident d'EADS et l'un de ses actionnaires les plus importants. Colette Neuville , présidente de l'Adam (Association des actionnaires minoritaires) , s'apprête également à interpeller les administrateurs du groupe au sujet d'une pièce qui pourrait embarrasser managers et actionnaires d'EADS.


    Selon le document « Déclaration des transactions sur actions propres », EADS a racheté 11 millions de ses actions puis les a transférées « au titre d'un prêt auprès d'un établissement financier français de 1er rang entre le 10 avril et le 2 mai 2006 ». En clair, EADS a racheté ses propres titres pour les confier à une banque. Quel est le but de cette opération financière qui se déroule au moment où Lagardère et DaimlerChrysler finalisent la cession partielle de leur participation dans EADS ? Quel est cet établissement bancaire auquel EADS prête ses 11 millions d'actions ? « Il s'agit d'un document troublant qui retrace une opération financière qui a eu lieu juste avant l'effondrement du titre EADS. Je réclame des explications », confie Colette Neuville.

    Les administrateurs d'EADS dont Arnaud Lagardère, auditionné jeudi par l'Assemblée nationale, devront répondre aujourd'hui aux questions soulevées par ce document. Lagardère et DaimlerChrysler sont soupçonnés d'avoir eu connaissance des difficultés d'industrialisation de l'A-380, avion géant d'Airbus, filiale d'EADS, avant leur révélation publique le 13 juin, et d'en avoir profité pour céder chacun 7,5 % de leurs parts au prix fort pour environ 2 milliards d'euros. Le départ d'Arnaud Lagardère de la présidence du conseil d'administration d'EADS devrait aussi être entériné. Il sera remplacé par l'Allemand Rüdiger Grube.

  • Bush soutient la Turquie, base stratégique...

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    A la turque... 
    Le président George W. Bush a appelé lundi son homologue Abdullah Gül afin de l'assurer de l'engagement américain à coopérer avec la Turquie pour combattre les rebelles kurdes opérant à partir du nord de l'Irak, a indiqué la Maison Blanche.

    M. Bush a aussi eu des entretiens distincts avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, dans l'intention évidente d'essayer de réfréner les ardeurs militaires turques.

    M. Bush a appelé M. Gül et "a réaffirmé notre engagement à coopérer avec la Turquie et l'Irak pour combattre les terroristes du PKK opérant à partir du nord de l'Irak", a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, au lendemain d'une embuscade qui fait craindre aux Etats-Unis une incursion turque dans le nord de l'Irak contre le PKK .

    M. Bush a aussi dit à M. Gül que "les Etats-Unis continueraient à presser les Irakiens d'agir contre le PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, accusé par la Turquie de se servir du nord de l'Irak comme base arrière contre les soldats turcs, a dit M. Johndroe.

    M. Bush s'est dit "profondément inquiet devant les récentes attaques des terroristes du PKK contre des soldats et des civils turcs", a dit M. Johndroe.

    M. Bush a eu le même jour des entretiens distincts par téléconférence avec le Premier ministre irakien; les deux dirigeants "sont convenus de travailler ensemble, en collaboration avec le gouvernement turc, pour empêcher le PKK de se servir d'une partie quelconque du territoire irakien pour projeter ou mener des attaques terroristes", a rapporté M. Johndroe.

    "Le Premier ministre était d'accord avec le président Bush pour dire que la Turquie ne devait avoir aucun doute quant à notre engagement mutuel à mettre fin à toute activité terroriste à partir du sol irakien", a-t-il dit.

    Douze soldats turcs ont été tués dans l'attaque de dimanche dans le sud-est du pays, près de la frontière irakienne.

    Les Etats-Unis s'inquiètent qu'une incursion turque dans le nord de l'Irak, au principe de laquelle le parlement turc vient de donner son accord, ne déséquilibre une des rares régions d'Irak relativement épargnée par l'instabilité.

    Au cours de sa conversation avec M. Gül, M. Bush a aussi redit son opposition à un texte du Congrès américain qui reconnaîtrait que les centaines de milliers d'Arméniens tués au début du 20ème siècle sous l'Empire ottoman ont été victimes d'un génocide. Le gouvernement turc refuse d'entendre parler de génocide et l'éventualité que le Congrès adopte une telle résolution, même si elle ne serait pas contraignante pour le gouvernement américain, a causé de sérieuses tensions.

    Le texte, adopté en commission, semble cependant avoir perdu beaucoup de soutien au Congrès, devant la menace que la Turquie ne cesse de mettre à disposition son territoire et une base aérienne stratégique pour l'approvisionnement de la mission irakienne.
     

  • ELLE, après l'Est républicain: Cécilia complaisante avec les médias!

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    ELLE samedi 20 octobre 2007
    Alors que Nicolas Sarközy fulmine contre LE MONDE, qui se serait trop occupé de sa vie privée au détriment de "Lisbonne", son ex-femme semble multiplier les interviews et prendre une sorte de plaisir à s'expliquer sur son divorce d'avec le chef de l'Etat... 
    Tout cela est vain, nous lasse, mais il n'est peut-être pas sans intérêt de lire les déclarations d'une femme dont  le président jugeait la présence "indispensable" à ses côtés. D'autre part, il l'a envoyée en mission auprès de Kadhafi et nous ignorons toujours le rôle exact qu'elle a jouée en Libye et ce qu'elle y a promis AU NOM DE LA FRANCE. 
      
    Je veux vivre ma vie sans mentir", raconte Cécilia Sarkozy, dans l'hedomadaire Elle qui a avancé exceptionnellement à samedi 20 octobre sa parution pour publier une interview et des photos exclusives de l'ex-épouse du président. Dans cet entretien, Cécilia Sarkozy "se livre sans fard et raconte ses doutes, ses déchirements, son long cheminement vers la décision, les raisons profondes de son départ", vante le magazine féminin. "Elle revient sur le poids d'une fonction à laquelle elle renonce, et sur les plus beaux moments de sa passion avec Nicolas Sarkozy."

     


    "J'ai consacré à Nicolas vingt ans de ma vie, vingt ans qui n'ont pas toujours été faciles, loin de là. Vingt ans où je me suis dévouée dans l'ombre pour lui", confie-t-elle à Elle.

    Elle poursuit :"Peut-être que je ne suis pas comme les autres mais moi, ce qui me manque par-dessus tout, c'est aller faire des courses au supermarché avec mon fils Louis". (Phrase un peu facile, tout de même, à la limite du ridicule...) 

    "JE LUI SOUHAITE D'ÊTRE HEUREUX"

     

    Lorsque la journaliste Valérie Toranian l'interroge sur d'éventuelles accusations qui vont lui être faites d'avoir menti pendant la campagne en jouant au couple uni alors que qu'il ne l'était plus, elle répond : "J'ai toujours agi en pensant à ma famille et non par calcul. Nicolas et moi n'avons jamais menti. Nous avons essayé de rebâtir, de sauver notre couple. Jusqu'au bout".

    Quant à ce qu'elle souhaite à son ex-mari :"trouver la sérénité, être l'homme politique qui apportera à notre pays ce dont il a besoin" et "être heureux". Et de poursuivre : "Honnêtement, je ne lui apporte plus ce dont il a besoin pour cette sérénité et ce calme. Il a droit au bonheur, il le mérite, et moi, je ne peux pas le rendre heureux si je ne vais pas bien personnellement".

    L'entretien accordé à Elle est le deuxième que l'ex-"première dame" accorde à la presse depuis l'annonce du divorce du couple présidentiel, jeudi 18 octobre, alors que, dans le communiqué annonçant la séparation, l'Elysée affirmait que Cécilia et Nicolas Sarkozy ne feraient "aucun commentaire".  Vendredi, le quotidien l'Est républicain avait en effet déjà publié un premier entretien avec l'ex-épouse du président.

    Il y aussi les photos exclusives parues dans Paris-Match cette semaine!

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  • Peres et Bush évoquent une 3e GM contre le "nazisme" iranien

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    Shimon Peres, président d'Israël, main dans la main avec Bush
    L'Iran doit être détruit, même au prix d'une 3ème Guerre Mondiale...
    Le président israélien Shimon Pérès a appelé, jeudi, la communauté internationale à agir rapidement contre le programme nucléaire iranien, accusant le président Mahmoud Ahmadinejad de marcher dans les pas d'"Hitler et Staline"...

     

    "A plusieurs reprises dans l'Histoire, il a été trop tard pour empêcher des horreurs et des bains de sang, comme par exemple avec Hitler et Staline. Nous approchons d'évènements similaires avec Ahmadinejad", le président iranien, a affirmé M. Pérès, dans un communiqué.


    Le président russe Vladimir Poutine a effectué une récente visite à Téhéran où il a défendu le droit de l'Iran au nucléaire civil, alors que les Etats-Unis et l'Europe soupçonnent les Iraniens de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu'ils démentent.

    "Même si le président Poutine dit ne pas être convaincu que l'Iran développe le nucléaire dans un but belliqueux, tout le monde connaît ses véritables intentions et de nombreux services de renseignement disposent de preuves selon lesquelles l'Iran agit pour chercher à produire des armes nucléaires à des fins de guerre et de mort", a clamé M. Pérès.

    "Le leader iranien appelle ouvertement à la destruction d'Israël et investit des milliards de dollars dans le développement de missiles à longue portée dans le but évident de les charger avec des têtes nucléaires", a poursuivi M. Pérès, accusant Téhéran d'être un"centre du terrorisme mondial".

    Le président américain George W. Bush, en désaccord avec M. Poutine, s'est dit convaincu, mercredi, des ambitions nucléaires militaires de l'Iran, une perspective synonyme, selon lui, de risque de troisième guerre mondiale.







  • Marseille: trafic de faux certificats médicaux pour les étrangers

    Quatre personnes soupçonnées d'avoir vendu de faux certificats de maladie à des étrangers afin qu'ils obtiennent des cartes de séjour ont été mises en examen pour "aide au séjour irrégulier" à Marseille, a annoncé, vendredi 19 octobre, le vice-procureur Brice Robin.

     

    Dirigeant de l'association Ecoute Aide Orientation (EAO), Robert Brégeot, ancien cadre administratif de la Croix-Rouge, travaillait avec un médecin psychiatre de l'hôpital de la Conception. Celui-ci multipliait les certificats vendus entre 900 et 1 100 euros, principalement à des Turcs et à des Algériens en situation irrégulière. La police de l'air et des frontières, qui mène l'enquête depuis mars, a repéré environ 500 faux rapports médicaux, dont la moitié a permis la délivrance d'un titre de séjour provisoire.


    L'affaire a été découverte à la suite de dénonciations d'étrangers floués.* De son côté, la préfecture avait vu le nombre de certificats émis par le médecin croître brusquement. Selon les premières déclarations des mis en examen, qui reconnaîtraient les faits, l'escroquerie rapportait entre 150 et 300 euros par certificat au médecin, 150 euros aux deux dirigeants d'EAO et 50 euros aux accompagnateurs-recruteurs. Au total, l'affaire aurait rapporté entre 400 000 et 500 000 euros depuis octobre 2006. La peine encourue est de dix ans de prison et de 750 000 euros d'amende.

    L'obtention du statut de malade étranger exige un certificat du médecin de la préfecture. Celui-ci émet un avis, consultatif, sur la base de données fournies par un médecin traitant, en fonction de trois critères : nécessité d'une prise en charge, "exceptionnelle gravité" d'un défaut de soin et impossibilité de bénéficier du traitement approprié dans le pays d'origine.

    (Source: Michel Samson
    Article paru dans l'édition du 21.10.07 du MONDE)
    * Le comble, c'est que sans les dénonciations de ces étrangers, le scandale n'aurait pas éclaté et le trafic aurait pu continuer de plus belle! Voilà où nous en sommes avec le gouvernement Sarközy-Fillon et Hortefeux, qui ouvrent largement toutes les portes aux étrangers, et détournent l'opinion du véritable problème que constitue l'immigration de masse en la focalisant sur une fausse polémique "éthique": celle des tests ADN. Lesquels ne seront d'ailleurs jamais appliqués et ne concernent qu'une infime minorité de demandeurs africains.
  • Heureux les Suisses!

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    La droite populiste a remporté dimanche les élections législatives suisses, confortant son statut de premier parti du pays avec près de 29% des voix, tandis que le parti socialiste a enregistré un fort recul au profit des écologistes.

    L'Union démocratique du centre (UDC), un parti nationaliste et xénophobe qui a axé sa campagne sur la dénonciation des criminels étrangers, a gagné deux points par rapport au dernier scrutin législatif de 2003, lorsqu'il était devenu le premier parti de Suisse.

    Selon une estimation de la télévision nationale, l'UDC a remporté 28,8% des voix et 61 sièges (+6) au Conseil national, la chambre basse du parlement qui compte au total 200 députés.

    "C'est le meilleur score d'un parti depuis 1919", a triomphé le vice-président de l'UDC, Yvan Perrin, sur la chaîne TSR1, au terme d'une campagne marquée par une rare agressivité qui est allée jusqu'à l'émeute dans les rues de Berne.

    Le Parti socialiste reste le deuxième parti du pays mais enregistre un fort recul avec 19,1% des voix, soit quatre points de moins qu'en 2003 et neuf sièges perdus. Les deux partis écologistes ont gagné eux quatre points de pourcentage avec 11,3% des voix.

    Le centre-droit s'est globalement tassé, les démocrates-chrétiens obtenant 14,6% des voix contre 14,4% en 2003, tandis que les radicaux ont obtenu 15,9% des voix contre 17,3%.

    L'UDC, fidèle à son credo xénophobe et anti-européen, s'est retrouvée au centre du débat durant la campagne avec une affiche montrant un mouton noir expulsé du territoire national par un mouton blanc.

    Malgré les accusations de racisme lancées à l'encontre de l'UDC, le scandale créé par l'affiche n'a pas désarçonné le parti du milliardaire zurichois Christoph Blocher, par ailleurs ministre de la Justice et de la Police.

    M. Blocher a fait son entrée au gouvernement en 2003 à la faveur de sa précédente victoire électorale, mais ses détracteurs l'accusent d'avoir depuis radicalisé son discours et de ne pas avoir respecté la tradition suisse du consensus gouvernemental.

    La progression de l'UDC et le fort recul du PS, qui souhaitait exclure M. Blocher du gouvernement, renforcent au contraire sa position au sein de l'exécutif helvétique, qui rassemble les quatre premiers partis du pays, droite et gauche confondues.

    L'agressivité inhabituelle qui a marqué la campagne a fait redouter à certains la disparition de ce système consensuel unique au monde au profit d'un système classique d'opposition droite-gauche.
    Sous prétexte de "renouvellement", l'UDC pourrait ainsi remplacer son ministre Samuel Schmid, coupable de ne pas être dans la ligne désormais définie par l'homme fort du parti, le ministre de la Police et de la Justice Christoph Blocher.

    La radicalisation du discours politique a entraîné une relative mobilisation de l'électorat: selon les premières estimations, 47,6% des électeurs se sont exprimés, soit le meilleur score depuis 1983.

    La victoire de l'UDC inquiète Alpha Drame, un conseiller municipal écologiste de Genève originaire de Guinée Conakry. "La Suisse, qui est le pays le plus ouvert d'Europe a maintenant la droite la plus xénophobe d'Europe", a-t-il dénoncé. "On dit que les Suisses se lèvent tôt et se réveillent tard: il est grand temps qu'ils se réveillent!", a-t-il dit à l'AFP.

    "Il y a un sentiment de peur de la population qui est dépassée par les questions liées à la mondialisation", a observé de son côté la sénatrice socialiste Liliane Maury Pasquier élue au Conseil des Etats (chambre haute). "L'UDC enveloppe tout ça d'une couverture xénophobe et anti-européenne. Les gens pensent mieux se défendre en votant UDC", a-t-elle expliqué...

  • Comment se faire de la pub avec les mal-logés

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    Carole Bouquet et Guy Bedos en pleine action rue de la Banque
    Plusieurs personnalités dont l'actrice Carole Bouquet, l'humoriste Guy Bedos ou encore l'écrivain Dan Franck ont apporté dimanche leur soutien aux familles sans logis, qui campent depuis le 3 octobre rue de la Banque à Paris (IIe), a constaté un journaliste del'AFP.

    Le porte-parole de Droit au logement (DAL), Jean-Baptiste Eyrault, qui appelait à ce rassemblement de soutien, a expliqué que "malgré le froid, cette nuit il y avait 180 mères de famille qui dormaient" dans cette rue proche de la Bourse, rappelant qu'elles comptaient y rester "tant qu'elles n'auraient pas de solution de relogement".

    "Ces mères ont des papiers, un travail et font tourner l'économie", a insisté M. Eyrault.

    L'une des ces mamans africaines a expliqué en avoir "marre d'être logée dans des chambres de 8 m2 dans des hôtels". *

    Carole Bouquet a exprimé son soutien à ces "victimes de marchands de sommeil" et mis en cause l'attitude de la ministre du Logement Christine Boutin : "Je sais bien qu'on ne peut pas trouver de solution en claquant des doigts mais au moins on se déplace! ". Et vlan!

    A ses côtés, Guy Bedos s'est interrogé : "Est-ce qu'on peut décemment passer dans la rue, voir cela et ensuite rentrer chez soi ?", fustigeant l'inertie des "politiques de gauche comme de droite".

    "L'humain est bafoué ici aujourd'hui", a renchéri le dessinateur Enki Bilal alors que l'ancien évêque d'Evreux, Mgr Jacques Gaillot, confiait sa "honte" devant une telle situation.

    Dan Franck a réclamé "une réponse politique pour ceux qui attendent l'hiver avec crainte" alors que résonnaient autour de lui des cris en faveur d'une "application de la loi sur les réquisitions" de logements.

    L'ancien ambassadeur Stéphane Hessel s'est dit "choqué" par "l'aspect raciste" de cette situation car la majorité des personnes qui campent sont noires.

    Le DAL a prévu d'organiser mardi soir une "nuit de la solidarité", appelant les citoyens à venir dormir auprès des mal-logés de la rue de la Banque.
    * Retour à la case départ!

  • Le pédophile canadien dément les accusations

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    Arrêté vendredi en Thaïlande après une traque internationale, Christopher Paul Neil, 32 ans, affirme «avoir une bonne défense».

    Christopher Paul Neil, le présumé pédophile canadien arrêté vendredi en Thaïlande, dément les accusations portées contre lui, a rapporté hier la chaîne canadienne CTV, indiquant qu'un de ses journalistes lui avait parlé.

    «Il était très réservé, parlant doucement et paraissait tendu», a déclaré un reporter de la chaîne qui lui parlé dans un poste de police de Bangkok.

    Sur les accusations pesant sur lui, Neil a déclaré que les preuves dont disposent les Thaïlandais ne tiendraient pas devant un tribunal canadien. Il a affirmé «avoir une bonne défense», a indiqué le journaliste.

    Neil, 32 ans, recherché par Interpol après avoir fait circuler sur internet des photos le mettant en scène avec des enfants, a été arrêté vendredi dans le nord-est de la Thaïlande après une traque internationale et placé samedi sous mandat de dépôt par la justice thaïlandaise.

    Originaire de Maple Ridge, en banlieue de Vancouver (ouest du Canada), il est soupçonné par Interpol d'agression sexuelle sur 12 enfants.