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  • Pitreries...

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    20 novembre 2007

    On pensait que le président vénézuelien viendrait à Paris avec une preuve de vie d'Ingrid Betancourt. Hugo Chavez repart avec une promesse. Le chef de la guérilla colombienne des Farc s'est engagé par écrit «à fournir avant la fin de l'année» une preuve que l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt est en vie, a déclaré le président vénézuélien lors d'un déjeuner à l'Elysée avec son homologue Nicolas Sarközy .

    Cette visite officielle avait pourtant suscité de grands espoirs des familles des otages. M. Chavez, leader de gauche en Amérique latine, est mandaté depuis trois mois par Bogota comme médiateur pour trouver un «accord humanitaire» avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) qui combattent les autorités du pays depuis 1964.

    «Nous sommes très déçus. Pourquoi les Farc ne donnent pas ces preuves de vie alors qu'ils ont réussi à traverser la jungle pour se rendre à Caracas» discuter avec Hugo Chavez ? s'est interrogé Fabrice Delloye dans un entretien.

    Pour lui, «si on n'a pas dans les 15 jours de preuve de vie, ça veut dire qu'il est arrivé quelque chose à Ingrid et les autres otages et que les Farc nous baladent et n'ont aucune parole».

    «Tout laisse à penser que la preuve est vraiment en chemin. Je ne vois pas comment les Farc pourraient se moquer de Chavez», a toutefois tempéré la soeur de l'otage, Astrid Betancourt, rappelant que l'armée colombienne avait redoublé ces dernières semaines ses opérations militaires contre la guérilla.

  • Un Mémorial contre le mur du silence

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    Le Mémorial - Mur des Disparus va être édifié dans l'enceinte du Couvent Ste-Claire à Perpignan où le Cercle algérianiste installera le Centre de l'œuvre française en Algérie, Centre de la Mémoire des Français d'Afrique du Nord, à la fois Musée et Centre de Documentation.

    En octobre 2004, un olivier a été planté à Perpignan à la mémoire des Disparus et promesse a été faite par le sénateur-maire de Perpignan Jean-Paul Alduy et par Suzy Simon-Nicaise, présidente du Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales d'ériger dans la ville le MEMORIAL DES DISPARUS D'ALGERIE où seront inscrits les noms de toutes les personnes disparues entre 1954 et 1963 sans distinction de sexe, d'âge, d'origine ou de confession.

    Nouvelle étape de la transmission de la mémoire et de l'enseignement de la guerre d'Algérie, ce Mémorial sera là pour dire au Monde l'injustice de ce drame si savamment occulté et souvent ignoré.

    Comité de pilotage du Mur : Suzy-Simon-Nicaise, Présidente du Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales, vice-présidente nationale de la fédération des Cercles algérianistes; pour les familles de disparus : Colette Ducos-Ader, Josette Gonzales, Claude Lions, Monique Viguier; pour la Ville de Perpignan : les maires-adjoints Jean-Marc Pujol, Maurice Halimi; les historiens : Geneviève de Ternant, Jean Monneret; le sculpteur Gérard Vié; pour le cercle algérianiste : Laurent Marchioni, Raphaël Passarelli, Yves Sarthe, Jean Scotto di Vettimo, Marcel Simonet.

     

  • Tchad: des parents arrivent en avion

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    Vingt parents d'enfants que l'association l'Arche de Zoé avait tenté d'emmener en France depuis Abéché, dans l'est du Tchad, sont arrivés hier à N'Djamena, à l'initiative du gouvernement tchadien. « On nous a dit que le gouvernement avait besoin de nous et on nous a amenés ici », a déclaré Ahba Abdallah Mahamat, chef du village de Chakata, ville frontalière avec le Darfour.

    Les autorités judiciaires en charge du dossier à N'Djamena n'avaient visiblement pas été mises au courant de l'arrivée de ces familles.

  • Omar Dati, un dealer méritant...

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire)

    Des cinq prévénus qui étaient appelés à la barre, il est le seul à ne pas s'être présenté. Mais personne n'a trouvé à redire à l'argument avancé par son avocat. Car si Omar Dati était absent du tribunal de grande instance, c'est parce qu'il était dans un hôpital, au côté de sa fille, qui souffre d'une maladie aussi grave que rare, avec un lourd traitement à l'appui.

     Il n'était pas là, mais on a beaucoup parlé de lui. Il est apparu comme le numéro deux du réseau de trafic de cannabis démantelé en 2005. Un réseau avec un gros dealer, un adjoint, un gros consommateur revendeur et deux petits consommateurs, en l'occurrence une femme et un jeune homme. Omar Dati servait d'adjoint ou d'intermédiaire dans ce trafic. Selon les détails fournis par la présidente et repris par le procureur, le frère de la ministre de la Justice allait chercher auprès de Riadh Boukadida les quantités de cannabis que lui réclamait Gilbert Guillot, deux quadragénaires aux corpulences de lutteurs. Un consommateur mais aussi un dealer, contre lequel six mois de prison ferme ont été requis. Un peu moins que la peine requise contre Omar Dati. 


    Le procureur n'a pas trouvé beaucoup de circonstances atténuantes au frère de la ministre, en rappelant qu'il avait été auparavant condamné dans le cadre d'un trafic d'héroïne. « Il faut que ça tombe si on veut être crédible », a commenté le procureur. Il a également fait preuve d'une grande sévérité envers Riadh Boukadida. Très contradictoires au regard des différentes dépositions consignées dans l'instruction , les explications du dealer présumé n'ont pas convaincu le magistrat.

    Riadh Boukadida et Omar Dati n'étaient pas novices quand ils se sont fait pincer pour cannabis après l'avoir été pour l'héroïne. Mais pour Me André Laborderie, avocat d'Omar Dati, très remonté contre les coups de projecteurs médiatiques sur cette affaire, son client mérite la relaxe. « Il travaille chez Areva, il a construit une maison pour laquelle il s'est endetté pour vingt-cinq ans, et il élève ses quatre enfants », a-t-il souligné. Avant d'insister sur sa sincérité. « Il n'a jamais varié dans ses déclarations. Oui, il a reconnu avoir servi d'intermédiaire en prélevant quelques grammes à chaque fois. Mais il a franchi un pas. Il est passé d'une drogue dure à une drogue douce, appréciée comme un médicament par certains médecins. Et, aujourd'hui, il est sorti de la spirale. » Et Me Laborderie a demandé qu'on épargne la prison à son client. Le jugement a été mis en délibéré au 17 décembre.

    Son meilleur avocat, c'est sa soeur!

    (Le Parisien)

  • Sarközy:"on ne ne cédera pas" ! Chérèque hué !

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    17 h 20 : Entre 375 000 et 700 000 manifestants dans toute la France.
    "Près de 700 000"
    personnes, pour la majorité des fonctionnaires, mais aussi des cheminots et des étudiants, ont manifesté pendant la journée de mardi, dans toute la France, selon le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. La police parle, elle, de 375 000 manifestants.
      
    17 h 15 : Nicolas Sarközy : "on ne cèdera pas et on ne reculera pas"
    S'exprimant devant le 100ème congrès de l'Association des maires de France, le chef de l'Etat annonce qu'il rendra publiques "dans quelques jours" des initiatives pour favoriser le pouvoir d'achat des Français. Il réaffirme qu'"on ne cèdera pas et on ne reculera pas" sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Il s'engage par ailleurs à nouveau à mener à bien les "réformes" dont la France a, selon lui, "besoin".
    16 h 30 : Chahuté, François Chérèque quitte la manifestation en courant.
    Les appels à la fin de la grève dans les transports lancés à plusieurs reprises par le leader de la CFDT, François Chérèque, n'ont pas été oubliés par les manifestants. Le secrétaire général a été hué par un groupe d'une vingtaine de militants, certains arborant des autocollants de la CGT. "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", ont-ils lancé alors que M. Chérèque quittait le cortège en courant, protégé par son escorte.

     

    16 heures : Entre 17 000 et 30 000 manifestants à Toulouse.
    Entre 17 000 personnes, selon la police, et 30 000, selon les syndicats, défilent à Toulouse.

     

    15 heures : Au moins 70 000 manifestants à Paris, selon les syndicats.
    Le cortège parisien rassemble "au moins 70 000 personnes", selon Gérard Aschieri (FSU) et Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT-fonctionnaires. Ces chiffres pourraient être révisés à la hausse, la majorité des cortèges n'ayant pas quitté, à 16 heures, la place d'Italie alors que la tête de la manifestation était arrivée à destination, près des Invalides.

    Sur la banderole à la tête de la manifestation intersyndicale, organisée par huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires), on peut lire : "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics". Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a pris la tête du cortège, demande au gouvernement de "créer des conditions pour les négociations" salariales dans la fonction publique, ainsi que dans les entreprises.

     

    14 h 36 : François Chérèque chahuté pendant la manifestation parisienne.
    Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, cible de huées dans la manifestation parisienne, appelle le gouvernement à sortir de sa "torpeur", jugeant que tout réformer en même temps "expose à des blocages".

    14 h 27 : Gérard Aschieri (FSU) salue une mobilisation "importante".
    "On est bien au-delà des 30 %, mais déjà en soit 30 % est un chiffre important, c'est une grève bien suivie, elle marque un vrai saut quantitatif et qualitatif", déclare le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, peu avant le départ du défilé parisien des fonctionnaires.

    14 h 15 : Le PS pour des négociations salariales "sans délai".
    Dans un communiqué, le Parti socialiste "demande au gouvernement d'ouvrir sans délai des négociations salariales dans la fonction publique, de geler les suppressions d'emplois prévues dans le budget 2008, et d'engager avec tous les acteurs concernés une réflexion en profondeur sur les contours et l'avenir de la fonction publique".

    13 h 34 : De 14 500 à 25 000 manifestants à Bordeaux.
    Entre 14 500 selon la police et 25 000 personnes, selon les syndicats, défilent dans les rues de Bordeaux.

    13 h 20 : Entre 12 000 et 15 000 manifestants à Lyon.
    Entre 15 000 personnes, selon les syndicats, et 12 000 selon la police, défilent dans les rues de Lyon.

    13 h 13 : Une grève peu suivie, selon M. Santini.
    André Santini, sécrétaire d'Etat à la fonction publique, estime sur RTL que 30 % de grévistes dans la fonction publique d'Etat, "c'est une grève moyenne", affirmant que le mouvement est "moins suivi qu'annoncé".

    13 h 13 : Le gouvernement doit reculer, pour le PCF.
    Le Parti communiste français affirme que face à l'ampleur des mobilisations sociales le "gouvernement doit reculer" et engager "immédiatement et sans préalable" les négociations qui s'imposent."Face à l'ampleur du mouvement social, le gouvernement n'a plus les moyens du blocage et des manoeuvres : il doit reculer".

    12 h 46 : De 12 000 à 60 000 manifestants à Marseille.
    12 000 personnes selon la police, 60 000 selon les syndicats manifestent dans le centre de Marseille.

    12 h 45 : Débrayages chez Yoplait.
    Les salariés des trois sites de production de Yoplait France, au Mans (Sarthe), à Monéteau (Yonne) et à Vienne (Isère), débrayent massivement, à l'appel de la CGT, pour réclamer la réouverture des négociations salariales 2007 et une amélioration de leur pouvoir d'achat.

    12 h 15 : Regain de mobilisation à la SNCF.
    Le taux de grévistes à la SNCF contre la réforme était en très légère hausse à 11 heures, à 27 %, contre 26,2 % lundi.

    12 h : Un tiers des fonctionnaires d'Etat en grève.
    La grève pour les salaires et les effectifs dans la fonction publique mobilise 30,12 % des fonctionnaires d'Etat mardi à la mi-journée, selon le ministère de la fonction publique.

    11 h 36 : Près de 39 % de grévistes dans l'enseignement, selon le ministère.
    Une moyenne de 38,98 % des enseignants du primaire et du secondaire sont en grève dans le cadre de la journée d'action des fonctionnaires, annonce le ministère de l'éducation qui "dément formellement les chiffres de la FSU".

    (LE MONDE 20.11)

  • Le procès de quatre salopards

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    Pris à partie par un groupe de jeunes qui pensaient qu'on les photographiait, Jean-Claude Irvoas a été battu à mort en plein jour à Epinay-sur-Seine, en octobre 2005. Les quatre auteurs présumés de l'agression comparaissent à partir d'aujourd'hui.

    Il y a deux ans, le 27 octobre 2005, Jean-Claude Irvoas est mort d'avoir photographié l'endroit où il n'aurait pas dû se trouver, d'avoir peut-être vu ce qu'il ne devait pas voir, dans le quartier d'Orgemont, qualifié par certains habitants de « supermarché de la drogue ». C'était à Epinay-sur-Seine, un jour où se sont télescopées deux tragédies qui allaient mettre les banlieues en ébullition durant plusieurs semaines : le passage à tabac mortel de ce consultant d'une société d'éclairage public, puis, quelques heures plus tard, la mort de deux adolescents dans un transformateur EDF de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). (Les deux événements ne sont pas comparables au regard de la loi: le premier est un assassinat, le second un accident!)

    Ce 27 octobre 2005 reste une plaie difficile à cicatriser pour les habitants.

    Elle ne se refermera jamais pour la femme et la jeune fille qui feront face, à partir d'aujourd'hui, aux agresseurs d'un mari et d'un père. Jusqu'à vendredi, quatre personnes âgées de 21 à 25 ans sont jugées devant la cour d'assises de Bobigny : Benoît Kusonika, Samba Diallo et Icheme Brighet comparaissent pour « vol suivi ou accompagné de violences ayant entraîné la mort », ainsi que Sébastien Beliny pour « complicité ». Tous risquent trente ans de réclusion criminelle.

    Il était environ 15 h 30, ce jeudi 27 octobre 2005. Groupés, un peu en retrait dans un recoin de la rue de Marseille, ils étaient en pleine « transaction » de cannabis lorsqu'ils ont aperçu ce quinquagénaire, arrivé en voiture avec sa fille et son épouse, se planter dans la rue et sortir son appareil numérique. Jean-Claude Irvoas venait là, sans méfiance, photographier les réverbères fraîchement posés par une société cliente, en vue du nouveau catalogue. Il fallait ne pas connaître Orgemont et son marché parallèle pour oser photographier son quotidien faussement anodin... Jean-Claude Irvoas dérangeait sans le savoir, il l'a payé d'invectives puis de coups, n'a pas survécu à l'empoignade des trois jeunes qui lui sont littéralement tombés dessus, sous le regard du quatrième. Il est mort surtout du très violent coup de poing assené, en plein thorax, par « un jeune avec des tresses », que décriront les tout premiers témoignages et la bande vidéo d'une caméra de la police municipale. A 15 h 15, la caméra tournait. Ses images ont largement aidé les débuts de l'enquête de la brigade criminelle de Paris. (Mais un policier municipal, au moins un, regardait-il l'écran durant ce lynchage?)


    Après l'arrestation, dès le lendemain, de deux premiers suspects - Samba Diallo et Sébastien Beliny - les enquêteurs mettront très vite un nom sur l'auteur du coup, a priori unique mais assez fort pour plonger Jean-Claude Irvoas dans un coma irréversible. Ce nom, c'est celui de Benoît Kusonika, dont le visage et l'avis de recherches sont restés placardés dans tous les commissariats de France durant plus de dix jours. Jusqu'à ce qu'il se rende, dans un commissariat de Limoges, sa ville d'origine où il s'était enfui.

    Ses aveux ont précisé le scénario et confirmé le récit de la fille d'Irvoas, formelle dans la description du principal agresseur de son père. Plus tard enfin, c'est une trace ADN, relevée sur une canette de soda jetée dans une poubelle de la rue, qui mènera au quatrième acteur de l'agression meurtrière. C'est l'ADN d'Icheme Brighet , arrêté en janvier 2006, plus de deux mois après les faits.

    Des quatre jeunes, Benoît Kusonika est-il le plus violent et le plus impliqué ? Exonérant ses complices, il a d'emblée affirmé avoir été le seul à frapper le consultant. Assurant aussi n'avoir infligé qu'un seul coup. Les médecins légistes ont pourtant relevé tant de lésions, tant d'hématomes sur les bras, le torse et le visage de Jean-Claude Irvoas que cette version risque fort d'être battue en brèche au cours du procès qui s'ouvre ce matin.

  • La Méditerranée un soir de novembre

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    Voiles de brume avant la nuit
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    Le port des Lecques au crépuscule
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    Derniers rayons sur Le Bec de l'Aigle (La Ciotat)
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    L'horizon vers 4h du soir
    (Photos Gaëlle Mann -2007)

  • Une "mission" pour Enrico Macias dans le cadre de l'Union Méditerranéenne?

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    Sarközy et son ami Enrico, le soir de l'élection présidentielle 
    Enrico Macias accompagnera-t-il son ami Sarközy en Algérie? 
    Le chef du gouvernement algérien y est opposé, mais déclare, toutefois, qu’Alger n’a pas un droit de regard sur la délégation qui accompagne le président français, Nicolas Sarközy.

    Le chanteur pied-noir Enrico Macias (de son vrai nom Gaston Ghrenassia) pourra-t-il enfin réaliser son rêve d’enfance, celui de revoir sa terre natale? Interrogé sur ce sujet par le quotidien L’Expression, le secrétaire général du FLN et chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem s’est montré quelque peu gêné. «Nous n’avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français», a-t-il clairement répondu, en marge d’une halte effectuée, jeudi dernier, chez un notable à Ghardaïa. Si la venue du chanteur a été décidée par l’Elysée, le gouvernement algérien ne peut en aucun cas le refuser. «Ceux qui viennent avec le président, sont nos invités», a-t-il encore précisé. Cependant, ce déplacement dans le cadre du projet de l’Union méditerranéenne est loin d’être apprécié.


    M.Belkadem dit qu’il campe toujours sur sa position d’hier. «Je n’ai pas changé d’avis», a-t-il déclaré avant de reprendre son périple.


    En 2000, M.Belkhadem s’était clairement opposé à la venue du chanteur français en Algérie. On rappellera également les appels à la «résistance pacifique» lancés par Abdallah Djaballah, alors président du MRN, aux Constantinois, pour s’opposer à la venue du beau-fils de "Cheikh Raymond", l’un des maîtres du malouf. Sept ans après, la chance s’offre au chanteur pour visiter son pays natal. Après une longue attente, Enrico Macias, qui a tant chanté son amour pour l’Algérie, pourra réaliser son rêve. L’actuel locataire de l’Elysée n’hésitera pas à offrir un joli cadeau à son ami Enrico. Même si rien n’est encore confirmé à propos du déplacement du chanteur, il n’en demeure pas moins que l’information a circulé comme une traînée de poudre.

     Selon la presse française, Enrico pourrait se voir confier une mission dans le cadre du projet d’Union Méditerranéenne de Nicolas Sarközy, ce qui justifierait indirectement sa présence au sein de la délégation française et avec l’accord explicite d’Alger. Dans le cadre de sa visite d’Etat en Algérie prévue pour le 3 décembre, Nicolas Sarkozy devrait se rendre à Constantine, ville natale du chanteur,  en compagnie d’Enrico Macias. Du côté de l’Elysée rien n’est encore avancé. Pour les responsables français, il est trop tôt pour parler de la liste des personnes qui feront partie de la délégation. Connaissant la réaction hostile en Algérie, l’Elysée préfère attendre à la dernière minute pour confirmer cette présence. Cependant, cette visite peut toujours raviver les tensions. Une rencontre regroupant des acteurs de ce front anti-Macias est prévue ces jours-ci. Ces derniers accusent le chanteur français d’avoir toujours été un serviteur zélé et un défenseur acharné d’Israël, ce qui lui a valu une décoration du ministère de la Défense israélien.


    Le plus important est de savoir quel sera l’impact de cette visite sur les relations entre Alger et Paris. La réponse sera connue le 3 décembre prochain.

    (Source: L'Expression - Alger)

     
  • Sur le front des grèves, cheminots et fonctionnaires

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    Au centre, Didier Le Reste (CGT)

    Agents de la SNCF et de la RATP, fonctionnaires... Nicolas Sarközy doit faire face aux mécontentements. Pourtant, hier, les fédérations de cheminots et trois syndicats de la RATP ont accepté de négocier. Pour les usagers, la grève continue.

    C'est, à n'en pas douter, la semaine de vérité du début du quinquennat Sarközy. Avec, comme point d'orgue, la journée de demain, où se conjugueront les mécontentements des agents des transports publics, déterminés à sauver leurs régimes spéciaux de retraite, et le malaise des fonctionnaires, décidés à défendre leur pouvoir d'achat. Hier, après avoir reconduit la grève pour 24 heures, les fédérations de cheminots, et notamment SUD-Rail et la CGT, laquelle, depuis le début du conflit, jouait une partition plus radicale que sa confédération, ont décidé de gagner mercredi la table des négociations. Elles y retrouveront la direction et un représentant de l'Etat.


    Une sortie de crise en perspective ? A l'Elysée, hier, l'humeur était plutôt à l'optimisme. Alors que le baromètre CSA- i>télé -« le Parisien » et « Aujourd'hui en France » indique une nette baisse de popularité du président et de son Premier ministre. Dans l'entourage gouvernemental, certains, en revanche, préféraient ne pas crier victoire trop tôt : « Tout dépendra de la volonté de compromis des fédérations et des réactions sur le terrain. »

    Trois scénarios semblent envisageables. Le premier : les négociations à la SNCF et à la RATP (et aussi à EDF-GDF) avancent, les grèves sont suspendues et la base suit. Dans ce cas, la réforme, même arrondie de quelques compensations, l'emporte. Ce serait le premier succès de Sarkozy sur la scène sociale, mais aussi la victoire des syndicats réformistes, CGT comprise, la confédération de Bernard Thibault les rejoignant peu à peu.

    Le deuxième scénario est plus flou. Au sommet, les négociations progressent, mais à la base, les salariés poursuivent le mouvement. Le conflit s'enlise, mais le gouvernement finit par faire passer sa réforme. L'affrontement laisserait des traces, avec Bernard Thibault et le dialogue social au rayon des grands perdants.

    Dernière hypothèse, la pression des mécontentements, des fonctionnaires aux étudiants, pousse à la radicalisation des deux camps. Les négociations échouent. Le gouvernement lâche. Le conflit s'arrête. Et la « réforme » des régimes spéciaux a vécu. Dans ce cas, elle serait probablement vidée de sa substance plutôt que totalement retirée, histoire de sauver la face pour Sarközy. Les apparences sauves, c'est en revanche le volontarisme réformiste qu'il revendique qui serait mal en point pour le reste de son quinquennat.

    (Le Parisien)

     

  • Big Brother version MAM ! Un emplâtre sur une jambe de bois

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    Alors que l'efficacité de la vidéosurveillance sur la prévention de la délinquance fait toujours débat, la ministre de l'Intérieur veut porter à 60 000 le nombre de caméras sur la voie publique. A Strasbourg, la ville est déjà suréquipée.

    Elles sont partout. Sur les quais de la SNCF, dans les centres commerciaux, les bus, les banques, les parkings, les aéroports... Elles seront bientôt encore plus nombreuses.

    Déjà 340 000 caméras ont été autorisées à nous filmer. Dans quatre ans, un million seront peut-être à l'oeuvre. Les caméras de vidéosurveillance sont présentées comme la nouvelle arme antidélinquance, ou tout au moins comme un outil indispensable à cette lutte. Un dogme qui fait religion chez les promoteurs de ce credo.

     « L'efficacité de la vidéosurveillance pour améliorer de façon significative la sécurité quotidienne n'est plus à démontrer », a assené Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, à l'occasion des Assises nationales des villes sous surveillance électronique, qui se tenaient à Strasbourg la semaine dernière. Elle a prévenu qu'elle souhaitait « tripler en deux ans » le nombre de caméras pointées sur la voie publique pour les faire passer de 20 000 à 60 000 dans deux ans. Un objectif « volontariste », selon la ministre qui a déjà fait passer le mot aux préfets pour inciter les communes à adhérer à cette logique. Une démarche qui intéresse les industriels de la filière. Ils étaient tous présents à Strasbourg pour proposer leurs systèmes toujours plus sophistiqués aux élus et réfléchir aux conséquences morales et judiciaires de ces installations.

     Pour l'un de ses plus farouches partisans, Florent Montillot, consultant d'un cabinet conseil très impliqué dans la sécurité et maire adjoint en charge de la délinquance à Orléans, la « sécurité est la première des libertés ». Au lieu de surveillance, il préfère parler de « vidéoprotection », avant de dresser la liste d'implantation des yeux électroniques dans sa ville : parkings, gare routière, transports urbains, centres commerciaux, halls de logements sociaux. Et de désigner le centre-ville comme le « premier quartier sensible » à mettre sous bulle. Un avis partagé en tout point par Fabienne Keller, la maire centriste de la capitale alsacienne. Plus nuancée néanmoins, elle rappelle devant élus, juristes, policiers et gendarmes qu'il ne s'agit pas d'un remède « miracle » mais d'un « outil parmi d'autres » pour dissuader le passage à l'acte délictueux.

     Tous les participants ont en tête l'exemple de la ville de Cannes, quadrillée par un réseau impressionnant de caméras pivotantes. Un must du genre en France. La tentation est grande de placer partout ces petits dômes noirs. Mais plusieurs administrations peuvent avoir en même temps sur un même territoire leur réseau : la société locale de transports urbains, la mairie, l'hôpital... « A-t-on le droit de brancher les caméras de l'hôpital ou du métro sur le central de la mairie ? Peut-être, mais alors dans quelles conditions juridiques ? » interroge Dominique Legrand, le secrétaire général de l'Association des villes vidéosurveillées. Philippe Melchior, inspecteur général de l'administration, pilote du projet au ministère de l'Intérieur, place « l'éthique au centre des démarches ». Pour lui, la vidéosurveillance, c'est « prendre un risque pour lutter contre un autre ». Un mal nécessaire en quelque sorte, notamment dans la lutte antiterroriste.

    On affirme que la peine de mort n'est pas dissuasive contre le crime. En quoi des caméras seraient-elles dissuasives pour des terroristes décidés à tuer? D'autant plus qu'un acte de terrorisme n'est pas improvisé, qu'il se prépare avec soin, et que ces caméras sont certainement relativement faciles à neutraliser le temps de poser une bombe ou un colis piégé. 

    D'autre part, ces "yeux électoniques" engendreront inévitablement un sentiment fallacieux de "sécurité" et conduiront à une sorte de démobilisition des esprits, à une perte de vigilance active dans la lutte contre la criminalité. 

     « On ne dispose d'aucune preuve de l'efficacité de la vidéosurveillance », lâche Sébastien Roché, sociologue, spécialiste averti de la délinquance. Il en veut pour preuves que les études effectuées à Lyon et Marseille sont toujours « secrètes » à ce jour. « Il n'y a pas d'effets bénéfiques constatés, assure M. Roché, sauf dans les lieux fermés », comme les parkings.

    Le premier effet de ces "yeux électroniques", c'est de procurer un juteux business aux industriels qui vont les fabriquer! Sans compter tous les services de maintenance qui seront affectés à ces caméras. On aimerait connaître les noms de ces industriels soudain tellement préoccupés par la délinquance et la racaille!

    L'efficacité de la vidéosurveillance électronique n'existera que dans la mesure où il y aura également une véritable volonté politique de lutter contre la délinquance liée à l'immigration de masse.

    Va-t-on installer ces systèmes sophistiqués de vidéosurveillance dans les cités et les "quartiers sensibles" ? Dans ces zones de "non-droit" où la police elle-même a peur de pénétrer?

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  • Procès: deux élèves-officiers morts de froid

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    Le procès de trois officiers français poursuivis pour avoir involontairement causé la mort de deux élèves-officiers africains lors d'un exercice en montagne en janvier 2004 a débuté lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille.
     Christian Heintz, 53 ans, Pascal Lefebvre, 46 ans, et Christian Le Bras, 52 ans, respectivement directeur d'exercice, chef de stage et officier-montagne au Centre d'instruction et d'entraînement au combat en montagne (CIECM) de Barcelonnette (Alpes), n'ont fait aucune déclaration avant le début de l'audience.

    Ce procès, prévu pour durer jusqu'à mercredi, doit revenir sur les circonstances de l'exercice en montagne effectué par quelque 90 élèves de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, basée à Coëtquidan (ouest), au cours duquel deux stagiaires, le Nigérien Laouali Karimoune et Kondi Abdallah Nandja, fils du chef d'état-major des armées du Togo, étaient morts de froid.

    Seul un représentant de la famille du premier s'est porté partie civile dans cette affaire. Aucun des autres élèves-officiers, parmi eux deux femmes, dont certains avaient été gravement touchés (hypothermie, engelures, etc.), n'a porté plainte et seul l'un d'entre eux était présent lundi matin à l'audience.

    Les trois prévenus, qui n'ont pas été encore interrogés, nient toute faute dans leur conduite de cet exercice, avaient indiqué avant l'audience leurs avocats.
    Le fait que ces deux malheureux élèves-officiers aient été africains, comme on le précise, change-t-il quelque chose à ce drame de la montagne en hiver ?
    (Source: Actu Orange)

  • Le Front existe toujours, les Nationaux aussi

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    Le Front national, réuni en congrès à Bordeaux, a réélu dimanche Jean-Marie Le Pen à sa tête, mais a aussi entériné la prise en main des principaux leviers de commande du parti par sa fille Marine, désormais vice-présidente exécutive du FN.

    "Le FN est en train de se remettre en ordre de bataille", a déclaré M. Le Pen à l'issue d'un congrès où les tensions sur sa future succession ont affleuré, sans provoquer pour autant de rupture.

    Candidat unique, M. Le Pen a été réélu à 79 ans président par 97,67% des voix. Une grosse moitié des adhérents a participé au vote qui était pour la première fois organisé au suffrage direct des adhérents.

    Il a annoncé qu'il serait désormais secondé par deux vice-présidents exécutifs, Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, les attributions de la première étant toutefois bien plus larges que celles du second.

    Bruno Gollnisch devra se contenter des affaires internationales et européennes, et de l'adaptation du programme du parti, un net recul de responsabilités par rapport à son poste précédent de délégué général.

    En revanche, Marine Le Pen aura sous sa houlette les secteurs clef de "la communication, la formation et la propagande", et Louis Aliot, l'un de ses proches, conserve le poste de secrétaire général du parti, chargé notamment du contrôle des fédérations départementales.

    Marine Le Pen n'avait auparavant aucune responsabilité exécutive dans le parti, même si elle avait été directrice stratégique de la campagne présidentielle 2007 de son père.

    Mais les élections au comité central du parti, dont les résultats ont également été annoncés au congrès, ont établi sa légitimité interne, qui n'a jamais cessé d'être contestée par certains cadres.

    Son nom a recueilli le soutien de 75,76% des votants, contre 85,14% à Bruno Gollnisch, un score suffisant pour effacer le souvenir du congrès de Nice en 2003 où des manoeuvres d'appareil avaient relégué Marine Le Pen en 34ème position sur la liste des membres du comité central.

    "Cela remet les choses en place", s'est-elle félicitée devant la presse, et "cela donne une vision d'équilibre" au sein du FN, "qui est celle que souhaitent les adhérents".

    Celle dont M. Le Pen ne manque jamais de souligner les qualités de leader a ensuite prononcé un discours musclé devant les adhérents, mettant en garde contre le "retour des détestables penchants" à la division de son camp.

    "A l'heure où le pays connaît l'invasion étrangère la plus terrible de son histoire, chacun de nous doit se reprendre, s'apaiser" et "rendre à notre famille politique son équilibre serein", a-t-elle dit, en visant ceux qui avaient contesté son ascension interne.

    Dans la composition des instances du parti, M. Le Pen a fait un geste d'apaisement en conservant au bureau politique (organe exécutif du parti) Carl Lang, l'un de ses ex-fidèles qui avait décidé de ne pas se présenter aux élections internes en signe d'opposition à la gestion récente du parti.

    Mais devant les adhérents, il a rappelé publiquement à M. Lang une phrase souvent utilisée par ce dernier: "tu dois tout au parti, le parti ne te doit rien".

    Plus anecdotique, le président du FN a aussi décidé de nommer directement au comité central le polémiste marxiste Alain Soral, qui hérisse le poil de bon nombre d'orthodoxes au FN. Il a aussi nommé Marc Georges, ancien membre du FN au début de la décennie 90, et devenu un proche du controversé humoriste Dieudonné.

     

  • Statistiques ethniques: le débat ne fait que commencer

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     Type nordique
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     Type caucasien

    Patrick Simon est sociodémographe à l’Institut national d’études démographiques (Ined). Il fait partie du groupe de concepteurs de l’étude «Trajectoires et origines», également pilotée par l’Insee. Menée auprès de 24 000 personnes, elle débutera en 2008 et comprend des questions «sensibles» sur l’origine, la couleur de peau, la religion…

    Comment comprenez-vous l’interdiction par le Conseil constitutionnel des statistiques ethniques ?

    Elle est un peu difficile à décoder. De mon point de vue, l’article 1er de la Constitution dit très clairement que la loi ne saurait faire aucune distinction entre les individus selon la race ou l’origine, mais les statistiques ne sont pas des lois au sens de l’article premier. J’observe donc que, si le sens de cette remarque signifie qu’aucune statistique ne doit faire référence à l’origine ethnique ou à la race, cela signifie que la loi informatique et libertés, qui dit que les données révélant l’origine ethnique et raciale ne doivent pas être collectées – sauf huit cas d’exception, dont les enquêtes répondant à un intérêt public –, est anticonstitutionnelle…

    Robert Badinter relève que la loi informatique et libertés n’a pas été soumise au Conseil constitutionnel…

    Peut-être, je ne suis pas juriste. Il faudrait que les sages expliquent ce qu’ils ont voulu dire par «les données objectives ne sauraient reposer sur l’origine ethnique ou la race». Ni nous ni personne n’a de définition de l’origine ethnique ou de la race, et ça n’est pas propre à la France, c’est valable pour la plupart des pays. Dans notre enquête, nous posons la question de la couleur de la peau, est-ce assimilable à la race ?

    Un autre point me paraît également curieux dans l’avis du Conseil, c’est que, alors que la religion figure dans l’article 1er de la Constitution, il n’en parle pas [ce qui voudrait dire que les questions relatives à la religion sont autorisées, ndlr]. Je ne vois pas pourquoi ils l’ont supprimée.

    Êtes-vous inquiet pour la suite de votre étude ?

    Nous avons commencé à travailler sur cette étude il y a deux ans, avant l’existence de l’article 63, dans les conditions de la loi informatique et libertés. Nous ne savons pas ce que la décision du Conseil constitutionnel va provoquer du point de vue du débat public et des règles de décision de la Cnil. En théorie, notre étude n’est pas subordonnée à la loi Hortefeux.

    Le Comité du label (1) nous a donné le label de qualité statistique sous réserve que la Cnil valide l’opportunité des questions sensibles, ce qui devrait être fait début décembre. La Cnil a déjà vu le questionnaire de l’enquête, et elle va donner un avis circonstancié sur la façon dont on va informer les enquêtés, les avertir de leurs droits, demander ou pas leur consentement exprès, et in fine sur la façon dont ces données seront diffusées. On ne sait donc pas ce que la décision du Conseil constitutionnel va générer du côté de la Cnil.

    La disposition de la loi Hortefeux et votre enquête ont fait l’objet d’attaques violentes, notamment de SOS Racisme…

    Ce débat peut avoir un bénéfice, montrer que les choses sont assez compliquées !

    (1) Le Comité du label des enquêtes statistiques, régi par l’article 20 du décret du 7 avril 2005, examine les projets d’enquête des services producteurs d’informations statistiques ainsi que les projets d’exploitations statistiques.

    (Source LIBERATION)

  • Bacchus au Japon

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    Pour célébrer l'arrivée du Beaujolais nouveau, des habitants de Hakone dans la banlieue de Tokyo ont tout naturellement rempli un spa avec le nouveau cru 2007, à l'intérieur duquel ils ont pu déguster  le doux breuvage.

  • Dernière heure: la grève continue

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    Reconduction de la grève dans les chemins de fer en France.

     Six syndicats de cheminots français ont appelé dimanche à reconduire pour lundi, pour la sixième journée consécutive, la grève dans les chemins de fer, pour protester contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, a annoncé l'organisation majoritaire, la CGT.

    © 2007 AFP - 18/11/2007 17:46

  • La menace iranienne

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     L'Iran ne voudrait pas devoir utiliser le pétrole comme arme, a déclaré dimanche le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Opep à Ryad.

    © 2007 AFP - 18/11/2007 17:52

     
  • Hugo Chavez et Ingrid Betancourt

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    Hugo Chavez

    Alors que les proches d'Ingrid Betancourt appellent à un rassemblement aujourd'hui à Paris, le président vénézuélien, Hugo Chavez, attendu mardi à l'Elysée, se démène pour obtenir une « preuve de vie » de la Franco-Colombienne.

    au coeur de la rencontre Sarközy-Chavez, mardi, à l'Elysée, la libération d'Ingrid Betancourt, la Franco-Colombienne enlevée il y a plus de cinq ans par les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), la plus vieille guérilla du monde. En août, Hugo Chavez, la bête noire des Américains, a proposé sa médiation. Elle a été acceptée par Nicolas Sarközy, qui a fait de la libération de la Franco-Colombienne l'une de ses priorités.


    Le président colombien a approuvé et mandaté Chavez pour cette difficile négociation. Alvaro Uribe, il y a quelques mois, envisageait pourtant de récupérer les détenus par la force, au risque de jouer leur vie. Il n'est plus aussi intransigeant et ne semble plus croire à une victoire militaire décisive sur les Farc, dont la capacité de nuisance, bien que cantonnée dans la jungle, reste importante. Il ne veut se fâcher ni avec Chavez ni avec Sarkozy.

    Et, depuis quelques mois, les Etats-Unis se sont ralliés à l'idée de l'« accord humanitaire » qui inclurait la libération des 45 prisonniers aux mains des rebelles contre l'élargissement de 500 guérilleros enfermés dans des prisons colombiennes.


    Pour les spécialistes du dossier, jamais on a été aussi près d'un compromis, qui pourrait permettre à Ingrid Betancourt de sortir enfin de la jungle. Chavez, fidèle à sa promesse, n'a pas chômé, rencontrant même, à Caracas le 9 novembre, un émissaire des Farc. Il compte désormais s'entretenir avec le chef historique des guérilleros, Manuel Marulanda, personnage mythique qui peut à lui seul faire avancer les choses.

    Il reste à savoir si Ingrid Betancourt est toujours en vie. Les dernières images de la jeune femme vivante, sur une cassette vidéo, datent d'août 2003. Depuis plus rien, ou presque, malgré les demandes réitérées de la famille d'Ingrid. Un seul témoignage, indirect, atteste que l'otage est toujours vivante. John Frank Pinchao, un sous-officier colombien prisonnier de la guérilla pendant huit ans, évadé le 28 avril, affirme en effet avoir passé quelque temps avec l'ex-candidate à la présidentielle. Une partie de son témoignage est sujette à caution (Pinchao a été briefé par l'armée avant de parler à la presse), mais quelques détails personnels qu'il a donnés à propos d'Ingrid ont rassuré sa famille.

    Dans un entretien au « Figaro », vendredi, le président vénézuélien affirme avoir « de bonnes nouvelles pour Sarközy» et espère « obtenir une preuve de vie avant d'arriver à Paris ». Ajoutant tout de même : « Je ne l'ai pas encore. »

    De son côté, l'Elysée continue de suivre de très près le dossier. Le secrétaire général, Claude Guéant, assure ne pas savoir exactement ce que Hugo Chavez apportera dans ses bagages. Mais au sujet d'Ingrid Betancourt, il se veut confiant : « Il y a un faisceau de présomptions qui nous font dire qu'elle est bien vivante. Dans notre esprit cela ne fait pas de doute. »

    (Source Le Parisien)