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  • Disparition de Jonathan Carbon à Bergues

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    Ratissage dans les bois à Bergues
    Face à l'emballement médiatique que connaît la disparition de Jonathan Carbon, 17 ans, dont on est sans nouvelles depuis trois jours, les gendarmes ont tenu cet après-midi un point presse.

     

    Ils ont confirmé qu'ils n'avaient pour le moment aucune piste, mais qu'ils n'écartaient absolument aucune hypothèse.

    Ils ont ensuite donné le départ d'une battue dans le Bois des Forts, non loin des villages de Bierne et Bergues, entre lesquels l'adolescent a disparu.

    Une centaine de militaires participent à ce ratissage qui devrait se terminer dans la soirée, tandis que, comme les jours précédents, l'hélicoptère a repris son survol de la zone et les plongeurs ont exploré les nombreux canaux du secteur. Une équipe cynophile est aussi intervenue de nouveau.

    «  Si nous avons déployé aujourd'hui encore plus d'hommes sur le terrain, c'est parce que nous étendons la zone de recherches dans un secteur boisé et que nous ne voulons pas qu'un seul endroit du bois nous échappe. Nous ne privilégions aucune hypothèse, mais nous avons un objectif clair : retrouver la trace de Jonathan. La personnalité de ce mineur n'évoque aucune suspiscion particulière : on ne lui connaît pas d'ennemi, c'est un sportif, qui a des ambitions professionnelles, ce qui renforce le caractère inquiétant de cette disparition. »

    Du côté de l'investigation, les gendarmes poursuivent les auditions pour tenter de reconstituer une soirée « fortement alcoolisée » à laquelle des jeunes qui n'étaient pas invités se seraient greffés, selon les témoignages des jeunes participants.

    Le dispositif de recherches qui devrait être maintenu demain sera décidé en fonction des résultats donnés par le ratissage en cours.

    La Voix du Nord - 25 avril 2009

  • VIDEO Journal de bord de Jean-Marie Le Pen - 24 avril 2009

    http://www.dailymotion.com/video/x931vy_journal-de-bord-de-jeanmarie-lepen_news

    Interrogé par Julien Sanchez, le président du Front national commente l'actualité

  • Licenciée pour "avoir voulu servir du porc" à des stagiaires tunisiens!

    Loin d’être réservée aux seules enceintes de justice, la fameuse « lutte contre les discriminations » est devenue un outil tendance pour qui veut se débarrasser facilement d’un salarié ou d’un collègue de travail en période de crise… Certains employeurs l’ont bien compris et n’hésitent pas à se faire les supplétifs de la HALDE, comme le confirme le licenciement qui sera jugé le 15 Juin prochain devant le Conseil des Prud’hommes de Clermont-Ferrand, évoqué sur le blog du magazine Modergnat.

    Une ancienne salariée d’un foyer de jeunes travailleurs de la capitale auvergnate, le foyer Home Dôme, a été licenciée pour faute grave pour avoir cherché, selon ses employeurs, à servir du porc à des stagiaires tunisiens en prononçant cette phrase devant le personnel du foyer, au sujet de l’un des pensionnaires musulmans : « vous êtes témoins, il mange du porc », ce qui serait, selon les responsables du foyer, une atteinte à l’honneur et à la considération dus aux résidants…

    Cette version est formellement contestée par la salariée incriminée qui, en tant que commis de cuisine, préparait différents plats pour le repas de midi quand elle s’est retrouvée dans l’obligation de venir en aide à ses collègues pour servir les clients. « Quand les stagiaires tunisiens sont arrivés, il y avait déjà beaucoup de monde et une autre salariée était précisément en train de préparer des pizzas pour eux » explique Me ROESCH, l’avocat de la plaignante. « Cette personne, maîtrisant parfaitement la langue arabe, discutait avec les stagiaires tunisiens. Puis, concomitamment, elle devait, cette fois-ci en français, demander à ma cliente de bien vouloir leur servir deux assiettes de frites. Les stagiaires ont manifesté leur souhait de ne pas être servis par ma cliente qui est retournée en cuisine. Elle ne leur a jamais servi de porc, pas plus qu’elle ne le leur en a proposé. »

    Au vu des attestations produites, il semble que les stagiaires en question aient simplement pris en grippe l’employée, estimant qu’elle s’était mis en tête de leur servir du porc en adoptant un ton agressif. Pour l’avocat, les vraies raisons de ce licenciement résulteraient en réalité de considérations économiques, liées à l’effrondrement récent du chiffre d’affaires du foyer. L’avocat du foyer, quant à lui, n’a pas souhaité réagir…

    Le Front National de Haute-Loire apporte tout son soutien à cette énième victime de l’antiracisme prétendu, obsessionnel et totalitaire, qui pousse chaque jour des millions de français à se sentir étrangers dans leur propre pays.

    Pierre Cheynet, Secrétaire départemental du Front National de Haute-Loire

    Source: NPI - 25 avril 2009

  • Demjanjuk: la Justice américaine demande la poursuite de la procédure d'expulsion

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    Carte d'identité d'Ywan Demjanjuk
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le ministère de la Justice américain a demandé jeudi à une cour fédérale de poursuivre la procédure d'expulsion vers l'Allemagne de l'ex-garde de camp nazi John Demjanjuk, 89 ans, affirmant qu'il était en mesure de voyager.

    La cour d'appel fédérale basée à Cincinnati (Ohio, nord) avait donné jusqu'au 23 avril aux deux parties, le gouvernement et la famille Demjanjuk, pour fournir des documents lui permettant de prendre sa décision quant à l'appel de l'expulsion déposé par l'ancien garde de camp nazi.

    Le gouvernement a estimé que l'octogénaire (89 ans) pouvait aller en avion en Allemagne et promis qu'il voyagerait confortablement, avec l'assistance médicale nécessaire.

    "La cour doit rejeter la requête du demandeur" et poursuivre la procédure d'expulsion, a indiqué le ministère de la Justice.

    L'ancien garde de camp nazi se bat pour échapper à son expulsion vers l'Allemagne, suspendue in extremis la semaine dernière par un référé de la cour d'appel de Cincinnati.

    L'ancien auxiliaire des camps de la mort, soupçonné d'avoir aidé à l'extermination de 29.000 juifs, est réclamé par la justice allemande.

     Selon l'avocat de la famille, M. Demjanjuk souffre notamment d'affections de la moelle osseuse, d'insuffisance rénale chronique, d'un déficit hépatique, d'anémie et d'arthrite.

    Mais le ministère de la Justice assure dans un communiqué "qu'aucun rapport médical fourni par le demandeur n'étaye l'affirmation selon laquelle voyager ou être incarcéré pourrait être assimilable à de la torture étant donné son état de santé", ce qu'avait déclaré son fils au début du mois.

    Le ministère s'est appuyé sur un rapport confidentiel d'un médecin militaire spécialiste du transport aérien, le capitaine Carlos Quinoes, certifiant que M. Demjanjuk avait été autorisé à prendre l'avion après un examen médical.

    Ce médecin a aussi fourni à la cour quatre vidéos le montrant sortir de sa voiture et entrer dans les bureaux des services médicaux... (ce qui est la preuve d'une excellente santé!)

    L'ancien garde de camp nazi n'a pas réussi "à fournir la moindre preuve qu'il souffrirait de torture en étant expulsé vers l'Allemagne", assure le ministère.

    Né en Ukraine en 1920, John (Ywan) Demjanjuk, soldat dans l'Armée rouge, avait été capturé par les nazis au printemps 1942.

    Il a ensuite été formé au camp de Treblinka, en Pologne, et a servi deux ans dans les camps de Sobibor et Majdanek, en Pologne et Flossenburg, en Bavière.

    M. Demjanjuk a toujours affirmé avoir été forcé à travailler pour les nazis et avoir été confondu par des survivants avec d'autres gardes cruels. Il s'est installé aux Etats-Unis en 1952 avec sa famille.

    Condamné à mort en Israël en 1988, il a toutefois été acquitté par la Cour suprême israélienne en raison de doutes sur son identité.

    AFP 25/04/09

     

  • La République tchèque ne tolère pas la liberté d'expression

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    L'ancien leader du Ku Klux Klan (KKK), David Duke, interpellé vendredi après-midi à Prague, a été relâché dans la nuit et a quitté le pays pendant la journée de samedi, a annoncé la police.

    "Il a reçu un visa de sortie. Il ne s'agit pas d'une extradition", a de son côté affirmé son avocate tchèque, Klara Slamova.

    Arrivé vendredi à Prague à l'invitation d'un groupe néo-nazi local, "Narodni Odpor" ("Résistance Nationale"), l'Américain David Duke voulait participer à trois conférences à Prague et à Brno (est) et présenter la traduction tchèque de l'un de ses livres.

    Ce livre, intitulé en tchèque "Moje probuzeni" ("Mon réveil") contient des passages niant l'Holocauste, a expliqué le porte-parole de la police, Jan Mikulovsky.

    Selon lui, David Duke, 59 ans, a été inculpé de "soutien d'un mouvement visant à opprimer les droits de l'Homme et les libertés fondamentales". Après son interpellation dans le restaurant "Aigle Noir" dans le vieux Prague, il a été interrogé pendant plusieurs heures, dans un commissariat de Prague.

    Citée par l'agence CTK, l'avocate Klara Slamova, a indiqué qu'elle allait porter plainte contre les policiers pragois.

    "Je ne connais pas précisément les raisons de son interpellation, mais il s'agit de quelqu'un qui nie l'Holocauste, l'existence des chambres à gaz et l'utilisation du zyklon B... et c'est un crime dans notre pays", a de son côté déclaré le ministre tchèque en charge des droits de l'Homme, Michael Kocab.

    "Il y a un assez grand racisme latent dont on ne parle du tout", a déclaré le Premier ministre Mirek Topolanek en annonçant de prochaines "mesures concrètes" à l'issue de la réunion ministérielle hebdomadaire.

    AFP 25/04/09

  • Les aquarelles signées Hitler se sont bien vendues en Angleterre

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    Diverses aquarelles d'Adolf Hitler - au centre, autoportrait sur un pont
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La maison d'enchères Mullock's, dans l'ouest de l'Angleterre, a réussi à écouler jeudi 23 avril, pour plus de 100.000 euros, treize aquarelles d'Adolf Hitler. Les toiles ont été peintes par Hitler dans sa jeunesse, entre 1908 et 1914, quand il s'efforçait de faire carrière comme peintre à Vienne.

    Un autoportrait, pour lequel Hitler s'est représenté assis sur un pont, et signé de ses initiales, a été vendu pour 11.260 euros.
     
    Le montant total de la vente a largement dépassé les attentes de Mullock's. "Je suis très satisfait", a déclaré Richard Westwood-Brookes, un expert de la maison d'enchères. "Je pensais qu'elles partiraient pour entre 5.000 et 6.000 livres."

    Le vendeur était un important collectionneur d'objets de la Seconde Guerre  mondiale. Il avait acheté les toiles à un soldat britannique qui les avait saisies en 1945 à Essen, en Allemagne.

    LCI.fr - 25 avril 2009

  • Grippe porcine: faut-il s'inquiéter?

    On l’appelle la grippe porcine car c’est une maladie qui touche à la fois l’homme et le porc. Au Mexique, plusieurs centaines de personnes, surtout des jeunes, ont été touchées ces dernières semaines par cette pathologie proche de notre grippe saisonnière. Soixante seraient mortes, contaminées par le virus influenza H1N1 (à ne pas confondre avec le H5N1 de la grippe aviaire), mais seuls 20 cas ont été confirmés pour le moment.

     
      Les Etats-Unis, de l’autre côté de la frontière, ont dénombré 8 cas humains avérés, mais aucun décès.
    L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui craint une pandémie humaine, a activé hier son centre d’opérations d’urgence. Mais pour l’heure, ces inquiétudes n’ont pas gagné la France. Pour les autorités sanitaires qui n’écartent pas la possibilité d’une épidémie, ce virus H1N1 est jugé « courant ». En outre, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) n’est pas sûre que « le virus sévissant au Mexique chez l’homme soit d’origine porcine ».

    Cette pathologie existe-t-elle en France ? Oui, elle est courante chez les cochons. Et chez l’homme ? L’Afssa assure ne pas avoir eu connaissance de cas humain avéré en France. « Ce virus H1N1 est présent partout ! assure Jeanne Brugère-Picou, médecin vétérinaire et professeur à l’école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Les porcs et les hommes étant sensibles aux mêmes virus, un éleveur peut être contaminé par ses cochons. Et il peut à son tour les contaminer. Souvent, les éleveurs en contact avec le virus ne développent même pas les symptômes », rassure la spécialiste.

    L’épidémie mexicaine peut-elle débarquer chez nous ? Oui, dans l’absolu, comme toute épidémie. « Le Mexique est en train de vivre une épidémie saisonnière plus forte, comme une grosse grippe, continue Jeanne Brugère-Picou. Il y a sans doute des facteurs associés pour expliquer ce taux de mortalité anormalement élevé : la pollution par exemple, très élevée à Mexico. » La France va donc mettre en place aujourd’hui un centre de crise afin de suivre l’évolution de la situation au Mexique. Ce centre va notamment émettre des recommandations pour les Français résidant au Mexique et des conseils aux voyageurs.

    Pourquoi l’OMS tire-t-elle le signal d’alarme ? Parce que cette grippe est constituée de plusieurs souches : une aviaire (oiseaux), deux porcines et, enfin, une humaine. Un cocktail qui constituerait une « première », affirment les autorités sanitaires américaines. Or, l’OMS craint que les porcs ne servent de « creuset » pour donner naissance à une nouvelle souche très virulente pour l’homme en combinant les grippes porcine et aviaire. Et là, ce ne serait pas nouveau : les porcs ont été impliqués dans deux des grandes pandémies de grippe du XX e siècle.

    Existe-t-il un vaccin contre cette maladie ? Oui, comme il en existe un pour l’homme. On peut donc vacciner les porcs contre cette grippe porcine, mais ce n’est pas obligatoire. On ne les protège qu’en cas de forte épidémie. Au Mexique, les autorités sanitaires ont annoncé hier que l’épidémie humaine était parfaitement « contrôlable avec des antivirus ».

    Peut-on l’attraper en mangeant de la viande de porc ? Non, les voies de transmission sont uniquement respiratoires, par inhalation et donc par contact étroit avec les porcs. « Le consommateur n’a donc aucune raison de s’inquiéter, certifie Philippe Vannier, le directeur de la santé animale à l’Afssa. Il n’y a pas de porc mexicain dans les circuits commerciaux en Europe. La France n’en importe pas car les conditions sanitaires d’élevage ne permettent pas de répondre aux exigences européennes. » En outre, aucune consigne contraire n’a pour l’instant été donnée aux voyageurs souhaitant décoller pour le Mexique.

    Le Parisien 25 avril 2005

     

  • VIDEO John Demjanjuk: un procès très important

    http://www.dailymotion.com/video/x8zkuv_etatsunis-nazisme-demjanjuk-evite-l_news

    Vidéo du 15 avril 2009

  • Un monde angoissant: après la crise internationale, la menace d'une pandémie liée aux porcs...

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    A l'aéroport de Mexico le 24 avril 2009 (le port du masque est vivement recommandé!)

    Après la crise économique, phase 1 d’une opération de déstabilisation internationale, la phase 2 de la menace globale est enclenchée.

     L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’inquiète face à une menace infectieuse qui porte en germe un inquiétant risque pandémique. L’épidémie aurait déjà fait 60 morts au Mexique.

    Une épidémie humaine de grippe d’origine porcine d’un nouveau genre a déjà fait près de 60 morts et touché plus de 900 personnes en quelques semaines au Mexique. La Californie et le Texas sont également touchés.

     Vendredi, de multiples réunions de crise ont eu lieu sur ce thème : à Genève, le siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a «activé son centre d’opérations» pour récolter et centraliser les informations. L’OMS craint en effet qu’une nouvelle souche de grippe porcine ne donne naissance à une pandémie humaine. En France, plusieurs réunions ont eu lieu au ministère de la Santé sur les mesures à adopter.

    Les Centers for Disease Control (CDC) d’Atlanta ont eux mis en place des centres opérationnels d’urgence. «Il est clair que nous sommes très inquiets», a déclaré Dave Daigle, le porte-parole des CDC. Pour lui et pour le virologiste français Bruno Lima, le virus est un mélange de gènes de virus de grippe aviaire, de grippe humaine et de virus de porcs.

    Le ministre de la Santé du Mexique indique que des laboratoires canadiens et américains ont commencé à identifier ce nouveau virus dont ne savait pas vendredi soir s’il est vraiment d’origine porcine.

    Vendredi, le niveau d’alerte prépandémique mondial déterminé par l’OMS était toujours en phase 3, c’est-à-dire une phase d’infections chez l’être humain due à un nouveau sous-type viral sans transmission établie d’homme à homme. Mais les CDC ont également indiqué sur leur site Internet «avoir déterminé que ce virus est contagieux et qu’il se répand d’homme à homme», un argument qui devrait faire passer l’alerte mondiale en phase 4.

    AMI-France 24 avril 2009

    Tous les médiats ont lancé le 24 avril cette alerte à la "grippe porcine"...

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    Porcelets dans un élevage près de Tours

     

  • La fin de l'apartheid n'a pas fait disparaître les townships

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    Les bidonvilles se multiplient...
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    Immeubles "surréalistes" à Hout Bay près du Cap... (15 avril 2009)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Elizabeth Toll possède une vue qui vaut des millions sur les montagnes entourant le Cap, mais le vent qui s'engouffre dans sa baraque au toit de tôle la fait frissonner. En Afrique du Sud, la fin de l'apartheid n'a pas sonné la disparition des townships.

    Elle vit là depuis 1994, malgré les menaces d'expulsion du propriétaire, sur un terrain vague dans un village de pêcheurs, près de la touristique Hout Bay. A 49 ans, elle "attend, attend, attend" un logement social.

    "J'ai fait une demande il y a de nombreuses années mais rien ne s'est passé. J'ai toujours espoir", dit-elle, toussant et reniflant dans le vent incessant de la péninsule.

    Elle fait partie des millions de Sud-Africains qui vivent toujours dans des taudis, 15 ans après la fin du régime ségrégationniste blanc.

    L'arrivée au pouvoir en 1994 du Congrès national africain (ANC) avait pourtant fait naître beaucoup d'espoirs.

    Dès les premières années, le gouvernement de l'ANC a massivement construit des maisons, en majorité pour des Noirs relégués sous l'apartheid dans les townships à la périphérie des villes.

    Selon le Groupe d'action développement (DAG), une ONG travaillant depuis 22 ans sur les logements et le développement urbain, l'Etat a érigé 2,8 millions de maisons en 15 ans. Mais la situation reste désastreuse.

    "Le gouvernement sud-africain a accompli une prouesse, personne ne peut le nier, mais c'est la qualité des logements et l'accès aux services qui sont en cause", souligne la directrice du DAG, Kailash Bhana.

    Certains reprochent aux autorités d'avoir renforcé les ghettos, en laissant les pauvres sur des terrains bon marché, loin des écoles, hôpitaux et autres services publics.

    "Tout montre que nous sommes en train de développer des méga-taudis" comme en Inde et en Amérique latine, prévient Moegsien Hendricks, le directeur des programmes du DAG. Selon cet organisme, 200.000 nouvelles familles s'installent chaque année dans des baraques.

    L'accès à la terre et à la propriété reste un des principaux défis du futur gouvernement car les Sud-Africains restent trop souvent cantonnés à l'extérieur des villes, sans transport en commun, loin de l'emploi, dans un pays où le chômage frappe 40% des adultes.

    Même ceux qui ont un travail ne peuvent s'offrir un logement décent. Instituteurs, infirmières, techniciens se voient ainsi contraints de vivre dans les townships.

    S'ils habitaient près des zones d'activités, même les chômeurs pourraient trouver des occupations dans l'économie parallèle, contrairement à ce qui se passe dans les ghettos, explique-t-il, dénonçant "un cercle vicieux".

    AFP 24/04/09

  • L'Union des étudiants juifs de France a été expulsée de la Conférence de Genève

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    GENEVE (Reuters) - L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) s'est indignée de son expulsion pour "comportement inacceptable" de la conférence de l'Onu sur le racisme, qu'elle qualifie de "grande bouffonnerie".
    Trois associations accréditées pour cette conférence en ont été expulsées jeudi.
    Outre l'UEJF, l'Institut Neda de recherche politique et scientifique - une organisation iranienne - et l'organisation Coexist ne pourront pas participer à la fin de la conférence de "Durban II", qui s'achève vendredi au Palais des nations de Genève.
    Selon Rupert Colville, porte-parole de l'Onu, les membres de l'UEJF et de Coexist ont été étroitement mêlés aux incidents qui ont accompagné le discours prononcé par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
    Un homme affublé d'un nez rouge l'a lancé en direction du dirigeant iranien. Des cris et des insultes ont été lancés depuis les rangées réservées aux ONG et à la presse.
    Dans un communiqué diffusé tôt vendredi, l'UEJF revendique plusieurs actions dans le cadre de la conférence, dont le jet de ce nez rouge et le slogan "Ceci est un cirque, un raciste ne peut pas combattre le racisme" qui est descendu des tribunes.
    "Pour l'UEJF, cette expulsion s'inscrit dans la continuité de cette grande bouffonnerie qu'est Durban II", peut-on lire dans le communiqué.
    "Ainsi, des associations luttant contre le racisme et l'antisémitisme sont exclues de l'Onu, tandis qu'un chef d'Etat raciste, antisémite et homophobe s'exprime à sa tribune", poursuit l'Union des étudiants juifs de France.
    Ces propos visent directement le président iranien, dont le discours anti-israélien avait conduit lundi les représentants des pays européens à quitter la salle de conférence.
    Pour leur part, les représentants de l'Institut Neda ont tenté de distribuer des "documents incitatifs" en marge de la conférence, a ajouté Colville sans en préciser la nature.
    D'après l'agence de presse suisse ATS, la police suisse a saisi des tracts anti-israéliens ornés de croix gammées.
    Laura MacInnis, avec Grégory Blachier à Paris, version française Henri-Pierre André

  • Prague: David Duke arrêté pour des "suppositions" - Entretien avec Rivarol

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    Invité par le mouvement Résistance Nationale à donner une succession de conférences à Prague, David Duke a été interpellé lors de son séjour en république Tchèque. Les autorités estiment en effet que certains passages de son livre “My awakening” contiendraient des propos susceptibles de remettre en cause "certains tabous"...

    La première conférence devait se tenir à l’Université de Prague. Pour l’heure, les policiers tchèques étudient l’ouvrage de l’ex-représentant de Louisiane et candidat au poste de gouverneur de ce même État, afin de confirmer ou non la possibilité de l’inculper.

    David Duke, selon la législation tchèque, risque jusqu’à 3 ans de prisons!

    Ce genre d’interpellation est une première en Europe. Le plus sidérant étant le black out médiatique autour de cette sombre atteinte aux libertés. En effet, qu’un ressortissant d’un pays étranger soit ainsi arrêté pour des passages encore non lus, d’un livre non diffusé dans le pays concerné ne semble alarmer personne dans l’Europe des droits de l’homme.

    AMI-France 34/04/09

  • Disparition inquiétante d'un jeune homme de 17 ans dans le Nord

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     Ce soir, on est toujours sans nouvelles de Jonathan Carbon, 17 ans, disparu dans la nuit de mercredi à jeudi, entre Bergues et Bierne, alors qu'il rentrait d'une soirée.

    Un de ses amis dit qu'il y a eu une "bagarre"... mais sans donner plus de détails.

      Comme hier, toute la journée, les gendarmes ont mené des recherches. Plus d'une trentaine de militaires étaient à pied d'oeuvre. Des plongeurs de la brigade nautique de Calais ont sondé les canaux entre les villages de Bierne et Bergues, pendant qu'un hélicoptère de la section de gendarmerie d'Amiens survolait la zone.

    "L'enquête continue, nous ne privilégions aucune piste", affirme le capitaine Sola, qui coordonne l'enquête.

    Les jeunes amis et connaissances de Jonathan restent eux aussi mobilisés. Après les textos et les échanges sur MSN, ils ont placardé des affichettes avec le portrait de Jonathan  et le numéro de la gendarmerie*. Cependant, le capitaine Sola tient aussi à mettre en garde contre les nombreuses rumeurs qui circulent: "Il faut savoir que c'est très douloureux pour la famille."

    Les auditions par les gendarmes se sont poursuivies, afin de déterminer l'environnement du jeune disparu et de tenter d'établir les circonstances dans lesquelles il a quitté la soirée.

    Jonathan, que tous, proches et amis, décrivent comme un garçon calme et sans histoires, avait prévu de ne pas rentrer trop tard de la soirée, parce qu'il devait commencer le lendemain une formation pour le BAFA. "Il était motivé, ce stage lui tenait à coeur", assure une de ses proches.

    *Appel à témoins: toute personne ayant des informations sérieuses sur cette disparition peut contacter la gendarmerie au 03 28 68 65 22.

    La Voix du Nord 24 avril 2009

  • 24 avril: commémoration du génocide arménien - L'Arménie ménage la Turquie...

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    L'Arménie a marqué vendredi le 94e anniversaire des massacres commis sous l'Empire ottoman, mais souligné que la question de la reconnaissance de ce génocide par la Turquie ne ferait pas obstacle au rapprochement en cours entre les deux pays.

    "Il n'y a pas de prescription pour les crimes contre l'humanité, ni dans les souvenirs des gens, ni dans l'Histoire. (...) Il s'agit de rétablir la justice historique", a déclaré le président arménien Serge Sarkissian dans un communiqué.

    L'Arménie va continuer à militer pour une reconnaissance internationale du génocide, a-t-il souligné. Parmi les pays qui l'ont déjà reconnu figurent la France, le Canada, la Suisse et la Pologne.

    Toutefois, ce processus "n'est pas dirigé contre le peuple turc", a-t-il ajouté, sur fond d'amorce d'un rapprochement entre les deux pays ces derniers mois après des années de tensions.

    "La reconnaissance du génocide par la Turquie n'est pas une condition préalable à l'établissement de relations bilatérales", a-t-il ajouté.

    Etape importante, les deux pays sont tombés d'accord mercredi sur une "feuille de route" en vue d'une normalisation de leurs relations, au cours de discussions entreprises avec la médiation de la Suisse.

    Ce réchauffement a été permis par une visite historique du président turc, Abdullah Gül, à Erevan en septembre 2008, à l'occasion d'un match de football entre les deux pays.

    Les massacres et déportations de 1915-1917 ont fait plus d'un million et demi de morts selon les Arméniens, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse la notion de génocide. Ils avaient également poussé des milliers d'Arméniens à fuir ce qui est actuellement l'est de la Turquie.

    Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques avec Erevan depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991 en raison des divergences sur la question des massacres.

    Signe que la question continue de mobiliser la population en Arménie, des milliers de personnes ont gravi vendredi sous le soleil une colline près de la capitale Erevan pour défiler devant un monument dédié aux victimes des massacres.

    Les commémorations rassemblent chaque année des dizaines de milliers de personnes, dont beaucoup d'Arméniens de la diaspora qui reviennent à Erevan pour l'occasion.

    Certains participants vendredi ont estimé que l'Arménie ne devrait pas rétablir de liens avec la Turquie tant que celle-ci ne reconnaîtrait pas le génocide.

    "Comment pouvons-nous établir des relations amicales si chaque année, de ce côté de la frontière, nous commémorons le génocide avec dans nos coeurs la douleur de l'injustice, tandis que de l'autre côté la Turquie dément cela", s'est exclamée Arpi Glechian, une retraitée de 72 ans.

    Mais selon les analystes, beaucoup d'Arméniens soutiennent en réalité les efforts de leur gouvernement pour renouer le fil du dialogue avec la Turquie, dans l'espoir qu'une ouverture de la frontière mette fin à une longue période d'isolement économique de leur pays.

    AFP 24 avril 2009

  • Affaire du scooter de Jean Sarközy: menacé de représailles, Bellouti préfère arrêter la procédure

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    Moche...

    L'automobiliste qui accusait Jean Sarközy de l'avoir percuté à scooter en 2005 à Paris et qui a jusqu'à présent été débouté par la justice, a annoncé vendredi 24 avril qu'il ne porterait pas l'affaire en cassation par crainte de représailles pour sa famille.

    "Suite à des "pressions", mon père qui est le propriétaire du véhicule mis en cause n'a pas souhaité aller plus loin par peur des conséquences et des représailles pour sa famille", a écrit M'Hamed Bellouti dans un communiqué adressé à l'AFP.
  • Sarközy promet 1,3 milliard d'euros pour l'emploi des jeunes - Où va-t-il prendre prendre tout cet argent en pleine crise? Chez les contribuables français!

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    C'est l'Afrique noire qui a besoin de techniciens! Pas la France! (24 avril 2009 chez Veolia)
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    Avec Henri Proglio, le patron de Veolia... (24 avril 2009)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     

    Nicolas Sarközy a dévoilé vendredi dans le Val-d'Oise un "plan d'urgence" de 1,3 milliard d'euros pour favoriser l'emploi et la formation des moins de 26 ans, premières victimes de la forte remontée du chômage causée par la crise.

    Devant les stagiaires et l'encadrement d'un centre de formation du groupe Veolia Environnement à Jouy-le-Moutier, Sarkozy a présenté une série de mesures centrées sur la formation en alternance qui doivent permettre, a-t-il dit, "d'aider 500.000 jeunes à trouver un emploi ou une formation".

    Alors que selon les prévisions les plus pessimistes 650.000 jeunes seront au chômage à la fin de l'année, Sarkozy a affirmé sa volonté de remettre en cause la "très mauvaise habitude française" du chômage structurel des jeunes, plus élevé que dans les autres pays riches.

    "Si on ne fait rien, ce sont entre 170.000 et 220.000 jeunes de plus qui pourraient se retrouver au chômage d'ici fin 2010", a-t-il prévenu. "Cela, a-t-il souligné, je ne peux l'accepter".

    Le chef de l'Etat a donc choisi de faire "le pari de l'apprentissage" en accordant des avantages financiers aux entreprises pour qu'elles recrutent davantage d'apprentis ou de jeunes en contrats de professionnalisation, dont le nombre a chuté ces derniers mois.

    Sarközy a ainsi fixé un "objectif très ambitieux" de recruter 320.000 apprentis entre juin 2009 et juin 2010, soit 35.000 de plus qu'en 2008, en étendant l'exonération totale de charges sociales à toutes les entreprises et en y ajoutant une prime de 1.800 euros pour celles de moins de cinquante salariés.

    Pour les contrats de professionnalisation, il a fixé la barre à 170.000 d'ici juin 2010, soit 30.000 de plus que l'année dernière, en versant pour chaque nouveau recrutement une prime de 1.000 euros aux entreprises, portée à 2.000 euros pour les jeunes qui n'ont pas le niveau Bac.

    Pour donner un coup de pouce aux stages,  Sarkozy a par ailleurs annoncé que leurs bénéficiaires devraient dorénavant être rémunérés à partir de deux mois de stage, contre trois aujourd'hui. Il a également promis le versement d'une prime de 3.000 euros aux entreprises qui embaucheront en CDI un jeune stagiaire avant la fin septembre.

    Le président a enfin confirmé le recours aux contrats aidés, longtemps honnis par la droite, en annonçant une enveloppe complémentaire de 30.000 euros, financés à hauteur de 90% par l'Etat pendant un an.

    Défendant une stratégie "simple et ambitieuse", il a rejeté les "usines à gaz" ou les "fausses solutions", dénonçant notamment le "mensonge" selon lequel les départs en pré-retraite feraient de la place aux jeunes.

    Lançant une pique à l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, il a écarté le recours aux "contrats truqués où les jeunes auraient moins de droits que leurs aînés", allusion au CPE rejetéen 2006.

    A l'adresse de la gauche, il a enfin critiqué le recours au "traitement social du chômage", affirmant préférer "de beaucoup mobiliser l'argent public pour l'investir dans la formation  plutôt que dans l'assistanat social".

    Le Medef a approuvé "sans réserve" le plan présenté par le chef de l'Etat. Du côté des syndicats de salariés, FO se dit "sceptique", la CFDT parle de "pistes nécessaires" mais qui "ne suffiront pas" tandis que la CGT déplore un plan qui favorise "les entreprises sans contrepartie en termes d'embauche".

    Première organisation étudiante, l'Unef a déploré un plan "ni ambitieux, ni efficace" et le Parti socialiste "une simple opération de rafistolage".

    AFP 24/04/09

    Voilà de quoi satisfaire ses amis les patrons pro-immigrationnistes!

     

  • VIDEO Douce France

    http://www.dailymotion.com/video/xohgb_extreme-droite-antiarabe_news

    L'auteur de cette vidéo s'est tiré une balle dans le pied! Mais comme on disait chez nous, "le diable porte pierre"...

  • Le maire de Rome, Gianni Allemano, exige que Delanoë lui fasse des "excuses immédiates"

    Delanoë doit s'excuser auprès du maire de Rome.jpg
    Bertrand Delanoë croit pouvoir se moquer du"salut à la romaine"

    Les ministres italiens des Affaires étrangères et des Affaires européennes ont exigé jeudi des "excuses immédiates" du maire de Paris Bertrand Delanoë après ses propos sur des "responsables politiques" de la mairie de Rome qui "font le salut fasciste".

    Evoquant les très bonnes relations entre Paris et Rome lorsque la ville était dirigée par la gauche à l'époque de Walter Veltroni, M. Delanoë a déclaré qu'il "ne pouvait pas garantir que cette relation perdure en l'état alors que Rome est aujourd'hui animée par des responsables politiques qui font le salut fasciste en entrant au Capitole", la mairie de Rome.

    Il a fait cette déclaration lors d'une rencontre à Paris avec des représentants du Parti démocrate (PD), la formation de gauche dont M. Veltroni est l'ancien secrétaire.

    "Le maire de Rome n'a jamais fait le salut romain (fasciste, ndlr), ou d'autres gestes ou actes qui glorifient le fascisme. Le maire de Paris dit des choses fausses", indique le communiqué commun des ministres italiens, Franco Frattini (Affaires étrangères) et Andrea Ronchi (Affaires européennes).

    "Le gouvernement italien déplore les déclarations du maire Bertrand Delanoë et espère, au nom de l'amitié historique entre les Romains et les Parisiens, que des excuses officielles immédiates seront présentées par le premier citoyen de Paris afin de surmonter" l'incident qui, dans le cas contraire, "serait un geste extrêmement grave d'offense envers Rome et l'Italie", conclut le communiqué.

    Le maire de Rome, Gianni Alemanno, 51 ans, qui est un ancien membre actif du parti post-fasciste MSI, a lui-même jugé les propos de son homologue parisien "faux, offensants et intolérables".

    "On ne peut pas pour des raisons de propagande, inventer des faits qui n'existent pas et encore moins interrompre les relations institutionnelles entre les villes de Paris et Rome qui sont marquées par un jumelage ancien", a-t-il ajouté dans un communiqué publié par ses services.

    M. Alemanno a précisé avoir demandé à l'ambassadeur d'Italie à Paris d'intervenir "pour clarifier" la situation et avoir cherché, en vain, à joindre le maire de Paris.

    AFP 23/04/09

  • Perpignan: Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP, contrait de quitter la mairie pour fraude électorale

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    Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan, le 23 avril 2009

    Le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation des municipales 2008 à Perpignan, jeudi, à la suite d'une "fraude à la chaussette", qui va contraindre le sénateur-maire Jean-Paul Alduy (UMP) à céder la place à une "délégation spéciale" nommée par le préfet, avant de nouvelles élections.

    Le Conseil d'Etat a entériné le jugement rendu par le tribunal administratif de Montpellier le 7 octobre, malgré le recours de M. Alduy.

    Le préfet des Pyrénées-Orientales Hubert Bousiges a dit que le conseil municipal serait dissous dès que le ministère de l'Intérieur lui notifierait la décision du Conseil d'Etat "d'ici un à deux jours".

    Il a nommé une délégation spéciale de "sept sages" qui remplacera alors M. Alduy et son équipe pour administrer la ville en attendant de nouvelles élections, qui seront convoquées dans les deux mois suivant la dissolution du conseil municipal par arrêté préfectoral.

    Pour la première fois depuis 1959 la mairie ne sera plus occupée par un membre de la dynastie Alduy, Jean-Paul Alduy, 56 ans, ayant succédé en 1993 à son père Paul Alduy.

     Le 16 mars 2008, M. Alduy avait obtenu 45,48% des suffrages exprimés, contre 44,11% à la liste d'union de la gauche et du Modem conduite par Jacqueline Amiel-Donat (PS), tandis que la liste conduite par Louis Aliot (FN) obtenait 1O,42%.

    Lors du dépouillement du second tour, le président d'un des 66 bureaux, frère d'un colistier de M. Alduy, avait été trouvé en possession de bulletins et d'enveloppes dissimulés dans ses poches et ses chaussettes.

    M. Alduy a dit jeudi qu'il se donnait une semaine environ avant de décider s'il se représenterait aux élections.

    "Ce n'est pas une décision qu'on prend à chaud", a-t-il déclaré, tout en affirmant qu'il ferait "tout pour que le couple infernal Bourquin - Amiel-Donat ne puisse avoir, et le département et la mairie", évoquant sa rivale et le président PS du conseil général, Christian Bourquin.

    "Le Conseil d'Etat a spécifié qu'il y avait eu une fraude massive organisée en faveur d'un candidat et au détriment des autres. Une page est tournée", a réagi Mme Amiel-Donat. Le Parti socialiste a évoqué à Paris "une victoire pour la démocratie".

    La juridiction administrative suprême a estimé que le résultat des opérations de vote dans le bureau N°4 de Perpignan "ne pouvait être considéré comme sincère eu égard à la manoeuvre frauduleuse" constatée le jour du scrutin.

    Le Conseil d'Etat a relevé que 825 bulletins exprimés avaient été comptabilisés dans le bureau litigieux. Il a souligné que compte tenu du faible écart - 574 voix d'avance pour la liste Alduy sur un total de 41.983 suffrages exprimés - il n'était pas sûr "qu'en l'absence de fraude, la liste élue l'aurait emporté".

    Placé en garde à vue au soir de l'élection, le président de bureau litigieux a été mis en examen pour fraude électorale. Deux autres personnes, dont la deuxième adjointe au maire, Marie "Mimi" Tjoyas, ont ensuite été poursuivies pour complicité.

    Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Alain Marleix (UMP) s'est "étonné" de l'annulation, qui selon lui "introduit un risque d'imnombrables contentieux pour l'avenir", car "on généralise à l'échelle d'une ville des incidents qui se sont produits dans un bureau seulement".

    AFP 23/04/09