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  • VIDEO - L'église du Sacré-Coeur profanée à Toulon dans le silence des médias...

    http://www.youtube.com/watch?v=rbkgO9tHsEU

    Dans le quartier des Routes à Toulon (Var) l’église du Sacré-Cœur a été victime d’agressions répétées : vols, pillages, profanations du tabernacle, urine dans le bénitier, excréments, agression d’une paroissienne de 73 ans qui a eu le bras cassé. Pour arrêter ces exactions l’église a du rester fermée pendant plusieurs semaines.

    Ceci dans un silence politico-médiatique assourdissant, à part un article du journal local Var-Matin. Et malgré l’intervention des paroissiens : après une messe « on s’est rassemblé dans la cour, on avait sollicité la presse, elle ne s’est pas déplacée»  indique une paroissienne au micro de Novopress.

    Rien à voir avec le tintamarre politico-médiatique qui aurait suivi une seule de ces exactions concernant un lieu de culte d’autres religions, mosquée ou synagogue...

    Recounquista – Les jeunes Identitaires de Provence a fait un tractage pour sensibiliser les habitants du quartier à la défense de leur église. Novopress a suivi cette opération et a interviewé les riverains en micro-trottoir.

    Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
    [
    http://fr.novopress.info]  

     05 juillet 2009

  • Silence complice autour de la mort d'une religieuse de 74 ans victime de jeunes CPF

    http://blog-va.com/index.php/2008/12/02/347-silence-complice-autour-dune-religieuse-victime-de-linsecurite-ordinaire

    Deux jeunes âgés de 15 ans ont été mis en examen le 3 juillet 2009 par le parquet des mineurs de Créteil après le décès en novembre 2008 d'une religieuse de 74 ans, qui avait succombé à une chute après une tentative de vol de son sac, a-t-on de source judiciaire.

    Les deux jeunes, qui ont reconnu les faits au cours de leur garde à vue tout en se renvoyant la responsabilité, sont poursuivis pour "tentative de vol avec violence ayant entraîné la mort", a précisé la même source.Ils doivent être présentés dans l'après-midi devant le juge de la liberté et de la détention. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.

    Le 29 novembre dernier, la religieuse a été agressée dans l'après-midi à l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) par un jeune garçon qui a tenté de lui voler son sac à main.
    Lors de l'agression, la septuagénaire est tombée lourdement au sol et a été transportée dans un état critique à l'hôpital où elle est décédée de ses blessures quelques heures plus tard.

    Le Figaro - 03/07/2009

    Samedi après-midi, alors qu'elle rentrait de promenade et regagnait sa communauté, une religieuse de 74 ans a été agressée, rue des Tournelles, à L'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne.

    Un jeune lui a arraché son sac à main en la projetant violemment au sol avant de prendre la fuite en courant.

    Les secours ont transporté la septuagénaire à l'hôpital d'Antony, dans les Hauts-de-Seine, avec une fracture du col de fémur.

    Selon une source proche du dossier citée par Le Parisien :

    "Ce n'est qu'à son arrivée à l'hôpital que son état s'est brutalement dégradé; elle a sombré sans l'inconscience avant de s'éteindre en début de soirée."

    L'enquête a été confiée au service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne.

    Samedi, dans des villes proches de l'Haÿ-les-Roses, quatre autres agressions ont été commises sur des personnes âgées.

    (Le Post)

     

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  • G8: Carla Bruni plaide la cause de l'Afrique dans une tribune du Guardian...

    Alors que les représentants des pays les plus riches de la planète se retrouvent en Italie, à L'Aquila, pour le sommet du G8, la première Dame de France leur a lancé un appel par voie de presse.

    Dans une tribune publiée par le quotidien britannique The Guardian, Carla Bruni-Sarközy a exhorté les dirigeants à conserver leur soutien aux programmes de santé en Afrique.

    L'épouse du président français, italienne de naissance, souligne que d'importants progrès ont été réalisés depuis l'engagement pris par le G8 en 2001 d'un effort multilatéral contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

    Des progrès réels, mais menacés par la crise.

    "Cette révolution commence à transformer l'Afrique, cependant la plupart des progrès réalisés dans la réduction de la pauvreté au cours des décennies passées est menacée par les effets de la crise économique mondiale", écrit Carla Bruni-Sarkozy, ambassadrice du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. "Les investissements en matière de santé réduisent les inégalités cependant, et dans une période de difficultés économiques, ils sont plus importants que jamais pour préserver la stabilité sociale", ajoute-t-elle.

    Selon Carla Bruni-Sarközy, les dirigeants du G8 devraient se sentir "fiers de la révolution qu'ils ont entamée il y a huit ans" dans la santé mondiale. "J'espère qu'ils vont célébrer leur réussite en accroissant leur investissement dans le sauvetage de vies et la réduction des inégalités".

    carla-bruni nue au lit 1994.jpg

    LCI.fr - 08.07.09

  • Un jeune se suicide dans sa cellule - émeutes à Firminy

    Firminy Loire.jpg
    Firminy (Loire)
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    La famille Benmouna appelle au calme (8 juillet 2009)

    Le jeune en état de mort cérébrale après une tentative de suicide lundi dans un commissariat de la banlieue de Saint-Etienne est décédé mercredi, et un important dispositif policier a été mis en place de crainte de nouvelles violences après une nuit d'échauffourées.

    Mohamed Benmouna, âgé de 21 ans, «est décédé aujourd'hui à l'hôpital à 16H00», a indiqué le parquet de Saint-Etienne.

    La famille Benmouna a lancé un appel au calme, après une nuit d'échauffourrés entre la police et des jeunes en colère après cette tentative de suicide, véhiculée par la rumeur comme étant une bavure policière.

    Un médecin légiste a été commis pour examiner le corps «afin de vérifier s'il porte d'éventuelles traces de violences», a précisé le procureur, Jacques Pin, qui «écarte a priori» la thèse d'une bavure policière mais a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

    200 CRS et gendarmes mobilisés

    Quelque 200 CRS et gendarmes ont été mobilisés, notamment à Firminy, la banlieue où habitait Mohamed Benmouna, et au Chambon-Feugerolles, où se trouve le commissariat en question.

    «J'ai parlé avec les jeunes en leur disant que ça ne sert à rien de brûler et de casser. Ce n'est pas une solution. Mais je ne suis pas arrivé à les calmer», a déclaré le père de la victime, Abdelkader Benmouna.

    «On a confiance dans la justice. Je veux savoir ce qui s'est passé pendant la garde à vue... Soit ils (les policiers) ne l'ont pas surveillé, soit le suicide c'est une couverture», a ajouté M. Benmouna. Son fils avait été placé en garde à vue pour une affaire de tentative d'extorsion de fonds.

    Selon le parquet, c'est plutôt la vétusté des lieux qui serait en cause, la cellule étant «délabrée» et «pas aux normes», avec notamment la présence de deux trous dans un mur, auxquels le jeune homme a fixé, pour se pendre, les deux extrémités d'une cordelette fabriquée avec la toile d'un matelas.

    Autre élément discréditant la thèse de la bavure selon le parquet: un fonctionnaire de police lui a rendu visite peu avant son suicide, allant jusqu'à lui offrir une cigarette.

    Neuf interpellations

    Neuf jeunes ont été interpellés à la suite des incidents, qui n'ont pas fait de blessés mais causé d'importants dégâts matériels avec des voitures brûlées et des boutiques saccagées. Deux d'entre eux doivent être présentés au juge jeudi en vue d'une mise en examen.

    «La rumeur a circulé très vite qu'il y avait ce jeune qui était décédé et qu'il y avait une bavure policière. Et ces personnes sont venues pour saccager», a déclaré le maire de Firminy, Marc Petit (communiste), accusant les casseurs d'être des «personnes extérieures au département», «venues pour saccager».

    Le maire a organisé mercredi une «réunion de crise» avec les pompiers et la police, mobilisée en vue de l'éventualité d'une nouvelle nuit de violences.

    AFP. 08.07.09

     

  • Iran: le "plan B" d'Israël, le blanc-seing de l'ultrasioniste Joe Biden...

    Selon les médias israéliens, l'Etat hébreu a demandé à ses alliés, Etats-Unis en tête, de passer au "plan B" dans le dossier du nucléaire iranien. Interrogé sur ABC, le vice-président américain, Joe Biden, a estimé qu'Israël pouvait "déterminer par lui-même ce qui est dans son intérêt". Barack Obama n'est pas vraiment de cet avis: il a une nouvelle fois rappelé son intention de négocier.

    "Israël recherche un 'plan B' dans le cas où les pourparlers Etats-Unis-Iran échoueraient". Dans son édition de lundi, le quotidien israélien Haaretz rapporte les inquiétudes israéliennes, après la réélection contestée du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

    Selon le journal, Israël aurait donc demandé à ses partenaires - les Etats-Unis, bien sûr, mais aussi l'Allemagne, la France, la Russie et le Japon -, de préparer "un plan B" si l'offre de dialogue proposée par Washington à Téhéran venait à échouer. Celui-ci devrait, selon l'Etat hébreu, inclure des "sanctions paralysantes".

    Selon le Haaretz, après les récents événements en Iran, "les services secrets israéliens pensent que les chances que le dialogue commence sont proches de zéro". Reste à savoir si cela implique des frappes sur le territoire iranien. Selon le Sunday Times, l'Arabie saoudite aurait, dans cette hypothèse, donné son accord tacite au gouvernement israélien pour un survol de son territoire. Israël a démenti cette information.

    Sur ce sujet, le vice-président américain Joe Biden a tenu des propos ambigus dimanche sur la chaîne ABC. "Israël peut déterminer par lui-même, c'est une nation souveraine, ce qui est dans son intérêt et ce qu'il décide de faire vis-à-vis de l'Iran et de quiconque", a-t-il ainsi déclaré. "Que nous soyons d'accord ou non. Ils ont le droit de le faire.Nous ne pouvons dicter à une autre nation souveraine ce qu'elle peut faire et ne pas faire, quand elle décide, si elle décide, qu'elle est menacée dans son existence", a-t-il encore ajouté.

    Des propos interprétés à Téhéran comme un blanc-seing donné à l'armée israélienne pour bombarder les installations nucléaires iraniennes, que la communauté internationale soupçonne de visées militaires. "Les Etats-Unis et Israël savent tous deux la conséquence qu'aurait une décision erronée", a ainsi commenté le chef du comité parlementaire sur la sécurité nationale Aladdin Broujerdi, rapporte le Jerusalem Post. Et de promettre des actions "réelles et décisives" en cas d'attaque.

    Obama croit toujours au dialogue

    Officiellement toutefois, les Etats-Unis soutiennent toujours la voie diplomatique pour régler la question du nucléaire iranien. Dans un entretien accordé au New York Times et publié dimanche, Barack Obama fait part de sa détermination à mener à bien les négociations. "Nous avons offert à l'Iran une voie pour rejoindre la communauté internationale", rappelle-t-il, estimant qu'elle est toujours valable en dépit de la répression des manifestants qui contestent le résultat de l'élection présidentielle du 12 juin dernier. Et d'ajouter qu'il attend des progrès d'ici à la fin de l'année, faute de quoi il n'exclut pas "une gamme de mesures" à l'encontre de Téhéran.

    Mais selon le quotidien Haaretz, les négociateurs américains auraient fait part à des officiels israéliens de leur scepticisme sur les chances de succès du dialogue. Problème pour les Etats-Unis, ils peuvent difficilement adopter un ton plus ferme, du moins dans l'immédiat, au risque de voir leur offre de dialogue considérée par Téhéran comme n'ayant jamais été sérieuse.

    Interrogé dans l'émission Fox News Sunday, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a lui estimé qu'une attaque visant les installations nucléaires iraniennes pourrait s'avérer "extrêmement déstabilisante". "Il est impossible de prédire les conséquences", a-t-il ajouté, estimant toutefois que l'option militaire ne devait pas être écartée. Pour le moment, le gouvernement Ahmadinejad II est resté plutôt discret sur ses intentions.

    Le JDD- 06.07.09

  • Menacé de boycott, Ecclestone s'excuse...

    Bernie Ecclestone a présenté ses excuses pour ses propos à l'égard d'Adolf Hilter et de Saddam Hussein. Samedi dernier, dans un entretien accordé au Times, le patron de la Formule 1, avait estimé que le dictateur allemand "était efficace" et que la démocratie "n'a pas fait grand bien à beaucoup de pays". Il avait par ailleurs estimé que la Grande-Bretagne avait fait "une chose terrible" en soutenant le renversement de l'ancien dictateur irakien.
     
    "Je suis extrêmement peiné et gêné que ces propos aient été utilisés pour laisser entendre que je soutenais Hitler ou Saddam Hussein", a-t-il expliqué dans un communiqué. "Je ne soutiendrais jamais des gens comme ça". Le Britannique, âgé de 78 ans, estime avoir été "stupide de s'être laissé entraîner dans une discussion sur ces gens". "Mais c'est entièrement de ma faute, ce que je regrette profondément", souligne-t-il.

    Menace de boycott
     

    "Tout cela était un gros malentendu", avait assuré Ecclestone au quotidien allemand à grand tirage Bild. "Je n'ai pas évoqué Hitler comme un exemple positif, j'ai seulement observé que, avant de commettre ses crimes horribles, il avait agi efficacement contre le chômage et la crise économique."
     
    Le vice-président du Conseil central des juifs d'Allemagne, Dieter Graumann, a appelé à un boycott du prochain Grand Prix de Formule 1, qui aura lieu ce  week-end en Allemagne. Mardi, Ecclestone a juré dans Bild qu'il ne lui "serait jamais venu à l'idée" de "blesser les sentiments d'une communauté", et qu'il comptait "de nombreux juifs parmi (ses) amis"...

    LCI. fr - 7 juillet 2009

  • Une universitaire française retenue en Iran pour espionnage

    Clotilde Reiss.jpg
    Clotilde Reiss (photo non datée)

    La détention d'une universitaire française pour espionnage en Iran vient encore accroître les tensions entre Paris et Téhéran au moment où l'Iran accuse les Occidentaux d'"ingérence" après les manifestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad en juin.

     L'universitaire Clotilde Reiss, 23 ans, accusée d'espionnage et détenue à la prison d'Evine à Téhéran, a été diplômée en 2008 de l'Institut d'études politiques (IEP) de Lille avec un master de politique comparée après un mémoire sur l'Iran, a indiqué mardi l'école lilloise.

    Le président Nicolas Sarközy a exigé mardi la libération "à très bref délai" de Clotilde Reiss, 23 ans, arrêtée mercredi à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle était sur le chemin du retour, via Beyrouth. Il a qualifié les accusations lancées contre elle de "hautement fantaisistes".

    Le père de Clotilde Reiss a assuré mardi à l'AFP que sa fille n'était en rien impliquée dans les affaires intérieures de ce pays et réclamé sa libération immédiate.

    "Clotilde est une dame valeureuse et altruiste qui ne fait pas de politique", a déclaré Rémi Reiss à l'AFP lors d'une interview à Paris.

    "Je commence bien entendu à m'inquiéter. Bien sûr, elle est innocente, elle n'a rien à se reprocher et on ne peut rien lui reprocher. Sa motivation, c'est l'art, c'est la culture, c'est la connaissance de l'Iran", a-t-il expliqué. "Clotilde n'est pas politique", a-t-il affirmé. "Elle n'a pas d'engagement dans cette région, elle ne peut pas être considérée comme militante", a-t-il affirmé.

    Le quai d'Orsay avait révélé lundi soir la détention de l'universitaire et indiqué que l'ambassadeur d'Iran à Paris avait été convoqué. Selon une source diplomatique, elle aurait participé à des manifestations à Ispahan après la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, pris des photos et envoyé un courriel privé à un ami à Téhéran.

    "Qu'on kidnappe et qu'on retienne les ressortissants français au prétexte d'espionnage, ça, personne ne peut l'accepter", a lancé M. Sarkozy.

    Les autorités iraniennes n'avaient toujours fait aucune déclaration mardi sur le cas de cette lectrice de français à l'université d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, détenue à la prison d'Evine à Téhéran après avoir résidé pendant cinq mois dans le pays.

    Après avoir agi dans la discrétion, selon son porte-parole, Eric Chevallier, le ministère français des Affaires étrangères dirigé par Bernard Kouchner a révélé lundi soir la détention de l'universitaire et a convoqué l'ambassadeur iranien à Paris. Une "concertation européenne est en cours" à ce sujet, a précisé M. Chevallier.

    M. Sarkozy s'était dit lundi "totalement solidaire" de Londres, qui a fustigé la détention d'employés de l'ambassade britannique à Téhéran et brandi la menace d'une action commune des pays de l'Union européenne contre l'Iran.

    La détention de la jeune Française vient s'ajouter au contentieux déjà lourd entre la France et l'Iran, Paris ayant été le premier pays occidental à parler de "l'ampleur de la fraude" qui aurait entaché la réélection de M. Ahmadinejad, alors que les autres, plus prudents dans l'expression, évoquaient simplement d'"éventuelles irrégularités".

    Paris a aussi dénoncé les violences lors des manifestations qui ont suivi l'élection et qui ont fait officiellement 20 morts.

    La France a par ailleurs affiché des positions très fermes sur le dossier nucléaire iranien, les Occidentaux soupçonnant l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

    Clotilde Reiss a rédigé son mémoire de fin d'études sur le "système éducatif en Iran", a précisé l'Institut d'études politiques de Lille, dans le nord de la France, où elle a étudié.

    Etudiante retenue en Iran.jpg
    Facebook se mobilise...
    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)
    AFP. 07.07.09

     

  • Un diplôme hautement symbolique...

    Le taux de réussite du premier coup au bac général a atteint cette année 78,4% des candidats, soit une hausse de 2,9% par rapport à 2008, a annoncé mardi à l'AFP le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel.

    A l?issue du 1er groupe d?épreuves, 80,7% des candidats au baccalauréat S ont été reçus (+2,1%), 76,7% des candidats en ES (+4,1%) et 74,3% en L (+3,1%).

    S?agissant des séries technologiques, 62,9 % des élèves ont obtenu le baccalauréat au premier coup, soit une baisse de 1,5 point. Le secteur industriel atteint 68,1% et le secteur tertiaire s?établit à 60,8%, selon les chiffres du ministère.

    Les résultats définitifs, après les oraux de rattrapage qui se déroulent entre mercredi et samedi, seront publiés le 13 juillet.

    Plus de 622.000 candidats se sont présentés aux épreuves cette année.

    "Les résultats du bac 2009 sont très bons, c'est un excellent cru. On ne peut que s'en féliciter. Je me réjouis que le bac continue de jouer son rôle: consacrer la fin des études secondaires et être une clé d'entrée pour l'enseignement supérieur. Le bac est et restera une institution", a déclaré M. Chatel.

    "On a 63,3% d'une génération au niveau du bac. On continue à avoir 150.000 élèves par an qui sortent du système éducatif sans diplôme, c'est un vrai combat que nous avons à mener, améliorer l'accès au bac et réduire le nombre de sorties sans qualification", a commenté le ministre.

    "On avait beaucoup progressé dans les années 1985-95 et depuis 95, ce chiffre a tendance à stagner", a-t-il observé.

    "C'est un diplôme qui a une valeur hautement symbolique dans notre pays, mon but est de le conforter mais en cherchant à améliorer l'accès au bac", a-t-il dit.

    "On peut s'améliorer aussi en matière d'orientation. Il faut que nos élèves choisissent (leur voie) davantage par vocation que par défaut. Il faut qu'on suscite des vraies vocations, alors que trop souvent c'est un choix qui est subi", a ajouté M. Chatel.

    AFP. 07.07.09

  • Agression au gaz de Daniel Duquenne... et cocktail Molotov contre le local du FN!

    La presse reprend ce matin, en chœur, comme si ordre leur en avait été donné, la prétendue agression dont aurait été « victime » Daniel Duquenne, le "Divers gauche" qui s’est associé à l’UMP et aux autres partis du Système pour empêcher la victoire de la liste du Front national à Hénin-Beaumont. Et les journalistes de nous expliquer que D.D aurait été aspergé de jet de gaz lacrymogène. Le même sans doute que celui utilisé par les forces de l’ordre parfois, et qui n’a jamais tué personne. Mais j’avoue qu’en lisant les titres de la presse, j’ai eu peur qu’il soit arrivé un gros bobo à Daniel Duquenne. « Daniel Duquenne sauvagement agressé », « Daniel Duquenne lâchement agressé », etc., oui, j’ai crains, un instant, le pire. Heureusement il n’en est rien et Dany va bien.

    Mais le ministre Hortefeux a saisi le gaz au bond pour aller se répandre sur toutes les télés et radios et nous déclarer : « Je condamne avec la plus grande fermeté l’agression » dont a été victime Daniel Duquenne. Et de poursuivre dans un communiqué : « C’est totalement inadmissible qu’un élu ait été lâchement agressé, au mépris des valeurs de notre République. »

    Oui, comme je vous le disais, pour le ministre Hortefeux, Duquenne a été « lâchement » agressé… Et au fait Monsieur le Ministre, comment qualifiez-vous le fait que le local du Front National, où se trouvaient plusieurs militants, ait été attaqué au coktail molotov avant le scrutin au risque de provoquer un incendie et donc la mort des occupants des lieux ? On attend votre réponse !

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    Dans la nuit de jeudi à vendredi 3 juillet, vers deux heures du matin, un cocktail Molotov, a été lancé sur un bâtiment situé rue Jean-Jacques Rousseau, à Hénin. C’est le local du Front national qui était visé par cette attaque. Le projectile n’a pas atteint son objectif et s’est écrasé sans provoquer d’incendie.

    Selon un témoin des faits, deux individus auraient pris la fuite en criant des insultes vers le bâtiment.

    La brigade criminelle de Lens a été saisie.

    Nations Presse Info  5-6 juillet 2009

  • Le Congrès juif réclame la démission de Bernie Ecclestone pour ses propos sur la démocratie et sur Hitler

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    Bernie Ecclestone le 4 avril 2009

    Dans un communiqué publié sur son site Internet, le Congrès Juif a "fermement condamné" les positions de Bernie Ecclestone sur la démocratie et sur certains dictateurs.

    Par l'intermédiaire de son président Ronald Lauder, le Congrès Juif appelle les pilotes et les directeurs d'écurie à cesser leur collaboration avec Ecclestone et réclame la démission du patron de la Formule 1.

     Dans une interview accordée au Times samedi dernier, le Britannique avait notamment mis en doute les bienfaits de la démocratie et parlé de "l'efficacité" d'Hitler.

    AFP. 06.07.09 - 23h25

  • Le massacre des moines de Tibehirine ne serait qu'une "bavure" de l'armée algérienne...

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    (Photo non datée)
    Algérie moines de Tiberine.jpg
    (Cliquez sur les images pour les voir en totalité)

    Le massacre des sept moines de Tibehirine en 1996, longtemps imputé à un groupe islamiste, résulte d'une "bavure" de l'armée algérienne, ensuite tue par Paris, selon le témoignage d'un ancien attaché de Défense français à Alger devant le juge antiterroriste chargé de l'enquête.

    Révélé par Le Figaro, Mediapart et L'Express, ce témoignage constitue la preuve qu'il y a eu "dissimulation de la part des autorités algériennes et certainement de la part des autorités françaises" sur les circonstances de la mort des sept religieux français au printemps 1996, pour l'avocat des parties civiles, Patrick Baudouin.

    Selon ce témoin, le général François Buchwalter, les moines ont été tués peu après leur enlèvement par des tirs depuis des hélicoptères militaires alors qu'ils se trouvaient dans ce qui semblait être un bivouac de djihadistes.

    "Les hélicoptères ont vu un bivouac. Comme cette zone était vidée, ça ne pouvait être qu'un groupe armé. Ils ont donc tiré sur le bivouac. Une fois posés, ils ont découverts qu'ils avaient tiré notamment sur les moines. Les corps des moines étaient criblés de balles", a déclaré le général Buchwalter dans sa déposition que l'AFP a pu consulter.

    L'officier général, qui a quitté le service actif, a affirmé au magistrat tenir ses informations d'un ancien camarade algérien de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr dont le frère, commandant d'une escadrille d'hélicoptères à Blida, à mi-chemin entre Tibehirine et Alger, avait participé à cette "bavure".

    Les sept moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé Notre-Dame de l'Atlas, au sud d'Alger, ceinturé de maquis contrôlés par les groupes armés islamistes et où les tueries étaient alors fréquentes. Le Groupe islamique armé (GIA) avait revendiqué cet enlèvement.

    Le 30 mai, l'armée algérienne affirmait avoir découvert les dépouilles des moines. Seules les têtes avaient en fait été retrouvées.

    Les corps auraient-ils été démembrés pour ne pas identifier les balles à l'origine de leur mort, s'est-on interrogé de source proche du dossier.

    Avant ces révélations du général Buchwalter, d'autres témoignages d'officiers algériens en rupture de ban avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d'avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l'enlèvement des moines.

    L'ancien attaché de défense, à l'époque colonel, a affirmé avoir eu connaissance du raid d'hélicoptères "quelques jours après les obsèques" des moines et en avoir informé dans un rapport les autorités françaises: le chef d'état-major des armées et l'ambassadeur.

    Selon lui, "il n'y a pas eu de suite, ils ont observé le black-out demandé par l'ambassadeur".

    Pour l'ancien supérieur des moines, le père Armand Veilleux, ce témoignage est "beaucoup plus crédible" que la thèse officielle.

    "Dès les semaines ou les mois qui ont suivi les événements, cette nouvelle a commencé à circuler à Alger, je l'ai entendue, y compris par ce témoin-là", a déclaré le père Veilleux à l'AFP.

    Pour Me Baudouin, c'est "la confirmation de ce que nous disons depuis l'origine, que c'est l'omerta qui a prévalu au nom de la raison d'Etat".

    L'avocat a indiqué à l'AFP qu'il s'apprêtait à demander la levée du secret-défense "pour obtenir les rapports envoyés (par le général Buchwalter, ndlr) au chef d'état-major des armées et à l'ambassadeur" ainsi que les auditions d'Hervé de Charette, à l'époque ministre des Affaires étrangères, d'agents des services de renseignement français ainsi qu'une nouvelle audition de Michel Lévêque, alors ambassadeur à Alger.

    AFP. 06.07.09

  • Hénin-Beaumont: un "échec apparent"

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    Jean-Marie Le Pen a estimé lundi que "l'échec apparent" du Front National à l'élection municipale de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) "est, en fait, une victoire qui marque le redressement du Front National, déjà amorcé lors des élections européennes".

      A ce scrutin, le 7 juin, le FN a rassemblé 6,3% des suffrages. Au cours des dernières années, depuis la présidentielle de 2007, le FN avait enregistré un tassement de ses voix.

    "Face à la coalition politique indécente des partis du système, la liste du Front National conduite par Steeve Briois et Marine Le Pen, et soutenue par des militants admirables, a réalisé à Hénin-Beaumont un exploit remarquable en passant de 39 à 48%, gagnant plus de 1.000 voix entre les deux tours", a souligné le leader du parti d'extrême droite.

    "Le Front National représente la seule alternative au système décadent qui conduit la France à sa perte", ajoute Jean-Marie Le Pen, qui estime que le FN offre au peuple français "une véritable alternative nationale politique et sociale à la politique désastreuse de Nicolas Sarközy etde son ouverture à gauche". Il a évoqué à cet égard les prochaines élections régionales en mars prochain.

    AFP. 06.07.09

     

  • Le patron de la F1 estime que Hitler "était efficace"

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    The Times du 4 juillet 2009

    Le patron de la Formule1 au coeur d'une polémique après ses propos rapportés samedi par le Times : Hitler "était efficace", a estimé Bernie Ecclestone dans une interview dans laquelle il juge par ailleurs que la démocratie "n'a pas fait grand bien à beaucoup de  pays".

    "Je préfère les leaders forts", a expliqué le Britannique de 78 ans lors de commentaires sur les dictateurs, dont le leader de l'Allemagne nazie Adolf  Hitler. "C'est terrible à dire je suppose, mais à part le fait qu'Hitler s'est  laissé emporter et persuader de faire des choses dont j'ignore s'il voulait les faire ou pas, il était en position de commander beaucoup de gens et d'être efficace". "A la fin il s'est perdu, donc il n'était pas un très bon dictateur", a  relevé Bernie Ecclestone.

    Bernie Ecclestone a par ailleurs estimé que son ami Max Mosley, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui a été comparé à "un  dictateur" pour sa gestion implacable, ferait un bon Premier ministre. "Tous ces gars, Gordon (Brown) et Tony (Blair), essayent de plaire à tout le  monde tout le temps. Max ferait un super boulot, c'est un bon leader",  a-t-il insisté. Max Mosley est le fils de l'ancien dirigeant fasciste britannique Oswald  Mosley.

    "Si vous observez la démocratie, elle n'a pas fait beaucoup de bien à beaucoup de pays, dont celui-ci (la Grande-Bretagne ndlr)", a par ailleurs  estimé le leader de la F1.

    Ces propos ont immédiatement provoqué plusieurs réactions indignées.

    "Les commentaires de M. Ecclestone sur Hitler et les dictatures sont  assez bizarres", a commenté le porte-parole du Conseil des représentants des juifs britanniques, interrogé par le Times. Bernie Ecclestone "dit 'la politique ce n'est pas pour moi' et nous sommes plutôt d'accord", a-t-il ironisé. Le député travailliste Denis MacShane a pour sa part estimé que "si M. Ecclestone pense sérieusement qu'Hitler a dû être persuadé de tuer six millions  de juifs, d'envahir tous ces pays européens et de bombarder Londres, alors il ne  connaît pas l'Histoire et fait preuve d'une erreur de jugement complète".

    LCI.fr - 05.07.09

  • 500 voix d'écart - Le FN conteste les pressions et le chantage sur les électeurs

    Hénin-Beaumont reste à gauche. Avec 52,3 % des voix, la liste de l'Alliance républicaine de Daniel Duquenne (divers gauche) a remporté le second tour de l'élection municipale partielle d'Hénin-Beaumont, battant la liste Front national de Steeve Briois d'environ 500 voix. La participation a été plus importante qu'au premier tour, avec 62,38 % de votants. Daniel Duquenne n'avait obtenu que 20,19 % des voix au premier tour, mais la gauche dans son ensemble était majoritaire.

    Le Monde - 05.07.09

    Le Front national va contester dès demain devant le tribunal administratif le résultat de l'élection municipale partielle d'Hénin-Beaumont qui a vu la victoire du candidat DVG, Daniel Duquenne, a déclaré son porte-parole local, Bruno Bilde.

    Ce dernier a précisé que le FN allait invoquer des "pressions sur les électeurs" avec notamment la distribution de tracts de la campagne du candidat de gauche faisant état d'annulations prévisibles des subventions de l'Etat, de la région et du département en cas de victoire de son adversaire FN, Steeve Briois.

    "Nous avons bon espoir de gagner cette bataille juridique compte tenu du fort impact de ces affirmations dans une ville en faillite et du faible écart entre les listes", a-t-il ajouté. La colistière de Steeve Briois, la vice-présidente du FN, Marine le Pen, a de son côté confirmé que le FN allait "contester les résultats qui nous apparaissent comme ceux du mensonge et du chantage. Quand on fait un chantage aux subventions, on se place en dehors de la loi et de la légitimité du discours politique", a-t-elle poursuivi.

    Le Figaro - 05.07.09

  • Hénin-Beaumont: l'UMP fidèle à ses serments maçonniques

    Communiqué d'Alexandre Simonnot

    Qui pourra encore prétendre que l’UMP est un parti de droite alors qu’elle a appelé à faire barrage au Front National à Hénin-Beaumont et à voter pour la gauche ?

    En réalité, l’UMP reste fidèle au serment qu’ont prêté ses dirigeants dès 1986. Il est fondamental de rappeler qu’à cette date, les dirigeants du RPR et de l’UDF ont prêté serment devant les francs-maçons du B’Naï Brith de ne jamais faire alliance avec le Front National.

    L’UMP est donc fidèle à ses serments maçonniques et son Secrétaire Général, Maître Xavier BERTRAND, membre du Grand Orient de France, s’est fait un plaisir de le rappeler à l’occasion de cette élection.

    Il n’y a rien à attendre de bon ou de bien de l’UMP. Celle-ci a ruiné la France, détruit la Famille et anéanti la Nation. Elle est la complice la plus efficace et la plus fidèle de la gauche marxiste. Hénin-Beaumont en est l’illustration parfaite.

     Nations Presse Info - 5 juillet 2009

     

     

     

  • "Rendez-le dingue de vous!"

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    Photo prise sur le Portail Orange - 5 juillet 2009 (Magazine-Loisirs)
    "Rendez-le dingue de vous avec "les 12 secrets des femmes qu'ils aiment"

  • Hénin-Beaumont: la maffia UMPS et tutti quanti triomphent...

    On s'y attendait...

    La liste Steeve Briois- Marine Le Pen est battue avec 47,62% des voix.

    Daniel  Duquenne a obtenu 52,38% des voix.

    Le FN a annoncé à BFM TV sa volonté de déposer un recours devant le tribunal administratif.

    Le FN dénonce le fait que Daniel Duquenne a assuré pendant la campagne que des subventions nationales, régionales et départementales pour Hénin-Beaumont seraient supprimées si le FN l’emportait.

    Altermedia info 5 juillet 2009

     

  • Russie: pas de clémence pour Khodorkovski, un escroc comparable à Madoff

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    Mikhaïl  Khodorkovski à son procès en 2005
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Le président russe Dmitri Medvedev a répondu dimanche aux critiques occidentaux du procès de l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski en le comparant avec l'affaire Madoff et laissant entendre qu'il ne serait pas gracié s'il ne reconnaissait pas sa culpabilité.

    "Il n'y a rien à discuter à ce jour", a tranché le chef de l'Etat interrogé par des journalistes italiens sur le sort du prisonnier le plus célèbre de Russie à la veille d'une visite en Russie du président américain Barack Obama et d'un sommet du G8.

    "Concernant une grâce pour Khodorkovski ou toute autre personne, cette procédure doit être menée telle que définie par les lois de notre pays", a déclaré M. Medvedev dans un entretien à des médias italiens publié dimanche par le service de presse du Kremlin.

    "En d'autres termes, la personne en question doit s'adresser au président, reconnaître sa culpabilité et faire une demande pour qu'une telle décision soit prise en compte", a-t-il poursuivi.

    L'ex-chef du groupe pétrolier russe Ioukos, déjà condamné en 2005 à huit ans de prison pour escroquerie à grande échelle et évasion fiscale, comparaît de nouveau depuis le 3 mars devant un tribunal à Moscou pour détournement et revente illégale de pétrole.

    Il plaide non-coupable qualifiant ce procès dans lequel il encourt plus de 20 ans de prison de farce judicaire et politique.

    Ses partisans considèrent que ce procès est motivé par des considérations politiques, visant à éloigner indéfiniment Mikhaïl Khodorkovski, âgé de 46 ans et féroce opposant au Premier ministre Vladimir Poutine, de la scène politique russe.

    Les avocats et la famille de M. Khodorkovski présentent le nouveau procès comme un test pour Dmitri Medvedev considéré comme plus libéral que son prédécesseur et défenseur de l'indépendance de justice.

    Le président russe met de son côté en parallèle le procès Khodorkovski avec l'affaire du financier américain Bernard Madoff, auteur de l'une des plus gigantesques escroqueries de tous les temps condamné le 29 juin à 150 ans de prison par un tribunal de New York.

    "Regardez les affaires judiciaires dans d'autres pays. C'est très sérieux. Certains hommes d'affaires sont condamnés à des peines très lourdes, 150 ans aux Etats-Unis", a-t-il déclaré dans l'interview.

    "Et disons que cela ne dérange personne", s'est-il emporté.

    "Dans le monde entier le business peut avoir des ennuis et être puni pénalement. Il ne faut pas sortir du contexte telle ou telle affaire", a-t-il poursuivi.

    Il a également démenti le caractère politique de l'affaire Khodorkovski.

    "Khodorkovski et d'autres hommes d'affaires dans notre pays ont été condamnés par décision de justice. Il ne s'agit pas d'un geste politique, mais de la décision d'un tribunal et elle doit être respectée", a-t-il lancé.

    Des défenseurs des droits de l'Homme et d'autres personnalités ayant assisté à des audiences du nouveau procès de Mikhaïl Khodorkovski se sont dits jeudi scandalisés par son iniquité, exigeant son "arrêt immédiat".

    "Les nouvelles accusations contre Khodorkovski sont des chefs-d'oeuvre d'absurdité juridique, un rappel de la manière stalinienne d'intimider la société", ont-il noté dans un texte commun signé notamment par l'écrivain Boris Akounine, le prix Nobel de physique Vitali Guinzbourg, l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov ou le dissident soviétique Sergueï Kovalev.

    AFP. 05.07.09

     

  • Obama comme Bush sème la mort en Afghanistan

    Carte opération Khanjar.jpg
    Pas si loin de la frontière iranienne...
    Afghanistan opération Khanjar.jpg
    Mourir pour le N.O.M. 
    (Cliquez sur les images pour les voir en entier)

    L'armée américaine poursuivait vendredi sa grande offensive lancée la veille contre les talibans dans le sud de l'Afghanistan, où ses soldats commençaient à rencontrer une violente résistance des rebelles.

    Des soldats américains sont "engagés dans un sacré combat dans le sud du secteur", a déclaré à ses hommes le général Larry Nicholson, commandant de l'opération militaire, dans le district de Garmser de la province du Helmand, bastion des talibans que les forces déployées jeudi comptent sécuriser.

    Ces soldats "vont devoir faire face à de durs défis", a ajouté le général, embarqué dans un convoi où se trouve un journaliste de l'AFP.

    D'autres troupes déployées dans le secteur ont en revanche rencontré "une faible résistance", a-t-il ajouté.

    Les 4.000 Marines américains de l'opération, soutenus par quelque 500 policiers et soldats afghans, avaient été déployés jeudi dans les districts de Garmser et Nawa en "presque huit heures" et pour "la moitié environ par hélicoptère", selon leur commandant.

    Rencontrant peu de résistance, ils avaient rapidement avancé vers le sud et pris le contrôle du district voisin de Khanishin, où les talibans avaient mis en place un gouvernement local parallèle ces dernières années.

    Les Marines se trouvaient vendredi dans la zone de Toshtay, à 25 km au sud de la ville de Garmser, capitale du district éponyme. La veille, ils avaient détruit une base ennemie dans les environs, selon leur commandant.

    "Garmser est au trois-quart calme mais il y a des combats à Toshtay, que nous comptons bien mener à bout aujourd'hui", selon le général américain. "Mais cela ne veut pas dire que l'ennemi est parti. Dans les prochains jours, il va observer nos faits et gestes pour évaluer la situation", a-t-il prévenu.

    Quant au district de Nawa, une autre cible de l'opération, "il est calme, trop calme", selon le général américain. "Quelque chose est bizarre, l'ennemi se cache", a-t-il ajouté.

    Le général Nicholson a confirmé qu'un soldat américain avait été tué jeudi par des tirs rebelles, le premier dans le cadre de cette opération.

    Dans ces districts que le gouvernement ne contrôle plus guère depuis plusieurs années, l'armée américaine compte persuader la population locale de la soutenir face aux rebelles.

    A chaque avancée de l'opération, ses soldats rencontrent ainsi les chefs tribaux locaux et tentent de favoriser la remise en place des assemblées locales (chouras) face aux talibans, a précisé le général américain.

    Les avancées américaines ont été accueillies avec un enthousiasme inédit par le gouverneur de la province du Helmand, Gulab Mangal, a affirmé le général Nicholson, qui a en revanche regretté le nombre insuffisant de policiers et soldats afghans accompagnant ses troupes.

    Le gouverneur Mangal devait se rendre à Khanishin, où aucun responsable afghan n'a mis les pieds depuis cinq ans, selon le général Nicholson.

    Toutes ces informations fournies par l'armée américaine ne pouvaient être vérifiées de source indépendante.

    L'opération américaine, baptisée Khanjar ("coup de poignard" en dari ou en pachtoune), est la plus vaste depuis l'annonce par le président américain Barack Obama de l'envoi cette année de 21.000 soldats en renforts, notamment dans le sud, bastion d'une insurrection qui gagne du terrain depuis plus de deux ans.

    Elle vise également, comme plusieurs opérations lancées récemment par les forces internationales et afghanes dans le sud, à tenter de sécuriser une région instable en vue des élections présidentielle et provinciales du 20 août.

    AFP. 04/07/09