Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • Obama s'engage pour les droits des homosexuels dans l'armée, pour leur mariage, etc...

    Bama s'engage pour les droits des homos.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le président Barack Obama au dîner annuel de la campagne pour les droits humains, le 10 octobre 2009 à Washington

    WASHINGTON — Barack Obama s'est engagé à mettre fin à la loi qui condamne les gays au silence dans l'armée alors que se rassemblaient dimanche à Washington des milliers de défenseurs des droits homosexuels qui militent depuis longtemps pour cette abrogation et pour le droit au mariage.

    Organisée par la plus grande association américaine de défense des droits lesbiens, gays, bisexuels et transsexuels, la Campagne pour les droits de l'homme (HRC), la "Marche nationale pour l'égalité" doit les mener vers la Maison Blanche et le Capitole, siège du Congrès américain.

    Des manifestants avaient commencé à converger tôt dans la matinée dans le centre de la capitale fédérale derrière des pancartes affirmant "nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone", a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les homosexuels américains entament cette marche en ayant obtenu la veille l'engagement du président américain Barack Obama pour l'abrogation de la loi "Ne rien demander, ne rien dire" qui oblige les militaires gays à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être exclus de l'armée.

    "Je vais mettre fin à la loi "Ne rien demander, ne rien dire", c'est mon engagement envers vous", a déclaré M. Obama dans un discours prononcé lors d'un dîner rassemblant 3.000 militants de la cause homosexuelle.

    "Nous ne devrions pas punir des Américains patriotes qui se sont portés volontaires pour servir ce pays. Nous devrions louer leur volonté de montrer tant de courage et de désintéressement au nom de leurs concitoyens, spécialement quand ils combattent dans deux guerres", a-t-il expliqué.

    La loi avait été adoptée en 1993 au début de la présidence de Bill Clinton après un très vif débat. Elle avait pour objectif de mettre fin à la discrimination basée sur l'orientation sexuelle lors du recrutement militaire mais avait été très mal accueillie par l'état-major, l'opposition républicaine et une vaste partie de l'opinion publique américaine.

    Alors qu'elle devait protéger les gays, elle a abouti depuis 16 ans au renvoi d'environ 13.000 soldats qui avaient évoqué leur homosexualité ou ont été dénoncés, selon le Réseau de défense juridique des militaires (SLDN).

    Mais le président américain n'a donné samedi aucun calendrier d'abrogation, une promesse de campagne que les militants gays lui reprochent de faire traîner. "N'ayez aucun doute sur la direction que nous prenons et sur le but que nous voulons atteindre", a insisté M. Obama.

    L'administration américaine n'a jamais caché que l'abrogation de "Ne rien demander, ne rien dire" viendrait dans un deuxième temps, plaçant ses priorités sur la relance économique, les guerres en Afghanistan et en Irak et la réforme du système de santé.

    Le président de la Campagne pour les droits de l'homme (HRC), Joe Solmonese a insisté samedi sur "la grande impatience" des militants mais a reconnu que les homosexuels n'avaient "jamais eu un allié aussi solide à la Maison Blanche".

    Pour lui, il ne faut pas "confondre le travail effectués ces dix derniers mois avec la rhétorique haineuse" de l'administration de George W. Bush.

    Autre revendication majeure de la marche de dimanche: le mariage homosexuel, autorisé dans six Etats sur 50 et formellement interdit dans la Constitution de 29 autres aux Etats-Unis.

    Samedi, M. Obama s'est aussi prononcé pour que les couples homosexuels mariés puissent bénéficier des mêmes avantages fédéraux que les couples hétérosexuels, ce qui n'est pas aujourd'hui légalement le cas.

    La semaine dernière, la chambre des représentants a élargi la loi sur les "crimes haineux" aux crimes motivés par l'orientation sexuelle ou par l'identité sexuelle.

    AFP. 11.10.09

     

     

  • Le centre ville de Poitiers a été vandalisé par un "collectiif anti-carcéral"

    Collectif anti-carcéral.jpg
    Membres du collectif anti-carcéral
    Collectif anti-carcéral Poitiers Vienne.jpg
    Centre ville de Poitiers

    Dix huit personnes, dont des militants «ultra-gauche» ont été interpellés samedi à () après des violences qui n'ont pas fait de blessés dans le ville alors que se déroulait un festival de spectacles de rue.

    Dix-huit interpellations, dont certaines «en marge de la manifestation» de militants «ultra gauche», ont été faites samedi, a-t-on indiqué au commissariat de police de Poitiers.

    Un peu plus tôt dans la soirée, la préfecture de la Vienne avait fait état de sept arrestations.

     Près de 300 militants se réclamant d'un "collectif anti-carcéral" ont investi samedi le centre ville, masqués et cagoulés, et ont brisé une vingtaine de vitrines, des abribus, des cabines téléphoniques.

    «Nous avons eu une opération commando de la mouvance ultra-gauche», a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Anne Frackowiack. «Plus importante» que prévue, avec des militants venus d'autres départements, «nous avons été surpris par la violence et l'organisation», a-t-elle ajouté.

    Un rassemblement prévu au départ contre le transfèrement de détenus

    «Il y avait énormément de monde en ville, tout d'un coup ils ont sorti leurs masques au milieu de la foule et sont partis en direction de la prison», jetant des projectiles sur les policiers et brisant du mobilier urbain, mais «sans faire de blessés», a-t-elle précisé.

    Outre les bris de vitrines, plusieurs monuments ont été tagués, comme le Baptistère Saint-Jean, l'un des plus anciens monuments chrétiens de France, a constaté une correspondante.

    Le rassemblement était prévu initialement pour protester contre un transfèrement de détenus, prévu dimanche, entre l'ancienne et la nouvelle prison de la ville, selon plusieurs blogs de la mouvance anarchiste. Les concerts du festival «Les Expressifs» prévus samedi soir ont été annulés, a ajouté Anne Frackowiack, de craintes de nouveaux débordements.

    Le Parisien - 11 octobre 2009

  • Jeanne Jugan a été canonisée ce matin

    Jeanne Jugan portrait par Léon Brune.JPG
    Portrait de Jeanne Jugan par Léon Brune

    Au jeune marin qui la demandait en mariage, Jeanne Jugan avait répondu : « Dieu me veut pour lui. Il me garde pour une oeuvre qui n’est pas connue. » Cette oeuvre à laquelle la fondatrice de la Congrégation des petites soeurs des pauvres consacrera sa vie, c’est l’engagement auprès des personnes âgées démunies. Une oeuvre exemplaire de générosité qui vaut ce matin à soeur Marie de la Croix (son nom de religieuse) d’être proclamée sainte par Benoît XVI à .

    Cent trente ans après sa , son oeuvre lui a survécu avec un succès qu’elle n’imaginait sans doute pas. Aujourd’hui implantée sur les cinq continents, dans trente-deux pays, du Bénin à l’Inde, en passant par la et le Chili, la Congrégation des 2 710 petites soeurs des pauvres accueille 13 232 personnes âgées dans 202 maisons de retraite.

    En France, près de 4 000 hommes et femmes âgés vivent dans les 49 maisons gérées par les petites soeurs, à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes, Amiens…


    Née le 25 octobre 1792, dans une humble famille de pêcheurs au hameau des Petites-Croix, près de Cancale (Ille-et-Vilaine), Jeanne Jugan perd son père en mer à l’âge de 4 ans. Sa mère élève donc seule les quatre enfants. Dès 16 ans, Jeanne est obligée de travailler en tant qu’aide-cuisinière puis aide-soignante à l’hôpital de Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), près de Saint-Malo. Sa vocation est née : elle veut servir Dieu et les pauvres. C’est pourquoi, à 25 ans, ayant fait voeu de chasteté, elle rejoint une association de laïques consacrées qui vient en aide aux plus démunis, le Tiers-Ordre du Coeur de la Mère admirable.

    « Un modèle pour nous aujourd’hui »

    C’est à 47 ans que Jeanne Jugan trouve la voie qui la conduira à la sainteté.

    Un soir de l’hiver 1839, elle ouvre sa demeure à une vieille femme aveugle et infirme, Anne Chauvin, à qui elle donne son lit avant d’aller dormir au grenier. Arrive une deuxième personne âgée puis une troisième… En 1843, à une époque où il n’est question ni de pensions ni de maisons de retraite, une quarantaine de vieillards sont pris en charge dans un ancien couvent de Saint-Servan par la Congrégation des servantes des pauvres dont Jeanne Jugan est élue supérieure.


    Victime de l’ambition dévorante du prêtre qui l’avait aidée jusque-là, la religieuse est destituée de sa charge dès décembre 1843 par l’abbé Le Pailleur, désireux de passer à la postérité comme fondateur de la Congrégation. Reléguée à la quête (ce qui ne l’empêchera pas d’ouvrir une maison de retraite à Rennes puis à Dinan), cette femme de caractère répond à l’injustice par le silence, fidèle à l’une de ses devises : « Il faut aimer beaucoup le bon Dieu, le pauvre et s’oublier soi-même. » En 1852, elle est déchargée des relations avec les donateurs et reléguée parmi les novices à qui elle n’aura de cesse de transmettre son message de charité, jusqu’à sa mort le 27 août 1879, à 86 ans, dans la maison-mère de la Congrégation à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine). « Elle a vécu sa mise à l’écart avec beaucoup de sérénité et sans amertume », rappelle soeur Marie-Elisabeth, responsable des novices à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine).


    Non sans rappeler l’engagement phare de la religieuse : « Elle a su répondre à l’amour de Dieu par des gestes très concrets envers les personnes âgées. » Alors qu’un nouveau scandale de maltraitances a éclaté cette semaine dans une maison de retraite à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le message de soeur Marie de la Croix est plus que jamais d’actualité, renchérit mère Caroline, supérieure de la maison de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où vivent 72 retraités « de toutes religions » et 14 soeurs : « Par son enseignement, à savoir le respect de la dignité des personnes âgées, elle est un modèle pour nous aujourd’hui. »

    « Morte dans l’oubli »

    Dans son homélie de béatification en 1982, Jean-Paul II déclarait : « Jeanne Jugan avait reçu de l’Esprit comme une intuition prophétique des besoins et des aspirations profondes des personnes âgées. »

    Canonisée ce matin place Saint-Pierre, à Rome, au cours d’une messe à laquelle assistera François Fillon, la bienheureuse rejoint, six ans après la béatification de mère Teresa, la grande assemblée des saints de l’Eglise catholique. Robe noire et voile gris, 300 petites soeurs des pauvres (dans chaque maison, une religieuse a été tirée au sort pour aller à Rome) assisteront au premier rang à la canonisation de la fondatrice de leur congrégation. L’évêque de Pontoise, Mgr Jean-Yves Riocreux, qui concélébrera l’office avec Benoît XVI et d’autres prélats, rend hommage à cette grande figure du catholicisme : « Jeanne Jugan est morte dans l’oubli. Mais son oeuvre et son message d’attention, matérielle et affective, aux personnes âgées, lui ont survécu. »

    A lire : « Sainte Jeanne Jugan. Tendresse de Dieu pour la Terre », Eloi Leclerc, Desclée de Brouwer, 2009, 4 €.

    Le Parisien - 11 octobre 2009

     

     

  • Harmonie du soir

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
    Du passé lumineux recueille tout vestige!
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

    Les Fleurs du mal - Spleen et Idéal

     Charles Baudelaire (1821-1867)

  • Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand

    Frédéric Mitterrand sur FR2 jeudi dernier dans un extrait de l’émission Vivement Dimanche qui sera diffusé dimanche prochain (je le cite de mémoire) :

    «En tant que ministre de la Culture, je ne dois jamais abandonner les artistes quels que soient les faits qui leur sont reprochés. Je ne dois pas abandonner un artiste dans la tourmente sans lui donner les moyens de se défendre. »

    Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand :

    Monsieur le Ministre,

    Compte tenu de vos déclarations sur France Télévision, comment se fait-il que vous n’ayez pas soutenu l’artiste de talent Dieudonné lors de son dernier procès qui a eu lieu ce mois-ci pour cause de sketch (je souligne qu’il est normal pour un humoriste de faire des sketches) ? Dieudonné est dans la tourmente depuis plusieurs années, dans l’impossibilité de travailler normalement et en proie à une avalanche continue de procès et d’obstructions en tous genres. Il fait l’objet d’agressions physiques (ainsi que ses enfants) et de menaces de mort (également sur ses enfants). Il est sans aucun moyen de se défendre puisqu’il ne bénéficie même pas d’un droit de réponse alors qu’il est régulièrement condamné et traîné dans la boue par les médias et la classe politique.

    Pourquoi n’avez-vous pas soutenu l’artiste Dieudonné comme cela serait, selon vos propres propos, votre rôle de ministre de la Culture ? Vous êtes, de toute évidence, biaisé quant aux artistes que vous choisissez de soutenir et cela porte un nom : la discrimination.

    Se pourrait-il que pour vous un artiste que le CRIF a dans le nez ne mérite pas votre soutien de ministre de la Culture (pour ceux qui l’ignorent encore, le CRIF est cette organisation communautariste et sioniste qui tient l’Etat français par les c…) ? Se pourrait-il que pour vous un artiste criminel (Polanski) soit plus moralement et politiquement défendable qu’un artiste qui se bat pour la liberté d’expression et d’opinion et contre la pensée unique (Dieudonné) ? Se pourrait-il que pour vous Dieudonné se situe carrément en dehors de la République ? Ou, pire, se pourrait-il que pour vous un artiste nègre ne soit tout simplement pas un artiste ? Pour vous, défendre ‘les artistes’, oui ; défendre les artistes criminels, oui ; mais défendre l’artiste Dieudonné : NON !!! Il m’apparaît évident que le CRIF ne vous en a pas donné l’autorisation….

    Dans l’affaire Polanski, vous avez publiquement qualifié les faits reprochés au réalisateur "d’histoire qui n’a pas vraiment de sens"… Rappelons tout de même qu’il est question d’agression sexuelle sur mineure avec administration de drogue comme circonstance aggravante. Comment qualifiez-vous les faits reprochés à Dieudonné par les médias et la classe politique, à savoir la simple présence de Monsieur Faurisson, historien, sur la scène du Zénith ? Autant que je sache, Monsieur Faurisson n’a jamais été condamné à ne pas se présenter sur une scène de spectacle, ni Dieudonné à ne pas l’inviter. Votre réponse est très attendue.

    Une citoyenne

    Altermédia Info - 10.10.09

  • Racisme anti-blanc: ils partent pour ne plus vivre dans la peur

    Patrick et Sylvie ont décidé de vendre leur maison familiale de Gonesse par crainte des représailles. Un soir de septembre, des voyous ont tabassé leur fils Cyril, 17 ans, à la sortie du lycée René-Cassin. Récit d'un drame ordinaire et insupportable.

    Ce devait être un petit week-end sympa en famille. Patrick et Sylvie, les parents de Cyril, 17 ans, et Maelys, 6 ans, s'apprêtaient à souffler après une rentrée sur les chapeaux de roues. «On pouvait enfin se poser et se parler»... de la terminale S de Cyril, au lycée René-Cassin, à Gonesse (Val-d'Oise), de l'année du bac et de ses amours. Il ne faudrait pas que sa petite fiancée l'accapare au détriment de ses études, songent tout haut les parents. Mais Cyril assure et rassure. «Il n'y a pas de souci, je travaille», lance nonchalamment ce faux dilettante.

    Sylvie a donné rendez-vous à son fils aux abords du lycée vers 17 h 30. Depuis le début de l'année scolaire, une dizaine d'agressions se sont déroulées devant les grilles de l'établissement. Les parents sont beaucoup plus nombreux à venir chercher leur enfant. Comme à la maternelle ou à l'école élémentaire. Des embouteillages se forment. La maman décroche son téléphone portable, elle ne distingue pas Cyril dans la foule. Il répond sur son iPhone. «A peine a-t-il le temps de me dire où il est que j'entends un énorme fracas.» Sylvie réalise qu'un événement grave se dérobe à sa vue alors qu'elle est toute proche. Au volant de sa voiture, Sylvie ne voit pas son fils étalé, inconscient. En trois minutes, la vie de la petite famille bascule.

    Des témoins ont décrit la scène aux policiers. Surtout un parent d'élève, venu à la rescousse de Cyril, qui n'échappera pas non plus à la fureur des agresseurs du lycéen. «Au moment où il a sorti son mobile, au moins cinq jeunes qui semblaient être encore adolescents ou tout jeunes majeurs lui sont tombés dessus. Ils lui ont asséné des coups de poing mais surtout des coups de pied alors qu'il était à terre. J'ai dit à mon fils d'appeler la police en m'interposant. Ensuite, ils s'en sont pris à moi.»

    En 2009, il demeure toujours délicat de rapporter les faits de violence qui touchent l'Education nationale. Le proviseur se retranche derrière un sacro-saint devoir de réserve qui permet d'éviter d'amplifier des événements qui pourraient entacher la réputation de ce lycée de plus de 1 400 élèves. Avec pour conséquence de transformer l'établissement en ghetto dans cette ville de 25 000 habitants. L'an dernier des agressions avaient également été commises aux abords du lycée mais rien ou presque n'en avait filtré. Mais parfois la violence rattrape éga lement les enseignants. Le 24 septembre dernier, c'est à coups de jets de gaz lacrymogène qu'un professeur de mathématiques a été agressé au sein même du « sanctuaire ».

    « On peut mourir parce qu'on a le téléphone dernier cri »

    «Ce n'est pas très courant», conteste Ilham Moustachir, mère d'un lycéen de René-Cassin et par ailleurs adjointe au maire PS de Gonesse. «Les violences les plus nombreuses sont commises sur le chemin du lycée», précise celle qui a pris soin de regrouper les familles de victimes d'agressions.

    Il est vrai que, dans ces moments de violences extrêmes, la famille de Sylvie n'a pas trouvé de réconfort auprès de la communauté éducative : «J'ai annoncé, en pleurs, au proviseur que mon fils ne reviendrait plus. Non seulement il a dégagé sa responsabilité mais à la fin de la conversation, il m'a lancé : "Vous penserez à me rapporter mes livres !"»

    Sylvie a eu le courage de déposer plainte comme huit autres familles mais aucune ne souhaite s'exprimer à visage découvert. Depuis que les parents de Cyril ont alerté la police, il y a trois semaines, trois agresseurs présumés ont été interpellés. Deux d'entre eux, mineurs, ont été présentés au juge des enfants et mis en examen pour agression puis laissés en liberté. Un troisième individu, majeur, lui, a été convoqué ultérieurement au tribunal de grande instance de Pontoise. La peur des représailles taraude la famille. Après son hospitalisation, Cyril a été mis au vert. Il se remet lentement de ses blessures mais il faut vivre avec l'idée qu'on peut mourir au coin de la rue «parce qu'on a le téléphone dernier cri».

    Malgré tout, Patrick, le papa, et Sylvie, ne crient pas vengeance, mais justice.

    «Ils se sont acharnés sur lui. Ils l'ont attaqué de dos. Il a pris surtout des coups à la tête. Il n'a d'ailleurs pas pu reconnaître formellement ses agresseurs, il a été rapidement inconscient. A l'unité médico-judiciaire, le médecin qui l'a ausculté nous a certifié qu'à deux centimètres près, les coups de pied à la tête l'auraient tué ou laissé tétraplégique. Est-ce que ces jeunes ont un cœur ? Ils sortent du ventre d'une mère aussi», s'indigne la maman.

    Le calvaire de la petite famille n'est pas terminé. Si le chaos est souvent source de vie alors que l'ordre génère des habitudes, cette famille aurait néanmoins voulu choisir elle-même son avenir plutôt que de vivre sous la contrainte de ce qu'elle ressent comme une tragédie. Leur demeure, construite il y a plus de trente ans par le père de Sylvie, et dont le mari poursuivait jusqu'à aujourd'hui la restauration, va être mise en vente. Il faisait bon vivre à Gonesse durant ces quarante dernières années. Désormais, Patrick, Sylvie, Cyril et Maelys rêvent de retrouver leur quiétude dans une maison qu'ils n'auraient pas besoin d'aménager en bunker.

    «Nous allons déménager. Nous ne voulons plus revivre ce cauchemar. Nous avons une petite fille, nous devons la protéger de ce climat de violence et de toute cette haine. Si on est capable de tuer pour un téléphone portable, c'est que tout est possible. Il n'y a plus de limites. On n'a pas envie qu'elle grandisse dans un tel contexte.

    Normalement, nous devrions rester, ce sont plutôt les voyous qui devraient être mis hors d'état de nuire. Mais, au commissariat et à la mairie, on nous a laissé entendre qu'il faudrait faire avec.»

    Dans son malheur, Cyril a eu plus de chance, si l'on ose écrire, qu'un autre de ses camarades roué de coups également, touché à la colonne vertébrale et qui gardera des séquelles à vie de son agression. Bien avant ces graves incidents, Jean-Pierre Blazy, le maire de Gonesse, avait demandé des renforts policiers, notamment après des affrontements entre résidents de quartiers rivaux en avril dernier. «Dans le Val-d'Oise, il n'y a pas eu d'augmentation d'effectifs en cinq ans !», accuse-t-il. L'édile se dit «prêt à prendre à nouveau la tête d'une délégation d'élus, de responsables de parents d'élèves, d'enseignants et de citoyens pour se rendre en préfecture et dénoncer cette situation afin d'obtenir des effectifs supplémentaires pour assurer la sécurité des jeunes Gonessiens se rendant au lycée.»

    Au plus fort de l'émotion et de l'intérêt des médias pour Gonesse, les forces de l'ordre ont été, cette fois, redéployées devant le lycée. Mais, ces derniers jours, mise à part la présence de deux policiers municipaux qui effectuent des rondes, la sécurité aux abords du lycée René-Cassin reste aléatoire.

    Le Figaro - 09 octobre 2009

    Ils n'ont pas voté Front National? Qu'ils ne s'étonnent pas!

  • Scandaleux! Ecroué pour avoir tenté de tuer sa femme, il est libéré deux jours plus tard!

    Un homme de 43 ans, écroué mercredi à pour avoir tenté de tuer sa femme, qu'il avait sérieusement blessée d'un coup de en janvier dans le , a été remis en liberté vendredi.

    Le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Orléans, saisi en référé d'une demande de mise en liberté par Me Ladislas Wedryshowsky, l'avocat du mari, a estimé qu'il n'y avait pas lieu, au regard des éléments du dossier et de la personnalité du suspect, de le maintenir en détention provisoire, d'après une source judiciaire.

    Il n'y a pas possibilité de faire appel de cette décision. Jean-Pierre Lesourd a donc été libéré vendredi et placé sous contrôle judiciaire avec pour interdiction de résider dans le Loiret et d'entrer en contact avec sa femme.

     Il tire à la chevrotine sur son épouse

    Interpellé lundi à son domicile après plus de sept mois d'enquête, il avait été mis en examen mercredi pour «tentative d'assassinat» et écroué. Son épouse, Nathalie, 40 ans, avait été touchée par trois tirs de chevrotine, alors qu'elle entrait le soir du 20 janvier dans son poulailler, à Baccon (Loiret), parce que l'alarme venait de se déclencher.

    Blessée, elle était parvenue à se rendre en voiture chez le maire, qui avait appelé les secours. Elle aura des séquelles à vie, selon les experts médicaux. L'homme, confondu par des résultats de plusieurs expertises, aurait mené une double vie et peut-être voulu se séparer définitivement de sa femme, selon des sources proches de l'enquête.

     Le parisien - 09.10.09

  • Adresses utiles

    FAITS & DOCUMENTS - bimensuel - directeur Emmanuel Ratier

    BP 254-09  - 75424 Paris cedex 09

    Tél/fax: 01.40.16. 80. 92

    Site Internet: www.faits-et-documents.com

    E-mail: faitsetdocuments@europe.com

    ..................................................................................................................................................................

    Editions AKRIBEIA  - Catalogue juin 2009

    45/3 route de Vourles

    69230 Saint-Genis-Laval

    Tél: 04. 78. 56. 36. 48

    Site Internet: www.akribeia.fr

     

  • Un enfant handicapé roué de coups dans son école

    Enfant handicapé roué de coups.jpg
    TOULOUSE (HAUTE-GARONNE), HIER. Marc Brienne, le père de Benjamin qui s’est fait tabasser dans la cour de récréation, dénonce une
    surveillance insuffisante.

    Qu’est-il arrivé au jeune Benjamin ? C’est la question que se posent ses parents qui ont récupéré le 1er octobre leur fils de 11 ans couvert d’hématomes au visage après qu’il eut reçu des coups dans le spécialisé Bellissen de Montbeton (-et-Garonne), où il est scolarisé depuis quatre ans.

    Cet élève de 11 ans, retardé mentalement, séjourne chaque semaine dans cet institut médico-éducatif spécialisé dans la prise en charge d’enfants et d’adultes en difficulté, présentant des retards mentaux et du langage.

     

    « Trois fractures au visage et des hématomes dans le dos »

    Une semaine après les faits, le visage et le corps de Benjamin restent très marqués par les violences qu’il aurait subies ce jour-là. Ce sont aussi les conclusions du médecin qui a examiné l’enfant quand ses parents l’ont découvert dans cet état. « Mon fils a trois fractures au visage et des hématomes dans le dos, raconte Marc Brienne, 36 ans, le père de Benjamin. C’est un miracle qu’il n’ait pas perdu un oeil. Je suis en colère contre l’établissement, qui affirme que ces blessures sont dues à une bagarre avec un camarade dans la cour de récréation. Personne ne semble être intervenu. Une monitrice est venue voir Benjamin car il pleurait sur un banc, puis il a été transféré à l’hôpital de . Ça me choque, car ils n’ont rien vu et ne peuvent pas savoir ce qu’il s’est passé. On me parle d’un lancer de pierre : c’est quoi, un rocher ? Benjamin rapporte, de son côté, des coups de poing. »

     
    Pour connaître la vérité et savoir s’il y a eu ou non négligence, les parents de Benjamin ont déposé plainte pour « violences » au commissariat de police de Bellefontaine, lieu de résidence de la famille à Toulouse. L’enquête judiciaire a été confiée à la gendarmerie de Montbeton et une enquête a également été ouverte par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales du Tarn-et-Garonne. Pour la directrice du centre Bellissen, les blessures de Benjamin seraient consécutives à une bagarre entre deux enfants. « Les faits se sont déroulés dans la cour de récréation, où cinq éducateurs étaient présents, explique Patricia Terral, qui se défend de toute négligence. Nous déplorons ce qui s’est passé, mais c’est la première fois qu’un incident de ce type arrive dans mon établissement. J’étais absente ce jour-là du centre, mais la prise en charge de Benjamin a été faite rapidement par l’infirmière de l’école, qui l’a ensuite transféré vers Montauban. Nous avons aussi signalé l’incident à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales. »


    Une version contestée par le père de Benjamin, qui affirme qu’il a été pris en charge par les services d’urgence près d’une heure et demie après l’incident. « J’ai été avisé des faits vers 13 heures par l’établissement qui m’a parlé d’un petit choc à la tête. Je ne me suis donc pas inquiété, pensant que mon fils n’avait rien de grave. Le centre m’a rappelé à 14 h 30 pour demander l’autorisation de le transporter en ambulance vers l’hôpital de Montauban, pour passer des radios. Presque deux heures d’attente avant de l’emmener aux urgences, alors qu’il avait le visage couvert de bleus, c’est inadmissible ! Le centre aurait dû réagir plus vite devant la gravité des blessures de mon fils. Je veux que la vérité soit faite sur cet incident pour que cette situation ne se reproduise jamais avec d’autres enfants. »

    Le parisien - 10 octobre 2009

  • Le Pen fustige la classe bobo de gauche et de droite - Montebourg demande la révocation de Mitterrand

    Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a accusé vendredi la "classe bobo de gauche et de droite" de soutenir Frédéric Mitterrand, estimant que le ministre de la Culture avait "menti" lors de son intervention télévisée.

      "Chaque fois, on voit, en correctionnelle ou en assises, des gens arriver qui vous disent qu'ils sont innocents. Le mensonge de l'accusé est moralement habituel et toléré, il a le droit de se défendre par le mensonge mais il a menti", a déclaré M. Le Pen à l'AFP.

    Revenant sur la division qui a marqué le Parti socialiste à propos de cette affaire, il a affirmé avoir observé "des gens courageux au PS", citant le député Arnaud Montebourg qui a jugé "laborieuses" les déclarations du ministre.

    "Il y en a d'autres qui se couchent, ils doivent se sentir morveux. C'est la classe bobo de gauche et de droite qui est complètement coupée du peuple français", a ajouté M. Le Pen.

    Il a enfin jugé "très faible" la défense de M. Mitterrand, au centre d'une polémique autour de son livre "La mauvaise vie" paru en 2005. "On sait bien que les gens ne vont pas en Thaïlande pour rencontrer des boxeurs de 40 ans comme il l'a dit", a souligné M. Le Pen.

    .........................................................................................................................................................................

    "Sa condamnation publique et tardive du tourisme sexuel est en contradiction avec ses écrits qui ne contiennent aucune condamnation de ce genre. S'il n'était pas ministre, aurait-il eu droit à tant d'égards et de compréhension?", demande-t-il, jugeant qu'il "sera difficile pendant longtemps à ce ministre de la République d'assumer sérieusement et correctement sa charge".

    "Les déclarations de M. Frédéric Mitterrand pour sa défense ont été aussi laborieuses que difficiles, aussi narcissiques qu'autocentrées sur sa propre souffrance au regard du caractère lourdement condamnable des pratiques qu'il décrit dans "La mauvaise Vie", son livre publié en 2005, fait valoir M. Montebourg.

    Le député PS avait demandé jeudi la "révocation" de Frédéric Mitterrand.

    AFP. 09.10.09

  • Mitterrand annonce des poursuites - Manifestation à Bordeaux

    Bordeaux gens repiussés par la police.jpg
    Manifestants repoussés par la police à Bordeaux le 10 octobre 2009
    Bordeaux manifestants avec enfants 10 oct 09.jpg
    Manifestants le 10 octobre à Bordeaux
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand est passé à l'offensive samedi en annonçant qu'il engagerait des poursuites après la publication dans la presse de son témoignage de moralité dans un procès pour viol à la Réunion, exprimant son "dégoût" face à une "nouvelle campagne de calomnie insensée".

    Après la polémique sur son ouvrage "La mauvaise vie", Frédéric Mitterrand est confronté depuis vendredi à la publication d'un témoignage de moralité qu'il a apporté en mars dernier à deux mineurs, dont l'un est son filleul, accusés de viol à La Réunion.

    L'avocat des deux mineurs a annoncé samedi à l'AFP qu'il allait déposer "plainte contre X pour soustraction de document judiciaire" après la publication du fac-similé de la lettre de témoignage de Frédéric Mitterrand, qui était alors directeur de la Villa Médicis à Rome.

    Pour Me Saïd Larifou, la lettre de témoignage de M. Mitterrand "n'aurait jamais dû se retrouver sur la place publique", tandis que le ministre jugeait "honteux" qu'elle "se retrouve sur tous les réseaux internet".

    Vendredi, le Quotidien de la Réunion a publié ce document en faveur de la famille de deux des accusés que M. Mitterrand avait apporté à la cour, lors du premier procès devant les assises des mineurs de Saint-Denis-de-La-Réunion au printemps.

    Il a aussi révélé que le ministre de la Culture était cité en tant que témoin de moralité dans le procès en appel qui se déroulera fin octobre. Trois jeunes au total ont été condamnés à des peines de 8 à 15 ans de prison en première instance dans cette affaire de viol collectif d'une jeune fille de 16 ans.

    Cette campagne est lancée "à partir de témoignages de moralité en faveur des parents d'une famille dans la détresse et d'une offre d'aide à la réinsertion présentée au tribunal de La Réunion pour deux membres de cette famille", a déclaré le ministre à Bordeaux.

    Cette lettre est un geste de "compassion" et de "solidarité" à l'égard d'une famille "modeste" et "en très grande détresse" parce que "deux fils ont fait une énorme connerie", a ajouté M. Mitterrand.

    Il a souligné qu'il avait "dû voir trois fois dans sa vie" l'un des garçons mis en cause, fils d'une ancienne maquilleuse, dont il est le parrain.

    Dénonçant "avec la plus extrême vigueur" les faits qu'ils ont commis, il a rappelé n'avoir "jamais manifesté ni excuse, ni compréhension" à l'égard de ces jeunes, dans une "mise au point" publiée plus tôt dans la matinée.

    Le ministre exprime également "son dégoût et son indignation face à ces tentatives répétées et systématiques qui confinent à l'acharnement et à la chasse à l'homme".

    La révélation de ce témoignage intervient alors que le ministre, face à l'ampleur de la polémique sur son livre "La mauvaise vie" publié en 2005 déclenchée par le Front national, avait dû venir s'expliquer jeudi dans le journal de 20H00 sur TF1.

    Samedi à Lille la vice-présidente du Front National Marine Le Pen a de nouveau attaqué le ministre, le qualifiant de "faux témoin en justice" et l'accusant d'avoir exercé "une pression directe sur le président d'un tribunal de grande instance" dans le but d'"avoir une influence sur l'issue du procès ou sur la peine qui est prononcée".

    A Bordeaux, M. Mitterrand a été pris à partie par une trentaine de "militants d'extrême droite" réclamant sa démission.

    AFP. 10.10.09

  • Tintin et Coco

    coco-mitterrand-tintin.gif
    (Cliquez sur l'image pour la voir en entier)

  • Ses petits protégés à La Réunion...

    Lettre villa Médicis.jpg
    (Cliquez sur la lettre pour la voir en entier)

    Une lettre publiée vendredi révèle que le neveu de l'ancien président est intervenu en sa qualité de directeur de la Villa Médicis pour offrir une perspective de réinsertion à deux jeunes impliqués dans une affaire de viol collectif.

    Une nouvelle révélation qui tombe mal pour le ministre de la Culture, déjà au cœur d'une violente polémique pour son ouvrage «La Mauvaise vie». Frédéric Mitterrand est intervenu en sa qualité de directeur de la Villa Médicis pour se porter témoin de moralité en faveur de deux jeunes - dont son filleul - impliqués dans une histoire de viol.

    En mars dernier, trois jeunes sont en effet jugés par la cour d'assises des mineurs de Saint-Denis, à la Réunion, pour un viol collectif commis sur une fille de 16 ans. Les trois accusés nient les faits. Parmi eux, le filleul de Frédéric Mitterrand. «Il ne le connait pas», explique au figaro.fr le cabinet du ministre de la Culture. «Il s'agit du fils de son ancienne femme de ménage, qui a déménagé à la Réunion après la naissance de l'enfant». Selon son entourage, «sous le coup de l'émotion», celui qui est à l'époque directeur de l'Académie de France à Rome décide de venir en aide à la mère de l'enfant, «une femme très bien, que Frédéric Mitterrand estime beaucoup». Ce dernier décide donc d'écrire un courrier au président de la cour d'assises pour plaider en faveur de la réinsertion de deux des accusés, qui sont frères.

     

    «Je dispose d'un certain nombre de contacts»

     

    Dans ce courrier, révélé par le Quotidien de la Réunion, l'actuel ministre de la Culture explique avec force que les deux jeunes, selon lui, ont été éduqués avec «beaucoup de soin, d'attention et d'amour». L'entourage familial est constitué de «personnes d'une parfaite moralité et fort honorables», écrit-il. Pour autant, il explique avoir «pleinement conscience de la gravité de l'écart qui leur est imputé».

    Mais le directeur de la Villa Medicis se dit prêt à aider les deux jeunes hommes et met en avant sa fonction : il utilise un papier avec l'en-tête officiel de la Villa et s'exprime dans sa lettre «en tant que Directeur de l'Académie de France à Rome». Il se dit prêt à soutenir les deux frères : «Je m'engage personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion qui pourrait être prise en considération, tant à Paris qu'à Rome, au sein de l'établissement public que je dirige et sous la forme de stages de formation», écrit-il. Avant de préciser : «Je dispose d'un certain nombre de contacts qui pourraient être mis à profit».

     

    «Il a suivi la procédure normale»

     

    La lettre du neveu de l'ancien président est lue au cours du procès. Elle n'empêche toutefois pas la cour de condamner lourdement les trois jeunes hommes. Les deux frères écopent chacun de huit ans de prison : le premier est reconnu coupable d'avoir tenu le couteau pour menacer la jeune fille et le second de l'avoir violé. L'avocat des deux frères fait aussitôt appel du jugement. Le procès doit s'ouvrir à nouveau au mois de novembre.

    «Il a suivi la procédure normale dans le cadre d'un témoignage de moralité», explique au figaro.fr un proche du ministre. «A la rigueur, la seule chose qu'on pourrait lui reprocher, ce serait d'utiliser l'argent du contribuable pour réinsérer ces jeunes : or ce n'est pas le cas, il faisait référence à des stages non rémunérés», explique-t-il. L'avocat des deux condamnés a de son côté expliqué au quotidien réunionnais avoir l'intention de lire à nouveau cette lettre au cours du procès en appel : «Dans ce courrier, Frédéric Mitterrand ne se prononce pas sur la culpabilité mais sur le potentiel de mes clients à se réinsérer professionnellement et socialement. Il est prêt à les y aider».

    Le Figaro - 09.10.09

       
  • Les zèbres de Gaza

    Les zèbres de gaza.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Pour remplacer les zèbres authentiques morts de faim, le directeur du zoo de Gaza a repeint des ânes avec de la teinture pour cheveux.

    Tristes zèbres au «zoo de la Joie» de la bande de Gaza. Deux ânes peints en noir et blanc tentent en vain de tromper leur monde dans le modeste parc animalier de M. Mahmoud Barghouti. Les zèbres authentiques sont morts de faim pendant l'offensive israélienne de l'hiver dernier, comme la plupart des autres animaux.

    Le propriétaire aurait pu importer des remplaçants par les tunnels de contrebande reliés à l'Égypte, où transitent des vaches et des voitures en pièces détachées. Mais les équidés sauvages auraient coûté 20 000 euros pièce, selon M. Barghouti. Alors qu'un bourricot autochtone de bonne qualité se négocie à 450 euros. Bien sûr, pour ce prix-là, on n'a qu'un faux zèbre. Mais M. Barghouti est en phase avec la situation économique.

    Gaza est habituée aux ersatz. Depuis le début du blocus israélien, instauré en 2007 après la prise de pouvoir du Hamas, les boutiques croulent sous les produits égyptiens de mauvaise qualité : cigarettes à goût de foin, prises de courant qui durent trois jours, réfrigérateurs en panne au bout de trois mois. M. Barghouti a repeint ses baudets de rayures avec de la teinture pour cheveux française, «la meilleure», dit-il - mais une rareté à Gaza.

    La démarche du patron du «zoo de la Joie» n'est sans doute pas dénuée d'humour surréaliste, compris surtout des enfants. «Je sais bien que ce n'est pas un vrai zèbre», a dit Yara el-Masri, visiteuse du zoo, 4 ans et demi.

    Le Figaro - 09.10.09

  • "Il salit ma ville"

    Bordeaux A Jppé et Mitterrand.jpg
    A Bordeaux le 9 octobre 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Evento, le nouveau rendez-vous d'art contemporain de Bordeaux, a été inauguré vendredi par le maire UMP de la ville Alain Juppé accompagné du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, en pleine polémique sur ses écrits sur le tourisme sexuel.
    "Evento a une portée urbaine, citadine et citoyenne de la culture qui ne sépare pas mais qui réunit car elle est enracinée dans l'espace social", a déclaré dans son discours inaugural le ministre de la Culture.

    "Dix jours durant, ce sont des installations fugitives, des monuments éphémères qui vont offrir à tous une ville transfigurée", a-t-il ajouté.

    Il avait, à son arrivée à Bordeaux, rencontré des étudiants de l'école des Beaux-Arts.

    Evento est une biennale d'art contemporain et urbain entièrement gratuite, qui réunit jusqu'au 18 octobre une trentaine d'artistes de toutes disciplines venus d'une quinzaine de pays.

    "Nous mettons l'art contemporain, avec tout ce qu'il a parfois de surprenant, dans la ville", a déclaré le maire à l'AFP.

    Avec cet événement qu'il a ardemment voulu, le maire dit espérer que "Bordeaux marquerait de son empreinte" la scène culturelle nationale voire internationale, deux ans après l'inscription de la ville à la liste du patrimoine mondial par l'Unesco.

    M. Juppé s'est dit vendredi matin "très honoré de recevoir le ministre de la Culture". "Je ne me sens pas dans le rôle de censeur ou du donneur de leçon de morale", a-t-il ajouté à l'AFP, après les explications jeudi soir de Frédéric Mitterrand sur son livre "La mauvaise vie".

    Avec cette invitation faite au ministre de la Culture, Alain Juppé "salit ma ville", a estimé Jacques Colombier, élu régional du Front national, dont le parti est à l'origine de la polémique sur les écrits de M. Mitterrand publiés en 2005. Cette visite est "inopportune" et "anormale", a-t-il insisté au cours d'un point presse.

    Des dizaines de créations urbaines en tous genres, compositions musicales, photographies, oeuvres graphiques, vidéos, chorégraphies, sur le thème de "l'intime collectif", ont été dispersées au coeur de la ville, sur les quais de la Garonne et la place des Quinconces.

    Chaises empilées, plans détaillés d'Ovni, les "dogs of hell", ou livres éparpillés sur le sol: le maire de Bordeaux a commencé par parcourir dans l'après-midi l'exposition Insiders sur les pratiques, usages et savoir-faire au musée d'art contemporain de Bordeaux.

    M. Juppé, en compagnie du ministre de la Culture, s'est également rendu sur la Foire aux plaisirs, une fête foraine autour de laquelle l'événement a été conçu par l'architecte franco-portugais Didier Fiuza Faustino.

    AFP. 09.10.09

     

  • Obama ne mérite pas le Nobel de la paix

    Afgha prix nobel.jpg
    Soldats américains en Afghanistan le 8 octobre 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Barack Obama, le nouveau Nobel de la paix, est aussi un président de guerre qui réunissait vendredi, jour de l'attribution du prix, ses collaborateurs pour forger sa décision sur l'envoi ou de non de dizaines de milliers de soldats américains supplémentaires en Afghanistan.

    L'Afghanistan n'est pas la seule guerre dont a hérité M. Obama. Mais, sitôt installé à la Maison Blanche, il a accéléré le désengagement d'Irak. Et l'Afghanistan est en passe de devenir "sa guerre".

    M. Obama n'a pas omis de le souligner dans sa première réaction publique au Nobel: "Je suis le commandant-en-chef d'un pays qui a pour responsabilité de mettre fin à une guerre et qui fait face sur un autre théâtre à un adversaire sans pitié qui menace directement les Américains et nos alliés".

    M. Obama est appelé à prendre dans les prochaines semaines l'une des décisions les plus importantes de sa présidence.

    Devant la dégradation de la situation en Afghanistan, il est engagé dans des consultations sur la nouvelle stratégie à adopter et sur la nécessité de déployer ou pas les dizaines de milliers de soldats supplémentaires que lui demande son commandant sur le terrain, le général Stanley McChrystal.

    M. Obama, pris entre les attentes de ses généraux et l'opposition grandissante chez les Américains à une guerre vieille de huit ans et de plus en plus sanglante, devait présider vendredi au quatrième conseil de guerre sur l'Afghanistan.

    C'est précisément le jour où le comité Nobel lui décernait le prix de la paix qu'il devait, pour la première fois lors d'une telle réunion, se pencher spécifiquement sur les effectifs et sur les demandes en hommes du général McChrystal.

    Ce dernier ne réclamerait pas seulement 40.000 soldats supplémentaires, comme cela a communément été rapporté jusqu'alors, mais 60.000, écrivait vendredi le Wall Street Journal.

    Le général McChrystal aurait soumis à M. Obama un troisième scénario dans lequel les effectifs actuels, approchant les 68.000, n'augmenteraient guère.

    Ils ont indiqué au cours des derniers jours que, dans tous les cas, M. Obama n'avait pas l'intention de réduire considérablement le contingent. Ils ont aussi signalé que M. Obama pourrait être tenté par une stratégie se concentrant davantage sur Al-Qaïda que sur les talibans.

    Les collaborateurs de M. Obama insistent sur le fait qu'Al-Qaïda représente une menace "transnationale", que l'organisation continue à vouloir perpétrer des attentats contre les Etats-Unis. Au contraire, le combat de la plupart des talibans, pour l'instauration d'un régime islamique ou pour des intérêts très particuliers, ne dépasse guère les frontières.

    L'idée pourrait être d'empêcher les talibans de reprendre le pouvoir et d'offrir à Al-Qaïda le sanctuaire qui était le sien en 2001 et dont il s'est servi pour perpétrer les attentats du 11-Septembre.

    La stratégie devrait aussi réserver une place importante au Pakistan voisin, où auraient trouvé refuge la plupart des membres les plus éminents d'Al-Qaïda.

    Selon l'administration, aucune décision n'est imminente.

    Les talibans, eux, se sont fait leur opinion: Nobel ou pas, M. Obama "n'a rien fait pour la paix en Afghanistan", a dit à l'AFP leur porte-parole, Zabihullah Mujahid.

    M. Obama "a envoyé plus de troupes en Afghanistan et envisage d'en envoyer encore davantage, a-t-il dit. Nous condamnons l'attribution du Nobel de la paix à Obama".

    AFP. 09.10.09

  • VIDEO JMLP Spéciale affaire Mitterrand - Journal de bord n°162

    http://www.dailymotion.com/video/xar5tv_journal-de-bord-de-jeanmarie-le-pen_news

    09.10.09

  • Frédéric Mitterrand témoin de moralité pour deux jeunes violeurs à La Réunion!

    Au cœur d’une violente polémique à propos de son livre sulfureux « La mauvaise vie » et de son évocation du tourisme sexuel, le ministre de la Culture s’est expliqué hier soir dans le 20 Heures de TF1. Frédéric Mitterrand s’est défendu de toute tendance pédophile, tout en reconnaissant des « erreurs ».

    A La Réunion, l’ancien directeur de la Villa Médicis est témoin de moralité pour deux de ses jeunes protégés dont son filleul, accusés et condamnés pour viol, comme l’atteste la lettre que Le Quotidien s’est procurée. Cliquez ici pour voir le document

    Décidément, ce n’est pas une bonne semaine pour Frédéric Mitterrand. L’affaire a fait la une du Quotidien de la Réunion de ce jour : Frédéric Mitterrand a effectué, en mars dernier, un témoignage de moralité pour défendre deux mineurs, dont son filleul, fils d’un couple d’amis, dans une affaire de viol collectif. La victime, une jeune fille de 16 ans, a été violée par plusieurs jeunes sous la menace d’un couteau.

    Une affaire qui a déjà été jugée mais qui revient en appel à la fin du mois d’octobre.

    Certes, Frédéric Mitterrand n’est évidemment pour rien dans le crime commis par ces deux garçons. Mais il vient au secours de ces deux mineurs violeurs en écrivant son témoignage sur du papier à en-tête de la Villa Médicis — où il officiait — alors qu’il n’agit là qu’en tant que personne privée. En outre, dans son témoignage écrit, le ministre, qui ne l’était pas à ce moment-là, engage l’organisme dont il avait la charge – la Villa Médicis – dans un soutien aux deux jeunes criminels puisqu’il propose de leur organiser des stages sur mesure en vue de faciliter leur réinsertion : « En tant que directeur de l’Académie de France à Rome, je m’engage personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion. »

    Dans le même texte, il précise : « Je dispose d’un certain nombre de contrats qui pourraient être mis à profit. » Là encore, l’usage de la première personne est peu approprié et traduit une conception très particulière des usages républicains : est-ce la vocation de la Villa Médicis que d’aider à la réinsertion de mineurs violeurs de l’Ile de la Réunion ? En l’occurrence le fonctionnaire Mitterrand utilise à son profit personnel la responsabilité que l’Etat lui a confiée. Le correspondant à Paris du Quotidien de la Réunion a tenté – vainement – de faire réagir le Ministère de la Culture sur le sujet. Comme au début de la semaine, le Ministre choisit la politique de l’autruche…

    Source là

    Et là

    NPI - 09 octobre 2009

  • Mitterrand jugé "sincère, émouvant et convainquant " par le cloaque politique

    Cloaque politique.jpg
    Dans "La mauvaise vie" publiée en 2005, le neveu de l'ancien président François Mitterrand écrit: "Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m'excitent énormément", cite 20minutes.fr. (...) Mais il me plaît au-delà du raisonnable. La profusion de garçons très attrayants, et immédiatement disponibles, me met dans un état de désir que je n'ai plus besoin de refréner ou d'occulter. L'argent et le sexe je suis au coeur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu'on ne me refusera pas (…) La morale occidentale, la culpabilité de toujours, la honte que je traîne volent en éclat ; et que le monde aille à sa perte, comme dirait l'autre (…). "est-il encore écrit.

    Après les déclarations de Frédéric Mitterrand jugées "sincères" et "émouvantes" par la quasi-totalité de la classe politique, la vive polémique suscitée par ses écrits sur le tourisme sexuel semble retomber vendredi, même si certains à droite comme à gauche prédisent qu'elle laissera des traces.

      "Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte, je condamne la pédophilie à laquelle je n'ai jamais participé d'aucune manière", a lancé jeudi sur TF1 devant 8,2 millions de téléspectateurs, le ministre de la Culture, mis en cause pour son livre "La mauvaise vie", publié en 2005, où il relatait des amours tarifées avec des "garçons" en Thaïlande.

    M. Mitterrand, qui n'a "jamais" songé à démissionner, avait auparavant reçu la "confiance" de Nicolas Sarkozy et le "soutien personnel" de François Fillon.

    Vendredi, la polémique lancée par Marine Le Pen (FN), qui s'en est pris également au ministre pour son soutien à Roman Polanski, semblait s'estomper.

    Jean-François Copé, le patron des députés UMP, a trouvé "émouvant, sincère" et "convaincant" M. Mitterrand quand il a condamné "avec la plus grande force" la pédophilie et le tourisme sexuel. Mais, a-t-il dit, "il est fort probable" qu'une part de l'opinion reste "choquée".

    Michèle Alliot-Marie (Justice) a également confié avoir trouvé "très émouvant" l'ex-présentateur de télévision, un "très bon ministre". "Ceux qui ont cru bon de suivre Mme Le Pen dans cette voie ne se sentent aujourd'hui peut-être pas très à l'aise", a-t-elle ajouté.

    Principal visé, le porte-parole du PS Benoît Hamon qui, après avoir été très virulent, a pris acte vendredi des explications du ministre, tout comme Manuel Valls. Frédéric Mitterrand, "un parangon d'ambiguïté", "a eu des déclarations extrêmement claires hier", a reconnu M. Hamon pour qui cette "affaire laissera des traces".

    "Je n'attaque jamais les hommes et jamais les femmes, et surtout sur leur vie personnelle", a déclaré Martine Aubry pendant que l'ex-ministre de la Culture Jack Lang faisait part de ses "sentiments d'amitié, de solidarité et de soutien" au neveu de François Mitterrand.

    Arnaud Montebourg (PS) est un des rares à être resté très mordant, pointant une défense de M. Mitterrand "laborieuse" et "autocentrée sur sa propre souffrance". Il lui sera "difficile d'assumer sérieusement sa charge".

    "On ne peut quand même pas perdre tous les repères moraux sous prétexte que ce serait "l'ordre moral" et qu'on rejoindrait d'autres partis là-dessus", a lancé Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional d'Ile-de-France.

    De cette controverse qui embarrasse la majorité et divise l'opposition, le gagnant pourrait bien être le FN, juge le politologue Dominique Reynié, qui pronostique un prix électoral "plus lourd pour l'UMP".

    "Le Front national est en train de gagner des voix", estime-t-il, soulignant que "c'est la combinaison de l'affaire Polanski et de l'affaire Mitterrand qui rend les choses compliquées". "

    Il ne faut pas être un grand clerc pour comprendre que la réponse de Marine Le Pen est en harmonie avec ce que pense une très large majorité des Français".

    AFP. 09.10.09