http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/un-policier-noye-en-tentant-de-sauver-un-homme-1349349
AFP. 05/09/10
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AFP. 05/09/10
"Le Saint-Siège suit cette affaire avec attention et implication", a indiqué le père Federico Lombardi, en réponse à une demande de l'AFP.
"La position de l'Eglise, opposée à la peine de mort, est connue et la lapidation en est une forme particulièrement brutale", a-t-il souligné.
Toutefois, a-t-il ajouté, l'intervention du Saint-Siège "sur les questions humanitaires près des autorités d'autres pays" se déroule "non pas sous forme publique, mais à travers les canaux diplomatiques", "comme cela est intervenu de nombreuses fois dans le passé".
Le pape Benoît XVI n'a fait aucune allusion à cette condamnation ce dimanche lors de la prière de l'Angelus. Le Vatican s'était jusqu'ici abstenu de toute réaction à cette affaire qui se déroule dans la République islamique d'Iran où les chrétiens ne représentent qu'une infime minorité (250.000 chrétiens sur 71 millions d'habitants).
Selon des informations transmises par son fils et publiées samedi en France, cette mère de famille a été en outre condamnée à 99 coups de fouet supplémentaires pour avoir propagé "la corruption et l'indécence" en raison de la publication d'une photo dans un quotidien britannique.
Le Times a publié le 28 août la photo d'une femme sans foulard qu'il a affirmée être Mme Ashtiani, a expliqué le journaliste franco-iranien Armin Arefi sur le site de la revue de l'intellectuel français Bernard-Henri Lévy et le blog "Dentelles et Tchador" du Monde.fr.
Selon Armin Arefi qui explique s'être entretenu au téléphone avec le fils de cette iranienne de 43 ans, cette photo était en fait celle d'une activiste politique iranienne vivant en Suède, poursuit le journaliste. Cette photo "n'est sûrement pas celle de ma mère", dit Sajjad Mohammadi Ashtiani cité dans les articles.
Le fils de Sakineh a par ailleurs estimé que seule une mobilisation internationale sans faiblesse pouvait la sauver.
AFP. 05/09/10
(Cliquez sur les photos pour les agrandir))
ISSOU (NOVOpress) – A Issou comme ailleurs en France, ce ne sont pas les voyous qui ont peur, mais les honnêtes gens. Jeudi soir, un conseil municipal extraordinaire était organisé, suite à l’invasion de cette commune située près de Mantes-la-Jolie (Yvelines) par plus de 500 gitans (photo). La réunion était sous haute protection : de nombreux policiers en tenue et en civil, protégés par des gilets pare-balles, surveillaient le bon déroulement de la séance.
Martine Chevalier, la maire de cette ville de moins de 5 000 habitants, a fustigé la mollesse de la préfecture, face à ce nouveau coup de force des manouches dans le département, dimanche dernier : « Personne ne m’a prévenue de cette arrivée. Personne n’était là non plus durant toute cette journée. Les policiers qui ont assisté à cette installation, durant laquelle les gens du voyage ont cassé la porte et déplacé les pierres qui interdisaient l’entrée du parc, n’ont absolument rien fait. C’est ensuite moi qui ai dû entrer en contact avec les services de la préfecture », déplore l’édile dans Le Parisien de ce jour.
Martine Chevalier est revenu sur les multiples intimidations des gitans à l’égard de la population : « Des promeneurs ont voulu entrer et des gens du voyage ont sorti des battes de base-ball ». Hier, la mairie d’Issou a diffusé un appel à la population (voir ci-dessus), précisant que ce groupement de délinquants devaient libérer la commune demain. Dans le cas contraire, cette note affirme que les forces de l’ordre interviendront enfin lundi pour que les romanichels soient expulsés.
NOVOpress - 04/09/10
Le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré vendredi que le régime sioniste est le symbole du racisme et que les pires et plus larges destructions culturelles et actes de corruption sur le plan moral ont été commis par les sionistes.
Dans un discours avant les sermons de la prière du vendredi de Téhéran à l'occasion des rassemblements de la Journée mondiale de Ghods, le président Ahmadinejad a déclaré que le régime sioniste voit sa victoire dans l'anéantissement de la culture et de l'identité des nations.
Décrivant la journée mondial de Ghods comme le point commun entre les croyants et les demandeurs de justice dans le monde, M. Ahmadinejad a en outre noté que c'est aujourd'hui le jour du destin, car la journée mondial de Ghods est le jour international le plus important pour diverses raisons.
Suite à la reconnaissance du régime sioniste il y a 60 ans, les pires crimes ont été commis en Palestine. Des millions de personnes ont été déplacées et des milliers et centaines d'autres sont mortes animées de l'envie de retourner dans leur pays. "
Déclarant que le régime sioniste a, au cours des 60 dernières années, menacé toutes les nations, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré qu'il n'y avait pas de gouvernement et de nation à l'abri de sa menace.
Ils ont mené cinq guerres, tuant des dizaines de milliers de personnes et obligeant des centaines d'autres à se retrouver sans abri, a déploré le président iranien.
"C'est le premier régime qui ne connaît pas de limites dans ses meurtres", a t-il soutenu.
Ils ont violé les normes humanitaires, a t-il dit, notant qu' ils ont bloqué l'acheminement de nourriture, d'eau et de produits pharmaceutiques pour les enfants palestiniens.
Aujourd'hui, le monde sait que l'Occident soutient pleinement les sionistes, a t-il dit.
Tous ceux qui brandissent la question de la défense des droits de l'Homme restent aujourd'hui silencieux face aux atrocités du régime illégitime et justifient leurs crimes et violations, a t-il conclu.
http://www2.irna.ir/fr/news/view/menu-375/1009039373142909.htm
ALTER INFO - 04/09/10
L'Holocauste des juifs par les nazis durant la seconde guerre mondiale est une "superstition" des Occidentaux, selon le grand ayatollah Nasser Makarem-Shirazi, personnalité influente du haut clergé conservateur iranien, cité aujourd'hui par plusieurs médias. "L'Holocauste n'est qu'une superstition. Mais les sionistes disent que tous les peuples du monde doivent l'accepter", a affirmé le grand ayatollah Makarem-Shirazi cité par l'agence officielle IRNA.
Le religieux s'exprimait lors d'un cours d'interprétation du coran donné dans la ville sainte de Qom (sud de Téhéran). "Les Américains et les Occidentaux sont affectés par une superstition nouvellement apparue qu'est l'Holocauste", a-t-il développé dans d'autres propos rapportés par l'agence semi-officielle ISNA. "La vérité concernant l'Holocauste n'est pas claire. Et lorsque des chercheurs veulent déterminer si cet événement est véridique ou si les Juifs l'ont inventé pour se poser en victimes, ils sont emprisonnés", a encore affirmé l'ayatollah Makarem-Shirazi.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui pourfend régulièrement Israël et le sionisme dans ses discours, a déjà affirmé dans le passé que l'Holocauste était un "mythe", suscitant une vague d'indignation internationale. Les religieux conservateurs de haut rang se sont en revanche jusqu'à présent rarement fait l'écho de telles affirmations, par ailleurs critiquées dans le passé par l'aile réformatrice du régime pourtant favorable elle aussi à la cause palestinienne. Ahmadinejad a encore affirmé vendredi que les négociations israélo-palestiniennes rouvertes cette semaine sous l'égide des Etats-Unis étaient "vouées à l'échec", et que "les peuples de la région sont capables de faire disparaître le régime sioniste de la scène" internationale.
L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël dont il prédit régulièrement la disparition, soutient le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza et s'oppose à tout compromis avec l'Etat hébreu.
Le Figaro - 04/09/10
Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a raillé aujourd'hui la politique du gouvernement à l'égard des Roms, en déclarant qu'ils étaient "l'arbre qui cache la forêt africaine et nord-africaine". "Si l'insécurité créée par la population rom doit être traitée, on ne doit pas oublier qu'elle est marginale et que le Rom cache probablement l'autre immigration", a déclaré le patron du FN, devant une centaine de cadres et d'élus du parti à Saint-Laurent-du-Var. "C'est l'arbre qui cache la forêt africaine et nord-africaine", a-t-il ajouté, suscitant des rires dans l'assemblée.
Il a fait ces déclarations alors que des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Paris et en province contre le tour de vis sécuritaire du gouvernement du président Nicolas Sarkozy, notamment sa politique d'expulsions de Roms qui a suscité la réprobation internationale. "Les gouvernements successifs sont dans l'incapacité totale de réprimer les crimes et les délits puisque cela obligerait à prendre des mesures fortes forcément suspectées de racisme", a encore affirmé Le Pen.
Pour Jean-Marie Le Pen, âgé de 82 ans et qui passera la main en janvier 2011, "il ne faut pas s'en prendre aux Roms ni d'ailleurs aux Arabes ou aux Africains, il faut s'en prendre au phénomène d'immigration".
En annonçant fin juillet le démantèlement de camps illégaux de Roms et en envisageant de déchoir de leur nationalité certains criminels d'origine étrangère, Nicolas Sarkozy a suscité l'indignation de la société civile et de l'opposition, et l'inquiétude à l'étranger. Depuis fin juillet, environ 1000 Roms roumains et bulgares ont été reconduits à la frontière et une centaine de campements illicites démantelés.
Le Figaro - 04/09/10
Catherine Péderzoli
Le 3 septembre 2010 à Cuers (Var)
Ils étaient un peu plus de cinq cents, les frontistes réunis hier soir à Cuers pour entendre Marine Le Pen et lui poser moult questions. C’est en effet par cette petite ville du Var que Marine Le Pen commençait la tournée qui doit convaincre les adhérents du Front National de faire d’elle, en janvier prochain (lors du congrès des 15-16 janvier 2011 à Tours), la présidente du mouvement.
Dans l’après-midi, accueillie par Frédéric Boccaletti, conseiller régional FN de PACA, secrétaire départemental FN du Var et secrétaire régional du FN, Marine avait inauguré la nouvelle et superbe permanence du FN varois au cœur de Toulon, puis parcouru à pied durant une heure les rues de la ville avant de renconrer les journalistes.
À Cuers, Marine Le Pen, qui, lors de la conférence de presse, avait dénoncé la « petite diabolisation interne » qui consiste notamment à l’accuser de vouloir s’allier à l’UMP, a largement rassuré ceux, bien peu nombreux, qui avaient pu se laisser abuser.
Citant les uns après les autres les slogans historiques du Front de « Les Français d’abord » à « La nationalité, ça s’hérite ou ça se mérite« , Marine Le Pen a rappelé quels étaient les véritables fondamentaux du FN.
Et, durant un discours qui a duré plus d’une heure, elle a fait le tour des périls qui guettent notre nation : islamisation, insécurité, immigration, disparition de la morale publique, etc.
L’aspect social de son programme n’a pas été oublié et Marine Le Pen a insisté sur la nécessite de « mieux faire connaître » le programme économique et social du FN en précisant bien qu’elle dénonçait « la réforme injuste et totalement inefficace des retraites« , la « privatisation forcée de tous nos services publics« et les « déremboursements de médicaments« , avant d’insister sur le fait que le Front National était particulièrement »attaché à la défense des services publics« .
Dans un département où est cantonné un régiment engagé en Afghanistan, Marine a clairement précisé qu’elle était contre la participation de la France à une guerre, où nos soldats meurent chaque semaine dans l’indifférence générale et « pour les seuls intérêts américains ».
In fine, elle a promis aux présents de faire du FN une « machine de guerre à la conquête du pouvoir« .
Le public enthousiaste ne manqua pas de poser de nombreuses questions et Marine Le Pen su rassurer et convaincre chacun avant de se livrer à une très longue séance de photos et de dédicaces.
Les journalistes étaient présents en grand nombre (Canal +, BFM TV, France 3, Var-Matin, etc.), signe de l’importance pour eux de cette réunion de début de campagne.
NPI - 04.09/10
http://www.youtube.com/watch?v=1N8MjvbfcRQ
04/09/10
C’est dans la plus grande discrétion que le réalisateur Roman Polanski a passé une bonne partie de l’été à Saint-Tropez. Il a séjourné tout le mois d’août avec sa femme, Emmanuelle Seigner, et leurs deux enfants, Morgane et Elvis, dans une villa louée dans la baie des Canoubiers.
Le cinéaste, libéré par les autorités suisses en juillet, a donc réussi à échapper à la traque des paparazzis, qui voulaient l’immortaliser lors de ses vacances.
Le Parisien - 04/09/10
Le célèbre avocat Georges Kiejman a été victime d'un malaise alors qu'il assistait, ce samedi après-midi, aux obsèques du réalisateur Alain Corneau. La cérémonie qui se déroulait au cimetière du Père Lachaise, à Paris, a du être interrompue. Aux côtés de l'avocat, Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères, par ailleurs médecin, s'est immédiatement porté à son secours.
Avec l'aide d'autres participants à la cérémonie, il l'a le soutenu pour l'aider à s'asseoir en attendant l'arrivée des sapeurs-pompiers. Celui qui est notamment l'avocat de la milliardaire Liliane Bettencourt, est resté conscient jusqu'à son transfert dans l'ambulance.
Me Kiejman, âgé de 78 ans, était un ami d'Alain Corneau. Il avait été notamment l'avocat de la famille de l'actrice Marie Trintignant, tuée en juillet 2003 à Vilnius. La mère de l'actrice, Nadine Trintignant, l'épouse du cinéaste, était à ses côtés lors de son malaise.
Le Parisien - 04/09/10
Deux lettres de remerciements de Patrice de Maistre à l'actuel ministre du travail Eric Woerth, qui a reconnu jeudi être intervenu pour l'attribution de la Légion d'honneur au gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, ont été saisies par les enquêteurs, assure samedi le JDD. Le premier courrier, daté de juin 2007, est un message manuscrit dans lequel l'homme d'affaire s'adresse à Eric Woerth, alors ministre du budget en l'appelant "cher Eric" et le "remercie" de "son soutien" pour l'obtention de la décoration, selon la même source.
Dans une seconde missive, dactylographiée, le gestionnaire de la fortune de la milliardaire, renouvelle ses remerciements tout en demandant au ministre de lui remettre la Légion d'honneur, ce que M. Woerth fera en janvier 2008 alors que sa femme Florence venait d'être embauchée par Patrice de Maistre au sein de Clymène, la structure financière chargée de gérer le patrimoine de Mme Bettencourt. Les deux lettres ont été saisies dans le bureau de Patrice de Maistre, précise le JDD. Les enquêteurs ont enfin saisi, au mois d'août, un troisième courrier au ministère de l'intérieur : la demande de décoration, signée de la main d'Eric Woerth adressée à Nicolas Sarkozy, le 12 mars 2007.
A quatre jours de l'examen du projet de réforme à l'Assemblée nationale, la position du ministre du travail, auquel Nicolas Sarkozy a renouvelé vendredi son soutien, s'est encore détériorée après qu'il a reconnu être intervenu pour l'attribution de la Légion d'honneur au gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, ce qu'il avait nié jusqu'ici.
Le Monde - 04/09/10
Jane Birkin, Régine et Dan Franck
(Cliquez sur les photos)
La mobilisation a été lancée en chanson par des artistes, parmi lesquels les chanteuses Jane Birkin, Jeanne Cherhal et la cinéaste Agnès Jaoui, venus interpréter "Les Petits Papiers", célèbre chanson de Serge Gainsbourg, sous les fenêtres du ministre de l'Immigration Eric Besson.
"On fait des boucs émissaires, sans-papiers ou Roms, qui peuvent être expulsées contrairement à moi, qui suis également étrangère", s'est indignée Jane Birkin.
Une délégation - Régine, Birkin, l'écrivain Dan Franck, l'ancien résistant Stéphane Hessel - a ensuite été reçue par le cabinet de M. Besson. "C'était une discussion de sourds", a rapporté à l'AFP Richard Moyon (RESF).
Ces manifestants ont alors rejoint le cortège parisien, ouvert symboliquement, vers 14H30 par les familles roms de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), dont le campement a été rasé le 12 août.
De nombreux responsables d'associations (LDH, Emmaüs, Dal, Attac, le Mrap, etc.), de syndicats (la CGT, la CFDT, FSU) et de partis politiques de gauche marchaient au coude à coude sur des airs de musique tsiganes.
Parmi eux: Marie-George Buffet (PCF), Corinne Lepage, ex-ministre de l'Environnement, Jean-Luc Mélenchon (parti de Gauche), Cécile Duflot (les Verts), Danielle Mitterrand, Bernard Thibault (CGT), Jean-Paul Huchon (président socialiste de la région Ile-de-France), Olivier Besancenot (NPA).
D'autres cortèges étaient prévus dans quelque 130 villes en France. Bordeaux a ouvert le bal samedi matin (3.500 manifestants selon les organisateurs, 1.200 selon la police) avec une large banderole indiquant: "Halte au racisme, liberté, égalité, fraternité en danger".
Aux côtés de syndicalistes marchaient des gens du voyage, dont certains venus de Mont-de-Marsan (Landes). "Nous protestons contre cette chasse à l'homme qui assimile les gens du voyage à des bandits de grands chemins", a souligné à l'AFP Ange Loustalot, responsable d'une association régionale de tsiganes.
Si Marie Bové, conseillère régionale Europe écologie (EE) était de ce cortège, son père José Bové, député européen EE était de celui de Montpellier (entre 500 et 1.000 selon les comptages).
Sur la place de la Comédie, les pancartes faisaient assaut de jeux de mots: "Hortefeux, tu nous les Brice", "Tous les chemins mènent aux Roms", "Sarkozy = délinquants d'origine étrangère", "Besson: PS hier, UMP aujourd'hui, FN demain".
A Toulouse, entre 1.000 et 3.000 personnes défilaient derrière des slogans tels que "Auvergnats, Maghrébins, nous somme citoyens".
D'autres cortèges ont été recensés à Perpignan (entre 400 et 800 personnes), Rodez (200), Auch (300 à 400 personnes), Agen (350), Mantes-la Jolie (100).
Des rassemblements ont également eu lieu devant des ambassades françaises de plusieurs pays de l'Union européenne.
A Londres, une vingtaine de personnes ont brandi des pancartes à l'effigie de M. Sarkozy barrées du commentaire: "Derrière le sourire, la culpabilité".
A Bruxelles, une centaine de personnes dont des Roms portaient des banderoles disant "Sarkozy: Voulez-vous acheter un Rom? 300 euros l'adulte, 100 euros l'enfant", en référence aux montants de "l'aide au retour".
En Espagne, à Madrid et Barcelone, de petits comités ont lu une lettre qui sera envoyée à l'ambassadeur de France pour demander le respect des droits de l'Homme.
AFP. 04/09/10
Fabien Kuhn | 02.09.2010
La richissime héritière de la famille Bettencourt n'a pas fini de faire parler d'elle. Lors d'une séance photo destinée à illustrer un article sur l'hôtel particulier de Liliane Bettencourt, un cliché a soulevé l'interrogation de certains journalistes.
Selon le site tf1.fr, le curieux objet de forme oblongue et dorée posé sur une table, entre une lampe de chevet et une tasse, dans la demeure de Liliane Bettencourt, n'est autre qu'un phallus en or. Le site révèle qu'en fait, ce pénis doré était un cadeau offert à son mari par l'un de ses plus vieux amis, aujourd'hui décédé. Selon un ancien domestique d'André Bettencourt : "C'était un cadeau humoristique, allusion à leur vigueur, malgré leur âge avancé".
Les domestiques de la famille avaient pourtant comme instruction de le ranger au placard à chaque visite. Ah, ces domestiques...
TRIBUNE DE GENEVE - 02/09/10
Château-Banquet - (Cliquez sur la photo)
ÉLISABETH ECKERT | 03.09.2010
Entre les bords du lac Léman et la Perle du lac s’élèvent les résidences de Château-Banquet. Un somptueux ensemble d’immeubles baignant dans la verdure, où les appartements se vendent 1,5 million de francs le cinq-pièces et 3,5 millions de francs le dix-pièces. C’est là que, selon plusieurs sources concordantes, résidait l’épouse de l’actuel ministre français du Travail et ancien ministre du Budget, lorsqu’elle venait à Genève pour gérer les affaires de Liliane Bettencourt. «Florence Woerth vivait ici, à Château-Banquet, confie un courtier en immobilier. Si vous désirez un appartement, le sien est toujours vide!»
Selon plusieurs sources, la gérante de fortune française, au service de la société financière des Bettencourt Clymène, y est venue souvent. Bien plus en tous les cas que ce qu’affirmait le 4 juillet dernier l’avocat de Florence Woerth, Me Antoine Beauquier, suite aux révélations de la Tribune de Genève, affirmant qu’elle était «presque à demeure» dans la Cité de Calvin: «Mme Woerth, disait-il alors, n’a effectué au cours de ces dernières années que deux déplacements à Genève: le 11 janvier et le 29 mai 2008.»
Habitait-elle directement au 10, où les Bettencourt ont acquis un splendide appartement de… dix-neuf pièces de 433 mètres carré, au huitième étage? Cet appartement était inscrit sous la propriété de la société immobilière En Bergère Vevey SA, domiciliée au 55, rue Nestlé, à Vevey. Soit au cœur même de la multinationale vaudoise, actionnaire à hauteur de 29,1% de L’Oréal!
Le complexe résidentiel genevois était, en tous les cas, un véritable fief des Bettencourt, puisqu’au numéro 14, on trouve encore une boîte aux lettres à leur nom et que l’appartement s’y référant aurait, selon des voisins, été vendu il y a deux ans, juste après la mort du mari de Liliane Bettencourt, André.
Havre fiscal des dirigeants de L’Oréal
Quoi qu’il en soit, il n’y a rien de surprenant à ce que la richissime famille française possédât un, voire deux pied-à-terre à Château-Banquet: André Bettencourt entretenait, depuis 1943, d’étroits rapports avec Genève, où il a notamment travaillé durant quelque temps pour la filiale suisse de L’Oréal.
De plus, son second meilleur ami – outre François Mitterrand – François Dalle, a non seulement fini ses jours à Genève, après sa retraite de la direction générale du groupe L’Oréal, mais il y avait aussi déplacé ses comptes bancaires. «La Suisse, nous confie ainsi un avocat de la place, est notoirement connue pour être le havre fiscal des dirigeants de la multinationale de cosmétiques.»
Les enregistrements réalisés au domicile de Liliane Bettencourt par son ancien majordome ont ainsi révélé que «le banquier» de l’héritière était un avocat d’affaires genevois, Me M., qui détenait la signature sur les comptes de Liliane Bettencourt et qui compte parmi ses nombreuses relations d’affaires l’un des administrateurs de la SI En Bergère Vevey SA.
Or, quand le patron de Florence Woerth et financier de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, voulait de l’argent, il le faisait venir de Genève, ou de Vevey, par les bons soins de Me M.
Autant dire que les déplacements Paris-Genève étaient nombreux. A ce propos, la Tribune de Genève a également appris que des émissaires français, liés à Patrice de Maistre, se sont rendus en juillet dernier auprès de la banque dépositaire des deux comptes non déclarés de Liliane Bettencourt, une banque privée de la place.
Cherche villa à 50 millions
Dans ses salons privés, il aurait été question d’un achat immobilier «d’au moins 50 millions de francs» entre Genève et Lausanne, grâce aux quelque 70 millions de francs que la banque privée gardait dans sa filiale de Vevey. Le but probable? Faire disparaître ce compte compromettant (dont l’identité de l’ayant droit doit être connue), via une société, anonyme, elle, grâce à l’acquisition d’une belle propriété sur le Léman, où les objets de prestige ne manquent pas.
A Genève, on le sait aujourd’hui, la famille Bettencourt avait donc bien plus que ces deux comptes bancaires non déclarés, sur lesquels Patrice de Maistre a voulu retirer 300 000 francs pour s’acheter un beau voilier en Méditerranée. L’héritière L’Oréal y détient également un compte à UBS, de quelque 230 millions de francs, et un autre au Credit Suisse, d’environ 150 millions de francs, qui proviennent de ses dividendes de L’Oréal.
Cette visite estivale des émissaires de de Maistre dans les salons de la banque privée genevoise prouve l’urgence qu’il y a pour l’entourage de l’héritière à nettoyer toute trace d’évasion fiscale en Suisse, considérée en France comme une fraude grave. Délit qu’Eric Woerth, lorsqu’il était au Budget, avait explicitement désigné comme sa principale croisade. Aujourd’hui, c’est lui qui se retrouve au cœur d’une tempête qui pourrait bien lui coûter sa tête.
TRIBUNE DE GENEVE - 03/09/10
Mercredi après-midi, les abords du commissariat de Colombes (Hauts-de-Seine) étaient ultra sécurisés pendant la visite du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Tandis que le premier flic de France rencontrait les policiers agressés quelques heures plus tôt à Gennevilliers et annonçait un renforcement de l'arsenal répressif, les truands n'ont pas chômé.
A 15 h 50, une bijouterie a été attaquée à quelques centaines de mètres de là. Les deux malfaiteurs, masqués et armés d'un pistolet, sont repartis avec environ 4 000 euros d'argent liquide et de bijoux. Dix minutes plus tard, un duo braquait une station-service sur la même commune et prenait la fuite avec un butin de 5 euros. Selon les premiers éléments de l'enquête, il pourrait s'agir de la même équipe.
Le Parisien - 02/09/10
"Je suis venu demander pardon pour l'Occident, pour l'Europe, pour ce que nous n'avons pas su faire", a déclaré Philippe Morillon qui avait promis au nom de l'ONU la "protection" aux habitants de Srebrenica, deux ans avant le massacre de juillet 1995.
"Votre résultat est derrière vous", a lancé Hatidza Mehmedovic, présidente de l'association "Mères de Srebrenica", à Philippe Morillon en montrant les stèles blanches du mémorial. AFP
Le général français Philippe Morillon, qui avait promis au nom de l'ONU la "protection" aux habitants de Srebrenica, deux ans avant le massacre de juillet 1995, s'est rendu vendredi 3 septembre dans cette ville de Bosnie orientale pour demander "pardon" aux familles de victimes.
"Je suis venu demander pardon pour l'Occident, pour l'Europe, pour ce que nous n'avons pas su faire , pour ce que nous n'avons pas été capables de faire", a déclaré l'ancien officier français qui avait commandé la Force de protection des Nations unies (Forpronu) en Bosnie, de septembre 1992 à juillet 1993.
L'ancien général, qui a pris sa retraite militaire en 1996, a ajouté qu'il ne se sentait "absolument pas coupable personnellement" du massacre de Srebrenica et qu'il était venu "participer" au "deuil" des familles de victimes.
Génocide
L'officier français, dont le nom reste intimement associé au drame de Srebrenica, avait acquis une notoriété mondiale en mars 1993 en lançant aux habitants de l'enclave assiégée par les forces serbes bosniaques: "Vous êtes à présent sous la protection des forces des Nations unies... Je ne vous abandonnerai jamais".
Par la suite, Srebrenica avait été déclarée "zone de sécurité" de l'ONU sans que cette appellation ne modifie en rien le sort de l'enclave protégée par un bataillon de quelques centaines de soldats néerlandais dépourvus de moyens.
Deux ans plus tard, en juillet 1995, l'enclave tombait entre les mains des forces serbes de Bosnie conduites par le général Ratko Mladic, aujourd'hui recherché par la justice internationale. Dans les jours suivants, quelque 8.000 hommes et adolescents musulmans ont été exécutés sommairement ou ont trouvé la mort dans des embuscades.
Hostilité
Alors qu'il venait se recueillir au mémorial de Potocari, où quelque 4.500 victimes du massacre ont été enterrées à ce jour, Philippe Morillon, 74 ans, a été insulté par plusieurs femmes, dont certaines l'ont traité de "complice" du massacre, une accusation qu'il a fermement refusée.
Accompagné par une interprète, il a été expulsé du mémorial par plusieurs femmes, avant de poursuivre un vif débat.
"Votre résultat est derrière vous", lui a lancé Hatidza Mehmedovic, présidente de l'association "Mères de Srebrenica", en montrant les stèles blanches du mémorial. "Ce lieu est sacré pour nous et c'est votre miroir! Sachez que Dieu ne vous pardonnera pas", a-t-elle crié.
Visiblement bouleversé par ces insultes et accusations, Philippe Morillon a répondu qu'il avait été "content d'avoir eu quelques minutes pour prier".
"Parce que je suis croyant, je suis chrétien, je suis pratiquant, j'ai prié pour demander pardon".
"Pas coupable"
Interrogé par la presse sur le point de savoir si le massacre de Srebrenica, qualifié de génocide par la justice internationale, aurait pu être empêché par la communauté internationale, l'ancien officier a répondu: "Oui, c'est pour ça que j'ai demandé pardon pour le monde occidental, mais à titre personnel".
"J'ai été relevé de mon commandement. Je regrette de l'avoir été. Ma mission s'était achevée le 12 juillet 1993. Tout ce qui s'est passé après, je comprends leur révolte, mais qu'elles me rendent responsable, ça, bien sûr, je ne peux pas accepter".
(Nouvelobs.com avec AFP) - 03/09/10
Un jeune homme de 22 ans a été tué d'un coup de couteau dans le centre-ville de Menton, jeudi soir. Le drame s'est noué dans la rue du Fossan à 22h40, à l'issue d'une altercation opposant la victime et son agresseur.
Ce dernier, âgé de 17 ans, a été interpellé plus tard dans la nuit.
Le jeune homme décédé a reçu un coup de couteau dans le ventre. Victime d’une importante hémorragie, il est mort au cours de son transfert à l'hôpital La Palmosa de Menton.
Nice-Matin - 03/09/10
En juin dernier, Vincent enseignait les sciences physiques au lycée Saint-Dominique de Saint-Herblain. Hier, jour de rentrée, le même professeur se prénommait Martine (1). « Ce changement d’identité est un cheminement personnel qui s’impose à nous, et nous n’avons pas à nous positionner là-dessus, confie Dominique Foucault, le directeur du lycée privé catholique Saint-Dominique. Ce professeur a fait le choix de rester dans notre établissement et le rectorat doit l’accepter. En revanche, c’est mon rôle d’informer les élèves, leurs parents, les collègues et personnels de l’établissement ». Un courrier a été transmis en ce sens avant la rentrée à 185 familles.
Le professionnalisme prime
« De cette manière, les parents peuvent en parler à leur enfant, les professeurs principaux aussi pourront aborder ce sujet en classe », insiste Dominique Foucault. Un psychologue de la direction diocésaine est intervenu hier au lycée. « Il y a eu des temps d’écoute avec ceux qui le souhaitaient », assure le directeur. Les parents d’élèves, eux, ont accueilli cette nouvelle avec « beaucoup de dignité et d’ouverture », selon lui. « Cela n’exclut pas leurs interrogations, mais, maintenant, ce qui compte, pour eux comme pour nous, c’est le travail au quotidien et le professionnalisme de ce professeur. C’est vraiment ça qui prime », insiste le chef d’établissement.
« C’est une réalité sociale »
L’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel) précise avoir été « associée au processus d’information des parents, en totale adéquation avec la direction ». « C’est un choix personnel parfaitement légitime et nous avons cherché à l’accompagner afin que cette rentrée se passe de la meilleure des manières », explique une représentante de l’association.
Une position « courageuse, très forte et symbolique », que tient à saluer Christophe Coussin, porte-parole du Centre lesbien, gay, bi et trans nantais (CLGBT). « La transsexualité et le changement de sexe sont fréquents en France, dit-il. C’est une réalité sociale. Que des employeurs décident d’en prendre acte, c’est extrêmement favorable. Ainsi, les choses ne se font pas de manière honteuse, comme c’est malheureusement parfois le cas avec des rejets ou même des licenciements ».
Le combat du centre gay et lesbien
Christophe Coussin rappelle que « l’acceptation des personnes qui sont dans une sexualité qui sort de la norme est le combat du centre gay et lesbien ». « Dévoiler son parcours de vie à son employeur, c’est courageux, applaudit-il. Plus il y aura de transparence, et mieux ça se passera ».
Jérôme Jolivet
Presse Océan. fr - 03/09/10
(1) Contactée, Martine n’a pas souhaité s’exprimer.
Karel De Gucht - (Cliquez sur la photo)
Le commissaire belge, responsable du commerce à Bruxelles, s'en est pris à la fois au lobby pro-israélien aux Etats-Unis et à l'attitude des juifs en général.
"Il ne faut pas sous-estimer le poids du lobby juif sur la colline du Capitole, le Parlement américain. C'est le groupe de pression le mieux organisé qui existe là-bas", a-t-il déclaré jeudi à la radio publique belge néerlandophone VRT.
"Il ne faut pas non plus sous-estimer l'opinion, en dehors du lobby, du juif moyen qui ne vit pas en Israël", a ajouté M. De Gucht, connu pour son franc-parler.
"Il y a en effet la foi chez la plupart des juifs --je pourrais difficilement décrire cela autrement-- qu'ils ont raison. Et la foi est quelque chose qu'on peut difficilement combattre avec des arguments rationnels", a poursuivi ce membre du parti libéral flamand.
Le Congrès juif européen (CJE) s'est dit vendredi "outré" de cette sortie et a appelé Karel De Gucht à s'excuser.
"Il s'agit une fois de plus d'une forme outrageuse d'antisémitisme de la part d'un haut responsable européen. La diffamation du pouvoir juif est apparemment acceptable au plus haut niveau de l'UE", a tempêté son président, Moshe Kantor.
Le CJE a fait lien entre cette polémique et celle qui secoue la banque centrale allemande. Le directoire de la Bundesbank a demandé jeudi l'éviction de l'un de ses membres, Thilo Sarrazin, coupable d'avoir évoqué la prétendue existence d'un gène particulier à tous les juifs.
La Commission a aussi pris ses distances avec M. De Gucht.
"Il s'agit de propos personnels qui ne représentent pas l'opinion bien connue de la Commission et du Conseil (des ministres de l'UE) sur le processus de paix au Proche-Orient et la reprise des discussions directes entre Israël et les Palestiniens", a déclaré un porte-parole, Olivier Bailly.
M. De Gucht n'est pas allé jusqu'à s'excuser mais a dit vendredi "regretter" l'interprétation ayant pu être faite de ses propos, assurant n'avoir jamais voulu "stigmatiser" la communauté juive et dénonçant toute forme d'antisémitisme.
La controverse survient alors que que les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, interrompues pendant 20 mois, ont repris jeudi à Washington.
Ministre belge des affaires étrangères de 2004 à 2009, Karel De Gucht, 56 ans, n'en est pas à son premier coup d'éclat.
Il fut à l'orgine en juin 2005 d'un incident diplomatique avec les Pays-Bas, dont il avait décrit le Premier Ministre Jan Peter Balkenende comme "un mélange entre Harry Potter et un bourgeois rigide sans charisme".
AFP. 03/09/10