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Blog - Page 1658

  • Criminelle indifférence envers les vieux - A 85 ans elle meurt écrasée par un bus

    Une femme âgée de 85 ans est morte écrasée par l'autobus urbain d'où elle venait de sortir, cet après-midi à Chartres. Selon les témoignages des passants recueillis par les enquêteurs, la vieille dame est tombée par terre en descendant du bus et n'a pas réussi à se relever avant que les portes ne se referment et que l'autobus ne reparte.

    La victime a été écrasée par les roues.

    Les premiers soins prodigués par un médecin dont le cabinet se situe à proximité du lieu de l'accident, puis ceux des sapeurs pompiers n'ont pas permis de réanimer la victime qui est décédée sur place.

    Le Figaro - 18.01.10

  • Haïti: Paris accélère le dossier des adoptions

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    Dans un orphelinat de Port-au-Prince le 18 janvier 2010
    (Cliquez sur la photo)

    Une réunion s'est tenue lundi à Paris sur cette question sensible.

    C'est un dossier sensible dans le puits insondable de la tragédie haïtienne. Sous la pression des familles, la question des enfants haïtiens en cours d'adoption est devenue un casse-tête supplémentaire pour les autorités françaises. Celles-ci ont décidé lundi d'assouplir significativement leur politique d'accueil «pour faciliter le transfert en France des enfants haïtiens en cours d'adoption dans des familles françaises», a indiqué lundi l'Élysée. Ces nouvelles mesures, qui «seront présentées sans délai», ajoutait-on, devraient permettre aux familles adoptantes de gagner plusieurs mois dans les procédures menant à l'accueil des enfants «pour lesquels un jugement a été rendu».

    Ces initiatives ont été décidées lors d'une réunion à l'Élysée. L'affaire, prenant une tournure délicate, est en effet «remontée» du ministère des Affaires étrangères qui était jusqu'alors en première ligne. Créé vendredi, un collectif «pour le rapatriement des enfants en cours d'adoption en Haïti» a indiqué lundi avoir recueilli 21 000 signatures et manifesté devant le Quai d'Orsay en déposant des bouteilles contenant la photo et le prénom d'un enfant. Craignant que les petits rescapés du séisme ne succombent maintenant à la faim ou à la soif, les familles, au nombre de 1 200 environ, exigeaient l'accélération des procédures administratives et l'évacuation rapide des enfants.

    Selon l'Agence française de l'adoption (Afa), la France est le premier pays d'accueil pour les petits Haïtiens : en 2006, sur 1 300 enfants de l'île adoptés dans le monde, 591 l'ont été dans l'Hexagone. Parmi les équipes dépêchées sur place, deux personnes ont été spécialement affectées au problème de l'adoption. Relayée dans les médias à travers de nombreux reportages, l'angoisse des familles est venue s'ajouter à la très forte charge émotionnelle suscitée depuis une semaine par le drame haïtien. La position officielle s'est infléchie en conséquence.

    Samedi, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir que «le rapatriement de l'ensemble des mineurs haïtiens pour lesquels une procédure d'adoption a été engagée n'est pas envisagé». Le Quai d'Orsay précisait néanmoins que les dossiers seraient recensés puis examinés «en fonction de leur état d'avancement et de l'intérêt supérieur de l'enfant». Tout ceci, insistait-on, «en accord avec les autorités haïtiennes».

     

    Mise en garde de l'Unicef

     

    Lundi matin, Alain Joyandet faisait, depuis Port-au-Prince, un pas notable en direction des familles : «Pour tous les enfants qui ont des papiers, pour lesquels il n'y a pas d'interrogation, nous allons accélérer la prise en charge», déclarait le secrétaire d'État à la Coopération sur Europe 1. Un geste jugé «insuffisant» par le collectif des adoptants qui a notamment invoqué le sort, selon eux défavorable, fait aux enfants en attente de longue date dans les orphelinats.

    Contraintes de prendre en compte l'angoisse des familles, les autorités françaises mettaient toutefois en garde lundi contre trop de hâte. L'île pourrait compter deux millions d'orphelins, selon l'Unicef qui appelait également lundi à «ne pas se précipiter». L'ONU a aussi souligné le risque d'enlèvements sous couvert d'adoption. «Il faut être prudent, résume un diplomate français, l'évacuation des seuls enfants en cours d'adoption par les familles françaises pourrait choquer dans un pays qu'il faut respecter même s'il est en ruines. Il faut s'attacher à la situation de tous les enfants et pas uniquement à ceux-là.»

    Le Figaro - 18.01.10

  • La paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet profanée

    Eglise profanée St Nicoles du Chardonnet.jpg
    Dimanche 17 Janvier 2010 dans l’après-midi, alors que des milliers de patriotes défilaient courageusement à Paris pour défendre la Vie, la paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet a été, une fois de plus, profanée par d’abominables individus

    Recouverte de peinture… ROUGE…

    Alors que nous marchions pour la Vie, la culture de mort s’est manifestée avec toujours la même bassesse et la même lâcheté.

    Nations Presse Info - 18.01.10

  • Un sismologue haïtien accuse: "on savait que ça arriverait"

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    Homme amputé devant des ruines
    (Cliquez sur la photo)

    Alors qu'Haïti continue à enterrer ses morts après le séisme de mardi dernier, la polémique commence à monter autour de la prévention de la catastrophe et du rôle des Etats-Unis dans les opérations de secours. Un spécialiste en sismologie haïtien, le docteur Daniel Mathurin, accuse le de son pays de ne pas avoir pris en compte les mises en garde répétées sur un risque de tremblement de terre en 2010.

     
    «On savait que ça devait arriver», a-t-il asséné lundi matin sur Europe 1. Le chercheur, qui avait lui même prédit de forts risques sismiques pour cette année, assure que des universitaires américains avaient placé des capteurs tout au long de la ligne de faille et qu'ils auraient averti les autorités dominicaines et haitiennes des risques. «En République dominicaine, ils ont pris 20 des 22 dispositions préconisées : informer la population, renforcer les bâtiments.... Il n'y a eu aucun , indique le scientifique. Haïti n'a pris aucune de ces dispositions. Ils n'ont rien fait»

    Réserves en hydrocarbures

    Cela fait vingt ans que Daniel avertit les autorités du risque sismique en Haïti, des dangers posés par les constructions anarchique et par la déforestation.

    Avec sa femme Ginette, il a également étudié les gisements en hydrocarbures et en combustibles fossibles du sous-sol haïtien. «Nous avons relevé 20 sites pétrolifères», expliquait-il en 2008, assurant que les réserves pétrolifères d’Haïti étaient plus importantes que celles du Vénézuela. Une richesse qui augmente l'intérêt stratégique du pays. Pourquoi, dans ce cas, ces réserves ne sont-elles pas exploitées ? Pour Ginette Mathurin, «ces gisements sont déclarés réserves stratégiques des Etats-Unis d’Amérique».

    L'aide américaine en question

    Bien que saluée, l'aide massive des Américains envers Haïti - où la secrétaire d'Etat Hillary Clinton s'est rendue samedi - a suscité de nombreuses questions. Lundi, Alain Joyandet a demandé à ce que le rôle des Etats-Unis soit précisé par l'ONU. «Il s'agit d'aider d'Haïti, il ne s'agit pas d'occuper Haïti, il s'agit de faire en sorte qu'Haïti puisse reprendre vie», a estimé le secrétaire d'Etat à la coopération sur Europe 1. De son côté, le président sandiniste du Nicaragua Daniel Ortega, connu pour ses positions anti-américaines, n'a pas hésité à déclarer : «On est en train de profiter d'un drame pour installer en Haïti des troupes américaines qui ont déjà pris le contrôle militaire de l'aéroport».

    Les Etats-Unis assument de facto la coordination des secours sur place et contrôlent l'aéroport de Port-au-Prince. Ils ont déployé une aide massive après le séisme : 48 millions de dollars apportés au fonds du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU, un projet de pont aérien entre Haïti et les Etats-Unis et des centaines de spécialistes sur le terrain. Un navire commercial est attendu lundi au port des Cayes avec une cargaison de farine et d'huile végétale susceptible de nourrir 130.000 personnes pendant 30 jours. Enfin, le porte-avions nucléaire Carl Vinson, avec 19 hélicoptères à bord, et plusieurs autres navires militaires amarrés à proximité de Port-au-Prince, servent de base logistique.

    Le parisien - 18.01.10

  • Besson veut faire signer une charte aux jeunes Français

    Les droits et les devoirs de tout citoyen seraient rappelés à l'occasion de ce serment républicain. 

    Éric Besson, le ministre de l'Immigration, tente de nationaliser le débat sur l'identité, pour faire de l'appartenance à la nation un thème pour tous et non une mise en demeure visant les immigrés. «Sans toujours y parvenir», comme il le concède.

    Il a développé vendredi, lors d'un débat organisé par la préfecture de Marseille, l'idée d'un serment que prêteraient tous les citoyens. «Tout jeune Français, au moment où il bascule dans sa majorité à 18 ans et va recevoir sa carte d'électeur, pourrait se voir proposer de signer un serment, une charte, quelque chose qui l'attache à la République», a-t-il déclaré.

    Si le consensus se dégage autour de cette proposition, un groupe de travail devrait être formé avec des constitutionnalistes pour en affiner le contenu. Par ailleurs, reprenant une idée de Christian Estrosi, le ministre a évoqué un possible «contrôle de connaissances civiques» pour les élèves en classe de 3e, sanctionné par une épreuve.

    Il estime, en outre, qu'il convient de mieux évaluer le niveau de français pour les demandes de naturalisation. Et que des «cours de citoyenneté» peuvent être envisagés pour les adultes, notamment immigrés, qui en feraient la demande en préfecture.

    D'une manière générale, il ressort du débat, selon lui, que «si l'on veut faire de bons citoyens, il faut aider les parents, souvent dépassés». Enfin, le ministre a indiqué qu'un séminaire gouvernemental aurait bientôt lieu sur toutes ces questions, autour de François Fillon. Éric Besson avait déjà évoqué l'idée d'un serment républicain, début janvier.

     

    Renforcer le sentiment national

     

    La charte pourrait rappeler «les principes à la fois moraux et politiques qui constitueraient un ensemble de règles et de droits», selon la formule d'un jeune homme participant au débat de vendredi. Une proposition déjà qualifiée de «dérisoire» et «humiliante» par la vice-présidente du Front national, Marine Le Pen. «Humiliante parce qu'elle vise une nouvelle fois à laisser penser que ce sont les Français qui sont responsables de l'échec total de la politique d'intégration», et «dérisoire parce que je n'ose imaginer ce qu'ils vont faire de cette charte. J'espère qu'au mieux ce seront des avions en papier.»

    Éric Besson assure qu'il évoquera cette piste avec le président de la République. «C'est une suggestion parmi d'autres», confie l'entourage du ministre. D'ici à la fin du mois, tous les débats locaux auront été réalisés.

    Sur la base des déclarations, des suggestions, de l'analyse des préoccupations, Éric Besson devra formuler des pistes pour renforcer le sentiment national. Il reviendra ensuite à Nicolas Sarkozy d'arbitrer et d'annoncer des mesures d'ici à la mi-février, avant que le débat ne soit suspendu, pour la trêve électorale des régionales.

    Le Figaro -18.01.10

  • Sarközy: "Mayotte, c'est la France!"

    Nicolas Sarkozy a exalté aujourd'hui l'appartenance de Mayotte à la France après le référendum de mars dernier qui en fera un département, mais a aussi insisté sur les devoirs qui en découlent en matière de respect des lois, lors d'un discours devant plus de 10.000 Mahorais.

    "Mayotte, c'est la France", a lancé M. Sarkozy sous les applaudissements de la foule réunie sur l'esplanade du marché de Mamoudzou, "vous êtes français, mes compatriotes de Mayotte depuis 1841, depuis bien plus longtemps que nos compatriotes de Nice et de la Savoie".

    "Je ne laisserai à aucune puissance étrangère le droit de décider qui serait français et qui ne le resterait pas. Mayotte, c'est la France. Mayotte restera française", a-t-il ajouté sous les vivats, dans une allusion aux Comores voisines qui souhaitent le retour de Mayotte dans leur giron.

    Lors du référendum organisé en mars 2009, 95,2% des Mahorais se sont prononcés pour la transformation en département de leur territoire, neuf fois plus riche que le reste des Comores.

    Le chef de l'Etat a également insisté longuement sur les "responsabilités" imposées aux Mahorais par ce scrutin, notamment en matière de respect des lois, et a dénoncé les graves violences qui ont visé policiers et gendarmes lors des manifestations contre la vie chère le mois dernier.

    Le Figaro - 18.01.10

  • Incident franco-américain concernant l'aéroport de Port-au-Prince

    La prise en charge de la gestion de l'aéroport de Port-au-Prince, à Haïti, par les autorités américaines a provoqué un mini-incident avec la France.

    Le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet, présent sur place, a déclaré aux médias avoir élevé une protestation auprès des autorités américaines après qu'un vol humanitaire français apportant un hôpital de campagne a été dérouté vers Saint-Domingue.

    "J'ai dû faire une intervention auprès de l'ambassadeur des Etats-Unis pour émettre une protestation pour que cet avion qui a à son bord un hôpital de campagne arrive ici d'urgence. Tout cela est en train de rentrer dans l'ordre", a-t-il déclaré sur France 2.

    Il n'y a pas eu de protestation officielle au plan diplomatique, a cependant ensuite assuré à Reuters une source proche du Quai d'Orsay.

    L'incident résulte simplement d'une gestion difficile d'un aéroport petit et débordé, mais Français et Américains travaillent ensemble pour résoudre les problèmes, assure-t-on.

    Les troupes américaines gèrent l'aéroport, dont les installations de guidage et la tour de contrôle sont détruites. Un porte-parole de l'Onu, Martin Nesirky, a fait remarquer que ce mode de gestion de l'aéroport faisait l'objet d'un accord entre Haïti et les Etats-Unis.

    "Du point de vue de l'Onu, c'est une division du travail qui a du sens", a-t-il dit.

    Le Point - 16.01.10

  • Le Pharaon Khephren était un Blanc

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    Khephren
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir et la voir en totalité)
    Le Pharaon Khephren n'était pas noir comme
    le prouve sa statue en diorite du musée du Caire. La rectitude du profil
    montre à l'évidence que nous ne sommes pas en présence d'une typologie
    négroïde. Il est pratiquement admis maintenant que les fondateurs de
    l'Egypte étaient de type caucasien.

  • Le Pape aurait-il peur des Juifs?

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    Benoît XVI à la Synagogue de Rome le 17 janvier 2010
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Le chef de la communauté juive romaine a demandé solennellement dimanche au pape Benoît XVI, en visite à la synagogue de la capitale italienne, l'ouverture des archives sur Pie XII, accusé d'avoir gardé le silence pendant la Shoah. "Le silence de Pie XII face à la Shoah est encore douloureux et représente une occasion manquée", a déclaré Riccardo Pacifici devant le pape. "Peut-être qu'il n'aurait pas arrêté les trains de la mort, mais il aurait transmis un signal, une parole d'extrême réconfort, de solidarité humaine pour nos frères emportés vers Auschwitz", a-t-il ajouté.

    "En attente d'un jugement partagé, nous souhaitons, avec le plus grand respect, que les historiens aient accès aux archives du Vatican sur cette période et tous les événements liés à l'effondrement de l'Allemagne nazie", a-t-il poursuivi.

    "Le Vatican a mené une action de secours, souvent cachée et discrète" (pape)

    Benoît XVI lui a ensuite répondu indirectement. "En ce lieu, comment ne pas se souvenir des juifs romains qui furent emportés de leurs maisons, devant ces murs et furent tués à Auschwitz ? Comment est-il possible d'oublier leurs visages, leurs noms, les larmes, le désespoir des hommes, des femmes et des enfants ?" a lancé le pape.
    "Hélas ! beaucoup restèrent indifférents, mais beaucoup, y compris parmi les catholiques italiens, soutenus par la foi et l'enseignement chrétien, réagirent avec courage, en ouvrant les bras pour secourir les juifs traqués et en fuite, au risque de leur propre vie. Ils méritent une gratitude éternelle", a-t-il ajouté, salué par les applaudissements de l'audience. "Même le Siège apostolique (le Vatican, NDLR) a mené une action de secours, souvent cachée et discrète", a-t-il poursuivi, sans susciter cette fois-ci de réaction dans l'édifice. "La mémoire de ces événements doit nous pousser à renforcer les liens qui nous unissent pour que grandissent toujours plus la compréhension, le respect et l'accueil", a ajouté le pape.

    La visite de Benoît XVI à la synagogue de Rome, la première depuis celle historique de Jean-Paul II en 1986, a suscité la polémique au sein de la communauté juive, en raison de la décision récente de Benoît XVI de faire progresser le processus de béatification de Pie XII, gelé depuis des décennies.

    Le Point - 17.01.10

  • Immense succès de la Marche pour la vie et contre l'avortement

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    PARIS (NOVOPress) - Selon nos correspondants sur place, la 6e Marche pour le respect de la vie, dont le cortège s’est ébranlé à 15 h 45 de la place de la République par le boulevard Saint-Martin en direction de la place de l’Opéra, rassemble au moins 18 000 personnes. Du jamais vu en France, depuis l’adoption de la loi Veil en 1975, pour une manifestation d’opposition à l’avortement. A 16 h 30, la tête du cortège se trouvait à mi-parcours alors que la queue de la manifestation se trouvait toujours à République.

    Pour les organisateurs, la date du 17 janvier n’a pas été choisie au hasard : elle est celle de la promulgation de la loi Veil, il y a trente-cinq ans. Les manifestants réclament notamment la « reconnaissance de la valeur sacrée de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à son terme », « l’arrêt des atteintes à la vie et de l’avortement qui est la suppression d’un être humain innocent, sans porter de jugement sur les personnes sur lesquelles pèsent souvent la souffrance, l‘isolement ou un conditionnement social déstabilisant », des « aides et informations pour les femmes enceintes et les familles en difficulté, en vue de l’accueil de leur enfant ».

    Signe, peut-être, que quelque chose est en train de changer dans l’Eglise de France, cette Marche pour le respect de la vie a reçu le soutien de vingt-six évêques, parmi lesquels Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Mgr Kratz, évêque de Strasbourg, Mgr Castet, évêque de Luçon, Mgr Cattenoz, évêque d’Avignon, Mgr Poulain, évêque de Périgueux, et même Mgr Barbarin, cardinal-archevêque de Lyon et primat des Gaules.

    Si Mgr Vingt-Trois, cardinal-archevêque de Paris, est resté silencieux, au moins un évêque, en plus d’apporter son soutien, a rejoint le défilé : il s’agit de Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne, ancien curé de la basilique Saint-Denis et membre de la commission communication de la Conférence des évêques de France.

    NOVOpress - 17.01.10

  • "Les étoiles noires" de Lilian Thuram

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    Mohamed Ali, le célèbre boxeur, (à gauche) fait parti des "étoiles" de Lilian Thuram.
    (Cliquez sur la photo)
    Le plus intello des foot-balleurs redonne aux Noirs leur place dans l'Histoire.

    "C'est tout Thuram : il arrive à trouver où il faut quelque chose qui ne lui est pas tout à fait naturel." Voilà ce que disait Arsène Wenger, son découvreur, dans le formidable documentaire que Canal + a consacré au plus titré des footballeurs français, qui, d'abord milieu offensif, a su devenir un excellent défenseur. Publier un livre sur les grands personnages noirs de l'Histoire, "De Lucy à Obama"n'est pas forcément ce qu'il y a de plus " naturel" pour une star du foot. Mais Thuram a le don de surprendre. Et
    pas seulement quand il s'agit de marquer un deuxième but contre la Croatie à vingt minutes de la fin...

    Mes étoiles noires , livre d'histoire, raconte d'abord la sienne. A l'enfant né en Guadeloupe, venu en France à l'âge de 9 ans, grandi sans père mais auprès d'une mère exceptionnelle, personne n'est venu conter les hauts faits des Noirs. Toutes ses références venaient du monde des Blancs. Aujourd'hui, il use de sa renommée pour inscrire, noir sur blanc, celle des héros de son panthéon noir, à l'attention des Blancs. " C'est un perfectionniste"", note son éditeur, Philippe Rey, qui, une année durant, a vu Lilian établir une liste de personnages et rencontrer spécialistes et témoins pour tout en connaître, du paléontologue Yves Coppens à la fille de Frantz Fanon - l'auteur de Peau noire, masques blancs étant une figure clé du livre. Une batterie d'historiens aussi. Le résultat est un livre excellent, documenté, intelligent et plein d'humanité, soutenu par la plume remarquable de Bernard Fillaire.

     Thuram explique sans complaisance ce que signifie de naître noir, couleur de peau marquée par la souffrance de l'esclavage. Mais préfère convier ceux qui, au fil des siècles, l'ont aidé à se construire en faisant briller cette partie si longtemps ignorée de l'humanité. Combattants glorieux - Toussaint Louverture, Patrice Lumumba - ou anonymes, comme les tirailleurs, présentés sous forme de portraits émaillés de confidences. Trajectoires méconnues d'un explorateur du pôle Nord ou d'un voyageur interplanétaire malien, qui se lisent comme des contes... N'en déplaise à ceux qui continuent de croire que les qualités physiques des Noirs les portent "naturellement" vers les exploits du corps ("esclavage égale effort physique"), les sportifs ne sont pas les mieux représentés ! Certes, Major Taylor, roi de la petite reine, et des héros du ring nommés Battling Siki ou Panama Al Brown, la "libellule noire", que Cocteau prit sous son aile, et bien sûr Mohammed Ali, sont au rendez-vous.

     Mais le livre commence dès l'aube de l'humanité avec Lucy, se poursuit avec le pharaon noir Khéphren (prénom d'un fils de Thuram, l'autre s'appelle Marcus, comme Garvey) et plus tard, au Mali, dont les célèbres chasseurs du Mandé rédigent la première déclaration des droits de l'homme (1222). Dans cette galerie, les femmes (derrière la première étoile, sa mère) ont la part belle. La princesse angolaise Zingha, résistant à l'envahisseur portugais, l'Américaine Phillis Wheatley, esclave devenue poétesse, ou Dona Béatrice, la Jeanne d'Arc du "Kongo".

    "Nous sommes vos fils et vos filles, nous continuerons à parler, à écrire pour dénoncer les injustices", a promis Thuram à Aimé Césaire, devant sa tombe. Promesse accomplie dans ce livre où ce passeur pourrait faire siens, en France, ses mots pour Mohammed Ali. "Il a obligé la société américaine à se questionner sur le racisme anti-Noirs, il a fait de son poids médiatique une force politique. Si la notoriété a un sens, c'est celui-là."


    * Mes étoiles noires , de Lilian Thuram, avec la collaboration de Bernard Fillaire (Philippe Rey, 400 p., 18 €).

    Le Point.fr - 16 janvier 2010

     Lire les commentaires sur cet article: http://www.lepoint.fr/culture/2010-01-15/histoire-le-pantheon-noir-de-thuram/249/0/413891

  • Gaudin, l'arroseur arrosé - SOS Racisme s'indigne de ses propos sur les musulmans

    SOS Racisme s'indigne aujourd'hui dans un communiqué des propos du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin sur les musulmans, jugeant qu'il est "temps que le débat sur l'identité nationale cesse" au vu des "dérapages" qu'il engendre.

    L'organisation "constate une nouvelle fois que le débat sur l'identité nationale donne lieu a des dérapages tel que celui du Maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin, qui a déclaré: "Nous nous réjouissons que les musulmans soient heureux du match, sauf que quand après ils déferlent à 15.000 ou à 20.000 sur la Canebière, il n'y a que le drapeau algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas ".

    M. Gaudin s'exprimait lors d'une rencontre avec des militants UMP en présence du ministre de l'Immigration, Eric Besson, précédant le débat sur l'identité nationale organisé à la préfecture.

    SOS Racisme s'est dit "choqué et scandalisé par cette énième déclaration qui démontre parfaitement les dérives du débat sur l'identité nationale qui favorise tous les amalgames".

    "La République française se doit de garantir le vivre ensemble et doit voir ses responsables s'interdire d'oeuvrer au délitement des principes de fraternité et d'égalité de traitement", estime l'organisation selon laquelle "il est temps que le débat sur l'identité nationale cesse".

    Le Figaro - 16 janvier 2010

     

     

     

     

  • A Port-au-Prince, la foule se rue sur l'aide alimentaire jetée du ciel

    Aide alimentaire US.jpg

    Les premières rations alimentaires ont été distribuées samedi dans le centre de Port-au-Prince: un hélicoptère de l'armée américaine a jeté dans un stade une demi-douzaine de cartons sur lesquels des Haïtiens affamés se sont jetés dans une cohue indescriptible.

    (Cliquez sur la photo)

    Certains allaient jusqu'à défendre la manne tombée du ciel à la machette.

    L'hélicoptère américain est arrivé lentement dans le ciel de la capitale haïtienne, à basse altitude, en direction du stade Delmas de la place de la Paix.

    Des centaines d'enfants et de jeunes adultes ont couru derrière lui dans l'enfilade des rues qui mènent au stade où des milliers d'Haïtiens campent depuis le tremblement de terre qui aurait fait jusqu'à 50.000 morts.

    L'hélicoptère est resté positionné quelques secondes en vol stationnaire au-dessus de l'enceinte sportive, derrière une tribune, à une vingtaine de mètres de hauteur.

    Dans le souffle des pales de l'hélicoptère, sous ses moteurs vrombissant, ses poursuivants ont traversé en courant, dans une cohue rageuse, le terrain de football. Avant d'escalader la tribune en partie effondrée, puis un mur de près de deux mètres.

    Un soldat en treillis assis à l'entrée de l'hélicoptère a jeté une poignée de petits cartons, contenant chacun une dizaine de rations alimentaires, sur le toit en béton d'un immeuble endommagé par le séisme qui jouxte directement le stade. L'hélicoptère est immédiatement reparti.

    Sous le poids de la foule, le toit s'est mis à bouger, a constaté un journaliste de l'AFP. Deux hommes qui se sont emparés d'un des cartons ont brandi une machette pour défendre leur butin.

    De retour sur le terrain de football, une vingtaine, puis une cinquantaine de personnes se sont bagarrées pour récupérer un des cartons, sans que la rixe n'aille jusqu'à dégénérer.

    Au bout de quelques minutes une femme pouvait ainsi exhiber son trésor d'un jour: un paquet marron portant l'inscription "Ready to eat individual meal" (ration alimentaire individuelle prête à manger).

    "Je pensais qu'ils viendraient vraiment nous aider. Et ils ne se sont même pas posés", tempête toutefois Rosier Bénice, un père de famille qui dort dans le stade depuis le tremblement de terre.

    "Ce n'est pas bon ça, ce n'est pas bon. Ils devraient atterrir au milieu du stade pour donner à manger à tout le monde. Là, seules quelques personnes ont eu une ration. Moi j'attends que des gens viennent nous aider, pas des hélicoptères", a témoigné un autre homme, Jean-Patrice Edmond, 35 ans, qui vit avec femme et enfants dans le stade.

    La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a indiqué samedi matin alors qu'elle était en route pour Haïti que les militaires américains avaient tenté d'établir des zones d'atterrissage pour permettre à des hélicoptères de livrer de l'aide mais que ce plan avait dû être abandonné lorsque l'armée avait réalisé que les Haïtiens envahiraient ces sites à chaque atterrissage.

    Des responsables du département d'Etat ont aussi demandé aux militaires américains si des fournitures pouvaient être parachutées aux Haïtiens mais il leur a été répondu que c'était "trop dangereux".

    L'arrivée de l'aide internationale à Haïti est par ailleurs entravée par des difficultés logistiques, l'aéroport international, contrôlé depuis peu par les Américains, étant engorgé.

    Le Point- 16 janvier 2010

  • Il prononce le mot "bombe" dans un avion: il est incarcéré

    Un Français de 66 ans a été arrêté mardi à bord d'un qui faisait escale aux Emirats, pour avoir plaisanté avec son voisin de cabine en employant le mot «bombe». Suite à cette plaisanterie qui a effrayé le personnel de bord, Jean-Louis Lioret qui se rendait de à Bangkok via Abu Dhabi par un de la compagnie émiratie Etihad Airways, a été  immédiatment incarcéré à la prison centrale d'Abu Dhabi.

     « Son voisin lui a demandé de mettre un paquet à côté de lui, où il y avait de la place. Il a dit en plaisantant, « j'espère que ce n'est pas une bombe » et cela a paniqué le personnel de bord qui a alerté la sécurité », a déclaré son frère Michel Lioret, qui a pu s'entretenir brièvement avec lui samedi.

    « Il a été descendu de l'avion, a été interrogé par des policiers, à qui il a tenté d'expliquer qu'il ne faisait qu'une plaisanterie et que le paquet en question ne contenait que des cigarettes, mais il s'est retrouvé en prison », a-t-il poursuivi. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que son ambassade à Abu Dhabi avait été informée vendredi de cette arrestation et suivait attentivement la situation.

    « Notre ambassade s'est saisie du dossier. Notre section consulaire est en contact avec les autorités émiraties et les a informé que notre compatriote était sous protection consulaire», a-t-on indiqué au Quai d'Orsay. « Une visite aura lieu dès que possible », a-t-on ajouté de même source.

    Selon des proches de Jean-Louis Lioret, le voisin de cabine de ce dernier aurait aussi été interpellé, mais on ignorait samedi sa nationalité et s'il avait été maintenu ou pas en détention.

    Depuis l'attentat manqué du 25 décembre à bord du vol Amsterdam - Detroit, les contrôles ont été renforcés dans les aéroports du monde entier et les compagnies aériennes appliquent parfois de façon drastique ces nouvelles consignes de sécurité.

    De plus Jean-Lioret n'est pas le premier français à être incarcéré dans une prison à l'étranger pour des incidents dérisoires. Trois français ont été arrêtés le mois dernier à bord du vol Sao Polo - Paris et sont toujours détenus au Brésil.  Il leur est reproché d'avoir semé la panique à bord de l'avion après que celui-ci soit resté bloqué pendant quelques heures sur le tarmac.

    Le parisien - 16 janvier 2010

     

  • VIDEO Identité nationale: Gaudin dérape sur la "déferlante"!

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    (De Marseille) Eric Besson était hier à Marseille pour débattre de l'identité nationale. Il aura suffi que le ministre de l'Immigration s'absente quelques minutes des salons d'honneur de la préfecture des Bouches-du-Rhône pour que le débat dérape.

    Le motif : une déclaration du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin qui, évoquant les suites du match Algérie-Egypte en novembre, a parlé de « 15 000 musulmans qui ont déferlé » dans le centre-ville de Marseille.

    Ces propos, le vice-président de l'UMP les aurait en fait tenu un peu plus tôt dans l'après-midi, à l'occasion d'une réunion organisée par son parti dans les salons d'honneur du stade Vélodrome et qui portait déjà sur le thème de l'identité nationale.

    Le maire s'était exprimé au même titre qu'Eric Besson ou d'autres intervenants, et avait choisi de revenir sur les débordements qui avaient suivi, à Marseille, la victoire de l'Algérie face à l'Egypte à l'occasion des éliminatoires de la Coupe du monde de foot.

    Un militant UMP d'origine algérienne revient sur les propos du maire de Marseille

    Or, parmi les invités du débat en Préfecture, de nombreuses personnes étaient également présentes l'après-midi lorsque le maire a évoqué « la déferlante ». Des propos qui ont suffisamment choqué certains, dont un militant UMP d'origine algérienne, pour qu'ils les rapportent au second débat, en préfecture. Devant 200 personnes mais en l'absence d'Eric Besson, le ministre s'étant absenté le temps qu'aura duré l'altercation.

    Le premier, militant UMP, s'est dit « blessé » et choqué par l'attitude de Jean-Claude Gaudin. :

    « Je compromets peut-être mon avenir politique en vous le disant publiquement, mais vous m'avez blessé, ma famille et les 200 000 musulmans qui vivent à Marseille. J'espère vraiment que ce n'était qu'un dérapage. »

     

    La seconde, enseignante en histoire-géo, « de gauche », a été plus précise sur ce que l'un et l'autre reprochaient au maire :

    « J'ai été vraiment heurtée par les propos que je cite : il a dit à propos de la célébration de la victoire algérienne, “15 à 20 000 musulmans ont déferlé dans les rues de Marseille”. En tant qu'enseignante, ce langage me rappelle la période coloniale. Il s'agissait de 15 à 20 000 franco-algériens, pas de musulmans. »

     

    Gaudin aurait aimé « qu'il y ait eu des drapeaux français sur la Canebière »

    Jean-Claude Gaudin, passablement remonté, a tenté de se justifier. D'abord en louant la tradition d'accueil d'une « ville habituée à l'étranger » et en reprenant le déroulé de son propos :

    « Lorsqu'il y a un match de foot où l'Algérie gagne et où ceux d'origine algérienne ou de confession musulmane veulent faire la fête, nous sommes très heureux qu'ils la fassent.

     

    J'aurais simplement aimé que sur la Canebière, lorsqu'il y a eu 15 000 personnes, où il y a eu une multitude de drapeaux algériens, qu'il y ait eu aussi quelques drapeaux français parce que la France est généreuse ».

     

    Avant de s'emporter, encore :

    « Vous n'avez pas très bien compris ni assimilé ce que je dis. Depuis quinze ans que je suis maire, l'étranger est accueilli avec un E majuscule. Je fais tout pour que la ville soit unie et soudée et je n'accepte pas ce genre de propos.

    Peut-être me suis-je mal exprimé, mais si je me suis mal exprimé, j'ai rétabli maintenant la vérité. Allez, terminé ! »

     

    La suite du débat aura été scandée par les interventions d'invité(e)s saluant la présence non pas du ministre Eric Besson mais de Nora Preziosi, conseillère municipale UMP de Marseille, issue des quartiers nord et visiblement amie avec une grande partie de l'assemblée.

    Addendum le 16/1 à 18h27. Patrick Menucci, chef du groupe socialiste à la mairie, a commenté les déclarations de Jean-Claude Gaudin :

    « C'est une déclaration terrifiante, j'ai de la considération pour Jean-Claude Gaudin et je pense justement que ces propos, qui sont inqualifiables, sont le fruit du débat sur l'identité nationale.

    Que le maire de Marseille, vice-président du Sénat, soit amené à dire une chose comme ça, c'est proprement stupéfiant. Ce dérapage verbal est la conséquence même du débat nauséabond que nous a imposé le ministre de l'Immigration. »

    Rue89 - 16 janvier 2010

  • Deux avions français refusés à l'aéroport de port-au-Prince

    Le président haïtien René Préval a demandé aujourd'hui aux représentants de la communauté internationale de mieux coordonner les efforts d'aide en faveur des victimes du séisme et de ne pas se quereller sur l'assistance à apporter aux sinistrés.

    René Préval a évoqué une "situation extrêmement difficile. Nous devons garder notre calme" pour assurer "la coordination" de l'aide et "ne pas nous accuser mutuellement", a-t-il dit à l'Associated Press.

    Les Etats-Unis sont actuellement en charge de la gestion de l'aéroport de Port-au-Prince.

    Le secrétaire d'Etat français chargé de la Coopération Alain Joyandet s'est plaint à la suite du refus d'autoriser deux avions français à se poser sur l'aéroport. Il a déclaré à l'AP que l'un d'eux transportait un hôpital de campagne et que l'autre avait été envoyé pour évacuer des ressortissants français.

    Le Figaro - 16 janvier 2009

  • Une odeur de mort plane sur Port-au-Prince

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    Des rescapés s'affrontent dans un magasin en ruine qu'ils pillent
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    Dans les rues de Port-au-Prince
    (Cliquez sur les photos)

    Barack Obama a chargé George W. Bush et Bill Clinton de rassembler des fonds pour les victimes du séisme. Malgré les premières distributions humanitaires, l'île reste en proie au chaos et aux pillages.

    Quatre jours après le séïsme qui l'a ravagé, faisant des dizaines de milliers de victimes, Haïti est toujours en proie au chaos. L'aide humanitaire commence à parvenir aux habitants de l'île, mais elle reste limitée.

    Les Etats-Unis ont dépêché une avant-garde de 4.200 soldats, qui ont pris le contrôle de l'aéroport de Port-au-Prince, la capitale. Plus de 6.000 hommes supplémentaires sont attendus. Mais le reste de la ville et de l'île sont privées de protection et le risque d'émeutes se fait plus grand chaque jour.

    «Tant que les gens auront faim et soif, tant que nous n'auront pas réglé le problème des sans-abri, nous courrons le risque d'émeutes», a lancé le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, l'un des premiers officiels étrangers à se rendre en visite à Port-au-Prince.

    Vendredi soir, un premier cargo a pu livrer ses marchandises, du charbon et des bananes. Les militaires américains ont aussi amené des vivres et du matériel, mais la distribution est un casse-tête pour les sauveteurs dans une île qui ne possède pas d'armée et peu de forces de l'ordre opérationnelles.

     

    Pillages et chaos

     

    Les pillages sont en hausse. Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé que ses entrepôts de vivre avaient été mis à sac. Dans une île en proie d'ordinaire à la violence des bandes armées, nombre d'habitants craignent un bain de sang. «Des hommes armés de machettes font irruption pour voler l'argent», raconte ainsi Evelyne Buino, une jeune esthéticienne. «Et ce n'est que le début». «Les gens sont affamés, assoiffés. Ils sont livrés à eux-mêmes. C'est de plus en plus dangereux. Il n'y a plus de police, les gens font ce qu'ils veulent», déplore Léon Melesté, un religieux adventiste.

    Un exode est en cours depuis Port-au-Prince, les sinistrés préférant quitter la capitale plutôt que de dormir dans les rues, à la merci des bandes armées. Ils cherchent à rejoindre des zones du pays moins ravagées. Plus de 6.000 détenus ont pu s'évader des prisons du pays et se baladent en liberté au milieu des cadavres et de la désolation. L'ampleur du sinistre se fait plus grande chaque jour. La ville de Leogane a ainsi vu 80% à 90% de ses bâtiments endommagés ou détruits.

     

    La mobilisation continue

     

    Le monde entier continue cependant de se mobiliser. Barack Obama a invoqué vendredi soir Martin Luther King, qui sera à l'honneur aux Etats-Unis lundi. Parlant du «désir de servir et notre générosité d'esprit doivent dépasser les limites de notre communauté», le président américain a affirmé : «En soutenant nos frères et nos soeurs par notre dévouement et notre sens du service, à la fois chez nous et dans le monde, nous rendons hommage à la mémoire du Dr King et réaffirmons notre humanité».

    La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, est attendue samedi sur l'île. Dimanche, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, se rendra également sur place. L'ONU a perdu 37 personnes et compte 330 disparus. Les Nations Unies ont demandé en urgence 560 millions de dollars pour aider les Haïtiens.

    Plusieurs célébrités ont lancé des initiatives. Dernière en date, celle du tennisman Roger Federer qui mis sur pied une exhibition à l'Open d'Australie afin de lever des fonds en faveur des victimes du séisme . «J'ai pensé, a expliqué le Suisse samedi, qu'on pouvait faire quelque chose pour aider Haïti après ce tremblement de terre tragique. Alors j'en ai parlé à d'autres joueurs de premier plan et ils ont tous estimé qu'on pouvait mettre sur pied un événement. On va jouer des parties de double ou de double mixte dimanche et essayer de remplir ainsi le stade. Il y aura une donation de dix dollars pour venir nous voir jouer», a-t-il expliqué à la presse.

    Le rappeur américain d'origine haïtienne Wyclef Jean, qui s'est mobilisé parmi les premiers et a levé 2 millions de dollars en quelques heures, a lui subi les foudres du Better Business Bureau Wise Giving, un groupe d'éthique supervisant les opérations de charité, qui lui reproche ses méthodes et l'opacité de sa comptabilité.

    Le Figaro - 16 janvier 2010

  • La justice américaine refuse que Polanski soit jugé par contumace

    Un procureur de Los Angeles s'est opposé une nouvelle fois à ce que Roman Polanski, poursuivi aux Etats-Unis pour une affaire de relations sexuelles avec une mineure datant de 1977, soit jugé par contumace. Le réalisateur est assigné actuellement à résidence en Suisse.

    Le procureur David Walgren a déclaré vendredi que Polanski devait se présenter en personne devant le tribunal de Los Angeles, qu'il est "un fugitif reconnu coupable de viol d'enfant", ce qui ne l'autorise pas à dicter au tribunal comment il doit être jugé.

    S'il était jugé par contumace et condamné à une peine d'emprisonnement, le cinéaste pourrait rester un fugitif, a précisé le procureur. Et s'il n'était condamné à aucune peine de prison supplémentaire, Polanski pourrait revenir librement aux Etats-Unis sans subir de conséquences, a ajouté David Walgren.

    Il a également observé qu'une reddition volontaire de Polanski, en personne, "préserverait la dignité du tribunal" et l'empêcherait de "bafouer les procédures du tribunal".

    Le cinéaste de 76 ans est assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, après avoir passé plus de deux mois en prison, dans l'attente d'une décision de la justice suisse sur la demande d'extradition des Etats-Unis.

    Le cinéaste avait plaidé coupable après les faits, puis s'était enfui en 1978 en apprenant que le juge -décédé depuis- avec lequel il avait négocié une remise de peine allait revenir sur sa décision pour le punir plus sévèrement.

    La prochaine audience est fixée au 22 janvier. AP

    Nouvel Obs.com - 16 janvier 2010

  • Initiation à l'homosexualité à l"école primaire!

    Appel à pétition des « 4Vérités Hebdo » contre une incitation à l’homosexualité à destination des enfants de 9 à 10 ans avec le soutien du ministère de l’Education nationale.

    http://www.les4verites.com/petition-lune.php

    Il arrive un moment où il faut dire stop. Stop à la stupidité, stop à la provocation, stop à l’immoralité. Une souscription légale vient d’être lancée par Sébastien Watel, réalisateur d’un film intitulé « Le baiser de la lune », qui serait diffusé dans les classes de CM1 et de CM2.

    Dans son appel à souscription, Watel lui-même explique :

    « Le baiser de la lune est un court métrage d’animation poétique (sic !) destiné à servir d’outil pédagogique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l’intention des enfants de CM1/CM2.
    « Le film d’animation le baiser de la lune dépeint, de façon poétique, différentes façons de s’aimer, dont celle de deux « poissons-garçons ».
    « A travers ce film, je souhaite apporter une meilleure représentation des relations amoureuses entre les personnes du même sexe.
    « Il s’agit de montrer que deux hommes ou deux femmes peuvent s’aimer, même si leurs amours paraissent différents ou impossibles.
    « Au-delà de la problématique homosexuelle, ce film est une lutte contre les discriminations, par un apprentissage du respect de l’autre et de sa différence. »

    Sur le site de cette œuvre à vocation prétendument éducative, on apprend encore que « Ce film raconte l’évolution du regard archaïque d’une grand-mère, sur les relations amoureuses. »

    « Prisonnière d’un château de conte de fée, une chatte, « la vieille Agathe », est persuadée que l’on ne peut s’aimer, que comme les princes et princesses. Mais cette vision étroite de l’amour est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune, amoureuse du soleil : deux amours impossibles, pour « la vieille Agathe ». Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne enfin, la possibilité d’une rencontre… »

    Lors de sa diffusion dans les classes, ce film sera accompagné d’un « livret pédagogique » (sic) destiné à « faire réfléchir les élèves sur les différentes relations amoureuses ».

    « Ce dvd-livret est à l’intention des enseignants ou intervenants souhaitant débattre avec leurs élèves, des différentes relations amoureuses suite au visionnage du film. », est-il précisé sur le site.
    « Une première partie sera destinée à analyser le film de façon ludique, afin de discuter des intentions de l’auteur et de la psychologie des personnages. »
    « Une seconde partie développera des exercices ludiques amenant les élèves à réfléchir sur les relations amoureuses : norme, stéréotypes, relations amoureuses entre personne du même sexe. »

    Il est permis de se demander en quoi consisteront ces « exercices ludiques ». On peut tout craindre !

    « Une troisième partie donnera des informations simples mais juste sur les relations amoureuses entre personne de même sexe. Ces informations sont destinées à répondre de manière appropriée, aux interrogations éventuelles des élèves. »
    Les « interrogations éventuelles » d’élèves de 9 et 10 ans !

    En consultant, toujours sur le site du film, les partenaires officiels du projet, on trouve, à côté du « magazine des gays et des lesbiennes », Têtu, du Centre Gays, Lesbiennes, Bi et Transsexuels (CGLBT) de Rennes, de SOS-Homophobie et de la Ligue de l’Enseignement d’Ille-et-Vilaine, une quantité d’institutions publiques, parmi lesquelles : le ministère de la Jeunesse et des Sports ; l’Education nationale (Inspection académique d’Ille-et-Vilaine) ; Le Centre National de la Cinématographie (CNC) ; le Conseil régional de Bretagne ; le Conseil général des Côtes d’Armor ; la Ville de Rennes ; TV Rennes…

    En voilà assez ! Ce sont nos enfants qu’il s’agit de défendre, c’est leur intégrité mentale qui est menacée par ce genre de projet, avec la complicité active de la puissance publique !

    Les parents français sont fondés à refuser que la propagande pernicieuse et l’idéologie du lobby homosexuel pénètrent dans les écoles et jusque dans les classes de leurs enfants.

    Ils sont fondés à se révolter dès lors que l’école publique est financée par leurs impôts.

    Ils sont fondés à se rebeller dès lors que l’Etat leur fait une obligation de scolariser leurs enfants pour les instruire, par pour les pervertir.

    On comprend qu’ils soient de plus en plus nombreux à choisir d’inscrire leurs enfants dans des écoles hors contrat, malgré les sacrifices financiers que cela représente.

    Nous appelons donc les parents français à dire leur révolte et leur refus en signant la pétition ci-jointe, qui sera adressée aux ministères des sports et de l’Education, au Conseil régional de Bretagne et au Conseil général des Côtes d’Armor. Il faut faire savoir aux responsables politiques complices de cette indignité que la révolte des Français aura très bientôt des répercussions certaines sur leur réélection.

    Signez la pétition :
    Halte aux incitations homosexuelles dans les écoles primaires !

    Novopress - 15 janvier 2010