Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1663

  • Le Yémen entend rester maître chez lui

    Alimi Rached Yémen.jpg
    Rached al-Alimi, vice-premier ministre du Yémen

    Depuis Noël et l'attentat déjoué sur le vol 253 du Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, qui avait séjourné d'août à décembre 2009 au Yémen, ce pays est sous le feu des projecteurs internationaux.

    La Maison Blanche a haussé le ton. Elle avait annoncé le 3 janvier ne pas vouloir ouvrir un «deuxième front » ni déployer des troupes... du moins «pour le moment». Une déclaration a priori rassurante mais qui sonne comme une menace, alors que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne annonçaient le renforcement de leur action. Ce jeudi, le Yémen a éclairé des points restés jusqu'ici dans l'ombre et précisé ses positions. 

     

    Le Yémen ne veut pas d'intervention directe des Etats-Unis. Le vice-Premier ministre yéménite aux Affaires de la défense et de la sécurité, Rached al-Alimi a affirmé que son pays entendait gérer seul la traque contre les terroristes de la mouvance d'Al-Qaïda, bien implantée dans l'est du pays. «Une intervention directe des Etats-Unis pourrait renforcer le réseau terroriste et non l'affaiblir», a-t-il argumenté. «Ce que nous demandons aux Etats-Unis, c'est une assistance en matière de formation et des pour les unités de lutte contre le terrorisme», a-t-il dit, faisant état d'«un échange de renseignements» avec les Etats-Unis «ainsi qu'avec l'Arabie saoudite», pays voisin du Yémen.

    Abdulmutallab a bien rencontré l'imam radical Anwar al-Aulaqi. Rached al-Alimi a confirmé que Umar Farouk Abdulmutallab avait rencontré lors de son séjour au Yémen l'imam radical Anwar al-Aulaqi, dont les autorités ont perdu la trace après les raids américains de décembre sur les positions d'Al-Qaïda. Ce religieux aurait un lien avec la fusillade sur le camp militaire de Fort Hood de novembre 2009 d'après le porte-parole de Barack Obama. Selon lui, le terroriste a aussi rencontré dans la province de Chabwa, Mohammad Oumir, l'un des chefs d'Al-Qaïda, tué dans un raid aérien du 24 décembre, auquel les militaires américains auraient porté main-forte, d'après les médias d'outre-Atlantique.

    Le Nigérian n'aurait pas été recruté au Yémen. Selon Rached al-Alimi, Umar Farouk Abdulmutallab n'a pas été recruté dans son pays situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Arabie. «Il paraît qu'il a été recruté à Londres par les groupes extrémistes en Grande-Bretagne», a-t-il expliqué. «C'est peut-être pour cela que les autorités britanniques ont refusé ensuite de lui donner un titre de séjour, ce qui l'a poussé à choisir de poursuivre ses études à Dubaï», a-t-il ajouté.

     

    Leparisien.fr avec AFP - 07.01.10

  • Séguin: Mitterrand salue"l'enfant de Tunisie"

    Philippe Séguin.jpg
    Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a salué en Philippe Séguin, décédé jeudi, "l'homme de lettres, auteur de nombreux essais politiques et d'une remarquable biographie de Napoléon III". Frédéric Mitterrand a également rendu hommage, dans un communiqué, "à l'enfant de Tunisie resté très attaché à sa terre natale et qui fut un passeur considérable entre ces deux pays et les deux rives de la Méditerranée".

    "C'est dans la réflexion sur l'histoire de notre pays qu'il puisait cette fidélité au bien commun et cette vision qui le mettaient à part dans notre vie politique", souligne M. Mitterrand à propos du premier président de la Cour des comptes,
    mort d'une crise cardiaque.

    "Au-delà du grand républicain et de l'homme d'État d'une qualité d'engagement et de conviction exceptionnelle (...), je veux saluer l'homme de lettres, auteur de nombreux essais politiques et d'une remarquable biographie de Napoléon III", ajoute-t-il.
    Le Figaro - 07.01.10

  • VIDEO Hommage à Jean-Claude Irvoas - Procès en appel des assassins du photographe d'Epinay


    http://www.dailymotion.com/video/xkby6_hommage-a-jeanclaude-irvoas_shortfilms

    PARIS (NOVOpress) –06.01.10

    Le procès en appel de quatre voyous, condamnés à des peines de deux à quinze ans de prison pour avoir battu à mort un père de famille (Jean-Claude Irvoas) en train de photographier des lampadaires publics en octobre 2005 à Epinay-sur-Seine s’ouvre aujourd’hui.
    Le 23 novembre 2007, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis avait condamné à quinze ans de prison Benoît Kusonika, seul accusé à reconnaître les faits.
    Samba Diallo et Icheme Brighet, reconnus coupables, tout comme Kusonika, de « vol suivi de violences ayant entraîné la mort» , avaient été condamnés à douze ans de prison. Sébastien Béliny, le seul à comparaître libre, avait été condamné à deux ans ferme pour « complicité ».
    Brighet et Diallo ont depuis fait appel, tandis que c’est le parquet qui s’est chargé de contester les condamnations de Beliny et Kusonika.
    Lors des faits, certains témoins et commentateurs avait mis en avant le caractère raciste anti-blanc de cette sauvage agression. Une position « politiquement incorrecte » immédiatement contestée par les médias, certains, comme Le Figaro, allant même jusqu’à affirmer que « trois des quatre agresseurs étaient d’origine européenne ».

    Un mensonge pur et simple puisque ces agresseurs sont respectivement un Algérien, un Antillais, un Sénégalais et un métis congolais.
    Le verdict de ce lynchage devrait tomber vendredi.

  • VIDEO Dominique Venner: "Je ne crois absolument pas à la disparition des Français"

    Dominique-Venner-218x300.png

    06/01/2010
    PARIS (NOVOPress) :
    Dans le débat sur l’identité nationale, il est des avis plus précieux que d’autres. Celui de Dominique Venner par exemple, directeur de la Nouvelle Revue d’histoire, qui est aussi l’un des principaux historiens français et, à ce titre, inscrit sa réflexion sur « la longue durée ».

     http://www.dailymotion.com/video/xb9vxg_dominique-venner-sur-lidentite-nati_news

    Invité le 25 novembre dernier au Libre Journal de Gérard Marin sur Radio Courtoisie, il a d’abord situé sa définition de l’identité française dans la continuité de celle livrée par l’historien Fernand Braudel (1902-1985), l’auteur du très important L’Identité de la France (coll. Champs Flammarion, deux volumes) : « Un Français est un condensé d’Européen », pour préciser, à rebours du discours « républicain » dominant dans l’actuel débat, qu’un Français est un « membre d’un très vieux peuple qui n’est pas une construction politique ».

    De ses travaux et de sa profonde connaissance de l’histoire du peuple français – et des peuples européens en général –, Dominique Venner tire un autre enseignement, fondamental : au-delà de toutes les vicissitudes, « la substance même du peuple français s’est maintenue ». Certes, l’immigration extra-européenne est un phénomène inédit dans notre histoire. Mais, il en est certain : « Je ne crois absolument pas à la disparition des Français. Les racines sont suffisamment fortes et présentes pour résister à toutes les tentatives qui sont faites pour nous détruire. »

    A condition de se souvenir de cette définition des Français donnée par l’abbé Suger, abbé de Saint-Denis de 1122 à sa mort en 1151 et conseiller de Louis VI puis de Louis VII : « Nous sommes Français de France, nés d’un même ventre. » « Préservons-le ! », ce ventre, conclut Dominique Venner.

  • La France va s'équiper de scanners corporels

    article_scan.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    SECURITE AERIENNE - Les expérimentations devraient bientôt commencer…

    Les scanners vont bientôt débarquer dans les terminaux français. La Direction générale de l'aviation civile a annoncé mercredi que des scanners corporels seraient expérimentés «dans les meilleurs délais (...) dans certains aéroports français», notamment à ADP (Aéroport de Paris).

    Ces installations se feront selon les directives d’un groupe de travail, dont la mise en place a été annoncée mercredi matin par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Une décision qui va dans le sens des autres pays européens, bien décidés à agir après l’attentat raté revendiqué par Al-Qaida, sur le vol Amsterdam-Detroit, le 25 décembre 2009.

    Les Pays-Bas ont annoncé, lundi, l’installation d’une soixantaine de scanners corporels en plus de la quinzaine existants, la Grande-Bretagne expérimente en ce moment le système et prévoit l’installation progressive du dispositif dans les aéroports britanniques malgré les réticences d’associations, l’Italie se dit prête à équiper les terminaux de Rome et de Milan et l’Allemagne s’est également dite enthousiaste.

    Le parlement européen avait voté contre en 2008

    Réputé plus efficace que la fouille corporelle, le scanner permettrait de déceler tout arme ou explosif soigneusement caché. Mais aussi de scruter le corps humain sous ses coutures les plus intimes. Un argument soulevé par Strasbourg, il y a un an. Les eurodéputés s’étaient massivement opposés à l’installation de scanners dans les aéroports européens en octobre 2008, y voyant une atteinte au «droit à la vie privée, à la protection des données et à la dignité personnelle».

    Un avis qui avait, à l’époque, découragé la France de se lancer dans l’aventure. La DGAC avait d’ailleurs dû désinstaller un scanner de l’aéroport de Nice, installé à l’automne 2008 pour «étudier comment le dispositif serait accueilli par les passagers», a expliqué à 20minutes.fr les services de l’aéroport.

    Face à l’urgence, la question devrait être de nouveau abordée lors d’une réunion jeudi 7 janvier, à Bruxelles. Mais les experts des Etats membres et la Commission ne devraient émettre qu’un avis consultatif.

    «En matière de règlement de la sureté aérienne, les pays membres peuvent toujours prendre des mesures supplémentaires, comme l’installation de scanners. Il suffit de les prendre en charge financièrement», a expliqué à 20minutes.fr la députée européenne Christine de Veyrac, spécialiste du dossier.  

    Entre 100.000 et 150.000 euros

    Mais attention, les expérimentations ne sont pas, par principe, indéfinies. Elles sont cependant précieuses car elles permettent de définir le taux d’acceptation par les passagers. Selon Jacques Le Guillou, adjoint au directeur du transport aérien, il se situe entre 95 et 98% selon les expérimentations britanniques et néerlandaises. Un taux très satisfaisant qui justifie l’installation du dispositif.

    Dans le même temps, des normes sur les scanners sont établies par des experts européens. Une fois vérifiés par des laboratoires, processus bouclé dans les «trois prochains mois», ces normes s’appliqueront également en France.

    En attendant ces normes, c’est le coût qui pourrait être un obstacle. Chaque unité revient entre 100.000 et 150.000 euros, selon Jacques Le Guillou, sans compter le coût d’exploitation. Que les autorités optent pour le tout scanner ou décident de n’en installer que quelques exemplaires pour mener des contrôles aléatoires, l’addition risque d’être salée.

    Autre piste: il existe des alternatives pour mener des contrôles rapprochés. Le ministre français de l’intérieur considère d’ailleurs que les scanners corporels sont «une piste» parmi d’autres. «Je ne suis pas hostile à leur expérimentation», avait-t-il déclaré, «mais il existe d’autres possibilités pour la détection de traces d’explosifs», comme des équipements spécialisés ou des chiens.

    Des solutions peut-être moins couteuses et intrusives, mais aussi moins efficaces. «Il existe beaucoup de dispositifs, mais il faut étudier le taux de fausse alarme et de sécurité», tempère cependant le directeur adjoint du transport aérien.
    20minutes.fr - 07.01.10

  • Les voeux 2010 de Jean-Marie Le Pen à la Presse

    JMLP voeux à la presse 6 janvier 10.jpg
    Mesdames, Messieurs,

    Au début de la dernière année de la première décennie du 21e siècle, j’ai l’honneur et le plaisir de vous présenter, en mon nom et au nom du Front National, mes vœux de bonheur et d’heureuse année 2010 pour vous et les confrères de vos médias.

    Votre profession, dans ses activités de reportages surtout, mais même de dessin humoristique, est l’une des plus dangereuses, et je forme le souhait particulier que nos compatriotes enlevés en Afghanistan soient libérés au plus tôt.

    Vous savez, mieux que moi peut-être, que la situation de notre pays ne cesse de s’aggraver, plus vite encore avec une crise qui est loin d’être maitrisée.

    Le Front National, tenu à l’écart de la représentation parlementaire en France, par une loi électorale qu’on peut dire scélérate, n’est pas mort, contrairement à ce que ses assassins affirment. Ils l’ont volé mais ils ne l’ont pas tué et on dit même qu’aux élections régionales, il va, une fois de plus, créer la surprise.

    C’est évidemment le vœu que je forme aussi pour lui et pour nos candidats.

    J’espère que nous pourrons compter sur la loyauté de l’information sans laquelle, il n’y a pas de démocratie véritable.

    Je vais maintenant, si vous le permettez, vous exposez mon point de vue de Président du Front National dans le débat fondamental sur l’identité nationale française.

    AUTOPSIE D’UN « DEBAT ASSASSINE »

    Il arrive que le diable porte pierre. En lançant en pleine campagne électorale un débat truqué sur l’identité nationale, aux bons soins du Ministre socialiste et immigrationniste, de l’immigration, Nicolas Sarkozy a involontairement réveillé les Français.

    Dès lors, on peut espérer, qu’à l’instar de leurs voisins suisses, il vont oser dire publiquement dans les urnes ce qu’ils murmurent tout bas et que le Front National dit tout haut.

    Le débat a, d’ailleurs, été orienté, avant même d’avoir commencé, par Sarkozy et son porte-coton et ses conclusions sans doute prémâchées par les scribes de l’Elysée.

    L’éclairage est donné d’entrée par les déclarations du Président : « Je suis un homme de sang mêlé à la tête d’une nation métissée. L’immigration constitue une source d’enrichissement permanent de notre identité nationale ».

    Il ajoute le 17 décembre 2008 à Polytechnique : « Le métissage n’est pas un choix, c’est une obligation… Nous devons changer et on va se mettre des obligations de résultat (sic). Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudrait que le République passe alors à des méthodes plus contraignantes encore ».

    Sarko veut donc mettre en œuvre une politique de métissage forcé. S’attendant à des résistances fortes, le pouvoir oligarchique entend les briser ainsi que ceux qui les incarnent.

    C’est Besson qui l’avoue : « J’espère que ma politique va contribuer à réduire à néant le parti de Jean-Marie Le Pen ».

    Les xénomaniaques, fossoyeurs de l’identité française, espèrent ainsi faire d’une pierre deux coups :
    - métisser le peuple français par l’immigration massive et des législations contraignantes,
    - anéantir son défenseur, le Front National.

    Au reste, le débat est organisé, selon les techniques du Second Empire, aujourd’hui Cinquième « En pire », sous l’égide de NTP, dans les préfectures et les sous-préfectures, et animé (si on leur prête une âme) par les députés-babouches de la majorité.

    Mais aussi louche que soit l’initiative, convient-il de la faire servir à l’édification du peuple en s’efforçant, puisqu’elle est officiellement posée, de faire le tour de la question de l’identité nationale.

    L’IDENTITE NATIONALE

    L’identité nationale comporte des éléments concrets : le territoire, son climat, ses paysages, son peuplement, les richesses naturelles ou acquises de son patrimoine mais aussi abstraits : son Histoire de plus d’un millénaire et demi : Passé de victoires et de défaites, d’épreuves et de succès, sa trace exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité, la longue cohorte de ses saints, de ses martyrs, de ses héros mais aussi la saga de son peuple de paysans, de marins, de soldats, d’ouvriers, d’artistes, d’artisans, de cadres, de savants, sa culture (sciences, littérature, poésie, musique, chanson, peinture, sculpture, théâtre, cinéma, etc.), ses religions, essentiellement chrétiennes, ses traditions, ses coutumes, ses mœurs, ses goûts mais aussi et surtout le sentiment national des français.

    Comme l’a écrit Aristote : « L’homme est un animal social ». Il a donc tendance à s’agréger à ses semblables au gré de ses dilections, de ses intérêts, de ses craintes, pour assurer sa descendance, sa sécurité et le succès de ses entreprises. Qui se ressemble, s’assemble. A contrario, il est difficile d’assembler ceux qui ne se ressemblent pas. L’assimilation, individuelle, est possible, s’agissant de masses compactes elle ne l’est plus.

    La plus élevée de ces constructions collectives est la Nation qui a réuni, au cours des siècles, des hommes, leurs familles, leurs provinces dans un ensemble cohérent et animé d’une dynamique propre, tendant à l’unité du peuple et suscitant, pour ce faire, un Etat souverain, responsable du destin collectif. Et c’est dans l’héritage reçu des siècles que se reflète le visage d’une Nation.

    Est Français, non seulement celui qui a des papiers français qui sont la preuve administrative de sa nationalité mais surtout un sentiment d’appartenance. Est français celui qui se sent français et qui est fier de l’être. Voltaire écrit : « Chaque peuple a son caractère, comme chaque homme, et ce caractère général est formé de toutes les ressemblances que la nature et les habitudes ont mis dans les habitants d’un même pays ».

    Ne sont pas Français, en tout cas, ceux qui ont défilé par dizaines de milliers dans les rues de France derrière les drapeaux algériens saluant la sélection de l’équipe d’Algérie. La victoire, il est vrai, contestée, de l’équipe de France, n’ayant provoqué la sortie d’aucun drapeau français. Preuve, s’il en était besoin, que la double nationalité est une aberration.

    Notons aussi qu’il ne peut y avoir d’identité nationale sans nation et que, donc, tout ce qui affaiblit la nation attente à son identité. Mais, en outre, qu’il ne peut y avoir d’identité sans souveraineté de la nation, laquelle garantit la liberté de ses citoyens.

    Or, depuis 30 ans, la nation française est prise en tenaille, dans le but de la faire disparaître (Edmond de Rothschild : « Le dernier maillon qu’il faut faire sauter, c’est la nation »), par l’Europe de Lisbonne, imposée aujourd’hui en violation de la volonté du peuple, pourtant solennellement exprimée dans le référendum de 2005 et par l’invasion progressive de l’immigration de masse initiée par Chirac en 1976 et encouragée depuis par tous les gouvernements de droite ou de gauche.

    L’Europe de Bruxelles, de Maastricht ou de Lisbonne a conduit nos oligarques, tous complices, à supprimer nos frontières tant intérieures qu’extérieures, livrant ainsi l’espace national sans défense à la ruée migratoire et à la concurrence économique sauvage du Tiers-Monde. Le Parlement Européen vote 80 % des lois qui s’imposent en France et la Cour de Justice européenne les interprète toujours de façon anti nationale. La monnaie nationale, le Franc, moyen essentiel de l’indépendance nationale a été bradée aux gnomes de Francfort.

    Il est donc hors de doute que les européistes sont, volens nolens, traîtres à la Nation.

    En outre, les pays de l’Europe des 27 sont infiltrés par des communautés étrangères de plus en plus nombreuses et de plus en plus organisées. Elles constituent, évidemment, des facteurs d’ingérence dans la politique nationale et donc une réduction de sa souveraineté.

    Par ailleurs, l’Union Européenne ne disposant pas de forces armées et les pays ayant réduit leurs budgets et leurs effectifs militaires, se trouve, de fait, sous protectorat américain, autre réduction essentielle celle-là aussi de la souveraineté des nations qui y adhèrent.

    Avec 200.000 hommes de forces de l’ordre, la France n’est pas en mesure de faire face à des actions subversives de grande envergure. Encore faudrait-il que le Pouvoir en ait la volonté ou le courage politique.

    La complicité des milieux politiques, médiatiques, associatifs, culturels, la subversion de l’enseignement, les trucages statistiques, la manipulation des sondages, voire la réforme des modes de scrutin tendent à masquer au peuple la réalité des dangers qu’il court.

    Ceux qui veulent l’éclairer sont bâillonnés, mis au ban de la politique, privés, malgré leur audience électorale, de représentation dans les Assemblées, traités comme des parias par les oligarques au pouvoir.

    Le Front National, malgré ses millions d’électeurs, n’est pas représenté au Parlement Français et n’a obtenu, selon le CSA, en 2008, que 0,68 % du temps d’antenne.

    LE SENTIMENT NATIONAL ou d’appartenance à la Communauté Nationale

    Le sentiment national est celui qui pousse à l’insertion de sa vie personnelle dans un ensemble d’une dimension et d’une durée supérieure, à l’appropriation d’une grande parentèle historique et culturelle, à l’identification à cette « structure faite d’atomes de parenté qui est toute société et singulièrement la nation », selon Lévi-Strauss.

    Il s’enrichit de la pulsion affective qu’est l’amour de la Patrie, forme la plus crédible de la Fraternité et qui s’inspire de la solidarité des générations et de la gratitude à l’égard de ceux qui ont œuvré, souffert et même sont morts pour assurer sa liberté, sa pérennité, sa grandeur, sa survie.

    Etre Français, c’est avoir le sentiment de faire partie d’une communauté particulière déterminée par un territoire avec ses frontières, des lois, ses coutumes, ses mœurs, une histoire, un Etat et ses lois, un peuple auquel on s’identifie, c’est être bénéficiaire d’un héritage vital, matériel et spirituel ; lien affectif avec ses expressions, ses représentations, qui vous fait ressentir fierté de ses succès et tristesse de ses échecs, compassion dans les malheurs, ce sentiment aide au respect des contraintes de la vie collective, pousse au dévouement et même, quand il est exigé, au sacrifice de sa vie, preuve sublime de l’amour des siens.
    - C’est d’abord dans la famille que se transmet la vie et que se forme et s’apprend cette solidarité affective et que se forgent les comportements mimétiques ou identitaires.
    - Dans l’école, quand elle est digne de sa mission, l’amour de la Patrie, va de pair avec l’apprentissage du savoir, de la morale, de la discipline, de la solidarité.
    - A l’armée où le service militaire, avant que Chirac ne le supprime, mêlait pendant un an ou plus dans le même creuset les français de toutes origines sociales et les fondait dans l’apprentissage de la discipline, du dévouement et du sacrifice au service de la Patrie.
    - Dans la religion aussi, associée, au-delà des clivages partisans, au culte de la Patrie terrestre, image humaine de la Patrie céleste.
    - Dans les métiers, avec leurs contraintes, leurs fatigues, leurs risques, leurs solidarités et leurs fiertés.

    Les deux guerres mondiales avaient fait ressentir profondément le besoin d’une communauté solidaire face au destin tragique. Hélas, ces piliers de la formation de l’identité nationale se sont lézardés surtout après la tragédie nationale que fut l’abandon de l’Algérie Française, débouchant sur la vague anarchisante de 68 et les capitulations politiques qui les ont suivies.

    L’identité nationale ne peut être séparée d’un certain nombre de concepts qui la constituent ou la qualifient :
    - La nationalité qui découle en France de quatre sources :
    Principalement : la filiation, naissance d’au moins un parent français,
    Secondairement : le droit du sol, la naturalisation par décret, la naturalisation par mariage.
    Elle pose aussi le problème de la double nationalité ainsi que ceux de la perte ou de la déchéance de la nationalité.

    - Le peuple français est principalement constitué de gaulois, de celtes et de germains jusqu’au 20e siècle. Depuis, il a reçu deux vagues d’immigration étrangère d’importance inégale, la première faible, la deuxième considérable :
    • une immigration européenne (russes, belges, polonais, italiens, espagnols, portugais) qui s’est assimilée sans problèmes, à laquelle s’est ajoutée celle des réfugiés de l’Est européen.
    • depuis les années 70, une immigration massive originaire du Tiers-Monde. D’abord maghrébine (après l’indépendance de l’Algérie, en particulier) puis africaine, asiatique et aujourd’hui planétaire.

    L’IMMIGRATION ETRANGERE MASSIVE

    Cette immigration massive (plus de 10 millions dans les 30 dernières années) a été rendue possible par l’entrée de la France dans le processus européen entraînant la suppression réelle de ses frontières intérieures (tout ressortissant d’un des pays européens peut s’installer légalement en France) et extérieures (tout clandestin régularisé dans un des pays de l’Union Européenne peut s’installer légalement en France). A titre d’exemple les gouvernements italien et espagnol ont, en 2008, légalisé 1 million et demi de clandestins, sans compter les immigrations illégales (par exemple, par non retour d’un visa touristique).

    Cette immigration massive a été attirée en France par le niveau de vie et l’égalitarisme social allant jusqu’à interdire la préférence nationale, c’est-à-dire le droit des Français à l’usufruit de leur patrimoine national. Elle a été puissamment accélérée par la loi Giscard-Chirac du regroupement familial. On peut dire que, depuis, la préférence étrangère a été la règle suicidaire de tous les gouvernements.

    En résumé, l’immigration massive a augmenté le nombre des résidents étrangers dans des proportions considérables. Elle a, par les naturalisations ou naissances sur le sol augmenté le nombre des français de 300.000 par an en moyenne.

    La plupart de ces immigrants (y compris au titre d’un droit d’asile sans limite) sont de race et de religion, de mœurs souvent très différentes de ceux des Français de souche, la plupart d’entre eux musulmans, et qui peut nier que leur démographie et leur religion les entrainent, volens nolens, vers la conquête du monde.

    Cette irruption massive a colonisé le logement social et le budget de la santé au détriment des français modestes, elle a barbarisé le milieu scolaire. Elle a constitué des agglomérats nationaux ou tribaux (Montreuil : 1ère ville malienne du monde, le quartier chinois, Roubaix à majorité immigrée, etc).

    Avec un chômage massif, cette population souvent composée de familles monoparentales, vit de ressources sociales diverses, voire de trafics illégaux tolérés.

    Le coût global de l’immigration est évalué à 70 milliards d’euros par an. Elle est en voie d’expansion continue en liaison avec l’explosion démographique du Tiers-Monde. Elle laisse prévoir qu’à échéance moyenne, les français seront minoritaires dans leur pays et donc soumis à des volontés étrangères.

    Mais les Français, comme je le rappelle depuis 30 ans, ne doivent pas en vouloir aux immigrés mais légitimement aux seuls hommes politiques de gauche et de droite, responsables de cette politique xénomane criminelle.

    Une langue commune : le français. Mais comme celle d’Esope et dans les circonstances actuelles, elle est capable du meilleur comme du pire.

    Du meilleur parce que si elle ne peut concurrencer l’anglais, voire le chinois, elle est une des premières au monde.

    Du pire, parce qu’elle permet aux francophones du Tiers-Monde de croire qu’elle leur ouvre un droit de devenir français alors que leurs pays ont tant besoin d’eux.

    Ne nous cachons pas que son rayonnement est gravement mis en péril par l’effondrement de l’enseignement en général, du français en particulier (la centaine d’ouvrages consacrés à la débâcle scolaire française a épuisé le vocabulaire catastrophiste pourtant riche (déroute, débâcle, écroulement, effondrement, ruine, pauvreté, trahison, etc.,). A l’heure où j’écris, le Ministre de l’Education Nationale (sic) dit : « Je me contenterais que l’on arrive à y parler quelque chose qui ressemble au français ».

    Dans la scolarité, l’immigration massive a ruiné la discipline la plus élémentaire et donc le silence dans les classes, condition sine qua non de l’attention. Mais s’y ajoutent des facteurs bien plus graves encore, de violence et d’incivilité, véritable régression institutionnelle. Le tout aggravé par le parti pris communiste voire gauchiste de la plupart des maîtres, soixante-huitards attardés issus des IUFM mais, Dieu merci, au bord de la retraite.

    LA CULTURE ou plutôt LA CIVILISATION FRANCAISE

    La civilisation française participe évidemment de la culture mondiale. Mais, cet universalisme ne supprime pas ses particularités qui sont précisément l’essence de son identité. La chanson française, la poésie française, ne sont pas réductibles à l’expression universelle des sentiments, ni la musique, ni l’art. On voit bien l’extrême difficulté qu’il y a à assimiler des populations étrangères dont tous les gouts diffèrent des nôtres. On peut le mesurer aussi par la différence qui existe entre les prénoms des musulmans français et les prénoms nationaux traditionnels d’inspiration chrétienne que les naturalisés devaient choisir dans le calendrier.

    La vraie question qui se pose au peuple français c’est celle de sa liberté et même, à moyen terme, de son existence menacée directement de submersion.

    Sachant que l’immigration massive est l’instrument de son appauvrissement et de sa servitude future, c’est elle qui doit être le sujet d’un référendum dont le résultat s’imposera de gré ou de force aux oligarques qui dirigent la France puisque c’est la volonté populaire.

    Les Français doivent savoir qu’à l’exception de l’Europe, tous les autres pays du monde ont conservé jalousement la forme nationale. Sinon, osons le crier à nos compatriotes : La Patrie est en danger !

    En effet, la nation demeure au 21e siècle le cadre politique le plus performant pour assurer la pérennité, la liberté, la sécurité, la prospérité, la langue, la culture d’un peuple.

    Plus ancienne nation du monde, avec la Chine, la France doit retrouver son cadre national et les Français la plénitude de leur identité nationale.

    Et parce qu’une pensée politique doit être traduite dans un programme, voilà celui du Front National dans le cadre du retour à l’Etat-Nation :

    • Inverser, au plus tôt, le courant de l’immigration
    • Supprimer la double nationalité
    • Rétablir nos frontières nationales
    • Rendre plus sévères les procédures de naturalisation et de déchéance de la nationalité
    • Refuser la régularisation des clandestins
    • Etablir la préférence nationale
    Organiser un référendum sur l’immigration

    Les élections de mars 2010 doivent être l’occasion pour les Français de le dire clairement en votant pour le seul mouvement fidèle à la Nation et à ses valeurs : le Front National.

    Jean-Marie LE PEN
    Pupille de la Nation
    Très jeune résistant (non affilié)
    Président d’Honneur de l’Association
    des Etudiants en Droit de Paris
    Engagé volontaire Officier
    parachutiste de la Légion étrangère
    1er BEP – 1er REP – Campagnes : Indochine – Egypte – Algérie
    Croix de la Valeur Militaire
    Député à l’Assemblée Nationale (3 f)
    Sénateur de la Communauté
    Député français au Parlement européen (6 f)
    Président du Front National (depuis 1972)
    Pas invité au débat sur l’identité nationale
    Et rarement sur les médias.

    Nations Presse Info - 06.01.10

  • C'est de plus en plus dur d'obtenir un logement HLM: "On nous a annoncé 24 mois d'attente!"

    HLM Soufian et Karima.jpg
    Soufian et Karima - Strasbourg
    (Cliquez sur la photo)

    Jeunes parents de , 2 ans, et Ali, 3 mois, Karima et Soufian, âgés respectivement de 23 et 24 ans, ne vivent toujours pas sous le même toit. La jeune femme loue depuis quelques mois un trois-pièces à Hoenheim, au nord de Strasbourg (Bas-Rhin). Elle y vit seule avec ses enfants, tandis que son compagnon est logé chez sa mère, dans une commune périphérique à l’ouest de l’agglomération, non loin de son lieu de travail.

    Désireux de vivre ensemble, « pour son équilibre et celui des enfants », le couple a d’abord imaginé emménager dans l’appartement de la jeune femme, « en attendant de trouver plus grand ».
    Mais une fois leurs calculs faits, ils ont compris que la note serait trop salée : « Aujourd’hui, je paye 700 € de loyer, grâce à l’aide personnalisée au
    , l’APL, et à mes aides de parent isolé, au 1 300 €, explique Karima, mère au foyer. Or, si nous nous déclarons en couple, je perdrai une bonne part de mes allocations et le salaire de Soufian, qui varie entre 900 et 1 100 €, ne suffira pas. » Le jeune homme, cariste chez Lohr Industrie, est depuis un an au chômage partiel et ignore quand son salaire sera à nouveau plus élevé.

    Trouver un quatre-pièces

    Sur les conseils d’une assistante sociale, Karima et Soufian ont déposé début décembre 2009 un dossier auprès de CUS Habitat, le plus important bailleur social de la communauté urbaine de Strasbourg. Leur souhait : trouver un appartement de quatre pièces situé dans une commune à mi-chemin de leurs deux lieux de résidence actuels. « On a reçu un courrier nous annonçant un délai de vingt-quatre mois d’attente ! s’exclame Soufian. Cette lettre m’a déprimé ! C’est impossible de patienter aussi longtemps ! »
    Même sentiment chez Karima, qui ajoute : « Soufian passe le week-end avec nous et parfois la semaine, mais dès qu’il est absent, sa fille le réclame, c’est difficile à gérer. » Les deux jeunes gens ne baissent pas les bras : « J’ai pris contact avec le GIC (NDLR : une association d’entreprises qui recueille le 1 % logement et aide les salariés de ces sociétés dans leur recherche d’appartement) , raconte Soufian. L’un de leurs conseillers m’a assuré qu’étant donné l’urgence de notre situation, dès l’obtention de notre numéro de dossier, notre cas serait prioritaire. Je m’accroche à cet espoir ! » Sa compagne est plus prudente. « Je me dis que ça va prendre deux ans, comme ça, si ça marche avant, ce sera une bonne surprise. » Ce parcours du combattant qu’est la demande d’un logement HLM pèse sur son moral. « J’ai la sensation qu’aujourd’hui on devient un cas social dès qu’on n’a pas deux CDI, déplore Karima. A cause de ça, on se sent rabaissés… Ce n’est pas facile à vivre. » Soufian est amer lui aussi. « On a quand même la sensation que, sans piston, c’est dix fois plus difficile. »

    Aujourd'hui en France - 05.01.10 

     

  • Les groupes anti-islamistes gagnent du terrain en Angleterre

    Islamistes en GB.jpg
    Extrémistes islamistes à Londres
    (Cliquez sur la photo)

    Pour ces associations, le but est d'empêcher l'islam radical de devenir «une force politique en Europe» et de «récupérer» leurs centres-villes.

    Stop à l'islamisation de l'Europe, Ligue de défense anglaise et galloise, Casuals United : ces organisations, aux noms souvent évocateurs, sont particulièrement actives. Créée en mars dernier, la Ligue de défense anglaise (EDL) est déjà à l'origine d'une dizaine de manifestations à Birmingham, Londres, Manchester ou Leeds contre «l'extrémisme et le terrorisme islamique». «Nous ne sommes pas des nazis ou des racistes, explique Tommy, un porte-parole du mouvement. Plusieurs centres-villes sont infestés d'extrémistes. Certaines femmes ne veulent plus aller faire leurs courses par peur de cette vingtaine d'hommes habillés en robes islamiques qui crient des slogans antibritanniques et qui appellent au djihad et à la haine raciale. Ce sont nos centres-villes et nous voulons les récupérer.» Même son de cloche du côté du groupe Stop à l'islamisation de l'Europe (SIOE), crée au Danemark en 2007 et qui est apparu cette année en Grande-Bretagne. «Notre but est d'empêcher l'islam radical de devenir une force politique en Europe», peut-on lire sur leur site Internet.

    Pourtant, plusieurs organisations de lutte contre le racisme dénoncent les liens de ces groupuscules avec les partis d'extrême droite et le hooliganisme. «EDL et les autres sont des groupes racistes, un club d'alcooliques, qui n'a qu'un but : attaquer les Asiatiques», explique Unis contre le racisme.

     

    Figure du hooliganisme

     

    Plusieurs membres du British National Party (BNP), l'équivalent britannique du Front national, ont été pris en photo lors des manifestations. Casuals United est, elle, organisée autour de plusieurs supporteurs des équipes de football britanniques. Son leader, Jeff Marsh, également cofondateur de la Ligue de défense galloise, est une des grandes figures du hooliganisme de Cardiff. Il a été emprisonné à trois reprises pour violence et a écopé d'une peine de deux ans de prison pour avoir poignardé deux fans de l'équipe de Manchester United. «Les hooligans de clubs rivaux sont unis sur ce sujet, dit-il. C'est une véritable armée qui est prête… Nous luttons contre les prêcheurs de la haine qui encouragent activement les jeunes musulmans dans ce pays à prendre part au djihad contre la Grande-Bretagne.»

    Des propos qui inquiètent les autorités. «Si vous regardez le type de manifestations qu'ils organisent, le langage utilisé et les cibles choisies, c'est assez clair que leur tactique est la provocation», indique le secrétaire britannique aux Communautés, John Denham, qui compare les méthodes des groupuscules à celle de l'Union des fascistes britanniques en 1930.

    Des provocations qui ont déjà engendré la violence à Harrow, au nord-ouest de Londres, en septembre dernier, lorsque des militants d'Unis contre le racisme et des membres des communautés musulmanes locales ont affronté dans la rue les partisans de Stop à l'islamisation de l'Europe venus manifester contre la construction d'une mosquée de cinq étages. Dix personnes ont été arrêtées.

    Même scénario à Birmingham, où les forces de l'ordre ont emprisonné 35 personnes après avoir été la cible de bouteilles en verre et de briques.

    Le Figaro -06.01.10

  • Polanski attaque le "Parisien": il n'y a pas de petits profits

    Roman Polanski, libéré début décembre sous caution par la justice suisse après deux mois de détention et assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, a demandé aujourd'hui au Tribunal de grande instance (TGI) de Paris de condamner Le Parisien, pour avoir publié des photos de lui et de sa famille.

    Les photos incriminées ont toutes été publiés lors de la libération de Roman Polanski, alors qu'il se trouvait dans son chalet de Gstaad (Suisse) où il est désormais assigné à résidence dans l'attente d'une éventuelle extradition vers les Etats-Unis.

    Le 5 décembre, le Parisien avait publié trois photos pour illustrer un article intitulé "Polanski a retrouvé les siens" : l'une de Polanski arrivant à Gstaad, l'autre de sa femme, Emmanuelle Seigner derrière la vitre du chalet, et la troisième du fils du réalisateur alors qu'il s'aventurait dans le jardin enneigé.

    Considérant que ces clichés représentaient une atteinte à leur droit à l'image et à l'intimité de leur vie privée, le couple Polanski a assigné le quotidien en référé. Ils réclament un total de 40.000 euros de dommages et intérêts.

    Le Figaro - 06.01.10

  • Le fils de Fabius en garde à vue pour escroquerie

    Fils de FABIUS escroc.jpg
    Thomas Fabius
    (Cliquez sur la photo)
    Thomas Fabius, fils de l'ancien premier ministre Laurent Fabius, visé par plusieurs plaintes pour escroquerie, a été placé en garde à vue ce matin à la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), a-t-on appris de sources proches du dossier.

    Cette audition sous le régime de la garde à vue est susceptible de durer 48 heures.
    Le fils de l'ancien premier ministre socialiste, chef d'entreprise, est visé depuis septembre 2009 par plusieurs plaintes pour "abus de confiance" et "escroquerie" déposées par deux chefs d'entreprises, selon une source proche du dossier.

    Les deux plaignants, un temps en affaire avec Thomas Fabius dans un projet de cartes à puces, auraient déposé à plusieurs reprises au restaurant Le Fouquet's (VIIIe arrondissement) des sommes en espèces de plusieurs milliers d'euros qui lui étaient destinées.

    Joint par l'AFP, l'avocat de M. Fabius, Me Cyril Bonan, n'a pas souhaité faire de commentaire.
    Le Figaro - 06.01.10

  • Italie: "pas d'étrangers ni d'animaux", les propos racistes se banalisent

    ITALIE racisme banalisé -noir manif.jpg
    Manif antiraciste le 17 octobre à Trieste

    Un footballeur italien traité de "nègre de merde", des annonces immobilières qui stipulent "Pas d'animaux, pas d'étrangers", des immigrés agressés la nuit du Nouvel An: les comportements xénophobes se banalisent en Italie, certains évoquant même un "racisme institutionnel".

    "La situation se dégrade. Tous les jours, un noir se fait tabasser. On ne peut pas continuer comme ça", explique à l'AFP Gian Antonio Stella, journaliste spécialisé dans les mouvements de droite et auteur du livre "Nègres, tapettes, youpins & co. L'éternelle guerre contre l'autre", paru début décembre.

    Parmi les derniers exemples relevés, la nuit de la Saint-Sylvestre: un Ethiopien tabassé à Florence, parce que son amie protestait contre des jets de pétards, et un Egyptien frappé aux cris de "pédé de merde", selon l'organisation Arcigay.

    Quelques jours plus tôt, c'était le "Noël blanc" organisé par un maire de la Ligue du Nord, parti anti-immigrés membre de la coalition de droite au pouvoir, qui défrayait la chronique. L'opération visait à recenser les étrangers de Coccaglio (3.000 habitants) et à dénoncer les clandestins en préfecture.

    Des responsables de la Ligue du Nord ont également proposé de réserver des wagons de train ou des prestations sociales aux Italiens.

    "La Ligue est décidée à exploiter le sentiment d'insécurité vis-à-vis de l'immigration", commente Sergio Romano, éditorialiste du quotidien Corriere della Sera. "Comme (le Premier ministre) Silvio Berlusconi a besoin du soutien de la Ligue, elle peut dire tout ce qu'elle veut".

    Le chef de la Ligue "Umberto Bossi a qualifié les noirs de "Bingo Bongo" à plusieurs reprises", relève M. Stella, en rappelant ce film de 1982 où Adriano Celentano incarne un homme-singe. "A l'étranger, c'est une chose impensable. Aucun ministre français, anglais ou allemand ne se permettrait cela parce que ces pays ont réfléchi sur leur passé, ce que les Italiens n'ont pas assez fait", estime-t-il, en allusion aux lois raciales de Benito Mussolini.

    La Ligue, elle, se défend de tout racisme: "Nous ne sommes pas du tout racistes. Nous sommes tellement étrangers à cette problématique que nous n'avons même pas besoin d'en parler", déclare à l'AFP Nicoletta Maggi, porte-parole de M. Bossi. La Ligue, implantée avant tout dans le nord du pays, n'est pas la seule à tenir ce type de propos.

    Bernardino De Rubeis, maire de Lampedusa, petite île proche des côtes d'Afrique du Nord sicilienne où débarquent régulièrement des immigrés clandestins, est ainsi actuellement jugé pour des déclarations publiées en septembre 2008 par le quotidien La Repubblica: "Je ne veux pas être raciste mais la chair des nègres sent mauvais même si elle est lavée".

    Pour Piero Soldini, responsable immigration au Cgil, le plus grand syndicat italien, tous ces propos relèvent d'un "racisme institutionnel et d'une banalisation des propos racistes" qui "produisent un racisme populaire et toléré au sein de la société". Ainsi des stades du très populaire Calcio, où après les cris de singe saluant les joueurs noirs, des supporteurs de la Juventus de Turin ont traité de "Nègre de merde" l'attaquant de l'Inter de Milan Mario Balotelli, Italien d'origine ghanéenne, scandant "Il n'y a pas de noirs italiens".

    Ou des dizaines d'offres de location à caractère xénophobe qui paraissent tous les jours dans la presse: "Pas d'animaux, pas d'étrangers" ou encore "Italiens uniquement, pas de Chinois".

    Un premier procès contre le journal de petites annonces Porta Portese, qui a laissé paraître des avis excluant "les personnes de couleur", est en cours à l'initiative de l'Office national anti-discrimination.

    Voila Actualités - 06.01.10

  • Un maire refuse de retirer le portrait du maréchal Pétain

    Le maire de Gonneville-sur-Mer (Calvados) refuse de retirer un portrait du maréchal Pétain affiché de la salle des mariages de l'hôtel de ville, malgré la demande en ce sens de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), a-t-on appris auprès de l'élu et de la Licra.

    "L'élu refuse de retirer le portrait "sous le préxtexte fallacieux d'une galerie de portraits de chefs de l'Etat, ça s'appelle du révisionnisme historique. L'Etat et la République, ce n'est pas la même chose. Je ne connais pas une mairie de France qui affiche un portrait de Pétain", a déclaré le secrétaire général de la Licra Richard Séréro.

    "Cela porte atteinte au respect de la mémoire des victimes et de leurs familles qui ont eu à souffrir de décisions politiques prises par Philippe Pétain", a ajouté la Licra dans un communiqué dénonçant une "réhabilitation" du maréchal.

    "Nous venons d'écrire au préfet pour qu'il mette fin à ce trouble à l'ordre public", a ajouté M. Séréro. Interrogé, le maire de Gonneville-sur-mer Bernard Hoyé a répondu: "Pétain apparaît dans une galerie de portraits des chefs de l'Etat français, qu'il soit controversé ou pas, je ne suis pas historien, je n'ai pas à prendre partie, contrairement à la Licra qui n'est pas objective", a-t-il dit.

    Le portrait est présent depuis des décennies à la mairie, a affirmé M. Hoyé, maire depuis 2008. M. Hoyé a indiqué qu'il n'était pas membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP) qui milite pour la révision du procès de Pétain et qu'il était "évident" qu'il ne contestait pas la Shoah.

    A la question de savoir s'il contestait le fait que le maréchal Pétain avait collaboré avec l'Allemagne nazie et sa politique d'extermination des juifs, M. Hoyé a répondu: "Pétain a été condamné. On ne peut pas remettre en cause une décision de justice".

    Le Figaro - 05.01.10

  • Haro sur l'Iran! Le maire de Paris ajoute son venin

    bertrand-delanoe-2481426_1350.jpg

    Iran s’embrase. A Téhéran, à Qom, à Ispahan, à Chiraz, à Qasvin, à Tabriz, le peuple se lève, descend dans la rue, se saisit de tous les moyens à sa disposition (notamment Internet, qui contribue à donner à sa révolte un écho planétaire), et entend dire qu’il est décidé à ne plus abdiquer sa liberté ni sa dignité.



    Titre de l'article original: "L’Iran de la liberté"
       5 janvier 2010
        
     Que peut faire, face à une telle vague, un pouvoir qui s’est réduit lui-même à sa dimension d’agressivité militaire et policière ? Il peut frapper, bien sûr, et il ne s’en prive pas : la milice du régime blesse et tue, dans l’ombre, d’humbles citoyens qui ne demandaient qu’à vivre debout. Il peut emprisonner, enfermer: la sœur de Shirin Ebadi, cette grande voix de la liberté, vient ainsi d’être arrêtée, dans l’arbitraire le plus complet. Il peut aussi diffamer, il peut calomnier, il peut, avec la fièvre et l’irrationalité des vraies paniques, chercher désespérément des boucs émissaires de circonstance. C’est ainsi que le secrétaire du « Conseil des gardiens de la Constitution », l’imam Ahmad Jannati, a accusé Moussavi, le « chef de la sédition » d’être un agent « à la solde » de l’étranger…  Mais en réalité, ce parti de l’étranger, cette faction marginale, c’est un peuple en marche, et désormais en lutte. Contre un régime qui n’en finit plus d’accentuer ses dérives mortifères. Contre des dirigeants enfermés dans une logique de destruction. Contre des mercenaires entraînés à menacer et à tuer, ces bassidji qui sont organisés comme une armée et se comportent comme des bandits.
       
     C’est un combat à mains nues, mais qui a pour lui le courage de la liberté. C’est aussi la lutte d’une jeunesse (les deux tiers des Iraniens ont moins de trente ans) à qui il ne faut plus raconter d’histoires sur la glorieuse révolution de 1979, parce qu’elle ne voit que ce qui est.
     
    Ce qui est en jeu est considérable : ce n’est rien de moins qu’une certaine conception de l’Homme et de l’universalité de ses droits. C’est aussi le rêve d’une société plus sécularisée, plus ouverte, où les femmes retrouveraient la possibilité de vivre la vie qu’elles choisissent :
    quand on pense à l’Histoire, celle qui est faite et celle qui reste à faire, on ne peut qu’être profondément ému par ces images des manifestations de la semaine dernière, où ce sont les hommes qui, par une forme de défi sans violence, avaient choisi de porter le foulard, tandis que les femmes défilaient tête nue.
     
     Aujourd’hui, je veux dire mon admiration à ces foules sans armes, et ma solidarité à ce grand peuple fier, à l’Iran de la liberté.
     
     Bertrand Delanoë
     
     article original: http://bertranddelanoe.net/leseditos/editocentral/l%E2%80%99iran-de-la-liberte/

    Alter Info - 05.01.10

  • Terreur dans les aéroports!

    Aéroport terrorism attack.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    Les Etats-Unis sont en état d'alerte dans tous les aéroports. Les autorités américaines affirment avoir révoqué des visas depuis l' manqué à bord d'un commercial le jour de Noël. «Nous avons révoqué plusieurs visas depuis le 25 décembre, à la suite d'informations liées à des affaires de terrorisme», a indiqué mardi le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.

     

    Umar Farouk Abdulmutallab, le Nigérian de 23 ans accusé d'avoir tenté de faire exploser le vol Amsterdam - Detroit de la compagnie Northwest, disposait d'un visa régulier pour les Etats-Unis. Il a été inculpé par la fédérale américaine du double chef de tentative de «destruction d'un avion de ligne et d'introduction d'un explosif à bord de l'appareil»

    Le porte-parole du département d'Etat américain a rappelé que depuis les attentats du 11 septembre 2001 les visas de quelques 1 700 personnes soupçonnées d'avoir un lien avec des entreprises terroristes ont été révoqués. C'est dans le cadre de la révision des bases de données de suspects depuis l'attentat manqué de Noël dernier qu'ont été révoqués «des visas supplémentaires», a-t-il indiqué, en refusant de préciser le nombre de visas concernés.

    Tension

    Signe d'une tension très particulière, depuis cette tentative d'attentat, un aéroport local de Californie (ouest), a été fermé mardi, après la découverte de substances dangereuses dans les bagages d'un passager, selon des médias américains.

    La chaîne de télévision américaine Fox News assurait mardi matin que plusieurs vols au départ et à destination de l'aéroport de Meadows Field (à environ 180 km au nord de Los Angeles), avaient été suspendus après le déclenchement d'une alerte à 7H30 (15h30 GMT).

    Le parisien - 05.01.10

  • Des aéroports ont déjà recours aux scanners

    Scanners corporels.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Alors que plusieurs pays européens prônent désormais l'installation de scanners corporels dans les aéroports, les experts de l'aviation de l'UE feront le point, jeudi, à Bruxelles, sur les leçons à tirer de l' manqué le 25 décembre sur le Amsterdam-Detroit et qui a, depuis, mis en alerte les Etats-Unis.

    Le Nigérian, suspecté de cet attentat, avait caché le long de sa cuisse de la poudre explosive qui n'avait pas été décelée par les détecteurs de métaux.

     

    Cette réunion à Bruxelles permettra aux Européens de présenter leurs stratégies nationales, mais aussi d'analyser les décidées aux Etats-Unis. Mais, selon une source proche du commissaire européen aux Transports, il est «trop tôt» pour arrêter une position coordonnée sur les scanners corporels.

    A Rome. Mardi, le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a défendu l'utilisation de ces scanners qui seront installés prochainement dans les aéroports de Rome Fiumicino et Milan Malpensa. «C'est l'instrument le plus sûr qui permet d'empêcher qu'un terroriste avale une capsule pleine d'explosifs et devienne un homme-bombe», chose qu'«un détecteur de métaux ne peut pas voir», a déclaré le ministre italien.

    Même si l'utilisation de ces scanners est un «sacrifice» pour la vie privée des passagers, le «droit à la sécurité est une condition sine qua non de toutes les libertés», a-t-il estimé.

    A Londres, le ministre britannique de l'Intérieur Alan Johnson a annoncé que des scanners corporels seraient mis en service à l'aéroport londonien d'Heathrow, premier aéroport mondial pour le trafic international, dans «environ trois semaines» et qu'un code déontologique serait élaboré pour accompagner leur introduction. Il a détaillé, devant la chambre des Communes, les nouvelles mesures adoptées pour renforcer les contrôles de sécurité dans les aéroports britanniques.

    Le Canada va se doter de 44 scanners d'imagerie à ondes millimétriques pour augmenter le niveau de sécurité dans ses aéroports, une mesure prise dans la foulée de l'attentat raté du 25 décembre aux Etats-Unis, a annoncé le ministre d'État canadien aux Transports. «Nous ne sommes pas immunisés contre les terroristes (...) et nous devons rester en alerte pour être à la pointe des nouvelles technologies en matière de sécurité», a-t-il expliqué.

    Certains passagers commencent déjà à se plaindre des excès de contrôle au faciès. Il s'agit notamment de passagers issus des pays mis à l'index, comme le Yemen et d'autres pays du Moyen Orient, par Washington comme d'autres chancelleries européennes les suspectant d'abriter des bases de terrorisme. Ces passagers devront donc désormais passer l'épreuve de ces scanners, capables de révéler la présence «d'objets comme des armes ou des explosifs qui pourraient être cachés sous leurs vêtements», une alternative à la fouille corporelle.

    Le parisien - 05.01.10

  • Le scandale H1N1: un coût de plus d'un milliard d'euros

    Masques grippe 359 milllions euros.jpg

    La réduction de moitié des commandes de vaccins devrait abaisser de 20 % au mieux la facture totale.

    La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a pris mardi une décision spectaculaire en annonçant qu'elle résiliait plus de la moitié des commandes de vaccins signées entre la France et les laboratoires GSK, Sanofi-Pasteur et Novartis. Sur les 94 millions de doses prévues, 50 millions ne seront finalement pas livrées. Le gouvernement prévoit ainsi d'économiser 350 millions d'euros. Mais l'impact sera faible sur le coût global de la campagne contre la grippe A. En effet, cette réduction de moitié du coût des vaccins devrait abaisser, au mieux, de 20 % la facture totale.

    À l'automne, le ministre du Budget, Éric Woerth, avait annoncé, devant l'Assemblée nationale, que les dépenses liées à la grippe A s'élèveront à «1,5 milliard d'euros», dont la moitié pour les vaccins. Une estimation jugée trop faible par la commission des finances du Sénat qui avait tablé, de son côté, sur un montant compris entre 1,8 et 2,2 milliards d'euros. Les sénateurs prévoyaient, en plus des vaccins, quelque 300 millions d'euros destinés à couvrir le coût des masques, des antiviraux et celui de l'acheminement des produits vers les utilisateurs. S'y ajoutait, selon eux, jusqu'à 1,1 milliard d'euros répartis entre l'indemnisation des personnels de santé réquisitionnés (290 millions), les frais d'information (60 millions), les charges liées à l'organisation territoriale (personnel administratif et location des centres, soit 100 millions). Enfin, la commission des finances évaluait entre 376 et 752 millions d'euros les coûts liés aux consultations de généralistes et aux arrêts maladie.

     

    Les mutuelles santé réclament leur part

     

    La campagne étant loin d'être achevée, l'heure des comptes n'a pas encore sonné. Mais elle devrait réserver autant de bonnes surprises que de mauvaises nouvelles. En plus de la résiliation des contrats de fourniture de vaccins, le gouvernement économisera plusieurs dizaines de millions d'euros grâce à la revente de deux à trois millions de doses de vaccins à l'Égypte et au Qatar.

    S'agissant des antiviraux et des masques, la consommation a été très inférieure aux prévisions. Le tiers seulement du stock de Tamiflu et de Relenza, dont la facture globale représente 247 millions d'euros, a été utilisé. Et les 1,7 milliard de masques commandés ont coûté plus de 350 millions d'euros, alors que la plupart n'ont pas servi. Ces produits ne peuvent être stockés pour l'avenir car leur validité est limitée dans le temps.

    Le gouvernement peut espérer économiser du côté des consultations médicales ou encore des effectifs médicaux affectés aux centres de vaccination, si les départements ont pu adapter les plannings d'ouverture des centres à la faible affluence. Mais l'État ne sera pas le seul à profiter des baisses de coût de cette campagne. Les mutuelles santé réclament leur part des 350 millions d'économies annoncées par Roselyne Bachelot. «On devait financer 350 millions d'euros de vaccins. Il n'y a pas de raison que les mutualistes payent alors que les vaccins ne seront pas achetés ou cédés à des pays étrangers», a indiqué mardi le président de la Mutualité française, Jean-Pierre Davant.

    Le Figaro - 05.01.10

  • Poutine restitue le monastère de Novodevitchi à l'Eglise orthodoxe

    Monastère de Novodevitchi.jpg
    Monastère de Novodevitchi
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    MOSCOU — L'Etat russe va restituer à l'Eglise orthodoxe le célèbre monastère de Novodevitchi à Moscou et continuer à lui rendre des lieux de culte qui avaient été confisqués par le régime soviétique, a promis mardi le Premier ministre Vladimir Poutine au patriarche Kirill.

    "Nous prévoyons de libérer complètement le monastère de Novodevitchi en 2010 et de le rendre à l'Eglise orthodoxe russe", a déclaré M. Poutine, selon des images retransmises à la télévision russe, au cours d'une rencontre à la résidence du patriarche à Moscou.

    "C'est une nouvelle très importante, eu égard à l'importance historique et spirituelle du monastère pour Moscou et pour tout le pays", a répondu Kirill, qui recevait le chef du gouvernement à l'occasion du Noël orthodoxe, célébré le 7 janvier.

    Le monastère, l'un des plus anciens et des plus beaux de Russie, fondé en 1524, avait été fermé en 1922. Il a depuis le statut de musée - relevant du Musée historique d'Etat - même s'il a retrouvé son activité religieuse en 1994, trois ans après la chute de l'URSS.

    M. Poutine s'est par ailleurs engagé à restituer à l'Eglise des biens en bon état et promis deux milliards de roubles (45 millions d'euros) pour la restauration d'églises et de monastères en 2010.

    Le Premier ministre a souligné que 12.000 édifices devaient encore être restitués à l'Eglise et que nombre d'entre eux étaient en "piteux état" et ne pouvaient être rendus ainsi.et que nombre d'entre eux étaient en "piteux état" et ne pouvaient être rendus ainsi.

    Depuis 2005, une centaine d'églises et de monastères ont été restitués ainsi qu'un grand nombre d'icônes, d'objets de culte et de reliques, a rappelé Vladimir Poutine.

    Le Premier ministre, qui reste considéré comme l'homme fort de la Russie, a par ailleurs salué la contribution de l'Eglise à "l'éducation des citoyens dans un esprit de patriotisme et d'amour de la Patrie".

    Le patriarche lui a aussi rendu hommage pour avoir "réussi à prendre les mesures qui ont évité que ce qui avait été bâti ces dernières années ne soit détruit dans la spirale de la crise (économique)".

    Vladimir Poutine a beaucoup oeuvré pendant sa présidence (2000-2008) au rapprochement de l'Etat et de l'Eglise, en pleine renaissance depuis la disparition de l'URSS.

  • Pour Eric Besson, il n'y a qu'une "France du métissage"

    Eric Besson persiste et veut porter le débat sur l'identité nationale au coeur de la banlieue. Au lendemain de sa conférence de presse où il affirmait que ce débat, décrié par l'opposition et par un certain nombre d'élus UMP, ne «dérapait» pas, le ministre de l'Immigration a choisi mardi une cité emblématique de la Seine-Saint-Denis.

    Celle des 4.000 à La Courneuve. Cette cité que voulait «nettoyer au kärcher» lors d'une de ses sorties en tant que ministre de l'Intérieur, en 2005.

     

    Mardi, presqu'en catimini, Eric Besson a choisi de porter, là, le débat sur l'identité nationale. Une trentaine de personnes, principalement des hommes d'origine maghrébine ou africaine, de 30 à 40 ans, avaient fait le déplacement pour cette rencontre. Le débat est organisé dans une médiathèque au coeur de la cité. Surprises, elles ont vu Eric Besson s'installer à la table.

    Réponse à une invitation

    A l'extérieur, aucun déploiement policier particulier ne laissait deviner cette visite. Le ministre a, d'emblée, expliqué qu'il avait décidé quelques heures auparavant d'accepter l'invitation de responsables du Collectif Banlieues respect, qui regroupe une centaine d'associations.

    «Je n'ai peur de rien, juste d'une intrusion de personnes qui veulent perturber le débat», a-t-il déclaré en réponse à un élu socialiste de La Courneuve qui n'était pas informé de la visite. Le débat a duré plus d'une heure, dans le calme.

    «L'impression d'être un poison»

    «Quand on parle de nous, on a l'impression d'être un poison, des moins que rien», a lancé un jeune au ministre. Il lui a demandé d'«intégrer dans l'identité nationale l'histoire des tirailleurs (NDLR : les soldats des colonies qui ont participé aux deux guerres mondiales du côté de la France) et des colonies».

    «Moi, je suis français», a-t-il ajouté, «je ne me sens pas concerné par l'immigration et l'intégration», deux thèmes qui ont dominé le débat.

    Besson : «La France, un conglomérat de peuples»

    Pour Eric Besson, «la France n'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a qu'une France de métissage».

    «L'immigration est une question dans le débat; il ne faut pas l'esquiver mais l'assumer», a lancé également le ministre.

    Le collectif Banlieues Respect se prononce «pour l'accélération du débat sur l'identité nationale mais autour de propositions concrètes», comme une loi obligeant les policiers à vouvoyer les jeunes dans les quartiers. «La situation est aujourd'hui extrêmement grave entre jeunes et policiers», a-t-il affirmé.

    «Un bon coup médiatique»

    Eric Besson a assuré que la France était généreuse en matière de droit d'asile, que 110 000 étrangers accédaient chaque année à la nationalité française. Il a par ailleurs affirmé que ce genre de réunions seraient organisées dans les prochains mois dans une dizaine d'autres grands quartiers urbains sensibles.

    A la fin du débat, des immigrés marocains d'une trentaine d'années ont dit que «ça (faisait) plaisir de voir le ministre de l'Immigration à La Courneuve», estimant avoir «beaucoup appris». Tandis que la sociologue, Nacira Guenif, enseignante à l'université Paris XIII, a jugé que Eric Besson n'avait «pas répondu aux questions posées». Un élu de La Courneuve, Khaled Benlafkih, a, quant à lui, lui dénoncé «un bon coup médiatique».

    De même, le député Daniel Goldberg (PS) a critiqué «une visite à la sauvette», jugeant qu'«Eric Besson veut se servir de La Courneuve, comme c'est déjà arrivé dans le passé, avec Nicolas Sarkozy».

    Le Parisien - 05.01.10

     

  • La taxe carbone entrera en vigueur le 1er juillet 2010!

    Le gouvernement ne pourra pas tenir le trop court délai du 20 janvier pour mettre au point un nouveau dispositif. D'autant que se profilent les élections régionales.

    Ceux qui conseillaient au gouvernement de ne pas se précipiter pour réécrire sa copie sur la taxe carbone l'ont emporté. Les réunions se multiplient pour rédiger une nouvelle copie qui répondra aux exigences du Conseil constitutionnel, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les membres du gouvernement se rendent bien compte de la difficulté technique pour élaborer un nouveau dispositif et de la difficulté politique à faire adopter ce projet à l'approche des élections régionales.

    Le président Nicolas Sarkozy a toutefois annoncé ce matin en Conseil des ministres que la taxe carbone entrerait en vigueur en France «le 1er juillet» prochain, selon le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.

    Le gouvernement espérait initialement envoyer le nouveau schéma dispositif d'ici la fin de la semaine au conseil d'État, pour un examen en conseil des Ministres le 20 janvier dans le cadre de la loi de finances rectificative. Mais ce délai ne sera pas tenu. «Le texte ne sera pas prêt ce week end et il faudra certainement se contenter d'une communication en conseil des ministres à la date indiquée», indique une source proche du dossier. Une date que le premier ministre, François Fillon, s'était empressé de donner, dès le lendemain de la décision des Sages d'annuler le dispositif de fiscalité écologique présenté par le gouvernement. Et que Nicolas Sarkozy, lui-même, avait reprise dans ses vœux aux Français quelques jours plus tard.

    Depuis, la prudence semble de mise: le gouvernement sait que, cette fois-ci, il n'a pas droit à l'erreur.

    Le débat parlementaire devrait vraisemblablement avoir lieu après les régionales.

    Le Figaro - 05.01.10